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Famille - Page 31

  • Chine : moins d'école pour plus de bébés

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    D'Olivier Daelen sur business.am :

    Moins d’école pour plus de bébés: l’étrange idée de la Chine pour faire face au vieillissement de sa population

    09/03/2021

    Alors que la politique de l’enfant unique a régné en Chine pendant plus de 30 ans pour éviter une surpopulation du pays, les autorités s’inquiètent désormais du vieillissement de leur population. Pour relancer le taux de fécondité, un député a soumis une proposition sujette à débat: faire passer moins de temps aux jeunes Chinois à l’école.

    Actuellement, les jeunes Chinois doivent passer au minimum 12 ans au sein du système éducatif: 6 ans à l’école primaire, 6 ans à l’école secondaire. Zhang Hongwei, président de la Fédération de l’industrie et du commerce de Shaoguan et député au sein de l’Assemblée nationale populaire, a proposé de faire baisser cette obligation scolaire à 10 ans.

    Le but: faire entrer les Chinois plus rapidement sur le marché de travail. Ce qui, par conséquent, les rendrait davantage attractifs pour se marier et pour procréer. Avec le système actuel, estime Zhong, les Chinois sortent à 19 ans de leur obligation scolaire puis passent encore plusieurs années à l’université. Il leur faut ensuite quelques années pour trouver un travail qui leur plaît et qui leur offre une situation stable. Au final, estime-t-il, certaines femmes chinoises passent plus de temps au sein du système éducatif qu’au travail (la retraite est fixée à 55 ans), ce qui impacte grandement le taux de fécondité du pays.

    Une efficacité mise en doute

    Sur les réseaux sociaux chinois, le débat fait rage. Certains estiment qu’il est tout à fait possible pour les élèves et étudiants d’ingérer une quantité et une qualité de matière semblables à ce qu’elles ne sont actuellement, tout en supprimant deux années d’école. D’autres pensent l’inverse: ils croient que ça compliquera la vie des jeunes Chinois, leur ajoutant davantage de pression. Ils reprochent également à Hongwei de considérer les jeunes comme étant uniquement de la main d’œuvre.

    Les experts sont quant à eux assez dubitatifs. Xiong Bingqi, directeur de l’Institut de recherche sur l’éducation du XXIe siècle à Pékin, ne s’est pas directement opposé à une réforme du système scolaire chinois. Toutefois, il estime qu’il faut y réfléchir à deux fois et mener une enquête approfondie pour s’assurer qu’une telle mesure serait réellement bénéfique.

    Chu Chaohui, chercheur à l’Institut national des sciences de l’éducation de Chine, s’est quant à lui nettement opposé à la proposition. D’après lui, le marché de l’emploi est adapté au niveau d’éducation moyen des jeunes qui sortent des études. Raccourcir la durée d’enseignement ne leur rendra pas service et ne leur permettra pas de trouver un travail plus rapidement.

    Le vieillissement est un problème structurel de la société qui ne peut être aidé et résolu en raccourcissant la durée de la scolarité pour augmenter la population active et les heures de travail, a-t-il affirmé, cité par le Global Times.

  • Pour nous empêcher de mourir, on nous a empêchés de vivre des liens fondamentaux

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    De l'Abbé Pierre Amar sur Padreblog

    LA MORT VOLÉE

    09 Mar 2021

    C’est l’un des drames cachés de la crise sanitaire actuelle : de nombreuses familles n’ont même pas pu dire à-Dieu à l’être aimé. Derrière des protocoles sanitaires inhumains, c’est une grave régression sociétale qui s’est imposée dans le silence et les larmes. Des voix s’élèvent pour la dénoncer. Car il n’est pas trop tard.

    Enfoncer la porte de l’hôpital. N’était-ce finalement pas la seule chose à faire ? C’est la question qu’on se pose en découvrant le témoignage poignant de Laurent Frémont. Ce jeune homme a courageusement pris la parole dans de nombreux médias (par exemple dans cette vidéo) pour raconter la mort de son père. Hospitalisé dans un service Covid en novembre 2020, Monsieur Frémont n’aura jamais pu revoir ses proches, malgré les nombreux tests (négatifs) que ceux-ci auront pratiqués. À sa mort, le médecin ordonnera même une mise en bière immédiate alors qu’il n’était même plus contagieux.

