Emission spéciale avec Mgr Delville, évêque de Liège, sur KTO
Diffusé le 25/06/2016 02:28 et 25/06/2016 06:15
sur VOO (canal 144), Proximus (299) ou SFR (94).
Bon début d'été,
KTO Belgique asbl
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Emission spéciale avec Mgr Delville, évêque de Liège, sur KTO
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Lu sur "Portes Ouvertes" :
Pakistan : les chrétiens considérés comme impurs
Au Pakistan, les chrétiens sont considérés comme impurs et subissent une ségrégation au quotidien. Khalil en a fait les frais en mai dernier.
Khalil Masih est chrétien et vendeur de glaces. À bord de sa moto aménagée, il sillonne les villages d’une région orientale du Pakistan. On imagine la joie que soulève son arrivée… Pourtant, cet homme de 42 ans, père de six enfants, a reçu un tout autre accueil dans le village de Badoke, le 16 mai dernier.
« Une femme m’a dit que je ne pouvais pas vendre des glaces parce que j’étais «rituellement impur » et qu’ainsi je risquais de souiller les musulmans. Le lendemain, je suis quand même revenu. Alors, les deux fils de cette femme m’ont frappé, puis ils m’ont emmené dans un square où d’autres ont continué à me battre. J’ai déposé plainte, mais la police n’a rien fait. »
Le 20 mai, l’officier de la police locale a déclaré que « la situation a été résolue et elle n’est pas liée à la religion, mais à une dispute à propos du prix des glaces. »
Intouchables et impurs
La plupart des chrétiens sont des « intouchables » issus du système des castes de l’hindouisme qui a perduré après l’indépendance du Pakistan. Ils sont donc censés transmettre une « impureté rituelle », raison pour laquelle les musulmans ne s’associent pas aux chrétiens pour manger ou boire.
Sherry Rehman, vice-présidente du Parti du Peuple, a pourtant déclaré : « Bien qu’il reste un long chemin à faire vers l’égalité, le Pakistan ne peut pas continuer à tolérer les persécutions continuelles envers ses minorités religieuses. »
Lu sur le site I Media :
Le Vatican fait-il machine arrière sur l’emploi du mot “génocide“ pour qualifier les massacres perpétrés contre les Arméniens en 1915? Le pape François les avait qualifiés de “premier génocide du 21e siècle“ – citant Jean-Paul II -, en célébrant le centenaire du “martyre“ arménien le 12 avril 2015 au Vatican.
Le père Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, s’est montré beaucoup plus prudent, le 21 juin 2016, lors de la présentation du voyage du pape en Arménie, qui débutera trois jours plus tard.
“Medz Yeghern“, “Grand mal“: le père Lombardi a préféré utiliser ces mots pour évoquer les massacres perpétrés contre les populations arméniennes, sous l’Empire Ottoman, à compter du 24 avril 1915, suscitant la surprise de plusieurs journalistes. Visiblement agacé, le porte-parole du Vatican a cependant justifié son choix en expliquant que le terme “Medz Yeghern“, utilisé par les Arméniens, est même “plus fort“ pour eux “que ce que dit le mot génocide“.
“Le pape Jean-Paul II a utilisé ce terme dans sa déclaration (signée avec Karékin II en Arménie en 2001, ndlr), et parlé de premier génocide du siècle dernier, très bien“, a rappelé le père Lombardi. “Nous savons ce qu’il s’est passé. Personne de nous ne nie qu’il y a eu ces massacres horribles (…) et nous le reconnaissons, a-t-il poursuivi. Mais nous ne voulons pas faire de cela un piège de discussions politico-sociologiques“. Mgr Antranig Ayvazian, expert de l’histoire de l’Eglise arménienne, a quant à lui confirmé que le terme “Medz Yeghern“ était “très fort“ et signifiait “grand carnage d’éradication d’une population“.
