Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise - Page 1012

  • Bruxelles : Yvan Mayeur enverra-t-il "une onde positive" au pape ?

    IMPRIMER

    Du site de LaCapitale.be :

    Bruxelles: Le courrier qu'Yvan Mayeur a reçu du pape

    Ce n’est pas tous les jours qu’un Bruxellois reçoit un courrier du pape François. Cela vient pourtant d’arriver au bourgmestre de la Ville de Bruxelles Yvan Mayeur (PS) qui n’a pas manqué d’en faire état sur sa page Facebook.

    « Il arrive que certains courriers nous interpellent, comme celui-ci par exemple », écrit le maïeur bruxellois sur sa page Facebook.

    Monsieur le Bourgmestre,

    Je vous remercie pour votre participation au colloque organisé à mon initiative à l’Académie Pontificale des Sciences. Pendant ces deux journées, j’en ai suivi de près les travaux et ai eu connaissance des importantes conclusions qui en ont été tirées. J’ai souhaité respecter la liberté de tous et chacun. J’apprécie beaucoup la proposition qui a été formulée de créer un réseau de maires. Je sais vos initiatives, vos batailles personnelles et les obstacles que vous devez surmonter. C’est pourquoi  je souhaite vous exprimer mon admiration et ma gratitude pour votre action avisée et votre persévérance en faveur de nos frères et sœurs réfugiés. Ma porte vous sera toujours ouverte, à vous-même et à ce nouveau réseau.

    En même temps que je demande au Seigneur de ne jamais vous abandonner, particulièrement en ces temps difficiles, je vous accompagne de ma reconnaissance et de mon affection. Je vous prie de bien vouloir prier pour moi ou de penser à moi en bien et de m’envoyer une « onde positive ».

    Sincèrement,

    François

    « Sans partager les croyances on peut partager des convictions, comme celle de se battre ensemble pour que le monde soit plus juste, pour tout le monde, précisément », ajoute Yvan Mayeur, qui précise. «  Le Pape François et les Villes s'engagent ensemble en faveur des réfugiés. »

  • NIGERIA : 800 morts et 16 églises détruites en trois mois

    IMPRIMER

    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse :

    NIGERIA : 800 morts et 16 églises détruites en trois mois

    « En Occident, ce groupe est presque inconnu, souligne Mgr Bagobiri, mais il est responsable, depuis septembre de l’incendie de 53 villages, de la mort de 808 personnes, de 57 blessés et de la destruction de 1.422 maisons et 16 églises. »

    12.000 chrétiens tués
    L’Evêque rappelle que, de 2006 à 2014, plus de 12.000 chrétiens ont été tués et 2.000 églises détruites par le terrorisme au Nigeria. Le principal responsable de ces crimes est le groupe fondamentaliste islamique Boko Haram. Mgr Bagobiri remarque cependant que Boko Haram ne constitue pas le seul groupe à répandre la terreur dans le pays, soulignant le rôle des pasteurs Fulanis en la matière au cours de ces dernières années.

    Les Fulanis constituent un groupe ethnique nomade protagoniste depuis longtemps de conflits récurrents avec les agriculteurs de la zone. Toutefois, ces derniers temps, les attaques ont été d’un type complètement différent par rapport aux anciens affrontements entre paysans et bergers en ce que ces derniers utilisent « des armes sophistiquées qui n’existaient pas auparavant, telles que des AK-47, dont l’origine est inconnue » souligne Mgr Bagobiri.

    (source Fides)

  • L'Occident est devenu la tombe de Dieu

    IMPRIMER

    De Matteo Matzuzzi sur le site de Il Foglio :

    «L'Occident est devenu le tombeau de Dieu."

    Telles sont les accusations portées par le cardinal Sarah
    "La culture occidentale a été organisée comme si Dieu n'existait pas. C'est nous qui l'avons tué. L'homme ne sait ni qui il est ni où il va." 

