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Eglise - Page 1006

  • Le nombre des "sorties d'Eglise" augmente en Suisse

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    Suisse: les sorties d'Eglise continuent d'augmenter

    Le nombre des sorties d’Eglise, en Suisse, a augmenté en 2015 dans la plupart des cantons, révèlent les dernières statistiques de l’Institut suisse de sociologie pastorale (SPI). La désaffection touche aussi bien l’Eglise catholique romaine que les Eglises protestantes.

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  • Quand les jésuites de Civilta Cattolica envisagent l'accès des femmes au sacerdoce

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    Anne Dolhein, sur Reinformattion.TV, se fait l'écho d'un article récent de Sandro Magister sur son blog de l'Espresso :

    Porte ouverte aux femmes prêtres ? Les jésuites proches du pape pour une révolution du sacerdoce

    Sandro Magister, le vaticaniste bien informé et attaché à l’intégrité de la doctrine catholique l’annonce : les dernières nouvelles de Sainte-Marthe sont inquiétantes, car la porte serait désormais ouverte aux femmes prêtres. Cette véritable révolution du sacerdoce est envisagée dans la revue La Civilta Cattolica, dirigée par un très proche ami du pape, le père jésuite Antonio Spadaro.

    La porte serait même grande ouverte, malgré les assurances contraires du pape, qui a déclaré lors de son retour de Suède et des célébrations du cinq-centenaire de la révolte de Luther : « Pour ce qui est de l’ordination des femmes dans l’Eglise catholique, saint Jean-Paul II a eu le dernier mot, et il reste d’actualité ».

    Dans la dernière livraison de La Civilta Cattolica, rapporte Sandro Magister, le rédacteur en chef délégué, le P. Giancarlo Pani conteste tranquillement cette parole définitive, comme le suggère déjà le titre de son article : « On ne peut pas simplement se référer au passé ». Et cela a plus d’importance qu’il n’y paraît, vu les liens entre Spadaro et le pape, et vu, surtout, le fait que la revue ne paraît jamais sans avoir été visée, jusqu’à la dernière ligne, par les services du Saint-Siège. Le P. Pani, quant à lui, est très proche de Spadaro.

    Une révolution du sacerdoce prônée par des proches du pape

    Dans Ordinatio Sacerdotalis, rappelle le P. Pani, Jean-Paul II affirmait de manière « définitive » que l’Eglise n’a aucune autorité « pour conférer l’ordination sacerdotale aux femmes ». La Congrégation pour la doctrine de la foi, interpellée peu après, confirmait que cela appartient au dépôt de la foi, vérité infaillible à laquelle tous les fidèles sont tenus d’adhérer.

    L’article du P. Pani évoque ensuite les « difficultés » liées à cette réponse à travers les « tensions dans les relations entre le magistère et la théologie à propos des problèmes liés » : « Ceux-ci sont relatifs à la théologie fondamentale de l’infaillibilité. C’est la première fois dans l’histoire que la Congrégation a fait explicitement référence à la constitution Lumen Gentium n°25, qui proclame l’infaillibilité d’une doctrine enseignée comme liant définitivement les fidèles par les évêques dispersés à travers le monde, mais en communion à la fois entre eux et avec le successeur de Pierre. En outre, la question touche à la théologie des sacrements, parce qu’elle concerne le sujet du sacrement de l’ordre, qui traditionnellement est en effet l’homme, mais cela ne prend pas en compte les développements relatifs à la présence de la femme dans la famille dans la société au XXIe siècle. C’est une question de dignité ecclésiale, de responsabilité et de participation ».

