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Eglise - Page 999

  • Inviter le pape en Belgique ?

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    De Christian Laporte sur lalibre.be :

    Les jeunes chrétiens veulent inviter le Pape en Belgique

    Fin juillet, la jeunesse catholique mondiale - mais pas exclusivement car le rendez-vous est ouvert à tous les jeunes de bonne volonté - se retrouvera autour du pape François à Cracovie pour les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ). Lancées au début de son pontificat au milieu des années 1980 par le pape Jean-Paul II lors de deux rencontres successives à Rome qui s’étaient avérées très positives, les JMJ se sont largement internationalisées depuis lors. Après un passage par l’Amérique latine et le Brésil en 2013, elles reviennent en Europe et en Pologne où elles avaient déjà fait escale en 1991 sur le site marial de Czestochowa.

    Les communautés en force

    Du côté belge, on peut s’inscrire jusqu’à ce 30 juin pour bénéficier de conditions avantageuses pour rejoindre les 1.500 jeunes qui ont déjà confirmé leur venue. A savoir 400 francophones, 300 néerlandophones et quelque 800 autres jeunes qui se rendront en terre polonaise avec les délégations de communautés ou de mouvements chrétiens.

    Le moins qu’on puisse écrire est que la délégation belge est gonflée à bloc comme on a pu s’en rendre compte lors d’un point de presse jeudi à l’ambassade de Pologne. C’est que les participants aux JMJ nourrissent le secret espoir de pouvoir convaincre le pape François de venir en Belgique dans un laps de temps pas trop éloigné. Une première délégation a même déjà préparé le terrain mais les jeunes Belges espèrent évidemment frapper positivement l’esprit du Pape sur place. Cela dit, les JMJ se déroulent certes du 26 au 31 juillet prochain en Pologne mais elles démarreront déjà en Belgique dès ce 10 juillet : si le grand rassemblement de départ vers Cracovie est prévu à Battice le 16 juillet, les jeunes progresseront jusque là à partir de Fleurus, Wavre, Namur, Arlon et Embourg. L’occasion de s’immerger dans les paroisses et de vivre sa foi "sur le terrain".

    Le 13 juillet, ils auront été rejoints par les jeunes de l’archidiocèse de Cambrai qui présenteront une pièce sur Jean-Paul II.

    L’esprit des JMJ aussi dans les camps d’été

    Par ailleurs, comme l’a expliqué la coordinatrice Claire Jonard, diverses animations autour des JMJ sont préparées dans le cadre des camps d’été des mouvements de jeunesse. "Une autre manière de vivre l’événement en communion avec Cracovie." Démarrera ensuite l’immersion dans les paroisses polonaises dans le diocèse de Lublin qui compte une importante université catholique où enseigna Jean-Paul II et qui a des liens très étroits avec l’Université de Louvain.

    Enfin, aura lieu la montée vers Cracovie et les rencontres avec le Pape après un grand rassemblement de tous les pèlerins belges le 26 juillet. La délégation belge sera épaulée par six évêques : NNSS De Kesel, Kockerols, Hudsyn, Deville, Van Looy et Hoogmartens.

    Renseignements : www.jmj.be.

  • La vision de l'art du pape

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    Sans titre.pngUne approche de l'art qui peut surprendre...

    A découvrir sur Arte :

    La vision de l’art du pape François

    Le pape Francois vient de publier un livre sur sa vision de l'art : "Mon idée de l'art". Depuis son arrivée au Vatican, il a fait des choix artistiques plutôt surprenants. À commencer par une représentation du Christ hors de l'iconographie traditionnelle ou encore des œuvres d'un jeune artiste argentin qui utilise des déchets. Il est toujours possible "d'ouvrir des horizons où il semblait qu'il n'y en avait plus" dit ainsi le Pape dans son nouveau livre.

    une séquence du JT sur ARTE à voir et écouter : http://info.arte.tv/fr/la-vision-de-lart-du-pape-francois

  • Le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles porte un coup fatal à la hausse des vocations

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    Lu sur « diakonos.be »

    Le Primat de Belgique, en poste depuis moins d’un an, vient de fermer pour des raisons douteuses une fraternité de prêtres qui attirait de nombreuses vocations.

