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Eglise - Page 1185

  • Pologne : soutiens au Professeur Bogdan Chazan, le médecin pro-vie sanctionné

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    Jeanne Smits évoque les soutiens qui se sont manifestés en faveur de Bogdan Chazan :

    Soutiens au médecin pro-vie polonais Bogdan Chazan

    Bogdan Chazan, le gynécologue polonais révoqué de son poste de professeur à l’hôpital de la Sainte-Famille à Varsovie pour avoir refusé de coopérer de quelque manière que ce soit à un avortement, a reçu un soutien appuyé de la part de Mgr Henryk Hoser, archevêque de Varsovie-Praga, médecin diplômé lui aussi, rapporte Hilary White surLifeSiteNews.

    J’avais évoqué ici et ici ce cas d’école de dictature du relativisme où un médecin respecté, engagé depuis toujours pour la vie, a été sanctionnée pour avoir refusé de renvoyer vers un collègue plus complaisant une femme réclamant l’avortement « médical » pour un enfant qui n’avait guère de chance de survivre après sa naissance.

    La loi polonaise reconnaît le droit à l’objection de conscience des médecins qui ne veulent pas participer à la pratique de l’avortement mais les oblige – comme les lois Neiertz en France – à donner aux femmes les informations nécessaires pour qu’elles puissent obtenir un avortement légal.

    C’est son refus de participer ainsi indirectement à l’avortement qui a servi de prétexte aux vexations dont il est aujourd’hui l’objet.

    Mgr Hoser a déclaré dans un communiqué que les sanctions prononcées à l’encontre du Pr Chazan – sa révocation et une amende de 17 000 euros – sont « éthiquement inacceptables, injustifiées, disproportionnées, injustes, absurdes et douteuses sur le plan légal ». « Un enfant dans la phase prénatale est toujours un être humain ou un patient, indépendamment de son état de santé ou d’une décision prise à la discrétion d’un tiers. Personne n’est maître de la vie d’autrui et tous les autres biens personnels sont secondaires par rapport à l’existence d’un être humain », a-t-il ajouté.

    L’archevêque a encouragé les autres médecins et toutes les personnes de bonne volonté de manifester leur solidarité à l’égard du Pr Chazan. Notant que les pouvoirs publics et la police mettent généralement du temps pour poursuivre les auteurs des crimes les plus graves, il les a accusés d’« excès de zèle » lorsqu’il s’agit d’enquêter sur le fait d’avoir « isolé » une personne par rapport aux informations nécessaires à l’obtention d’un avortement alors qu’elles sont aisément accessibles à tous, « spécialement dans une ville comme Varsovie ».

    lire la suite sur le blog de J. Smits

  • Quand un catholique conciliaire examine la pensée de Pierre Hillard

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    Que penser de la pensée de Pierre Hillard ? l’avis d’un catholique conciliaire (27 mn). (Cet avis n’engage que l’auteur de cette vidéo). Par Arnaud Dumouch, agrégé en Sciences religieuses, juillet 2014 1° Comprendre sa pensée eschatologique et millénariste : « Ce monde vit une lutte eschatologique entre le Christ (porté par l’Eglise catholique pré-Vatican II) et l’Antéchrist (porté par l’Israël talmudique) en vue d’établir une domination spirituelle et politique sur la terre. Il existe un complot des Juifs talmudiques pour éliminer des obstacles : 1° le nouvel Israël qui est l’Eglise (par le moyen de Vatican II et des papes qui l’ont appliqué) ; 2° le bras de sa royauté qui fut la France catholique et royale (par le moyen de la Révolution Française). La FSSPX et Monseigneur Lefebvre, dernier reste des catholiques, est actuellement divisée par « le serpent », Benoît XVI et sa ruse de « l’herméneutique de Vatican II dans la continuité des autres conciles ». » 2° Quatre critiques concernant la pensée de Pierre Hillard : 1° Son erreur millénariste sur la royauté du Christ et de l’Eglise (voir CEC 676) ; 2° Son oubli théologique de la mission sainte et eschatologique d’Israël à la fin du monde (voir Rm 11, 29) ; 3° Sa théorie du complot (voir Eph 6, 12) ; 4° Son erreur sur la destruction de la foi et du sacerdoce ministériel par le Concile Vatican II. Pierre Hillard doit indiquer de nouveau le Ciel (voir Ap 12, 4)."