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  • La sagesse d'un moine face aux tensions et débats dans l'Eglise

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    Lu sur le blog du Père Simon Noël osb :

    Conservateurs et progressistes dans l'Eglise

    Extrémistes et modérés

    En lisant les sites qui commentent l'actualité religieuse, depuis déjà pas mal d'années, on peut constater une opposition au sein de l’Église entre deux courants ou sensibilités. Certains prônent une évolution incessante de l’Église, une adaptation aux réalités du monde contemporain, une ouverture aux autres confessions ou religions, un engagement en politique qui valorise les valeurs de la gauche, une liturgie proche du peuple. D'autres par contre veulent la fidélité à la doctrine, une critique serrée du monde actuel, une affirmation claire du seul salut en Jésus-Christ, au sein d'une seule et vraie Église du Christ, un combat politique pour la défense de la vie et de la famille, une liturgie qui ait le sens du sacré, de l'adoration et du silence.

    Chacun de ces courants a ses extrémistes. Et certains de ces derniers expriment des opinions qui s'approchent du délire mental. Que n'a-t-on pas pu lire naguère sur le pape Benoît XVI et que ne lit-on pas maintenant sur le pape François ? A en croire certains, l’Église serait comme un de nos parlements avec une droite et une gauche et il y aurait au sommet une alternance des gouvernements, comme celle qui existe dans nos démocraties modernes. Ainsi, au lieu d'être simplement catholique, on deviendrait d'abord l'homme d'un parti.

    Il y a aussi entre ces extrêmes, des opinions plus modérées et plus nuancées : ceux qui ont sans doute une sensibilité plus forte avec l'un ou l'autre de ces courants, mais qui savent encore raison garder. Jésus a prié pour l'unité de ceux qui croiraient en lui : De même que toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu'eux aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m'as envoyé (Jn 17, 21). Saint Paul de son côté écrit aux Corinthiens : J'ai appris à votre sujet, mes frères, par les gens de Chloé, qu'il y a des disputes parmi vous. Voici ce que je veux dire : chacun de vous dit : « Moi, j'appartiens à Paul, moi à Apollos, moi à Céphas, moi au Christ. » Le Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous ? Est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? » (1 Cor 1, 11-13). La question est donc bien celle-ci : sommes-nous d'abord chrétien catholique (universel dans le temps et l'espace) ou l'homme d'un parti ? Il me semble qu'à partir du moment où notre vie spirituelle baisse, par manque de prière profonde et d'enracinement dans le Christ, on risque vite de devenir d'abord l'homme d'un parti et de tomber dans le jugement face à ceux qui ne pensent pas comme nous. Une vie spirituelle profonde et authentique est le garant d'un équilibre spirituel qui nous préserve de toute forme d'extrémisme et favorise en nous une aptitude au discernement qui nous permette de juger plus calmement l'actualité religieuse. Il serait donc souhaitable que ceux qui ne tombent pas dans le piège de l'extrémisme, quelle que soit pour le reste leur sensibilité, apprenne à privilégier l'unité de l’Église et à relativiser les différences d'opinions et de sensibilités.

    Un peu d'histoire

    L'histoire de l’Église peut aussi nous aider à garder le calme dans les tensions d'aujourd'hui. Car les divergences et les oppositions ont toujours existé. Il y a eu toujours des extrémistes. La plupart du temps ils ont été condamnés par le magistère et ont été jugés sévèrement dans la suite par les historiens. L’Église a la plupart du temps suivi une voie médiane, condamnant les extrêmes et discernant une solution qui réalise une unité supérieure, en retenant ce qui était juste dans les différents courants qui s'affrontaient. Les controverses actuelles au sujet d'Amoris laetitia me rappellent le vieux débat entre laxistes et rigoristes, entre jésuites et jansénistes. Les jansénistes étaient vus par les jésuites comme hérétiques, des pseudo-protestants infiltrés dans le catholicisme. Les jansénistes considéraient les jésuites comme des casuistes, des molinistes et des laxistes. Saint Alphonse de Liguori a tracé la voie moyenne dans sa théologie morale. Il a condamné aussi bien les laxistes que les rigoristes, fidèle en cela aux divers documents magistériels sur le sujet, et il a trouvé des solutions ingénieuses pour dépasser les controverses entre moralistes, autorisées par l’Église, notamment celles entre probabilistes et probabilioristes. Le saint curé d'Ars avait été formé par un prêtre plutôt rigoriste. Dans un premier temps il fut un confesseur trop sévère et certaines plaintes parvinrent auprès de l'évêché. L'évêque demanda au saint curé de lire la théologie morale de saint Alphonse, qui commençait à être connue en France. Le bon curé apprit bien la leçon et il trouva dès lors dans la pratique de son ministère sa vitesse de croisière.

