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Eglise - Page 1183

  • Le salut viendra-t-il de l'Afrique ?

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    ken_5.jpgPour Sandro Magister, c'est l'heure de l'Afrique :

    C’est sur ce continent que l’on trouve le plus grand nombre de gens convertis à la foi catholique. Ainsi que le plus grand nombre de martyrs. Comme à l’aube du christianisme. Le passé et l’actualité d’un continent dont le poids au sein de l’Église mondiale ne cesse d’augmenter 

    C’est le continent qui compte le plus grand nombre de convertis et de martyrs. Et pourtant c’est aussi celui qui est le plus négligé et le plus sous-évalué par la vieille chrétienté occidentale.

    Ou tout au moins, il l’était jusqu’à la saison dernière. Parce que depuis que l’épée de l'islam est devenue plus féroce et qu’elle ne se limite plus à faire des victimes en Afrique, au-dessus et au-dessous du Sahara, mais qu’elle étend sa menace jusqu’à la rive nord de la Méditerranée, l'attention portée au catholicisme africain est devenue partout plus aigüe et plus angoissée.

    Mais il n’y a pas que cela. L'Afrique constitue également la grande surprise en ce qui concerne les équilibres mondiaux au sein de la hiérarchie catholique. Le synode qui a eu lieu au mois d’octobre dernier en a donné une preuve très nette. Il a commencé dans une tonalité eurocentrique accentuée, allemande au premier chef, dont les représentants ont trouvé leur route barrée par la résistance inattendue opposée par les évêques africains à tout changement, quel qu’il soit, de la doctrine et de la pratique relatives au mariage indissoluble et à l’homosexualité.

    Et on peut penser que cette résistance sera encore plus résolue lors de la prochaine session du synode, si on se base sur l’avertissement lancé par un des cardinaux africains qui fait le plus autorité, le Guinéen Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le culte divin, dans son livre-interview "Dieu ou rien", réalisé par Nicolas Diat et publié en France aux éditions Fayard :

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  • "Shades of Truth" : la réalisatrice du film sur Pie XII répond aux critiques

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    Locandina-Shades-Of-Truth.jpgDe Zenit.org :

    Film sur Pie XII : "Shades of Truth", un succès avant même sa sortie en salle

    La réalisatrice des "Ombres de vérité" répond aux critiques

    Antonio Gaspari

    Le film "Shades of Truth", "Ombres de vérité", écrit et réalisé par Liana Marabini a été présenté à Rome le 2 mars. Il est produit par Condor Pictures.

    Des acteurs d’exception, parmi lesquels Christophe Lambert, Marie-Christine Barrault, Giancarlo Giannini, Remo Girone, Gedeon Burkhard, David Wall, pour un film qui sera présenté hors concours, à l’occasion du Festival de Cannes et pendant les dix jours de la Rencontre mondiale des familles, en septembre 2015, à Philadelphie (Etats-Unis).

    Le film raconte l’histoire d’un journaliste chargé de mener une enquête sur Pie XII. Très sceptique et critique au début,  il rencontre des témoins qui vont peu à peu remettre sa thèse en question. Au cours des différentes rencontres avec des personnes qui ont survécu à l’holocauste, ou avec leurs enfants, l’enquêteur découvre que Pie XII n’a pas été un pape craintif qui n’aurait pas réussi à s’opposer à Hitler, mais qu’il a réellement réussi à sauver des centaines de milliers de juifs des chambres à gaz.

    Devant les réactions à la projection du film ont été vives, parfois critiques et polémiques, mais parfois aussi très élogieuses, ZENIT a rencontré la réalisatrice, Liana Marabini.

    Zenit - Les réactions à la projection du film ont été variées. Certaines sont très positives, d’autres neutres et quelques-unes très négatives. Vous y attendiez-vous ?

    Liana Marabini - Oui, je m’y attendais. C’est un sujet très controversé et il est normal que les réactions soient de toutes sortes. Personne ne peut être assez ingénu pour penser que les avis seront unanimes. Le but du film est de faire parler de Pie XII et des injustices qu’il a subies et qu’il subit encore, en apportant des preuves étayées : non pas des preuves inédites, mais une sélection de celles qui existent déjà et il y en a énormément. Le film a été pensé non comme un monument historique mais comme une fenêtre ouverte sur une période controversée et il donne un espace pour permettre d’approfondir le sujet. Pie XII est le personnage le plus incompris du XXème siècle, alors c’est bien de chercher à expliquer un peu les choses, surtout le pourquoi de son silence.

    Il ne faut pas ensevelir le pape Pacelli sous les cendres de l’oubli que l’histoire accumule parfois sur les choses et sur les personnes.