  • Des précisions à propos de la statue de la Vierge de Jalhay

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    DSC03618.JPGNotre ami Jean-Pierre Snyers nous fait part de ses dernières observations au sujet de la statue de la Vierge de Sart-lez-Spa (Jalhay) :

    Statue de Jalhay ; précisions

    On le sait, l'université de L!ège a déterminé que l'illumination de la statue de la Vierge de Jalhay est le résultat d'une peinture composée de sulfure de zinc. Cela dit, des questions demeurent. En voici quelques unes...

    1)    La statue et la peinture qui la recouvre date d'il y a plus de 50 ans. Pourquoi  cette mystérieuse peinture n'a-t-elle commencé à fonctionner que le 17 janvier 2014. ?Toute expérience scientifique devant être reproductible, pourrait-on enduire une statue  en faisant en sorte que celle-ci ne s'éclaire qu'en 2064 ?

    2)    Pourquoi les statues réalisées à la même époque composées de cette même peinture ne s'illuminent-elles pas  et pourquoi de multiples objets (nains de jardin, vases, assiettes...) qui sont recouverts de ce même produit ne s'illuminent-ils pas non plus ?

    3)    Par quel prodige ne s'éclaire-t-elle que lorsqu'il y a une présence humaine ? (l'expérience a été faite à de nombreuses reprises).

    4)    Comment expliquer que cette statue ne commence parfois à s'éclairer qu'après 10 longues minutes (j 'en ai moi-même été témoin à plusieurs reprises et un journaliste du quotidien « Het Laaste Nieuws » aussi) et que l'illumination de celle-ci est  en même temps visible par certains et pas par d'autres ? J'en ai également été témoin.  Comme chacun le sait, dans  le cas d'une statue phosphorescente, dès l'obscurité, le phénomène lumineux est immédiat et visible par tout le monde.

    5)    Pourquoi les endroits abîmés (c'est à dire ceux où il n'y a plus de peinture) s'éclairent-ils aussi ? Ayant une statue phosphorescente, j'ai fait l'expérience. Contrairement à la statue de Jalhay, les quelques endroits où j'ai enlevé de la peinture ne s'illuminent pas.

    6)   Comment expliquer les multiples guérisons (parfois spectaculaires) produites par les prières adressées auprès de cette statue ?

    En conclusion : je ne comprends toujours pas en quoi l'explication de l'ULG peut être considérée comme étant rationnellement satisfaisante et demeure très sceptique quant à la capacité des experts de nous fournir des réponses convaincantes aux 6 questions posées. A mon sens, il serait judicieux que l'évêché de Liège fasse sa propre enquête (notamment en interrogeant de multiples témoins de ce phénomène pour le moins très mystérieux).

    Jean-Pierre Snyers (Adresse blog : jpsnyers.blogspot.com) Bindef 2 4141 Louveigné

  • Sophie Morinière, la foi contre la mort

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    De Tugdual Denis, sur l'Express.fr :

    Sophie Morinière, la foi contre la mort

    Elle avait 21 ans et se rendait à Rio pour voir le pape. Le 17 juillet 2013, un accident de la route en a décidé autrement. Retour sur le drame de Sophie Morinière qui, du Vatican à Christiane Taubira, a bouleversé au-delà de son cercle privé. 

