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Eglise - Page 1010

  • Dans une nouvelle interview, le pape s'exprime au sujet des lefèbvristes, du synode sur la famille et du prochain synode

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    Lu sur le site du journal La Croix (Guillaume Goubert et Sébastien Maillard) :

    Pape François : « Nous sommes sortis différents du Synode »

    EXCLUSIF Le pape François estime « bien dialoguer » avec les lefebvristes et avancer « avec patience » vers un accord fondamental avec eux. Extrait de l’interview que le pape François a accordé à Guillaume Goubert, directeur de « La Croix » et à Sébastien Maillard, envoyé spécial à Rome.

    La Croix : Vous avez reçu, le 1er avril dernier, Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X. La réintégration des lefebvristes dans l’Église est-elle de nouveau envisagée ?

    Pape François : À Buenos Aires, j’ai toujours parlé avec eux. Ils me saluaient, me demandaient une bénédiction à genoux. Ils se disent catholiques. Ils aiment l’Église. Mgr Fellay est un homme avec qui on peut dialoguer. Ce n’est pas le cas d’autres éléments un peu étranges, comme Mgr Williamson, ou d’autres qui se sont radicalisés. Je pense, comme je l’avais formulé en Argentine, que ce sont des catholiques en chemin vers la pleine communion. Durant cette Année de la miséricorde, il m’a semblé que je devais autoriser leurs confesseurs à pardonner le péché d’avortement. Ils m’ont remercié de ce geste. Avant, Benoît XVI, qu’ils respectent beaucoup, avait libéralisé la messe selon le rite tridentin. On dialogue bien, on fait un bon travail.

    Seriez-vous prêt à leur accorder un statut de prélature personnelle ?

    Pape François : Ce serait une solution possible mais auparavant, il faut établir un accord fondamental avec eux. Le concile Vatican II a sa valeur. On avance lentement, avec patience.

    Vous avez convoqué deux Synodes sur la famille. Ce long processus a-t-il, selon vous, changé l’Église ?

    Pape François : C’est un processus commencé par le consistoire (de février 2014, NDLR) introduit par le cardinal Kasper, avant un Synode extraordinaire en octobre la même année, suivi d’un an de réflexion et d’un Synode ordinaire. Je crois que nous sommes tous sortis de ce processus différents de lorsque nous y sommes entrés. Moi également.

    Dans l’exhortation post-synodale (Amoris laetitia, avril 2016, NDLR), j’ai cherché à respecter au maximum le Synode. Vous n’y trouverez pas des précisions canoniques sur ce qu’on peut ou doit faire ou non. C’est une réflexion sereine, pacifique, sur la beauté de l’amour, comment éduquer les enfants, se préparer au mariage… Elle valorise des responsabilités qui pourraient être accompagnées par le Conseil pontifical pour les laïcs, sous la forme de lignes directrices.

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  • Le pape François au journal « La Croix » : les racines de l’Europe sont plurielles

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    Extraits de l’interview que François a accordée à Guillaume Goubert, directeur de « La Croix » et à Sébastien Maillard, envoyé spécial de ce journal à Rome :

    La Croix : Dans vos discours sur l’Europe, vous évoquez les « racines » du continent, sans jamais pour autant les qualifier de chrétiennes. Vous définissez plutôt « l’identité européenne » comme « dynamique et multiculturelle ». Selon vous, l’expression de « racines chrétiennes » est inappropriée pour l’Europe ? 

    Pape François : Il faut parler de racines au pluriel car il y en a tant. En ce sens, quand j’entends parler des racines chrétiennes de l’Europe, j’en redoute parfois la tonalité, qui peut être triomphaliste ou vengeresse. Cela devient alors du colonialisme. Jean-Paul II en parlait avec une tonalité tranquille. L’Europe, oui, a des racines chrétiennes. Le christianisme a pour devoir de les arroser, mais dans un esprit de service comme pour le lavement des pieds. Le devoir du christianisme pour l’Europe, c’est le service. Erich Przywara, grand maître de Romano Guardini et de Hans Urs von Balthasar, nous l’enseigne : l’apport du christianisme à une culture est celui du Christ avec le lavement des pieds, c’est-à-dire le service et le don de la vie. Ce ne doit pas être un apport colonialiste. 

    Vous avez posé un geste fort en ramenant des réfugiés de Lesbos à Rome le 16 avril dernier. Mais l’Europe peut-elle accueillir tant de migrants ? 

    Pape François : C’est une question juste et responsable parce qu’on ne peut pas ouvrir grand les portes de façon irrationnelle. Mais la question de fond à se poser est pourquoi il y a tant de migrants aujourd’hui. Quand je suis allé à Lampedusa, il y a trois ans, ce phénomène commençait déjà.

