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Eglise - Page 1005

  • Au Vatican : un ministère dédié aux laïcs, à la famille et à défense de la Vie

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    De Sébastien Maillard sur le site du journal La Croix :

    Le pape crée un ministère aux laïcs et à la famille

    Les statuts d’un « dicastère pour les laïcs, la famille et la vie » ont été approuvés ce 4 juin par le pape François, qui crée des postes de haute responsabilité pour des laïcs. Reste à en nommer les responsables.

    Réforme de la Curie, acte III. Après le domaine économique et financier puis celui des communications, le pape François avance sur un nouveau chantier de la réforme pour laquelle il a été élu, celui de la fusion de divers conseils pontificaux de la Curie romaine. Il a approuvé ce 4 juin les statuts d’une sorte de futur grand ministère « pour les laïcs, la famille et la vie ». Ce « dicastère », selon la terminologie officielle retenue, était attendu de longue date. Il remplacera les conseils pontificaux actuels pour les laïcs et pour la famille.

    Les statuts font une part belle aux laïcs dans le fonctionnement même de ce nouvel organe de la Curie. Le dicastère sera présidé par un préfet, qui sera sans doute en pratique un cardinal, mais le « numéro deux » « pourrait être un laïc », précise en effet le texte de 13 articles. L’organigramme prévoit aussi que les trois sections du dicastère (laïcs, famille, vie) seront présidées chacune par un sous-secrétaire, qui devront ici obligatoirement être tous trois des laïcs. Actuellement, le secrétaire comme le sous-secrétaire du Conseil pontifical pour les laïcs, qui a l’importante responsabilité des JMJ (Journée mondiale pour la jeunesse), sont des ecclésiastiques.

    Les statuts obligent également à ce que les laïcs, employés directement dans le dicastère ou membres de l’équivalent de son conseil d’administration, proviennent des diverses parties du monde. Ces membres, est-il précisé, seront« hommes ou femmes, célibataires ou mariés, engagés dans divers champs d’activité (..) et refléteront le caractère universel de l’Église ». L’actuel Conseil pontifical pour les laïcs compte, comme membres, 20 laïcs et 17 cardinaux.

    « Conscience de la co-responsabilité »

    Sur le fond, le ministère aura pour objet de « favoriser chez les fidèles laïcs la conscience de la co-responsabilité ». Ceci passe notamment par leur « présence active et responsable dans les organes consultatifs de gouvernement présents dans l’Église aux niveaux universel et particulier ». Cette responsabilisation des laïcs, pas seulement dans le nouveau dicastère mais à travers toute l’Église catholique, rejoint une volonté maintes fois exprimée par le pape François depuis le début de son pontificat.

    Sur la famille, le nouvel organe de Curie devra élaborer des « lignes directrices pour les programmes de formation » destinés aux préparations au mariage et envers les jeunes, « avec une attention spéciale aux pauvres et aux marginalisés ». Dans son entretien à La Croix, le pape avait déjà exprimé le besoin de telles « lignes directrices », qui font suite à son exhortation Amoris laetitia, consécutive aux synodes sur la famille.

    Théorie du genre

    Quant à la défense de la vie, il s’agit notamment d’aider les associations « à prévenir le recours à l’avortement » mais aussi d’« aider les femmes qui auraient avorté ». Cette section du futur dicastère coordonnera aussi des « initiatives en faveur de la procréation responsable » et sur « la protection de la vie humaine de sa conception jusqu’à sa fin naturelle ». Elle sera chargée de développer une formation « sur la base de la doctrine morale catholique et du magistère de l’Église » sur les questions de bioéthique et de droit à la vie, en réaction aux« idéologies qui se développent concernant la vie humaine et la réalité du genre humain ». Le pape François a souvent dénoncé à cet égard des « colonisations idéologiques » opérées dans les pays du Sud en contrepartie d’aide au développement.