     Jozef De Kesel a été nommé archevêque du siège principal de Belgique, Malines-Bruxelles, succédant à l’Archevêque André Léonard, d’orientation plus traditionnelle. Alors que son prédécesseur s’était illustré par des positions fermes en faveur de la défense de la vie et ses positions tranchées sur la sexualité humaine, De Kesel appelle quant à lui de ses vœux une Eglise qui « ne se replie pas sur elle-même » et qui « respecte les homosexuels ».

     De Kesel a donc fait un pas supplémentaire vers une plus grande « libéralisation » de son diocèse en ordonnant la fermeture d’une fraternité de prêtres fondée par son prédécesseur.

     L’Archevêque Léonard avait en effet fondé la « Fraternité des Saints Apôtres » en tant qu’association cléricale de droit diocésain, avait ouvert un séminaire pour former les séminaristes de cette même fraternité et leur avait confié deux paroisses à Bruxelles.

     La fondation d’une fraternité peut sembler une décision étrange de la part d’un évêque – étant donné qu’il est tout de même seul aux commandes de son propre diocèse – mais cela démontre à nouveau combien d’obstacles un évêque conservateur doit surmonter.

     Comme dans de nombreux diocèses allemands, le soi-disant manque de prêtres est souvent invoqué pour justifier ou renforcer des structures laïques en tous genres, pour instaurer des « liturgies de la parole » avec distribution de la communion ou la création de toutes sortes d’offices extraordinaires qui ont pour effet de rendre les prêtres superflus. Dans de nombreuses paroisses du Nord de l’Allemagne ou dans les zones rurales, les messes sont inaccessibles aux personnes qui ne disposent pas d’une voiture ou qui sont trop âgées pour se déplacer. Ces dernières doivent se contenter de pseudo-liturgies dirigées par des laïcs.

     Plutôt que de perdre du temps à combattre les critiques internes et externes, Mgr Léonard avait choisi une autre option : ouvrir une fraternité qui puisse transmettre la beauté de la prêtrise et attirer de nouvelles vocations. La Fraternité n’avait que 3 ans mais comptait déjà 6 prêtres et 21 séminaristes à son actif – une abondance extraordinaire selon les standards de l’Europe du Nord.

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  • Brexit aussi à la COMECE ?

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    Lu sur le site « Riposte catholique » :

    Comece.png« Le Brexit pourrait poser une question en interne à la  Commission des Episcopats de la Communauté européenne (COMECE) puisqu’elle est composée d’évêques délégués des 28 Etats membres de l’Union européenne. Pour le Royaume Uni, elle compte un évêque délégué de la Conférence épiscopale d’Angleterre et du Pays de Galles, et un évêque délégué de la Conférence épiscopale écossaise. Cette question devrait être à l’ordre du jour de de la prochaine assemblée plénière de la COMECE au mois d’octobre 2016 à Bruxelles.

    Le débat sur l’avenir de l’Europe se poursuivra lors d’un congrès européen organisé par la COMECE, en octobre 2017, à l’occasion du 60e anniversaire des Traités de Rome.

    Le cardinal Reinhard Marx,  président de la COMECE  a déclaré regretter le vote britannique, tout en appelant l’Europe à aller de l’avant (on ne sait pas trop où). Ce regard vers l’avenir, c’est la vocation de la COMECE, pusqu’elle a été crée il y a plus de trente ans pour penser et accompagner le projet européen. C’est ce qu’explique Johanna Touzel porte-parole de la COMECE.

    Voici la déclaration du cardinal :

    « Jeudi dernier, une majorité d’électeurs britanniques a voté par référendum pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Il convient naturellement de respecter cette décision des électeurs britanniques, même si nous la regrettons profondément en tant que COMECE. En effet, l’Union européenne est le projet d’une Communauté solidaire. C’est pourquoi le retrait volontaire d’un de ses membres est douloureux et a des conséquences pour tous les autres. Il faudra maintenir, utiliser et développer à l’avenir les multiples liens culturels et spirituels qui existent entre nous. Nous le savons : l’Europe est plus que l’Union européenne. Les étapes à venir des négociations concrètes sur le retrait et ses modalités vont exiger de toutes les parties concernées qu’elles fassent preuve de sens de la responsabilité et de mesure. En particulier, les plus faibles et les plus vulnérables, ni au Royaume-Uni, ni dans l’Union européenne, ne doivent être victimes de ce processus.