    L'histoire de l’Église nous apprend aussi que dans les cas de controverses durables, on a vu à certains moments certains courants sembler gagner du terrain, et avoir les faveurs de la hiérarchie. Puis le balancier de l'histoire a ensuite été dans le sens contraire. La controverse janséniste a duré plus de cent ans et on a vu des évêques opiné dans l'un et l'autre sens. Au point que dans la France du XVIIe siècle, on relève l'existence de deux sortes de catéchismes diocésains. Selon les diverses tendances épiscopales, on avait ici des catéchismes d'inspiration augustinienne, basés sur l'histoire du salut, et là des catéchismes d'inspiration jésuite, basés sur une la triple division : les articles du credo, les commandements et les sacrements. Ces divers catéchismes exprimaient sans doute la même foi catholique, mais avec des nuances subtiles. Ainsi, les augustiniens voyaient d'abord dans l'eucharistie le sacrifice d'adoration. Les Jésuites privilégiaient la communion, la participation sacramentelle à la messe. On a vu ainsi s'amorcer le débat sur la communion fréquente.

    Nous pouvons dans cet esprit que je viens de montrer regarder de plus près quelques événements de l'actualité religieuse et poser sur ceux-ci un jugement qui, je l'espère, sera pondéré.

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  • Qui sont les catholiques du Japon ?

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    À l’occasion de la sortie du film Silence de Martin Scorsese, mercredi 8 février, La Croix se penche sur cette petite minorité respectée et active qui représente moins d’1 % de la population de l’archipel.

    « Au fond du baptistère de la cathédrale Sainte-Marie de Tokyo se trouve le drapeau japonais, le « Hinomaru », représentant le soleil levant. Pour Régis Anouilh, rédacteur en chef d’Églises d’Asie, la présence de ce symbole national dans la cuve baptismale est emblématique de l’identité catholique au Japon.

    Une question qui peut être résumée, selon le spécialiste, de la façon suivante : « comment concilier une appartenance pleine et entière à l’Église catholique et le caractère japonais ? »

    « Le catholicisme a toujours été perçu comme étranger »

    « Dans l’esprit des Japonais, poursuit-il, il y a une forme d’incompatibilité entre les deux car le catholicisme a toujours été perçu comme étranger ». C’est d’ailleurs l’une des problématiques posées par le film Silence, qui sort mercredi 8 février dans les salles.

    À LIRE : « Silence », la quête spirituelle de Martin Scorsese

    Près de cinq siècles après l’arrivée des premiers missionnaires, il y a aujourd’hui, selon les chiffres des registres paroissiaux, environ un million de catholiques au Japon, dont plus de la moitié est issue de l’immigration.

    Ces derniers, arrivés à la faveur de l’ouverture au compte-gouttes du pays à l’arrivée d’étrangers il y a une vingtaine d’années, viennent principalement des Philippines. Mais ce sont aussi les représentants des deuxième et troisième générations de ces Japonais ayant émigré en Amérique latine au début du XXesiècle, où ils ont perdu leur langue d’origine et se sont convertis au catholicisme, avant de revenir au Japon. Une situation qui pose de nouveaux défis pastoraux.

    Quant aux catholiques japonais, ils ne sont que 450 000 sur près de 127 millions d’habitants, soit 0,36 % de la population totale, qui est à 71 % bouddhiste et à 15 % shintoïste. Il existe également une petite minorité protestante.

