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Eglise - Page 1573

  • Un week-end de réflexion (17-18 mars) sur l'Eglise face aux progrès de la science

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    Invitation à un week-end de réflexion

     bio&tic

     Régulation des naissances, avortement, procréation médicalement assistée, expérimentations sur les embryons…

     L’Église face aux progrès de la science

     

    Quels sont les enjeux ?

    Que dit l’église ?  Comment justifie-t-elle ses positions ?

     Peut-elle/doit-elle changer de discours ?  Pourquoi (pas) ?

     Du samedi 17 mars à 10h30

     au dimanche 18 mars à 16h00

     (Possibilité de loger sur place)

     Avec le Dr. Jean-Benoît Linsmaux, médecin psychiatre
    et l’abbé Bruno Jacobs, aumônier au CHU de Mont-Godinne

     Lieu : Rue des Capucins 19, 5590 Ciney

     PAF libre

    Renseignements et inscriptions :  bjacobs@gmx.com

  • Quel soutien de l'Eglise pour la Marche pour la Vie ?

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    Nous poursuivons notre entretien avec Antony Burckhardt :

    L'Eglise belge n'est-elle pas bien tiède? En dehors de la présence de Mgr Léonard à la Marche pour la Vie, l'an dernier, avez-vous reçu un soutien significatif des milieux catholiques belges?

    Bien sûr, vu la gravité de la situation, on pourrait espérer un message fort de la Conférence épiscopale qui serait ensuite relayé dans toutes les paroisses du pays. Je ne vous apprendrai rien, en vous disant que nous sommes malheureusement encore loin de la mobilisation générale demandée par Jean-Paul II dans son encyclique Evangelium Vitae... Toutefois, nous devons saluer les gestes qui ont été posé par le clergé belge depuis la première édition de la Marche pour la Vie à commencer par la présence du primat de Belgique aux deux premières éditions. Je ne crois pas me tromper en disant que, dans l'Hexagone, beaucoup se réjouiraient de voir le Cardinal Vingt-Trois participer à la Marche pour la Vie de Paris... Saluons donc le courage de Mgr. Léonard. N'oublions pas non plus la présence de Mgr. Warin et du porte-parole des évêques de Belgique, l'abbé Eric de Beukelaer, en 2010. Et puis je pense aussi à toutes ces communautés nouvelles ou traditionnelles qui nous soutiennent activement depuis le début, y compris par la prière. Où en serions-nous sans leur aide ?

    Sur la page Facebook de la Marche pour la Vie, on apprend que Monseigneur Van Looi, évêque de Gand, participera à la Marche pour la Vie. Et les autres évêques belges ?

  • Sainte Anne Line

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    D'origine noble et élevée dans la Communion anglicane, elle se convertit au catholicisme, hébergeant souvent des prêtres. En raison de sa fidélité à l'Eglise romaine, elle fut condamnée à être pendue à Tyburn.

    Elle fait partie des Quarante martyrs d'Angleterre et du Pays de Galles qui ont été canonisés en 1970.

    À Londres, en 1061, sainte Anne Line, veuve et martyre. Née de parents calvinistes, qui la déshéritèrent et la chassèrent de chez eux quand elle devint catholique, elle épousa Roger Line, qui mourut en exil à cause de la foi catholique. Après sa mort, elle fournit un hébergement à des prêtres à Londres, et pour cela, fut pendue à Tyburn, sous la reine Élisabeth Ière. Avec elle subirent le même supplice les bienheureux prêtres et martryrs Marc Barkworth, bénédictin, et Roger Felcock, de la Compagnie de Jésus, qui furent mis en pièces alors qu’ils respiraient encore. (Martyrologe romain)

    source : nominis.cef.fr

  • Et les anges le servaient...

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    Homélie de Benoît XVI pour le premier dimanche de carême

