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Eglise - Page 1008

  • Lobbes : une église incendiée à deux reprises

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    Lu sur l'avenir.net :

    d0d6dc258f29aaaa4469bc323bafaf4b-1464110023.jpgDeux incendies en moins de 2h à l’église du village de Mont-Sainte-Geneviève 

    Alors que les pompiers de Thuin venaient de quitter les lieux, un feu de plus grande ampleur s’est à nouveau déclaré au sein de l’église de Mont-Sainte-Geneviève mardi après-midi.

    Deux incendies consécutifs ont ravagé l’église de Mont-Sainte-Geneviève (Lobbes) mardi après-midi. Alors que les pompiers de Thuin venaient de quitter les lieux, un feu de plus grande ampleur s’est à nouveau déclaré. La toiture s’est, cette fois, embrasée.

    L’église de Mont-Sainte-Geneviève, construite au 16e siècle, a été touchée par deux incendies en moins de deux heures mardi en début d’après-midi. Un premier sinistre s’était d’abord déclaré dans la sacristie et avait nécessité l’intervention des pompiers de Thuin. Ces derniers ont pu éteindre rapidement les flammes qui avaient toutefois causé d’importants dégâts.

    Les hommes du feu étaient à peine repartis qu’un nouvel incendie, beaucoup plus important, se déclarait à nouveau au sein de l’édifice. Cette fois, la toiture s’est embrasée. Les pompiers thudiniens sont revenus sur les lieux, aidés par leurs collègues de Charleroi. Les dégâts matériels sont particulièrement importants.

    Avertie des faits, la police locale de la zone Lermes (Lobbes - Erquelinnes - Merbes-le-Château) est descendue sur place et a ouvert une enquête, qui s’oriente cette fois sur une piste criminelle.

  • Cardinal Sarah : comment remettre Dieu au cœur de la liturgie

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    messe de saint grégoire.jpgLe cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, appelle à une grande réflexion sur l’eucharistie. Et invite prêtres et fidèles à se tourner vers l’Orient, le Christ. Alors que nous nous apprêtons à célébrer la Solennité du Corps et du Sang du Christ réellement présent dans l’Eucharistie, une fête instituée à Liège dès 1246 à l’instigation de sainte Julienne de Cornillon, il n’est pas inopportun de reproduire ci-après l’interview exclusive que le cardinal Robert Sarah  vient d’accorder à Aymeric Pourbaix, rédacteur en chef du magazine « Famille chrétienne » sur la célébration de ce Sacrement des sacrements :   

    « Il y a quelques semaines, vous avez émis le souhait de voir « remis au centre le sacrement des sacrements », c’est-à-dire l’eucharistie. Pour quelle raison ? 

    Je souhaite engager une grande réflexion sur cette question, afin de remettre l’eucharistie au centre de notre vie. Je constate que beaucoup de nos liturgies deviennent des spectacles. Souvent, le prêtre ne célèbre plus l’amour du Christ à travers son sacrifice, mais une rencontre entre amis, un repas convivial, un moment fraternel. En cherchant à inventer des liturgies créatives ou festives, nous courons le risque d’un culte trop humain, à la hauteur de nos désirs et des modes du moment. Peu à peu, les fidèles s’éloignent de ce qui nous donne la Vie. Pour les chrétiens, l’eucharistie, c’est une question de vie ou de mort ! 

    Comment remettre Dieu au centre ? 

    La liturgie est la porte de notre union à Dieu. Si les célébrations eucharistiques se transforment en autocélébrations humaines, le péril est immense, car Dieu disparaît. Il faut commencer par replacer Dieu au centre de la liturgie. Si l’homme en est le centre, l’Église devient une société purement humaine, une simple ONG, comme l’a dit le pape François. Si, à l’inverse, Dieu est au cœur de la liturgie, alors l’Église retrouvera sa vigueur et sa sève ! « Dans notre rapport avec la liturgie se joue le destin de la foi et de l’Église », écrivait de manière prophétique le cardinal Joseph Ratzinger.

