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Eglise - Page 1163

  • Synode : "trouver le langage juste pour transmettre aux jeunes la beauté de l’Evangile de la famille"

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    Synode sur la famille : chercher la vérité ensemble

    Les recommandations du card. Baldisseri

    Rome, 3 octobre 2014 (Zenit.org) Anne Kurian

    Le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode des évêques, préconise « un esprit serein, de la pondération et une attitude calme » lors des travaux : les participants « sont appelés non pas à mettre en avant leur propre intérêt ou point de vue, mais à chercher la vérité ».

    Le cardinal revient sur le synode des évêques consacré aux défis de la famille, qui s'ouvrira sous peu (5-19 octobre), dans les colonnes de l'agence de presse de la Conférence épiscopale italienne, le Service d'Information religieuse (SIR).

    Il préconise « un esprit serein, de la pondération et une attitude calme » : « je comprends que les esprits s’échauffent à la veille de l’événement sur certaines questions » et si « exprimer ses opinions est positif », il faut cependant « rester civil et constructif », souligne-t-il.

    « Répondre de manière adéquate demande des efforts et de la bonne volonté pour discuter et rechercher des voies conduisant à une solution dans la vérité et la charité », ajoute-t-il.

    « Le pape François, à de nombreuses occasions, a dit et fait comprendre qu’il est important de s’exprimer, sans peurs et suspicions. Alors la discussion au Synode sera ouverte » : « quand on discute sur des thèmes sensibles, chacun doit pouvoir donner son opinion et s’exprimer selon ses connaissances et convictions ».

    Mais les participants « sont appelés non pas à mettre en avant leur propre intérêt ou point de vue, mais à chercher la vérité, qui n’est pas un concept abstrait, fruit d’une spéculation philosophique ou théologique, mais qui est la personne du Christ, chemin, vérité et vie. C’est de là qu’il faut partir ».

    Le cardinal rappelle que la question des divorcés-remariés ne sera pas la seule du synode : « la polygamie, les mariages arrangés, les mariages mixtes, les pauvretés sous toutes leurs formes et tant d’autres thèmes seront discutés ».

    Par dessus tout, il s'agira de « trouver le langage juste pour transmettre aux jeunes la beauté de l’Evangile de la famille ».

    L'assemblée synodale en deux étapes met en relief « le caractère synodal du cheminement commun qui prévoit des réflexions, des pauses, des reprises et ainsi de suite jusqu’à arriver au but ; et tout cela ne s’accomplit pas en travaillant en solitaire mais par petits groupes de personnes ou commissions, à travers la participation du peuple de Dieu tout entier ». 

    Evoquant la nouvelle méthodologie du synode, le cardinal précise qu' « une attention particulière sera accordée à l’aspect dynamique et participatif durant les travaux ».

    Un couple marié interviendra à chaque séance pour témoigner de son expérience. Parmi les auditeurs en effet, 13 couples mariés provenant des cinq continents témoigneront « d’une vie vécue dans la variété des cultures et des traditions comme une expérience de foi, élément essentiel pour la bonne réussite d’un mariage et d’une famille ».

    « L’information sera beaucoup plus immédiate et rapide », poursuit le cardinal : elle passera notamment par « les briefings avec les Pères et le réseau social Twitter », plutôt que par « un texte de synthèse souvent modifié durant les interventions orales en salle ».

    Pour la clôture du synode, un message au peuple de Dieu et un document synodal sur les ‘propositions’ sont attendus. Le document, approuvé par l’assemblée, sera remis aux mains du pape, qui disposera comme il le souhaite, et constituera la base du document de travail (l’Instrumentum laboris) du synode de 2015.

  • Le pape : "nous avons besoin de prêtres, nous manquons de vocations"

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    Le Pape : "Nous avons besoin de prêtres, nous manquons de vocations"

    2014-10-03 Radio Vatican

    « Nous avons besoin de prêtres, nous manquons de vocations » : c’est l’alarme lancée par le Pape François lors de sa rencontre ce vendredi matin avec les membres de l’assemblée plénière de la Congrégation pour le clergé, dirigée par le cardinal Beniamino Stella.