    Nominations

    Reste au pape à nommer les responsables de ce futur dicastère d’ici à l’entrée en vigueur des statuts, fixée au 1er septembre 2016. L’actuel président du Conseil pontifical pour les laïcs, le cardinal polonais Stanisław Ryłko, ne devrait pas en être puisqu’il devrait être nommé archevêque de Cracovie après les prochaines JMJ qui s’y dérouleront fin juillet. De son côté, le président du Conseil pontifical pour la famille, Mgr Vincenzo Paglia, a été fragilisé par des ennuis judiciaires en Italie.

    Quoi qu’il en soit, ce futur dicastère en annonce déjà un autre. Préparée par le « C9 », le conseil de neuf cardinaux entourant le pape pour la réforme de la Curie, sa mise en place précède en effet celle attendue également d’une autre fusion annoncée à partir des Conseils pontificaux à la charité (« Cor Unum »), à la justice sociale (« Justice et paix ») et aux migrants. Soit la suite de l’acte III de cette réforme.

    Sébastien Maillard (à Rome)

  • La canonisation d'une Suédoise convertie au catholicisme, "Juste parmi les Nations"

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    Lu sur lexpress.fr :

    Cité du Vatican - Le pape François a canonisé dimanche la religieuse suédoise Marie Elisabeth Hesselblad (1870-1957), luthérienne convertie au catholicisme, près de cinq mois avant la visite oecuménique qu'il effectuera dans ce pays scandinave.

    La ministre de la Culture Alice Bah-Kuhnke et quelque 250 pèlerins catholiques suédois étaient présents sur la place Saint-Pierre. 

    Marie Elisabeth Hesselblad, restauratrice de la congrégation des "brigittines", est née en 1870 au sein d'une famille luthérienne de 13 enfants. Elle part très jeune travailler aux Etats-Unis pour soutenir financièrement sa famille, comme de nombreux paysans suédois, et travaille à New York comme infirmière. 

    En 1902, elle se convertit au catholicisme et reçoit le baptême. Arrivée à Rome deux ans plus tard, elle entre chez les carmélites où elle prend, avec une permission spéciale du pape Pie X, l'habit des "brigittines", l'ordre fondé par la Suédoise sainte Brigitte en 1363, une siècle et demi avant la naissance de la Réforme. 

    Elisabeth Hesselblad a reconstitué l'ordre à Rome en 1911, et en Suède en 1923, avec un grand souci constant de l'unité des chrétiens. Elle meurt à Rome en 1957, à l'âge de 87 ans. 

    C'est le pape Jean-Paul II qui a lancé le processus conduisant à sa canonisation. Béatifiée en avril 2000, elle fut déclarée "Juste parmi les Nations" en 2004 pour avoir sauvé des juifs pendant la Seconde guerre mondiale, à Rome. 

    François effectuera, le 31 octobre et le 1er novembre, une visite en Suède, pays très sécularisé, où il participera, à Lund, à l'invitation de la Fédération luthérienne mondiale, à une commémoration oecuménique pour le prochain 500e anniversaire de la Réforme protestante de Martin Luther, qui sera célébré en 2017. 

    La canonisation d'Elisabeth Hesselblad a une portée limitée en Suède, pays de 150.000 catholiques seulement. 

    La cérémonie a été néanmoins retransmise en direct sur la 2e chaîne publique SVT2 et la principale chaîne privée TV4.  

    Dimanche matin, le pape a également canonisé le père Jan Papczy'ski, en religion Stanislas de Jésus et Marie (1631-1701), considéré quant à lui comme un éminent représentant de l'école polonaise de spiritualité. 

  • Pédophilie : les évêques devront agir sous peine d'engager leur propre responsabilité

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    De Sébastien Maillard sur le site du journal La Croix :

    Pédophilie, les évêques en première ligne

    Le pape a signé une loi qui donne la possibilité de démettre un évêque ou un supérieur religieux pour « manque de diligence grave » dans son traitement des cas d’abus sexuels sur mineurs.

    Le pape François prévient les évêques « qu’ils doivent désormais agir, sous peine d’engager leur propre responsabilité ».