    En ce premier dimanche de Carême, l’Evangile, dans le style sobre et concis de saint Marc, nous introduit dans le climat de ce temps liturgique : « L’Esprit pousse Jésus au désert. Et dans le désert il resta quarante jours, tenté par Satan » (Mc 1, 12). En Terre Sainte, à l’ouest du fleuve du Jourdain et de l’oasis de Jéricho, se trouve le désert de Judée dont les vallées pierreuses, dépassant un dénivelé d’environ mille mètres, montent jusqu’à Jérusalem. Après avoir reçu le baptême de Jean, Jésus s’enfonce dans cette solitude, conduit par ce même Esprit Saint qui s’était posé sur Lui en le consacrant et en le révélant comme Fils de Dieu. Dans le désert, lieu de l’épreuve, comme l’expérience du peuple d’Israël le montre, la réalité de la kenosi, du Christ qui s’est laissé vider, qui s’est dépouillé de la condition de Dieu (cf. Ph 2, 6-7), apparaît de manière dramatique. Lui, qui n’a pas péché et ne peut pécher, se soumet à l’épreuve et peut pour cela compatir à notre infirmité (cf. He 4, 15). Il se laisse tenter par Satan, l’adversaire qui dès le départ s’est opposé au dessein salvifique de Dieu en faveur des hommes.

    Les anges, figures lumineuses et mystérieuses, apparaissent presque à la hâte, dans la brièveté du récit, face à cette figure obscure et ténébreuse qui ose tenter le Seigneur. Les anges, dit l’Evangile, « servaient » Jésus (Mc 1, 13) ; ils sont le contrepoint de Satan. « Ange » veut dire « envoyé ». Nous trouvons ces figures, qui aident et guident les hommes au nom de Dieu, dans tout l’Ancien Testament. Il suffit de se souvenir du Livre de Tobie, dans lequel apparaît la figure de l’ange Raphaël, qui assiste le protagoniste dans tant de vicissitudes. La présence rassurante de l’ange du Seigneur accompagne le peuple d’Israël dans tous ses événements bons et mauvais. Au seuil du Nouveau Testament, Gabriel est envoyé pour annoncer à Zacharie et à Marie les heureux événements qui sont le début de notre salut ; et un ange, dont on ne dit pas le nom, avertit Joseph, l’orientant dans ce moment d’incertitude. Un chœur d’anges annoncent aux pasteurs la bonne nouvelle de la naissance du Sauveur ; ce sont aussi des anges qui annonceront aux femmes la joyeuse nouvelle de la résurrection. A la fin des temps, les anges accompagneront la venue de Jésus dans la gloire (cf. Mt 25, 31). Les anges servent Jésus, qui est certainement supérieur à eux, et sa dignité est ici, dans l’Evangile, proclamée de manière claire, quand bien même discrète. En effet, même dans une situation d’extrême pauvreté et d’humilité, quand il est tenté par Satan, Il reste le Fils de Dieu, le Messie, le Seigneur.

    Chers frères et sœurs, nous enlèverions une part importante de l’Evangile si nous laissions de côté ces êtres envoyés par Dieu, qui annoncent sa présence parmi nous et en sont un signe. Invoquons-les souvent, pour qu’ils nous soutiennent dans l’engagement de suivre Jésus jusqu’à nous identifier à Lui...

  • Défense de la vie : la parole claire d'un évêque

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    source : le Salon beige

    Mgr Marc Aillet, évêque de Lescar, Bayonne et Oloron, a rédigé la préface de l'ouvrage de Phillipe de Cathelineau, "Naître ou ne pas être. De la dictature de nos libertés à la faillite de nos solidarités." (à paraître, le 1er mars) La voici en exclusivité à lire ici

    Voici un extrait qui fait écho à de récents propos de Monseigneur Léonard :

    Le consensus démocratique n’a pas l’apanage de la vérité et de la justice. En ce sens, la légitimité du politique découle de son respect de la loi naturelle, de cet ordre voulu par Dieu, inscrit au plus profond de la création. Comme l’écrit saint Thomas d’Aquin : « Une loi contraire à la raison est plus une violence qu’une loi ». Le pape défunt le rappelle avec force : « La racine du drame, combien elle est parfois élargie et différenciée ! Mais il y a aussi les instances humaines, parfois les « groupes de pressions », les corps législatifs, qui « légalisent » la privation de la vie de l'homme non encore né. Existe-t-il une instance humaine, existe-t-il un parlement, qui ait le droit de légaliser le meurtre d'un être humain innocent et sans défense, qui ait le droit de dire : "il est permis de tuer", et pour finir : "il faut tuer", là où il faut au contraire protéger et aider la vie au maximum?» [Jean-Paul II, 4 juin 1991, homélie à Radom (Pologne).]

  • Solution finale pour les chrétiens du Nigeria ?

