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Europe - Page 62

  • Parlement européen : le vote d'un amendement purement idéologique, inutile et tendancieux

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    Le Parlement européen promeut les droits reproductifs et droits des LGBT en pleine crise du Covid-19 

    Bruxelles, le 22 avril 2020

    Vendredi 17 avril dernier, la résolution commune sur l’« Action coordonnée de l’UE pour combattre la pandémie du Covid-19 et ses conséquences » a été adoptée par le Parlement européen. Cet amendement déposé par GUE (extrême-gauche) et les Verts, a été adopté par 409 voix pour et 221 contre. Voici le texte de l'amendement :

    "48. Invite les États membres à garantir effectivement à toutes les femmes et jeunes filles un accès sûr et rapide à la santé génésique et sexuelle et aux droits et services de santé associés pendant la pandémie de COVID-19, notamment un accès à la contraception, y compris la contraception d’urgence, et à l’avortement; s’oppose fermement à toute tentative de retour en arrière en matière de santé et droits génésiques et sexuels ainsi que de droits des personnes LGBTI, et condamne, dans ce contexte, les tentatives visant à criminaliser davantage l’avortement, à stigmatiser les personnes porteuses du VIH et à entraver l’accès des jeunes à l’éducation sexuelle en Pologne, ainsi que les atteintes aux droits des personnes transgenres et intersexes en Hongrie

    Cet amendement est purement idéologique, inutile et tendancieux dans le contexte actuel. La crise sanitaire, économique et sociale majeure que nous traversons ne peut profiter à des intérêts partisans tel l’agenda des droits reproductifs et sexuels et des droits LGBTI. Europe For Family dénonce la manipulation et la revendication des « droits reproductifs » (sic.) qui recouvrent en réalité la contraception, l’avortement, la Procréation Médicalement Assistée, la transition de genre, etc. contre la pandémie de Covid-19. De surcroît, les services vitaux de soins restent tout à fait disponibles pour tout patient non-atteint par le Covid-19 qui en aurait besoin.

    Il est à noter que les groupes politiques furent divisés sur cette question. Seuls GUE/NGL et les Verts/EFA ont fait preuve d’un incroyable manque de pluralisme en interdisant à leurs députés européens de voter contre ou de s’abstenir sur cette résolution.

  • Coronavirus : les messes publiques en France pourront-elles reprendre (en petit comité) ?

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    Lu sur le web  « riposte catholique »

    title-1576680650.jpgLes messes publiques pourront-elles reprendre (en petit comité) ? Le président de la République échangera, ce mardi 21 avril, avec le pape François, puis avec les représentants des cultes et des associations laïques (et autres sectes maçonniques et adorateurs de Satan…).

    L’entretien téléphonique avec le pape est prévu à 16 h, une heure avant l’audioconférence avec les responsables religieux et laïcs en présence du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. Celle-ci est destinée à réfléchir sur la cohésion morale du pays face à la crise et les moyens de rebondir, a précisé l’entourage du président.

    Le 23 mars, lors de la première réunion avec les représentants des cultes, des francs-maçons et d’associations laïques, Emmanuel Macron avait prévenu que les fêtes religieuses d’avril (Pâques juive et chrétienne, début du ramadan) devaient se faire sans rassemblement.

    Devraient être présents mardi les mêmes participants, dont le président de la Fédération protestante de France François Clavairoly, le président de la Conférence des évêques de France Mgr Éric de Moulins-Beaufort, le grand rabbin de France Haïm Korsia, le président du Conseil français du culte musulman Mohammed Moussaoui, le co-président de l’Union des Bouddhistes de France Olivier Reigen Wang-Genh ainsi et le métropolite orthodoxe Emmanuel Adamakis.

    Ont également été conviés les représentants de la Fédération nationale de la Libre-Pensée, du Comité Laïcité République, de la Grande Loge de France, du Grand Orient de France Jean-Philippe Hubsch et de la Grande Loge féminine de France. »

    Ref. Les évêques ont rendez-vous avec Emmanuel Macron

    Où en est-on en Belgique ?

    Toutes les célébrations liturgiques publiques ont d'abord été suspendues sur l’ensemble du territoire national à partir du samedi 14 mars jusqu’au  vendredi 3 avril.

    Par une nouvelle directive, datée du lundi 23 mars, les évêques de Belgique ont ensuite décidé de proroger cette suspension du samedi 4 avril jusqu'au dimanche 19 avril inclusivement.

    Enfin, une décision du Conseil National de Sécurité du 15 avril a été avalisée par une communication des évêques diffusée le jeudi 16 avril: elle notifie que toutes les mesures prises par les autorités civiles et religieuses concernant les célébrations religieuses ou activités ecclésiales sont maintenues jusqu'au 3 mai 2020.