    Afin de responsabiliser davantage les évêques face aux scandales de pédophilie pouvant survenir dans leurs diocèses, le pape François a signé samedi un motu proprio (acte législatif du pape) qui lui permet de démettre de ses fonctions un évêque diocésain, ou le supérieur d’un ordre religieux, s’il a fait preuve d’un« manque de diligence grave » dans sa gestion de cas d’abus sexuels sur « mineurs ou adultes vulnérables ». Autrement dit, s’il a omis de prendre les décisions que de tels crimes imposent. Il ne s’agit pas d’une poursuite pénale contre l’évêque ou le supérieur, puisque sa négligence ne constitue pas un délit, mais d’une sanction disciplinaire envers sa mauvaise gestion de telles affaires dans le cadre de ses fonctions. Il y a tout juste un an, le pape avait déjà tenté d’engager la responsabilité des évêques sur ce terrain en créant, à la Curie, un nouveau tribunal au sein de la puissante Congrégation pour la doctrine de la foi chargé de juger les manquements au devoir professionnel des évêques devant les cas d’abus sexuels du clergé (lire La Croix du 11 février 2015). Mais en pratique, cette instance judiciaire, proposée au pape par le C9 (Conseil des cardinaux entourant le pape pour la réforme de la Curie), n’a jamais vu le jour. « Des canonistes s’interrogeaient sur la faisabilité de tels jugements », explique l’un d’eux à Rome.

    Sans être considérée comme un recul, la nouvelle solution retenue par le pape se veut plus simple à mettre en pratique, en ne créant pas d’institution propre. Elle précise que dans le droit canon, qui prévoit déjà la révocation des évêques pour « causes graves », celles-ci comprennent « la négligence des évêques dans l’exercice de leur fonction, en particulier dans les cas d’abus sexuels commis sur mineurs et adultes vulnérables ».

    En pratique, l’instruction relèvera des dicastères (équivalent de ministères de la Curie) directement concernés, que sont les congrégations pour les évêques, la vie consacrée, pour les Églises orientales ou les pays de mission. Elles engageront une enquête à partir d’indices probants. La nouvelle loi laisse la possibilité à l’évêque accusé de se défendre. Le Vatican pourra l’exhorter« fraternellement » à démissionner dans les 15 jours ou sinon émettre un décret de révocation. Mais la décision finale appartiendra au pape.

    Autre nouveauté toutefois, le pape sera assisté à cette fin d’un « collège de juristes ». Selon un commentaire du porte-parole du Vatican, le P. Federico Lombardi, ce collège sera sans doute « constitué de cardinaux et d’évêques ».

    Le dispositif doit entrer en vigueur le 5 septembre prochain. Il ne sera pas rétroactif. Mais, comme l’observe un canoniste du Vatican, « puisqu’il n’y a pas de prescription dans l’Église face aux abus sexuels, il est difficile encore d’apprécier si une négligence passée pourra être jugée si elle entraîne toujours des dommages ». « Aller jusqu’à la révocation sera rarissime, l’évêque démissionnera avant », estime le canoniste français Emmanuel Tawil (université Paris 2), pour qui l’intérêt de la nouvelle loi du pape est surtout son « effet d’annonce » : « Elle prévient les évêques, qui ne l’auraient pas encore compris, qu’ils doivent désormais agir, sous peine d’engager leur propre responsabilité. »

    La révocation pour « négligence » explicitée par le motu proprio ne concerne pas seulement la pédophilie. Elle couvre plus largement les actes ayant provoqué un dommage grave « physique, moral, spirituel ou patrimonial » sur des personnes ou envers « une communauté dans son ensemble ». Mais le « manque de diligence » doit alors s’avérer être « très grave », et non seulement « grave »comme dans les affaires d’abus sexuels. En tout cas, la démission peut être requise même « sans culpabilité morale » de l’évêque ou du supérieur religieux.

    Intitulée « Comme une mère affectueuse », la loi de cinq articles survient alors que l’Église catholique est éclaboussée par des scandales de pédophilie qui mettent en cause la réactivité des évêques, supérieurs hiérarchiques des prêtres dans leur diocèse. De telles affaires concernent le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, ou le cardinal George Pell, ancien archevêque de Sydney et aujourd’hui proche collaborateur du pape François à la Curie.