    L’ADIEU AU VISAGE

    Le témoignage de Laurent n’est hélas pas isolé. Bien sûr, on imagine que ceux qui travaillent dans les hôpitaux ne sont pas forcément malveillants et font ce qu’ils peuvent, parfois avec maladresse, coincés entre les mesures tombées d’en haut et la pression de devoir protéger tous leurs patients. Mais ici et là dans l’hexagone, des milliers de familles disent la même chose. Sans aucun fondement juridique, des interdictions de visites dans des services Covid de certains hôpitaux et cliniques – mais aussi dans certains Ehpad – sont trop nombreuses et les patients en fin de vie sont littéralement volés à leurs familles. Le tout dans une immense solitude et un grand désarroi, tant pour les proches que pour les patients eux-mêmes. Car ceux qui connaissent l’hôpital savent pourtant combien les visites participent au réconfort et bien souvent au rétablissement des malades.

    Pire encore, l’adieu au visage est interdit. Laurent Frémont le présente comme « l’inhumanité ultime ». Il faut avoir connu des familles de disparus pour réaliser combien ce moment d’hommage est tellement important pour les familles. Il contribue au travail de deuil, permet des moments de grande complicité familiale, faits de « mercis » et de « pardons » qu’il n’est jamais trop tard pour échanger. Les prêtres sont souvent les témoins privilégiés de ces moments essentiels. De la même façon – sous la pression des pompes funèbres cette fois – les rites qui accompagnent la mort, comme la veille du corps, la célébration à l’église, la bénédiction au cimetière, ont parfois été négligés ou sabotés.

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  • Remédier à l'implosion démographique en renouant avec des valeurs qui privilégient descendance et transmission

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Implosion démographique : y remédier en renouant avec des valeurs qui privilégient descendance et transmission

    L’épidémie de covid-19 a accentué la chute de la natalité dans de nombreux pays occidentaux. Pour le docteur en géographie Laurent Chalard, dans les colonnes du Figaro, le meilleur moyen d’y remédier, est de retrouver un système de valeurs qui considère la descendance comme un objectif de transmission d’un héritage et non plus comme une charge matérielle.

    Sur le plan économique, la chute des naissances obère les perspectives de main-d’œuvre disponible à terme, contribuant à un recours systématique à l’immigration pour compenser les générations qui ne sont pas nées, et elle exerce des tensions sur le financement des retraites du fait d’une dégradation continue du rapport entre le nombre d’actifs cotisants et d’inactifs percevant des pensions, à l’origine de politiques impopulaires d’allongement de l’âge de départ à la retraite.

    Sur le plan géopolitique, élément moins mis en avant auprès du grand public, mais sérieusement pris en compte au sein des cercles de pouvoir dans le cadre de leur représentation du monde et de ses rapports de force, la dénatalité entraîne un recul de la part de l’Occident dans la population mondiale, susceptible de se traduire sur le plan politique, même s’il n’existe pas un déterminisme absolu, comme le montre le cas d’Israël, à la puissance incontestable malgré son nanisme démographique.

    La France n’échappe pas à la règle générale, connaissant une dénatalité depuis la fin des Trente Glorieuses et le passage de l’indice de fécondité sous le seuil de remplacement des générations (2,1 enfants par femme) en 1975, qui n’a jamais été atteint depuis, mais elle se singularisait, jusqu’à très récemment, parmi les pays développés par une situation beaucoup moins dégradée qu’ailleurs.

    La France n’a plus l’assurance de voir ses besoins futurs en main-d’œuvre couverts alors que son poids géopolitique dans le monde pourrait continuer de se réduire.

    En effet, au cours des années 2000, la remontée régulière de la natalité avait permis à la France de voir s’éloigner le spectre du déclin démographique, lui assurant une croissance certaine de sa population dans un contexte d’excédent migratoire. En conséquence, à l’exception de certaines niches de métiers, il ne se posait guère d’interrogations concernant la couverture des besoins en main-d’œuvre dans les prochaines décennies, contrairement à nos voisins européens, comme l’Allemagne ou l’Italie, où la question était sensible.