    Après le référendum, le temps est venu pour l’Union européenne de regarder de l’avant. La décision des électeurs britanniques confronte l’Union et ses États membres à la question de leurs objectifs et de leurs devoirs. L’Union européenne a besoin d’un nouveau départ. Nous avons besoin en quelque sorte de « repenser » l’Europe. Les réflexions sur le développement futur de l’Union européenne doivent donc s’appuyer sur une participation élargie de la société. L’Europe et l’UE sont la responsabilité de tous, parce que c’est uniquement ensemble que les peuples de l’Europe seront en mesure de trouver un avenir meilleur. Il s’agit notamment de retrouver le chemin vers un «véritable humanisme européen», celui que le Pape François a encouragé les Européens à prendre dans son discours de réception du Prix Charlemagne. L’Eglise compte bien contribuer à ce débat nécessaire sur l’avenir de l’Europe. C’est pourquoi la COMECE organisera en octobre 2017, à l’occasion du 60e anniversaire des traités de Rome, un congrès afin d’insuffler les réflexions de l’Eglise dans le débat sur l’avenir de l’Union européenne.

    Dans le même temps, l’Union européenne ne doit pas se figer dans l’autoréflexion. Que ce soit ensemble ou côte-à-côte, les peuples et les nations européennes ont une responsabilité morale envers le monde, les pays les plus pauvres, la sauvegarde de la création et la limitation du changement climatique. Grâce à l’Etat de droit et à la perspective d’une vie en paix et d’un niveau de vie élevé, l’Europe représente un pôle d’attraction pour de nombreuses personnes. Même sous des conditions politiques modifiées, l’UE devra continuer à être à la hauteur de sa responsabilité dans le monde.

    Le nationalisme qui se renforce dans certains pays ne doit pas devenir à nouveau le levier de l’exclusion, de l’hostilité et de la discorde. Nous nous y opposerons en tant qu’Eglise de toutes nos forces. »

    Ref. Brexit aussi à la COMECE ?

    A noter : sous la direction de Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège mais aussi ancien professeur d’histoire à l’Université catholique de Louvain (UCL),  Gérard-François Dumont (géo-démographe, professeur  à l’Université de Paris IV), Vincent Dujardin (président de l’Institut d’études européennes de l’UCL) et Jan De Volder (professeur à la Katholieke Universiteit Leuven et rédacteur politique de Tertio, revue d’opinion catholique flamande) publient aux éditions « Lumen Vitae » un essai intitulé « Quelle âme pour l’Europe? ». Ce livre sera présenté à la presse lundi prochain  4 juillet, au siège de la COMECE à Bruxelles, en présence notamment de Mgr Alain Lebeaupin, nonce apostolique auprès de l'Union européenne.

    JPSC

  • Jubilé sacerdotal de Benoît XVI : le reportage

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    JPSC

  • Confirmer les enfants plus jeunes et reporter la profession de foi à un âge plus avancé ?

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    Telle est la proposition de l'archevêque d'Avignon, Mgr Cattenoz, formulée dans la lettre ci-dessous (source) :

    1) État des lieux

    Aujourd’hui dans nos paroisses, de nombreux jeunes et adultes n’ont pas reçu le sacrement de la Confirmation. Il s’agit pourtant du deuxième sacrement de l’initiation chrétienne, complément indispensable du baptême, à travers lequel, Dieu met en place dans le baptisé ce qui permettra à l’Esprit Saint d’agir quand et comme il voudra pour lui permettre de venir au secours de ses faiblesses, de devenir pleinement enfant de Dieu, et de trouver sa place de disciple-missionnaire dans le Corps du Christ.