    Le problème initial, ce sont les guerres au Moyen-Orient et en Afrique et le sous-développement du continent africain, qui provoque la faim. S’il y a des guerres, c’est parce qu’il y a des fabricants d’armes – ce qui peut se justifier pour la défense – et surtout des trafiquants d’armes. S’il y a autant de chômage, c’est à cause du manque d’investissements pouvant procurer du travail, comme l’Afrique en a tant besoin.

    Cela soulève plus largement la question d’un système économique mondial tombé dans l’idolâtrie de l’argent. Plus de 80 % des richesses de l’humanité sont aux mains d’environ 16 % de la population. Un marché complètement libre ne fonctionne pas. Le marché en soi est une bonne chose mais il lui faut, en point d’appui, un tiers, l’État, pour le contrôler et l’équilibrer. Ce qu’on appelle l’économie sociale de marché. 

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  • Le cardinal Kasper et les diaconesses

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    Lu sur le site « réinformation tv » 

    La question posée par le pape François de créer une commission pontificale sur le sujet – si c’en est un… – d’éventuelles diaconesses, fait couler beaucoup d’encre et de salive. Le cardinal Walter Kasper, le célèbre théologien allemand et proche du pape, dont les vues ont provoqué bien des débats, estime que cette question divise l’Eglise en deux. 

    « Je pense qu’il va y avoir maintenant un débat féroce. Sur ce sujet, l’Eglise est divisée en deux », a-t-il effectivement déclaré vendredi dans un entretien accordé au quotidien italien La Repubblica. 

    Le débat sur les diaconesses

    La question pourtant reste pour l’heure imprécisée. S’agit-il d’envisager l’ordination de femmes « diacres » – diaconesses – ce qui, selon l’enseignement millénaire de l’Eglise, est strictement inenvisageable, non pour une simple question de discipline, mais à la nature même de l’Eglise ? Ou de revenir à certaines pratiques antiques, que le pape assimile au « faire », c’est à dire à certaines fonctions de service, en quoi consistait plus spécialement le diaconat dans les premiers temps de l’Eglise, mais sans lien direct avec l’ordination ?

    Le porte-parole du Vatican, le P. Federico Lombardi a tenu à rappeler vendredi que cette commission serait chargée d’examiner le rôle des diaconesses telles qu’elles ont pu exister dans les premiers siècles du christianisme.

     « Il faut être honnête : le pape n’a pas dit qu’il avait l’intention d’introduire une ordination diaconale des femmes », a-t-il insisté au micro de Radio Vatican.

    Le propos semble clair. Mais il faudrait sans doute veiller alors à user d’un autre mot, afin d’éviter la confusion.

    Or cette confusion est savamment entretenue par les uns, bêtement par les autres. Le cardinal Kasper ne saurait (malheureusement ?) être rangé dans cette seconde catégorie. Pourquoi donc s’évertue-t-il à couper, d’une certaine façon, l’herbe sous le pied d’une future commission qui n’est pas même encore constituée, en introduisant une question dont, le porte-parole du Vatican l’affirme, il ne saurait être question.

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  • Le pape François va-t-il instituer un diaconat pour les femmes ?

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    D'Arnaud Dumouch ( http://docteurangelique.free.fr/accue...) :

    Diaconat permanent 6 ─ Le pape François va-t-il instituer un diaconat pour les femmes ? Rom 16, 1 (7 mn).

    Les diaconesses existaient du temps des Apôtres : « Rm 16, 1 : « Je vous recommande Phébée, notre soeur, diaconesse de l'Eglise de Cenchrées. » Mais, cette fonction de "servantes" était instituée et n'était pas un ministère ordonné (avec imposition des mains et caractère). C'étaient, pour résumer, l'équivalent des femmes qui suivaient Jésus et le servaient : Marc 15, 40 Il y avait aussi des femmes qui le suivaient et le servaient lorsqu'il était en Galilée. »
    Nul ne sait si les féministes vont apprécier cette fonction instituée de "servantes"... Par contre, cela plaisait beaucoup à la Vierge Marie : Lc 1, 38 Marie dit alors : « Je suis la servante du Seigneur. »
    Le diaconat permanent, 2016
    https://www.youtube.com/playlist?list...
    Cours donné sur cette vocation et ce ministère ordonné en 2016.
    Document de l’Institut Docteur Angélique http://docteurangelique.free.fr/accue...

  • A ne pas manquer sur Arte, le mardi 17 mai : "La Fin des Chrétiens d'Orient ?"