“Tourments du 20e siècle”
Une semaine plus tôt, le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, utilisait lui-même le terme très prudent de “tourments du 20e siècle“, dans une interview à La Stampa sur l’Arménie, sans jamais utiliser le mot “génocide“. Il se pourrait que le Vatican ait décidé de revoir sa copie, pour éviter de heurter à nouveau la sensibilité de la Turquie. Après la mention du “génocide“ arménien par le pape François le 12 avril 2015, la Turquie avait notamment rappelé son ambassadeur près le Saint-Siège.
Le 25 juin, le pape François doit se rendre au mémorial du génocide arménien sur la colline de Tsiternakaberd à Erevan. A cette occasion, il prononcera une prière d’intercession pour la paix, mais il n’est pas encore certain qu’il signe une déclaration commune, comme l’avait fait son prédécesseur Jean-Paul II. En revanche, le pape François y rencontrera une dizaine de descendants de victimes du génocide, qui avaient été recueillis à Castel Gandolfo par Benoît XV. (cath.ch-apic/imedia/bl/bh)
Ref. Génocide arménien: le Vatican fait-il machine arrière?
De même, alors qu’il visitait le collège universitaire Villa Nazareth à Rome, samedi 18 juin 2016 en fin d’après-midi, le pape François a évoqué le martyre chrétien, confiant qu’il n’aimait pas qu’on parle de ‘génocide’ des chrétiens au moyen orient. « En vérité, a-t-il expliqué, il s’agit d’une persécution qui conduit les chrétiens à la fidélité, à la cohérence de leur propre foi. Ne faisons pas de réductionnisme sociologique du mystère de la foi, du martyre ».
JPSC
Lu sur De Standaard (Stijn Cools) (http://m.standaard.be/cnt/dmf20160621_02351226 ) :
Notre traduction :
" Tout ce qui rappelle Leonard doit disparaître "
L’archevêque Jozef De Kesel met le fruit du travail de son prédécesseur André Léonard en suspens. Les séminaristes conservateurs de la Fraternité des Saints-Apôtres doivent s’adapter ou disparaître.
Après avoir pris sa retraite comme archevêque l’an dernier, André-Joseph Léonard a souligné que son cœur réside dans la formation des jeunes prêtres. En 2013, il avait fondé la Fraternité des Saints Apôtres dans l’idée « de former des personnes compétentes ». Cela se passait notamment à Namur et dans le diocèse français de Bayonne. Dans la paroisse bruxelloise de Sainte-Catherine, ils ont eu le bonheur de faire leurs premiers pas en tant que prêtres.
Son successeur à l’archevêché, Jozef De Kesel, y met fin à présent. La semaine dernière, il a envoyé une lettre à la vingtaine de séminaristes de la Fraternité résidant dans notre pays. Le message est qu'ils ne sont plus les bienvenus sous les auspices de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles. Fin de ce mois-ci la coopération prendra fin.
Les séminaristes ont le choix: soit ils quittent la Fraternité et se joignent au séminaire de l'archidiocèse lui-même, ou alors ils y iront chercher ailleurs d’autres statuts.
Le grand nombre de séminaristes français est la base de cette décision. C’est ce que Jeroen Moens, porte-parole de De Kesel, communique. « Dans certaines régions de France, il y a une grande pénurie de prêtres. Il ne serait pas collégial de laisser des séminaristes de la Fraternité à Bruxelles pour y devenir prêtres ».
Le fait que De Kesel met ainsi fin brutalement à l'initiative de son prédécesseur, il ne le nie pas. « Ceci est une autre politique. De Kesel donne sa propre interprétation à ses fonctions d'archevêque. Mais il n’a pas opté pour ce choix en l’espace d’une nuit. Cette décision a été prise en concertation avec les autres évêques. »
"Cela sent l'abus de pouvoir"
La déclaration officielle de l'archidiocèse provoque dans l'Eglise, et même au-delà des frontières nationales, des froncements de sourcils. « C’est une curieuse décision», a déclaré un juriste en droit ecclésiastique, Kurt Martens.
