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Eglise - Page 1160

  • Ce que le pape veut, le synode le veut ?

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    Dans un précédent article paru sur le site web de « Famille chrétienne »,  Jean-Marie Dumont titrait : Divorcés-remariés : la révolution n’aura pas lieu au synode tout en concluant avec prudence : Reste à savoir ce que pense le pape. »

    Et bien c’est tout vu, selon le point de vue exposé ici :  SYNODE. A QUEL POINT EST-IL LIBRE?    par le site Benoît et moi  « (…) Le rapport final est normalement rédigé par le Rapporteur, le cardinal hongrois Erdö, le secrétaire général du Synode, le cardinal Baldisseri, et le secrétaire adjoint, le théologien Bruno Forte.  Mais le pape a décidé, dans un geste sans précédent, d'ajouter six noms pour aider à rédiger ce document: le card. Gianfranco Ravasi, le cardinal Donald W. Wuerl, l'archevêque Victor Manuel Fernandez, et le père Nicolás Pachón Supérieur Général des Jésuites, ainsi que deux autres évêques. Comme l'a observé avec finesse John Thavis, qui fut durant de nombreuses années chef du Catholic News Service à Rome, «au risque de simplifier tout», on peut dire que tous les six sont sur la même longueur d'onde que Kasper. De cette façon, le pape François a accompli un geste fort d'intervention sur le Synode ».

     Entretemps,le cardinal Peter Erdö, rapporteur général,  vient de présenter la « relatio », gros document synthétique résumant les échanges de la première semaine du synode. A sa lecture, Jean-Marie Guénois dans le Figaro de ce matin, estime déjà (un peu vite, car il faut attendre le rapport final engageant l'assemblée) que les pistes mentionnées témoignent d’un véritable changement de paradigme, en prenant en compte notamment les « éléments constructifs » des mariages civils et des situations de cohabitation. Voici son commentaire :

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  • Synode sur la famille : deuxième et dernière semaine, mode d’emploi

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    D’après le site « aleteia » :

    Les travaux du synode reprennent ce lundi 13 octobre 2014, après la pause du week end. Pause très relative pour ceux qui se sont attelés, pendant ces deux jours, à la rédaction de la Relatio post disceptationem. Ce document (en italien et non en latin), fait la synthèse des interventions (265) et débats qui ont eu lieu, tout au long de la semaine qui vient de s’achever (à ne pas confondre avec la relatio ante disceptationem, document de base des travaux de la première semaine du synode). Il a été rédigé par le rapporteur général, le Cardinal Peter Erdö, assisté d’un certain nombre de Pères synodaux, dont le Secrétaire général du synode, le cardinal Lorenzo Baldisseri, Mgr Bruno Forte, Secrétaire spécial et le cardinal Gianfranco Ravasi. Il sera présenté à la presse ce lundi à 13 h, et servira de base de travail aux travaux de la semaine qui s’ouvre.

    Les cardinaux Sarah et Schönborn, modérateurs des deux groupes francophones

    Ces travaux vont se poursuivre, non plus quasiment exclusivement à travers les fameuses « congrégations générales », qui réunissent les 253 membres de l’assemblée (10 congrégations la semaine dernière et seulement 5 cette semaine), mais par petits groupes de travail linguistiques : les « Circuli minores », au nombre de 10 : deux groupes de langue française, 3 de langue anglaise, 3 de langue italienne et deux de langue espagnole. Ces groupes ont été constitué vendredi dernier par un système assez complexe de tirage au sort, et leurs membres ont élu, par vote secret, leur modérateur et leur relateur. Les modérateurs des deux groupes de langue française sont le cardinal Robert Sarah et le cardinal Christophe Schönborn. Le cardinal Leo Burk, co-auteur du livre « demeurer dans la vérité du Christ » (cf. plusieurs articles sur aleteia) est modérateur d’un des groupes anglais. Ces Circuli minores ont tenu une première session vendredi après midi. Cette semaine, ils se réuniront encore six fois, jusqu’à jeudi matin.

