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Eglise - Page 1283

  • Créer et partager des chaines de prière via Internet

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    Sans titre.pngLu sur Aleteia.org :

    Hozana transforme le Web en réseau de prière

    En partenariat avec Aleteia, l'association Marie de Nazareth vient de lancer Hozana.org, un site pour créer et partager des chaînes de prière.

    L'expérience démontre sans cesse la puissance et l'efficacité de la prière partagée... L’ambition spirituelle du projet Hozana est de rendre plus concrète la communion des saints, et de susciter un élan de prière international. Ce nouveau réseau social permet, via Internet, de rendre concrète et visible l’union de prière de milliers de chrétiens. Actuellement le site est proposé uniquement pour la France, mais il a pour objectif d’être étendu à l’international d’ici l’été.

    Sur Hozana, chacun peut créer et partager très facilement des chaînes de prière via Internet. Qu'il s'agisse de prier pour les Chrétiens persécutés, pour le pape François ou pour la France, Hozana permet de rassembler une communauté de priants autour d’une intention. Le porteur de l’intention anime sa communauté de priants jour après jour en publiant des nouvelles, chaque priant pouvant participer à la discussion liée à une intention. Une carte du monde permet de localiser les personnes priant pour la même intention. L’union de prière est ainsi rendue vivante et concrète.

    Un projet accompagné par l’Abbé Grosjean et l’Abbé Amar

    Le projet est accompagné spirituellement par l’Abbé Pierre-Hervé Grosjean et l’Abbé Pierre Amar, bloggers influents présents sur les réseaux sociaux et auteurs de Padreblog.fr. Padreblog reprenait sur son profil Facebook les mots du Père Antoine Hardy à propos d’HOZANA : " Le Web unit des milliers de personnes entre elles. Mais la première « toile » est très ancienne. Son inventeur s’appelle Dieu ! Il lui a juste donné un autre nom : la communion des saints ! Un immense réseau capable de relier entre eux des milliards de gens, et même d’unir ceux du Ciel et ceux de la terre. Un réseau qui ne connaisse jamais saturation ou panne de satellite. Un réseau qui fonctionne sans câbles ni ondes. Les messages qui y circulent ne s’entendent pas avec les oreilles, ne se lisent pas avec les yeux, mais arrivent au cœur. Bienvenue sur HOZANA, le seul réseau qui fait plus que mettre en lien mais établit une véritable communion entre ses membres ! "

    Une ambition spirituelle internationale

    Hozana est d’abord un outil fonctionnel et pratique pour la création de chaînes de prière. Mais, plus largeement le projet est au service d’une ambition spirituelle : rendre plus visible la communion des saints et susciter un élan de prière dans le monde en aidant des centaines de milliers de croyants à se tourner ensemble vers Dieu pour demander, recevoir et rendre grâce.

  • Des chrétiens coptes massacrés par des djihadistes en Libye

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    Du blog copte :

    La petite communauté copte de Benghazi vit dans la peur 

    Sept jeunes coptes égyptiens exécutés par des fondamentalistes islamiques

    La peur s’est installée au sein de la petite communauté chrétienne de Benghazi, à l’est de la Libye, après l’exécution de sept travailleurs coptes égyptiens. Les jeunes Egyptiens enlevés dimanche soir 23 février à leur domicile par des hommes armés ont été assassinés sur une plage, dans la banlieue de Garhoutha. La région de Benghazi est le repaire de nombreuses bandes islamistes armées.

    L’Eglise copte orthodoxe au Caire a vivement condamné ces assassinats de jeunes travailleurs âgés de 17 à 25 ans, attribués à des terroristes islamistes. «Nous prions pour que Dieu protège le peuple égyptien contre ce terrorisme brutal», écrit l’Eglise copte orthodoxe dans un communiqué publié par le journal Watani (»Ma Patrie»), la voix de la communauté copte d’Egypte.