    Alors que l’Eglise exige normalement la confirmation pour pouvoir recevoir le sacrement du mariage ou pour être parrain ou marraine, en France pratiquement nous avons renoncé à l’exiger, vu le trop grand nombre d’adultes qui ne l’ont pas reçue.

    Enfin, aujourd’hui certains jeunes baptisés choisissent de suivre la préparation à la confirmation, d’autres arrêtent leur formation chrétienne après la première communion ou après la profession de foi. Dans certaines familles “chrétiennes”, les enfants ne sont plus baptisés et les parents disent : ils choisiront plus tard.

    Par contre, de plus en plus d’enfants ou d’adolescents non baptisés demandent spontanément l’initiation chrétienne. Il s’agit donc de prendre en compte la multiplicité des démarches, en proposant une vision cohérente et simple des sacrements par lesquels on devient disciple du Christ et membre de son Eglise.

    Notre pastorale des sacrements de l’initiation des enfants et des jeunes place la première communion vers l’âge de 8-10 ans et la confirmation entre 12 et 14 ans. Nous avons donné l’impression que la confirmation était le sommet des trois sacrements de l’initiation. La nature du sacrement de la confirmation est tout autre.

    Les jeunes eux-mêmes, comme les animateurs, parlent de la confirmation en disant qu’ils vont “confirmer” le baptême reçu étant bébés. En fait, il ne s’agit pas pour le baptisé de « confirmer » ou de ratifier son baptême, mais de recevoir le sacrement qui le complète et le “renforce”. Le mot confirmatio signifie « renforcer ». Il s’agit de renforcer non le baptême lui-même, mais l’onction du saint-chrême reçue juste après le baptême, geste qui annonce la chrismation, le don du Saint Esprit par l’imposition des mains et la marque du saint-chrême sur le front.

    Le mot chrismation -onction du saint-chrême- est plus expressif que celui de “confirmation”. En italien, par exemple, la confirmation s’appelle “cresima”. En tout état de cause, il ne faudrait plus parler de “confirmation”, mais de “chrismation” pour les adultes admis simultanément aux trois sacrements de l’initiation, puisque l’onction post-baptismale est omise, et qu’ils reçoivent directement la chrismation.

    Les adolescents en cours de collège qui se préparent à la confirmation le font avec sérieux, souvent grâce à une retraite. Mais les candidats sont trop peu nombreux. Moins de cinq pour cent des jeunes baptisés sont au final confirmés.
    Pour ceux qui n’ont pas été confirmés, il n’y a pas d’âge pour demander et recevoir ce sacrement. Chaque année, nous célébrons avec bonheur des confirmations d’adultes.

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  • L'évêque de Fréjus-Toulon ordonne six prêtres, sept diacres, et consacre son diocèse au Coeur sacré de Jésus

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    Lu sur le site du diocèse de Fréjus-Toulon :

    Pour l’amour du Cœur de Jésus

    Messe des ordinations 2016

    Le dimanche 26 juin 2016, sous la "cathédrale de verdure" de La Castille, monseigneur Dominique Rey a ordonné 6 nouveaux prêtres et 7 nouveaux diacres. Ce dimanche, en ce Jubilé de la Miséricorde, coïncidait avec la consécration du diocèse au Sacré Cœur de Jésus.

    Il y a près d’un siècle en 1921, Mgr Guilibert, mon prédécesseur recevait une lettre signée Aubert de La Castille, qui léguait au diocèse de Fréjus-Toulon le domaine viticole de la Castille et son château. Mme Aubert écrivait à l’évêque de Fréjus-Toulon en ces termes : « Oui les vocations vont affluer ici ; c’est de La Castille, redevenue la maison du Bon Dieu, qu’il sortira des saints… Je demanderai au Sacré cœur de la bénir. »

    La célébration de ce jour nous invite à nous réapproprier spirituellement cet héritage qui est aussi une promesse, une prophétie. A la fin de cette cérémonie d’ordination et en cette année dédiée à la Miséricorde divine, je vais consacrer le diocèse de Fréjus-Toulon au Sacré Cœur de Jésus.

