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Eglise - Page 1286

  • A l’Université de Liège : Mgr Delville a ouvert un nouveau cycle de lunchs débats sur le rôle de l’humanisme chrétien dans la société.

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    DSCF0380 (1).JPGLe nouvel évêque de Liège, Monseigneur Jean-Pierre Delville, a inauguré un nouveau cycle de lunchs débats à l’Université de Liège. Le cycle est organisé par le groupe « éthique sociale » de l’Union des étudiants catholiques, sur le thème « Humanisme chrétien, Travail et Société ».

    La conférence de Mgr Delville était intitulée « l’humanisme dans l’engagement social de l’Eglise, hier et aujourd’hui ».  Docteur en Philosophe (UCL), théologien (Université grégorienne à Rome) et musicien (prix d’orgue du Conservatoire royal de Liège), Mgr Delville est aussi licencié en histoire de l’Université de Liège.  Au moment de sa nomination épiscopale (31 mai 2013), il était professeur ordinaire à l’Université catholique de Louvain, où il enseigna l’histoire du christianisme.

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     « Deus caritas est » : C’est le lien de l’amour qui constitue l’unicité de Dieu  dans l’altérité des personnes trinitaires. À la suite de saint Jean, Benoît XVI, dans sa première encyclique, a développé les conséquences cette affirmation, avec beaucoup d'intelligence et de fraîcheur d’âme.

    De là résulte que l’autre, dans la foi, est toujours pour nous le visage de Dieu, même s’il est parfois bien défiguré.

    Jésus est formel. Au jour du jugement, lorsque toutes les nations seront rassemblées devant lui, il dira à ceux qui sont à sa droite : «  j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » Et aux autres : « Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges » (cfr  Matthieu, 25, 31-46)

    De cette Parole, qui émaille aussi sous d’autres formes tous les textes évangéliques, procède une double démarche : l’amour inconditionnel des pauvres, quels qu’ils soient, et la recherche de la pauvreté spirituelle qui purifie l’âme. Au fil de son histoire, même peuplée par tous les vices des cercles de l’enfer de Dante, la chrétienté l’a toujours su et exalté cet idéal. C’est ce que nous rappelle d’abord l’orateur. 

    Mais, au XVIIIe siècle, dans la société occidentale, a pris naissance un profond bouleversement de la condition humaine issu de ce que Paul Hazard a appelé « la crise de la conscience européenne » : la révolution des lumières philosophiques et celle de l’industrialisation qui s’en suivirent ont introduit  dans la vie sociale une rupture inédite, exaltant la liberté de l’homme pour mieux l’asservir. Aux idéologies contradictoires qui l’expriment et ambitionnent de tenir  lieu de religion à l’ère du progrès industriel et technique, l’Eglise a opposé une doctrine sociale tirée de l’Evangile. Monseigneur Delville nous montre en quoi il ne s’agit pas d’une idéologie de plus.

    JPSC

     On lira ci-dessous la transcription in extenso de l’enregistrement de sa conférence (les intertitres sont de notre fait) :

     

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  • Le secret de Padre Pio

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    le-secret-de-padre-pio_article_large.jpgLe secret de Padre Pio

    Auteur : Antonio Socci
    Editeur : TEQUI
    Paru en : juin 2013
       
       

    Prix :

    22 €

     
     
