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Eglise - Page 1003

  • Sous le soleil de Dieu : des chanoines pour l'éternité

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    De Stéphen Vallet sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau »

    « Alors que l’Europe souffre d’une terrible crise des vocations, l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, puisant à la riche spiritualité de saint François de Sales, entend servir l’Église en lui offrant chaque année de nouveaux prêtres. Petit tour d’horizon avec son prieur général, Mgr Gilles Wach, sur cet Institut à la romanité clairement assumée et doucement proposée, esprit salésien oblige.

    Institut du Christ Roi.png

    L’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, dont vous êtes le Prieur général, vient de voir le Saint-Siège reconnaître ses Constitutions. Qu’est-ce que cette situation change désormais pour vous ? Que signifie le fait d’être un institut de droit pontifical ? 

    Mgr Gilles Wach : Depuis sa fondation en 1990, l’Institut a suivi les étapes canoniques habituelles pour les sociétés de vie apostoliques cléricales. Les choses se sont faites progressivement et pacifiquement, malgré le contexte de crise dans l’Église. 

    Pendant dix-huit ans, nous étions de droit diocésain et nous bénéficions de la bienveillance, d’abord de l’évêque de Mouila, Mgr Obamba, puis des différents archevêques de Florence, les cardinaux Piovannelli et Antonelli.

    Nos prêtres ont vite été présents sur trois continents. Il devenait naturel que nous dépendions directement du Saint-Siège. Nous avons donc été reconnus de droit pontifical en 2008 après une enquête soigneuse : tous les évêques avec lesquels nous exercions un apostolat ont été interrogés. Depuis cette date, l’Ordinaire de l’Institut est son prieur général, qui est à la tête de chanoines séculiers répandus dans différentes maisons érigées canoniquement par lui-même à travers le monde.

    À l’issue d’une visite canonique menée par S. Exc. Mgr Bacqué, nonce apostolique, le Saint-Siège a définitivement approuvé nos constitutions le 29 janvier 2016. 

    Rien ne change en revanche dans nos relations avec les évêques diocésains : nous ne nous installons dans un diocèse que si nous sommes appelés par eux. Puis, une convention est passée entre l’évêque du lieu et moi-même, comme ordinaire de l’Institut ; celle-ci fixe les modalités de notre présence. Nous répondons aux nombreux appels des évêques pour travailler avec eux et leur presbyterium.

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  • Confirmation : la Russie torpille le « grand » concile panorthodoxe

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    Lu sur le site du journal « La Croix » aujourd’hui (extraits)

    Kirill.jpg" C’est « niet ». Après s’être réuni lundi 13 juin, le saint synode (assemblée des évêques) de l’Église orthodoxe russe a fait savoir dans un long communiqué qu’il appuyait les Églises d’Antioche, de Bulgarie, de Serbie et de Géorgie dans leur demande de report du concile panorthodoxe convoqué en Crète ces jours prochains, faute de quoi elle n’y participerait pas.

    En préparation depuis plus d’un demi-siècle et confirmé lors d’une synaxe (assemblée des Églises) en janvier, le « saint et grand concile » panorthodoxe, convoqué par le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomeos Ier, doit réunir en Crète, du 19 au 26 juin, l’ensemble des 14 Églises orthodoxes. Une première historique depuis le schisme de 1054, que cette volte-face de dernière minute.

    Dans son communiqué, l’Église russe déclare ainsi « approuver la proposition des Églises orthodoxes d’Antioche, de Géorgie, de Serbie et de Bulgarie sur le report de la tenue du Concile panorthodoxe à une date qu’il conviendra de fixer ultérieurement, suivant les résultats des discussions au niveau de l’ensemble des Églises, avec pour condition absolue l’accord des Primats de toutes les Églises orthodoxes autocéphales locales officiellement reconnues. » 

    « Au cas où cette proposition ne serait pas agréée de la Sainte Église de Constantinople, et où le Concile en Crète, malgré l’absence de l’accord de plusieurs Églises orthodoxes locales, serait malgré tout convoqué, (nous déclarons) reconnaître avec un profond regret l’impossibilité de la participation de la délégation de l’Église orthodoxe russe » 

    C’est l’Église bulgare qui avait dans un premier temps lancé les hostilités en réclamant un report du concile, le temps de régler des problèmes d’organisation et d’examiner les textes soumis au vote. L’Église d’Antioche a quant à elle fait savoir qu’en l’absence de solution au conflit qui l’oppose à celle de Jérusalem pour la juridiction sur les orthodoxes du Qatar, elle boycotterait elle aussi le concile.

