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Eglise - Page 1185

  • Guerre liturgique, critique du Pape, Manif pour tous, islam et islamisme, grandeur de l’Afrique : un cardinal répond sans langue de buis

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    topic (19).jpgGuerre liturgique, critique du Pape, Manif pour tous, islam et islamisme, grandeur de l’Afrique : un cardinal répond sans langue de buis

    Interview d’Elisabeth de Baudouin pour « Aleteia »

    «  […] Présent à Paris durant quelques jours à l’occasion de la sortie de son livre Dieu ou rien, rédigé en collaboration avec l’écrivain Nicolas Diat, le nouveau préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a répondu aux questions d’Aleteia.

    Éminence, dans votre livre Dieu ou rien, vous évoquez à plusieurs reprises la « guerre liturgique » qui divise les catholiques depuis plusieurs décennies. Guerre d’autant plus regrettable, dites-vous, que sur cette question, ils devraient être particulièrement unis. Comment sortir aujourd’hui de ces divisions et réunir tous les catholiques autour du culte rendu à Dieu ?

    Cardinal Robert Sarah : Le Concile Vatican II n’a jamais demandé de rejeter le passé et d’abandonner la messe de saint Pie V, qui a engendré de nombreux saints, ni même de laisser le latin. Mais il faut en même temps promouvoir la réforme liturgique voulue par le Concile lui-même. La liturgie est le lieu donné pour rencontrer Dieu face-à-face, Lui apporter toute notre vie, notre travail ; et faire de tout cela une offrande à sa gloire. On ne peut pas célébrer la liturgie en nous armant : en portant sur nos épaules un armement de haine, de lutte, de rancœur. Jésus l’a dit Lui-même : « Avant de présenter ton offrande, va d’abord te réconcilier avec ton frère ». Dans ce « face-à-face » avec Dieu, notre cœur doit être pur, débarrassé de toute haine, de toute rancœur. Chacun doit éliminer de son cœur ce qui peut assombrir cette rencontre. Cela suppose que chacun soit respecté dans sa sensibilité.


    N’est-ce pas justement ce que Benoît XVI souhaitait ?

    Cardinal Sarah Oui, c’est le sens du motu proprio Summorum Pontificum (juillet 2007, ndlr). Benoît XVI a mis beaucoup d’énergie et d’espoir dans cette entreprise. Hélas, il n’a pas totalement réussi car les uns et les autres se sont « cramponnés » à leur rite en s’excluant mutuellement. Dans l’Église, chacun doit pouvoir célébrer selon sa sensibilité. C’est une des conditions de la réconciliation. Il faut aussi porter les gens à la beauté de la liturgie, à sa sacralité. L’Eucharistie n’est pas un « repas entre copains », c’est un mystère sacré. Si on la célèbre avec beauté et ferveur, on arrivera à une réconciliation, c’est évident. Toutefois, il ne faut pas oublier que c’est Dieu qui réconcilie, et cela va prendre du temps. 

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  • Le Cardinal Robert Sarah en France : Entretien exceptionnel sur KTO

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    9782213686103 (1).jpgDans un entretien exceptionnel, le cardinal guinéen Robert Sarah raconte son parcours de vie sous le signe de la Croix, de son village natal dans la brousse à ses hautes responsabilités auprès des Papes Jean-Paul II, Benoit XVI et François. Ce dernier l'a nommé en novembre 2014 préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements. Durant la dictature marxiste de Sékou Touré en Guinée Conakry, celui qui fut archevêque de Conakry à 33 ans n'a jamais renoncé à annoncer la foi ou dire la vérité malgré l'oppression politique. Les temps actuels le poussent à prendre à nouveau la parole, pour alerter du drame aux conséquences insoupçonnées qui se joue en Occident : le rejet de Dieu pour vivre sans lui. Après la publication d'un livre d'entretien Dieu ou rien (Fayard), il livre ses réflexions sur Dieu, l'Eglise, l'apostasie du monde moderne, la liturgie, le synode sur la famille sans oublier bien sûr sur la vocation de l'Afrique.

