HOMELIE donnée par Mgr AILLET en la CATHEDRALE de CHARTRES pour les Ordinations Sacerdotales de la Fraternité Sacerdotale Saint Pierre, district de France. Le 28 Juin 2014:
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L’identité du prêtre
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Vatican : l’Institut des Œuvres de Religion (I.O.R.) sera transformé en petite banque de dépôt
Le Saint-Siège devrait nommer Jean-Baptiste de Franssu à la tête du célèbre Institut pour les œuvres de religion (IOR). Lu sur le site de « La Vie » (extraits):
Diplômé de Sup de Co Reims, Jean-Baptiste de Franssu est passé par la Caisse des Dépôts, où il a occupé un poste de directeur, et a également dirigé la filiale européenne d’une société américaine d’investissement, Invesco. Il soutient l'ONG catholique Alliance mondiale de la jeunesse, qui défend la famille.
Au Vatican, c’est Mgr Lucio Vallejo Balda, secrétaire et coordonateur de la commission chargée de réformer la banque du Vatican, qui a “repéré ce financier dans la cinquantaine, souriant au regard perçant, courtois et diplomate”.
“En toile de fond de ce changement se trouve la réforme de l'IOR, qui deviendra une structure du type d'une petite banque commerciale”, analyse pour sa part le Vatican Insider. Comme nous l'expliquions il y a quelques jours, l'IOR poursuit ainsi sa mue vers une “petite banque aux dépôts limités qui s'occupera de transactions bancaires (très utiles aux instituts religieux dans le monde) et qui limitera considérablement ses investissements”.
Réf. Un Français directeur de l'IOR
JPSC
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Des bienfaits de l'institution
Les scandales qui, dans l’Église, impliquent des fondateurs connus de communautés religieuses peuvent légitimement déstabiliser. Il n’est pas inutile de réfléchir aux causes de tels scandales, et notamment au contexte trop laxiste des années 70 et bien prendre en compte combien l’institution ecclésiale est nécessaire pour structurer et orienter les jeunes communautés.
Une réflexion du P. Thierry-Dominique Humbrecht dans le n° 261 (juillet-août 2014) du mensuel « La Nef » (extrait) :Les années qui suivirent Vatican II furent celles d’une crise qui affecta l’institution. L’Église se vit contestée par ceux qui continuaient néanmoins à vivre d’elle, semant le trouble partout et poursuivant bourgeoisement leur marche au pouvoir culturel. D’innombrables lieux de formation intellectuelle et spirituelle fermèrent par autodestruction, sous les applaudissements des uns et l’aveuglement des autres.
Dans les années 70, des prêtres ou des laïcs, dotés de fortes personnalités, réagirent et cherchèrent à sauver ce qui pouvait l’être. Certains fondèrent des communautés, qui virent affluer des centaines de jeunes en recherche de radicalité et de ferveur. La vitalité de ces communautés finit par s’imposer, et permit ainsi un certain renouveau. Tout cela avec l’accord de Rome, mais comme en marge des institutions locales, qui souvent comprenaient mal leurs objectifs, pour des raisons diverses de distance, entre idées, réseaux et géographie.
Malgré les apparences, alors qu’il s’agissait pour ces jeunes fondations de sauver le sens de l’institution, c’est l’institution qui leur a cependant doublement fait défaut, à leur naissance et pendant leur croissance, obligées qu’elles étaient de se développer un pied dehors et un pied dedans. L’écosystème de l’Église leur a manqué, vivificateur, régulateur et facteur de pluralité. Les plus opposés à cette époque soixante-huitarde, laquelle bradait toute forme d’autorité et d’institution, continuaient à dépendre d’elle sans le savoir. Ils reproduisaient à l’envers le déficit des normes, au moment où ils s’en réclamaient.
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Travailler le dimanche, est-ce une vraie liberté ?
François : pas de travail le dimanche !
(Radio Vatican) Un pacte pour le travail : c’est le souhait exprimé par le Pape François lors de son premier rendez-vous à Campobasso, chef-lieu de la région du Molise, dans le centre-sud de l’Italie. Lors d’une rencontre avec le monde du travail au sein de l’université régionale, il s’est adressé aux travailleurs et aux entrepreneurs de cette région pour leur exprimer sa proximité par rapport « au drame du chômage ». « Tant de postes de travail pourraient être récupérés grâce à une stratégie mise en place avec les autorités nationales qui sache cueillir les opportunités offertes par les normes nationales et européennes. » Et d’encourager son public à aller de l’avant.