    Paul VI béatifié lors de la messe de clôture

    Les « modes », c'est-à-dire les « intégrations » qu’ils apporteront à la Relatio post disceptationem permettront l’élaboration de la Relatio Synodi, document final de cette troisième assemblée extraordinaire du synode des évêques. Elle sera votée samedi et remise au Pape dimanche. Entre temps, le Nuntius, c'est-à-dire le message que le synode veut adresser aux catholiques aura été préparé et publié (samedi matin). Le synode se conclura dimanche matin à Saint-Pierre, par une messe solennelle lors de laquelle sera béatifié le Pape Paul VI, qui a institué le synode des évêques (cf. Aleteia).  Dès le lendemain, le chemin synodal se poursuivra, vers sa prochaine échéance : l’assemblée ordinaire d’octobre 2015. L’année qui sépare ces deux assemblées va permettre de poursuivre les débats (de façon informelle) et de faire avancer la réflexion.

    Ref. Synode sur la famille : deuxième semaine, mode d’emploi

  • Synode sur la famille: témoignages de laïcs

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    Rencontre à Rome avec Xristilla et Olivier Roussy, responsables d'Amour et Vérité, la branche famille de la communauté de l'Emmanuel, et l'un des 13 couples auditeurs du Synode sur la Famille. Le couple français partage son expérience vécue à travers ce synode.

    JPSC

  • Synode sur la famille : les périphéries s’élèvent contre les « modèles occidentaux » incompatibles avec leurs cultures et la doctrine catholique

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    Lu sur News.va le 11 octobre:

    Depuis le début, dans la salle du Synode, plusieurs voix africaines se sont élevées pour dénoncer l’importation, voire l’imposition des modèles occidentaux incompatibles avec les cultures locales et la doctrine catholique. Un évêque a indiqué que des sommes colossales étaient dépensées dans les campagnes de planning familial et que des contraceptifs étaient distribués jusque dans les villages les plus reculés. Un autre a affirmé que des organisations internationales avaient menacé de suspendre leur aide si les gouvernements locaux refusaient de légaliser les unions entre personnes de même sexe. Santé reproductive, idéologie du genre… nous sommes soumis à une véritable offensive internationale, a lancé une mère de famille. L’Afrique a ses problèmes et ses préoccupations prioritaires qui ne sont pas ceux de l’Occident. Venus de tous les continents, des pères synodaux et des laïcs ont exhorté l’Eglise à s’engager davantage sur la scène publique pour défendre ses valeurs sur la famille, menacées par certaines législations et par l’ambiguïté des textes des Nations Unies. Une auditrice a regretté que le document de travail du Synode ne contienne qu’une référence timide au dialogue entre l’Eglise et les Etats et garde le silence sur l’urgence pour les catholiques de préserver leur liberté de conscience face aux institution politiques. Les pasteurs doivent parler haut et clair face aux opinions publiques pour défendre la dignité humaine et les droits de la famille. Et alors que la question de l’accès des divorcés remariés aux sacrements revient sans cesse sur la table et monopolise les échanges, alors qu’elle inquiète et divise, une auditrice a interpellé l’assemblée en affirmant qu’il y avait deux types de miséricorde : celle du Bon Pasteur qui soigne et donne la vie et celle du mauvais médecin qui couvre la blessure pour qu’on ne la voie pas ou qui calme la douleur sans soigner le mal.

    Ce synode parviendra-t-il à concilier vérité et miséricorde et à réconcilier les points de vue ? Parviendra-t-il à préserver la doctrine tout en montrant que l’Eglise,  qui côtoie la réalité du péché, est proche de ses enfants en difficulté ? C’est tout l’enjeu d’un itinéraire qui, souligne-t-on, prendra le temps qu’il faudra.

    Romilda Ferrauto "

     

    Ref. La première partie du Synode s'achève

    JPSC

  • Divorcés-remariés : la révolution n’aura pas lieu au synode

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    De Jean-Marie Dumont sur le site de « Famille chrétienne » :

    « Concernant la question des divorcés remariés, la plupart des Pères du synode privilégient les solutions pastorales à un changement dans la discipline sacramentelle de l’Église. La proposition du cardinal Kasper, très médiatisée, ne semble avoir finalement rencontré qu’un faible écho au sein de l’aula synodale.