    Présentation de l'éditeur :
    Résumé :
    Le 13 mai 1981, Ali Agca tire sur Jean-Paul II. C’est un excellent tireur et pourtant cet assassinat échoue. Le tueur turc révèle alors : « (...) à côté de moi, il y avait une sœur qui, à un certain moment, m’a pris le bras droit, c’est pourquoi je n’ai pu continuer à tirer. Autrement, j’aurais tué le Pape. »
    Antonio Socci, en lisant ces mots, est saisi : qui est cette sœur ? Il mène alors l’enquête et remonte à sœur Rita, fille spirituelle de Padre Pio. Comment obtint-elle le « salut » d’un grand pape ? Quel sens donner aux nombreux charismes de Padre Pio (1887-1968) - miracles, guérisons, conversions d’ennemis de l’Église, stigmates - et à ceux de ses fils spirituels, qui rayonnent maintenant dans le monde entier ? 
    Ce livre nous ouvre à la réalité spirituelle où toute contribution invisible, telle que la prière, la confiance en Dieu, le sacrifice, etc., a une répercussion dans le monde visible, pouvant avoir un impact historique et une valeur rédemptrice. 
    Cet ouvrage est un reportage vivant et bouleversant sur celui qui a ému l’Église universelle durant trois générations, arrachant au Ciel des grâces innombrables pour les souffrants et pour l’Église. Nourri de témoignages, de révélations des disciples de Padre Pio, il est une référence incontournable pour s’approcher du mystère de la souffrance, qui peut devenir signe authentique de l’amour vrai, comme nous l’a rappelé récemment le Pape François. 
    Aujourd’hui encore, Padre Pio agit, intercède. Il poursuit sa mission, rendant visibles l’amour et la gloire du Christ toujours victorieux du mal.  
    L’auteur 
    Antonio Socci est un journaliste catholique italien, originaire de Sienne. Il travaille aujourd’hui pour la Rai (radiotélévision italienne) et dirige l’École supérieure de journalisme de Pérouse. Il a publié de nombreux ouvrages, dont I segreti di Karol Wojtyla (Les secrets de Karol Wojtyla, Rizzoli). Son ouvrage Il segreto di Padre Pio s’est vendu à 50 000 exemplaires en Italie.  
  • François, Stromae, même combat ?

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    Le père Manuel Grandin se risque au rapprochement des deux super-vedettes (sur jeunes-catho.fr) :

    Le chanteur Stromae, 29 ans, a triomphé aux 29èmes Victoires de la musique vendredi 14 février en emportant la Victoire de l’artiste masculin de l’année et celle de l’album de chansons pour Racine carré ainsi que celle du clip pour Formidable. Retour sur ce chanteur hors-pair avec le père Manuel Grandin s.j., directeur du Réseau jeunesse ignatien (RJI).

    stromae- 29ème victoires de la musique 2014 -

    Pourquoi Stromae fascine-t-il autant ?

    Le fait d’avoir son style à lui, très personnel, touche les gens. Il est inclassable et cultive sa différence tout en restant totalement lui-même, loin du formalisme imposé par le star system. Et sa musique bien sûr, aux multiples influences (électro, slam, rap) a beaucoup attiré par ses refrains faciles à retenir. On l’écoute à la fois pour ses paroles aux sujets graves, (le cancer, les violences conjugales, etc.) et à la fois pour danser. Rassembler ces deux critères est plutôt rare.

    Il est aimé pour son style et sa personnalité ou pour sa musique ?

    Les deux ! Une musique est toujours incarnée, c’est certain que le charisme de l’interprète joue énormément. Stromae a compris l’importance de la communication et y travaille. Si je peux oser la comparaison, comme le pape François, il a compris que le message ne suffit pas, encore faut-il l’incarner pour le transmettre. Stromae et le pape François, même combat (rires) ! D’ailleurs, les disciples à l’époque, ils n’ont pas suivi des idées, ils ont suivi Jésus, un être incarné.

    Lire la suite sur jeunes-catho.fr

  • Synode sur la famille : l’Eglise d’Allemagne tire la première

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    Sur le site web de « France Catholique, le P. Murray explique :

    La Troisième Assemblée Générale Extraordinaire du Synode des Évêques se tiendra à Rome du 5 au 18 octobre avec à l’ordre du jour : les défis de la pastorale pour la famille dans le contexte de l’évangélisation. Le Bureau du Synode au Vatican a établi un document préparatoire avec une série de questions relatives aux efforts de l’Église pour la promotion des doctrines et pratiques — et aux différents défis à relever.

    Le 3 février la Conférence Épiscopale Allemande a publié une synthèse des réponses proposées à ces questions par les vingt-sept diocèses d’Allemagne et vingt associations ou institutions catholiques notoires. (Dommage, nous n’en avons pas la liste, ce qui aurait pu alimenter le débat.) Conclusions guère agréables, ou, en fait, plutôt inquiétantes.

    Voici un échantillon des remarques émises dans cette synthèse. [J’ai ajouté mes commentaires entre crochets].