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  • Le témoignage du plus grand prédicateur évangélique scandinave passé au catholicisme

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    Sur KTO TV :

    De passage à Paris à l'occasion de la sortie de son livre " De la megachurch à l'Église catholique " issu d'entretiens avec le journaliste Henrik Lindell, Ulf Ekman vient partager son parcours de foi, pour le moins original, dans " Un coeur qui écoute ". Ulf Ekman, qui fut le plus grand prédicateur évangélique scandinave choisit finalement en 2014 de rallier l'Église catholique ! Il explique comment et pourquoi il a pris une telle décision. Un témoignage inédit et exclusif.

  • Religions et violence : peut-on renvoyer dos à dos islam et christianisme ?

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    De Rémi Brague sur FigaroVox (lefigaro.fr) :

    Les religions et la violence: ne pas renvoyer dos à dos islam et christianisme

    TRIBUNE - Contrairement à ce qu'a affirmé le pape François, les textes sacrés de l'islam et du christianisme ne justifient pas la violence de la même manière, argumente Rémi Brague, professeur émérite de philosophie à la Sorbonne.

    Les déclarations publiques du pape François suscitent toujours l'intérêt. L'entretien accordé par le Souverain Pontife à deux journalistes deLa Croix, publié dans ledit quotidien le 17 mai, contient ainsi une quantité de choses excellentes, et même réjouissantes. Par exemple, sa conception du rôle que le christianisme pourrait et devrait jouer envers les cultures, dont l'européenne, ou encore ses réflexions sur les causes de la crise migratoire et son traitement possible, enfin son amusante dénonciation du cléricalisme. Il y a là-dedans de quoi provoquer une réflexion approfondie, et l'on souhaite que nos décideurs en prennent de la graine.

    D'autres points sont affaire de goût, et le mien ne coïncide pas toujours avec celui du Pape. Ainsi, nommer sur le même plan Maurice Blondel et Jean Guitton, et plus encore les deux jésuites Henri de Lubac et Michel de Certeau, me fait personnellement un peu sourire. Mais rien ne prouve que ce soit mon goût qui soit le bon…

    En revanche, un passage suscite en moi une perplexité certaine, et c'est celui sur l'islam. Là aussi, il contient d'ailleurs de très bonnes choses, par exemple sur l'imprudence arrogante avec laquelle l'Occident a essayé d'imposer son régime politique à des régions mal préparées. Il est juste aussi de dire que la coexistence entre chrétiens et musulmans est possible, même si les exemples de l'Argentine, avec son 1,5% de musulmans, et surtout du Liban, doivent être pris avec prudence. Tant qu'il s'agit de faire vivre ensemble des personnes, qu'il est déjà maladroit de réduire à leur seule affiliation religieuse, on a le droit d'espérer et le devoir d'agir en ce sens.

    L'entreprise devient plus difficile là où l'on compare non plus des personnes, mais des systèmes religieux considérés dans leurs documents normatifs. De ce point de vue, un passage des propos du pape François attire l'œil: «L'idée de conquête est inhérente à l'âme de l'islam, il est vrai. Mais on pourrait interpréter avec la même idée de conquête la fin de l'Évangile de Matthieu, où Jésus envoie ses disciples dans toutes les nations.» Voici le passage évoqué: «Allez donc, faites des disciples (“mathèteuein”, en grec) de toutes les nations, baptisant les gens (…), leur enseignant (“didaskein”) à observer tout ce que je vous ai commandé (Matthieu, 28, 19).»

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  • Michal Slawecki à Liège pour la célébration de la Fête-Dieu 2016

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    clamaveruntIusti.jpgSamedi prochain 28 mai à 18 heures, l’Ensemble vocal « Clamaverunt Iusti » de Varsovie dirigé par Michal Slawecki apportera son concours à la messe traditionnelle de la Fête-Dieu célébrée par  Mgr Jean-Pierre Delville en l’église du Saint-Sacrement, au Boulevard d’Avroy à Liège.