    Cette communication précise que, dès modification des mesures générales par un prochain Conseil National de Sécurité, le Conseil permanent de la Conférence des Évêques examinera avec les autorités civiles comment l'Église peut modifier ses propres mesures, en quels lieux et dans quelles conditions. Une nouvelle communication sur ce sujet suivra alors dès que possible.

    JPSC

  • Stéphane Bern : « Notre-Dame de Paris est d’abord un lieu de culte »

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    Animateur de radio et de télévision, notamment des émissions «Secrets dHistoire» et «Le village préféré des Français», Stéphane Bern a créé, en 2017, une mission qui porte son nom pour aider le patrimoine en péril, en partenariat avec le ministère de la Culture, la Fondation pour le patrimoine et la Française des Jeux.

    La mission Stéphane Bern en chiffres:

    • Les acteurs publics ou privés peuvent bénéficier de l’aide de la mission pour sauvegarder les monuments historiques.
      • 3
      500 sites signaléset 390 projets sélectionnés en deux ans.
      • 25 millions d’euros
      : c’est ce qu’ont rapporté les jeux Mission Patrimoine. S’y ajoutent 10 millions d’euros de dons, mécénats et parrainages.

    Le verbe haut et libre, le célèbre animateur est l’un des plus fervents défenseurs de notre patrimoine religieux. À commencer par Notre-Dame de Paris dont nous célébrons le premier anniversaire de l’incendie.

    A cette occasion Bertrand Duguet et Hugues Lefevre l’ont interviewé pour le magazine « Famille Chrétienne » :

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    « Qu’avez-vous ressenti le 15 avril 2019, soir de l’incendie de Notre-Dame, dont nous célébrons cette semaine le premier anniversaire ?

    Face à ce terrible spectacle, vous ne savez pas pourquoi, les larmes jaillissent. J’ai toujours du mal à en parler sans éprouver une forte émotion. Voir la flèche tomber a été une vision intolérable. Cette image me hantera toute ma vie. J’aurais aimé ne jamais avoir à vivre ce drame.

    Pourquoi cet événement a-t-il suscité autant d’émotion ?

    D’abord parce que Notre-Dame est le livre d’Histoire de la France depuis huit cent cinquante ans. La cathédrale a rassemblé régulièrement les Français. Citons par exemple le sacre de Napoléon, le baptême de Napoléon III, la Libération de Paris, les obsèques du général de Gaulle.

    Le deuxième point qui m’a frappé est la stupéfaction et l’incrédulité que nous tous, Français, avons ressenties. En réalité, c’est parce que ce monument n’était pas destiné à partir avant nous. Nous ne sommes que de simples mortels qui passons. Notre-Dame était supposée être éternelle. Nous avons mesuré sa fragilité. Ce n’est pas dans l’ordre naturel des choses. L’ordre naturel, c’est que Notre-Dame reste et que nous, nous passions.

    Enfin, ma troisième réflexion est que la cathédrale avait résisté aux révolutions, aux pillages, aux ravages... Mais elle n’a pas résisté à l’arrogance de la modernité. Elle n’a pas résisté à ces « On sait mieux faire que tout le monde et que les anciens ». Elle n’a pas résisté malgré nos moyens techniques ultramodernes. Elle n’a pas résisté à ce cumul d’incompétence et d’inconséquence.

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  • Le Cardinal Willem Jacobus Eijk, un homme d’avenir ?

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    De « Paix Liturgique », lettre 738 du 24 mars 2020 :

    « Le catholicisme hollandais avant Vatican II, malgré des signes annonciateurs de craquements et un certain nombre de faiblesses, était extrêmement florissant. Il distançait le protestantisme en perte de vitesse et avait toute la vigueur et l’implantation associative, scolaire, caritative, du catholicisme de langue néerlandaise dans la Belgique voisine. Le clergé hollandais des années 1950 fournissait d’importants bataillons dans les congrégations, et même des renforts à certains diocèses français dont le clergé se raréfiait.

    Comme en bien d’autres endroits où s’étaient reconstitués des semblants de chrétienté (Bretagne, Canada, Irlande, etc.), le bouleversement qui a accompagné et suivi le Concile a provoqué un effondrement extrêmement spectaculaire. Là comme ailleurs, la crise sociale qui culmina en 68 avait été précédée par une révolution ecclésiastique, avec entre autres figures celle du théologien dominicain Edward Schillebeeckx, et comme événement emblématique la parution, en 1966, du fameux Catéchisme hollandais, qui prenait les plus grandes libertés avec l’orthodoxie. Le siège métropolitain d’Utrecht était occupé par le cardinal Willebrands, qui était en même temps président du Secrétariat pour l'Unité des chrétiens et qui incarnait l’esprit œcuménique le plus avancé (« On ne doit pas parler de "retour" pour les chrétiens séparés », avait-il déclaré).