    L’Eglise copte d’Egypte dénonce un «crime odieux»

    L’Eglise copte exige l’arrestation des terroristes qui se cachent derrière «ce crime odieux». Des hommes armés sont entrés dimanche soir dans l’immeuble où habitaient les travailleurs égyptiens et ont demandé dans tous les appartements si les gens étaient chrétiens ou musulmans. Ils se sont ensuite emparés des coptes et les ont emmenés vers une destination inconnue. Les cadavres aux mains entravées et portant des traces de balles à la tête ont été découverts sur une plage de Garhoutha lundi 24 février.

    La Libye connaît, depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, une dangereuse montée en puissance des fondamentalistes islamistes. Le 17 mai dernier, un attentat avait pris pour cible l’église catholique de l’Immaculée de Benghazi, une région où il est devenu très dangereux d’être repérés comme chrétiens. Ces derniers se font très discrets, car les actes de violence et d’intimidation à leur encontre se multiplient.

    Les chrétiens dans le collimateur des jihadistes

    L’Eglise copte en Libye a été particulièrement visée l’an dernier. Le 14 mars dernier, l’église copte orthodoxe de Benghazi a été incendiée par des hommes armés qui avaient auparavant fait sortir les fidèles qui s’y trouvaient.

    A la même période, un certain nombre d’attaques contre des églises et des prêtres ont été perpétrées ailleurs en Libye. Des dizaines de coptes ont été arrêtés et torturés sur accusation de ‘prosélytisme’. Des congrégations catholiques ont dû fuir le pays devant les menaces. En Cyrénaïque, l’an dernier, divers instituts religieux catholiques féminins ont été contraints à fermer leurs portes à Tobrouk, Derna, Beida, Barce, ainsi qu’à Benghazi. Le Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou rappelait l’an dernier que près de 100’000 chrétiens vivaient en Libye avant le début de l’insurrection contre le régime de Kadhafi en 2011. Aujourd’hui, ils ne seraient plus que quelques milliers. (via kipa-apic)

  • Liège renoue avec la grande procession de la Fête-Dieu

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    FeteDieu.jpgIl y a deux ans, nous posions ici la question de savoir ce qui serait fait à Liège à l'occasion du 750e anniversaire de l'extension de la Fête-Dieu à l'Eglise universelle. La réponse nous parvient aujourd'hui et elle nous réjouit puisqu'elle renoue avec une tradition chère aux Liégeois, tradition qui voyait monter de la cathédrale au sommet du Publémont la foule fervente des fidèles escortant le Saint Sacrement jusqu'à la basilique Saint-Martin. C'est un formidable défi pour le diocèse de Liège qui devra se mobiliser pour faire de cette procession un évènement vraiment significatif

    Communiqué de presse :

    Le jeudi 19 juin 2014, jour de la Fête-Dieu, sera l'occasion de fêter le 750ème anniversaire de la bulle "Transiturus", par laquelle le pape Urbain IV institua cette fête d'origine liégeoise dans l'Eglise universelle. Inspirée par deux Liégeoises, sainte Julienne de Cornillon et la bienheureuse Eve de Saint-Martin, cette fête honore tout particulièrement la présence du Christ dans le sacrement de l'Eucharistie. Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, souhaite marquer l'événement par une démarche de toute la ville, dans la ligne de ce que propose le pape François, quand il demande aux chrétiens de savoir sortir de leurs murs et de communiquer l'évangile. Voilà pourquoi, il a suggéré aux deux doyens de Liège, réunis au sein de la Pastorale urbaine (qui prépare, entre autres, chaque année le chemin de croix dans les rues de la ville), d'organiser une procession du Saint-Sacrement partant ce 19 juin à 18h de la Cathédrale Saint-Paul pour monter vers Saint-Martin. L'évêque invite les paroisses du bassin liégeois, et par-delà, de tout son diocèse, à vivre cette démarche ancrée dans la tradition et la piété populaire, dans un esprit de témoignage renouvelé. La procession se clôturera à 20h par la traditionnelle Messe de la Fête-Dieu célébrée en la basilique Saint-Martin.