    Or, depuis une dizaine d’années, le nombre de naissances est reparti à la baisse dans l’hexagone, ce qui sous-entend que le « baby -krach » lié à la Covid-19 arrive au plus mauvais moment puisque la natalité était déjà à son plus faible niveau depuis 1945. Il s’ensuit que la France risque de subir, au moins temporairement, un phénomène de classes d’âge creuses, sa croissance démographique se rapprochant de zéro, et n’a désormais plus l’assurance de voir ses besoins futurs en main-d’œuvre couverts alors que son poids géopolitique dans le monde pourrait continuer de se réduire.

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  • Quand la Cour supérieure du Québec invite à enlever les mots père, mère, homme et femme du vocabulaire courant et des registres de l’état civil

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Les tribunaux décréteront-ils que la Fête des mères et celle des pères sont offensantes?

    Nous avons reçu ce communiqué de presse.

    MONTRÉAL, le 4 mars 2021/CNW Telbec/—Le Conseil des leaders religieux de Montréal-Nord et le groupe UVVC s’unissent pour demander au procureur général d’en appeler du jugement de la Cour supérieure du Québec qui demande au gouvernement d’enlever les mots père, mère, homme et femme de notre vocabulaire courant et des registres de l’état civil.

    Nos organisations partenaires regroupent des parents, des responsables d’églises de communautés de foi chrétienne et autres, ainsi que des leaders professionnels évoluant dans différentes sphères de la société québécoise. Nos membres ont été fortement ébranlés par la récente décision de la Cour supérieure du Québec.

    Nous nous interrogeons sur la décision de ne plus utiliser des mots dont les référents non subjectifs font partie de nos habitudes langagières depuis toujours, aussi bien que de l’éducation de nos enfants et de nos petits-enfants. Cette décision qui aurait un impact majeur dans notre société constituerait, d’après nous, une atteinte brutale à nos droits et à notre liberté d’expression.

    Nous croyons aux valeurs fondamentales qui ont permis à la société québécoise, durant plusieurs générations, de surmonter des crises, d’éduquer des hommes et des femmes capables de se développer, de s’épanouir et de former des familles. Nous croyons que nous pouvons nous exprimer librement et en tout respect pour tous, et que les mots père, mère, homme et femme sont des vocables de base dans toute société, la nôtre, en l’occurrence, qui est devenue une nation forte, grâce à nos pères et mères. D’ailleurs, comment les appeler autrement ?

    En tant que citoyens, parents et leaders solidement implantés dans la société québécoise, nous sommes vivement alarmés par ce jugement et nous demandons au gouvernement d’en appeler de cette décision de la Cour supérieure du Québec, et ce, pour le bien-être de notre société entière et pour la stabilité affective de nos enfants et petits-enfants.

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  • "Observer le cycle féminin pour maîtriser sa fertilité ?" : un surprenant article dans La Libre

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    Laurence Dardenne, sur la Libre de ce 27 février (p. 26), pose cette question : "Et s’il suffisait d’observer le cycle féminin pour maîtriser sa fertilité ?" Cet intérêt pour des méthodes systématiquement passées sous silence surprend et réjouit (extraits) :

    "À une époque où l’on assiste plus que jamais à un retour au naturel, quelle contraception envisager ? Certains prônent les Méthodes d’observation du cycle (MOC), qui se basent sur la surveillance de la température et de la glaire cervicale. On veut du bio dans nos assiettes, pourquoi pas du naturel sous la couette ?" Voilà une proposition autant tendance que tentante…

    À une époque où certaines méthodes contraceptives demeurent taboues - surtout côté masculin pour ne citer que la vasectomie, l’anneau thermique ou… le slip chauffant -, "après la ‘révolution sexuelle’ des années 1960, pourquoi pas la ‘révolution naturelle’ des années 2020 ?", interrogent les défenseurs des MOC, ou Méthodes d’observation du cycle féminin, qui permettent de savoir au jour le jour si un rapport sexuel est susceptible de conduire à une fécondation.

    Plutôt que prendre un médicament qui modifie le cycle ou se faire placer un corps étranger dans l’organisme, cette approche, qui se dit plus fiable que le retrait (coït interrompu) ou Ogino (méthode du calendrier) et qui se base sur l’observation du cycle féminin, consiste en effet à distinguer les jours fertiles et infertiles afin que le couple puisse adapter son comportement en fonction de son souhait : éviter ou obtenir une grossesse."

    L'article détaille ensuite les modalités de cette méthode "écologique". Deux pages sont consacrées au sujet; à découvrir dans les pages 26 et 27 du journal.