    JPSC

  • Là où il n'y a pas d'honneur pour les anciens, il n'y a pas de futur pour les jeunes

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    De Radio Vatican :

    Le Pape a poursuivi le cycle de ses catéchèses sur la famille. Après avoir rendu hommage durant les semaines précédentes au rôle des mères et à celui des pères de famille, il s'est attaché cette fois à souligner le rôle essentiel des personnes âgées et des grands-parents. Avant de revenir la semaine prochaine sur « la vocation spécifique contenue dans cet âge de la vie », il a évoqué cette semaine la condition problématique des personnes âgées dans la société actuelle.

    « Grâce aux progrès de la médecine, la vie s'est allongée, mais la société ne s'est pas élargie à la vie ! » s'est indigné le Pape François. « Le nombre des personnes âgées s'est multiplié, mais nos sociétés ne se sont pas assez organisées pour leur donner une place, avec un juste respect et une considération concrète pour leur fragilité et leur dignité. » Il a dénoncé « une société programmée sur l'efficience, qui ignore les anciens, alors qu'ils sont une richesse ».

    Sans respect des anciens, la société se meurt

    François a repris les propos de Benoît XVI en 2012 lors de sa visite d'une maison de retraite : « La qualité d'une société, je voudrai dire d'une civilisation, se juge aussi à la façon dont sont traités les anciens et à la place qui leur est réservée dans le vivre ensemble. » Pour François, la société ne peut avancer que si elle sait respecter la sagesse des anciens. « Une société dans laquelle il n'y a pas de place pour les anciens porte en elle le virus de la mort. »

    Evoquant la crise démographique de l'Occident, qui particulièrement en Italie, voit sa population vieillir, le Pape l'a évoquée comme « un grand défi pour la société contemporaine » mais il a dénoncé « la peur de la faiblesse et de la vulnérabilité » trés répandues dans une société valorisant la jeunesse et la compétitivité, qui augmente « l'angoisse chez les personnes âgées de ne plus être supportés, d'être abandonnés ».

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  • Pie XII, un "Schindler du Vatican" ?

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    Shades-of-truth.jpg(Source : Zenit.org)

    "Ombres de vérité", un film sur l'action de Pie XII en faveur des juifs

    Une enquête historique sur "le Schindler du Vatican"

    Federico Cenci

     - Le film-enquête « Shades of Truth » (Ombres de vérité), sur l'action de Pie XII en faveur des juifs pendant la shoah, a été projeté en avant-première à l’Institut « Maria Bambina » de Rome, le 2 mars 2015, jour anniversaire de sa naissance et de son élection comme pape.

     

    Réalisé par l'historienne Liana Marabini, il sera présenté en mai au Festival de Cannes, et en septembre à Philadelphie, lors de la VIIIème Rencontre mondiale des familles à laquelle participera le pape François.

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  • L'archevêque d'Asuncion préoccupé par la visite du Secrétaire général de l'ONU au Paraguay

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    L’archevêque d’Asuncion demande à Ban Ki-moon de ne pas promouvoir l’avortement, l’euthanasie et le mariage homosexuel (source)

    L’archevêque du Paraguay a déclaré que « la force morale d’une nation est dans ses croyances et valeurs, et prend en compte toutes les dimensions de la personne, ne peut rejeter la foi qui est une dimension fondamentale de la structure psychosociale et spirituelle de l’être humain. Malheureusement, diverses recommandation de l’ONU sur les droits de l’homme pour le Paraguay et d’autres pays comprennent de nouveaux droits proclamés par des groupes radicaux, incorporés dans l’organisation et qui plaident pour la légalisation de l’avortement, l’euthanasie et les unions homosexuelles et d’autres «genres», avec la possibilité de l’adoption d’enfants par ces couples ». Mgr Valenzuela a souligné que le rôle de l’Eglise est de se battre « pour les enfants, spécialement ceux sans défense, handicapés ou encore dans l’utérus, et qui courent le risque sérieux d’être rejeté par la société, si les idées de la culture de la mort sont acceptées, et où le mal se fait légalement, avec le soutien de l’État, promu par les agents internationaux à l’échelle mondiale. L’Église parle au nom des familles qui vivent dans des situations structurellement injustes. Ce sont elles qui devraient être résolues par des politiques publiques sérieux et soutenues. Nous partageons plusieurs objectifs sociétaux proposés par l’ONU et, en tant qu’Eglise, nous travaillons avec l’État paraguayen pour les poursuivre, néanmoins, nous sommes vigilants pour préserver les valeurs humaines et chrétiennes de notre peuple, pour promouvoir le développement et la vie pleine et digne pour tous ceux qui vivent dans notre patrie » .