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  • Un jeune chrétien pakistanais torturé à mort dans un commissariat

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    De "l'Observatoire de la Christianophobie" :

    Vraiment, on ne peut être qu’écœuré devant les traitements abominables que subit la minorité chrétienne au Pakistan. La British Pakistani Christian Association (BPCA) d’Angleterre, nous rapporte de matin un cas particulièrement abject.

    Le 6 mars, à 19 h, la police a procédé à l’arrestation à son domicile de Harbanspura, près de Lahore, d’Ayesha Bibi, une mère de famille. La police a également interpellé son fils, Zubair Masih, 20 ans, et son frère Arshad Masih. Ayesha Bibi avait été, à tort, accusé d’avoir volé de objets au domicile du propriétaire terrien musulman Abdul Jabbar Pathan, où elle travaillait loyalement comme domestique depuis des années. Comme Ayesha Bibi était continuellement accusée par la famille de son patron d’être voleuse, elle finit par prendre la décision de cesser son travail dans cette maison. Les trois interpellées furent battus comme plâtre par la police au commissariat. Comme rien ne pouvait être retenu contre Ayesha Bibi, elle finit par être relâchée, mais son fils et son frère continuèrent à être torturés pour leur faire avouer on ne sait trop quoi. Hier, 9 mars, à 7 h du matin, une voiture de police a jeté devant le domicile d’Ayesha Bibi, le corps sans vie de son fils… La maman a déposé plainte à la police et devrait rencontrer aujourd’hui un militant de la BCPA à Lahore, l’association ayant décidé d’aider au plan légal cette infortunée maman chrétienne.

  • La revue "Transmettre" pour l'évangélisation des plus jeunes

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    Parce que la transmission de la foi et l'enseignement du catéchisme sont de moins en moins évidents, comme on pourra le lire ICI :

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    http://www.transmettre.fr/

  • Jean-Louis Tauran, cardinal camerlingue

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    Le serment du cardinal-camerlingue Jean-Louis Tauran

    source : L’Osservatore Romano

    Le Pape François a reçu de la part du cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le serment de la charge de camerlingue de la Sainte Eglise romaine. (Le camerlingue est le cardinal assurant l’administration temporelle de l’Église pendant la vacance du siège pontifical.) Le rite s’est déroulé dans la chapelle d’Urbain VIII du Palais apostolique lundi matin, 9 mars.

    Au terme du serment, le cardinal Tauran a adressé une brève salutation au Souverain pontife, en le remerciant de l’avoir nommé camerlingue : c’est le signe – a-t-il dit – d’ « une nouvelle manifestation de confiance de la part de Votre Sainteté ». Le cardinal lui a assuré également au nom des membres de la Chambre apostolique, « des prélats dont la seule ambition est de servir l’Eglise », de prendre toujours garde « à respecter le droit, à agir avec sobriété et à collaborer avec tous les membres de la Curie romaine ». A ce propos, il a affirmé que « tous [étaient] disposés à donner le meilleur [d’eux-mêmes], afin qu’en toute circonstance les droits du Saint-Siège soient protégés ». En outre, il ajouté être conscient « des devoirs qui [leur] incombent aujourd’hui et demain. Nous prions afin que nos négligences ne cachent jamais l’image et le témoignage de ce Siège apostolique, cette Eglise de Rome qui préside à la charité ». Il s’est ensuite dit certain de croire que « Ubi Petrus, ibi Ecclesia ». Enfin, le Pape François a invité a réciter un Je vous salue Marie.

  • Quel est le sens du séjour prolongé du Cardinal Sarah en France ?

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    Depuis une bonne dizaine de jours, le Cardinal guinéen Robert Sarah, préfet de la Congrégation du culte divin, séjourne en France, visite des paroisses, rencontre des communautés religieuses et se répand dans les médias,  à l’occasion de la sortie de presse de son livre d’entretiens avec Nicolas Diat : Dieu ou rien. L’autre visage de Rome?

    A découvrir dans l’interview qu’il  vient d’accorder à « Atlantico » : 

    Jean-Sébastien Ferjou : Eminence, le livre d’entretien avec Nicolas Diat que vous publiez s'appelle « Dieu ou rien ». Etant donné que l'Europe a largement perdu le sens de Dieu, diriez-vous donc que l'Europe est dans le rien ? 

    Cardinal Robert Sarah : Je ne peux que répondre oui. Sans Dieu, c'est le néant. Sans Dieu, il n'y a rien. Sans Dieu, qu'est-ce que je suis, qu'est-ce qui me maintient en vie ? Et après cette vie, qu'y-a-t-il ? Si Dieu n'est rien, il n'y a pas de vie éternelle.