    Sophie Morinière, c'est son nom, avait 21 ans. Pour le premier anniversaire de sa disparition, une stèle sera inaugurée, le 20 juillet, dans ce département d'outre-mer où sa vie s'est arrêtée, une aube ordinaire. Christiane Taubira, la garde des Sceaux, sera présente. Parce qu'elle puise ses origines dans ce bout d'Amérique du Sud. Parce que, depuis un an, la vie de cette croyante, à la foi si intense qu'elle passerait pour anachronique, a touché cette ministre mal-aimée des catholiques. 

    La mort, avisée, semble parfois choisir ses proies. L'aînée de la famille Morinière est une enfant enthousiaste mais craintive. "Elle a un peu mes défauts, souffle François, son père, directeur deL'Equipe: mon ultrasensibilité, mes angoisses." Excessive, Sophie veut tout savoir des autres, les aider, les sauver. Sophie s'investit auprès des handicapés, des déprimés; Sophie se fait élire déléguée de classe. Elle croit en Dieu, beaucoup, au point de songer à devenir religieuse. Elle s'oriente finalement vers une école d'ingénieurs. "Quelle vie aurait-elle eue dans le monde? s'interroge a posteriori son père. Elle était comme en suspension." 

    Sophie Morinière n'aimait pas prendre l'avion. Ce 12 juillet 2013, à l'aéroport de Roissy, elle échangerait bien sa place le temps du trajet, elle qui va s'envoler pour la Guyane, avec 42 autres jeunes Parisiens, première étape d'un long séjour qui doit s'achever au Brésil, par sa rencontre avec le pape. Le vol ne constitue pas son unique appréhension. Il y a autre chose, sans consistance ni raison. Un pressentiment qui transparaît en signes épars. Il y a ce SMS envoyé quelques jours plus tôt à Anne-Lorraine, sa copine apprentie médecin: "Restons groupées. Je ne supporterais pas de te perdre. Je préférerais que ce soit moi qui disparaisse." Il y a, avant le départ, ce constat statistique fait à sa mère, Béatrice, suivi d'une prédiction glaçante: "Les JMJ font toujours un mort. Peut-être que je ne reviendrai pas..." 

    Lire la suite sur L'Express.fr

  • Sacerdotalis caelibatus

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    Dans la publication, par le quotidien « la Repubblica », du récent entretien accordé par le pape François à Eugenio Scalfari on peut lire notamment ce dialogue (réf. ici: Ma traduction. Pour savoir vraiment ce qui a été dit. Ou ce que Scalfari dit qu'il a été dit (14/7/2014) )

    -« Sainteté, vous travaillez assidument pour intégrer la catholicité avec les orthodoxes, les anglicans ... 

    Il m'interrompt et poursuit:

    Avec les Vaudoisl'église évangélique vaudoise), que je trouve des religieux de premier ordre, avec les pentecôtistes et naturellement, avec nos frères juifs» 

    - Eh bien, beaucoup de ces prêtres ou pasteurs sont régulièrement mariés. Comment va évoluer au fil du temps ce problème dans l'Eglise de Rome? 

    - « Peut-être ne savez-vous pas que le célibat a été établi au Xe siècle, c'est-à-dire 900 ans après la mort de notre Seigneur. L'Eglise catholique orientale a à ce jour la faculté que ses prêtres se marient . Le problème existe certainement mais n'est pas d'une grande ampleur. Il faut du temps, mais il y a des solutions et je les trouverai

    Le Père Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, a nuancé les termes supposés de la réponse faite par le pape François, en précisant qu’on ne pouvait attribuer avec certitude à celui-ci l’affirmation « les solutions, je les trouverai ». Et il a sans doute bien fait car cette question de la continence liée à la discipline sacerdotale est presqu’aussi vieille que l’Eglise et ne se résume pas à la réforme de Grégoire VII (XIe siècle) prescrivant de n’ordonner que des hommes célibataires. Le Père aurait pu préciser aussi qu’orientaux ou non la faculté de se marier n’est jamais laissée aux prêtres après leur ordination.