    Très peu de conversions

    Ce pourcentage est stable et la communauté ne connaît pas de croissance. « Au Japon, se convertir, c’est comme se retrancher d’une société fortement homogène », assure Régis Anouilh. Cette communauté pourrait toutefois être bientôt menacée par le déclin. L’année dernière, sur l’ensemble des 16 diocèses du pays, un seul jeune homme est entré au Grand séminaire japonais.

    Si l’ensemble de l’épiscopat est local depuis 1940, le poids du clergé étranger est encore important dans le pays. Sur environ 1 800 prêtres (religieux ou non), 519 sont des missionnaires étrangers, « un héritage historique », explique Régis Anouilh.

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  • Une mise à jour de la charte des opérateurs de santé résume l’enseignement éthique de l’Église en matière biomédicale

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal la Croix :

    La nouvelle charte du Vatican pour le monde de la santé

    Le dicastère pour le développement humain intégral a publié lundi 6 février une mise à jour de la charte des opérateurs de santé, résumant l’enseignement éthique de l’Église en matière biomédicale.

    Le Vatican a rendu public, lundi 6 février, une nouvelle « charte des opérateurs de santé », sorte de vademecum édité à destination des soignants et chercheurs pour les aider dans leur réflexion éthique et morale.

    Le document de 150 pages succède à un texte élaboré en 1994 sous l’égide du cardinal Fiorenzo Angelini, alors président du Conseil pontifical pour la santé, aujourd’hui intégré au dicastère pour le développement humain intégral.

    22 ans plus tard, il s’agissait de prendre en compte autant les avancées de la médecine que le développement de la réflexion de l’Église dans les domaines de l’éthique biomédicale, notamment l’encyclique de Jean-Paul II Evangelium vitae (1995) ou l’instruction Dignitas personae de la Congrégation pour la doctrine de la foi (2008), ainsi que des textes plus généraux comme les encycliques de Benoît XVI Spe salvi (2007) et Caritas in veritate (2009) ou l’exhortation de François Evangelii gaudium (2013).

    « Du point de vue doctrinal, la nouvelle Charte pour les opérateurs de santé réaffirme le caractère sacré de la vie et son indisponibilité comme don de Dieu », explique Mgr Jean-Marie Mupendawatu, secrétaire délégué du dicastère pour le développement humain intégral. « Les agents de santé sont ministres de la vie parce qu’ils en sont les serviteurs et sont appelés à l’aimer et à l’accompagner dans le parcours existentiel de l’engendrer-vivre-mourir, le triptyque thématique de la nouvelle charte. »

    La charte est en effet divisée en trois parties, qui reprennent les trois moments de l’existence humaine où les soignants sont appelés à servir la vie : engendrer (autour des problématiques de la conception), vivre (naissance, prophylaxie et maladie) et mourir.

    « La partie “engendrer” offre des critères de réflexion autour du traitement de l’infertilité, se référant aux méthodes naturelles non seulement pour la régulation de la fécondité mais aussi comme méthode pour obtenir une grossesse », explique Antonio Spagnolo, professeur de bioéthique à l’Université du Sacré-Cœur de Milan, qui a participé à l’élaboration de la nouvelle charte.

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  • Liège : la collégiale Sainte-Croix sauvée de la ruine

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    Du site de LaMeuse.be (Liège) :

    Liège: 15 millions d’aide pour sauver Ste-Croix

    Les deux ministres ont confirmé l’aide de 15 millions.

    Les membres de l’ASBL Collégiale Ste-Croix avaient la larme à l’œil. C’est que, depuis 1998, ils multiplient les initiatives pour assurer la sauvegarde de « leur » collégiale Ste-Croix. Et tentent de convaincre les autorités qu’il y a urgence, sous peine de voir ce bâtiment exceptionnel tomber en ruines.