    Les déclarations de l’Église [N.B. déclarations, pas enseignements] sur les relations sexuelles avant le mariage, l’homosexualité, les divorcés remariés, le contrôle des naissances ne sont, paradoxalement, pratiquement pas acceptées, si ce n’est purement et simplement rejetées dans une grande majorité des cas. La plupart des baptisés ne sont pas au courant de l’expression "Loi naturelle". Ainsi, la Loi naturelle est à peine établie ou détaillée au sein de l’Église, et donc délibérément ignorée car historiquement dépassée et incompatible avec l’éthique moderne. En particulier, il y a une vive critique d’un étroit déterminisme biologique — s’appuyant sur un aspect de la "Loi Naturelle" ["guillemets" agressifs] car elle ne rend pas justice à la compréhension chrétienne de l’homme. Presque tous les couples souhaitant se marier à l’Église ont déjà vécu ensemble, souvent plusieurs années (estimation : entre 90 et 100%)... En vue de la nature définitive du lien du mariage [d’autres réponses laissent entendre que cette notion est largement repoussée en Allemagne], et, conscients qu’un mariage raté entraîne une profonde crise dans l’existence, nombreux sont ceux qui, en fait, trouvent que se marier avant d’avoir vécu ensemble est une preuve d’inconscience [vivre dans le péché serait un antidote à l’échec du mariage].

    Lire la suite sur le site de France Catholique : Mauvaises nouvelles d’Allemagne

    Le Père Murray est curé de la paroisse de la Sainte Famille à New-York. Il est docteur en droit canon.

    A quoi servent les questionnaires diffusés dans une opinion publique dont on connait par avance les réponses sur des matières qui ne relèvent nullement de sa compétence ? Il ne faut pas être grand clerc pour le deviner.

    JPSC

  • Où va l’Eglise du pape François ?

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    Jean-Marie Guénois fait le point dans « Le Figaro » de ce jour :

    jpg_1350622.jpgGrande semaine au Vatican. Tous les cardinaux du monde convergent vers Rome à presque une année de l'élection du pape François. Il les a convoqués en une sorte d'assemblée générale. Commencent ainsi ce lundi dix jours de travail intensif et décisif pour la suite du pontificat. Au menu figurent les trois dossiers actuellement les plus chauds de l'Église catholique: réforme de la curie romaine, accueil des divorcés remariés et… finances du Saint-Siège. Avec ce point d'orgue, samedi 22 février: la création de 19 nouveaux cardinaux. C'est la première promotion sélectionnée par François. Il a nettement privilégié l'Amérique latine et l'Afrique. Mais cette première semaine romaine du sénat de l'Église depuis l'élection de François sera surtout l'occasion, hors réunions, dans les couloirs du Vatican et lors des dîners en ville, de commenter les premiers mois du pontificat. Le pape régnant a beau faire la chasse aux «bavardages», rien n'y fera… 

    Lire la suite sur le site du Figaro : Famille, curie, finances : le Pape entre dans le vif de la réforme

    JPSC

    Lire également : Neuf jours de feu en perspective

    et aussi : Des cardinaux, pour quoi faire ?

  • Le buzz du pape autour de la liturgie traditionnelle

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    Comme nous l'avons relaté ici   La liturgie traditionnelle : une mode ? les évêques de la République Tchèque ont fait leurs visites « ad limina » à Rome  et, à cette occasion, Mgr Jan Graubner, Archevêque d’Olomouc, a interrogé le pape François au sujet de la « forme extraordinaire » de la Messe.

    Dans une assez longue déclaration, ce dernier  a répondu que s'il comprenait les fidèles des anciennes générations qui souhaitent revenir à ce qu’ils avaient connu, il ne pouvait par contre pas comprendre les jeunes qui s’attachaient à cette forme :

     «  Lorsque je cherche en profondeur, je vois qu’il s’agit là d’une mode. Et s’il ne s’agit que d’une mode, il ne faut pas y porter davantage d’attention. Il est juste nécessaire de faire preuve de patience et de délicatesse avec ces personnes qui sont attachées à une certaine mode. Cependant, je considère qu’il est très important d’étudier les choses en profondeur ; car si nous ne le faisons pas, alors aucune liturgie, qu’elle soit dans cette forme ou dans une autre, ne pourra nous sauver ».