  • BXL, Koekelberg, 29 mars : Chemin de Croix "Lumière dans la nuit"

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    Chemin de Croix 2015 A5 (1).jpg

    Les souffrances du monde d’aujourd’hui unies aux souffrances du Christ à la lumière de la résurrection

     

    Un Chemin de Croix public aura lieu le 29 mars à partir de 15h à la Basilique nationale du Sacré-Cœur de Koekelberg.

    En présence des évêques et avec la participation des Communautés francophones, néerlandophones et d’origine étrangère de Bruxelles, il sera suivi de la vénération de la croix et des vêpres, avec possibilité de confession.

     

    - Date : le dimanche 29 mars à 15h à la Basilique de Koekelberg.
    - Thème : Lumière dans la nuit : les signes d’espérance dans le chemin de croix, dans nos épreuves. A chaque station, on reprendra le chant de Taizé : « la ténèbre n’est point ténèbre devant toi. La nuit comme le jour est lumière. » Le chemin de croix sera bilingue, avec, pour chaque station, une courte invocation donnée par une des communautés d’origine étrangère.
    - Intervenants : Mgr Léonard nous a déjà confirmé sa présence. Les autres évêques seront invités (en 2011 ils étaient plusieurs présents). Et des représentants des Communautés d’Origine Etrangère de Bruxelles.

    Le chemin de croix parcourra le pourtour de la Basilique, pour y aboutir finalement. Il y aura alors la possibilité de vénérer la croix et de recevoir le sacrement de réconciliation. L’après-midi de prière se clôturera par les vêpres animées par la communauté Maranatha (17h30).

  • Le pape souhaite que les Nations Unies soient plus audacieuses

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    Devant la directrice de l’UNESCO, le pape appelle les Nations unies à être “plus audacieuses“ (source : I.Media)

    La directrice générale de l’UNESCO, la Bulgare Irina Bokova, a été reçue en audience par le pape François le 2 mars 2015. Lors de cette rencontre, a-t-elle confié par la suite à I.MEDIA, le pape a souhaité que les Nations unies soient “plus audacieuses“ pour prévenir les conflits. Irina Bokova, qui a parlé avec le pape François des violences au Moyen-Orient et de l’importance de l’éducation, l’a également invité fin 2015 au siège de l’organisation, à Paris (France).

    Après son audience avec le pape François, la directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, a ainsi confié avoir été “très impressionnée par son attachement à l’éducation“. “Il a une passion particulière pour les jeunes et l’éducation, afin que nul ne soit laissé en arrière, notamment dans les pays les plus pauvres“, a affirmé Irina Bokova.

    Au cours de cet entretien privé, a-t-elle rapporté, le pape a soutenu “la responsabilité particulière des Nations unies, de l’UNESCO“. Selon Irina Bokova, il s’est ainsi montré “très attaché au multilatéralisme, au rôle des Nations unies pour la prévention des conflits“ et “il a souhaité que les Nations unies soient plus audacieuses“. Dès lors, la directrice générale de l’UNESCO a estimé “très important“ que le pape François prenne la parole devant les Nations unies en septembre prochain lors de son déplacement à New York (Etats-Unis).

    Le pape au siège de l’UNESCO ?

    Irina Bokova en a profité pour inviter le pape François à se rendre au siège de l’organisation à Paris (France) en fin d’année. En novembre prochain, l’organisation internationale fêtera en effet son 70e anniversaire. Avant cela, le 3 juin prochain, le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin participera au siège de l’UNESCO à une conférence sur l’éducation, les valeurs et le dialogue interculturel.

    “Nous avons exprimé notre inquiétude devant l’augmentation de l’intolérance, de la violence, de l’extrémisme, particulièrement parmi les jeunes“, et “spécialement face à ce qui se passe en Syrie et en Irak“, a également confié Irina Bokova. Avec le pape, la directrice générale de l’UNESCO a également parlé de la persécution des minorités et de la destruction du patrimoine par les membres du groupe Etat islamique. Quelques jours plus tôt, Irina Bokova avait dénoncé les récentes exactions commises par les djihadistes dans un musée d’antiquités préislamiques à Mossoul (Irak).