« L'argument selon lequel il y a une pénurie de prêtres, est flagrant pour tout le monde. Nous vivons dans un monde globalisé. Appliquez ce raisonnement et aucun prêtre des Pays-Bas ne pourrait exercer son apostolat en Belgique. Ou des prêtres anversois au Limbourg. »
Cela ressemble à un règlement de compte entre De Kesel et son prédécesseur Léonard. « Tout ce qui rappelle Leonard, doit disparaître. Cela sent l'abus de pouvoir. Il se pourrait que Monseigneur De Kesel doive s’attendre à un été chaud. »
Pour la tendance plus conservatrice au sein de l'Eglise belge, la mise a l’écart de séminaristes constitue un dossier symbolique. Les séminaristes déambulent en soutane et professent une foi plus traditionnelle, inspirée par le prêtre français Michel-Marie Zanotti-Sorkine. Ils constituent un milieu de vie en soi.
Geert De Kerpel, rédacteur en chef de Tertio, relativise : « L'argument de la pénurie de prêtres semble valable. Mais De Kesel adopte bel et bien une nouvelle ligne. On fait pas d’omelettes sans casser des œufs ».
Le Vatican a annoncé «vouloir respecter les pouvoirs décisionnels des évêques et ne peut donc pas faire de commentaires sur leurs décisions ».
L'article en néerlandais :
GRANDE NEUVAINE AU COEUR IMMACULÉ DE MARIE DANS LES PAROISSES DE SAINTE CATHERINE À BRUXELLES ET SAINT JOSEPH À UCCLE
Du site de l'Homme Nouveau (Geneviève Esquier) :
Une Alliance pour les prêtres
Lancée en Espagne puis présente en France et en Belgique, l’Alliance Saint-Jean-Marie-Vianney regroupe en majorité des laïcs de tous âges, tous volontaires, qui en se relayant assurent un jeûne permanent pour les prêtres. Sa secrétaire pour la France présente cette œuvre de miséricorde peu commune.
L’Alliance Saint-Jean-Marie-Vianney existe depuis moins de cinq ans mais déjà, elle réunit de nombreux laïcs volontaires de tous âges dans un jeûne permanent pour le sacerdoce. D’où est venue cette initiative ?
Viviane : Tout a commencé en septembre 2012, à Villanueva de la Cañada, en Espagne. Un prêtre a sollicité une de ses filles spirituelles, en lui proposant de prier pour un jeune prêtre sur le point de quitter son sacerdoce. La réponse à sa demande a très vite permis la création d’une chaîne de dix personnes qui à tour de rôle acceptaient de jeûner au pain et à l’eau pour porter ce prêtre ! Pendant trois années, nous avons jeûné de manière privée mais en formant une chaîne permanente.
À partir de ce moment-là, d’une façon ou d’une autre les intentions de prière pour des prêtres en difficulté ont commencé à nous arriver nombreuses ! Nous nous sommes alors organisés en une « Alliance » et avons choisi le saint Curé d’Ars comme patron de notre action, d’où notre nom : l’« Alliance Saint-Jean-Marie-Vianney » (ASJMV).
Cela se passait en Espagne, mais au bout de trois années, l’un des membres de cette chaîne a dû venir s’installer en France pour raisons professionnelles. Après avoir pris conseil auprès d’un prêtre, cette personne organisa alors la première chaîne française pour l’ASJMV, il y a presque deux ans. Tout de suite les priants volontaires sollicités pour cette première chaîne française ont largement répondu : aujourd’hui nous sommes déjà 75 Français se relayant à tour de rôle en un jeûne permanent. Quant aux intentions de prière pour les prêtres en difficulté, elles affluent nombreuses, hélas !