  • Une version spéciale 2021 de la Marche Saint-Joseph

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    Marche Saint-Joseph 2021 : version spéciale !

    2021, ANNÉE SPÉCIALE SAINT-JOSEPH
    DÉCRÉTÉE PAR LE PAPE !

    source

    La marche du 19 mars 2021 aura lieu par petits groupes autour d’abbayes trappistes et hauts lieux.

    SITE INTERNET DE LA MARCHE SAINT-JOSEPH

    La marche s’adresse à tous les hommes, pères, époux, de toutes générations et de toutes conditions physiques ou sociales, croyants ou en questionnement.

    Lumière au bout de la sapinière.

    Ne tardez pas à vous inscrire sur l’une des 18 routes si l’aventure vous tente ce vendredi 19 mars 2021.

    Nous marcherons autour de plus de 18 abbayes et hauts-lieux partout en Belgique.

    Nous formerons des groupes de maximum 16 (4 x 4) marcheurs, soit 15 + 1 prêtre (jauge pour les messes).

    Une initiative de membres et d’amis de la Communauté de l’Emmanuel de Belgique, en partenariat avec la Communauté du Verbe de Vie, RCF, CathoBel/Dimanche et EgliseInfo.

    Gentlemen, vous pourriez suggérer à votre dame de participer à la www.marchedesmeres.be le samedi 20 mars 

  • Devenir mère au foyer : un choix qui demande de tordre le cou à des clichés bien ancrés dans notre société

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    De Linde Declercq (*) sur didoc.be :

    Quelques fausses « bonnes » raisons de ne pas vouloir être mère au foyer

    16 février 2021

    Jusqu’il y a une vingtaine d’années, le parti écologiste flamand Groen s’appelait Agalev : Anders Gaan Leven (changer sa façon de vivre). Aujourd’hui, les femmes au foyer pourraient créer un syndicat sous le nom Agaden : Anders Gaan Denken (changer sa façon de penser).

    En effet, choisir de devenir mère au foyer demande de tordre le cou à certains clichés bien ancrés dans notre société. Cet article se propose de réfuter cinq « bonnes » raisons pour une mère de ne pas se consacrer à plein temps à sa famille.

    1. Un diplôme décroché pour rien

    Un diplôme universitaire jeté à la poubelle ? Des études qui coûtent cher à la société, mais qui ne lui rapportent rien parce que les connaissances acquises ne sont pas directement exploitées ? Un titre universitaire qui dévalue à mesure que l’on tarde à réintégrer le marché de l’emploi ?

    Tout dépend de la perspective que l’on adopte.

    Les études universitaires ne servent pas nécessairement à « apprendre un métier » ; elles peuvent aussi répondre à une aspiration à s’instruire et à se cultiver, sans viser des résultats immédiats.

    L’anecdote suivante que m’a rapportée une amie, elle-même fille de professeur universitaire, en fournit une illustration éloquente.

    Son arrière-grand-père estimait que ses filles, qui étaient appelées à élever leurs enfants et à prendre soin de leur foyer, devaient faire des études universitaires pour mener à bien leur mission d’éducatrices, tandis qu’il souhaitait que ses fils aillent à une haute école pour apprendre un métier. En 1923, sa fille aînée fut l’une des premières étudiantes à s’inscrire à l’université de Louvain…

    Quel est en fin de compte le but de notre système éducatif ? S’agit-il de forger l’âme et l’esprit ou de préparer les jeunes à intégrer le marché du travail ?

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  • Le film "Bella" : un autre regard sur le choix

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    De gènéthique magazine :

    [Film] Bella : un autre regard sur le choix

    12 février 2021

    A New-York, José, devenu cuisinier, était un joueur de football prometteur ; Nina est serveuse dans le restaurant du frère de José. Enceinte, elle est renvoyée pour un retard de trop. José, que les épreuves de la vie ont buriné, sans préméditation, lâche tout pour l’accompagner au long d’une journée pas ordinaire. Pour ces deux êtres blessés, affrontés à leurs responsabilités, c’est le début d’un itinéraire qui les conduira au-delà des vestiges du passé.

    Avec une infinie délicatesse, Bella aborde le thème de la grossesse non désirée. Quand tout raisonnement semble affirmer que l’enfant n’est pas le bienvenu, quel choix réel reste-t-il à la femme ? Bella est un film sur la culpabilité, la responsabilité et la résilience, qui laisse entrevoir d’autres chemins possibles.