    Chef de différents chœurs grégoriens, Michal Slawecki contribue largement à la renaissance du plain-chant dans son pays, après l’avoir étudié en Italie, notamment avec Nino Albarosa et Alberto Turco. Mais il est aussi compositeur, car sa passion pour le chant grégorien va de pair avec un vif intérêt pour la musique contemporaine. Il est aussi professeur à l’Académie de musique Frédéric Chopin. Jacques Zeegers l’a rencontré pour la revue « Canticum novum », lors de son passage au Festival international de Chant grégorien à Watou en Flandre occidentale. Extraits de l’interview.

    « Comment avez-vous découvert le chant grégorien ? Comment l’avez-vous appris ? Qui sont vos maîtres ?

    J’ai découvert le chant grégorien au lycée musical des Pères Salésiens. C’était une école où l’on étudiait l’orgue d’église. Nous avions comme enseignants des prêtres préconciliaires. C’était en 1955. En 2001, j’ai été admis à l’Université qui s’appelait à l’époque Académie de musique Frédéric Chopin à Varsovie où j’ai commencé l’étude de la musique sacrée. J’y ai étudié le chant, l’orgue et la direction de chœur. Le grégorien était une matière obligatoire. Là, j’ai rencontré un professeur, le Père Kazimierz  Szymonik, qui avait étudié avec Marie-Claire Billecocq, spécialiste des neumes, ayant collaboré avec Dom Cardine à la préparation du Graduel Triplex. Ce fut ma première approche. Puis, j’ai entamé des études supérieures de composition. J’ai eu l’occasion de suivre le cycle Erasmus en Italie pendant un an à l’Aquila. J’y ai étudié la composition avec Alessandro Sbordoni qui avait lui-même appris le chant grégorien avec Nino Albarosa. De là, je me rendais chaque semaine à l’Institut pontifical de musique sacrée à Rome où mon maître était Alberto Turco. A Crémone, j’ai travaillé aussi avec Albarosa et Johannes –Berchmans Göschl. Voilà mes trois maîtres.

    Pourquoi aimez-vous le chant grégorien ?

    […] A travers cette musique, qui n’est pas seulement la musique mais aussi la proclamation de la Parole, nous sommes à même d’entrer dans une grande histoire, une histoire très riche. Déjà au concile de Trente, on évoquait la grandeur de la forme musicale où le chant constituait vraiment le rite. Ce qui me plait dans le chant grégorien, c’est que j’y trouve trois choses : l’amour de la musique, l’amour de la langue latine et l’amour de la Bible. Ces trois facteurs mis ensemble suscitent en moi l’amour du chant grégorien.

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  • Les Actes du Symposium sur l'avenir des églises de Bruxelles sont disponibles

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     (source)

    Actes du Symposium sur l'avenir des églises du 16/04/2016

    Chers amis,

    Vous trouverez ci-dessous les Actes du Symposium sur l'avenir des églises organisé le 16 avril 2016 aux facultés universitaires Saint-Louis par Les amis des églises.

    Veuillez noter que les actes sont diffusés en deux parties.

    Ils reprennent aussi une partie des actes du premier symposium le 20 septembre 2012.

    N'hésitez pas à consulter ces actes et à les diffuser.

    Toute question peut être adressée par email sur l'adresse : symposiumeglisesbxl@gmail.com

    Une version imprimée et brochée peut être commandée au prix de 35,00 EUR.

    Les amis des églises.

    Symposium sur l'avenir des églises 16 avril 2016 - ACTES 1ère partie 1/2

    Symposium sur l'avenir des églises 16 avril 2016 - ACTES 2ème partie 2/2

  • Les femmes et la nature du diaconat

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    Tel est l’objet de la question posée récemment par le pape François.

    diaconesse antique.jpgSur la nature du « diaconat permanent » dont le nom en tout cas fut tiré des oubliettes de l’histoire par le concile Vatican II, l’abbé Alphonse Borras a publié, voici quelque temps déjà, un ouvrage intitulé  « Le diaconat au risque de sa nouveauté » (Bruxelles, Lessius , collection « La Part Dieu », 10-2007, 239 pages) que Michel Deneken a recensé dans la Revue des sciences religieuses. Il situe clairement l’objet du débat. 