    ...Dans le livre, on sent que vous pensez que les Européens devraient comprendre que leur histoire et leur héritage spirituel et culturel ne sont pas forcément la cause de troubles et que l'on pourrait garder la paix sans avoir à y renoncer. Mais comment en convaincre les Européens ?

    [...]Regardons les guerres actuelles : le fondamentalisme n'est pas né de rien. On a attaqué l'Irak. On a créé un chaos total entre chiites et sunnites. On a attaqué la Libye et c'est aujourd'hui un pays dans une situation explosive.

    Le fondamentalisme islamique ne serait donc qu'une réaction à des actions européennes ? Ou a-t-il aussi une part d'essence propre ?

    Le sujet est complexe. Pour autant, il ne faut pas exclure que le fondamentalisme soit une réaction culturelle. En face de la religion islamique, il y a une religion sans Dieu, mais morale. Bien sûr, il y a un extérieur de progrès, mais c'est une façade. 

    C'est ce que Jean-Paul II appelait la culture de mort ?

    Exactement. On se moque de ceux qui croient, on les caricature. Ca provoque une réaction, peut-être excessive, mais je pense qu'il ne faut pas nier qu'il s'agisse d'une réaction contre une société athée, sans Dieu, qui n'a pas peur de ridiculiser ses martyrs. Ils l'ont fait avec Jésus-Christ. Il y a eu des films abominables. On n'a pas la même réaction que les musulmans. Mais il ne faut pas croire que toutes les civilisations acceptent qu'on se moque de choses qui sont fondamentales pour elles.  

    Vous venez de Guinée, un pays à majorité musulmane, où l'on pourrait observer deux courants comme ailleurs dans le monde : l'islam traditionnel, local, et celui financé par les Pays du Golfe et qui pose problème. Vous parlez dans votre livre d'un néo-colonialisme idéologique de l'Europe qui tente d’imposer au reste du monde ses idées, sur la théorie du genre notamment. Pour autant, n'y a-t-il pas aussi une volonté d'expansion politique d'un certain islam ?

    L'islam traditionnel africain, venant du Sud, est très religieux, et très tolérant. Je n'ai jamais vu pour ma part une difficulté entre chrétiens et musulmans. Quand je dirigeais la cathédrale pour la fête de Noël, il y avait beaucoup de musulmans qui venaient y assister, entendre le message.

    Nous avons toujours vécu dans une paix fraternelle. Bien sûr, depuis les années 1970, beaucoup de musulmans ont reçu des bourses pour aller étudier en Arabie saoudite ou ailleurs et en sont revenus fanatisés. Ces derniers ne s'en prennent pas uniquement aux chrétiens, ils s'en prennent surtout aux musulmans.

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  • Les marchands chassés du temple : une homélie du Père Zanotti-Sorkine

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    Prédication du 11 mars 2012 par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 2, 13-25)

    https://www.youtube.com/watch?v=Jtr4IlQFojU&t=131

  • Jeunesse et mariage : table ronde le mercredi 25 mars 2015 à 18h00 à l’Université de Liège (Place du 20 août, 7, 1er étage : salle des professeurs)

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    Pour s’inscrire au lunch débat du mercredi 25 mars à l’Ulg 

    Réservation nécessaire pour le 20 mars au plus tard via: 

     Tel. 04.344.10.89 

    ou courriel :

    info@ethiquesociale.org

    ou site web :

    http://www.ethiquesociale.org/conference/jeunesse-et-mariage/

     

    JPSC 

  • Familles : commencer par bien se préparer au mariage

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    De Mgr Léonard dans les Pastoralia du diocèse de Malines-Bruxelles (mars 2015), pp 3-6.

    De l’importance de la préparation au mariage

    LE BEAU ET REDOUTABLE PARI DU MARIAGE CHRÉTIEN

    A notre époque de « libération » sexuelle, trop de gens s'engagent dans les liens du mariage civil et religieux sans la préparation suffisante. Quand, par exemple. on a déjà couru plusieurs aventures amoureuses et sexuelles sans engagement irréversible de la personne, il n'y a guère de raison de penser que l'aventure suivante sera plus solide que les précédentes simplement parce qu'on l'accompagne d'un cérémonial public. A moins, bien sûr, qu'une préparation suffisante ait amené à aborder la splendide aventure de l'amour humain avec un cœur nouveau.