    Au début des années 1980 le catholicisme hollandais était ainsi un champ de ruines. Jean-Paul II fit tous ses efforts, par une politique de nominations systématiquement « classiques », pour tenter une renaissance « restaurationniste » au milieu des décombres. L’homme de ce retournement conservateur de ce qui restait de l’Église hollandaise fut le cardinal Simonis, successeur de Willebrands à Utrecht en 19833.

    Simonis « poussa » Willem Jacobus Eijk, qui avait soutenu une thèse de doctorat sur l’euthanasie et un autre sur les manipulations génétiques, et qui était un spécialiste d’éthique médicale. Né en 1953, évêque en 1999, Wim Eijk fut nommé par Benoît XVI archevêque d’Utrecht en 2007, en remplacement du cardinal Simonis, et cardinal (in extremis, disent certains !) en 2012. Il a présidé jusqu’en 2016 de la Conférence des Évêques.

    Et puis, il est entré discrètement en scène dans les débats présents en donnant son appui aux dubia concernant la communion aux divorcés remariés et en s’interrogeant sur les silences du magistère à propos de la communion aux luthériens.

    Du coup, des Pays-Bas, où avait triomphé le progressisme à l’époque conciliaire, se lève une étoile d’espérance.

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  • Confinement pour une nouvelle peste venue d’Orient

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    unnamed (5).jpgComme les autres calamités, les épidémies sont de tous les temps dans ce monde transitoire et la vitesse de leur expansion aujourd’hui proportionnelle aux progrès des moyens modernes de communication.

    La découverte de virus très pathogènes (VIH, SRAS, Ebola, H5N1…) à la fin du siècle dernier a mis fin aux illusions optimistes des « golden sixties ».  Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une nouvelle maladie infectieuse fait son apparition chaque année dans le monde. Et, en 2012 déjà, un journaliste pouvait écrire que l’humanité subit,  ici et là,  tous les cinq ans une crise majeure due à l’émergence ou la réémergence d’un virus.

    Et voici que, comme jadis pour la peste, la Chine est (du fait de son écologie, de sa démogaphie et, aujourd’hui, de son interdépendance croissante avec le reste du monde) le berceau de l’expansion fulgurante d’un funeste nouveau-né : le « coronavirus ». Les réactions inévitablement anxiogènes répandues à son sujet par les médias auront peut-être leur part d’efficacité pédagogique (« timor Domini, initium sapientiae » disait déjà le psalmiste) pour juguler la pandémie impressionnante qui déferle pour l’instant sur l’Europe.

    Mais, comme chrétiens nous savons aussi que nous n’avons pas, ici-bas, notre demeure éternelle. En ce premier jour de confinement prescrit aux Belges ( après les Espagnols, les Italiens et les Français) je tombe, fortuitement, sur cet « acte d’abandon » contre les angoisses qu’écrivit, au milieu du siècle dernier, un prêtre napolitain, Don Ruolto, mort en odeur de sainteté en 1970 :

    « Pourquoi te confondre en t’agitant ?  S’abandonner à moi ne signifie pas se tourmenter, s’inquiéter et se désespérer en m’adressant ensuite une prière. S’abandonner signifie fermer les yeux de l’âme, écarter la pensée des tribulations et s’en remettre à moi pour que moi seul, je te fasse trouver l’autre rive, comme les enfants endormis dans les bras maternels.

    Que de choses je fais lorsque l’âme, dans ses nécessités aussi bien spirituelles que matérielles, se tourne vers moi, me regarde, ferme les yeux et se repose en me disant :

    « Pense-y toi !: »

    Tu obtiens peu de grâce lorsque tu te tourmentes à les produire ; tu en obtiens beaucoup lorsque tu t’en remets à moi par la prière. Dans la douleur, tu pries afin que j’ôte ta douleur, mais pour que je l’ôte comme tu le souhaites… Tu te tournes vers moi, mais tu veux que je m’adapte à tes désirs; tu n’es pas de ces malades qui demandent au médecin un remède, c’est toi qui le lui suggères.

    Ne fais pas ainsi, mais prie comme je te l’ai enseigné dans le Pater :*Que ton nom soit sanctifié*(c’est-à-dire qu’il soit glorifié dans ta requête) : »Que ton règne vienne : » (c’est-à-dire que tout concourre à ton règne, en nous dans ce monde), « Que ta volonté soit faite : »(ce qui est l’équivalent de :« Pense-y toi : »).