    « Théologien, canoniste et vicaire général du diocèse de Liège, Alphonse Borras mène sur les ministères une réflexion qui toujours allie histoire, théologie, droit et pratique. Il est, entre autre, un des spécialistes reconnus du diaconat. Considérant le bilan du rétablissement du diaconat permanent depuis quarante ans et prenant en compte les travaux que la Commission Théologique Internationale sur l’évolution et les perspectives du diaconat de 2003, Alphonse Borras pose la question de la nouveauté de ce ministère. Un bref rappel des débats autour du rétablissement du diaconat permanent à Vatican II permet de saisir d’emblée que si le diaconat permanent apparaît nécessaire à la vie de l’Église, s’y trouvent cependant en germe des équivoques, des difficultés et des interrogations.

    On découvre ainsi que la réception de ce ministère demeure largement à réaliser. « Diaconat nouveau ou nouveau diaconat ? » : Le titre du chapitre II ne relève pas du vain jeu de mots, mais situe la question telle qu’elle se pose aujourd’hui concrètement aux communautés chrétiennes comme à l’épiscopat. Parlant d’un diaconat « aux franges du sacerdoce » (p. 61), Alphonse Borras montre bien que celui que rétablit Paul VI n’est pas le même que celui qui eut cours dans l’Église ancienne. Il convient donc de parler non d’un nouveau diaconat, car la référence est bien l’Église ancienne, mais de diaconat nouveau, se distinguant du diaconat ancien. Si le diaconat prend en référence le presbytérat, le risque de nouveaux malentendus est grand. Il convient donc de réfléchir à la symbolique diaconale (chapitre III), ce qui aboutit à une précision sur la nature sacramentelle du diaconat (chapitre IV).

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  • Université Al Azhar du Caire : Le pape François renoue les liens interrompus sous Benoît XVI

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    L’audience accordée ce lundi 23 mai au matin à Rome par le pape François à l’imam d’Al Azhar, le cheikh Ahmed Al Tayeb, marque la reprise d’un dialogue interrompu depuis cinq ans avec cette prestigieuse institution de l’islam sunnite, aujourd’hui fragilisée. Lu sur le site du journal « La Croix » :

    « La rencontre lundi matin entre l’imam d’Al Azhar et le pape François à Rome est l’aboutissement de plusieurs années de travail. Après un échange en tête à tête d’un quart d’heure, les trois autres membres de la délégation égyptienne entreront à leur tour.

    La reprise des échanges 

    Nul ne sait ce qui filtrera. Mais cette audience est en soi importante, parce qu’il s’agit d’une première, et qu’elle devrait marquer la reprise des échanges réguliers initiés en 1998 avec cette institution millénaire, à la fois siège de l’imam et université. 

    Après le refroidissement né de la controverse de Ratisbonne – ce discours de Benoît XVI prononcé devant un parterre d’universitaires allemands –, Al Azhar avait pris prétexte de la réaction du pape à l’attentat d’Alexandrie (le 1er janvier 2011, il avait fait 21 morts dans une église copte, NDLR) pour suspendre toute relation directe : ces propos dénonçaient notamment les discriminations frappant les chrétiens.

    « Envoyer un message de paix  

    Par cette rencontre, le pape François dénoue un vieux contentieux hérité de son prédécesseur. Sur ce front, comme sur celui des relations avec l’orthodoxie russe (rencontre avec le patriarche Kiril de Moscou) ou avec les lefebvristes (rencontre avec Mgr Bernard Fellay), il se montre capable de faire bouger les lignes.

    Mi-février, une délégation pontificale s’était rendue au Caire pour préparer cette audience. « Le monde entier attend cette rencontre pour envoyer un message de paix qui doit barrer la route aux prédicateurs de la violence, du terrorisme et de l’extrémisme », indiquait dans la foulée un communiqué d’Al Azhar. « Nous sommes tombés d’accord sur l’importance de poursuivre et de renforcer ce dialogue pour le bien de l’humanité », soulignait de son côté le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux. 

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  • Les diaconesses ou quand des propos du pape provoquent une tempête dans un verre d'eau

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    D'Ignacio Aréchaga (trad. St. Seminckx) sur didoc.be :

    Des diaconesses dans la société moderne

    Certains propos récents du pape ont provoqué une tempête dans un verre d’eau.