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  • Un martyr de la Révolution française et une carmélite bientôt sur les autels

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    De Radio Vatican :

    Le Pape François va canoniser deux nouveaux saints français

    Parmi eux Salomon Leclercq, éducateur membre des frères des écoles chrétiennes, mort en martyr pour avoir refusé de prêter le serment de constitution civile du clergé qui, après le renversement de la monarchie, donnait à l’État le contrôle sur l’Église de France. Le religieux vécut dans la clandestinité à Paris avant d’être arrêté en août 1792 et enfermé à la prison des Carmes où, avec 190 autres ecclésiastiques, il fut sauvagement tué à coups d’épée lors des massacres de septembre. Il a été béatifié en 1926 par le Pape Pie IX.

    Parmi les futurs saints figure également une carmélite française emportée à l’âge de 26 ans par une grave maladie :  Elisabeth de la Sainte Trinité avait voulu faire de sa vie une louange de gloire à Dieu et avait choisi de s’abandonner à l’amour trinitaire. Elle développa une doctrine centrée sur l’habitation de Dieu dans la personne humaine. En 1960, le grand théologien suisse Hans Urs von Balthasar avait salué «la structure de son univers spirituel, le contenu et le style de sa pensée théologique d’une densité et d’une consistance sans défaut».

  • Quelle illusion vit l’homme d’aujourd’hui lorsqu’il ferme les yeux face à la maladie et au handicap !

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    Sur Radio Vatican :

    Le Pape François exhorte à entourer d’amour les personnes malades et handicapées

    RV - Le Pape François a présidé ce dimanche 12 juin 2016 au Vatican une messe solennelle à l’occasion du Jubilé des malades et des personnes handicapées, point d’orgue du cette année Sainte. Traduction en langue des signes, lecture en braille, et pour la première fois place Saint-Pierre, l’Évangile a été joué en scènes par des personnes avec un handicap mental. Les personnes malades et handicapés étaient donc protagonistes de cette célébration eucharistique. Ainsi la première lecture a été proclamée par une personne handicapée espagnole. La seconde, en anglais, par une jeune femme aveugle lisant en braille. Toutes ont été  traduites par des personnes malentendantes de divers pays. Cette messe a été précédée de plusieurs témoignages sur le handicap et la maladie. Le fondateur de la communauté de “l’Arche”, et “Foi et Lumière” Jean Vanier, a notamment envoyé du Canada un message vidéo.

    Dans son homélie, le Saint-Père rappelle que «le vrai sens de la vie comporte aussi l’acceptation de la souffrance et de la limite» soulignant que «le monde ne devient pas meilleur, parce que composé uniquement de personnes apparemment ‘‘parfaites’’ (…) mais lorsque croissent la solidarité entre les hommes, l’acceptation réciproque et le respect». Or déplore-t-il, «dans une époque où un certain soin du corps est devenu un mythe de masse et donc une affaire économique, ce qui est imparfait doit être masqué, parce que cela porte atteinte au bonheur et à la sérénité des privilégiés et met en crise le modèle dominant». «Il vaut mieux maintenir ces personnes séparées, dans une ‘‘enceinte’’ - peut-être dorée - ou dans les ‘‘réserves’’ du piétisme et de l’assistantialisme, afin qu’elles n’entravent pas le rythme du faux bien-être. Dans certains cas, on soutient même qu’il vaut mieux s’en débarrasser le plus tôt possible, parce qu’elles deviennent un poids économique insoutenable en un temps de crise».