    Sébastien Maillard

  • Pas-de-Calais: Dom Philippe Germain de Montauzan devient le sixième Abbé de l'abbaye bénédictine Saint-Paul de Wisques

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    Pour l’abbaye bénédictine Saint-Paul de Wisques (Pas-de-Calais), le choix était simple. Disparaître abbaye Wisques.jpg(pas un seul novice depuis 25 ans) ou accueillir du sang neuf. Le jeudi 10 octobre 2013, le relais fut officiellement passé aux moines de Fontgombault.

    Ce fut une grâce insigne. Joie chez l’évêque d’Arras, Mgr Jean-Paul Jaeger : « Les communautés monastiques sont indispensables à la vie de notre diocèse. C’est un poumon spirituel vital. Il y a quelques mois, j’ai dû fermer le monastère de cisterciennes de Belval et je ne voulais pas recommencer avec Saint-Paul de Wisques. Je suis heureux que les moines plus âgés puissent être soutenus par de plus jeunes. C’est pourquoi je souhaite de tout cœur la bienvenue aux frères venus de Fontgombault. »

    La liturgie  grégorienne célébrée  selon la forme extraordinaire du rite romain est donc désormais de règle à Wisques, comme elle l’est dans la grande abbaye de l’Indre ; ce qui n’exclut pas pour les moines  la possibilité de dire la messe selon le nouvel ordo dans des cas déterminés.

    Montauzan.jpgElu par ses pairs, Dom Philippe Germain de Montauzan,  l’un des moines venus de Fontgombault, est aujourd’hui devenu le sixième abbé de l’abbaye  de Wisques (fondée par Solesmes en 1889).

    Samedi dernier 4 juin 2016, sa bénédiction abbatiale a eu lieu  dans la cathédrale d’Arras, bien remplie pour la circonstance. Au cours de la messe, l’évêque du diocèse, Mgr Jaeger, entouré des moines et des prêtres des doyennés voisins, a reçu la présentation du nouvel Abbé, suivie d’un bref interrogatoire. Après l’homélie, la bénédiction lui a été conférée avec les prières litaniques d’usage et la remise de la règle (pour conduire les frères), l’anneau (symbole de fidélité), la mitre et le bâton pastoral. Dom Philippe Germain de Montauzan a ensuite baisé l’anneau de l’évêque, puis évêques, abbés et moines présents se sont approchés pour recevoir à leur tour le baiser de paix du nouveau père- abbé.

    Prêtre depuis trente-huit ans, le P. Philippe Germain de Montauzan est  né le 30 mars 1949 à Châlons-sur-Marne. Il a a choisi la vie monastique après des études à Lyon. Entré à l’abbaye de Fontgombault en 1969, il a été ordonné prêtre en 1978.

    JPSC

  • La résurrection du fils de la veuve de Naïm; homélie du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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    Prédication (archive du 9 juin 2013) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 7, 11-17)

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : Jésus rend la vie au fils de la veuve de Naïm (Luc 7, 11-17)
    Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.

  • Le Pape remercie les jaïns pour leur engagement écologique

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    Lu sur le site « News.Va » (official Vatican network) :

    (RV) Une préoccupation commune : la protection de la Création. Au Vatican, le Pape a reçu ce mercredi 1er juin 2016, des représentants de l’Institut du Jaïnologie, basé à Londres et en Inde où se trouve la grande majorité des 10 millions d’adeptes du jaïnisme, une religion basée sur la compassion et la non-violence vis-à-vis de tous les êtres vivants. Le Pape s’est réjoui de cette rencontre «qui fait grandir notre sens des responsabilités pour prendre soin de la Création, un don que nous avons tous reçu», «le reflet de Dieu».

    Catholiques et jaïns partagent l’amour de la Terre, une «mère» qui «nous donne la vie et nous protège», «une sœur» qui nous accompagne. Et ainsi le Pape a invité chacun à la protéger, comme on le ferait avec une mère ou une sœur, «avec tendresse et paix». C’est un «devoir» à accomplir ensemble, a expliqué François.