    Le mariage chrétien, en particulier, demande une réflexion et une maturation considérables avant de s'y engager valablement. Il ne s'agit pas seulement de se marier «à l'église» avec une belle cérémonie permettant de jolies photos, ce qui est, certes, très sympathique et appréciable. Il s'agit surtout de se marier « dans le Seigneur », comme dit saint Paul. Ce n'est pas une mince aventure! L'homme et la femme qui se marient « dans le Seigneur » font librement le pari de s'aimer d'un amour qui ressemble à l'amour qui unit le Christ et son Église, Dieu et l'humanité. Il faut bien voir qu'il s'agit d'un pari démesuré. Il n'est plus question de s'aimer à la mesure des capacités et des limites de deux cœurs humains, mais à la mesure du cœur de Jésus lui-même : « Aimez-vous les uns les autres comme moi je vous ai aimés ». Certes, il n'y a rien de plus beau que de confier ainsi la fragilité de nos amours humaines à la solidité sans faille de l'amour du Christ. Mais, en même temps, quelle redoutable exigence! Celle de dire à son conjoint : « Je veux t'aimer dans le Seigneur et à sa manière »! C'est ici que s'enracine l'indissolubilité du mariage chrétien, sans oublier son fondement naturel dans la dignité de la personne humaine créée à l'image de Dieu.

    Le Seigneur, en effet, ne nous aime pas pour un temps et sous condition. Même si nous le trahissons, il continuera à nous aimer fidèlement. Il ne se reprendra jamais. Ceux qui se marient dans le Seigneur, s'ils savent ce qu'ils font, prennent le même engagement : « Je me lie à toi sans retour, pour le meilleur et pour le pire; même si, par malheur, tu devais perdre ta santé ou ta beauté, voire même me trahir, je ne t'abandonnerai jamais ». Avant de s'engager de cette manière, il vaut mieux prendre le temps de s'examiner chacun, de réfléchir ensemble et de discuter le coup à l'aise.

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  • Mgr Léonard : Les grands défis de la pastorale familiale

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    71t30wQ-8aL.jpgL'Editorial de Mgr Léonard dans les Pastoralia (mars 2015) de son diocèse :

    Les grands défis de la pastorale familiale

    Toutes les Eglises d'Occident sont confrontées au difficile problème de l'attitude pastorale à adopter à l'égard des personnes marquées par l'échec conjugal : séparation, divorce, remariage civil. Ce sujet est d'autant plus urgent que se développent souvent en nos pays des pastorales «sauvages » déployant toutes sortes de pratiques allant de la fermeture intégrale au laxisme le moins éclairé.

    Tirant profit de ma longue expérience de rencontres avec des personnes ayant vécu l'échec conjugal, j'ai publié un livre consacré à ce thème. Un livre écrit avec le cœur tout autant que la pensée. Il a connu plusieurs éditions, la plus récente étant L'Église vous aime. Un chemin d'espérance pour les séparés; divorcés, remariés, Paris, éd. de l'Emmanuel, 2010.

    Oui, les familles ont besoin de ce genre d'encouragement et de beaucoup d'autres encore. Les familles unies et heureuses, à coup sûr, mais aussi les familles et les personnes éprouvées par l'échec conjugal ou familial. Elles sont légion dans nos sociétés dites «avancées». Dans les pays d'Europe occidentale, environ un couple sur trois aboutit à la dislocation. Dans les grandes villes, la proportion des échecs conjugaux atteint la moitié. C'est un phénomène de société très grave, qui frappe de plein fouet non seulement les conjoints, mais aussi les enfants. Un énorme gâchis humain et spirituel!

    Cette situation représente un défi pastoral majeur pour l'Église. Comment encourager aussi ces familles disloquées ou recomposées, comment les accueillir et les aider dans la charité et la vérité du cœur du Christ? Comment être auprès d'elles un relais de la miséricorde à la fois patiente et exigeante du Seigneur? L'urgence est d'autant plus grande que le véritable enseignement de l'Église en la matière est généralement mal connu, mais il est accueilli avec une réelle ouverture de cœur quand on prend la peine de l'expliquer avec douceur et patience.

    Les divers thèmes abordés dans ce livre sont les suivants :

    1. L'importance de la préparation au mariage chrétien

    2. La fidélité à la grâce du sacrement

    3. La traversée des inévitables épreuves

    4. Les cas d'impasse

    5. Le recours à la déclaration de nullité du mariage

    6. La fidélité au conjoint absent

    7. Les problèmes posés par un remariage civil

    8. La place des divorcés remariés dans l'Église 9, La question délicate de l'accès à la communion eucharistique

    10. La juste compréhension du recours à la conscience

  • Quand un dominicain fait l'éloge de l'action politique

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    9782889184477.jpgÉloge de l’action politique

     14x21cm, 209 pages, 18 euros.