    Le Pape a reproché aux évêques d’avoir « la tentation de prendre sans discernement les jeunes qui se présentent », considérant qu’il s’agissait là d’un « mal pour l’Eglise ». « Etudiez bien le parcours d’une vocation ! Examinez bien si elle vient du Seigneur, si cet homme est sain, équilibré et capable de donner sa vie, d’évangéliser, si cet homme est capable de fonder une famille et d’y renoncer pour suivre Jésus » a exhorté le Pape. Et de constater que les problèmes dans les diocèses sont nombreux à cause de ces mauvais choix effectués par les évêques.

    Car la prêtrise est « vraiment un trésor de Dieu » qui « n’est pas fait pour enrichir seulement quelqu’un » a expliqué le Pape. Ce don est également conservé par l’ensemble de la communauté chrétienne à qui est destiné ce service, car la prêtrise est un service.

    La formation, dans cette perspective, « n’est pas un acte unilatéral avec lequel on transmet des notions théologiques ou spirituelles ». En plus de cette formation initiale, vient la formation continue. Toutes deux poursuivent un même objectif : l’évangélisation.

  • Seul Jésus est porteur d'un message qui sauve l'humanité

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    Seul Jésus est porteur d'un message qui sauve l'humanité

    2014-10-03 Radio Vatican

    Croire en Jésus, porteur d’un message qui sauve l’humanité de tous les temps ou se réfugier dans un salut, fruit de “commandements créés par des hommes”. C’est le dilemme posé par le Pape François lors de l’homélie de la messe célébrée ce vendredi matin en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.

    L'unique désir de Dieu est de sauver l’humanité mais le problème est que souvent, c’est l’homme qui veut dicter les règles du salut. C’est le paradoxe dramatique de nombreuses pages de la Bible qui arrive à son apogée dans la vie terrestre du Christ. Le Pape François approfondit ce paradoxe en partant du passage de l’Évangile où Jésus exprime toute sa peine dans le fait de voir son propre peuple s’opposer à lui et les villes lui tourner le dos à l’annonce de son message. Son avertissement à Chorazeïn et à Bethsaïde est le suivant : « Si à Tyr et à Sidon s'étaient produits les prodiges qui se sont accomplis parmi vous, elles se seraient converties depuis longtemps ». Le Pape François observe que c’est dans cette sévère et amère comparaison que se résume « toute l’histoire du salut ». Comme ils ont refusé et tué les prophètes avant lui, « car ils étaient gênants », ils agissent maintenant de la même manière avec Jésus. Et le drame de « la résistance au salut » est provoqué par les gouvernants du peuple :

    “ C’est la classe dirigeante qui ferme ses portes à la méthode qu’utilise Dieu pour nous sauver. Ainsi, l’on comprend les dialogues forts de Jésus avec la classe dirigeante de son époque: ils se disputent, ils le mettent à l’épreuve, ils lui tendent des pièges pour voir s’il tombe. C’est la résistance au salut. Jésus leur dit : « Mais je ne vous comprends pas ! Vous agissez comme des enfants : on vous a joué de la flûte et vous ne dansez pas ; on vous a chanté une complainte et vous n’avez pas pleuré. Mais que voulez-vous ? ; Nous voulons accomplir le salut à notre façon ! Il y a toujours une condamnation de la méthode employée par Dieu ».

    Un comportement que le Pape François distingue de celui du “peuple croyant” qui, dit-il, comprend et “accepte” le salut porté par Jésus. Un salut qui, au contraire, pour les gouvernants du peuple se réduit en substance à l’accomplissement des 613 préceptes créés, affirme le Pape, par « leur fièvre intellectuelle et théologique » :

    “Ils ne croient pas à la miséricorde ou au pardon: ils croient aux sacrifices. « Je veux de la miséricorde, non des sacrifices ». Ils croient que tout est réglé, bien arrangé et que tout est clair. C’est le drame de la résistance au salut.  Nous tous, nous portons également ce drame à l’intérieur de nous. Mais cela nous fera du bien de nous demander : comment je souhaite être sauvé ? À ma façon ? D’une façon spirituelle, qui est bonne, qui me fait du bien mais qui est fixe, où tout est clair et où il n’y a pas de risque ? Ou d’une façon divine, c’est-à-dire sur le chemin de Jésus qui nous surprend toujours, qui nous ouvre toujours les portes au mystère de l’omnipotence de Dieu, qui est la miséricorde et le pardon ? ».