    Le Pape a remercié l’Institut de Jaïnologie pour ce qu’ils font déjà en la matière, et a proposé que catholiques et jaïns restent «unis» pour défendre «cet idéal». «Prendre soin du créé, de la Terre, c’est prendre soin et protéger l’humanité entière», a conclu le Saint-Père.

    La délégation jaïne a également été invitée au siège du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, pour la 3ème fois, après deux visites en 1995 et en 2011. Date à partir de laquelle un dialogue a été mis en place avec des rencontres en 2011, 2013 et 2015. Ce mercredi, leur entretien s’est déroulé dans un climat «de respect réciproque et d’amitié». Ils ont exprimé leur intention de développer leur coopération au niveau local, en insistant sur l’éducation des jeunes. D’autres thématiques concrètes de convergences ont été identifiées, comme le fait de rendre la planète habitable et pacifique pour tous.

    (CV-MD) »

    Ref. Le Pape remercie les jaïns pour leur engagement écologique

    Le but de la vie pour les jaïns est le même que pour l'hindouisme, le bouddhisme et le sikhisme : le croyant doit atteindre l'illumination appelée moksha ou nirvana. L'humain doit sortir du flux perpétuel des réincarnations. Le jaïnisme est, d'un point de vue philosophique, un matérialisme éthique. Malgré ses temples, le jaïnisme peut être considéré comme un « transthéisme ». Pour le jaïnisme, le monde est incréé ; il n’a ni commencement ni fin, il existe par sa propre nature. La svastika est son symbole.

    JPSC

  • L’ « Eglise » anglicane à l’agonie

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    femme-pretre6c56.jpgL' Eglise anglicane: une « Eglise » d’Etat embarquée sur tous les vaisseaux de la modernité avancée qui l’entraînent sur la voie d’un déclin irréversible. A qui le tour ? Lu sur le site « diakonos.be » :

     « Selon des statistiques de l’Église d’Angleterre diffusées mercredi 1er juin, le clergé anglican vieillit : un quart des prêtres est âgé de plus de 60 ans et seulement 13 % d’entre eux ont moins de la quarantaine.

     Parallèlement, l'Eglise anglicane perd plus de 1% de fidèles par an (-12% depuis 10 ans) et ces chiffres continuent de baisser.

     Pourtant, l'Eglise anglicane accepte d'ordonner des hommes et des femmes mariés, célibataires ou homosexuels, prêtres comme évêques. Bien loin d'attirer les vocations, ces réformes mondaines n'ont fait qu'attiser la crise et ont créé de nombreux schismes internes.

     Le 9 novembre 2009, le Vatican a publié une Constitution apostolique, signée par Benoît XVI le 4 novembre précédent, intitulée Anglicanorum Coetibus qui prévoit que les prêtres [sic, ndb] anglicans qui se rallieraient à Rome bénéficieront d'un ordinariat personnel leur permettant de conserver leurs traditions, notamment liturgiques, au sein de l'Église Catholique. Ces dernières années, plusieurs dizaines de prêtres [re-sic, ndb ] anglicans mariés sont retournés au catholicisme. ... ». 

    Ref. Dans l’Église d’Angleterre, le clergé continue à vieillir

    L’identité du prêtre et la nature du sacrement de l’ordre sont hélas très obscurcies aussi au sein même de l’Eglise catholique postconciliaire.

    JPSC

  • Rémi Brague et les religions: la singularité du christianisme

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    JPSC

  • Mgr Charles Chaput élu par ses pairs pour mettre en œuvre « Amoris Laetitia »

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    Chaput.jpgEtats-Unis: une lecture de l’Exhortation du pape François dans la ligne du Cardinal Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Lu sur le blog « Salon beige » :

    « La Conférence épiscopale des États-Unis a élu Mgr Charles Chaput, archevêque de Philadelphie, président de la conférence pour la mise en œuvre de l'Exhortation apostolique Amoris Laetitia pour les Etats-Unis.