    Le vernis de la pensée unique se craquèle enfin. Une supposée génération politique se lève, composée de chrétiens et de non chrétiens. Elle veut passer à l’action et s’illustrer dans le débat.

    Savent-ils, jeunes ou adultes, ce qu’ils veulent et quels moyens prendre ? Sans une pensée, l’action tourne court. Sans compétence, nul n’est respecté. Beaucoup déplorent le manque d’épaisseur humaniste de la classe politique. Pourtant, tout les pousse, le moment venu, à se comporter comme les autres.

    Des questions se posent : légitimité de l’ambition, fins du politique, équilibre du nécessaire et du possible, manipulation des passions publiques, rayonnement professionnel, disponibilité des acteurs, recherche des terrains d’entente. En outre, pour les chrétiens, place du témoignage dans une société sécularisée, rêve d’une chrétienté dans un pays apostat.

    Néanmoins, Dieu semble redevenu un acteur politique. La neutralité démocratique va-t-elle lui faire jouer son meilleur rôle ou bien son plus mauvais ? La laïcité est-elle capable d’arbitrer les religions, comme elle le prétend ? (4e de couverture)

    Le R.P. Humbrecht est Dominicain de la province de Toulouse, philosophe et invité régulier des conférences « Acteurs d’Avenir ». Il appelle régulièrement les jeunes cathos à s'engager dans la vie sociale et politique.

  • Philippe et Mathilde ont rencontré François

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    Du site de la RTBF :

    Le Roi et la Reine ont rencontré le Pape Francois ce lundi matin. Une audience officielle qui aurait dû se tenir en décembre, mais qui avait été annulée suite au décès de la Reine Fabiola. C'est la première fois que les deux hommes se rencontraient.

    Escorté par la garde suisse, le Roi Philippe et la Reine Mathilde, en chaise roulante à cause de son problème au genou, ont traversé les immenses couloirs des palais du Vatican pour aboutir dans le bureau du souverain pontife. Ce n’est pas la première fois que le couple est reçu au Vatican, il a déjà rencontré Jean Paul II et Benoit XVI en audience privée, mais c’est la première fois que le Roi et le Pape s'entretiennent en tant que chefs d'Etat en audience officielle. Une demi-heure de rencontre qui a permis d'aborder des thèmes plus politiques. Même si, pour Bruno Neve de Mevergnies, ambassadeur de Belgique auprès du Saint siège, le pape n’a pas de programme politique : " Il a un programme de conviction qu’il tire de sa conception de l’évangile. Il est certain que tous les présidents de la planète, depuis Barack Obama jusqu’au président Poutine et maintenant Madame Merkel, viennent ici à Rome pour entendre son message et pour parler avec lui. Je pense que c’est le cas de notre roi aussi. Il souhaite entendre la vision du pape sur notre monde."

    Une rencontre au contenu confidentiel

    Impossible de savoir exactement ce que le Pape a dit au couple royal, mais on sait que la Pape François insiste souvent auprès des chefs d'etat sur la situation économique difficile de certaines tranches de la société, estimant que c'est un devoir pour un roi ou pour un président de mettre tout en œuvre pour lutter contre les situations de rejets et de pauvreté.

    Pour cette rencontre officielle, le Roi est accompagné dans son déplacement par un ministre du gouvernement fédéral. En l'occurrence le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders.

    Une dimension politique

    Comme il ne s'agit pas d'une visite personnelle au souverain pontife, il n'y a pas a priori de dimension spirituelle dans ce déplacement au Vatican. "Dans le cas présent, le roi Philippe va en tant que chef de l’État belge, et rencontre le pape François, non pas en tant que chef spirituel, mais en tant que chef d’État. C’est un chef d’État qui rencontre un autre chef d’État", explique Vincent Dujardin, historien à l'UCL et spécialiste de la monarchie.

    Génuflexion et protocole

    La dernière visite officielle belge au Vatican date de 2009. Albert II avait rencontré Benoit XVI à l'occasion de la canonisation du Père Damien. Malgré le caractère officiel de la visite, Albert II avait effectué une génuflexion devant le pape, geste qui avait suscité de nombreux commentaires : "C’était certainement une décision personnelle du roi Albert II, qui ne faisait certainement pas partie du protocole, et qui renvoyait à une tradition. Il a montré de façon personnelle son attachement", précise Vincent Dujardin.

    En matière de protocole chaque geste compte. Cette première visite au Vatican pour le couple royal sera donc sans doute très observée, jusque dans la façon dont Philippe et Mathilde salueront le pape.

    A.L. avec B. Hupin et Valérie Dupont