    Le Cardinal Robert Sarah est préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements
    "La vraie crise que connaît notre monde maintenant n'est pas principalement économique ou politique, mais c'est une crise de Dieu et en même temps une crise anthropologique», écrit le cardinal Robert Sarah préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, dans une réflexion publiée dans le dernier numéro de la revue Vita e Pensiero, publié aujourd'hui. "Bien sûr, aujourd'hui, on ne parle que de la crise économique qui affecte le développement de la puissance européenne - et après seulement de ses orientations religieuses et éthiques plus spécifiques; l'intérêt économique est devenu prédominant d'une façon toujours plus exclusive".

    FELIX_NUSSBAUM_Triumph_of_Death_1944.jpeg--.jpeg

    Felix Nussbaum, “Trionfo della morte”, 1944

    Le silence de Dieu : l'homme postmoderne ne comprend plus l'éternité divine mystérieuse. Sans bruit, il tombe dans une agitation sourde et lancinante. Le nouveau livre du cardinal Robert Sarah. 

    "La culture occidentale - écrit Sarah - s'est peu à peu organisée comme si Dieu n'existait pas, beaucoup aujourd'hui ont décidé de faire sans Dieu. Comme le dit Nietzsche, pour beaucoup en Occident, Dieu est mort. Et c'est nous qui l'avons tué, nous sommes ses assassins et nos églises sont les cryptes et les tombeaux de Dieu. Un bon nombre de fidèles ne fréquentent plus, ne vont plus à l'église, pour éviter de sentir la putréfaction de Dieu; mais, ce faisant, l'homme ne sait plus qui il est ni où il va: il y a une sorte de retour au paganisme et à l'idolâtrie. La science, la technologie, l'argent, le pouvoir, le succès, la liberté jusqu'à la fin amère, les plaisirs sans limites, voilà aujourd'hui quels sont nos dieux. "

    La prière est silence; trop de bruit éloigne l'homme de Dieu "On ne peut qu'être frappé par le silence de Jésus devant le Sanhédrin, le gouverneur romain Pilate et le roi Hérode. Le vrai et bon silence appartient toujours à celui qui veut quitter sa place pour la laisser aux autres, et surtout au totalement autre, à Dieu ". Le Cardinal Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin réfléchit sur la valeur de l'ascétisme chrétien.

    Il est donc nécessaire de changer de perspective, explique le cardinal guinéen: «Nous devons rappeler qu'en Dieu nous avons la vie, le mouvement et l'être» (Actes 17:28) En Lui, tout existe, il est le commencement, le siège de toute plénitude, nous dit saint Paul; sans lui, rien n'a de subsitance : chaque chose trouve en Dieu son être véritable et sa vérité; ou il y a Dieu ou il n'y a rien. Certes il y a d'énormes problèmes, des situations souvent douloureuses, une existence humaine difficile et angoissante, mais nous devons reconnaître que c'est Dieu qui donne un sens à tout. Nos préoccupations, nos problèmes, nos souffrances existent et nous préoccupent, mais nous savons que tout se résout en lui, nous savons qu'il y a Dieu ou rien. Nous le percevons non comme une évidence qui s'imposerait à nous du dehors mais qui vient de l'intérieur de l'âme, parce que l'amour ne s'impose pas par la force, mais en séduisant le cœur par une lumière intérieure. "

  • Chrétiens d'Orient : la fin du tunnel ?

    IMPRIMER

    Le chroniqueur religieux de La Libre, Christian Laporte, a rencontré Mgr Gollnisch*, directeur de l'Oeuvre d'Orient** de passage à Bruxelles et a recueilli ses propos :

    "Les chrétiens d'Orient voient pointer la fin du tunnel"

    Monseigneur Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient, était jeudi soir à Notre-Dame de Stockel afin d’expliquer aux paroissiens comment ils peuvent soutenir les chrétiens d’Orient. Auparavant, il a analysé les enjeux de leur avenir pour "La Libre".