    Contact: Secrétariat de Mgr Jean-Pierre Delville 04/2303157 ou secretariat.mgrdelville@evechedeliege.be

  • Le Suaire est vraiment du 1er siècle

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    saint_suaire_ombre.gifLu sur la Nuova Bussola Quotidiana (trad. par nos soins) :

    « Le Saint Suaire est véritablement du 1er siècle » par Lorenzo Bertocchi

    Le Saint Suaire n'en finit jamis de surprendre. Le Prof. Giulio Fanti, expert de niveau mondial pour les études sur le Suaire, vient de publier un texte au titre résolument provocateur intitulé: "le Saint Suaire : premier siècle après Jésus Christ !" (Ed. Segno). L'Université de Padoue, grâce à un projet académique, a procédé à des expériences de datation du Suaire basées sur l'analyse mécanique et opto-chimique et les résultats sont étonnants.

    Prof. Fanti, en 1988, la datation au radiocarbone concluait avec fracas que le Suaire était du Moyen Age. En revanche, que disent vos expériences ?

    Les résultats de nos analyses ont établi que  l'on peut dater raisonnablement le Suaire du Ier siècle de notre ère, une date qui correspond à l'époque où Jésus de Nazareth a vécu en Palestine. Le travail que nous avons fait a produit des datations compatibles entre elles en fournissant une date de 33 avant J.C., avec une incertitude de ± 250 ans. Je tiens à vous rappeler que s'agissant d'analyses scientifiques nous ne prétendons pas avoir le dernier mot, mais nous sommes arrivés toutefois à ces conclusions en utilisant trois méthodes indépendantes qui donnent des résultats cohérents entre eux. Nous attendons avec impatience les réactions du monde scientifique qui, pour l'instant, semblent positives.

    Donc, en 1988, quelque chose a fonctionné de travers ?

    Dans une publication récente parue dans une revue importante de statistique, on montre comment les résultats de 1988 étaient entâchés d'une erreur systématique due à un possible effet environnemental qui fait que la date trouvée est dépourvue de signification scientifique. Entre autres, il y a diverses études qui indiquent que le Suaire ne saurait être considéré comme médiéval, mais devait déjà être connu dans l'Antiquité. Il s'agit d'études numismatiques détaillées sur les visages du Christ représentés dans les monnaies anciennes. Il est devenu évident que les premières pièces connues frappées à l'image du Christ par l'empereur Justinien II, à partir de 692 après J.C. (donc six siècles avant la datation au radiocarbone) a dû prendre le Saint-Suaire comme modèle de référence.

    En dehors de datation, l'image de l'homme du Suaire reste mystérieuse.

    La science a démontré que l'image corporelle du Saint Suaire n'est toujours pas reproductible aujourd'hui dans toutes ses caractéristiques microscopiques et macroscopiques. Si l'on parvient à réaliser quelque chose d'acceptable d'un point de vue macroscopique, on ne parvient pas à répondre à de nombreuses caractéristiques au niveau microscopique et vice versa. Aujourd'hui, on peut raisonnablement supposer que l'image de l'homme du Suaire s'est formée à la suite d'une formidable explosion d'énergie venant de l'intérieur du corps enveloppé.

    Cette « explosion » pourrait faire penser à la Résurrection du Christ racontée dans les Évangiles ?

    Si d'un point de vue scientifique il est assez complexe d'établir quelles causes peuvent provoquer l'effet de l'image sur le linceul (quelqu'un a récemment évoqué un tremblement de terre), le phénomène de la Résurrection pourrait résoudre le dilemme. Nous prenons en considération, entre autres, que les traces de sang humain sur le tissu de lin n'ont pas la moindre trace de bavures dont la présence serait par contre évidente si le cadavre enveloppé avait été retiré physiquement. Tout porte à croire que l'homme du suaire a dû sortir du tissu de lin après être devenu mécaniquement transparent.

    Mais l'homme du Suaire est-il vraiment Jésus de Nazareth ?

    Les études scientifiques sur la relique jusqu'à ce jour ne parviennent pas à apporter des réponses concluantes sur l'identité de l'homme qui y était enveloppé. La science humaine doit admettre ses limites, mais la science supporte la foi et vice versa. Dans cette optique, à travers les Évangiles qui confirment tout ce qui peut être observé sur le linceul, mais qui en outre ajoutent des informations sur ce qui s'est passé durant ce dimanche de Pâques, il n'est pas difficile de reconnaître en cet homme Jésus-Christ, le Ressuscité d'entre les morts.