    Sans surprise, c’est un vif intérêt que le sujet « divorcés remariés » a suscité chez les Pères du synode. La séance qui était consacrée aux « situations pastorales difficiles », dans laquelle le sujet prenait place, a même dû être prolongée le lendemain matin jusqu’en fin de matinée, tant le nombre d’interventions demandées était élevé. Dans une séance théoriquement destinée à aborder des sujets aussi divers que le concubinage, la situation des séparés ou les mères célibataires, la plupart des quarante-cinq interventions demandées aurait porté directement ou indirectement sur le thème des divorcés remariés, sans compter celles qui se sont déroulées au cours de l’heure de débat libre.

    Des discussions à huis clos

    Comme tous les jours depuis l’ouverture de ce Synode sur la famille , il est difficile de se faire une idée précise du contenu des échanges entre les Pères, dont les discussions se déroulent à huis clos. Du fait du dispositif de communication adopté par le synode, les journalistes sont contraints, depuis lundi, à se livrer à un exercice d’information qu’on pourrait qualifier d’« impressionniste ».

    Chaque jour, trois rapporteurs qui assistent au synode présentent lors d’un briefing une synthèse non nominative restituant, chacun à leur manière et avec leur subjectivité, les grandes lignes des interventions, chacun étant responsable des interventions d’une langue (italien, espagnol, anglais).

    Deux autres rapporteurs organisent des réunions informelles, après ces briefings, pour les langues française et allemande, présentant à leur tour des éléments de synthèse également non nominatifs et non chiffrés sur l’ensemble des interventions. Enfin, le Bollettino, quotidien du Saint-Siège, publie à son tour un texte unique, traduit en plusieurs langues, qui présente encore une autre synthèse – plus lissée – des échanges. Beaucoup de données, donc, mais générales.

    Des raisons théologiques et doctrinales

    Pour autant qu’on puisse en juger au vu de ces sources, la révolution annoncée autour de l’accès aux sacrements des divorcés remariés civilement n’aura pas lieu . Présentée par le cardinal Kasper à quelque cent cinquante cardinaux lors du consistoire sur la famille de février dernier, la proposition consistant à permettre aux divorcés ayant conclu un deuxième mariage civil, sous certaines conditions, de recevoir les sacrements de la pénitence et de l’eucharistie, a fait l’objet depuis six mois de prises de position toujours plus nombreuses indiquant qu’elles ne pourraient pas être acceptées par l’Église.

    Cette évolution semble se confirmer au synode. Le nombre d’interventions s’opposant directement, pour des raisons théologiques et doctrinales, à cette proposition, entre mercredi soir et jeudi matin, y a été important. Ajoutées à un grand nombre d’interventions ne s’y opposant pas frontalement mais y contribuant de fait, en se limitant à des propositions d’ordre pastoral (mise en place de groupes d’accueil dédiés dans les paroisses, amélioration du processus permettant la reconnaissance d’une nullité de mariage, amélioration de la préparation au mariage), ces interventions mettent en évidence le fait que la proposition du cardinal Kasper rencontre finalement assez peu d’échos chez les Pères du synode. Reste à savoir ce que pense le pape. »

    Ref. Divorcés-remariés :  la révolution n’aura pas lieu

    JPSC

  • Divorcés remariés : querelle de famille au Vatican

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    De Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » du 10 octobre :

    "La question des divorcés remariés, qui s'impose dans les débats, oppose le Pape à une partie des cardinaux.

    PHO856cf826-508b-11e4-9c78-714bf920bbe7-805x453 (2).jpgC'est comme un long repas de famille. Les convives de toutes couleurs et de toutes langues sont venus de très loin. Le pape François est à la place d'honneur. Tel un patriarche, il préside ce synode qu'il a convoqué pour parler sans tabou des problèmes que l'Église catholique affronte avec les questions de la famille, du mariage et de la sexualité.

    Vendredi, au terme de cinq jours de débats, ils sont 240, sur 253, à avoir pris la parole. Couples de laïques, experts, théologiens, évêques, cardinaux, chacun disposait de quatre minutes pour dire ce qu'il avait sur le cœur sans avoir peur du jugement des autres - et encore moins de celui du pape - comme François l'avait exigé dimanche en ouvrant le bal.

    C'est donc la profusion de points de vue, de témoignages, de rappels, de questions, d'émotions. Une foire aux idées qui finit par donner le tournis si un sujet majeur n'émergeait pas de jour en jour, une sorte d'idée fixe, impossible à contenir et plus forte que tout.