    Face à la «pathologie de la tristesse», le Pape propose «la thérapie du sourire»

    En réalité, insiste le Pape François «quelle illusion vit l’homme d’aujourd’hui lorsqu’il ferme les yeux face à la maladie et au handicap» considérant «qu’une personne malade ou portant un handicap ne peut pas être heureuse, parce qu’elle est incapable de mener le style de vie imposé par la culture du plaisir et du divertissement». S’appuyant sur l’Evangile de ce dimanche (Lc 7, 36-8, 3), qui nous présente «une situation particulière de faiblesse», la femme pécheresse jugée et marginalisée que Jésus accueille et la défend, le Saint-Père démontre au contraire que «la fragilité elle-même peut devenir un réconfort et un soutien à notre solitude». «Que de personnes avec un handicap et souffrantes s’ouvrent de nouveau à la vie dès qu’elles découvrent qu’elles sont aimées ! » Aimer par Jésus dont «la tendresse est signe de l’amour que Dieu réserve à ceux qui souffrent et sont exclus». «Jésus est le médecin qui guérit avec le médicament de l’amour, parce qu’il prend sur lui notre souffrance et la rachète»souligne le Pape.

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  • 8 critères pour évaluer les nouveaux charismes dans l’Église

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    De Sébastien Maillard, sur le site du journal La Croix :

    Le Vatican donne 8 critères pour évaluer les nouveaux charismes dans l’Église

    Dans un document rendu public mardi 14 juin, la Congrégation pour la doctrine de la foi invite les évêques à bien évaluer les nouveaux charismes dans l’Eglise. Elle veut ainsi les guider dans la reconnaissance des diverses communautés charismatiques.

    Pourquoi un document sur les relations entre les évêques et les mouvements charismatiques ?

    À la suite du concile Vatican II, diverses communautés nouvelles ont émergé dans l’Église catholique, considérées comme inspirés par l’Esprit Saint. Après ce premier essor, la plupart de ces associations multiformes ont aujourd’hui perdu leur fondateur. Elles sont dans une phase de leur histoire qui appelle une « maturité ecclésiale », selon un document présenté mardi 14 juin mais préparé depuis 2000 par la Congrégation pour la doctrine de la foi, l’un des plus importants dicastères de la Curie. L’objectif de ce texte, intitulé Iuvenescit Ecclesia (L’Église rajeunit) est d’éviter que ces mouvements croissent indépendamment du reste de l’Église mais y soient pleinement insérés. Sur 34 pages, cette « Lettre aux évêques sur la relation entre les dons hiérarchiques et charismatiques pour la vie et la mission de l’Église » apporte une clarification théologique et une impulsion pastorale pour « ne pas opposer, comme l’a souligné à la presse le cardinal Gerhard Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, une 'Église de l’Esprit' et une 'Église de l’Institution' » mais faire valoir leur « co-essentialité ».

    Quel rapport a le pape François avec les mouvements charismatiques ?

    Très soutenues par Jean-Paul II dans leur visée évangélisatrice, les communautés charismatiques font face à un pape François exigeant envers elles, soucieux d’appuyer leur dynamisme sans que celui-ci ne se développe séparément des diocèses. Garant avant tout de l’unité dans l’Église, le pape argentin, qui a approuvé le document, est attaché à ce que les pasteurs marchent avec leur peuple, dans toute leur diversité. En même temps, il tient à ce qu’ils restent ouverts aux surprises de l’Esprit Saint, tout en faisant preuve de discernement.

    Comment les évêques doivent-ils accueillir ces communautés ?

    « La réalité qui prend corps en naissant d’un charisme doit jouir d’un temps opportun d’expérimentation et de sédimentation, qui fasse passer de l’enthousiasme des débuts à une configuration stable », reconnaît le Vatican dans ce document. Celui-ci invite les évêques à accompagner « avec bienveillance »un long « itinéraire de vérification ». À cette fin, la lettre tire du Magistère huit « critères pour le discernement des dons charismatiques dans les associations ecclésiales ». Parmi eux figurent l’élan « missionnaire » qui doit animer ces mouvements, leur acceptation de l’intégralité de la foi catholique et « donc éviter de s’aventurer au-delà de la doctrine », leur « réelle communion avec toute l’Église » et leur « disponibilité à la collaboration réciproque », la « présence de fruits spirituels de charité, joie paix et maturité humaine » et la « référence à la doctrine sociale de l’Église ».