    Lors de son entretien avec le pape François, Irina Bokova a également abordé la question du changement climatique. Il lui a alors parlé de sa prochaine encyclique sur le sujet, souhaitant “que le monde entier“ s’intéresse à cette question cruciale. AMI

  • La Semaine Sainte 2015 à l'Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac

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    Du Père Supérieur Charbel EID, Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac, Monastère Saint Charbel, 2, Rue Armand de Moor, 1421-Ophain-Bois-seigneur-Isaac, GSM: 0032- 497284008, www.olmbelgique.org

    https://www.youtube.com/watch?v=BaS90eiwRjU

    semaine sainte rite romain.jpg

  • LLN, 18 mars : Aimer en vérité : mission impossible ? avec l'abbé Grosjean (Padreblog)

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    Mercredi 18 mars de 20.00 à 22.30.

    Aimer en vérité : mission impossible ?

     
    L'Auberge des Bruyères, kot-à-projet de Louvain-la-Neuve, et la paroisse étudiante de ce même site universitaire, ont la chance d'accueillir l'abbé Grosjean, prêtre du diocèse de Versailles. Il donnera un témoignage franc et direct autour de l'amour, de la sexualité et de la vie affective. C'est l'occasion de redécouvrir ce message beau et fort de l'Eglise, au-delà des caricatures habituelles.

    L'abbé Pierre-Hervé Grosjean a été ordonné prêtre en 2004 pour le Diocèse de Versailles. Curé de la paroisse de Saint Cyr l'Ecole, aumônier de lycée, il accompagne beaucoup de jeunes dans le cadre du scoutisme, des aumôneries, mais aussi des universités d'Eté ' Acteurs d'Avenir ' qu'il a fondées avec une équipe d'étudiants. Il anime avec les abbés Amar et Seguin un blog désormais bien repéré de la ' cathosphère ' et même au delà : le Padreblog (http:/www.padreblog.fr/)
     
    Auditoire Agora 11, Place Agora, 19 - 1348 Louvain-La-Neuve
     
    Public: Tous publics

  • Né au Ciel il y a dix ans, Don Giussani, un homme de Dieu

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    Lu sur "Terre de Compassion" (Spiritualité) :

    Don Giussani, homme de Dieu

    par Massimo Camisasca

    Il y a 10 ans, le 22 février 2005, Don Giussani, fondateur du mouvement Communion et Libération, retournait à la demeure vers laquelle il avait tendu toute son existence. Voici le regard de Mgr Massimo Camisasca, fondateur de la fraternité sacerdotale du mouvement, évêque de Reggio Emilia, sur sa mission.

    "En lui, chaque instant était événement." 

    Don Giussani a été un génie de l’humain. Il est arrivé à cette connaissance de l’homme par de nombreux chemins. Certainement grâce à sa capacité d’observation et de pénétration, à l’écoute, mais aussi grâce à beaucoup de maîtres : ses enseignants du séminaire, les grands de la littérature, de la musique et de l’art ; et aussi nous-mêmes, parce qu’il a accepté d’apprendre (et presque de voler !) quelque chose de chacun. Sa connaissance de l’homme, qu’il a décrite dans Le sens Religieux en une véritable apologie de la raison et du cœur, l’a rendu capable de dire des choses qui peuvent intéresser des personnes de n’importe quelle culture, origine, ou tradition. Ce fut un homme qui se cherchait lui-même en tout homme, curieux de l’humanité de tous, et, en même temps, un homme qui mendiait le Christ en toute chose. C’est ainsi qu’il en est devenu témoin. En lui, chaque instant était événement. Il était profondément animé par la tension de ne jamais rien vivre comme quelque chose de banal, d’habituel, mais comme une demande adressée à une Présence.

    "Le signe profond que ce qui est né autour de Don Giussani est l’œuvre de l’Esprit, c’est précisément l’unité."