    Le culte du cœur de Jésus, disait Pie XII, c’est le culte de l’amour rédempteur. En contemplant à la suite de l’évangile de Jean (chap 19) le côté ouvert du Christ exposé sur la croix en sa Passion, nous vénérons la victoire de l’Amour. Au-delà de tout ce que Jésus a dit et accompli en son existence terrestre, après avoir rendu son dernier souffle, Jésus livre à notre contemplation le symbole récapitulatif et expressif de sa nature et de sa mission, le signe de l’amour, le signe du cœur. Le cœur de Jésus nous rappelle que Dieu est amour, à quel point Dieu nous aime, jusqu’à mourir pour chacun d’entre nous, jusqu’à ouvrir son cœur paternel.

    Le curé d’Ars disait que «  le sacerdoce c’est l’amour du cœur de Jésus ». Le chemin vers le cœur de Jésus nous fait découvrir la nature profonde du sacerdoce :

    1) Dans l’évangile de Jean, au moment de la Cène et lors de la trahison de Judas, le disciple Bien Aimé se penche sur la poitrine de Jésus. Il écoute les battements d’un cœur brûlant d’amour, et en même temps il discerne, dans les pulsations de ce cœur, la blessure de la trahison. A la suite du disciple bien aimé, qui fut l’un des premiers « ordonnés » par Jésus, le prêtre est également appelé à un cœur à cœur avec Dieu.

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  • Le pallium remis à Mgr De Kesel

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    Communiqué de presse du service de presse de l'Archevêché :

    Mgr Jozef De Kesel recevra le pallium des mains du Pape

    Mgr Jozef De Kesel recevra le pallium des archevêques des mains du Pape François ce 29 juin en la fête des Sts-Pierre et Paul lors de la célébration eucharistique sur la place st Pierre.

    Ornement sacerdotal tissé de fine laine blanche d’agneau et composé de deux bandes pendantes brodées de six croix en soie noire. Le pallium, porté autour du cou, est le symbole du lien particulier de communion avec Rome d’un archevêque métropolitain, ainsi que sa fonction pastorale.

    Depuis son élection, le Pape François s’est souvent présenté comme évêque de Rome, et il a fait de la collégialité entre le Siège de Pierre et les évêques du monde une des priorités de son pontificat. Le pape, les primats et les archevêques métropolitains portent le pallium autour du cou pendant les célébrations liturgiques. Il est le symbole de l’unité qui lie la hiérarchie catholique.

  • L'archevêque, Sainte-Catherine et les Saints-Apôtres : vers l'apaisement ?

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    Bruxelles, mardi 28 juin 2016

    La décision de Monseigneur de Kesel de ne plus accueillir la Fraternité des Saints Apôtres dans l’Archidiocèse de Malines-Bruxelles par principe de solidarité vis-à-vis des évêques français a créé une vive confusion et beaucoup d’incompréhension chez de nombreux catholiques belges. Suite à cela, des dizaines de personnes ont introduit un recours canonique contre cette décision. Le recours introduit permet de suspendre temporairement la décision et d’analyser le dossier plus calmement afin de trouver une solution constructive.

    Dans un souci d’apaisement et de dialogue, plusieurs demandes de rencontre avec l’Archevêque avaient été lancées ces dernières semaines. Nous avons le plaisir d’annoncer que le vendredi 24 juin dernier à 15h, Mgr de Kesel a rencontré à Malines une délégation de laïcs attachés à ce que l’élan missionnaire dégagé par la Fraternité puisse continuer en Belgique et que tous les prêtres et séminaristes qui désirent le poursuivre y soient accueillis avec bienveillance.

    Durant cet entretien, Mgr de Kesel a d’abord demandé aux représentants présents d’apaiser les inquiétudes en assurant que l’église Sainte-Catherine restera bien ouverte et confiée aux prêtres de la Fraternité des Saints-Apôtres qui la desservent aujourd’hui, lesquels pourront continuer à vivre ensemble en fraternité durant tout son épiscopat. 

    Mgr de Kesel viendra visiter la paroisse quand tout sera apaisé. Il a dit enfin qu’il serait disposé, si d’autres évêques étaient désireux d’accueillir la Fraternité des Saints-Apôtres et d’en être responsables canoniquement, à ce qu’une antenne puisse se développer et continuer sa mission en Belgique.