    J’interviens avec toute ma puissance et je résous les situations les plus fermées. Le malheur s’acharne contre toi au lieu de disparaître, Ne t’agite pas, ferme les yeux et dis-moi en toute confiance : »Que ta volonté soit faite, pense-y toi : » Je te dis que j’y pense en intervenant comme médecin et, lorsque cela est nécessaire, j’accomplis aussi un miracle. Tu t’aperçois que le mal s’aggrave ? Ne t’inquiète pas, mais ferme les yeux et dis : « Pense-y toi : ». Je te réponds que j’y pense.

    La préoccupation, l’agitation et le souci des conséquences sont contraires à l’abandon. On peut les comparer à la confusion que font les enfants, lorsqu’ils prétendent que leur mère subvienne à leurs besoins, mais veulent y pourvoir eux-mêmes, entravant ainsi son rôle avec leurs idées et leurs caprices enfantins.

    Ferme les yeux et laisse-toi porter par le courant de ma grâce. Ferme tes yeux et laisse-Moi travailler/faire, en pensant à l’instant présent. Écarte tes pensées du futur, comme d’une tentation. Repose-toi sur moi en croyant en ma bonté et je te jure sur mon amour, qu’en me disant ces paroles :« Pense-y toi », j’y penserai, je te consolerai, je te libèrerai, je te guiderai.

    Et lorsque je te conduirai sur un autre chemin que celui que tu envisages de prendre, je te soutiendrai en te portant dans mes bras, car aucun remède n’est plus puissant que mon amour. Je n’y pense que lorsque tu fermes les yeux.

    Mais tu es « insomniaque », tu veux tout évaluer, tout scruter, penser à tout; ainsi tu t’abandonnes aux forces humaines ou, ce qui est pire, aux hommes, en te fiant à leurs inventions. Voilà ce qui entrave mes paroles et mes projets. Oh! combien je désire ton abandon pour te venir en aide et combien je m’afflige de te voir agité!

    Voilà ce que cherche Satan : t’agiter pour te soustraire à mon action et te jeter en proie aux décisions humaines. Remets-toi donc à moi seul, repose-toi sur moi, abandonne-toi à moi en tout. Je fais des miracles en proportion de l’abandon total à moi et de l’absence de confiance en toi : Je dispense des trésors de grâces lorsque tu te trouves dans le plus grand dénuement.

    Si tu as des ressources ou si tu les cherches, tu suis le parcours naturel des choses, qui est souvent entravé par Satan. Aucun raisonneur ou modérateur, n’a fait de miracles, parmi les saints.

    Seul celui qui s’abandonne à Dieu agit divinement. Lorsque tu vois que les choses se compliquent, dis en fermant les yeux de l’âme: « Jésus, pense-y toi : ». Et distrais-toi, car ton esprit est clairvoyant…pour toi, il t’est difficile de voir le mal. Remets-toi, souvent à moi en te distrayant de toi-même. Fais ainsi pour toute nécessité. Fait ainsi et tu verras de grands, continuels et silencieux miracles. Et je te le jure par mon amour. Moi j’y penserai, sois-en assuré.

    Prie toujours avec cette disposition d’abandon et tu obtiendras paix et satisfaction, même lorsque je te ferai grâce de l’immolation de réparation et d’amour qu’impose la souffrance. Cela te parait-il impossible ? Ferme les yeux et dis, du fond de l’âme :"Jésus pense-y toi" : Ne crains rien, j’y penserai, et tu béniras mon nom en t’humiliant. Tes prières ne valent pas un pacte d’abandon confiant; souviens-t-en.

    Il n’y a pas de neuvaine plus efficace que celle-ci : « Ô Jésus, je m’abandonne à toi, pense-y toi »

    Au XVIe siècle déjà, à la question de savoir ce qu’il ferait si on lui annonçait que, dans l’heure, la mort le ferait comparaître devant Dieu, le jeune Louis de Gonzague (1568-1591) qui était en train de renvoyer la balle à un compagnon de jeu,  répondit tranquillement : « je continuerais à jouer ». A l’âge de 23 ans, Saint Louis de Gonzague est mort au service des pestiférés.

    JPSC

  • Quand la Cour européenne des Droits de l’homme prive les membres de la profession médicale du droit à l’objection de conscience

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    De Grégor Puppinck sur le site de Valeurs Actuelles :

    Avortement : trois juges de la CEDH sapent le droit à l’objection de conscience

    Mineurs étrangers non accompagnés : La France n’a pas violé l’article 3 de la CEDH

    13 mars 2020

    Dans une décision rendue ce jeudi à propos des affaires Grimmark et Steen contre la Suède, la Cour européenne des Droits de l’homme prive les membres de la profession médicale du droit à l’objection de conscience. Une décision qui sacrifie au dogme de l’avortement, explique Grégor Puppinck, docteur en droit, directeur de l’ECLJ, auteur notamment “Droit et prévention de l’avortement en Europe” (LEH, 2016) et “Les droits de l’homme dénaturé” (Le Cerf, 2018).