    L’œuvre de l’Esprit suscite le don de chacun. Don Giussani a contribué à susciter ce don personnel en des milliers et milliers d’hommes et de femmes. Il n’a pas créé une réalité de masse, dans laquelle tous seraient égaux, comme sous un couvercle, mais il a généré une réalité bigarrée, riche en personnalités variées, qu’il a lui-même rassemblées et conduites à l’unité. C’est cela véritablement l’œuvre divine. Les grands hommes de la terre sont capables d’appeler à leur côté des personnes efficaces, mais ils ne sont pas capables de mener à l’union les différences. Au contraire, le signe profond que ce qui est né autour de Don Giussani est l’œuvre de l’Esprit, c’est précisément l’unité. Il a créé un peuple. Voilà ce qui est profondément divin.

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  • Du 11 au 19 mars : une Neuvaine à Saint Joseph pour la Belgique

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    De nos jeunes amis d'Espérance Nouvelle, cette initiative que nous relayons très volontiers :

    Parce que le Bon Dieu désire pour chacun d’entre nous l’union à son Sacré-Cœur,
    Parce que la Vierge Marie et les saints du Ciel nous encouragent à aimer,
    Parce nous chérissons notre pays et que nous voulons qu’il se relève,
    Parce que les injustices, les calomnies, les vices, se combattent d’abord par la prière,
    Parce que nous sommes catholiques, fidèles à notre foi dans le Christ,
    Parce que notre espérance et notre joie s’inscrivent dans les cœurs unis de Jésus et de Marie,
    Parce que nous sommes aimés, 

    Prions à l’unisson saint Joseph pour notre pays en ces temps troublés.
     
  • Des menaces sur le Vatican ?

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    La Gendarmerie du Vatican relativise l'existence de menace de l'EI

    (source : Radio Vatican) Le Pape François est toujours protégé par les gendarmes lors de ses apparitions publiques - L'Osservatore RomanoRV) Un manuel de propagande de 64 pages en italien a été publié sur des sites internet djihadistes par l’Etat islamique sous le titre « l’Etat islamique, une réalité qui voudrait te parler ». C’est la première fois que les djihadistes mènent une opération de communication en langue italienne. Cette publication dont rendent compte les journaux italiens ce dimanche, intervient après les menaces proférées dans des vidéos mises en ligne par des hommes cagoulés se réclamant d’EI contre l’Italie et affirmant que le drapeau noir des islamistes flotterait sur la basilique Saint-Pierre. Une menace claire à l’encontre du Vatican.

    Dans une interview donnée au site italien www.poliziamoderna.it, le commandant de la Gendarmerie vaticane, Domenico Giani, a reconnu que « la menace existe ». « C’est ce qui émerge des entretiens que j’ai avec les collègues italiens et étrangers » explique-t-il avant de relativiser : « l’existence d’une menace est une chose, la planification d’une attaque en est une autre ». Par conséquent, « le niveau de vigilance est constamment haut, et toujours adapté aux circonstances. Il n’y a pas que les menaces de l’EI mais aussi les risques d’actions solitaires qui sont plus dangereuses parce qu’imprévisibles. Je pense aux fanatiques, aux dérangés mentaux, aux mythomanes, ou simplement à des individus qui pourraient décider d’agir au Vatican en raison de la couverture médiatique qu’ils pourraient en retirer ».

    Le Pape François est bien conscient de ces menaces mais « son unique préoccupation est pour les fidèles » précise le commandant Giani. « Le Saint Père n’entend pas abandonner le style de son pontificat, fondé sur la proximité, c’est-à-dire sur la rencontre directe avec le plus grand nombre possible de personnes. Même en tant que pape, il est resté le prêtre qui ne veut pas perdre le contact avec son troupeau. » Cette attitude du Pape conduit donc les gendarmes du Vatican à s’adapter à lui et non le contraire.

    Le commandant de la gendarmerie vaticane révèle aussi que ses services collaborent avec ceux de pays musulmans d’où lui arrivent « de précieuses informations, mais aussi des preuves d’estime et d’admiration pour le Saint Père. Je peux dire qu’aujourd’hui le Saint Père est vu et respecté par l’islam comme l’autorité morale la plus influente au monde. Et cela, soit de la part des autorités religieuses que des autorités civiles ».