Le pape a rouvert la discussion à propos du diaconat féminin, mais il a fait comprendre que l’on n’en fera rien. Et, pour le moment, il rejette l’idée de permettre aux femmes de prêcher pendant la messe. Mais il crée une nouvelle commission sur le sujet. Lu sur le blog « chiesa », sous la signature de Sandro Magister :
ROME, le 21 juin 2016 – Au cours d’une conférence de presse qui a eu lieu au Vatican, il y a quelques jours, le cardinal Gerhard L. Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, a confirmé que l’équipe de spécialistes qui reprendra l’étude de la question du diaconat féminin est en cours de constitution. C’est le pape François qui l’avait annoncé, le 13 mai dernier, lors d’une audience accordée aux supérieures générales des congrégations religieuses féminines.
Toutefois Müller a également souligné qu’une vaste étude de la question du diaconat avait déjà été réalisée, il y a plusieurs années de cela, par la commission théologique internationale qui assiste la congrégation pour la doctrine de la foi, cette dernière étant, à l’époque, présidée par Joseph Ratzinger.
Cette étude avait été menée, en deux temps, par deux sous-commissions successives dont faisaient partie trois futurs cardinaux de premier plan : Müller lui-même, Christoph Schönborn, alors évêque auxiliaire de Vienne, et le Philippin Luis Antonio G. Tagle, que beaucoup de gens considèrent aujourd’hui comme le successeur "in pectore" de François sur la chaire de Pierre.
Le résultat de cette étude a été le long et savant document que voici, qui a été publié en 2002 :
> Le diaconat: évolution et perspectives
Il ne semble pas que Jorge Mario Bergoglio ait jamais lu ce document, bien qu’il s’intéresse beaucoup à la question, si l’on en croit ce qu’il a déclaré, le 13 mai, aux supérieures générales :
Extrait d'un essai de Mgr Michel Schooyans, consacré à l'éclipse de la morale catholique, publié en italien par la Nuova Bussola Quotidiana et traduit par notre consoeur du site web « Benoît et moi ».
Mgr Schooyans est professeur émérite de l'Université de Louvain-la-Neuve (Belgique), membre de l'Académie pontificale des sciences sociales et consultant du Conseil Pontifical pour la Famille. Il est l'auteur de nombreux ouvrages et essais sur la bioéthique, la démographie, les politiques mondiales des Nations Unies.
A la demande personnelle de Jean-Paul II, qui l'a voulu comme collaborateur du Saint-Siège, il a aussi écrit une Via Crucis pour les familles (2001) :
« Les discussions qui ont eu lieu à l'occasion du Synode sur la famille ont mis en évidence la détermination avec laquelle un groupe de pasteurs et théologiens n'hésite pas à saper la cohésion doctrinale de l'Église.
Ce groupe fonctionne à la manière d'un parti puissant, international, riche, organisé et discipliné. Les membres actifs du parti ont un accès facile aux médias; souvent ils interviennent ouvertement. Ils opèrent avec le soutien de quelques-unes des plus hautes autorités de l'Eglise. L'objectif principal de ces militants est la morale chrétienne, à laquelle est reprochée une sévérité incompatible avec les «valeurs» de notre temps.
Il faut avant tout trouver des parcours qui mènent l'Eglise selon le bon plaisir [de chacun], réconciliant son enseignement moral avec les passions humaines. La solution proposée par les néo-casuistes commence par la remise en cause de la morale de base, puis avec l'occultation de la lumière naturelle de la raison. Les références à la morale chrétienne révélée dans l' Ecriture et dans les enseignements de Jésus sont détournées de leur sens originel. Les préceptes de la raison sont considérés comme discutables à l'infini: le probabilisme entraîne des obligations. La primauté doit être donnée à la volonté de ceux qui sont assez puissants pour imposer leur volonté. On n'hésitera pas à se faire appuyer par les incrédules (cf. 2 Co 6, 14).
Lettre d’une paroissienne à Mgr de Kesel
Nous vous partageons une lettre parmi tant d’autres écrite à Mgr de Kesel par une paroissienne.