    Nous remercions vivement Mgr de Kesel pour cette réunion constructive qui montre son désir d’unité et la recherche d’une solution pour le bien de tous.

    Nous suivons ce dossier très attentivement et nous ne manquerons pas de revenir vers vous pour toute nouvelle information. 

    http://www.paroissiensdesaintecatherine.wordpress.com

    De son côté, l'agence Belga diffusait la dépêche suivante :

    Les prêtres resteront à l'Eglise Sainte-Catherine mais leur fraternité est en suspens

    L'église Sainte-Catherine restera ouverte et confiée aux prêtres de la fraternité des Saints-Apôtres, qui pourront continuer à vivre ensemble durant l'épiscopat de Monseigneur De Kesel, a rapporté mardi la délégation de laïcs reçue vendredi à 15h00 par l'archevêque de Malines-Bruxelles. Une réunion est prévue mercredi avec les paroissiens de Sainte-Catherine pour leur faire part de la teneur des discussions.

    La décision prise par Monseigneur De Kesel le 15 juin dernier de ne plus accueillir la fraternité des Saints-Apôtres dans l'archidiocèse de Malines-Bruxelles est cependant maintenue. Des dizaines de personnes ont introduit un recours canonique, qui a suspendu son exécution prévue fin juin, offrant un temps de dialogue supplémentaire d'au moins un mois. Sans archevêché pour l'accueillir canoniquement, la fraternité risque d'être dispersée.

    Lors de la réunion, Monseigneur De Kesel a motivé sa décision par sa volonté de mettre fin aux critiques émanant d'évêques français et belges, qui se plaignent du fort attrait de jeunes Français pour cette fraternité. "Cette vie en fraternité - avec prière commune, vie sous le même toit et service en équipe auprès d'une paroisse - répond à une attente des jeunes d'aujourd'hui pour réaliser leur vocation de prêtre", commente Bernard de la Croix, représentant de la délégation de paroissiens. Mgr de Kesel s'est dit disposé à développer une antenne si un autre évêque, belge ou étranger, acceptait d'accueillir la fraternité des Saints-Apôtres et d'en être responsable canoniquement. À la suite de l'invitation de 200 paroissiens, il a assuré qu'il visitera la paroisse lorsque le climat sera apaisé.

    La fraternité des Saints-Apôtres a été constituée en avril 2013 par Monseigneur Léonard, l'ancien archevêque de Malignes-Bruxelles. Elle compte aujourd'hui 22 séminaristes et six prêtres ordonnés, à savoir cinq en Belgique et un dans une antenne à Bayonne en France. Plus d'une dizaine de personnes se préparaient à rejoindre la fraternité en septembre, parmi lesquelles de nombreux flamands. "L'église Sainte-Catherine était fermée depuis trois ans quand les premiers prêtres ordonnés ont repris sa gestion en 2014 et ont ressuscité cette paroisse", rappelle Bernard de la Croix. "L'église est depuis pleine tous les dimanches".

  • A l’abbaye des Bénédictines de Liège (Bd d’Avroy, 54), le dimanche 3 juillet à 16 h00 : un concert à ne pas manquer !

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    Les moines de l’abbaye Sainte Anne de Kergonan, et les moniales bénédictines de l’abbaye la Paix Notre-Dame à Liège vous convient à un concert qui sera donné au profit de la construction de l'orgue de Kergonan.

    Dimanche 3 juillet à 16h00

    Florence Rousseau

    À l’orgue historique de

     l’Abbaye de La Paix Notre-Dame à Liège (Belgique)

    Bd d’Avroy, 54

    Orgue historique Bénédictines de Liège.JPG 

    « Londres Paris Hambourg »

    Oeuvres des XVIIème et XVIIIème siècles

    Concert à ne pas manquer.jpg 

    L’organiste Florence Rousseau, jouera le très bel orgue historique de Jean-Baptiste le Picard (1737) dont s’honore l’église abbatiale du monastère des Bénédictines de Liège.