    La liste des critères comprend aussi celui d’accepter « des moments d’épreuve dans le discernement des charismes », en allusion à des périodes où tel ou tel mouvement traverse une faiblesse ou une dérive passagères. « La naissance de tensions éventuelles exige de la part de tous la pratique d’une charité plus grande », recommande le Vatican.

    Les ordres religieux et instituts de vie consacrée sont-ils concernés ?

    Le document a été présenté mardi à la presse par le cardinal Müller accompagné du cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques. Mais, pratique inhabituelle, le préfet de la Congrégation pour les religieux, le cardinal Joao Braz de Aviz, s’y est invité, s’asseyant parmi les journalistes. Une manière de manifester qu’il aurait souhaité être davantage associé à ce document qui, dit-il, « concerne la vie consacrée ». Le texte vise d’abord les communautés issues du Renouveau charismatique mais touche, en pratique, à des formes de vie consacrée et de vie apostolique. Les rapports entre évêques et congrégations religieuses doivent toutefois faire l’objet d’un futur document.

  • La lettre des évêques aux parents des enfants inscrits au cours de religion catholique dans l'enseignement officiel : une violation pure et simple de la séparation des Eglises et de l’Etat ?

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    De Jean-Jacques Durré sur cathobel.be :

    Cours de religion: Pourquoi la lettre des évêques irrite-t-elle le monde laïque?

    Sur son site, le Centre d’Action laïque (CAL) a critiqué avec virulence le fait que les évêques francophones de Belgique aient adressé une lettre aux parents des enfants inscrits au  catholique dans l’ officiel.

    Dans cette diatribe, le CAL fait un parallélisme avec un appel de la FAPEO (Fédération des associations de Parents de l’enseignement officiel) qui avait appelé, il y un an, les parents à demander la dispense de suivre l’arrêt de la Cour constitutionnelle les déclarant facultatifs. Le CAL souligne qu’à l’époque la FAPEO avait rappelé à l’ordre par la ministre de l’Enseignement, Joëlle Milquet.

    Pour l’Action laïque, cette « s’apparente à une violation pure et simple de la séparation des Eglises et de l’Etat » (SIC). Pour quelle raison? L’Eglise est un acteur important de la société et à ce titre, comme tout un chacun, elle a le droit d’émettre un avis sur les sujets qui touchent notre vie quotidienne. Libre à chacun de ne pas les partager.

    Le CAL écrit aussi: « (…) le chemin suivi par cette missive pour parvenir aux parents pose également question. Est-ce le rôle des inspecteurs et enseignants du cours de religion de relayer ce genre de courrier via le cartable des élèves de l’école officielle ». Ce qui est erroné. En effet, s’il est vrai que les responsables du cours de religion catholique (inspecteurs et autorité du culte) se sont interrogés sur la façon d’atteindre les parents, ils ont signifié aux Maîtres de Religion Catholique qu’il n’était absolument pas question de leur demander de procéder  de cette façon afin de garantir la liberté des parents et, pour les enseignants eux-mêmes, de respecter la législation en la matière. « Il s’agissait de porter à la connaissance des parents par la voie des médias en particulier, et sans aller au-delà« , précise à cet égard l’attaché de presse de la Conférence épiscopale, Tommy Scholtès.

    Un vrai danger

    « A quel titre tentent-ils (ndlr: les évêques) d’influencer les parents d’un réseau que ces derniers ont précisément choisi pour ne pas dépendre de la volonté du clergé? », s’interroge encore le Centre d’action laïque. Il est tout de même normal que les évêques aient le droit à la liberté d’expression au même titre que quiconque et certainement un droit à une parole autorisée à propos d’un cours qui est confessionnel qu’ils estiment important dans la formation des enfants.

    La liberté d’expression est un droit fondamental en démocratie. Lorsque certains la remettent en question, sur le simple fait que la religion serait du domaine privé, il y a là un vrai danger. Comme lorsque le Sénat organise un colloque sur l’inscription du principe de laïcité dans la constitution, dont l’orateur principal est le président du CAL, et que les chefs des cultes reconnus en Belgique, n’y sont pas conviés. Et qu’en s’en étonnant, la présidente de l’assemblée sénatoriale, répond qu’il est de son ressort dans ce type de réunion « privée » d’inviter qui elle souhaite!