    Le film d’Alejandro Monteverde distribué par Saje Distribution sortira en e-cinema le 9 février. Les inscriptions sont possibles jusqu’au 28 février à partir de ce lien.

    Affiche film

  • Italie : le pape dénonce un hiver démographique qui compromet l'avenir

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    D' sur zenit.org :

    Le pape François avertit du danger de la faible natalité en Italie

    Un « hiver démographique » qui compromet l’avenir

    Le pape François avertit du danger de la faible natalité en Italie, à l’occasion de la Journée pour la vie, ce dimanche 7 février 2021, après la prière de l’angélus de midi.

    Le pape a d’abord plaidé pour la « liberté »: « Aujourd’hui en Italie on célèbre la Journée pour la vie, sur le thème de « La liberté et la vie ». Je me joins aux évêques italiens pour me rappeler que la liberté est le grand don que Dieu nous a donné pour rechercher et réaliser notre propre bien et celui des autres, à commencer par le bien premier de la vie. »

    Le pape a demandé la protection de la vie humaine à chacune de ses étapes: « Notre société doit être aidée à se guérir de toutes les attaques contre la vie, afin qu’elle soit protégée à chaque étape. »

    C’est alors que le pape a dit son inquiétude pour le manque de natalité en Italie qui met le pays en « danger »: « Permettez-moi d’ajouter une de mes préoccupations: l’hiver démographique italien. En Italie, les naissances ont chuté et l’avenir est en danger. »

    « Assumons cette inquiétude et essayons de faire en sorte que cet hiver démographique prenne fin et qu’un nouveau printemps de petits garçons et de petites filles fleurisse », a exhorté le pape François.

    L’Italie a connu, en 2018, un plus bas historique des naissances depuis l’Unité italienne, avec quelque 440 000 nouveaux-nés, environ 20 000 de moins que l’année précédente, selon l’institut de statistiques italien ISTAT.

    La population de l’Italie diminue, malgré l’immigration. En l’absence d’immigration ou de rebond de la natalité, la population de l’Italie devrait, selon certaines estimations, diminuer de 16 millions d’ici 2050 et elle pourrait passer de 61 à 31 millions d’habitants en 2100.

  • France : coup d’arrêt au Sénat pour la « PMA pour toutes » et l’avortement tardif

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    De Philippe Oswald sur la Sélection du Jour :

    Le coup d’arrêt du Sénat à la « PMA pour toutes » et à l’avortement tardif

    Ce n’est pas la victoire finale, mais une victoire d’étape pour tous ceux qui dénoncent le « projet de loi relatif à la bioéthique» (cf. LSDJ n°1172). En deuxième lecture de ce projet de loi, les 2, 3 et 4 février, les sénateurs l’ont adopté … mais en le vidant en partie de sa substance. Ils ont notamment supprimé sa « mesure phare », la procréation médicale assistée ou assistance médicale à la procréation (PMA ou AMP) sans père, et renforcé l’interdiction de la gestation pour autrui (GPA) qui instaurait un « droit à l’enfant » en le privant de père voire de toute origine avec le double don de gamètes, tout en ouvrant la porte à l’esclavage des « mères porteuses ».

     Le Sénat a adopté comme l’un des principes fondateurs du projet de loi cette disposition essentielle : « Il n’existe pas de droit à l’enfant ». Privilégiant les droits de l’enfant, les sénateurs ont purement et simplement supprimé l’article 1 qui ouvrait la PMA/AMP « aux couples de femmes ou à toute femme non mariée » avec une prise en charge par la Sécurité sociale. Les sénateurs ont aussi retoqué l'autoconservation des gamètes sans motif médical (article 2), la fiction d’une double filiation maternelle (la femme qui n’a pas accouché pouvant toutefois adopter), mais aussi une mesure passée largement inaperçue, la possibilité de « créer » des embryons chimères homme-animal et des embryons transgéniques, au mépris du respect de l’intégrité de l’espèce humaine. Les sénateurs ont heureusement interdit toute intervention ayant pour objet de modifier le génome d’un embryon humain.