  • BXL, 1er mars : Rosaire pour la Vie à Saint-Jacques sur Coudenberg

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    Foto
    Où ? : 
    Eglise Saint-Jacques sur Coudenberg
            Place Royale (Bruxelles)
    Quand ?
    tous les premiers samedi du mois à 16h30
    N'hésitez pas à transférer l'info!!

    Prochaine date: 1er MARS 2014 !

  • Des évêques priants, pasteurs et kérygmatiques : tout un programme

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    LES EVEQUES SUCCESSEURS DES APOTRES

    Cité du Vatican, 27 février 2014 (Vatican Information Service). Le Pape s'est adressé ce matin aux membres de la Congrégation pour les évêques, devant lesquels il a tracé un portait de ce doit être le rôle de ce dicastère, chargé de l'aider à désigner les pasteurs de diocèses de par le monde. Voici les passages principaux de ce discours:

    "La mission essentielle de la Congrégation. Lors d'une consécration épiscopale, l'Eglise rassemblée invoque le Saint-Esprit et demande que le candidat soit ordonné. L'Evêque président demande alors s'il y a le mandat. Cette congrégation existe pour aider à rédiger un mandat qui sera ensuite diffusé dans de nombreuses églises pour la joie et l'espérance du peuple de Dieu. Cette congrégation existe pour s'assurer que le nom a avant tout été indiqué par le Seigneur". Le peuple de Dieu a besoin et attend un pasteur, quelqu'un au grand cœur. Il veut un homme de Dieu, pas un gestionnaire ni un administrateur de société, quelqu'un capable de s'élever à la hauteur de la vue de Dieu pour nous conduire à lui... Nous ne devons jamais perdre de vue les besoins des Eglises locales, auxquelles nous devons répondre. Or il n'existe pas d'évêque standard... Pour nous, l'enjeu est d'entrer dans la perspective du Christ en tenant compte de la réalité des Eglises particulières".

    L'horizon de Dieu détermine la mission de la congrégation. "Pour choisir ces ministres nous devons nous élever... Nous devons nous élever au-dessus de nos éventuelles préférences, sympathies ou appartenances afin de saisir l'ampleur de l'horizon de Dieu... Nous ne devons pas être conditionnés par de petites considération, mais être des pasteurs dotés de la Parresia, c'est à dire capables d'assurer dans le monde un sacrement de l'unité et donc d'affirmer que l'humanité n'est pas destiné au chaos et à l'abandon... Au moment de signer la nomination d'un évêque, je veux pouvoir ressentir l'autorité de votre discernement et la grandeur de l'horizon qui a mûri votre choix conseil". L'esprit qui préside à votre travail...doit être un processus humble, calme et laborieuse développé sous la lumière venant d'en haut. Professionnalisme, service et sainteté de vie: Se détourner de ce trinôme nous ferait perdre la grandeur à laquelle nous sommes appelés".

    L'Eglise apostolique comme source. "La grandeur de l'Eglise réside toujours dans les profondeurs de ses fondations... L'avenir de l'Eglise réside dans ses origines... Nous le savons, le Collège épiscopal, dans lequel le nouvel évêque est inséré, n'est que le prolongement du Collège apostolique. Le monde a besoin de savoir qu'il s'agit d'une succession interrompue". Les gens ont besoin de trouver dans l'Eglise la permanence indélébile de la grâce initiale".

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  • BXL, 7 mars : prier au coeur de la ville avec les Fraternités de Jérusalem

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  • BXL, 8 mars : messe pour le 1er anniversaire de l'élection du pape François

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    A l'occasion du 1er Anniversaire de l'élection
    de Sa Sainteté le Pape François
    Monseigneur André-Joseph Léonard,
    Archevêque de Malines-Bruxelles,
    Monseigneur Giacinto Berloco,
    Nonce Apostolique auprès du Royaume de Belgique,
    Monseigneur Alain Lebeaupin,
    Nonce Apostolique auprès de l'Union Européenne,
    ont l'honneur de vous inviter à la célébration eucharistique
    en la Cathédrale des Saints Michel et Gudule de Bruxelles,
    le samedi 8 mars 2014 à 18.00 heures.