    Le programme de ce concert, spécialement conçu pour mettre en valeur cet élément intéressant du patrimoine liégeois, sera consacré à la musique ancienne dont Florence Rousseau est une éminente spécialiste. Il prend place dans une grande tournée de concerts dans les abbayes de plusieurs pays européens qui a débuté en juillet 2015.

    Entrée : 10 €

    A l’issue du concert, à 17h45, il sera possible d’assister à l’office des Vêpres chanté par les Sœurs.

    Soyez les bienvenus !

    Pour en savoir plus sur la construction des grandes orgues de l’abbaye Ste Anne des Kergonan (Bretagne, France) par Jean-François Dupont, bientôt inaugurées : www.orguedekergonan.com

    Le site des Sœurs bénédictines de Liège : http://www.benedictinesliege.com/novo/

    Bien fraternellement,

    Frère François d’Assise Chereau,

    Organiste de l’abbaye de Kergonan

    JPSC

  • Les 65 ans de sacerdoce de Benoît XVI

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    De Sandro Magister, sur son blog Chiesa :

    jpg_1351331.jpgJoseph Ratzinger 65 ans après

    "Et c’est ainsi que s’est abattue sur le sacerdoce catholique la fureur de la critique protestante". À l’occasion de l’anniversaire de l'ordination sacerdotale du futur Benoît XVI, le cardinal Müller raconte l’indomptable résistance opposée par celui-ci à l'offensive des disciples de Luther

    ROME, le 28 juin 2016 – "Lorsque le vieil archevêque m’imposa les mains, un petit oiseau – peut-être une alouette – s’éleva du maître autel de la cathédrale et chanta allègrement. Ce fut pour moi comme si une voix venue d’En-haut m’avait dit : c’est bien, tu es sur le bon chemin".

    Dans l'autobiographie de Joseph Ratzinger on trouve ce souvenir de son ordination sacerdotale, il y a 65 ans, le 29 juin 1951, fête des saints Pierre et Paul, dans la cathédrale de Freising, par le cardinal Michael von Faulhaber.

    Parmi les personnes qui fêtent cet anniversaire avec le pape émérite dans la Salle Clémentine, il y a aussi, aujourd’hui, le pape François.

    À cette occasion, Ratzinger se voit offrir un volume dans lequel sont réunies 43 de ses homélies, avec une préface de François lui-même qui a été publiée en avant-première, il y a quelques jours, par "La Repubblica" et par "L'Osservatore Romano" :

    > "Ogni volta che leggo le opere di Joseph Ratzinger…"

    Cet ouvrage est publié de manière simultanée en six langues : en Italie par Cantagalli, aux États-Unis par Ignatius Press, en Allemagne par Herder, en France par Parole et Silence, en Espagne par Biblioteca de Autores Cristianos, et en Pologne par l'Université Catholique de Lublin.

    L’extrait qui suit est tiré de l'introduction du livre, écrite par le cardinal Gerhard L. Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, qui supervise l’édition des œuvres complètes de Ratzinger.

    À l’occasion de l’anniversaire de l'ordination sacerdotale du futur Benoît XVI, le cardinal raconte l’indomptable résistance opposée par celui-ci à l'offensive des disciples de Luther.

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  • Quand la probable fermeture d'églises à Bruxelles fait l'objet d'une émission à la RTBF

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    La tension monte dans le diocèse de Bruxelles. De plus en plus de médias s'intéressent à la question des fermetures d'Eglises à Bruxelles.

    La RTBF consacrait une émission ce midi sur le sujet. (Le Forum de Midi)

    Mgr Kockerols, fidèle à lui-même, ne compte pas associer les laïcs à sa réflexion. Alors que seuls les responsables d'unités pastorales ont été consultés jusqu'à présent, il serait temps de tenir compte de l'avis des paroissiens impliqués dans le gestion des églises (chefs de chorales, catéchistes, fabriciens...).

    Ce problème ne peut être géré en catimini. Avant d'écrire sa lettre pastorale d'octobre sur le sujet pour annoncer ses décisions, il serait plus qu'utile que l'évêque de Bruxelles s'inspire des pratiques de concertation initiées par d'autres collègues évêques.