    Enfin, les sénateurs ont supprimé le critère de « détresse psychosociale » pour accéder à l’interruption médicale de grossesse (IMG). Cette disposition introduite par surprise, nuitamment, au cœur de l’été, revenait à désencadrer presque totalement les avortements tardifs, en assortissant cette extension du « droit à l’avortement » de la suppression de la clause de conscience des professionnels de santé, disposition liberticide et totalitaire. De telles mesures, si elles étaient finalement appliquées, feraient éclater les dernières restrictions à l’avortement, dont la France détient déjà un triste palmarès sans que les pouvoirs publics se soucient pour autant de prévention.

     Cette deuxième lecture sénatoriale ne s’est pas déroulée sans débats tumultueux et coups de théâtre ! La plupart des articles ont été adoptés contre les avis du gouvernement (les ministres portant le projet de loi relatif à la bioéthique sont Olivier Véran, ministre de la Santé et des Solidarités, Éric Dupont-Moretti, ministre de la Justice, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et Adrien Taquet, secrétaire d’État en charge de l’Enfance et des Familles). Certains articles votés par le Sénat restent néanmoins critiquables, à commencer par ceux (articles 14, 15, 16, 17) qui dérégulent la recherche sur l’embryon humain, le « chosifiant » davantage (par exemple par la technique dite du « bébé médicament ») et le rendant exploitable à des fins commerciales. On peut aussi s’étonner que les sénateurs aient conditionné à la bonne volonté du donneur de gamètes la levée de son anonymat, celui-ci pouvant accepter ou refuser l’accès à son identité au moment où l’enfant en fait la demande…ce qui limite fortement la levée de l’anonymat et ne manquera pas d’être jugé profondément injuste par les « déboutés » du droit d’accès à leurs origines.

    Il serait sage pour l’exécutif de renoncer à ce projet de loi qui cause de telles divisions. Mais sauf coup de théâtre, le processus législatif va se poursuivre. Minoritaires au Sénat, les parlementaires LREM sont majoritaires à l’Assemblée nationale et jusqu’à présent, peu frondeurs. Il est donc prévisible que les deux chambres ne trouveront pas d’accord, via une Commission mixte paritaire ou une hypothétique « nouvelle lecture » ordonnée par le gouvernement dans les mois à venir. Le dernier mot reviendra à l’Assemblée nationale, et l’on peut craindre un retour en force de dispositions retoquées au Sénat. Il n’empêche que cette forte opposition de sénateurs restera dans les annales comme un sursaut des consciences qu’il faut continuer sans relâche à éclairer. D’autant que même votée, une loi peut être déclarée contraire à la Constitution par le Conseil Constitutionnel (si 60 parlementaires, députés ou sénateurs, le saisissent). Enfin, ultime espoir des opposants confortés dans leur résolution à « ne rien lâcher », elle peut, une fois promulguée par le président de la République, ne jamais être appliquée…faute de décrets d’application.

    En lien, ci-dessous, un décryptage détaillé par l’association Alliance Vita de l’état du projet de loi bioéthique après son passage en deuxième lecture au Sénat.

  • Quand l’immigration est devenue le premier moteur de la croissance de la population

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    De Pierre-Louis Brière sur La Sélection du Jour, cette analyse de la situation en France mais qui vaut a fortiori pour notre pays :

    1er février 2021

    L'immigration, un phénomène auto-entretenu accentué par la démographie

    L’immigration anime le débat public français, cependant, force est de constater que le sujet reste assez flou. En effet, les données chiffrées manquent ou sont d’une grande complexité. Publié en novembre dernier, le livre de Patrick Stefanini, Immigration, ces réalités qu’on nous cache, est une vraie mine d’or sur le sujet. Très documenté, cet ouvrage a le mérite de dresser un tableau d’une grande clarté sur la réalité de l’immigration en France.

    Depuis quelques années, l’immigration en France est un phénomène auto-entretenu. La cause première de l’immigration n’est plus la guerre ou la grande pauvreté, mais plutôt un choix de vie encouragé par les diasporas déjà présentes dans les pays d’accueil. Paul Collier, professeur d’économie à Oxford, constate que la création de quartiers de diasporas en France donne un appel d’air à l’arrivée de nouveaux immigrés de même nationalité. En effet, ces derniers feront le choix de l’immigration car ils sont assurés de trouver sur place un cadre culturel connu et rassurant. Lorsque le motif de l’immigration cesse d’être l’intégration mais la recomposition de la communauté culturelle d’origine, on peut alors se questionner légitimement sur la politique d’assimilation du pays d’accueil.