    “Cela nous fera du bien- insiste le Pape François- de penser que ce drame se trouve dans notre cœur”. Si cela nous arrive, il faut réfléchir sur le fait qu’on confonde « la liberté avec l’autonomie » et choisir le salut que nous retenons être « juste ».

    “ Est-ce que je crois que Jésus est le maître qui nous enseigne le salut ou est-ce que je vais partout pour demander les services de gourous qui m’en enseignent un autre ? Est-ce que je choisi un chemin plus sûr ou est-ce que je me réfugie sous le toit de prescriptions ou de commandements créés par des hommes ? Et ainsi,  est-ce que je me sens sûr et avec cette sureté,  est-ce que j’achète mon salut, celui que Jésus donne gratuitement avec la gratuité de Dieu ? Cela nous fera du bien de nous poser ces questions. Et la dernière : est-ce que je résiste au salut de Jésus ? ».

  • La famille thérésienne se prépare à fêter le 500e anniversaire de la naissance de sainte Thérèse d'Avila

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    Du Service de Communication du Vicariat de Bruxelles :

    unnamed.jpgA partir d’octobre 2014, les différentes branches de la famille thérésienne s’apprêtent à célébrer les 500 ans de la naissance de sainte Thérèse d’Avila.

    Pendant un an, les Carmels de Bruxelles et du Brabant wallon, les Carmélites de saint Joseph à Bruxelles et l’Institution Thérésienne vous ouvriront leurs portes, pour redécouvrir ensemble la vie et les invitations de cette femme exceptionnelle, qui a laissé une œuvre écrite prodigieuse pour aider les baptisés à marcher et à travailler au service de l’Evangile, bonne nouvelle de l’amour de Dieu pour tous.

    Ouverture de l'année en octobre :
    A Bruxelles, le 15 octobre : A l'écoute de Thérèse. Stop ! Thérèse non stop
    Lecture d'extraits de l'œuvre de Ste Thérèse d'Avila ponctuée de moments de musique
    Lieu : église du Finistère, rue Neuve, 74 – 1000 Bruxelles ; PAF libre
    Horaire : en continu de 10h-19h ; à 12h10, messe de Ste Thérèse présidée par Mgr Kockerols ; à 20h, composition artistique autour desDemeures avec les Pélerins danseurs et A viva voce

    Au Brabant wallon, le mercredi 15 octobre…

    Lieu : au Carmel de Louvain-la-Neuve, chemin de Profondval, 1 (Court-Saint-Etienne)

    Horaire : à 19h30, eucharistie présidée par Mgr Hudsyn, suivie d’une rencontre avec la communauté.

    … et le samedi 18 octobre :

    Lieu : Carmel d’Argenteuil, drève du Carmel, 1 à Waterloo

    Horaire : à 15h45, présentation du DVD : Sainte Thérèse d'Avila, la              sainte de l'amitié;

    à 17h, eucharistie présidée par Mgr Hudsyn

     

    En télévision
    Par ailleurs, KTO a enregistré un numéro exceptionnel de l’émission « La Foi prise au mot » au Carmel de Louvain-la-Neuve. L’enregistrement, dans le parloir du Carmel, a eu lieu lundi dernier. Régis Burnet (professeur à l’UCL) y interroge le Père Silvio Cannistrà, préposé général de l’Ordre des Carmes déchaux et sœur Yolaine, prieure du Carmel de Louvain-la-Neuve.