     «La question critique» des divorcés remariés

    Comme si les questions pourtant importantes - et toutes évoquées - de contraception, de polygamie, d'accueil des personnes homosexuelles,  de préparation au mariage, de drames familiaux liés à la guerre dans certains pays ou d'éloignement familial pour chercher du travail au loin, et tellement d'autres sujets, n'étaient qu'accessoires par rapport à «la question critique», comme l'a située un témoin: celle des divorcés remariés.

    Considérée au début de la semaine comme un souci «occidental», concernant peu les Africains par exemple, elle s'est imposée et se pose pour la dernière semaine de ce synode comme le sujet dominant qui pourrait aboutir à ce que le cardinal Kasper, en première ligne dans ce débat, craignait, à savoir «un divorce sur le mariage».

    Car les choses se corsent en réalité. Alors que les pères synodaux ne devaient en parler que lors d'une séance, ils ont occupé une deuxième puis une troisième séance pour ferrailler sur le sujet, même si tout est fait, à l'extérieur, pour que les bruits d'éventuelle vaisselle cassée ne transparaissent pas car il y va de l'image de l'Église.

     Banquet théologique

    Par exemple, aucun des cardinaux ou évêques qui sont farouchement contre une évolution de la doctrine de l'Église pour donner la communion aux divorcés remariés - car ils y voient le risque «de voir s'écrouler l'édifice des sacrements», dont le mariage mais aussi l'eucharistie - n'est admis à la salle de presse pour les briefings quotidiens.

    Le Vatican ne nie pas l'existence de deux écoles théologiques opposées sur cette question - l'autre étant celle du Pape et du cardinal Kasper, qui entendent trouver une voie pour mieux accueillir les divorcés remariés -, mais on minimise certaines interventions très tranchées contre cette perspective. Un peu comme si, dans une réunion de famille, on tournait la tête quand le vieil oncle, conservateur, reprenait sa rengaine!

    Ce banquet théologique entame donc seulement son plat de résistance. Toute la semaine prochaine, les pères synodaux travaillent par groupes linguistiques. Un second synode, dans un an, abordera les conclusions pratiques. Mais il est clair que l'unanimisme porté lors d'une sorte de toast unitaire, en début de session, pour «préserver l'indissolubilité du mariage» face à la question des divorcés remariés, est profondément fissuré quant aux chemins pour y parvenir."

    Ref : Divorcés remariés : querelle de famille au Vatican

     JPSC

  • Qu’attendez-vous du synode sur la famille ?

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     De passage à Paris pour fêter les 30 ans de Jeunesse-Lumière dont il est le fondateur, le père Daniel-Ange adresse aux évêques un appel au courage. Fermement hostile à l'enseignement du genre à l’école ou au recours aux mères porteuses, il encourage le vaste mouvement du « bon sens »  incarné par La Manif pour tous pour défendre la famille, qui est le signe visible de la Trinité sur terre, et les enfants, premières victimes quand celle-ci fait naufrage.

    3 minutes en vérité avec le Père Daniel-Ange – « Plus le droit de se taire face aux attaques contre la famille ! ». Sur le site de l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

     

    JPSC

  • Synode sur la famille: Le Cardinal Vingt-Trois dans la ligne de l’encyclique « Humanae vitae »

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    Lu sur le site « riposte catholique » (extrait) :

    Président délégué du synode, l’archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois, a introduit les travaux de la 7e Congrégation générale du synode extraordinaire sur la famille qui s’est réunie jeudi 9 octobre au matin. Une intervention de qualité comme vous allez pouvoir en juger vous-même. L’archevêque a indiqué le thème : « l’ouverture à la vie et de la responsabilité éducative« . Il a notamment invité à une meilleure formation sur l’enseignement de l’Eglise et les méthodes naturelles de régulation des naissances (…) :

    Voici son intervention :

    « Aujourd’hui, cette Septième Congrégation Générale sera consacrée à un sujet présenté dans la troisième partie de l’Instrumentum laboris qui traite de l’ouverture à la vie et de la responsabilité éducative. Ce matin nous concentrerons notre attention et nos débats sur le chapitre 1 qui affronte plus particulièrement les défis pastoraux concernant l’ouverture à la vie. Dans ce domaine, on touche des dimensions et des aspects très intimes de l’existence, pour lesquels ressortent des différences substantielles entre une vision chrétienne de la vie et de la sexualité et un mode de vie fortement sécularisé.