Bruxelles, le 17 juin 2016
Monseigneur,
Je prends connaissance avec stupéfaction de votre communiqué concernant la Fraternité des Saints Apôtres. Après avoir rappelé combien l’option d’une fraternité est « fondamentale et précieuse pour la vie du prêtre aujourd’hui », vous décidez que les prêtres de la FSA ne pourront plus compter sur celle-ci puisque trop nombreux ! J’avoue ne pas comprendre. Le Christ Lui-même avait l’habitude d’envoyer ses apôtres prêcher deux par deux au moins. La vie en communauté est une vraie force pour les prêtres aujourd’hui, et presque une nécessité tant leur apostolat est difficile. Et si ces jeunes prêtres et séminaristes de la FSA ont choisi cette option, c’est qu’ils reconnaissaient que c’était un besoin pour eux. Là est leur vocation. Vous détruirez leur apostolat en les renvoyant dans une solitude qu’ils n’ont pas voulue, et dont ils ne sont peut-être pas capables.
Quant à nous, ma famille et moi-même, nous avons retrouvé le Christ grâce à eux à Sainte Catherine. Loin de ces paroles trop souvent entendues dans les paroisses, si complaisantes pour chacun, mais, souvent, hélas, vides de sens, il nous a semblé, à Sainte Catherine, entendre prêcher la Vérité. Avec simplicité et avec une foi inébranlable, ces jeunes prêtres nous ont donné une envie irrésistible de suivre le Christ. Venez et voyez par vous-même, Monseigneur, je suis sûre que vous serez vous aussi conquis par le magnifique apostolat qui se déroule à Sainte-Catherine ! Combien de conversions n’avons-nous pas connues dans notre entourage ! Des amis croyants non pratiquants qui retrouvent avec joie le chemin de l’église- de l’Eglise ! D’autres qui le découvrent pour la première fois, et qui en sont métamorphosés !
Vous ne vous doutez pas, je pense, de tout le bien que cette fraternité a fait à l’Eglise de Bruxelles, et de cette joie nouvelle qui naît dans nos cœurs à son annonce de l’Evangile ! Si vous aussi, Monseigneur, vous tenez à ce que la Bonne Nouvelle soit annoncée au plus grand nombre, si vous aussi, vous souhaitez voir notre Eglise de Bruxelles renaître de ses cendres, si vous êtes heureux vous aussi de voir le plus grand nombre se mettre à la suite du Christ, si vous êtes sensible au message du Christ, si, vous aussi vous souhaitez que soit distribuée au plus grand nombre cette eau vive, qui devienne en eux une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle 1, si vous ne voulez pas, un jour, pouvoir être accusé de ne pas avoir donné à boire à ceux qui avaient soif, alors, je vous en conjure, revenez sur votre décision ! Nous avons besoin à Bruxelles des Saints-Apôtres, et nous avons besoin qu’ils restent en fraternité et à Sainte-Catherine !
Avec de nombreux paroissiens, nous attendons avec une grande espérance votre nouvelle décision. Laissez, je vous en supplie, annoncer l’Evangile à Sainte Catherine ! Monseigneur, j’espère que vous daignerez agréer l’expression de mon très profond respect.
Une copie de cette lettre est adressée à son excellence le nonce apostolique Monseigneur Berloco.
Communiqué de presse des paroissiens suite à l’immense mobilisation de ce 19 juin 2016
Bruxelles, le dimanche 19 Juin 2016
Communiqué de presse : Les paroissiens de Sainte-Catherine, menacés d’être privés de la Fraternité des Saints Apôtres, ont envoyé un message au pape François pour obtenir son soutien et demandent à Mgr de Kesel une rencontre en urgence cette semaine.
Aujourd’hui, un rassemblement de grande ampleur a eu lieu à la paroisse Sainte-Catherine, dans le centre de Bruxelles, pour soutenir la Fraternité des Saints Apôtres, en réaction à la décision annoncée par l‘Archevêché il y a quelques jours de ne plus accueillir dès la fin du mois de juin cette Fraternité de 6 prêtres et 23 séminaristes en Belgique. La raison ? Il y aurait trop de Français parmi eux, ce qui serait une concurrence déloyale pour les diocèses français en manque de prêtres.