« C’est un des plus grands défis de notre époque : se convertir à un développement qui sache respecter la création ». Le Pape François a ainsi résumé l’importance qu’il y avait à promouvoir la formation des jeunes afin de « répondre aux nouvelles questions complexes que la crise économique actuelle pose, sur le plan local, national et international ».
Autre défi du monde du travail : « concilier le temps de travail avec le temps passé avec la famille ». « C’est un point qui permet de discerner, d’évaluer la qualité humaine du système économique dans lequel nous nous trouvons » a-t-il ajouté.
Le Pape en profite pour revenir sur le thème du travail dominical, « qui n’intéresse pas seulement les croyants mais qui intéressent tout le monde comme choix éthique ». « Le dimanche sans travail affirme que l’économie n’a pas la priorité sur l’humain, sur la gratuité et sur les relations non commerciales, sur les relations familiales et amicales, et, pour les croyants, sur la relation avec Dieu et avec la communauté ». Et de poser cette question : « travailler le dimanche est-ce une vraie liberté ? ».
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Pourquoi le pape François s’intéresse-t-il au Japon ?
Sur le blog « Chiesa » de Sandro Magister (extraits) :
(…) Après la Corée, le Sri Lanka et les Philippines, un autre pays d’Asie est déjà en train de se préparer à recevoir la visite du pape : le Japon (…).
Cette information a été donnée par une personnalité japonaise qui fait certainement autorité : Kagefumi Ueno, ambassadeur près le Saint-Siège de 2006 à 2010 et actuellement professeur de civilisations et de cultures à la Kyorin University de Tokyo. Il a publié en 2011 un ouvrage consacré au Vatican, dans lequel celui-ci est perçu avec le regard d’un observateur culturellement très éloigné, d'orientation bouddhiste-shintoïste, mais vivement intéressé (…).Le Japon est une destination dont Jorge Mario Bergoglio rêve depuis l’époque où il était un jeune jésuite. Il a raconté lui-même qu’il avait ardemment souhaité, lorsqu’il était novice, se rendre en mission dans ce pays.
Entre la Compagnie de Jésus et le Japon, il existe un lien très fort. Deux de ses trois derniers supérieurs généraux ont vécu au Japon pendant de nombreuses années : Pedro Arrupe et l'actuel préposé général, Adolfo Nicolás. Et ce sont les jésuites qui dirigent la prestigieuse Sophia University de Tokyo. Le Japon a également été une destination longtemps rêvée pour une autre célébrité de la Compagnie, le cardinal Carlo Maria Martini (…).Mais le fait pour lequel Bergoglio, y compris depuis qu’il est pape, a manifesté le plus d’admiration, et cela à plusieurs reprises, c’est la survivance miraculeuse de la foi catholique au Japon pendant la période de deux cents ans, aux XVIIe et XVIIIe siècles, où la présence de missionnaires et de prêtres avait été totalement anéantie par les persécutions (photo) : (...) il n’y avait pas de prêtres. Et qui avait fait tout cela ? Les simples baptisés !”.
Le pape François est convaincu que "cette histoire peut nous apprendre beaucoup de choses" et que le christianisme peut enfin trouver au Japon un terrain fertile, bien que les grands efforts réalisés au cours des dernières décennies par la Compagnie de Jésus et par d’autres n’aient, jusqu’à présent, produit qu’un très petit nombre de conversions (…).Dans sa note publiée par "The Japan News", Kagefumi Ueno affirme qu’il existe au moins trois domaines dans lesquels le Japon et le Saint-Siège sont sur la même longueur d’onde.
Le premier est l’action en faveur de la paix, compte tenu, notamment, du fait que le Japon – écrit-il – "est doté de la constitution la plus pacifiste du monde" (bien que celle-ci soit en cours de modification et que l’on annonce qu’elle inclura le concept de "défense collective", autrement dit la possibilité d’intervenir non seulement pour faire face à une offensive directe, mais également pour soutenir des alliés soumis à une attaque).
Il existe également entre eux une communauté de vues "en ce qui concerne des questions globales telles que la pauvreté, les minorités, les droits de l’homme, le désarmement, la dénucléarisation, l'environnement, la corruption, la légalité, le terrorisme, etc.".