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    Le combat a été long mais a porté ses fruits. Ce mardi, les ministres régionaux Prevot et Marcourt ont annoncé qu’un financement wallon à hauteur de 15 millions d’euros avait été débloqué en faveur de Ste-Croix. «  La région a prévu un montant de 100 millions en faveur de biens exceptionnels, qui nécessitent des travaux importants  », a expliqué Maxime Prevot. «  Ste-Croix s’y inscrit. Le gouvernement wallon s’engage donc à soutenir les travaux de rénovation pour 15 millions, qui vont être libérés par tranche de 1,5 million durant 10 ans. »

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    Mais ces 15 millions, de par la convention-cadre, ne peuvent couvrir que 85 % du montant total des travaux. Il faut donc y ajouter 2.250.000 euros qui vont être apportés par la Ville et la Province. Le dernier audit des lieux, en 2015, estimait les travaux nécessaires à la rénovation totale à 12 millions. Le montant accordé les couvrira donc, et prémunira contre les surcoûts inévitables sur un tel chantier. «  Dix tranches en 10 ans, cela ne veut pas dire que les travaux dureront aussi longtemps. Ce subside régional est aussi une garantie de la Région qui peut permettre d’aller négocier un prêt  », a encore noté Maxime Prevot, qui a rappelé aussi «  qu’un tel chantier a aussi un impact sur l’économie locale, le tourisme  ».

    Jean-Claude Marcourt -qui, selon plusieurs, a effectué un gros travail de lobbying auprès de son collègue en charge du patrimoine- s’est dit pour sa part heureux de savoir Ste-Croix sauvée : «  Cela aurait été pour Liège une catastrophe de laisser ce patrimoine se détruire. »

  • La béatification d'un samouraï

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    De zenit.org (Marina Droujnina) :

    Japon: béatification du samouraï martyr Takayama Ukon

    Le cardinal Amato préside la célébration

    Le martyr japonais Takayama Ukon – ou dom Justus Takayama – (1552-1615), seigneur féodal et samouraï, qui a choisi l’exil plutôt que d’abjurer la foi chrétienne, a été béatifié à Osaka, au Japon, ce mardi 7 février 2017, annonce Radio Vatican.

    La messe de béatification a été présidée par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints.

    « Éduqué à l’honneur et à la loyauté, il fut un authentique guerrier du Christ, a dit le préfet, non pas par les armes dont il était expert, mais par la parole et l’exemple. Sa fidélité au Seigneur Jésus était si fortement enracinée dans son cœur qu’elle l’a conforté dans la persécution, l’exil et l’abandon. Perdre sa situation de privilège et se voir réduit à une vie pauvre ne l’attristèrent pas, mais il resta serein et même joyeux parce qu’il demeurait fidèle aux promesses de son baptême ».

    « Il avait saisi le message central de Jésus, qui est la loi de la charité, a poursuivi le cardinal Amato. C’est pourquoi il était miséricordieux avec ses sujets, il aidait les pauvres, il donnait leur subsistance aux samouraïs dans le besoin. Il a fondé la confraternité de la miséricorde. Il rendait visite aux malades, était généreux en aumône, portait avec son père Dario le cercueil des défunts qui n’avaient pas de famille et veillait à les faire ensevelir. Tout cela provoquait l’étonnement et le désir de l’imiter ».

    Né en 1552, Justus Takayama Ukon est baptisé à l’âge de 12 ans quand son père Dario se convertit au catholicisme à la suite de la prédication du jésuite saint François Xavier.

    Seigneurs féodaux, le père et le fils parviennent à dominer la région de Takatsuki et mènent leur politique en tant que chrétiens avec la fondation de séminaires et la formation de missionnaires et de catéchistes : sur ses territoires, sur une population de 30 mille personnes, environ 25 mille se convertissent sous leur influence.

    Lorsque les persécutions des chrétiens commencent en 1587 par l’expulsion des missionnaires, nombreux sont ceux qui rejettent le catholicisme pour sauver leurs vies et leurs biens. Justus Takayama Ukon et son père renoncent aux honneurs en choisissant la pauvreté.

    En 1614, quand le christianisme est définitivement interdit, pour ne pas abjurer, Takayama Ukon part en exil aux Philippines avec 300 chrétiens après avoir été persécuté et chassé du Japon. Il meurt de fièvre quarante jours environ après son arrivée.