    Petit rappel avec le P. Thierry Dejond, s.j.  (cité ici :  Pour en finir avec l’ordination des hommes mariés et des femmes, en réponse à un article de son confrère Charles Delhez, lui aussi de la Compagnie de Jésus):

    « Si les Eglises orientales ‘revenues au catholicisme’ ont accepté d’ordonner des hommes mariés (vu leur passé orthodoxe datant de 690) [ndlr : concile « in trullo »], c’est par miséricorde de l’Eglise catholique, qui ne voulait pas briser une tradition de cinq siècles.

    Le « célibat des prêtres » dans l’Eglise latine n’est autre qu’une manière d’être fidèle à la « Tradition remontant aux Apôtres », et acceptée tant chez les Grecs que chez les Latins jusqu’en 690, et exigeant des évêques, prêtres et diacres mariés, de renoncer, le jour de leur ordination, à l’usage du mariage. Cette tradition apostolique s’est maintenue en Occident, tandis que l’Orient grec cédait aux décisions de l’Empereur de Byzance.

    Pourtant, même en Orient, subsistent des traces évidentes de l’ancienne discipline commune: les évêques n’ont pas le droit de vivre en mariage, jamais; les prêtres et les diacres, après le décès de leur épouse, n’ont pas le droit de se  remarier,  puisque ils ont été ordonnés. Ce qui prouve bien qu’il s’agissait d’une  tolérance, Idem, pour les  diacres mariés  en Occident, depuis le Concile Vatican II: ils ne peuvent pas se  remarier.

    Cette discipline remonte aux Apôtres, dont un seul, Simon-Pierre, était certainement marié avant l’appel du Christ, mais qui répond à Jésus: « Nous qui avons tout quitté pour te suivre… ».  Jésus répond: « Amen, je vous le dis: personne n’aura quitté maison, femme, frères, parents ou enfants, à cause du Royaume de Dieu, qu’il ne reçoive beaucoup plus en ce temps-ci et, dans le monde à venir, la vie éternelle. » (Luc 18, 28-30). Bien d’autres textes de L’Ecriture Sainte, et de la Tradition des Pères de l’Eglise, confirment cette exigence de Jésus. Exigence rappelée au 1er concile oecuménique de Nicée en 325, canon 3; et déjà avant, dans des Conciles régionaux: Elvire (Espagne) en 304 et Ancyre (=Ankara, Turquie) en 314. Il est clair que ces canons disciplinaires de l’Eglise ne faisaient que « rappeler » la Tradition remontant aux  Apôtres et attestée par de nombreux  Pères de l’Eglise  auparavant ».

    Le Père Dejond est Professeur de théologie dogmatique et formateur au Séminaire de Namur depuis 1994. JPSC 

  • Les Frères de Saint-Jean vont quitter Libramont

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    C'est ce qu'on peut lire sur le site du diocèse de Namur :

    (...) "La nouvelle est tombée le 14 juin dernier: le prieuré de Libramont animé par les frères de Saint-Jean fermera ses portes ou plutôt cessera d'être le centre spirituel animé qu'il a été durant plus de 20 ans. Actuellement, ce sont sept frères qui y vivent. Suite à cette décision de fermeture, certains des frères quitteront Libramont dans quelques jours déjà. Un petit groupe va rester pour animer, les retraites scolaires programmées jusqu'au mois de novembre. Après, seul frère Jean-Marie occupera les lieux avec la mission d'assurer la messe quotidienne ainsi que la messe dominicale le samedi ou le dimanche. Il prendra en charge aussi les soirées de Saint-Jean. Des soirées composées d'un temps de prières, de vêpres, d'une conférence... Mgr Rémy Vancottem, évêque du diocèse souhaitant que ce lieu reste un centre spirituel. 