Une Fraternité qui attire pourtant chaque semaine plus de 400 paroissiens…et qui est très intégrée localement, comme le prouvent les nombreux témoignages d’amitié apportés par les restaurateurs de la place Sainte Catherine.
Devant les médias nationaux qui s’étaient déplacés en nombre pour l’occasion (RTBF, RTL, la Capitale, etc.), plus de 1000 personnes ont assisté à la messe de 10h30 avant de se retrouver sur le parvis de l’église Sainte-Catherine et d’adresser un message de soutien à leurs prêtres et séminaristes, pour les remercier de tout ce qu’ils avaient accompli dans leur paroisse depuis la réouverture de l’église il y a deux ans. De nombreux témoignages spontanés ont été livrés par des paroissiens provenant de diverses communes devant la foule compacte rassemblée dans une atmosphère joyeuse et chargée en émotion.
Ils ont également adressé un message fort à l’Archevêque Mgr de Kesel et à Mgr Kockerols, son auxiliaire, les invitant à répondre à leurs questions, restées jusqu’ici sans réponse.
Après un chant poussé en l’honneur des séminaristes, les enfants de la paroisse ont lâché 23 colombes représentant les 23 séminaristes de la Fraternité, en signe d’espérance et comme un message adressé au pape François, qui lui, saurait certainement les entendre !
Lors de ce rassemblement, les paroissiens ont tenu à rappeler qu’ils ne contestaient pas l’autorité de leur archevêque, au contraire, ils lui ont tendu une nouvelle fois la main, en lui demandant de les rencontrer au plus vite. Ils ont cependant fait remarquer qu’à aucun moment les paroissiens n’avaient été entendus alors qu’ils sont les premiers bénéficiaires de l’apostolat de la Fraternité. Il manque vraisemblablement à notre Archevêque des informations fondamentales pour pouvoir prendre une décision équilibrée quant à l’avenir de cette Fraternité dans notre diocèse.
Les paroissiens ont réitéré leurs questions posées maintes fois à l’Archevêché et qui demeurent toujours sans réponse aujourd’hui :
Un rendez-vous est demandé en urgence pour cette semaine avec Monseigneur de Kesel afin de clarifier les choses. Une lettre est partie dès hier à son attention. A la suite de ce rendez-vous, nous espérons trouver ensemble une solution de bon sens.
Flyer délivré lors du happening place Sainte Catherine le 19/06/2016 (FSA)
De très nombreux fidèles de la paroisse Sainte Catherine sont stupéfaits d’apprendre la décision de l’archevêché de mettre fin à l’accueil de la Fraternité des Saints Apôtres (FSA) dans le diocèse de Malines-Bruxelles. En effet, alors même que le Pape François invite le Clergé à servir les fidèles et non se servir d’eux, les paroissiens n’ont jamais été rencontrés ni consultés à propos de l’apostolat des prêtres et des séminaristes. Ils sont les premiers concernés. Ils ont posé des questions à leurs évêques. Elles sont restées sans réponse à ce jour :
Face à cette éviction et face à vos projets de fermeture de tant de paroisses : quelle Eglise voulez-vous ?
Pour contacter nos évêques :
Monseigneur Jozef De Kesel
Archevêché
Wollemarkt, 15
2800 Mechelen
secretariat.archeveche@catho.be
015 29 26 11
Monseigneur Jean Kockerols
Rue de la Linière, 14
1060 Bruxelles
vicariat.general.bruxelles@catho-bruxelles.be
02 533 29 11
Ce dimanche 19 juin 2016 à l'église et sur la place Sainte-Catherine à Bruxelles:
reportage RTL
JPSC
Un journal italien - Tempi - rend compte de ce surprenant épisode de la vie de l'Eglise de Belgique : http://www.tempi.it/chiesa-di-bruxelles-vuole-privarsi-dei-frutti-magnifici-della-fraternita-dei-santi-apostoli#.V2bmZruLS72