    La conjugaison du multiculturalisme et d’un système social généreux encourage les diasporas à se refermer sur elles-mêmes. Elles vont développer leur propre écosystème et l’intégration sur le marché du travail n’en sera que plus dure.

    C’est donc un cercle vicieux, l’immigration appelle l’immigration. C’est également une profonde révolution, l’immigration ne dépend plus du contexte extérieur, elle ne fonctionne plus par vagues, elle est désormais continue, auto-entretenue et dissociée de la volonté d’assimilation.

    Stephen Smith va plus loin dans son analyse. Selon lui, l’Afrique subsaharienne émigre peu en raison de sa pauvreté. Mais le décollage économique que devrait connaître la région dans les 30 prochaines années va bouleverser le paysage des migrations. En effet, il va apportera aux Africains le « minimum de prospérité indispensable à leur départ » leur permettant de mieux tirer profit des communautés immigrées déjà présentes en France. Il y a donc un vrai paradoxe : le développement économique de cette partie de l’Afrique va amplifier l’immigration. Stephen Smith affirme ensuite qu’en 2050, entre 1/5 et 1/4 de la population européenne pourrait être d’origine africaine.

    Ajoutons à cela la forte démographie de l’Afrique subsaharienne : une fécondité moyenne de 4,75 enfants par femme avec des taux encore supérieurs dans des pays francophones (le Niger a un taux de fécondité de 7,15).

    Il faut prendre en compte cette exception africaine et ses conséquences sur les décennies à venir. Cela passe par une refonte de notre politique d’aide au développement, elle doit viser à aider les pays les plus pauvres et faire en sorte que leurs habitants soient moins tentés par l’immigration et au contraire désireux de participer au développement de leur pays.

    Patrick Stefanini s’appuie sur la pensée du cardinal Robert Sarah, lorsque ce dernier écrit : « On présente l’Occident à des Africains comme le paradis terrestre. La faim, la violence et la guerre peuvent pousser ces hommes à risquer leur vie pour atteindre l’Europe. Mais comment accepter que des pays soient privés de tant de leurs fils ? Comment ces nations vont-elles se développer si tant de travailleurs font le choix de l’exil ? Quelles sont ces étranges associations humanitaires qui sillonnent l’Afrique pour pousser des jeunes hommes à la fuite en leur promettant des vies meilleures en Europe ? Pourquoi la mort, l’esclavage et l’exploitation sont-ils si souvent la véritable issue des voyages de mes frères africains vers un eldorado rêvé ? Il faut tout faire pour que les hommes puissent rester dans les pays qui les ont vu naitre. Le déracinement culturel et religieux des Africains projetés dans des pays occidentaux qui traversent eux-mêmes une crise sans précédent est un terreau mortifère. »

    La France a fait longtemps office de modèle et d’exception en Europe avec sa politique de natalité. Méthodiquement détruite par François Hollande, elle nous fait aujourd’hui cruellement défaut. Depuis 2016, l’immigration est le premier moteur de la croissance de la population de la France, elle y contribue davantage que l’évolution naturelle. L’Europe devrait développer une vraie politique familiale et de la petite-enfance, sous peine de perdre un combat déjà mal engagé contre la force implacable de la démographie.

  • France : ils ont manifesté dans 60 villes contre le projet de loi bioéthique

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    De Marzena Devoud sur Aleteia.org :

    Dans toute la France, des milliers de manifestants contre le projet de loi bioéthique

    31/01/21

    Alors que le projet de révision des lois de bioéthique arrive en deuxième lecture au Sénat, ce mardi 2 février, le collectif d’associations « Marchons enfants » a manifesté à nouveau à Paris comme dans de nombreuses villes de France ce week-end le 30 et le 31 janvier.

    Paris, Angers, Bordeaux, Lille Lyon, Strasbourg, Rennes… Les opposants à la PMA sans père et à la GPA ne désarment pas. Près de soixante manifestations, rassemblant selon les villes quelques centaines de personnes à plusieurs milliers, ont été organisés ce week-end, le 30 et le 31 janvier, par le collectif d’associations « Marchons enfants ! ». Les manifestants, bravant les intempéries, tentaient d’alerter les parlementaires quelques jours avant la relecture du projet de loi bioéthique prévu ce mardi 2 février.