    2017 est une année charnière pour les chrétiens d’Orient…

    Oui, ils sortent d’une période très dure. Leur sort n’a jamais été facile, mais ici on voit pointer la sortie du tunnel après une période de montée de l’islamisme très focalisée sur leur éradication, même si d’autres groupes restent aussi dans leur collimateur. Lors de toutes les guerres civiles récentes, en Egypte, en Syrie ou en Irak, ils ont subi encore de plus grandes discriminations alors qu’ils sont des citoyens de ces pays. S’y sont ajoutés les attentats à la cathédrale de Bagdad en octobre 2010, à Alexandrie en 2011 et plus près de nous au Caire. Et puis ils ont affronté la volonté génocidaire de Daech; le terme n’est pas exagéré pour un système de persécution globale organisé. Il y a cependant un espoir avec le recul de Daech. Il est important qu’on en prenne conscience en Occident et que cela bouge car la situation des chrétiens d’Orient est à l’évidence liée à la géopolitique…

    Avec des effets sur le mouvement d’exil vers nos pays ?

    Oui, l’éloignement de la menace directe qu’est Daech peut aussi inverser ce mouvement. Beaucoup de réfugiés aspirent à revenir, mais pour pouvoir les accueillir, il faut leur envoyer des signaux forts dans un premier temps et annoncer des projets concrets à plus long terme.

    Cela vous amène à plaider pour qu’on reconnaisse pleinement leur citoyenneté…

    Il est temps de s’unir là-bas et sur le plan international afin d’éliminer les discriminations qu’ils subissent toujours dans un grand nombre de pays. Il y a ceux qui connaissent l’instabilité, mais aussi d’autres avec lesquels nos Etats font du commerce et s’imposent un assourdissant silence sur des situations totalement inadmissibles. En Arabie saoudite, 2,5 millions de chrétiens n’ont pas le moindre lieu de culte, sans parler du sort réservé aux femmes ou à ceux qui ont l’audace de blasphémer. Trop de monde ici semble s’accommoder de cela. Il faut plus que jamais combattre les discriminations qui concernent la liberté religieuse - comme l’interdiction de se convertir à une autre religion que l’islam - mais aussi toutes les injustices administratives; et rectifier la façon dont les religions non musulmanes y sont abordées. Ce serait un retour aux sources. On feint de ne pas le voir, mais les chrétiens sont là depuis la Pentecôte !

    Lire la suite

  • Le document préparatoire du synode 2018 sur les jeunes, la foi et le discernement vocationnel est publié

    IMPRIMER

    Synode 2018 : découvrez le document préparatoire ! (source)

    Le Vatican a dévoilé ce vendredi 13 janvier 2017 le document préparatoire du XV synode ordinaire des évêques consacré aux jeunes, à la foi, et au discernement vocationnel qui aura lieu à Rome en octobre 2018.

    Découvrez le en cliquant ici.

  • L'Ordre de Malte a interdit toute collaboration des membres avec la commission d’enquête nommée par le pape François

    IMPRIMER

    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    L’Ordre de Malte s’oppose frontalement au pape François

    Le grand maître de l’Ordre a interdit toute collaboration des membres avec la commission d’enquête nommée par le pape François.

    À l’occasion de ses vœux au corps diplomatique accrédité auprès de l’Ordre souverain de Malte, mardi 10 janvier à Rome, son grand maître, Fra’ Matthew Festing, a répété que le renvoi du grand chancelier, début décembre, était « un acte d’administration interne du gouvernement » de l’Ordre.

    Dans une déclaration publiée au même moment sur le site Internet de l’Ordre, le grand magistère, « compte tenu de l’inutilité juridique » de la commission d’enquête nommée par le pape, « a décidé de ne pas coopérer avec elle » afin de « protéger sa souveraineté ».