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    Via Oeuvre d'Orient.fr :

    Documentaire exceptionnel sur Arte « La fin des Chrétiens d’Orient ? » mardi 17 mai (20h55)

    "Minée par les persécutions, l'exil et le recul de ses droits, la communauté chrétienne va-t-elle disparaître du Moyen-Orient ? Un saisissant panorama de sa fragile condition dans cinq pays : l'Irak, la Syrie, la Turquie, l'Égypte et le Liban."

    Source Arte

    Au début du XXe siècle, un habitant du Moyen-Orient sur quatre était chrétien. Aujourd’hui, ils sont largement minoritaires (11 millions parmi 320 millions de musulmans). Chaque année, des milliers d’entre eux sont massacrés, souvent parce qu’on les assimile à un Occident qui, pourtant, ne les soutient guère. Peu à peu, ils disparaissent de la région qui a vu naître leur religion. Ils descendent en effet des premiers chrétiens qui fondèrent des communautés religieuses au cours du Ier siècle, quand l’Europe était païenne. Au VIIe siècle, ils ont accompagné l’avènement de l’islam. Cet ample et passionnant documentaire explore leur fragile condition dans cinq pays : l’Irak, la Syrie, le Liban, la Turquie et l’Égypte. D’une région à l’autre, leur position minoritaire les conduit souvent à s’allier au pouvoir en place en échange d’une protection incertaine.

    « Pris en étau »

    Les chrétiens d’Orient « ont toujours été pris en étau entre l’Occident d’un côté et l’islam de l’autre », résume l’historien des religions Jean-François Colosimo. En Irak et en Syrie, ils fuient en masse les persécutions de l’État islamique, qui cherche aussi à effacer les traces de leur culture. Le père Najeeb Michael raconte comment, de façon rocambolesque, il a sauvé des milliers de manuscrits et tableaux, en les embarquant dans des cartons lors de son exode. Décimée en Turquie par le génocide de 1915 puis par l’émigration, plus importante en Égypte mais endeuillée par de récents attentats, la communauté chrétienne n’obtient pas la reconnaissance officielle qu’elle attend des autorités des deux pays. Il n’y a qu’au Liban qu’elle est majoritaire et joue un rôle politique, même si elle a perdu une part de ses prérogatives après l’accord de Taëf de 1989. Au fil des interviews d’historiens, de politologues ou de dignitaire religieux, des séquences émouvantes auprès des réfugiés ou des communautés religieuses, se dessine un monde éprouvé mais aussi baroque, chaleureux et multiple, réparti en six rites différents : syriaque, byzantin, arménien, chaldéen, copte et maronite. Le film permet de revisiter des pans d’histoire édifiants, du partage désastreux du Moyen-Orient entre l’Angleterre et la France, qui continue de peser sur la région, à l’échec du panarabisme en passant par la façon dont le clan al-Assad a instrumentalisé les religions. Il rappelle aussi que la présence des chrétiens ou d’autres minorités religieuses, comme les Yézidis, garantit un reste de pluralité culturelle dans une région que les juifs ont dû quitter. Enfin, le documentaire met en exergue l’esprit de résistance des chrétiens d’Orient et leurs efforts pour préserver leur culture.

  • Il faut maintenir les églises car on ne connaît pas l'avenir

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    Lu sur le site du Journal La Croix (Claire Lesegretain) :

    Il faut favoriser le maintien des églises car on ne connaît pas l’avenir

    Mgr Jean Legrez, archevêque d’Albi, membre du groupe de travail de la Conférence des évêques de France (CEF) sur les églises

    Ce n’est pas le nombre mais la localisation des églises qui pose question. Du fait des colossales évolutions démographiques, des églises encore pleines il y a cinquante ans sont désertées dans les zones rurales tandis que, dans les banlieues, on a besoin de nouveaux lieux de culte. Dans mon diocèse, certaines petites communes rurales comptent jusqu’à sept églises et chapelles, la plupart n’étant ouvertes que trois ou quatre fois par an : pour la fête patronale, pour la Toussaint et pour l’un ou l’autre enterrement. Les maires ou les habitants de ces petites communes me supplient de faire célébrer la messe plus souvent dans leur église, pour justifier les dépenses qu’ils ont engagées pour la restaurer. La plupart sont très attachés à ce patrimoine, même si très peu sont pratiquants. Je demande donc aux villageois qui s’inquiètent de l’avenir de leur église de l’ouvrir régulièrement et d’y prier, les offices du jour par exemple.