    Le choix de la Conférence Épiscopale américaine est un signe clair de l'épiscopat américain, compte tenu du fait que Mgr Chaput a toujours soutenu la nécessité d'être fidèles au Christ dans tous les domaines, y compris l'impossibilité pour les divorcés remariés de recevoir la communion, à moins qu'ils choisissent de vivre dans la chasteté, comme des frères.

    L'archevêque de Philadelphie, dans un article publié  l'année dernière dans la revue First Thing, écrivait :

    «L'Église a toujours insisté sur la nécessité de se repentir des péchés graves comme condition pour recevoir l'Eucharistie".

    Mgr Chaput a dit que l'Église n'a pas à «punir» ou «exclure» les couples divorcés et remariés, mais "ne peut pas ignorer la Parole de Dieu sur la permanence du mariage, ou d'atténuer les conséquences des choix qui les gens matures prennent librement. Vous ne pouvez pas confirmer l'homme dans les comportements qui les séparent de Dieu et en même temps être fidèle à sa propre mission."

    L'archevêque a déclaré que l'ouverture de la communion aux divorcés remariés ne serait pas un acte de vraie miséricorde, mais conduit à un «effondrement» qui existe déjà "en Europe, dans ces églises où la pratique pastorale sur le divorce, remariages et la réception des sacrements a quitté l'enseignement catholique authentique ».

    Mgr Chaput préside un groupe de travail composé de cinq évêques, dont le but est «d'aider le Saint-Père dans la réception et la mise en œuvre future de l'Exhortation post-synodale apostolique Laetitia Amoris".

    Les autres évêques qui forment ce comité sont Mgr Vigneron, archevêque de Detroit, Mgr Hebda, évêque de Saint-Paul et Minneapolis, Mgr Burbidge, évêque de Raleigh et Mgr Malone, évêque de Buffalo. »

    Ref. Mgr Charles Chaput élu par ses pairs pour mettre en oeuvre Amoris Laetitia

    JPSC

  • Le Sacré Coeur médité par le pape François

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    Extrait de l'émission publiée le 9 juin 2013 sur la chaîne KTOTV - http://www.ktotv.com
    Pour visionner l'émission complète :
    http://www.youtube.com/watch?v=Ub5FMo...
    VISITEZ : http://www.unfeusurlaterre.org

  • Un diaconat féminin? Réflexions théologiques sur une discussion remise à l’ordre du jour par le pape François.

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    diaconat-femmes.pngLe pape François envisage une commission pour plancher sur le rôle des « diaconesses » dans l’Eglise primitive: l’agence Zenit rappelle qu’une enquête historique a déjà été menée en 2003, à la demande de saint Jean-Paul II, par la Commission théologique internationale, mettant en évidence la différence entre “diacre” et “diaconesse”, dans un document intitulé : « Le diaconat. Evolution et perspectives » Pour enrichir le débat rouvert par le pape régnant, l’Agence publie une réflexion d’un théologien de la Faculté théologique de Lugano (Suisse) : le professeur Manfred Hauke . En voici le texte, daté du 17 mai 2016 : 

    « Lors de l’audience de l’Union internationale des supérieures générales, le pape, interrogé sur la possibilité, pour les femmes aussi, d’un diaconat permanent, a proposé de charger une commission d’étudier cette question. Le pape a évoqué sa rencontre fortuite, dans la « Domus Paul VI », d’un spécialiste remarquant que la situation des diaconesses dans l’Eglise primitive n’était pas très claire. Il veut « demander à la Congrégation de la Foi qu’elle l’informe sur l’état de la question des études sur ce thème… D’autre part je souhaite », a-t-il dit, « instituer une commission officielle chargée d’étudier cette question… »

    La Commission théologique internationale s’est déjà penchée pendant quelques années sur ce thème du diaconat, étudiant aussi, avec beaucoup d’attention, celui des diaconesses. Le volumineux document, fruit de ces études, est paru en français : Commission théologique internationale, Le Diaconat, évolution et perspectives, Cerf : Paris, 2003, p. 7-141 ; voir aussi (avec plus précision) sur le site internet du Vatican www.vatican.va 