    Le 6 décembre, le grand maître de l’Ordre souverain de Malte, Fra’ Matthew Festing, avait convoqué dans son bureau son grand chancelier, Albrecht von Boeselager, exigeant sa démission, en présence du cardinal Raymond Burke, cardinal protecteur et représentant du pape auprès de l’Ordre, qui aurait expliqué que cette demande était faite « en accord avec les vœux du Saint-Siège ».

    « Refus d’obéissance »

    Le Saint-Siège a, depuis, démenti la volonté du pape de renvoyer qui que ce soit et une commission d’enquête, dirigée par Mgr Silvano Tomasi, ancien nonce apostolique et délégué du nouveau dicastère pour le développement humain intégral, a été nommée pour faire la lumière sur cette affaire.

    Alors que le grand maître de l’Ordre a, dès le départ, rejeté la compétence du Saint-Siège en la matière, Mgr Tomasi estime de son côté que, le grand maître ayant invoqué un « refus d’obéissance » du grand chancelier pour le renvoyer, cela permettait au Saint-Siège d’enquêter au sein de l’Ordre qui, tout en étant souverain, est aussi un « ordre religieux laïc ».

    « Le caractère religieux de l’Ordre ne porte pas préjudice à l’exercice des prérogatives souveraines de l’Ordre dans la mesure où il est reconnu par les États comme sujet de droit international », relève néanmoins le grand maître, citant les constitutions de l’Ordre.

    En outre, selon Fra’ Matthew Festing, le grand chancelier étant « chevalier de seconde classe », sa promesse d’obéissance n’aurait pas de caractère religieux.

    Le grand maître rappelle enfin que l’ancien grand chancelier peut contester sa décision devant le système judiciaire de l’Ordre.

    « Les dépositions ne peuvent être en contradiction avec la décision du grand maître »

    Il oublie néanmoins de mentionner qu’au nom de « la promesse d’obéissance », il a sommé les membres de l’ordre de ne pas contester sa décision, soulignant que ceux qui iraient à l’encontre de celle-ci « feront l’objet d’une procédure disciplinaire ».

    « La position du grand magistère est que les dépositions que les membres individuels estimeraient pouvoir faire à la commission ne peuvent (…) être en contradiction directe ou indirecte avec la décision du grand maître et du conseil souverain concernant le remplacement du grand chancelier », conclut la déclaration du grand maître.

  • Aujourd'hui ou jamais

    IMPRIMER

    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    C’est « aujourd’hui ou jamais », avertit le pape à la messe

    Il met en garde contre la tentation « du demain qui ne sera pas »

    Pour répondre à l’amour du Seigneur, c’est « aujourd’hui ou jamais », a averti le pape François le 12 janvier 2017. Célébrant la messe matinale en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican, il a mis en garde contre « la tentation du demain qui ne sera pas ».

    Le pape a commenté la première lecture où l’auteur de la lettre aux Hébreux écrit « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur » (He 3, 7-14). Cet aujourd’hui, a-t-il expliqué, c’est « notre vie », et après lui « il n’y aura pas de replay » car l’aujourd’hui « ne se répète pas ».

    Il existe « un seul aujourd’hui dans notre vie », a insisté le pape, mettant en garde contre la tentation de repousser « à demain ». « La tentation du demain qui ne sera pas », c’est celle des cinq vierges insouciantes de l’Evangile, qui arrivent « trop tard » au banquet.

    « Je ne dis pas cela pour vous faire peur, mais simplement pour dire que notre vie est un aujourd’hui : aujourd’hui ou jamais ». Le « demain » c’est « le demain éternel, sans déclin, avec le Seigneur, pour toujours. Si je suis fidèle à cet aujourd’hui ».

    Cet aujourd’hui où « nous avons reçu l’amour de Dieu », est le temps pour « renouveler notre alliance avec la fidélité de Dieu ». Le pape a alors invité à un examen de conscience : « Comment est-ce que je vis cet aujourd’hui ? ».

    Comment est mon cœur ?