    Quand une commune n’a pas les moyens d’entretenir plusieurs églises, il faut garder celle qui a le plus de valeur patrimoniale et voir comment transformer les autres en vue d’un usage public compatible avec le lieu. La commune de Bellegarde-Marsal, à 10 kilomètres d’Albi, a ainsi transformé une ancienne chapelle de petit séminaire, après avoir refait la toiture, en une salle de conférences et de concert.

    En France, c’est finalement assez rare qu’une église soit transformée ou rachetée après avoir été désaffectée. Moi-même, depuis que je suis archevêque d’Albi, je n’ai signé aucune autorisation de désaffectation d’église. Et la plupart de mes confrères évêques sont dans le même cas… Parfois, on m’avertit qu’une chapelle est à vendre, mais le plus souvent il s’agit d’une chapelle privée, appartenant à une congrégation religieuse ou à un château : un évêque n’a aucune autorité sur de tels biens. C’est d’ailleurs le plus souvent de chapelles de château que proviennent les objets cultuels, tableaux religieux ou meubles liturgiques que l’on trouve à la vente.

    Il faut favoriser le plus possible le maintien des églises car on ne connaît pas l’avenir. Grâce au télétravail, certaines communes rurales se repeuplent. Et lorsque cette période de déchristianisation prendra fin, on aura à nouveau besoin de bâtiments cultuels. En attendant, il faut réfléchir avec les élus et les responsables culturels à des utilisations respectueuses des lieux.

  • Le pape François et les diaconesses : rectification du Vatican

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    Lu sur le site web de « Famille chrétienne » :
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    « Le pape François « n’a pas dit qu’il avait l’intention d’introduire une ordination diaconale des femmes ». C’est la mise au point du directeur du Bureau de presse du Saint-Siège sur Radio Vatican, le 13 mai 2016, au lendemain de l’audience des religieuses de l’Union internationale des supérieures générales (UISG), durant laquelle le pape a exprimé son souhait de constituer une commission pour se pencher sur le rôle des diaconesses dans les premiers siècles du christianisme.

    Évoquant l’emballement médiatique qui a suivi les propos du pape, le père Federico Lombardi a répondu sans détour : « Il faut être honnêtes : le pape n’a pas dit qu’il avait l’intention d’introduire une ordination diaconale des femmes, et il a encore moins parlé d’ordination sacerdotale des femmes. Au contraire, en parlant de la prédication au cours de la célébration eucharistique, il a fait comprendre qu’il ne pensait pas du tout à cela. »

    Durant son dialogue avec les religieuses, le pape a en effet souligné que s’il n’y avait « aucun problème » qu’une femme prêche lors d’une liturgie de la Parole, cependant lors d’une célébration eucharistique « il y a un problème liturgico-dogmatique », les femmes n’étant pas ordonnées. Il a aussi mis en garde contre la « cléricalisation » des laïcs. 

    La question du diaconat des femmes n’est pas nouvelle et fait référence aux « diaconesses », qui « accomplissaient certains services dans la communauté » de l’Eglise des premiers siècles, a ajouté le père Lombardi avant d’évoquer « diverses études historiques » sur le sujet, dont le « document important » de la Commission théologique internationale en 2003. « Le pape dit qu’il pense à constituer une Commission qui reprenne ces questions pour les voir avec une plus grande clarté ». 

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  • Famille Chrétienne fête son 2000ème numéro et l'offre en accès libre

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    Famille Chrétienne publie sa 2000e livraison ce samedi 14. A cette occasion elle offre l'accès libre à ce numéro (clliquer sur l'image ci-dessous) 

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  • Les chrétiens, indésirables au Soudan

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    De Sylvain Dorient sur le site web « aleteia »

    soudan.jpg"Depuis le début de l’année 2016, des lieux de culte ou de réunion chrétiens ont été arbitrairement fermés par les autorités soudanaises. Deux pasteurs sont détenus depuis la fin de l’année 2015. Rien de neuf selon Tut Kony, pasteur du Presbytère de l’Église évangélique du Sud Soudan qui assure : « Pratiquement tous les pasteurs sont passés par les geôles du gouvernement soudanais ». Selon lui, les destructions d’églises à Khartoum, la capitale du pays, s’inscrivent dans la même logique : c’est leur façon d’appréhender la minorité chrétienne, conclut-il, fataliste.