Par ailleurs le Saint-Siège et le Japon partagent aussi une même "culture de la diplomatie" qui les conduit à prendre des positions parfois différentes de celles qui prédominent en Occident, par exemple lorsqu’ils établissent des relations cordiales avec l'Iran, pays dont le clergé musulman et l’Église catholique "entretiennent traditionnellement de bonnes relations".
En général – écrit Ueno – le Japon comme le Vatican "adoptent une attitude plutôt prudente et modérée à propos de certaines questions délicates et ils s’abstiennent de prendre des décisions impulsives ou d’utiliser des termes non équivoques. L’un comme l’autre, ils se sentent à l’aise dans la culture des nuances et de l'ambiguïté".Ref. Pour son troisième voyage en Asie François ira au Japon. Que penserait exactement saint Francois-Xavier du point de vue exprimé par M. Ueno ? JPSC.
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Le pape François prend en main le dossier des Sœurs contemplatives de Saint-Jean
D’après une information lue sur le site « Famille chrétienne » :
« Le pape François a fait connaître ses décisions quant à la crise interne qui secoue depuis quelques années la branche contemplative des Sœurs de Saint-Jean, en France. Si d’anciennes responsables de la congrégation sont définitivement exclues de la vie religieuse, celles ayant quitté la communauté pourront choisir de créer un nouvel institut religieux. C’est que le délégué pontifical, Mgr Henri Brincard, vient de faire savoir dans une lettre datée du 1erjuillet et diffusée deux jours plus tard par l’hebdomadaire La Vie.
La résolution des divisions en cours depuis plusieurs années était directement entre les mains du souverain pontife. En effet, le dossier n’appartient plus à la Congrégation pour les instituts de vie religieuse et les sociétés de vie apostolique mais dépend de la Secrétairerie d’État. C’est ainsi au cours d’une audience accordée par le pape à Mgr Angelo Becciu, substitut, que les décisions ont été arrêtées.
Elles tiennent en quatre points, énumérés dans une lettre de Mgr Brincard aux religieuses, qui cite amplement le courrier qui lui a été adressé par Mgr Becciu.
Tout d’abord, un nouveau commissaire pontifical sera nommé pour accompagner l’ensemble de la famille Saint-Jean et ses prieurs généraux en remplacement de l’actuel délégué pontifical pour les Sœurs contemplatives mais aussi assistant religieux pour les Frères et les Sœurs apostoliques. Mgr Brincard, évêque du Puy-en-Velay, très malade, a en effet dû renoncer à cette charge.
Par ailleurs, indique le courrier, « la congrégation des sœurs contemplatives de Saint-Jean tiendra dès que possible son chapitre général pour choisir son gouvernement propre ».
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L'abbaye de Triors cherche de l'aide pour construire une hôtellerie
Haut-lieu de la liturgie célébrée en latin et en grégorien, cette fille de l’abbaye de Fontgombault est aujourd’hui à l’étroit dans ses murs. Lu sur le site du « Salon beige » :
Fondée en 1984 par Fontgombault dans un château du XVIII° s. avec 14 fondateurs, l'abbaye compte maintenant 40 moines. À l'église construite il y a 20 ans avec des bâtiments annexes il faut ajouter maintenant l'hôtellerie.
Jusqu'ici les hôtes étaient reçus dans des cellules prévues pour les moines. La communauté en a maintenant besoin. De plus ces chambres ne sont pas aux normes de sécurité pour recevoir le public extérieur que sont les hôtes aux yeux de la loi. Le projet éloigne légèrement l'hôtellerie après la porterie, en un arc de cercle enrobant le parvis de l'église. Outre le logement des hôtes, l'hôtellerie comportera des parloirs, un local pour groupes (scouts), une salle de conférence, un oratoire.
Ce projet rejoint aussi et d'abord le point de vue de la doctrine monastique. S. Benoît prévoit la réception des hôtes, attirés par la paix de Dieu. Mais ceux-ci ne doivent pas devenir une menace pour la clôture des moines : leur recherche de Dieu seul implique un éloignement absolu des distractions ; leur séparation n'est pas un luxe inutile, elle fonde leur vocation : S. Benoît accueille ses hôtes avec grande charité, mais non sans prudence.