    C’est « dans notre cœur » que « nous rencontrons le Seigneur », que « se joue l’aujourd’hui », a-t-il poursuivi : le cœur doit donc être « ouvert au Seigneur, non pas dur, pas endurci, pas sans foi, pas pervers, pas séduit par les péchés ».

    C’est le deuxième examen de conscience proposé par le pape : « Comment est mon cœur ? Est-il ouvert ? Est-il ferme dans la foi ? Est-ce qu’il se laisse conduire par l’amour du Seigneur ? »

    « Cela me touche toujours, a confié le pape François, de rencontrer une personnes âgée – souvent une religieuse ou un prêtre – qui me dit : ‘Père, prie pour ma persévérance finale’ – ‘Mais tu as fait du bien toute ta vie, tous les jours de ton aujourd’hui sont au service du Seigneur, et tu as peur… ?’ – ‘Non, non: ma vie n’est pas encore finie : je voudrais la vivre pleinement, (…) avec le cœur ferme dans la foi, et pas abîmé par le péché, par les vices, par la corruption…’ ».

  • Les idoles déçoivent toujours mais Dieu jamais

    IMPRIMER

    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    « Il faut rester dans le monde mais se défendre des illusions du monde »

    Mettre sa confiance en Dieu qui ne déçoit jamais (Traduction intégrale de la catéchèse)

    « Il faut rester dans le monde mais se défendre des illusions du monde », a souligné le pape François dans sa catéchèse hebdomadaire, le 11 janvier 2017. Il a invité à « mettre sa confiance… en Dieu » car « les idoles déçoivent toujours » mais Dieu « jamais ».

    Au cours de l’audience générale dans la salle Paul VI du Vatican, le pape a mis en garde contre « les fausses espérances que le monde nous présente », soulignant leur « inutilité » et leur « absurdité ».

    En se confrontant aux difficultés de la vie, l’homme expérimente la « fragilité » de sa confiance en Dieu, a fait observer le pape, et il recherche des « sécurités tangibles, concrètes » : l’argent, le pouvoir, la mondanité, les fausses idéologies, ou encore « un dieu qui puisse se plier à nos demandes et intervenir de façon magique ».

    « Nous aimons les idoles, nous les aimons beaucoup ! », a lancé le pape François en évoquant notamment la tentation de consulter des voyants : « la sécurité… d’une stupidité ». « Bien souvent nous sommes plus contents de l’espérance éphémère que donne cette fausse idole que de la grande et sûre espérance que nous donne le Seigneur ».

    Se fabriquer des idoles, a expliqué le pape, c’est aussi transformer « des réalités limitées » en « absolu », ou réduire Dieu « à nos schémas et à nos idées de divinité ».

    Les idoles « te poussent sur la mauvaise voie et ne te donnent pas le bonheur », a prévenu le pape. Et de citer une anecdote du diocèse de Buenos Aires : « une brave femme, très belle, se vantait de sa beauté, commentait, comme si c’était naturel : ‘Et oui, j’ai dû avorter parce que ma silhouette est très importante' ».

    AK

    Catéchèse du pape François

    L’espérance chrétienne – 6. Psaume 115

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Pendant ce dernier mois de décembre et la première partie de janvier, nous avons célébré le temps de l’Avent, puis celui de Noël : une période de l’année liturgique qui réveille dans le peuple de Dieu l’espérance. Espérer est un besoin primaire de l’homme : espérer dans l’avenir, croire dans la vie, la fameuse « pensée positive ».