     

    L’émission sera diffusée une première fois le dimanche 12 octobre à 20h40 sur KTO et www.ktotv.com

    Elle sera ensuite rediffusée :

        • Lundi 13 octobre 18H10
        • Mardi 14 octobre 10H55
        • Mercredi 15 octobre 14H20
        • Jeudi 16 octobre 07H50
        • Vendredi 17 octobre 09H30
        • Samedi 18 octobre 16H05
        • Dimanche 19 octobre 13H25

    On pourra également la voir sur internet, à partir du 13 octobre, à l’adresse : http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/la-foi-prise-au-mot.html

  • Un site web consacré à la série "Ainsi soient-ils"

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    Un éclairage sur la série Ainsi soient-ils (saison 1 & saison 2)

    C'est ici (cliquer sur l'image) :

    Sans titre.png

     

    Un "petit groupe de jeunes motivés pour témoigner de l’espérance qui est en nous". Voici comment se présentent les 5 personnes qui ont décider d'éclairer les téléspectateurs qui auraient vu la série Ainsi soient-ils diffusée sur Arte en ce moment.

    Le pitch : 5 jeunes hommes, aux parcours et aux motivations diverses, entrent au séminaire à Paris en vue de devenir prêtres. Le premier est un scout naïf, un autre fils à papa qui fuit les intrigues familiales, un autre doute de son identité sexuelle, le dernier sort de prison...

     

    Après avoir vu quelques épisodes et constatant que les questions ne manqueraient pas (caricature ? clichés ? mensonges ?), ils décident d'apporter "une réponse positive, polie, professionelle, et transmédia" à tous les chercheurs de vérité.

    Encouragés et aidés par de "vrais" séminaristes, voici le fruit de leur travail :

     

    Ainsisoientils.com

     

    Le contenu du site ne va par 4 chemins et aborde de front des questions telles que l'Eglise est-elle contre le sexe ? est-ce utile de donner sa vie à Dieu ? le sacerdoce ne va-il pas contre la nature de l'homme ? un séminariste peut-il "sortir" avec des filles ? On y trouve des analyses, des témoignages, un documentaire etc. (source)

  • Week-ends pour célibataires catholiques

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    L'association "Homme et femme il les créa" communique :

    Week-ends pour célibataires catholiques à Ars (village du Saint Curé), programme 2014-2015

    L'association Homme et femme Il les créa organise des week-ends de rencontres et de formation théologique et spirituelle, pour des célibataires catholiques ayant le désir de se marier.

    Nous sommes envoyés par Mgr Batut, évêque auxiliaire de Lyon.

    Ces week-ends sont destinés aux célibataires catholiques de 22 à 45 ans (regroupés par tranches d'âge), ayant le désir :

    • de fonder un foyer pour pouvoir témoigner en famille de la miséricorde du Christ et de la bonté du dessein de Dieu sur l'être humain homme et femme ;
    • de se former pour mieux connaître l'enseignement de l'Église catholique et avoir une intimité plus profonde avec Dieu ;
    • d'être missionnaires à travers leur vie dans le monde.

    Le nombre de participant à chaque week-end est limité à 8 hommes et 8 femmes maximum, afin que les participants puissent tous se connaître.

    Voici le programme de l'année 2014-2015 :

    • Pour les célibataires entre 30 et 45 ans :

    - Du vendredi soir 24 octobre au dimanche 26 octobre 2014, week-end sur le thème : « La foi et la raison : dons de Dieu pour contempler la vérité ».

    - Du vendredi soir 17 avril au dimanche 19 avril 2015, week-end sur le thème : « Identité féminine, identité masculine : y a-t-il concurrence entre la dignité de l'un et celle de l'autre ? ».

    • Pour les célibataires entre 25 et 40 ans :

    - Du vendredi soir 9 janvier au dimanche 11 janvier 2015, week-end sur le thème : « Accueillir la vie de Dieu par la liturgie à l’école de la grande Tradition de l’Église ».

    - Du vendredi soir 29 mai au dimanche 31 mai 2015, week-end sur le thème : « Chrétien dans le monde du travail : le travail au service de la dignité de l’homme selon la doctrine sociale de l’Église ».

    • Pour les célibataires entre 22 et 35 ans :

    - Du vendredi soir 20 février au dimanche 22 février 2015, week-end sur le thème : « Méditation de textes bibliques sur la vie, pour tenir dans un monde fasciné par la mort ».

    Les enseignements de ces week-ends ne portent pas sur le célibat, mais ce sont des enseignements de théologie et de spiritualité pour approfondir la connaissance de Dieu et de l'Église. Nous souhaitons réunir dans ces week-ends des personnes ayant en commun d'avoir vraiment soif de Dieu, et de désirer fonder un couple qui témoigne de l'amour du Christ.