    (traduction de Constance Roques)

  • Le message du pape pour le Carême 2017 : la parabole de l’homme riche et du pauvre Lazare

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    De zenit.org :

    Carême: « La Parole est un don, l’autre est un don », message du pape (Texte complet)

    Un temps pour se convertir et changer de vie

    Le message du pape François pour le Carême 2017 intitulé « La Parole est un don. L’autre est un don », a été publié ce 7 février. Le pape y médite sur la parabole du riche et de Lazare, mettant en garde contre l’attachement à l’argent et encourageant à « une conversion sincère ».

    « Le pauvre devant la porte du riche ne représente pas un obstacle gênant mais un appel à nous convertir et à changer de vie », écrit-il. Le pape recommande notamment de lire la Parole de Dieu qui est « une force vivante, capable de susciter la conversion dans le cœur des hommes et d’orienter à nouveau la personne vers Dieu ».

    Le temps du Carême commencera le 1er mars, Mercredi des Cendres, jusqu’au Dimanche de Pâques, 16 avril.

    Message du pape François

    La Parole est un don. L’autre est un don.

    Chers Frères et Sœurs,

    Le Carême est un nouveau commencement, un chemin qui conduit à une destination sûre: la Pâques de la Résurrection, la victoire du Christ sur la mort. Et ce temps nous adresse toujours un appel pressant à la conversion: le chrétien est appelé à revenir à Dieu «de tout son cœur» (Jl 2,12) pour ne pas se contenter d’une vie médiocre, mais grandir dans l’amitié avec le Seigneur. Jésus est l’ami fidèle qui ne nous abandonne jamais, car même lorsque nous péchons, il attend patiemment notre retour à Lui et, par cette attente, il manifeste sa volonté de pardon (cf. Homélie du 8 janvier 2016).

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  • Sur France Info (5/2) : "13h15 le dimanche". "La résurrection des cathos"

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    "La résurrection des cathos" (source)

    France Info a diffusé un reportage assez honnête sur les catholiques, sans portrait caricatural, notamment un beau reportage sur l'académie Notre-Dame de Liesse et un témoignage d'une mère de famille qui a participé à la Marche pour la Vie. A voir ici.

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  • Giorgio La Pira : un maître à penser dans la culture catholique européenne

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    Giorgio La Pira

    Un mystique en politique (1904-1977) (Desclée de Brouwer)

    AGNÈS BROT

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    Date de parution : 01.02.2017; nombre de pages : 228

    Présentation :

    Qui, en France, se souvient de Giorgio La Pira ? Et pourtant, cet acteur important de la vie politique italienne du siècle dernier reste un maître à penser dans la culture catholique européenne.

    Très investi auprès des pauvres, maire de Florence pendant de nombreuses années, l'admirateur de Dante et de Savonarole demeure un exemple de chrétien entré en politique, cohérent avec sa foi. Sa vie publique, témoignage de probité, de générosité et d'oubli de soi, a été celle d'un frère universel cherchant, envers et contre tout, le bien commun.

    Homme d'une foi profonde, nourri par une vie spirituelle intense, voire contemplative, le « saint maire » aura été un infatigable artisan de paix, réfléchissant et oeuvrant dans les débats de la politique internationale, du Moyen-Orient à l'Europe, des processus de décolonisation au conflit vietnamien. Contre vents et marées, sa vie fut une vivante illustration de sa devise : « Espérer contre toute espérance ». Son procès en béatification a été ouvert le 9 janvier 1986.

    Agnès Brot dresse un portrait original de ce témoin pour notre temps, mettant la pensée et l'action du tertiaire dominicain en résonance avec l'enseignement et le témoignage du pape François. Une autre façon d'affirmer, à la suite de Giorgio La Pira, qu'entrer en politique peut aussi être un chemin de sainteté.