    Lire la suite

  • A propos de l’identité de l’Europe et de la France

    IMPRIMER

    Pour l’hebdomadaire « Famille chrétienne », Antoine Pasquier interroge le P. Benoît-Dominique de la Soujeole, professeur à la Faculté de Théologie de l’Université de Fribourg :

    restauration-statue-charlemagne-5.jpg" Deux ouvrages à paraître le 12 janvier1 s'interrogent sur le rôle des catholiques, et de l'Eglise en général, dans l'affirmation et la défense de l'identité chrétienne de la France et de l'Europe. Cette identité chrétienne existe-t-elle ? Doit-on choisir entre le Christ et la patrie ? Le discours du pape François sur les migrants menace-t-il l'identité de l'Europe ? Eléments de réponse avec le père Benoît-Dominique de la Soujeole2, professeur de théologie dogmatique à la Faculté de théologie de l'Université de Fribourg (Suisse).

    L'identité d'une nation peut-elle être définie comme chrétienne ?

    L'identité d'une nation comprend plusieurs éléments dont le principal est la culture, c'est-à-dire une sensibilité et une mentalité communes façonnées par l'histoire. La culture française, en son état actuel, possède des éléments venus du droit romain (le mariage par échange des consentements par exemple), d'autres – les plus nombreux et les plus profonds – venus du christianisme, d'autres encore plus récents, les Lumières notamment. La culture française continue aujourd'hui de recevoir d'autres éléments qui s'intègrent plus ou moins harmonieusement au patrimoine déjà possédé. Il résulte de ce donné d'abord historique que l'élément chrétien ne suffit pas à définir la culture française : un juif, par exemple, est tout aussi français qu'un catholique.

    L'identité d'une nation est-elle immuable, figée ou évolue-t-elle au fil du temps ?

    La culture est une réalité humaine fondée dans l'exercice commun de l'intelligence et de la volonté des membres de la communauté nationale. Comme toute réalité humaine, elle est évolutive. Il faut noter la différence entre évolution et révolution. L'évolution, sur le modèle du vivant qui grandit harmonieusement (de la graine à l'arbre par exemple), est l'idéal souhaitable, car elle dit un enrichissement. Malheureusement, l'histoire connaît aussi des révolutions, c'est-à-dire des discontinuités plus ou moins radicales. Cependant, la culture peut, avec le temps, intégrer après discernement ce qui s'est présenté comme une révolution pour en faire, en définitive, une évolution. Pour la culture française, la révolution française mérite bien son nom, et nous voyons depuis deux siècles comment notre culture tâche de discerner dans cet apport ce qui permet une évolution. Ce processus n'est pas achevé !

    La défense de l'identité chrétienne d'une nation peut-elle aller jusqu'à refuser certains préceptes évangéliques, comme l'accueil de l'étranger ?

    Une culture nationale qui doit tant au christianisme, comme l'est la culture française, ne saurait affirmer à un moment de son histoire qu'une valeur évangélique aussi profonde que l'accueil de l'étranger (c'est un des « critères » du jugement dernier en Mt 25,35) pourrait être mis de côté. Ce serait, non seulement bafouer l'Évangile, mais être infidèle à notre culture.

    Lire la suite

  • En un an : 1200 chrétiens tués en raison de leur foi

    IMPRIMER

    Lu sur le site de LaLibre.be :

    Près de 1.200 chrétiens tués en un an en raison de leur foi

    Près de 1.200 chrétiens ont été tués dans le monde entre novembre 2015 et octobre 2016 "pour des raisons liées à leur croyance", un nombre en nette baisse par rapport à l'année précédente, a indiqué mercredi l'ONG protestante Portes ouvertes (Open Doors). 

    Le nombre 2016 - en fait du 1er novembre 2015 au 31 octobre 2016 - de chrétiens tués recensés par cette organisation évangélique s'établit à 1.173 personnes, contre 7.100 en 2015, après plusieurs années de hausse (1.201 morts en 2012, 2.123 en 2013 et 4.344 en 2014).

    "Les crises très violentes qui ont impacté les chiffres en 2015 ont diminué en intensité, soit parce que les groupes extrémistes sont en repli (exemples: Boko Haram, le groupe État islamique), soit parce que les chrétiens sont déjà morts ou ont déjà fui la zone", écrit Portes Ouvertes dans son rapport.