    Détails ICI

  • Des livres pour vivre le mois du Rosaire

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    LE MOIS DU ROSAIRE

      


    SPLENDEURS DU ROSAIRE

    Méditez - Contemplez - Ecoutez

    Un album magnifique avec un CD audio.

     

     

     

    Cliquer sur les images des livres pour accéder aux fiches correspondantes

  • Les Saints Anges Gardiens (2 octobre)

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    De Missel.free.fr :

    Encore que les Anges Gardiens sont absents de l’index thématique de l’édition française du Catéchisme de l’Eglise catholique, le texte, après avoir affirmé que de l’enfance au trépas, la vie humaine est entourée de leur garde et de leur intercession, cite un passage de l’Adversus Eunomium de saint Basile : Chaque fidèle a à ses côtés un ange comme protecteur et pasteur pour le conduire à la vie.

    Sans doute est-il bon de rappeler ici que l’Ange Gardien est une vérité de foi fondée sur l’Ecriture. Dans ses versets 11 et 12, le psaume XC que nous aimons lire à la prière du soir, nous apprend que le Seigneur a prescrit pour nous à ses anges de nous garder dans tous nos chemins et de nous porter sur leurs mains pour que nos pieds ne heurtent quelque pierre. Dans l’évangile selon saint Matthieu, Jésus parle des anges des petits enfants qui voient sans cesse la face de Dieu dans le ciel (XVIII 10). L’apôtre Paul, dans l’épître aux Hébreux, affirme que les anges destinés à servir sont envoyés en mission à cause de ceux qui doivent hériter du salut (I 14) ; c’est ainsi que les Actes des Apôtres présentent la délivrance de saint Pierre (XII 16).

    Les Pères de l’Eglise parlent de l’Ange Gardien, aide et protecteur de chaque fidèle. Déjà, au deuxième siècle, le Pasteur d’Hermas enseigne que tout homme à son Ange Gardien qui l’inspire et le conseille pour pratiquer la justice et fuir le mal. Au troisième siècle, la croyance à l’Ange Gardien est si ancrée dans l’esprit chrétien qu’Origène lui consacre de nombreux passages. Saint Hilaire de Poitiers, dans son commentaire de l’évangile selon saint Matthieu, montre l’Ange Gardien présidant aux prières des fidèles et les offrant à Dieu par le Christ Sauveur ; saint Grégoire de Nazianze, dans ses poèmes, présente l’Ange Gardien comme un guide qu’il demande au Christ pour être à l’abri des dangers et le conduire à la fin bienheureuse ; saint Grégoire de Nysse, dans son commentaire du Cantique des cantiques, voit dans l’Ange Gardien comme un bouclier qui entoure et protège la tour ; saint Cyrille d’Alexandrie, dans son traité contre Julien, l’Ange Gardien est le précepteur qui nous enseigne le culte et l’adoration. On peut regretter que saint Augustin n’ait pas consacré un ouvrage aux Anges Gardiens, mais on trouvera à travers ces œuvres de nombreuses indications : il souligne qu’ils nous sont envoyés pour veiller sans cesse sur nous pendant notre pèlerinage terrestre et qu’ils offrent nos prières à Dieu à qui, à la fin de notre vie, ils restitueront notre âme. C’est une grande dignité pour les âmes, écrit saint Jérôme dans son commentaire de l’évangile selon saint Matthieu, que chacune, depuis le jour de sa naissance, ait un ange préposé à sa garde.

    Les Pères sont partagés à propos de l’attribution de l’Ange Gardien et il faudra attendre le douzième siècle pour que l’Eglise se rallie à la doctrine résumée par Honorius d’Autun : chaque âme, au moment où elle est introduite dans le corps, est confiée à un ange qui l’exite toujours au bien et rapporte ses actions à Dieu. Encore que saint Jérôme, dans son commentaire de Jérémie, a confirmé l’opinion de saint Basile qui enseignait, dans son commentaire des Psaumes, que l’Ange Gardien fuit le pécheur comme l’abeille la fumée, l’Eglise, à partir du treizième siècle, se rangeant, sous saint Albert le Grand et saint Thomas d’Aquin, à l’opinion de saint Pierre Damien, enseigne que l’Ange Gardien ne déserte pas l’âme pécheresse.