    Par une double décision rendue publique ce jeudi 12 mars 2020, trois juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) ont privé les sages-femmes européennes de la garantie de leur droit à l’objection de conscience face à l’avortement. Cette décision peut s’appliquer, par extension, à toute la profession médicale. Ils ont déclaré pour ce faire que l’avortement est un acte médical ordinaire, et que l’accès général à l’avortement prime le respect de la liberté de conscience personnelle.

    Les recours dont il est question avaient été introduits par deux sages-femmes suédoises qui ne peuvent exercer leur profession parce que leurs demandes de ne pas pratiquer l’avortement sont systématiquement rejetées par leurs employeurs. Ces refus furent validés par les autorités suédoises ; la Suède étant l’un des très rares pays à ne pas reconnaître de droit à l’objection de conscience face à l’avortement. L’avortement y est « libre » jusqu’à 18 semaines et porte sur un cinquième des grossesses.

    SUR LE MÊME SUJET : [Le scandale Soros] Un ancien juge de la CEDH réagit après les révélations de Valeurs actuelles

    La CEDH, saisie par les deux femmes, confia leurs requêtes à un petit comité de trois juges seulement, procédure réservée aux affaires simples. Ceux-ci donnent raison aux autorités suédoises, jugeant que l’obligation de pratiquer l’avortement poursuit « l’objectif légitime de protéger la santé des femmes qui cherchent à avorter ». Ils estiment en outre qu’il est nécessaire d’obliger ces deux sages-femmes à pratiquer l’avortement afin que cette pratique soit disponible sur tout le territoire suédois. Enfin, ils jugent que les sages-femmes ont choisi volontairement de ce métier, « sachant que cela impliquerait de participer à des avortements ».

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  • Ne laissons pas la solitude se propager

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    Communiqué de presse
     
    Coronavirus : Redécouvrons nos relations
     
    Rome - Paris, le 13 mars 2020
     
    « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ». Dans ce contexte de pandémie, c’est pourtant la solitude qui est appelée à se propager. Et le seul remède reste la famille.
     
    Au cours des derniers jours, la crise de santé publique du coronavirus a pris une ampleur sans précédent partout en Europe et la coordination semble difficile. Notre Président, Vincenzo Bassi, présente ce message : « Nous souhaitons exprimer notre proximité à toutes les familles en Europe, aux pères et aux mères de famille, sans qui nous ne pourrions pas surmonter cette phase. Il n’est pas évident de rester longtemps ensemble dans des maisons qui deviennent rapidement étroites. Mais dans le même temps, nous vivons ce moment comme une occasion pour redécouvrir nos relations humaines et reconnaître le rôle essentiel de la famille pour nos sociétés. Les mesures d’urgence prises pour les familles doivent être universelles et automatiques : elles ne doivent pas être dépendantes des revenus ni comporter des procédures bureaucratiques, mais être facilement accessibles pour tous ».
     
    Notre Président d’honneur, Antoine Renard, souligne le service rendu par la famille à la société toute entière : « En ces moments d’urgence, les médecins et tout le personnel soignant sont soutenus par leurs familles, tout comme les personnes les plus vulnérables telles que les personnes âgés ». Il y a aujourd’hui environ 44 millions de ménages en Europe sont composés d’une seule personne, et 32% des personnes de plus de 65 ans vivent seules.
     
    Chaque famille devrait pouvoir s’occuper de ses ainés et les associations familiales doivent être soutenues dans leur service aux familles et aux personnes isolées : « Il faut assurer par tous les moyens possibles ce contact avec les personnes âgées et être très inventifs pour conserver ces liens et éviter la solitude », affirme Antoine Renard.
     
    Vincenzo Bassi, rappelle enfin que « Dans cette crise, nous avons tous notre part de responsabilité vis-à-vis du bien commun. Nous remercions le Saint-Père pour sa proximité, rendue concrète par la Sainte Messe transmise en ligne chaque matin à 7h00 : nous lui adressons nos meilleurs vœux aujourd’hui, à l’occasion du 7e Anniversaire de son élection pontificale ! En contenant au minimum les mesures de fermeture des églises et d’arrêt des sacrements, les Pasteurs peuvent nous accompagner dans la prise de conscience de l’action de Dieu dans l’histoire, qui nous permet de voir ce virus comme une opportunité nouvelle. Les familles tout particulièrement sont appelées à se redécouvrir comme églises domestiques, lieu premier de la transmission de la foi et de la prière. Des conseils pour la liturgie domestique sont déjà diffusés en ligne et les nouvelles technologies nous offrent des alternatives pour rester connectés dans la prière ».
    N’oublions pas que, depuis 2016, une Sainte Messe est célébrée chaque matin à 8h00 dans le Sanctuaire de Notre-Dame de Czestochowa à l’intention de toutes les familles en Europe.
     