    Cette ONG publie mercredi son classement annuel des "50 pays où les chrétiens sont les plus persécutés", qui fait état de "215 millions" de personnes victimes de persécution "forte, très forte ou extrême", soit un tiers environ de la population chrétienne de ces États.

    Au moins 948 chrétiens - dont 695 pour le seul Nigeria - ont été tués en raison de leur foi, 225 l'ayant été dans neuf autres pays, selon l'étude de Portes ouvertes.

    L'organisation déplore notamment deux morts en France: le Père Jacques Hamel, le prêtre catholique égorgé en juillet 2016 par deux jihadistes dans une église de l'ouest du pays, mais aussi un migrant iranien dans un camp de réfugiés du Nord en décembre 2015, dont la "conversion au christianisme est à l'origine de l'agression" mortelle.

    Open Doors estime toutefois que ses chiffres, qui ne concernent que les assassinats de chrétiens "prouvés de manière certaine" sur la foi d'informations recoupées émanant du terrain, de la presse et d'internet, sont "en-dessous de la réalité". Ainsi, la Corée du Nord, pourtant premier pays de "l'index mondial de persécution des chrétiens", n'apparaît pas dans le relevé des morts, faute de "données fiables" dans "le pays le plus fermé de la planète".

  • La lutte nécessaire contre tous ceux qui menacent les fondements de la liberté et de la dignité humaines

    IMPRIMER

    De Robert Royal (The Catholic Thing) traduit sur le site de France Catholique :

    Un passé sans avenir

    Quelques journaux européens ont dernièrement mentionné (très discrètement) que, selon la police du land de Rhénanie du Nord-Westphalie, il y avait eu entre 2011 et 2016 3500 cas de vandalisme et profanation d’églises chrétiennes. Environ deux par jour (et chaque jour) dans un seul land allemand.

    Vous n’en avez probablement jamais entendu parler. Tout comme la plupart des Européens pourquoi… eh bien, parce que. Il est difficile d’obtenir même ces données approximatives. La police (dans plusieurs pays) ne veut pas affoler la population en avouant qu’elle est incapable d’assurer sa sécurité. (Souvenez-vous des femmes molestées la nuit de la Saint-Sylvestre ?) Et le politiquement correct entre aussi en jeu, bien sûr.

    Les autorités allemandes disent que les profanations des églises du land de Rhénanie du Nord-Westphalie ont surtout été commises par des djihadistes salafistes qui pillent les troncs pour financer leurs activités. Les salafistes interdisent tous le recours à la raison (kalam) dans les affaires religieuses, mais sont divisés en ce qui concerne la violence. Il y a environ 7500 salafistes en Allemagne, 17000 en France, de plus petits groupes en Suède et jusqu’en Chine, mais ils se comptent par milliers en Egypte et en Inde. Ils doivent être assez nombreux en Amérique, mais les statistiques manquent.

    Si vous voulez savoir de quoi l’année 2017 sera faite, eh bien, tout dépendra de la manière dont l’Occident relèvera ou non (sans parler des attentats comme le massacre perpétré par Daech sur le marché de Noël de Berlin) les défis que présentent le salafisme et d’autres mouvement du même type. La Chine et la Russie vont réclamer des politiques étrangères et économiques créatives et sévères. La politique intérieure y sera appliquée comme dans une zone de guerre. Mais l’islamisme impose des remises en cause fondamentales de la pensée et des croyances.

    En fait, plus qu’une menace extérieure, il suscite une crise au sein de l’Occident lui-même. La chancelière Angela Merkel a déclaré que le problème en Europe n’était pas le nombre trop important de musulmans, mais l’affaiblissement du christianisme : une rationalisation qui vient un peu tard après qu’elle a autorisé l’afflux en Allemagne – et, en vertu des accords de Schengen, dans l’ensemble de l’Europe, voire au-delà - de plus d’un million de musulmans, sans aucun contrôle.

    Lire la suite