  • Synode sur la Famille : le cardinal Müller marque sa différence

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    « A-t-on vraiment parlé, à 80 voire 90 % du temps pendant le consistoire sur la famille à Rome – comme l'a raconté le cardinal Barbarin – de la question des divorcés remariés ? Yves Daoudal fait là-dessus les commentaires qui s'imposent. Et le nouveau cardinal Gerhard Müller, déjà auteur d'un texte fort sur le sujet, a de nouveau mis les points sur les i dans une interview publiée mardi par La Stampa, citée par LifeSite, alors même que la préférence visible semblait avoir été donnée samedi au discours bien plus ambigu du cardinal Kasper, qui a occupé la majeure partie de la matinée.

    Le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, a souligné de nouveau que permettre à des catholiques mariés, divorcés et remariés civilement de s'approcher de la communion porterait gravement atteinte à l'institution du mariage elle-même. « Le dogme de l'Eglise n'est pas n'importe quelle théorie fabriquée par quelques théologiens, il s'agit de la doctrine de l'Eglise, rien de moins que la parole de Jésus-Christ, qui est très claire. Je ne peux pas changer la doctrine de l'Eglise », a déclaré le cardinal Müller…. »

    La suite ici :  Le cardinal Müller redit l'impossibilité pour les divorcés remariés de communier

     Müller, Ottaviani , même combat : vox clamantis in deserto ? voir ici   Consistoire sur la famille : le pape François fait l’éloge du cardinal Kasper 

    JPSC

  • L'Eglise priée de céder la cathédrale de Cordoue à une gestion publique

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    Lu sur saphirnews.com :

    L’Eglise appelée à céder la mosquée-cathédrale de Cordoue

    Plus de 90 000 personnes ont signé une pétition lancée en ce mois de février pour appeler l’Eglise catholique à céder la grande mosquée de Cordoue dont elle est propriétaire à une gestion publique. Ce joyau de l’histoire, classé au patrimoine mondial de l’Unesco comme l'ensemble du centre historique de Cordoue, est devenue cathédrale au 13e siècle après la Reconquista. 

    Les initiateurs de la pétition estiment que ce patrimoine historique appartient à « tous les Espagnols » car « il s'agit d'un symbole universel d'entente entre les cultures ». Par conséquent, ils ont le droit d’en récolter les fruits de sa gestion, notamment sur le plan touristique, jugent-ils. 

    L'Église catholique gagnerait « 8 millions d'euros par an » en ne comptabilisant que le nombre d'entrées à la mosquée de Cordoue - 8 euros par personne - qui reçoit chaque année plus d'un million de visiteurs. Elle ne paye pas d’impôts sur l'argent récolté par ce biais : « il est considéré comme un don et, à ce titre, il est exonéré d'impôts », lit-on. 

    Le gouvernement régional d’Andalousie, dirigé par la gauche, a annoncé, vendredi 21 février, qu’il avait commandé un rapport pour établir s’il pouvait réclamer sa gestion, selon l'AFP. Pour sa part, le maire de droite de la ville a affirmé ne voir « aucun problème » dans la gestion de l’Église. Au-delà de ce débat, la communauté musulmane espagnole demande depuis longtemps que l’ancienne mosquée devienne un lieu de culte œcuménique afin qu’ils puissent aussi y prier. Une demande renouvelée dans la pétition mais jusque là rejetée catégoriquement par l'évêque de Cordoue. 

  • Synode sur la famille : accepter la dhimmitude ?