    La discussion sur ce thème est très développée. Il faut avant tout disposer d’une information historique précise. On la trouve surtout dans l’ouvrage fondamental de A. G. Martimort, Les Diaconesses. Essai historique, Rome 1982 ; en anglais : Diaconesses : An Historical Study, Ignatius Press : San Francisco 1986. Outre différents articles, j’ai moi-même fait un complément à l’étude de Martimort, où sont pris en compte les fruits de vingt années de discussions et de recherches après la parution de cet ouvrage de référence : M. Hauke, Die Geschichte der Diakonissen. Nachwort und Literaturnachtrag zur Neuauflage des Standardwerkes von Martimort über Diakonissen, dans L. Scheffczyk (éd.), Diakonat und Diakonissen, St. Ottilien 2002, 321-376. On trouve une courte synthèse de plusieurs articles dans : Diakoninnen waren keine Diakonissen. Klarstellungen zum sakramentalen Diakonat der Frau, dans Theologisches 42 (2012) 309-320 (sur Internet www.theologisches.net…).

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  • Poutine célèbre la présence russe orthodoxe au Mont Athos

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    Poutine au Mont Athos.jpgVladimir Poutine ne s’embarrasse pas des présupposés laïcistes occidentaux.  Achevant samedi 28 mai une visite de deux jours en Grèce, le président russe s’est rendu dans la presqu’île des monastères et a souligné « le rôle particulièrement important » du Mont Athos pour les orthodoxes russes. De Claire Lesegretain dans le journal « La Croix » : 

    «  […] Il a débarqué en bateau au petit port de Daphné, près du monastère russe de Saint-Panteleïmon, sur la côte ouest de la presqu’île de Chalcidique (dans la région grecque de Macédoine) où l’on compte 20 monastères, tous exclusivement masculins. 

    Accompagné par le patriarche Kirill de Moscou, le président Poutine a participé à une cérémonie en son honneur au Protaton, la plus ancienne église de Karyes, capitale administrative du Mont Athos. Le président grec Prokopis Pavlopoulos et le ministre des affaires étrangères Nikos Kotzias étaient également à ses côtés.

    Embrasser une icône miraculeuse 

    « Un important travail sur les fondations morales et les valeurs morales est fait sur le Mont Athos », a noté Vladimir Poutine, qui a allumé une bougie et apposé ses lèvres sur une icône de la Vierge Marie considérée comme miraculeuse. Orthodoxe, comme une majorité de Russes, et ouvertement pratiquant, Vladimir Poutine s’emploie, depuis son arrivée au Kremlin en 1999, à redonner à l’Église orthodoxe russe son influence perdue sous le régime soviétique. 

    « Quiconque entre dans ce lieu de prière ressent quelque chose de spécial », a-t-il déclaré plus tard devant des membres du clergé, en soulignant que 11 000 fidèles russes se rendent chaque année au Mont Athos. Lui-même y était déjà venu en septembre 2005 : il s’agissait d’une visite historique puisque c’était la première d’un chef de l’État russe.

    Actuellement, on compte près de 2 000 moines sur la Sainte Montagne. Beaucoup de jeunes y viennent de tous pays, souvent avec un fort bagage intellectuel, attirés par l’idéal ascétique et la réputation du lieu.

    La veille, le président Poutine, dont c’est la première visite bilatérale dans un pays de l’Union européenne depuis un an, avait conclu des accords de coopération économique avec Athènes. Et ce, alors que l’UE doit décider, le mois prochain, de proroger ou non ses sanctions imposées à Moscou dans la foulée du conflit ukrainien. 

    De fait, la Grèce d’Alexis Tsipras a d’excellentes relations avec Moscou. Mais Athènes, qui continue à jouer une partie serrée avec ses créanciers européens, n’a pas l’intention de se dissocier du vote général sur la poursuite des sanctions. »

    Ref. Poutine célèbre la présence russe orthodoxe au Mont Athos

    JPSC