    C’est pourquoi la connaissance et l’accueil du Magistère sur l’ouverture à la vie (123-125) sont essentiels. En effet, nombreux sont ceux qui ont des difficultés à saisir la distinction entre les méthodes naturelles de régulation de la fertilité et la contraception. Les causes principales de cet accueil difficile (126-127) proviennent de la différence entre la conception anthropologique chrétienne et celle de la mentalité dominante. C’est ainsi que du point de vue pastoral (128), il importe de faire davantage connaître – dans un nouveau langage et en collaboration avec le monde universitaire, la cohérence de la vision anthropologique proposée par l’Église.

    Tout cela n’est pas sans conséquences sur la pratique sacramentelle (129) des couples qui, souvent, n’estiment pas que l’utilisation de méthodes anticonceptionnelles soit un péché et donc tendent à ne pas en faire une matière à confession et ainsi recevoir la communion sans problèmes.

    Enfin, il faut encourager une mentalité ouverte à la vie (130-131) pour contrecarrer la mentalité contraceptive et la diffusion d’un modèle anthropologique individualiste qui déterminent en certaines régions du monde une forte baisse démographique dont les conséquences sociales et humaines ne sont pas aujourd’hui assez tenues en considération. Dans ce contexte, il faut reconnaître l’utilité des planning familiaux liés aux diocèses et les associations de familles qui deviennent témoins de la beauté et de la valeur de l’ouverture à la vie.

    Conscients de l’importance de ce témoignage de vie auprès de nos contemporains, écoutons maintenant l’attestation des époux Arturo et Hermelinda As Zamberline, Couple responsable de la sous-région du Brésil des Équipes Notre-Dame, qui nous viennent tout droit de ce grand pays où la statue monumentale du Christ Rédempteur rappelle à tous que son image sacrée est le symbole de sa protection et de sa bénédiction qui rayonne sur le Brésil et les Brésiliens. »

    Ref. Le Cal Vingt-Trois encourage une mentalité ouverte à la vie contre la mentalité contraceptive

    JPSC

  • Liège, dimanche 12 octobre 2014 à 10h: le Collegium Mergelland chante la messe grégorienne à l'église du Saint-Sacrement

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT 

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    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    DIMANCHE 12 OCTOBRE À 10 HEURES

    GRANDE MESSE GREGORIENNE “ DA PACEM”

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    Propre du  XVIIIe dimanche après la Pentecôte,  Kyriale “Orbis Factor”

    chantée par le

    COLLEGIUM GREGORIANUM MERGELLAND

    Le Mergelland est cette région frontalière du Sud-Limbourg néerlandais qui étend son paysage de marnes, collines, vergers et pâturages entre Maastricht, Vaals et Kerkrade. 

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    Le Collegium Gregorianum de ce “pays des marnes” (mergelland) a été fondé en 1977.  Il poursuit un triple but: approfondir la spiritualité chrétienne personnelle par le chant grégorien, améliorer la connaissance des fondements du chant grégorien et son interpretation authentique authentique, pratiquer le chant gregorien dans la liturgie de nos jours.

    Actuellement le Collegium comprend de 13 membres. Il est dirigé par  Peter Schroen et son assistant Robert Boersema. Plusieurs members du collegium se sont perfectionnés au Centre grégorien de Drongen (Tronchiennes, près de Gand). Peter Schroen et Robert Boersema ont acquis leur formation chez le professeur Alfons Kurris au conservatoire de Maastricht. Les choristes participent régulièrement aux journées d’études de la ‘Stichting Musica Gregoriana’ de Roermond (NL).  

    Le Collegium n’est pas lié à une église particulière, mais il contribue régulièrement aux offices de paroisses et couvents, aux Pays Bas comme en Belgique. Sur demande il se produit aussi volontiers en concert. Renseignements: roboma@hetnet.nl et werrijmeisen@hetnet.nl

     Tel. sursum corda: 04.344.10.89

  • La nouvelle pastorale a aussi sa doctrine

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    En lisant les articles consacrés au synode de la famille, on voit fleurir une novlangue relativiste dont le jésuite Alain Thomasset, professeur de théologie morale au Centre Sèvres à Paris, nous expose fort bien le sens. Pour être miséricordieux "comme François", il s'agit de bien prendre en compte des limites humaines : "nous sommes des êtres historiques, faibles et habités par le péché ! Ce qui signifie que l’on ne peut exiger du chrétien qu’il applique toute la loi morale, entièrement et d’un coup, mais qu’il faut au contraire l’aider à avancer sur un chemin de croissance, dans la durée”. 