    Dans cet état d’esprit, et vu l’amalgame fait par le CAL, il faut s’interroger sur la neutralité des cours de citoyenneté!

  • Des paroissiens de Sainte-Catherine adressent une lettre ouverte à Monseigneur De Kesel

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    Lettre ouverte à Mgr Joseph De Kesel, Archevêque de Malines-Bruxelles (source)

    Bruxelles, le 13 Juin 2016 

    Monseigneur,

     « Concertation », voilà un terme que vous utilisiez dans votre lettre pastorale de 2005 sur l’avenir des églises de Bruxelles. Alors aujourd’hui, pour ne rien vous cacher, nous sommes extrêmement inquiets. Nous essayons vainement de vous rencontrer, pour comprendre l’origine et le bien-fondé des rumeurs de fermeture de notre église Sainte-Catherine et de dissolution de la Fraternité des Saints-Apôtres qui courent depuis le mois d’avril dernier.

    Comprendre pourquoi une église, située en plein cœur touristique de Bruxelles, qui fait le plein tous les dimanches et où de nombreux fidèles trouvent un véritable lieu de ressourcement spirituel et humain, serait à nouveau menacée de fermeture. Comprendre pourquoi l’Archevêché souhaiterait le départ de prêtres et de séminaristes qui ont permis à Sainte-Catherine de redevenir une paroisse vivante et rayonnante depuis sa réouverture en Septembre 2014, un « noyau de vitalité évangélique » comme vous en souhaitez tant pour notre ville. Comprendre enfin pourquoi le dialogue et les échanges en toute confiance et transparence sont si difficiles avec nos pasteurs sur des sujets qui nous touchent d’aussi près.

    Pas d’informations, aucune communication 

    Le 29 avril 2016, le Vicariat de Bruxelles a démenti par voie de communiqué ces différentes rumeurs. Mais ce communiqué ne nous a pas rassurés, car il indique bien l’existence de deux dossiers en réflexion : l’un concernant la fermeture de l’église Sainte-Catherine, l’autre, la dissolution de la Fraternité des Saints-Apôtres. Pour en connaître le contenu, et parce que nous ne pouvons pas imaginer une réflexion sans connaissance de la réalité et des personnes directement concernées, nous avons souhaité vous rencontrer. À de nombreuses reprises, nous vous avons écrit (entre autre courriers des 25 et 26/04/16). Vous nous avez alors invités à contacter Mgr Kockerols, l’évêque de Bruxelles (dans un courrier du 27/04/16), ce que nous avons fait. Après notre courrier et nos nombreux rappels (28 et 29/04, 2 et 3/05/2016), nous avons finalement obtenu un rendez-vous avec votre Auxiliaire pour le 08/06/2016.

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  • La foi prise au mot (KTO) : Les enjeux du droit canonique

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    KTO.pngUne entrevue de KTO avec  Louis-Léon Christians et Alphonse Borras

    Alphonse Borras est vicaire général du diocèse de Liège, chargé de cours à la faculté de théologie de l’Université catholique de Louvain (UCL) et à la faculté de droit canonique de l’Institut catholique de Paris .

    Louis-Léon Christians est titulaire de la chaire de droit des religions à l’Université catholique de Louvain (UCL), expert auprès du Conseil de l’Europe,  chargé de cours à l’Institut catholique de Paris et au centre universitaire Saint-Ignace à Anvers

     

    JPSC

  • Non, l'avortement n'est pas un acte anodin

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    Du Père Thomas de Gabory, docteur en médecine, aumônier de l’Université de La Réunion (source) :

    Le Planning Familial fête cette semaine son anniversaire, 10 années de présence à La Réunion. Un seul chiffre suffit à illustrer son bilan : 75% des hommes réunionnais considèrent que l’avortement est un moyen de contraception. Ce constat malheureux prouve que l’avortement est devenu dans la conscience générale un acte anodin. Malgré les campagnes en faveur de la contraception, le nombre d’avortements à La Réunion ne cesse d’augmenter, les chiffres sont au-dessus de la moyenne nationale, et les mères concernées sont de plus en plus jeunes. L’avortement n’est pourtant pas un acte banal. Au contraire il est un acte douloureux et chacun, hommes et femmes, est appelé à en mesurer toute la gravité.