    En 1411, la ville espagnole de Valence, délivrée du joug des musulmans, fit composer un office propre en l'honneur de son ange gardien ; l’exemple fut bientôt imité. En 1590, Sixte Quint accorda un tel office au Portugal dont la fête de l’ange gardien était célébrée depuis 1513. Il existai un tel office à Rodez que Léon X approuva en 1518. Depuis le XV° siècle, le lundi était un jour de dévotion à l’ange gardien, mais il fallut attendre le XVII° siècle pour que la fête devint universelle. A la requête de Ferdinand II, Paul V, en 1608, institua la fête des Saints Anges Gardiens, obligatoire dans le Saint-Empire Romain Germanique et facultative ailleurs. En 1667, Clément IX la ramena du 2 octobre au premier dimanche de septembre et l'enrichit d'un octave. Ce n'est que le 13 septembre 1670 que Clément X remettait la fête des Saints Anges Gardiens au 2 octobre et la rendait obligatoire pour l'Eglise Universelle, comme rite double, en attendant que Léon XIII l'éleva au rite double majeur, en 1883.

  • Les chrétiens très impliqués dans le mouvement de protestation à Hong Kong

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    56481_cardinal-zen-hong-kong_440x260 (2).jpgParmi les leaders de la « révolte des parapluies » se trouvent de nombreux chrétiens, en lutte contre le pouvoir communiste. Lu sur le site « aleteia », sous la plume d’Arnaud Aubry :

    « La photo est tout un symbole. Benny Tai, principal figure du mouvement de protestation hongkongais« Occupy Central », est assis en train de pleurer d'émotion, tout en se faisant consoler (photo 1) par le cardinal Joseph Zen, évêque émérite de Hong Kong et figure internationale du combat démocratique. Si depuis dimanche soir, l'ancienne colonie britannique connait les plus grandes manifestations de son Histoire depuis son rattachement à la Chine en 1997, les chrétiens sont donc au premier rang.

    Le cardinal Zen est depuis des lustres la bête noire de Pékin. Il prophétisait les manifestations monstres dans une tribune publiée dans Asia News le 10 septembre : « Le mécontentement populaire a atteint son point de rupture, il est permis de hurler, car c’est la marque du désespoir.  […] Si nous ne voulons pas nous résigner à devenir des esclaves, quel autre choix avons-nous alors que celui de résister ? »

    Ce que le cardinal Zen (ici photo 2 avec Benoît XVI) dénonce alors, c'est le contrôle de la vie politiquechinachristians-s6-c10.jpg locale par Pékin. Hong Kong, du fait de son statut d'ancienne colonie britannique, dispose de lois spécifiques mais le chemin vers la démocratie est entravé. Si, en 2017, l'élection du nouveau chef de l'exécutif hongkongais aura bien lieu au suffrage universel comme prévu, ne pourront se présenter que deux ou trois candidats triés sur le volet par un comité de 1 200 grands électeurs adoubés par Pékin... Une décision inacceptable pour de nombreux habitants.

    Dès le 1er juillet, la date anniversaire de la rétrocession de Hong Kong à la Chine, 510 000 personnes se rassemblent pour protester.  Un mouvement de désobéissance civile, appelé« Occupy Central with Love and Peace », menace de bloquer le centre d'affaire de la ville, et parmi ses responsables, figure le pasteur baptiste Chu Yiu-Ming qui a dévolu les 30 dernières années à se battre pour la démocratie. S'il reconnaît avoir « peur d’aller en prison et peur du Parti communiste »,dans les colonnes du South China Morning Post, il est prêt « à payer le prix pour la démocratie » quand il le faudra. Pour lui, le mouvement hongkongais a des racines profondes, remontant aux années 1980, lorsque les habitants n'ont pas eu leur mot à dire durant les transactions concernant le futur statut de ce qui était encore une colonie britannique.