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    C'est en tout cas le risque dénoncé par Sandro Magister sur son blog Chiesa:

    621870-le-pape-francois-s-adresse-aux-cardinaux-du-monde-entier-reunis-au-vatican-le-20-fevrier-2014-a-rome.jpg(…) Le synode consacré à la famille a été le point focal des rencontres qui ont eu lieu au Vatican ces jours derniers. Le collège cardinalice tout entier y a consacré deux journées, les 20 et 21 février. Et pendant deux autres jours, les 24 et 25, c’est le conseil du secrétariat général du synode, qui est un peu l'aristocratie élective de la hiérarchie catholique mondiale, qui y a travaillé. Ces deux réunions se sont déroulées à huis clos, ce qui, en soi, n’est pas surprenant. Mais ce que l’on a entrevu de cette préparation du synode suffit à rendre encore plus palpables les nouveautés et les inconnues introduites par le pape François. (…)

    Lire la suite

  • Consistoire sur la famille : 90% des interventions sur les divorcés-remariés ?

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    C’est ce que le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon a raconté sur Radio Vatican  à propos de ce qui s’est dit à Rome lors du récent consistoire des cardinaux sur la famille : Le site web « Riposte Catholique » a retranscrit l’interview. Extraits.

    (…) La parole de l’Église doit beaucoup se renouveler en demandant à Dieu la grâce d’arriver à faire opérer cette rencontre entre l’amour et la vérité. Du coup, le cadeau, comme dit l’onction, ce sera la justice et la paix. Plutôt que d’aller butter sur « Est-ce qu’on va enfin donner la permission à ceux qui sont divorcés remariés d’aller communier ? C’est une injustice qu’on ne la leur donne pas ». Si vous buttez immédiatement sur le problème dans son point ultime, ça se cabre (…).

    Vous avez donc évoqué la question des divorcés remariés, une question délicate et sensible qui a été abordée. Il y avait là différents points de vue. Comment les discussions se sont-elles déroulées ?

    C’était 80-90% des interventions qui touchaient la question des divorcés remariés. On voit bien qu’aujourd’hui, c’est la question la plus difficile et la plus douloureuse. Et il ne suffit pas de dire « moi, je suis rigoriste, moi, je suis laxiste ». C’est une impasse ce genre de discussion . Ce qui est important, c’est de dire « il y a incontestablement une parole de vérité qui vient de la Bible et il y a incontestablement un amour de Dieu pour tous les hommes, quel qu’ils soient et quel que soit leur situation ».(…).. Par exemple, le Pape a dit lui-même, il y a déjà assez longtemps, qu’on pourrait regarder comment font les orthodoxes. Mais pour la majorité des catholiques, lorsqu’ils regardent les catholiques, ils disent : vous voyez les orthodoxes, ils peuvent se remarier ». On sait bien que non. Si vous connaissez les orthodoxes, vous savez que chez les orthodoxes, quand il y a un remariage, on les reçoit, on les bénit. La célébration est pénitentielle, vous n’avez pas été fidèle à la parole de Dieu mais rassurez-vous, Dieu vous aime quand même. Et ce n’est pas un sacrement . On peut trouver les manières, ça dépend de la liberté qu’on laisse. Par exemple, on peut dire aux gens : « voilà quelle est la doctrine de l’Église et ce n’est pas à nous d’entrer jusque dans les détails de tout. Que chacun voit avec son père spirituel, avec son curé, avec son évêque (…)

    Tout l'article ici:  Consistoire : 80-90% des interventions touchaient la question des divorcés remariés

    La bénédiction accordée aux divorcés-remariés (déjà largement répandue et tolérée par l’Eglise dans nos pays « libéraux avancés ») pourrait-elle, à défaut d’être perçue comme une réitération du sacrement de mariage, l’être comme un acte sacramentel de pénitence ? Mais comment absoudre une faute à laquelle les pénitents ne sont absolument pas décidés à mettre fin ?

    Dans cette « solution », il n’y aurait peut être pas un simulacre de mariage, comme l’affirme le cardinal Barbarin à propos d’une pratique des « orthodoxes », mais il y aurait alors une autre impasse à éviter : un simulacre de confession ouvrant la porte à la communion sacramentelle.

    Ce n’est pas ainsi que doit se manifester la miséricorde de Dieu et l’accueil des frères qui demeurent en état de péché. Abandonnant la voie des sacrements, il faut chercher autre chose, qui ne confonde pas la vérité et l’astuce. JPSC.