    Depuis plusieurs mois maintenant, la communauté vivait avec cette épée de Damoclès au dessus de la tête. Et puis la décision est tombée. Et en même temps une question est venue aux lèvres de chacun: pourquoi fermer le prieuré de Libramont? Ce prieuré du coeur de nos Ardennes n'est pas le seul à connaître ce triste sort: cinq autres dont deux en France vont eux aussi cesser leurs activités. Que répondre? Si ce n'est que le nombre de frères diminue. La congrégation est aussi touchée par la crise des vocations. ''Alors il convient d'obéir'' explique frère Syméon. Un frère ému par ce qu'il vit avec tous ses frères mais qui ne veut surtout pas se laisser abattre. En novembre, il se rendra en Roumanie, à Bucarest où il vivra dans un prieuré aménagé en pleine centre ville. Un lieu qu'il connaît pour y avoir déjà passé plusieurs années." (...)

    Tout l'article est ici

  • Mgr Dagens nous adjure de croire que l'Evangile c'est... ce qui ne marche pas

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    Mgr Claude Dagens, évêque d'Angoulême (Photo Jacques Berset) (1).JPGDans un article publié par le journal « La Croix » le 8 juillet dernier, Mgr Dagens (photo), évêque d’Angoulême (et, par ailleurs, membre de l’académie française) s’inquiète de la pureté des vocations qui, contrairement au sien, « marchent » dans d’autres diocèses ou communautés religieuses (voir ici, sur le blog de l’évêque   Mgr Dagens dans La Croix du 8 juillet )

    Sur son « metablog », l’abbé Guillaume de Tanoüarn, membre de l’Institut du Bon Pasteur, commente la portée du propos épiscopal. Extraits :  

    « (…) Elle est extrêmement inquiétante dans sa perspective évangélisto-doloriste obligatoire. C'est pour le souligner que je me permets de le citer assez longuement : notre académicien explique qu'il est plus parfait pour un diocèse de ne pas avoir de séminaristes plutôt que d'en avoir :

    ‘Soyons plus clairs, au risque d’être quelque peu simplistes ! Il y a là deux conceptions de l’Église, et peut-être deux formes de représentation de Dieu. Ou bien l’Église est un système de pouvoirs dont il faut assurer l’efficacité, et l’on mettra l’Esprit Saint, sans le dire, au service de ces projets de rentabilité spirituelle et pastorale, en se satisfaisant des résultats obtenus et des chiffres encourageants, en comparant les riches et les pauvres, et alors malheur aux pauvres, aux diocèses sans séminaristes ! Et Dieu, dans cet ensemble très construit, devient un principe d’ordre supérieur, le promoteur suprême d'un système qui marche et qui s’impose par ses réussites visibles’.

    Je continue la citation avec la deuxième conception de l'Eglise, celle à laquelle manifestement se rattache Mgr Dagens :

     ‘Ou bien l’Église est le Corps du Christ, toujours blessé, mais vivant, et vivant de la charité du Christ qu’elle reçoit comme un don et qu’elle manifeste en paroles et en gestes ! Et, dans ce Corps du Christ, nous, les évêques, nous apprenons à être non pas des chefs triomphants, mais des veilleurs et aussi des lutteurs, oui, des lutteurs pour que rien n’empêche la charité du Christ d’être l’âme de l’Église, dans toutes ses activités et ses missions. Et le Dieu dont nous sommes les témoins désarmés et passionnés est Celui qui ne cesse pas de se donner et d’envoyer son Fils Jésus dans le monde « non pas pour le juger, mais pour le sauver » (Jean 3,16)’.

    Voici enfin le Credo mystique de l'évêque sans séminariste et fier de l'être d'ailleurs, d'autant que - disons-le tout de même - il vient - divine surprise - de "rencontrer trois jeunes hommes" qui se posent la question de la vocation :

    ‘Au risque d’aggraver notre cas, faut-il redire alors que nous nous référons à Jésus Christ non pas comme à une valeur à défendre, comme on défend des produits financiers, mais comme à une personne que nous n’en finissons jamais de connaître et d’aimer ? Alors « la joie de l’Évangile » n’est pas un vain mot. C’est une belle expérience et je souhaite que des hommes qui veulent aujourd’hui suivre le Christ en fondant leur vie sur Lui connaissent dès maintenant cette joie, que personne ne peut nous enlever’.