    La liturgie, une simple affaire de mode, vraiment ? sur son site « Pro Liturgia », Denis Crouan (lui-même cependant adepte de la nouvelle forme de la messe) rétorque :

    « Lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires, Mgr Bergoglio a dû recevoir la Lettre que Benoît XVI avait envoyée à tous les évêques pour leur expliquer le sens du motu proprio « Summorum pontificum ». Or dans cette Lettre se trouve un passage qui explique pourquoi des fidèles de tous âges se sont tournés vers la liturgie ancienne qu’on appelle « forme extraordinaire » du rite romain : « Cela s’est produit - écrit Benoît XVI - avant tout parce qu’en de nombreux endroits on ne célébrait pas fidèlement selon les prescriptions du nouveau Missel ; au contraire, celui-ci finissait par être interprété comme une autorisation, voire même une obligation de créativité ; cette créativité a souvent porté à des déformations de la liturgie à la limite du supportable. Je parle d’expérience, parce que j’ai vécu moi aussi cette période, avec toutes ses attentes et ses confusions. Et j’ai constaté combien les déformations arbitraires de la Liturgie ont profondément blessé des personnes qui étaient totalement enracinées dans la foi de l’Eglise »

    Ref.http://proliturgia.pagesperso-orange.fr/actu.html

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  • L'ONU en guerre contre le Saint-Siège

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    Durant ces deux dernières semaines, le site "Benoît-et-moi" a suivi de près l'offensive menée par l'ONU contre le Saint-Siège :

    • ONU vs Saint-Siège Une synthèse des articles de ce site relatifs au rapport du 5 février. Et deux réflexions très édifiantes de Riccardo Cascioli, le directeur de La Bussola (15/2/2014)
    • C'est reparti! L'Onu accuse le Vatican de violer la Convention sur les droits de l'enfant. Finie, la trêve entre le monde et François, dit Giuliano Ferrara (5/2/2014)
    • L'ONU en guerre contre l'Eglise Massimo Introvigne a lu l'extravagant rapport du Comité pour les droits de l'Enfance de l'ONU. Les choses deviennent claires! (6/2/2014)
    • Guerre de l'ONU contre l'Eglise (suite) Sur la Bussola, le directeur Riccardo Cascioli fait une imparable reconstruction des derniers épisodes. Il est question de la BBC, d'ONG, de "Fondations"... bref, des "pouvoirs forts". A lire absolument, pour comprendre (6/2/2014)
    • L'Eglise bientôt sous tutelle? Retour sur quelques-uns des paragraphes les plus inquiétants du rapport sur le Vatican par la Commission de l'ONU pour les droits des enfants (7/2/2014)
    • Guerre de l'ONU contre l'Eglise, encore... De Benoît à François. Un an après, les mêmes problèmes. Un article d'Andrea Gagliarducci, qui épingle les insuffisances de la comm' ... et le silence relatif du Pape (11/2/2014)
  • Euthanasie des mineurs : l'Eglise belge K.O. ?

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    Sur le site de La Croix, Isabelle de Gaulmyn l'affirme :

    L’Eglise belge est K.O.

    Après le vote par le parlement  de l’extension de la loi sur l’euthanasie, pour permettre à des enfants malades (dont le décès est prévu à brève échéance) de demander à mourir, elle doit bien faire un constat d’impuissance. Les termes de son communiqué,  «déçus », « crainte » reflètent même une sorte de désarroi. Comme le relève le P.Tommy Scholtes, porte-parole de l’épiscopat, « nous n’avons jamais pu réellement nous faire entendre, le parlement a été peu dialoguant, dans un pays à la laïcité si forte, nos arguments étaient par avance discrédités ».

    Lire la suite sur le site de La Croix

  • La liturgie traditionnelle : une mode ?

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    Lu sur metablog :

    (...) Voici ce qu'un archevêque tchèque rapporte de sa visite ad limina, le 14 février 2014 à Rome, sur Radio Vaticana.