    La réponse du pape à une question sur la possibilité pour les femmes d’être diaconesses a relancé un carrousel médiatique assez actif sous ce pontificat. En réponse à une proposition, le pape n’a pas exclu la possibilité d’étudier un changement dans un domaine en lien avec la sensibilité actuelle. Les titres des journaux transforment l’étude en décision et considèrent comme acquise la volonté de changement du pape. Les reportages du lendemain vont plus loin et prophétisent qu’il s’agit du premier pas vers le sacerdoce pour les femmes. Le Bureau de Presse du Vatican doit éteindre l’incendie et Lombardi explique que « le pape n’a pas dit qu’il prétend introduire l’ordination diaconale pour les femmes ». Ceux qui croient que le pape François partage leurs idées sur les changements dans l’Eglise assurent que la volonté réformatrice du pape est freinée par les conservateurs qui lui mettent des bâtons dans les roues.

    Un peu plus de calme et de mémoire contribuerait à situer la question dans son contexte. Le pape a dit dans une réponse informelle qu’il pourrait être opportun qu’une commission d’étude clarifie la possibilité, dans l’Eglise d’aujourd’hui, d’avoir des femmes qui réalisent les tâches de celles que, dans l’Eglise primitive, certains documents mentionnent sous le nom de diaconesses.

    Sans préjuger de ce que peut dire une telle commission, il n’est pas superflu de rappeler que déjà le conservateur Ratzinger, quand il était préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, n’a eu aucun inconvénient à commander à la Commission Théologique Internationale une étude sur l’évolution du diaconat, dans lequel il était question, parmi d’autres thèmes, du ministère des diaconesses.

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  • Sur KTO : Benoît XV, le pape de la Paix

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    http://www.ktotv.com/video/00102855/benoit-xv-et-la-paix

    Alors que se succèdent les anniversaires liés à la première guerre mondiale depuis deux ans, " La foi prise au mot " propose d'évoquer la figure du Pape de la Guerre de 1914, Benoît XV. Giacomo della Chiesa fut élu pape le 3 septembre 1914 pour succéder à Pie X et mourut le 22 janvier 1922 après ce qui fut peut-être le pontificat le plus difficile du 20e siècle car dominé par une seule chose : la première guerre mondiale. Du début de celle-ci jusqu'à ses conséquences, qui se faisaient sentir encore au moment de son décès, Benoît XV aura passé tout son pontificat à tenter d'apaiser le conflit, quitte à s'attirer l'hostilité de tous les belligérants. Qui entendit ses appels à la paix qui ne servirent qu'à lui aliéner toutes les nations en guerre ? Régis Burnet propose donc de découvrir la personnalité attachante et un peu tragique de Benoît XV en compagnie de deux historiens, Christophe Dickès et Gilles Ferragu.

    Diffusé le 22/05/2016 / Durée : 52 minutes

  • Le statut du pape émérite Benoît XVI : une déclaration de Mgr Georg Ganswein

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    Lors de la récente présentation du livre « Oltre la crisi della Chiesa » de Roberto Regoli (Ed. Lindau) consacré au pontificat de Benoît XVI, l’archevêque Georg Ganswein, préfet de la Maison pontificale et secrétaire particulier du pape émérite a fait un exposé intéressant sur le sens de la démission de ce pape  et l’ère nouvelle qu’il a voulu inaugurer pour l’institution pontificale.

    Le site « Benoît et moi » a traduit en français le texte de cette intervention dont nous extrayons ce passage significatif :