    Mais l'implication des chrétiens dans le mouvement de protestation ne se résume pas aux dirigeants. Depuis le 22 septembre, lycéens et étudiants font la grève des cours, un mouvement soutenu par les l'Eglise catholique (qui scolarise un quart des écoliers de la ville) puisqu'elle a assuré que les jeunes de ses établissements ne seraient pas pénalisés s’ils participaient à la grève, du moment qu’ils pourraient produire une autorisation écrite de leurs parents.

    Un engagement catholique qui n'est en tout cas pas étonnant, puisqu'il existe depuis de nombreuses années un véritable bras de fer entre l'Eglise catholique et le gouvernement chinois, notamment autour des nominations d'évêques sans le consentement du pape. Cette situation a entraîné ces dernières années de nombreuses tensions voire même des excommunications, comme celle du P. Joseph Huang Bingzhang ordonné en juillet 2011.

    D'ailleurs les trois nouveaux évêques ordonnés à Hong Kong ont fait montre de leur soutien au mouvement social. Mgr Joseph Ha Chi-shing, très engagé auprès de la jeunesse ainsi qu'auprès des groupes militant pour les droits de l’homme, a ainsi déclaré : « L’Église est très claire à ce sujet. La désobéissance civile est licite lorsque les autorités, qui devraient agir pour le bien commun de la société et en étant guidées par des principes moraux, ne suivent pas ces principes, ou alors si la législation est injuste. » 

    JPSC 

  • Les intentions de prière du pape pour le mois d'octobre

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    L'intention de prière universelle du pape pour le mois d'octobre 2014 est :

    "Prions pour que le Seigneur accorde la paix aux régions du monde les plus atteintes par la guerre et la violence."

    Sa seconde intention concerne la journée missionnaire mondiale :

    "Prions pour que la Journée Missionnaire Mondiale réveille en nous la passion de porter l’Evangile au monde."

  • Pascal Jacob : morale laïque et morale chrétienne : sont-elles compatibles ?

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      Communication de Pascal Jacob au colloque « Morale et laïcité » de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Toulon-Fréjus (Mgr Rey) :

    Pascal Jacob :

    Dire que le discours moral de l’Église est mal reçu est un euphémisme. Il est en vérité hérétique. Critiqué par ceux qui l’ignorent comme par ceux qui devraient le connaître, parfois déformé et rarement défendu, il n’esquive pas le débat rationnel. Mais qui se soucie de raison tandis que partout et sans partage règne l’émotion ?

    Peu osent s’écarter du dogme selon lequel le l’individu ne doit avoir que deux maîtres : le désir tout-puissant, créateur d’un univers virtuel et éphémère, et l’hygiène, ultime étalon du rapport à autrui. Peu résistent aux sirènes du relativisme ambiant, même parmi d’éminents moralistes chrétiens persuadés du fait même d’avoir eu « raison trop tôt » dans une Église trop « frileuse ». Il se pourrait pourtant que la critique philosophique découvre dans la réflexion morale chrétienne une vraie sagesse, qui n’est pas la veuve du temps qui passe, dont l’ambition est seulement de raviver la flamme fragile de notre conscience morale.

    Pascal Jacob ne se limite pas pour autant à une critique d'une certaine théologie contemporaine, il expose avec pédagogie la rationalité de la pensée chrétienne ainsi que les positions de l’Église, en particulier sur des questions controversées.

    Pascal Jacob est agrégé de philosophie, professeur à l’IPC - Facultés libres de philosophie et de psychologie; il enseigne également l’Ethique en licence de psychologie et en Institut de soins Infirmiers (IFSI) et la philosophie en lycée.

    JPSC

  • Chantal Delsol : Peut-on enseigner la morale universelle ?

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    Communication de Chantal Delsol au colloque « Morale et laïcité » de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Toulon-Fréjus (Mgr Rey) :

    Chantal Delsol, philosophe , historienne des idées politiques et romancière française, est professeur de Philosophie Politique à l’Université de Paris-Est et membre de l’Institut de France Elle  est aussi membre de l'Académie des Sciences morales et politiques , éditorialiste  au Figaro , à Valeurs actuelles, et directeur de collection aux éditions de La Table Ronde.

    JPSC