    Les raisons qui poussent les mères à choisir l’avortement sont souvent respectables. Il ne s’agit pas de jeter la pierre à celles qui font ce choix. Il ne faut ni juger ni culpabiliser. L’Église ne condamne jamais les personnes mais des actes. Elle condamne les violences faites aux femmes. L’Église est toujours du côté des personnes vulnérables et de celles qui souffrent. Il convient donc d’accompagner les mères ayant recours à l’avortement dans le respect, la douceur et la compassion. L’association Mère de Miséricorde le fait à La Réunion (mmcreunion@hotmail.fr).

    L’avortement n’est pas un acte anodin, mais un acte grave qui marque profondément la vie des mères qui y ont recours. Il laisse des traces dans la mémoire du corps mais aussi et surtout dans le cœur. Il ne faut pas minimiser l’impact d’un avortement sur la vie d’une mère et les séquelles psychologiques qui peuvent rejaillir plusieurs années après. Les blessures ont parfois du mal à cicatriser avec le temps.

    Comme aumônier de l’Université de La Réunion, je rencontre des jeunes filles confrontées à l’angoisse d’une grossesse non désirée. Par manque d’information, la procréation n’est plus pensée comme un mouvement naturel lié à la sexualité. Les jeunes vivent souvent une sexualité déconnectée de son pouvoir de donner la vie. Lorsque la grossesse est déclarée, c’est souvent la panique, la peur de l’avenir, l’angoisse de la réaction des proches, et la question de l’avortement peut se poser chez ces jeunes mères en détresse et souvent isolées. Elles veulent « l’enlever » comme elles disent. Mais que faut-il enlever : une grossesse angoissante ou un être humain ?

    L’avortement n’est pas un moyen de contraception. Il est un acte grave qui supprime une vie humaine. C’est pour cette raison que l’Église catholique s’y oppose fermement. Il est un acte qui transgresse l’interdit fondamental de tuer. L’embryon n’est pas qu’un amas de cellules. Dès l’instant de la rencontre du spermatozoïde et de l’ovocyte, son patrimoine génétique unique au monde fait de lui un membre de la grande famille humaine. Il n’est pas un têtard et ne deviendra rien d’autre qu’un homme ou une femme. Le délai légal de 12 semaines ne peut rien y changer : l’embryon reste un être humain avant et après ce délai. Il ne devient pas, comme par magie, une personne humaine à la fin de la 12ème semaine. Il est déjà en soi une personne.

    La grande Mère Teresa de Calcutta disait au moment où elle recevait le Prix Nobel de la paix : « Je ressens quelque chose que je voudrais partager avec vous. Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître ». Les conséquences d’une politique familiale en faveur de l’avortement ne sont pas à sous-estimer. L’avortement ne peut pas être un acte à prendre à la légère. Une société qui veut s’humaniser doit promouvoir une belle éducation à la sexualité, et rappeler son lien naturel avec la vie. La mobilisation pour la paix et pour la vie doit être permanente.

  • 11e dimanche du temps ordinaire : quand les pharisiens font passer la lettre avant l'esprit

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    Dirk Bouts, le repas chez Simon

    Prédication (archive du 16 juin 2013) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 7, 36-50 ; 8, 1-3) pour le 11e dimanche du temps ordinaire.

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : La pécheresse pardonnée à cause de son grand amour (Luc 7, 36-50; 8, 1-3)

    Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum. En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu'elle est : une pécheresse. » Jésus prit la parole : « Simon, j'ai quelque chose à te dire. — Parle, Maître. » Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d'argent, l'autre cinquante. Comme ni l'un ni l'autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera davantage ? » Simon répondit : « C'est celui à qui il a remis davantage, il me semble. – Tu as raison », lui dit Jésus. Il se tourna vers la femme, en disant à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré chez toi, et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, elle n'a pas cessé d'embrasser mes pieds. Tu ne m'as pas versé de parfum sur la tête ; elle, elle m'a versé un parfum précieux sur les pieds. Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c'est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d'amour. » Puis il s'adressa à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. » Les invités se dirent : « Qui est cet homme, qui va jusqu'à pardonner les péchés ? » Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t'a sauvée. Va en paix ! » Ensuite Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l'accompagnaient, ainsi que des femmes qu'il avait délivrées d'esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons), Jeanne, femme de Chouza, l'intendant d'Hérode, Suzanne, et beaucoup d'autres, qui les aidaient de leurs ressources.