Quinze siècles après lui, ses monastères continuent d'attirer les âmes fatiguées par le bruit et les secousses de la vie. Notre temps de grande communication connaît en même temps de grands isolements et de lourdes solitudes ; le silence du monastère peut toucher en profondeur et avec douceur les hôtes. Triors fait partie de la famille monastique issue de Solesmes (Dom Guéranger), avec le cachet marial donné par les abbés de Fontgombault. À Triors cette dimension apostolique de la vie retirée et contemplative s'appuie en outre sur Marthe Robin (+ 1981). Le monastère doit avoir son rôle dans la nouvelle évangélisation prescrite par les papes récents.
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Des précisions sur le sort de Meriam Yahya
Lu sur Zenit.org :
Soudan : Meriam dans l'attente de nouveaux papiers
Réfugiée, avec ses enfants et son mari à l'ambassade des Etats-Unis
Meriam Yahya Ibrahim Ishag, soudanaise catholique, condamnée à mort pour présumée apostasie de l'islam, emprisonnée, puis innocentée en appel et libérée le 23 juin et de nouveau arrêtée le lendemain, au moment où elle voulait quitter le pays, s'est confiée à CNN.
La jeune femme, médecin, âgée de 27 ans, est actuellement réfugiée à l’ambassade américaine à Khartoum dans l’attente d’un passeport soudanais, en compagnie de son mari et de ses deux enfants: Martin, 21 mois, et Maya, née le 27 mai dernier, alors que sa mère était en prison.
Meriam a dû accoucher enchaînée, ce qui n'a pas été sans dommage pour l'enfant : « Ma fille est handicapée parce qu’on m’a obligé à accoucher avec mes chaînes », raconte-t-elle.
Elle ajoute: « Je n’avais pas de menottes mais j’avais des chaînes aux jambes. Je n’arrivais pas à ouvrir les jambes et les femmes ont alors dû me lever de la table. Je n’ai pas accouché allongée sur la table et ma fille a souffert… elle aura peut-être besoin d’un soutien pour marcher ».
A la douleur physique de la femme enceinte, à la peur de ne jamais voir grandir ses enfants, au sentiment de rancœur pour avoir été condamnée injustement, se sont ajoutées les insultes des autres détenus et la pression psychologique des imams qui, ponctuellement, étaient envoyés dans sa cellule pour la convaincre de renier le christianisme, raconte la jeune femme.
« Les femmes en prison m’insultaient », poursuit-elle, expliquant que les musulmanes et les gardiens la sommaient de « ne pas manger la nourriture des infidèles ».
Née d'un père musulman, qui l'a abandonnée quand elle était encore enfant et éduquée par une mère chrétienne orthodoxe, d'Ethiopie, Meriam est devenue catholique et elle a épousé un chrétien du Soudan du Sud: « J’ai toujours été chrétienne, je n’aurais jamais pu être musulmane », affirme-t-elle.
Épuisée par ces événements, la jeune femme confier qu'elle vit encore dans l’angoisse de retourner derrière les barreaux, accusée d’avoir utilisé de faux papiers pour rejoindre les États-Unis, des papiers pourtant « approuvés par l’ambassadeur du Soudan du Sud », précise-t-elle.
Meriam ne cache pas son désarroi : « Maintenant ils protestent contre moi dans la rue. Je n’arrive même plus à décider ce qu'il faut faire. Je voudrais m’en aller et en même temps je ne voudrais pas. Mais je suis obligée de m’en aller. »
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Des livres pour vos vacances
Voici la liste des livres « coup de cœur » que les Padre (padreblog.fr) vous recommandent d’emporter avec vous cet été. La lecture et la prière sont les deux lieux essentiels du renouvellement : n’oublions pas l’un ET l’autre !
Ne manquez pas des ouvrages sortis cette année
L’Eglise n’a pas dit son dernier mot du Père Matthieu ROUGE. Pour comprendre que le christianisme n’a pas fini de ré-enchanter le monde et pour sortir du déclinisme ambiant (Robert Laffont, 2014, 258 pages, 19.5 €).
Le roman de Saint Louis de Philippe de VILLIERS. L’épopée d’un roi de France et père de famille, qui a su allier politique et sainteté. Sous la plume de l’auteur, on expérimente le rayonnement et la sainteté de celui dont on célèbre cette année le 800ème anniversaire de la naissance (Albin Michel, 2013, 504 pages, 22 €).
Le prodigieux mystère de la joie du Père Matthieu DAUCHEZ. Un Padre au cœur de l’enfer, qui se laisse instruire par des miséreux qui ne possèdent rien mais qui ont tout (Artège, 2014, 160 pages, 15 €).