    Certes et, comme dit l’Ecriture, le juste lui-même pèche sept fois par jour (Proverbes, 24, 16). Le danger serait que, dès lors, la loi objective se relativise ou cesse même d’être enseignée.

    Or,il n’y a pas de miséricorde sans justice ni peine adéquate et c’est ce qu’on découvre dans la pratique du sacrement de guérison que nous appelons pénitence. Une pénitence dont l'objet est médicinal. Mais qui se confesse encore aujourd’hui ?

    Sur son site « Pro liturgia », Denis Crouan poursuit  le commentaire en ces termes :  

    «... Et le jésuite d’expliquer qu’il s’agit de mettre en œuvre une pastorale basée sur la “loi de gradualité” qui peut aider le fidèle à “distinguer l’idéal à atteindre et le bien qu’il arrive sincèrement à faire”. Et de conclure qu’ “il est nécessaire de changer de langage, de supprimer des formules qui ne sont plus comprises, telles “vivre dans le péché” ou “actes intrinsèquement désordonnés”.... 

    On comprend que ce qu’il faut, c’est nommer une commission (nos évêques sont très friands de commissions) qu’on chargera de publier le dictionnaire de la “novlangue” pastorale. Comme dans “1984”, le livre d’Orwell, il faut diminuer le nombre de mots d’une langue. Car plus on diminue le nombre de concepts avec lesquels les gens peuvent réfléchir en éliminant les finesses du langage, plus on rend les gens incapables de réfléchir, et plus ils raisonnent à l’affect. Cette simplification de la langue rendra impossible l’expression d’idées potentiellement subversives pour la pastorale qu’on aura officialisée.

    Parallèlement, il faudra toujours se souvenir que tout est “historique”. C’est-à-dire qu’il ne faudra jamais rappeler que c’est au nom de l’ “historique” que Bultmann et ses disciples ont réduit les Evangiles à une simple histoire sans dimension surnaturelle ; que c’est au nom de l’ “historique” que les idéologues de Mai 68 ont déconstruit le socle qui garantissait la solidité de valeurs sociales permanentes ; que c’est au nom de l’ “historique” qu’on nous impose des liturgies sans cesse reconstruites et au cours desquelles ont chante des refrains qui, au bout de 3 ans au maximum, sont démodés et doivent être remplacés par d’autres airs tout aussi éphémères.

    Une Eglise qui, au nom de l’ “historique”, statuera par un fléchissement de ses règles, finira immanquablement par ouvrir la porte à d’autres opportunités pour toucher aux règles. N’oublions pas que ceux qui militent pour une idéologie ont déjà un processus de remplacement en tête. Pire : ils ont déjà d'autres requêtes dévastatrices à présenter. »

     http://www.proliturgia.org/

     JPSC

  • Bénir des unions homosexuelles ?

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    La question de l’accueil des personnes de tendance homosexuelle est à l’ordre du jour du synode sur la famille. Mais de quoi parle-t-on ? Dans le journal « La Croix » du 7 octobre, le P. Antoine Guggenheim,  directeur du pôle de recherche du Collège des Bernardins à Paris, répondait « oui » à la question de savoir s’il fallait bénir les unions de personnes de même sexe. Avec un « repentir » à la sauce Kasper à la clé ? Le philosophe Thibaud Collin lui répond (JPSC) :

    « Serait-il envisageable de bénir les unions entre personnes de même sexe ? Telle est la question que pose le père Antoine Guggenheim dans La Croix du mardi 7 octobre. Alors même que la question de l’accueil des personnes ayant une tendance homosexuelle est à l’agenda du synode sur la famille, il n’est pas inutile de réfléchir à une telle proposition et à ce qu’elle implique.