    Mgr Jan Graubner: « Lorsqu’il a été question de ceux qui sont contents de l’ancienne liturgie et qui reviennent vers elle, il était clair que le pape parle avec grand amour, avec attention et affection envers chacun, pour ne blesser personne. Malgré cela, il s’est exprimé de manière assez forte, quand il a dit qu’il comprend chez l’ancienne génération qu’elle retourne vers ce qu’elle a vécu, mais qu’il ne peut pas comprendre la jeune génération qui se tourne vers elle. « Quand je me pose la question plus concrètement – a ajouté le pape – je conclus que c’est une sorte de mode. Et puisque c’est une mode, c’est une chose qui passera, à laquelle il ne faut pas tellement faire attention. Mais il faut garder de la patience et de la bienveillance envers ceux qui sont tombés dans cette mode. Cependant je pense qu’il faut aller au fond des choses, parce que tant que nous n’irons pas au fond, aucune forme liturgique ne nous sauvera, ni l’une, ni l’autre. »

  • Le temps de la Septuagésime

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    Ce dimanche, dans la liturgie traditionnelle, commencent les trois semaines préparatoires au Carême : septagésime, sexagésime, quinquagésime, les ornements violets et les chants sont déjà ceux  de la pénitence : plus de gloria ni d’alleluia. Un commentaire monastique de Dom Pius Parsch nous rappelle le sens de cet alleluia qui ne reviendra pas avant la nuit de Pâques :

    « Avec la Septuagésime se produit, dans la liturgie, un changement brusque de sentiments; c'est alors que disparait des chants liturgiques un petit motif. Enfants d'un siècle de peu de foi, nous n'en sommes pas frappés; mais le Moyen Age croyant ressentait vivement ce changement: l'Alleluia cesse et nous ne l'entendrons plus que dans la nuit de Pâques.

    A la messe, le Roi divin, qui fait son entrée au moment de l'Evangile, n'est plus salué par le chant de l'Alleluia. De même les huit Heures de prière du jour ne commencent plus par l'Alleluia. On le remplace par le chant ou la récitation de cette formule: Louange à toi, Seigneur, Roi de la gloire éternelle. C'est assurément un beau salut; mais ce n'est qu'un supplément qui nous fait deviner toute l'importance que l'Eglise attribue à l'Alleluia.

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  • Malines-Bruxelles : les trois premières ordinations diaconales de la Fraternité des Saints Apôtres

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    unnamed.jpgunnamed.jpgLe 14 février 2014, en la fête des saints Cyrille et Méthode, la Fraternité des Saints Apôtres, inspirée par le Père Zanotti-Sorkine, curé de la paroisse des Réformés à Marseille, et reconnue par Monseigneur Léonard le 7 avril 2013, a connu un évènement important dans sa jeune histoire : l'ordination diaconale, en la Basilique du Sacré-Coeur à Koekelberg, des trois premiers frères de la Fraternité. Entouré d'une vingtaine de prêtres et de nombreux fidèles, Monseigneur Léonard a ordonné diacres en vue du sacerdoce Damien Bernier, Carmelo Prima et Jérémie Schaub. C'est une grande joie pour le diocèse de Malines-Bruxelles auquel ils sont maintenant rattachés ad vitam aeternam !

  • Euthanasie : « l’effet cliquet » belge

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    Une analyse d’Antoine Pasquier dans l’hebdomadaire français  « Famille chrétienne » :

    «  La précipitation parlementaire belge sur l'euthanasie des enfants aurait-elle pu être stoppée par ses propres instigateurs, au moins par prudence ? Non, car elle est commandée par une vision idéologique de la manière dont il convient de mourir. À moins d’un réveil salutaire des citoyens belges.

    Les parlementaires outre-quiévrain auront déjoué tous les pronostics.  Après les récentes mises en cause du système de contrôle des euthanasies pratiquées en Belgique, on aurait pu penser que les sénateurs et les députés belges prendraient le temps de s’interroger sur la pertinence d’un élargissement de la loi de 2002 aux mineurs. Les critiques émanant de professionnels, de juristes, d’autorités religieuses et même de certains parlementaires auraient pu être décortiquées, analysées, battues en brèche ou entendues, approfondies au sein d’une mission d’enquête ou reprises pour nourrir un vrai débat public. Il n’en fut rien.

    L’approche des élections législatives fédérales, le 25 mai, pouvait aussi laisser supposer un report du projet de loi à la prochaine législature. Par prudence. Par bon sens. Il n’en fut rien.

    Au cours des discussions engagées au Sénat en décembre, puis à la Chambre des représentants en janvier, on aurait pu imaginer un complément de débat ou d’apport extérieur à la réflexion des parlementaires. Il n’en fut rien.

    Les demandes en ce sens ont toutes été refusées, même celles suggérant d’entendre les autorités religieuses, parlant pourtant d’une seule et même voix.

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