    Lire la suite

  • BXL : l'église Sainte-Catherine confiée à la Fraternité des Saints-Apôtres

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    Que le projet d'installer des prêtres disciples du Père Zanotti à l'église du Béguinage ait été écarté ne suffit par à Monsieur Laporte qui annonce avec dépit leur installation à Sainte-Catherine dans La Libre de ce jour (cfr ci-dessous); il faudrait qu'ils soient proscrits partout et sans doute serait-il préférable que cette église devienne un marché aux poissons ou aux légumes ou encore un temple de l'art contemporain. Mais voilà, notre archevêque en a décidé autrement sans se formaliser des cris d'orfraie qu'allaient pousser les Laporte et consorts. Quant à nous, nous nous réjouissons de voir rendue au culte cette église qui ne pouvait être confiée à de meilleures mains.

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    (Note de belgicatho : Mgr Pontier, archevêque de Marseille, n'est pas cardinal.)

  • Celestin V, un pape modèle ?

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    De Sandro Magister sur chiesa.espressonline.it :

    Célestin V pape modèle? La légende et la réalité

    Jorge Mario Bergoglio a choisi pour être ses guides saint François mais aussi saint Pierre del Morrone, qui fut pape pendant quelques mois, à l’âge de 85 ans. Mais, d’après les historiens, ce pontificat fut désastreux.

    "Ces deux saints ont donné l’exemple. Ils savaient que, en tant que clercs – l’un était diacre et l’autre était évêque, évêque de Rome – en tant que clercs, ils devaient tous les deux donner l’exemple de la pauvreté, de la miséricorde et du dépouillement total de soi-même".

    C’est en ces termes que Jorge Mario Bergoglio a indiqué quels étaient les deux saints qu’il considérait comme ses modèles : non seulement, comme on pouvait le prévoir, François, dont il a pris le nom, mais également, de manière inattendue, Pierre del Morrone, qui fut pape pendant quelques mois, en 1294, sous le nom de Célestin V.

    Et c’est bien pour cette raison que les propos de François ont un caractère de nouveauté. En tant que pape, Célestin V n’a jamais été particulièrement apprécié par ses successeurs, anciens ou récents. Ceux-ci ont plutôt évoqué et admiré son "humble" renonciation au souverain pontificat et davantage encore la sainte vie d’ermite qu’il avait menée avant son élection.

    François, au contraire, a célébré Célestin V et l’a cité comme étant son modèle précisément en tant qu’"évêque de Rome" et souverain pontife. Parce que – a-t-il déclaré – celui-ci avait accompli, en se dépouillant de lui-même et en donnant la primauté à la miséricorde de Dieu, un choix "à contre-courant, non seulement comme ascèse personnelle mais également comme témoignage prophétique d’un monde nouveau".

    En effet la légende a très rapidement fleuri autour de Célestin V, avant même sa canonisation, survenue en 1313.

    Lire la suite sur le site de S. Magister

     

  • Encore une interview du pape François au quotidien laïc italien « La Repubblica » (mise à jour)

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    Lu sur le site « 20 minutes.fr » :

    « Le pape François a promis des «solutions» à la question du célibat des prêtres, en soulignant que «cela prendra du temps», dans une interview publiée dimanche par le quotidien italien La Repubblica, aussitôt démentie par le Vatican.

    « A la question de savoir si les prêtres catholiques pourraient être autorisés un jour à se marier, le pape a rappelé que le célibat des prêtres a été institué 900 ans après la mort de Jésus-Christ et que les prêtres peuvent se marier dans certaines Eglises orientales sous tutelle du Vatican.

    «Il y a vraiment un problème, mais il n'est pas majeur. Cela prendra du temps, mais il y a des solutions et je vais les trouver», a-t-il déclaré, sans donner plus de détails.