  • Quand des laïcs se forment pour transmettre le message de l’Église

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    D'Isabelle Demangeat sur le site du journal La Croix :

    CathoVoice, des laïcs se forment pour transmettre le message de l’Église

    Depuis deux mois, une vingtaine de laïcs français se forment, en continu, via CathoVoice, la branche française de Catholic Voices créée au début du mois d’avril 2016.

    À peine installée sur un fauteuil digne d’un studio télé, Agathe, étudiante à HEC, doit affronter la caméra, le regard un peu moqueur et les questions directes d’Alexandre Thébault qui lui fait face. « N’y a-t-il pas un paradoxe entre ce que le pape dit sur l’écologie, notamment dans son encyclique, et le choix de vos études qui vont dans le sens du libéralisme économique ? », l’interpelle-t-il. « Non, rétorque Agathe, sans se laisser décontenancer, même si elle rougit un peu. Parce que je pense qu’il est possible d’insérer de l’humain au cœur de l’économie ».

    La réponse est habile. Mais elle pourrait l’être davantage selon Alexandre Thébault. Ce dernier, ancien attaché de presse d’Areva qui a récemment monté son agence de conseil en communication de crise, joue, ce samedi-là, l’animateur télé et pousse l’étudiante dans ses retranchements. « Tu peux aller jusqu’à répondre que c’est justement en étant au sein même du secteur que tu pourras faire changer les choses, en l’occurrence ici peser pour une économie plus humaine. » « Vous devez toujours trouver un chemin pour transmettre votre message tout en répondant à la question », rappelle-t-il à la dizaine de personnes ayant suivi l’intervention d’Agathe.

    > A lire : « Catholic Voices », la contre-offensive médiatique des laïcs anglais

    Une vingtaine de laïcs sélectionnés en amont

    Réunies les 4 et 5 juin à Paris, celles-ci assistaient au premier week-end d’entrainement à la pratique des médias organisé par la jeune association CathoVoice. La branche française du mouvement Catholic Voices, lancé en 2010 par des laïcs britanniques pour occuper le terrain des médias lors de la visite de Benoît XVI au Royaume-Uni, a été officiellement lancée au début du mois d’avril par quatre jeunes professionnels.

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  • Le pape dénonce "une fausse compassion" qui justifierait l'euthanasie

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    Lu sur le site de Famille Chrétienne :

    Le pape s'élève contre "une fausse compassion" qui justifie l'euthanasie

    Le pape François a fustigé “ceux qui se cachent derrière une prétendue compassion pour justifier et approuver la mort d’un malade“, le 9 juin 2016. Sans prononcer le mot, il a ainsi redit son opposition à l’euthanasie, en critiquant la “culture du rejet“ qui “méprise les personnes qui ne répondent pas à des canons de santé, de beauté et d’utilité déterminés”, devant les dirigeants de l’Ordre des médecins d’Espagne et d’Amérique latine reçus en audience au Vatican.

    Dans son discours en espagnol, le chef de l’Eglise catholique a appelé les médecins à ne pas céder à la “tentation“ d’appliquer “des solutions rapides et drastiques, guidées par une fausse compassion ou par de purs critères d’efficacité et d’économie”. Au contraire, a-t-il ajouté, “la compassion authentique ne marginalise pas, n’humilie pas, n’exclut pas la personne, et encore moins ne considère sa disparition comme quelque chose de bon“.

    “L’identité et l’engagement du médecin ne se fonde pas seulement sur sa science et sa compétence technique, a encore assuré le pontife argentin, mais surtout sur son attitude compatissante et miséricordieuse envers ceux qui souffrent dans leur corps et dans leur esprit“. Et le pape François d’insister devant les 150 médecins : la compassion est “la réponse adéquate à la valeur immense de la personne malade”, elle est “l’âme même de la médecine”.