Chrétiens en danger de Marc FROMAGER. Le christianisme est de loin la religion la plus persécutée dans le monde. Mais les raisons d’espérer sont nombreuses ! Un ouvrage pour redécouvrir la chance que nous avons de prier et de célébrer en paix (Les Béatitudes, 2013, 189 pages, 14 €).
Aimer en vérité de l’abbé Pierre-Hervé GROSJEAN. On ne présente plus cet ouvrage que tous les jeunes entre 15 et 22 ans devraient avoir lu (Artège, 2014, 150 pages, 11 €). Pour les plus grands, L’Amour, une affaire sacrée, une sacrée affaire du Père Michel-Marie ZANOTTI-SORKINE explique également, avec flamboyance et vérité, comment s’aimer et s’aimer bien (Le Rocher, 2014, 120 pages, 12 €).
Les Veilleurs, enquête sur une résistance de Henrik LINDELL. L’ouvrage qui présente l’un des plus beaux fruits des mouvements sociétaux de l’année passée (Salvator, 2014, 139 pages, 14.90 €).
Redécouvrez des grands classiques et des chefs d’oeuvre
Le Maître de la terre, la crise des derniers temps de Robert Hugh BENSON. Un roman visionnaire, écrit en 1907. Une réflexion très actuelle sur les inévitables dérives d’un monde qui veut se construire sans Dieu (Téqui, 1993, 420 pages, 15 €). (Voir ICI, ndB)
Mémoire et identité de JEAN-PAUL II. Le livre testament du Pape, publié à peine trois mois avant sa mort. Sous un ton très personnel, celui qui a été canonisé cette année décrit la mort d’un Occident qui perd sa mémoire et ne sait plus définir son identité. Un véritable bréviaire pour une Europe désincarnée (Flammarion, 2005, 250 pages, 17 €).
Terre des hommes d’Antoine de SAINT-EXUPERY. Un petit livre superbement écrit, tout en caresses et en légèreté, sur le dos des nuages. Un sublime morceau de littérature française qui offre des réponses à une question essentielle : qu’est-ce qui permet de devenir vraiment un homme ? (Le texte est téléchargeable sur Internet ou chez Folio).
Augustin ou le maître est là de Joseph MALEGUE. Le « Proust catholique » des années 1930, écrivain lu avec ferveur par Paul VI comme le conteur de l’histoire de l’âme et par le pape François comme le grand romancier moderne des « classes moyennes de la sainteté ». Un magnifique roman d’une confondante actualité sur la crise religieuse des sociétés d’abondance (Le Cerf, 2014, 832 pages, 30 €).
(liste de l’été 2013; liste de l’été 2012; liste de l’été 2011)
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Ce qui se passe en Irak
IRAK : communiqué de Mgr Sako, patriarche des Chaldéens (source)
Le 2 juillet 2014
Nous publions ici l’intégralité du communiqué écrit par Mgr Louis Raphaël Sako, partriache de Babylone des chaldéens, envoyé ce mercredi 2 juillet à l’AED sur la situation en Irak.
- Ce qui se passe en Irak -
C’est avec une profonde douleur que je vais exposer la situation en Iraq, dans le but de la sensibilisation et dans l’atmosphère d’une consciente solidarité.
Il n’est plus caché que la situation est bien fragile et donc personne n’est protégé. De facto, les troupes de l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL), occupent encore pour le moment Mossoul et sa région ; les Kurdes contrôlent Kirkuk, le gouvernement de Bagdad ne contrôle pas les principes villes Sunnites; et le gouvernement central, jusqu’à cette date, n’est pas encore formé ! Aucun signe n’apparait en vue d’une solution politique relative à l’établissement de la sécurité. Tout risque d’éclater et personne ne peut faire des pronostics.
Les troupes d’EIIL règnent en maîtres à Mossoul et dans presque tout l’ouest irakien ; les tambours de la guerre s’y annoncent fortement. Avant-hier, deux religieuses chaldéennes avec deux jeunes orphelines et un garçon de 12 ans ont été kidnappés en plein jour à Mossoul (jusqu’à cette heure, nous n’avons aucune nouvelle d’eux).
Les réfugiés se comptent par millions.
Allons-nous vers une guerre civile? Dieu nous en garde, mais tout semble s’y diriger. Cela peut durer un an, deux ans ou plus, tout cela inspirerait malheureusement que la seule solution risquerait d’être la division du pays en cantons ethniques et sectaires à base de dénominations religieuses radicalisées. On se demande, si le plan est la division, pourquoi le faire avec des guerres et non pas à travers un dialogue et un accord?