    Discriminations entre « Arabes » et « Africains »

    La République du Soudan du Sud s’est officiellement détachée de la République du Soudan le 9 juillet 2011. Elle abrite une majorité de chrétiens et d’animistes alors que le Nord du pays est surtout habité par des musulmans sunnites. Les deux groupes se sont souvent affrontés par le passé et le gouvernement du pays a progressivement laissé l’islam radical régenter la vie de toute sa population. Il a notamment donné autorité aux tribunaux islamiques soudanais, dont les méfaits ont été dénoncés internationalement avec le cas de Meriam Yahia Ibrahim Ishag. Cette jeune Soudanaise qui avait embrassé la foi de sa mère chrétienne orthodoxe plutôt que celle de son père, musulman, a épousé un chrétien. Elle a été condamnée pour « apostasie » : musulmane par son père, elle ne pouvait pas quitter cette religion, et devait être pendue. Cette peine était assortie de cent coups de fouets pour « adultère » : en tant que musulmane, elle n’avait pas le droit d’épouser un chrétien. Grâce à la mobilisation internationale, elle a finalement été libérée en 2014.

    « Ce ne sera plus le moment de parler de diversité » 

    Peu avant la partition du Soudan, le président soudanais Omar el-Béchir l’envisageait dans un discours demeuré célèbre : « Ce ne sera plus le moment de parler de diversité ». Il promettait alors d’inspirer la Constitution du Soudan de l’islam et de faire de l’arabe la langue officielle. Il prenait aussi publiquement la défense de policiers filmés sur YouTube fouettant une femme : « Si elle est fouettée conformément à la Charia, il n’y aura aucune investigation. Pourquoi y a-t-il des gens qui ont honte [de cette vidéo ndlr] ? C’est la Charia ». 

    Divisions entretenue par le gouvernement 

    Contrairement aux discriminations savamment entretenues par le gouvernement soudanais, plusieurs ethnies dans le pays comprennent des pratiquants des deux religions. Comme les Noubas, majoritairement chrétiens mais dont une partie est musulmane. Il arrive même que dans une même famille les deux religions soient représentées, un symbole de coexistence que le gouvernement soudanais s’évertue à écraser. Les chrétiens ne sont pourtant pas en mesure de constituer une menace pour la stabilité du pays si l’on en croit les statistiques officielles : ils représenteraient 3% de la population de la République du Soudan.

    Ref. Les chrétiens, indésirables au Soudan

    JPSC

  • France : grand pèlerinage de Pentecôte organisé par Notre-Dame de Chrétienté

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    Comme chaque année, Notre Dame de Chrétienté organise son pèlerinage traditionnel. Plus de 10 000 pèlerins se mettent en route pour rejoindre Chartres depuis Paris. Des centaines de bénévoles et de prêtres mais aussi une organisation logistique permettent le bon déroulement de ce qui est devenu aujourd’hui l’un des plus grands pèlerinages d’Europe.

    Bande-annonce du Pèlerinage de Pentecôte de Notre-Dame de Chrétienté des 14 - 15 - 16 mai 2016:

    JPSC

  • Des réfugiés chrétiens persécutés par des musulmans en Allemagne

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    C'est à lire ici : https://www.cath.ch/newsf/des-ong-denoncent-la-persecution-de-refugies-chretiens-par-des-musulmans-en-allemagne/

  • A propos des «diaconesses»: une mise au point utile de l’agence Zenit

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    diaconesses.jpg« Le pape François envisage une commission pour plancher sur le rôle des « diaconesses » dans l’Eglise primitive: “Oui, c’est vrai, c’est confirmé”, indique le vice-directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, Greg Burke, alors que la nouvelle a très vite circulé sur les réseaux sociaux.

    Le pape François en a en effet dit un mot spontanément à quelque 900 religieuses de l’Union internationale des supérieures générales (UISG) qu’il a reçues en audience ce jeudi matin, 12 mai 2016, au Vatican, et les « tweets » sont partis sur les cinq continents. 

    L’étude voulue par Jean-Paul II

    Le « diaconat » féminin primitif n’était pas un ministère en vue du sacerdoce, mais un service institué, notamment, pour assister les femmes catéchumènes lors du baptême. 

    Une enquête historique a été menée en 2003, à la demande de saint Jean-Paul II, par la Commission théologique internationale, mettant en évidence la différence entre “diacre” et “diaconesse”, dans un document intitulé : « Le diaconat. Evolution et perspectives ». 

    Pour sa part le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi a annoncé que le service de communication du Saint-Siège étaient en train de réécouter l’enregistrement des paroles du pape François pour pouvoir offrir un texte écrit. Il a confirmé la nouvelle concernant l’idée de la commission. 

    Radio Vatican en italien rapporte : « Le pape François a rappelé que l’ancien rôle des diaconesses n’est pas encore très clair, et il s’est dit disponible pour faire examiner la question par une commission d’étude. »

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