    Le père Guggenheim se situe dans une perspective qu’il nomme « théologie de la rencontre et de l’écoute ». Il affirme que « l’importance accordée à l’homosexualité dans la société et dans l’Eglise » ne doit pas être seulement vue comme la marque d’une idéologie mais « aussi révélatrice du travail de l’Évangile dans les cœurs ». Fort d’une telle lecture des signes des temps, le père Guggenheim envisage la possibilité « d’esquisser une vision chrétienne de l’homosexualité ». En attendant son prochain livre qui devrait nous éclairer sur ce qu’il entend par là, on peut comprendre ce qui à ses yeux légitime une telle vision : le constat que certaines « personnes homosexuelles souhaitent rester chrétiennes, tout en vivant un amour humain authentique étant donné ce qu’elles sont ». Notons que le père Guggenheim change subrepticement de registre, passant des personnes à la tendance considérée en elle-même.  Ce qui justifie pour lui le passage d’un registre à l’autre est ce qu’il désigne comme « l’amour authentique » vécu par ces personnes. Effectivement comment nier que la nature de cet amour relève de ce qu’il faut bien appeler l’homosexualité ? Dès lors au nom de ce qu’il y a d’authentique dans cet amour, une vision chrétienne de l’homosexualité ne serait-elle pas envisageable ? Cela pourrait s’incarner dans ce qui n’est pour l’instant présenté que comme une hypothèse, « la reconnaissance d’un amour fidèle et durable entre deux personnes homosexuelles, quel que soit leur degré de chasteté », reconnaissance s’incarnant dans une bénédiction.

    Il me semble qu’une telle proposition repose sur de graves confusions touchant aussi bien la méthode que le contenu. Le père Guggenheim souligne avec justesse la nécessaire attitude d’écoute et de rencontre que tout baptisé, et a fortiori tout pasteur, doit avoir envers qui que ce soit. Certes dans la perspective de l’évangélisation qui est celle du synode, le Christ offrant le salut à tous, tous doivent être rejoints, là où ils en sont. Mais une telle attitude d’écoute des personnes implique-t-elle nécessairement de bénir pour autant ce qu’elles vivent ? Une bénédiction n’est-elle pas à la fois approbation et soutien? Il est parfaitement compréhensible qu’une personne se sente rejetée lorsque son interlocuteur se désintéresse ostensiblement de ce qui constitue des contenus importants de sa vie, et il faut veiller à ne pas blesser l’autre. De là conclure que l’accueil des personnes homosexuelles passera par la reconnaissance de « l’amour authentique » qui les unirait est une fausse piste.

    Que signifie « amour authentique entre personnes de même sexe » ? De deux choses l’une : soit il s’agit d’une complicité, d’une proximité chaste, relevant donc de l’amitié entre personnes de même sexe, et qui ne peut de fait s’apparenter à une union homosexuelle ; on peut alors effectivement en  « dire du bien », sans aller jusqu’à une bénédiction en bonne et due forme pour éviter toute confusion ; soit il s’agit d’un sentiment amoureux et d’une attirance sexuelle dans lesquels l’autre est vu comme un objet de jouissance (quelque soit le vécu subjectif qui lui peut être sincère) tel que Karol Wojtyla le démontre dans Amour et responsabilité. Dès lors parler ici d’ « amour authentique quelque soit le degré de chasteté » est une contradiction dans les termes. Gardons-nous de confondre la bénédiction des personnes et la bénédiction de ce qu’elles vivent, tout comme le jugement de ce qu’elles vivent n’a rien à voir avec le jugement de ce qu’elles sont. Gardons-nous aussi d’absolutiser la recherche de communion qui doit, elle aussi, rester au niveau des personnes mais savoir trouver le recul sur les actes.

    Nous avons vu de grands théologiens découvrir dans les années 1950/60 la classe ouvrière et qui, au nom du « dialogue, de la rencontre et de l’hospitalité », en arrivèrent à bénir les revendications de certains syndicalistes avant de devenir de fidèles compagnons de route du Parti communiste, oubliant l’incompatibilité de Marx avec l’Evangile ! C’est un peu comme si Jésus avait pensé que pour rejoindre Zachée il lui fallût d’abord dire du bien de la corruption des collecteurs d’impôts. Dans ce cas, qu’aurait-il eu encore à lui apporter ?

    La miséricorde divine est offerte à tous quelque soit sa situation mais la miséricorde présuppose la vérité à l’aune de laquelle chacun peut découvrir sa misère et accueillir le don de la grâce. »

     Ref. Bénir des unions homosexuelles ?