    Fédération des Associations Familiales catholiques en Europe (FAFCE)
    Square de Meeus, 19
    B-1050 Bruxelles
    BELGIQUE

    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE) représente 26 associations locales et nationales: nous sommes la voix des familles d'une perspective catholique au niveau européen. La FAFCE détient un statut participatif auprès du Conseil de l'Europe et fait partie de la plateforme des droits fondamentaux de l'Union européenne.

     
  • Alerte Fake News RTBF : Le délai légal moyen d’IVG est inférieur à 12 semaines dans les pays de l’UE (et non 18)

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    Alerte Fake News RTBF : Le délai légal moyen d’IVG est inférieur à 12 semaines dans les pays de l’UE (et non 18)

     

    La Belgique s'alignerait-elle sur les autres pays avec cette loi?
    Fake news! Bien au contraire, cette proposition de loi ne s’aligne pas sur les pays voisins, elle s’en écarte.

    Pourriez-vous s'il vous plaît liker et relayer ce visuel sur notre page facebook ?

    Le délai moyen pour l’IVG n’est pas de 18 semaines comme le proposent certains députés ! En effet, le délai légal moyen d’avortement est inférieur à 12 semaines. Seulement 6% des femmes des pays de l’UE ont un délai supérieur à 14 semaines.
    Pourquoi induire la population en erreur alors que la loi actuelle permet déjà 12 semaines ?

    Selon les données Eurostat: la presque totalité des habitants européens ont un délai d'avortements limité à 12 semaines de gestation. Les Pays-Bas font figure d’exception alors que 25 pays sur 27 limitent le délai à moins de 14 semaines. Les porteurs du projet de loi pour la libéralisation de l’avortement expliquent que la Belgique « doit s’aligner sur les pays voisins ». Il conviendrait alors de garder le délai des 12 semaines et non pas l’augmenter à 18 pour éviter une exception supplémentaire en Europe.

    Pourquoi Philippe Walkowiak, journaliste RTBF, relaie-t’il de fausses informations, répétant sans vérifier, sur la base de propos erronés de certaines politiciennes idéologues ? « Pourtant, il existe une majorité politique pour aligner en la matière la Belgique sur les pays voisins : fin de toutes les sanctions pénales, IVG jusqu’à 18 semaines, délai de réflexion ramené à 48h. » Publié le vendredi 06 mars 2020 à 10h11. Source de l’article de la RTBF : https://www.rtbf.be/info/article/detail_quand-la-formation-d-un-gouvernement-menace-les-droits-des-femmes?id=10448498

    Lisez tout l'article ici.
  • Les choix "progressistes" des évêques allemands et espagnols

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    De Nico Spuntoni sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Les évêques allemands et espagnols votent sur une ligne progressiste

    04-03-2020

    Bätzing succède à Marx à la présidence de la Conférence épiscopale allemande. Son nom est en continuité avec son prédécesseur: il est donc probable que le "chemin synodal" se poursuivra rapidement. Dans l'Espagne laïciste dirigée par la coalition Psoe-Podemos, les évêques élisent Omella, archevêque de Barcelone, porte-parole de "l'Église en sortie".

    Hier, c'était le jour des élections pour les évêques de deux pays importants comme le sont l'Allemagne et l'Espagne. La Conférence des évêques allemands (DBK) a accueilli Reinhard Marx, président sortant qui - étonnamment - a annoncé en février qu'il n'était pas disponible pour un second mandat. Hans Langendörfer est également parti avec lui, ne souhaitant pas non plus être réélu secrétaire général. Une mission pour laquelle le cardinal Marx, archevêque de Munich et Freising, a déclaré qu'il verrait bien une femme.

    À Mayence, siège de l'Assemblée plénière, Georg Bätzing a été élu successeur de l'actuel coordinateur du Conseil de l'économie du Vatican et membre du C6. Ce ne sera donc pas le cardinal Rainer Maria Woelki, archevêque de Cologne et prélat parmi les plus critiques du chemin synodal initié par l'Église allemande.

    Le nom de Bätzing représente un signe de continuité avec la ligne tracée par Marx: l'évêque du Limbourg est favorable à l'abolition du célibat sacerdotal («Je crois que cela ne nuira pas à l'Église si les prêtres sont libres de choisir s'ils veulent vivre le mariage ou vivre sans mariage "), bien qu'il ait ajouté que c'est une règle qui a une grande valeur pour lui car "c'est ainsi que Jésus a vécu". En ce qui concerne un autre des sujets les plus chauds du débat interne dans l'Église, dans une interview au début de l'année, il a déclaré que "le fait que l'exclusion des femmes des bureaux d'ordinations est perçu comme fondamentalement injuste et inapproprié dans un environnement social qui a longtemps identifié les femmes et les hommes à leurs droits ".