    Diplômée de l'Institut d'études politiques de Toulouse, Agnès Brot a dirigé le Centre d'études Edmond Michelet. Elle est l'auteur, avec Guillemette de La Borie, de Héroïnes de Dieu. L'épopée des missionnaires au XIXe siècle(Artège Poche, 2016) et de À la recherche d'Edmond Michelet (Le Passeur, 2014).

  • Journée pour la Vie en Italie : pour le pape, toute vie est sacrée

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    D'Anita Bourdin sur zenitorg :

    «Toute vie est sacrée!»: appel du pape François pour une « culture de la vie »

    Journée pour la vie en Italie

    Le pape François lance un appel en faveur d’une « culture de la vie » et d’une « éducation à la vie » des nouvelles générations : « Toute vie est sacrée ! » s’est exclamé le pape par trois fois après l’angélus de ce dimanche 5 février 2017, place Saint-Pierre.

    Le pape a invité à prier pour les enfants en « danger de mort » par interruption de grossesse et pour les personnes « en fin de vie ». « Que l’amour défende le sens de la vie », a encore dit le pape. Il a invité les jeunes à se préparer à construire « une société accueillante et digne pour toute personne ».

    Voici notre traduction, de l’italien, des paroles du pape François.

    AB

    Paroles du pape François après l’angélus

    Chers frères et sœurs, aujourd’hui, en Italie, nous célébrons la Journée pour la vie, sur le thème « Femmes et hommes pour la vie dans le sillage de Sainte Teresa de Calcutta ».

    Je me joins aux évêques italiens pour souhaiter une action éducative courageuse en faveur de la vie humaine. Toute vie est sacrée!

    Faisons progresser la culture de la vie en réponse à la logique du rebut et au déclin démographique. Soyons proches et ensemble prions pour les enfants qui sont en danger d’interruption de grossesse, ainsi que pour les personnes qui sont en fin de la vie – toute vie est sacrée! – afin que personne ne soit laissé seul et que l’amour défende le sens de la vie.

    Rappelons-nous les paroles de Mère Teresa: «La vie est beauté, admire-la! La vie est vie, défends-la ! », que ce soit pour l’enfant à naître, ou pour la personne qui est près de mourir: toute vie est sacrée!

    Je salue tous ceux qui travaillent pour la vie, les professeurs des universités romaines et ceux qui collaborent en vue de la formation des nouvelles générations, afin qu’elles soient en mesure de construire une société accueillante et digne pour toute personne. (...)

  • Quand la Dernière Heure dénonce "le suicide de l'Eglise catholique"...

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    L'éditorial de Géry De Maet (2 février) :

    Le suicide de l’église catholique

    La petite communion serait sur le point de disparaître. Une réflexion est en tout cas engagée dans ce sens dans le diocèse de Bruxelles. Le but serait de retarder l’âge d’un an ou deux. En attendant une suppression pure et simple ? L’explication de l’Église est que les enfants ne connaissent plus leur histoire sainte. Un constat qui rejoint celui de parents invités voici peu par Pascal Vrebos. Ils se plaignaient eux aussi que les enfants ne recevaient plus d’éducation religieuse même dans les écoles catholiques. Il n’y a pas de quoi s’étonner quand l’exemple vient d’en haut. Depuis son élection, le nouveau pape semble davantage préoccupé par l’accueil aux migrants que de revitaliser la pratique des fidèles. François avait d’ailleurs passablement choqué en déclarant au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo que si un ami insultait sa mère, il devait s’attendre à recevoir un coup de poing. Comme charité chrétienne, il y a mieux ! Depuis lors en Belgique, le trop fougueux monseigneur Léonard a été écarté au profit d’un cardinal si transparent que la plupart des fidèles seraient bien en peine de citer son nom. L’Église catholique de Belgique s’est également illustrée en bradant son patrimoine religieux au motif que plusieurs églises n’accueillent plus de fidèles. La voici qui s’applique à supprimer des sacrements. De quoi laisser le champ libre aux autres cultes qui, aux dernières nouvelles, n’envisagent pas de retarder l’âge de la circoncision.