    Démenti des services du Vatican

    Dans l'interview, le pape a également condamné les violences sexuelles contre les enfants, qualifiées de «lèpre» dans l'Eglise, qui concerne 2% du clergé - des prêtres et «même des évêques et des cardinaux», citant les chiffres donnés par ses services.

    Mais le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi a affirmé ce dimanche dans un communiqué que les citations reprises par le journal italien ne correspondaient pas à ce que le pape avait lui-même déclaré. Il n'a toutefois pas révélé quelles avaient été les véritables déclarations du pape dans cette interview: un tête-à-tête entre François et le journaliste de La Repubblica.

    «Il ne s'agit pas d'une interview au sens normal du terme», a-t-il toutefois déclaré, accusant le quotidien «de manipuler des lecteurs ingénus». L'interview est la troisième d'une série accordée par le pape au fondateur du quotidien de gauche La Repubblica, Eugenio Scalfari, 90 ans, journaliste et intellectuel athée.

    Après la publication de ces précédents entretiens, le Vatican avait déjà procédé à des mises au point. »

    Ref.  Mais le Vatican a publié un démenti…        

    Sous réserve de lire la traduction exacte du texte publié par ce journal de gauche: consternant d’erreurs et d’approximations. On a peine à croire que le pape François ait pu se prêter, une nouvelle fois, au jeu équivoque mené par ce journal. JPSC.

    La note du Père Lombardi

    Voir également cette note de J. Smits

    14/7 : "Benoît-et-moi" vient de publier la traduction de cette "interview"

  • Et si l'Eglise se modernisait ?

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    Ce matin, c'était l'Eglise qui était à l'ordre du jour de l'émission Connexions de la RTBF (Matin première). Avec cette question : l'Eglise pourrait-elle se "moderniser" en acceptant le mariage des prêtres, l'ordination des femmes, l'homosexualité, l'avortement, le divorce... Un ami a pris part à ce débat; voici le texte de son intervention :

    L’Eglise doit surtout continuer à faire ce pour quoi elle existe : annoncer l’évangile et les sacrements. Pour le reste, pour reprendre les mots du très estimé père Guy Gilbert, personne ne s’attend à ce que l’Eglise dise « hommes, femmes, homos, ou prêtres, mariez-vous les uns les autres, baisez comme des castors, mais n’oubliez pas la capote ». Ça n’aurait bien-sûr aucun intérêt et il est rassurant qu’il existe dans le monde une institution prête à remettre en question nos certitudes, quitte à endurer pour cela les pires quolibets.

     

    Pour le reste, l’Eglise doit assurément être autant que possible ouverte à la modernité, mais il faudrait déjà se mettre d’accord sur ce qu’on entend par modernité.

     

    Prenons l’avortement par exemple. La question centrale, c’est de savoir si on élimine un être humain ou pas. Si comme moi on pense que oui, on ne peut que dire que le progrès social serait la protection de la vie et une abrogation de la dépénalisation de l’avortement, et dans ce cas c’est l’église qui est progressiste.

    Sur le divorce et le mariage homosexuel, avoir une institution qui parie toujours sur la famille traditionnelle en 2014, et bien je trouve ça plutôt bien et rafraîchissant.

     

    Et quand bien-même la modernité de l’Eglise catholique dépendrait de ces questions sociétales, rappelons que l’Eglise anglicane permet le divorce, l’ordination de femmes et d’hommes mariés, et n’a pas résolu ses problèmes de vocation et de modernité pour autant, loin de là. Au contraire, ces deux crises se sont accentuées.

  • La parabole du Semeur-Sauveur ; l'accomplissement d'une prophétie. (15e dimanche)

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    Homélie pour le 15e dimanche du temps ordinaire par le Frère Laurent de l'abbaye de Kergonan :

    (pour plus de lisibilité, cliquer sur le texte)

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    Lire la suite