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  • Euthanasie : une offensive généralisée en Europe

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    De Pauline Quillon sur le site de Famille Chrétienne :

    Offensive du lobby pro-euthanasie en Europe

    20/02/2020

    MAGAZINE – Jusqu’à quand ? Les digues qui protègent l’interdit de tuer céderont-elles dans les pays latins où les militants pro-euthanasie insistent et réinsistent ? En Espagne, le 11 février, date de la Journée mondiale des malades, la Chambre des députés a donné son accord pour porter au calendrier législatif un projet de loi sur le droit à l’aide à mourir – euthanasie et suicide assisté. Les socialistes, porteurs du projet, avaient déjà fait deux tentatives infructueuses. Une première barrière a donc été franchie au-delà des Pyrénées. En Italie, l’idée fait aussi son macabre chemin. Le 12 février, le Conseil de l’ordre des médecins a décidé de supprimer les sanctions disciplinaires à l’encontre des médecins qui pratiquent « l’aide médicale à mourir ». Il affirme s’aligner sur le code pénal, la Cour constitutionnelle ayant posé en septembre que « le suicide assisté pouvait être licite ». 

    Au Portugal, également, un projet de loi en faveur de la dépénalisation de l’euthanasie, bloqué en 2018, revient au parlement de Lisbonne le 20 février. En France, enfin, le lobby pro-euthanasie est actif et influent. Le groupe d’étude sur la fin de vie de l’Assemblée nationale, présidé par Jean-Louis Touraine, ouvertement pro-euthanasie, a auditionné le 12 février Jean-Luc Romero, président de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité. Ce dernier a avancé lors d’une réunion publique à Périgueux que Jean-Louis Touraine déposerait une proposition en ce sens dans les prochaines semaines.

    ▶︎ À LIRE AUSSI Euthanasie : les Pays-Bas introduiront-ils la notion de « vie accomplie » ?

  • En Europe, une ordination sur quatre a lieu en Pologne

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    De Philippine Kauffmann sur le site du journal La Croix :

    Un quart des nouveaux prêtres d’Europe sont polonais

    Les faits 

    Selon une étude de l’institut polonais de statistiques sur l’Église catholique, un peu plus d’un nouveau prêtre européen sur quatre est polonais. Mais en Pologne, comme dans le reste de l’Europe, le nombre de prêtres catholiques est en constante baisse depuis 2000.

    le 20/02/2020 à 15:59

    En Europe, une ordination sur quatre a lieu en Pologne. Environ 350 nouveaux prêtres diocésains sont ordonnés chaque année dans ce pays, d’après l’institut polonais de statistiques sur l’Église catholique. Ce chiffre représente 26 % du nombre d’ordinations de prêtres diocésains sur le continent, qui étaient de 1 272 - dont 79 en France - en 2017, la dernière année pour laquelle des statistiques sont disponibles.

    Il y a eu 5 800 ordinations dans le monde cette année-là. La part de Polonais a cependant subi une légère baisse : en 2013, ils représentaient 30 % des Européens ordonnés.

    Le nombre de prêtres en baisse constante en Europe

    Malgré cette forte proportion, le nombre de prêtres baisse en Pologne comme chez ses voisins européens, tandis que ceux qui quittent leur sacerdoce sont de plus en plus nombreux. Le site catholique polonais Deon.pl parle d’une « vraie crise des vocations ».

    Depuis l’an 2000, le nombre de prêtres dans le monde ne cesse d’augmenter et a atteint 281 000 en 2017. En Europe, seul continent où l’effectif est en baisse, ils étaient 141 000 en 2003, 132 000 en 2011 et plus que 125 000 en 2017. Les statistiques indiquent également une recrudescence des prêtres quittant leur ministère depuis 2009. En 2017, 739 prêtres européens ont quitté leur paroisse, dont la moitié en Pologne.

    Une Église toujours influente

    Malgré cette baisse des vocations, 90 % des Polonais se déclarent catholiques et l’Église est toujours très influente dans le pays. Cependant, d’après une étude (Pew Research) de 2018, comparés à leurs aînés, les jeunes Polonais se rendent de moins en moins à la messe. Seuls 26 % des moins de 40 ans vont à la messe tous les dimanches alors que les plus de 40 ans sont 55 % à le faire. (...)

  • La CEDH (Cour Europénne des Droits de l'Homme) : une juridiction sous influence ?