Pour nous les Chrétiens, en nous inspirant des évènements de l’Évangile, il me semble que nous vivons le mystère du sommeil du Christ dans la barque (Marc 4;35-41) et cela, devant une indifférence alarmante et un triste oubli de la part de la communauté internationale. Les vagues montent et menacent!
Cependant nous ne désespérons pas. Nous voici invités et pressés à réveiller le Christ, afin de stimuler d’avantage notre foi pour poursuivre notre voyage sur une mer paisible ; hélas, je ne vois pas jusqu’à quel point nous pouvons compter sur les politiciens! Dans leur majorité, ils semblent, très visiblement, préoccupés par leurs propres intérêts, surtout le pétrole !
Nous sommes heureux du retour des familles à leurs foyers ; elles viennent de vivre le drame d’un nouvel exode, et se sont enfuies, il y a quelques jours, de la grande ville chrétienne de Qaraqosh. Nous osons espérer que cela ne va plus se répéter.
En cette occasion nous tenons à renouveler nos remerciements à toutes les personne de bonne volonté qui œuvrent en notre faveur, et à tous les fidèles qui prient pour nous et sont proches de nous en ces temps particulièrement critiques.
Le Patriarche Louis Raphaël Sako
Bagdad, le 2 juillet 2014
Lire également : "Mon diocèse n'existe plus" par l'archevêque de Mossoul
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JMJ 2016 : publication du logo et de la prière
Le logo et la prière de la Journée mondiale de la jeunesse 2016
(VIS) A Cracovie (Pologne), le Cardinal Archevêque Stanislaw Dziwisz a présenté le logo et la prière de la XXXI Journée mondiale de la jeunesse (2016). Le logo, qui illustre le thème choisi (Bienheureux les miséricordieux parce qu'ils trouverons la miséricorde), consiste en une croix stylisée sur un fond évoquant la carte de la Pologne et indiquant la position de Cracovie. La flamme qui en sort et flanque la croix symbolise la Divine Miséricorde, tandis que les couleurs bleu, rouge et jaune sont celles des armes de la ville. Le motif a été élaboré par la jeune artiste Monika Rybczynska lors de la canonisation de Jean-Paul II, en signe de reconnaissance personnelle. Quant à la prière officielle, elle s'articule en trois parties: L'humanité et la jeunesse plus particulièrement s'en remettent à la Divine Miséricorde, requête au Seigneur de la grâce d'avoir une âme miséricordieuse, demande d'intercession de la Sainte Vierge et de saint Jean-Paul II, le patron des JMJ:
''Dieu, Père miséricordieux,
qui as révélé ton amour
dans ton Fils Jésus-Christ,
et l’as répandu sur nous
dans l’Esprit Saint Consolateur,
nous te confions aujourd’hui
le destin du monde
et de chaque homme.
Nous te confions en particulier
les jeunes de toutes les langues, peuples et nations.
Guide-les et protège-les le long des sentiers périlleux de la vie
et donne-leur la grâce de récolter de nombreux fruits
de l’expérience de la Journée mondiale de la jeunesse de Cracovie.
Père Céleste,
rends-nous témoins de ta miséricorde.
Apprends-nous à annoncer la foi aux hésitants,
l’espérance aux découragés,
l’amour aux indifférents,
le pardon à ceux qui ont fait du mal
et la joie aux malheureux.
Fais que l’étincelle de l’amour miséricordieux
que tu as allumée en nous
devienne un feu qui transforme les cœurs
et renouvelle la face de la terre.
Marie, Mère de Miséricorde, prie pour nous.
Saint Jean-Paul II, prie pour nous".
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Mission: "montrer plutôt que démontrer" (Mgr Brouwet, évêque de Tarbes et de Lourdes)
Les catholiques des Hautes-Pyrénées sont invitées à vivre une année axée sur la mission. Vendredi 27 juin 2014, à la maison diocésaine Saint-Paul, ils ont participé à une soirée d'envoi en mission, présidée par Mgr Nicolas Brouwet, évêque du diocèse de Tarbes et Lourdes. Cette vidéo présente l'intégralité de l'intervention donnée par Mgr Brouwet devant une assistance d'un demi-millier de personnes. Une vidéo du site internet http://www.catholique65.fr
JPSC
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