    […] La démission historique du pape théologien a représenté un pas en avant principalement pour le fait que le 11 Février 2013, parlant en latin devant les cardinaux surpris, il a introduit dans l'Eglise catholique la nouvelle institution du "pape émérite", déclarant que ses forces n'étaient plus suffisantes "pour exercer correctement le ministère pétrinien". Le mot clé dans cette déclaration est 'munus petrinum', traduit - comme c'est le cas la plupart du temps - par "ministère pétrinien". Et pourtant, munus, en latin, a une multiplicité de significations: il peut signifier service, devoir, conduite ou don, et même prodige. Avant et après sa démission Benoît a entendu et entend sa tâche comme participation à un tel "ministère pétrinien". Il a quitté le trône pontifical et pourtant, avec le pas du 11 Février 2013, il n'a pas abandonné ce ministère. Il a au contraire intégré l'office personnel avec une dimension collégiale et synodale, presque un ministère en commun, comme si, en faisant cela, il voulait répéter encore une fois l'invitation contenue dans la devise que le Joseph Ratzinger d'alors se donna comme archevêque de Münich et Freising et qu'ensuite il a naturellement maintenue comme évêque de Rome: "cooperatores veritatis", qui signifie justement "coopérateurs de la vérité". En effet, ce n'est pas un singulier, mais un pluriel, tiré de la troisième lettre de Jean, dans lequel il est écrit au verset 8: «Nous devons accueillir ces personnes pour devenir coopérateurs de la vérité".

    Depuis l'élection de son successeur François le 13 Mars 2013, il n'y a donc pas deux papes, mais de facto un ministère élargi - avec un membre actif et un membre contemplatif. C'est pour cela que Benoît XVI n'a renoncé ni à son nom, ni à la soutane blanche. C'est pour cela que l'appellation correcte pour s'adresser à lui est encore aujourd'hui "Sainteté". Et c'est pour cela qu'il ne s'est pas retiré dans un monastère isolé, mais à l'intérieur du Vatican - comme s'il avait fait seulement un "pas de côté" pour faire place à son successeur et à une nouvelle étape dans l'histoire de la papauté, qu'avec ce pas il a enrichie de la "centrale" de sa prière et de sa compassion placée dans les jardins du Vatican […] ».  

    Lire toute la communication ici : BENOÎT XVI, LA FIN DE L'ANCIEN, LE DÉBUT DU NOUVEAU, L'ANALYSE DE GEORG GÄNSWEIN

    L’éméritat d’un pape ne serait donc pas comparable à celui d’un évêque diocésain à la retraite. Qu’en pense le pape régnant ?

    JPSC

     

  • Le Vatican renforce son contrôle sur la création d’instituts religieux

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    Selon Nicolas Senèze, dans le journal « La Croix »

    « Les évêques diocésains voulant créer un nouvel institut religieux diocésain devront demander l’avis de Rome, sous peine de nullité

    Le Saint-Siège a rendu public vendredi 20 mai un rescrit d’audience du Secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin, par lequel le pape François renforce le contrôle de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée sur la création de nouveaux instituts religieux.

    Selon ce texte, dont la teneur a été approuvée par le pape, ne pas consulter Rome sur la création d’un nouvel institut religieux entachera de nullité cette création.

    Le canon 579 du Code de droit canonique précise en effet que « les évêques diocésains, chacun sur son territoire, peuvent ériger des instituts de vie consacrée par décret formel, pourvu que le Siège Apostolique ait été consulté ».

    « La consultation préalable du Saint-Siège doit être comprise comme nécessaire »

    Mais cette consultation du Saint-Siège semble n’avoir que rarement lieu, ce qui a pu causer récemment quelques problèmes. Ainsi pour d’anciennes Sœurs contemplatives de Saint-Jean en rupture avec leur congrégation et qui avaient tenté de créer un autre institut sous l’égide de l’évêque de Cordoue.

    Aussi, lors d’une audience accordée le 4 avril dernier au cardinal Parolin, le pape François a souligné cette « consultation préalable du Saint-Siège doit être comprise comme nécessaire pour la validité de l’érection d’un institut diocésain de la vie consacrée, sous peine de nullité du décret d’érection du dit institut ».

    Ref. Le Vatican renforce son contrôle sur la création d’instituts religieux

    A première vue, il ne s’agit pas d’ériger une tutelle d’ « avis  conforme » mais de sanctionner les décisions épiscopales passant outre l’obligation d’avis simple prescrite  par le canon 579 pour « faire réfléchir  » les évêques désireux d’ériger telle ou telle congrégation ou fraternité de droit diocésain sur la pertinence de leur intention…

    JPSC