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    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    20.02.2020

    LA COUR EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME, UNE JURIDICTION SOUS INFLUENCE

    « Les ONG et les juges de la CEDH, 2009 – 2019 ». Sous ce titre, un rapport explosif, fruit d’une enquête fouillée, qui vient de paraître. Ses auteurs : Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ pour European Centre for Law & Justice) et Delphine Loiseau, juriste, chercheur associé à l’ECLJ. Leur enquête met en lumière d’étroites relations entre plusieurs juges de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) et des ONG actives devant cette Cour. Au moins 22 des 100 juges permanents ayant siégé à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) entre 2009 et 2019, sont d’anciens responsables ou collaborateurs de sept ONG surreprésentées auprès de la CEDH. Douze juges sont liés au réseau de l’Open Society Foundation (OSF), sept aux comités Helsinki, cinq à la Commission Internationale des Juristes, trois à Amnesty International, un à Human Rights Watch, un à Interights et un à l’A.I.R.E. Centre.

    Ces liens jettent le doute sur l’impartialité des jugements rendus par la CEDH, notamment quant à la protection des droits de l’homme. Depuis 2009, le rapport recense pas moins de 185 affaires dans lesquelles l’une des sept ONG citées a été officiellement impliquée dans la procédure. Dans 88 cas, des juges avaient des liens avec l’ONG. « Cette situation met en cause l’indépendance de la Cour et l’impartialité des juges ; elle est contraire aux règles que la CEDH impose elle-même aux États en la matière. Elle est d’autant plus problématique que le pouvoir de la Cour est exceptionnel », dénonce le rapport de l’ECLJ. Pouvoir exceptionnel, en effet ! Les 47 pays signataires de la Convention européenne des droits de l'homme sont dans l'obligation de mettre leurs législations nationales en conformité avec la jurisprudence établie par cette juridiction supranationale. Pour sortir de cette confusion, le rapport préconise la vigilance sur le recrutement des juges afin d’écarter les militants et les activistes, et propose des mesures visant à assurer la transparence des intérêts et des liens entre requérants, juges et ONG.

    Parmi les ONG citées, l’Open Society Foundation (OSF) se distingue par le nombre de juges qui lui sont liés et par le fait qu’elle finance avec largesse les six autres organisations citées dans ce rapport. Sur son site Internet, l’OSF justifie sa générosité à l’égard des autres ONG par la volonté d’instaurer de véritables « alliances pour atteindre des objectifs stratégiques du programme de l'open society ». Autrement dit, la pluralité d’ONG est une façade : « La communauté d'intérêts et les liens institutionnels et financiers entre requérants et intervenants jettent une ombre sur l'impartialité des tiers intervenants, analyse Puppinck. Ils mettent en cause l'égalité des armes devant le juge, car le gouvernement défendeur se retrouve seul face à une nuée d'ONG, qui, bien que se présentant distinctement, poursuivent le même objectif et sont liées. »

    Derrière l’OSF et ses alliées, un mécène : le multimilliardaire George Soros qui a investi dans l’OSF la bagatelle de 32 milliards de dollars depuis 1984. Ce « philanthrope » américain est le plus puissant militant d’une « société ouverte », multiculturaliste, lancée à la conquête d’« avancées sociétales ». Concrètement, cela se traduit par l’abolition des frontières, la promotion de l'immigration et du mariage gay, l’apologie de l'euthanasie et de l'avortement, ou encore la dépénalisation de la drogue. Cette vision du monde a inspiré de nombreux jugements de la CEDH contre des pays signataires de la Convention : contre l'Autriche, la Grèce et l'Italie, contraintes de légaliser les unions homosexuelles ; contre la Pologne, sommée d’assouplir le droit à l'avortement ; contre la France, plusieurs fois condamnée pour avoir refusé de transcrire les actes de naissance d’enfants nés par GPA à l'étranger ou incitée (avril 2019) à reconnaître la filiation entre « la mère d’intention » et les enfants nés à l’étranger d’une gestation pour autrui (GPA) – alors même que celle-ci est illégale en France.

    Pour le philosophe et député européen François-Xavier Bellamy, « le principe de l’équilibre des pouvoirs est rompu » par la supériorité que tend à prendre aujourd’hui le pouvoir judiciaire sur l’exécutif et le législatif. Et c’est à la CEDH que ce déséquilibre est le plus manifeste quand les juges prétendent imposer leurs choix aux États sur des sujets aussi différents que leur politique migratoire, éducative, familiale, sociétale, etc… Cette rupture démocratique est la cause de la défiance croissante des peuples à l’égard des instances de l’Union européenne.

    L'emprise de la CEDH sur les choix des États
    Valeurs Actuelles 19-02-2020
    L'emprise de la CEDH sur les choix des États
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