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    Le Nigéria bientôt purifié de ses chrétiens ? Alexandre del Valle

    Depuis des années déjà, sur fond de réislamisation des 12 Etats du Nord du pays à majorité musulmane, le Nigéria premier producteur de pétrole d'Afrique, peuplé de 150 millions d’habitants, est le théâtre de violences ethno-religieuses de plus en plus meurtrières qui menacent l’unité même du pays. Ces violences intercommunautaires opposent grosso modo les ethnies musulmanes du Nord du pays, plus pauvre, aux ethnies chrétiennes originaires du Sud, plus riche. Elles ont déjà fait des milliers de morts et elles pourraient même, à terme, dégénérer en guerre civile. Il est vrai que cet antagonisme islamo-chrétien n’est pas nouveau. Mais il s’est nettement intensifié depuis le début des années 2000, lorsque la Loi islamique, la charià, a été imposée dans 12 Etats nordistes – gérés par des gouverneurs musulmans – aux minorités animistes et chrétiennes, qui refusent de devenir des citoyens de seconde zone.


    L’intensité du conflit est encore montée d’un cran à l’occasion de l’élection présidentielle d’avril 2011, lorsque le candidat de l'opposition, le général Buhari, musulman, originaire du Nord, a été battu par le président chrétien sortant, Goodluck Jonathan, originaire du Sud, élu avec 57% des suffrages. Loin de calmer le jeu, le candidat musulman, mauvais perdant, a mis de l’huile sur le feu en dénonçant les soi-disant « graves fraudes électorales dans le Sud chrétien » et en déplorant que le président n’ait pas renoncé à sa candidature au profit d’un candidat musulman, ceci au titre d’une coutume « d’alternance confessionnelle » contestée. Mais le président Goodluck Jonhatan n’a violé aucun point de la constitution et les observateurs internationaux ont salué la régularité de l’élection. Cette dénonciation des fraudes imputées au camp chrétien a contribué à attiser la haine des groupes islamistes du Nord, qui exigent la pleine application de la charià, contestent l’élection de « l’infidèle chrétien » Goodluck et appellent maintenant à « purifier » le Nord musulman de toute présence chrétienne et animiste.

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  • Marche pour la Vie : et nos évêques ?

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    Un de nos visiteurs réagit à la note publiée ce matin : voir ici; il nous pose ces questions :

    Nos évêques, de tous les diocèses, s'impliquent-ils à fond dans cette « marche pour la vie » ? Ne doivent-ils pas faire en sorte que toutes leurs paroisses en soient bien informées et soient incitées à y participer massivement ? Et aussi mettre à la disposition des organisateurs tous les appuis et moyens qui peuvent les aider. Il me semble que cela fait partie d'un de leurs rôles essentiels, et qu'ils sont mieux placés et outillés que tous ces braves bénévoles pour faire enfin bouger et marcher tous les catholiques de ce pays. Ces bénévoles ont-ils contacté les évêques en ce sens ?"

    Les organisateurs répondront sans doute à ces questions. A suivre, sur belgicatho...

  • Répondre à l'infertilité de façon moralement acceptable

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    "En matière de procréation humaine, la recherche biomédicale est actuellement dominée par la scientificité et la logique du profit qui entravent des domaines de recherche autres que la fécondation in vitro. C’est un discours particulièrement ferme que le Pape a prononcé ce samedi matin à l'Académie pontificale pour la Vie, pointant du doigt l’appât du gain qui se cache derrière les méthodes proposées contre l’infertilité ou pire encore, l’arrogance de vouloir se substituer au Créateur. Dans certains milieux médicaux-scientifiques la dimension de la vérité est brouillée – regrette Benoît XVI. L’union d’un homme et d’une femme dans le mariage – a-t-il insisté - est le seul lieu digne d’accueillir l’appel à l’existence d’un nouvel être humain qui est toujours un don. Pour le Pape, la lutte contre l’infertilité exige une réponse moralement acceptable. L’Église est sensible à la souffrance des couples ayant des problèmes de fertilité. Leur aspiration légitime à la procréation doit recevoir, avec l’aide de la science, une réponse qui respecte pleinement leur dignité. L’Eglise encourage la recherche biomédicale mais elle rappelle que l’infertilité ne diminue pas la vocation baptismale et matrimoniale des époux. Enfin, Benoît XVI avertit que la science n’a pas une réponse à tout : il y a des réponses qui ne peuvent venir que du Christ lui-même."

    source : Radio Vatican : radiovaticana.org

    Lire l'intégralité de ce message en traduction française ici

  • Mgr Léonard : Il y a des questions que l'on ne peut taire

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    Dans le Katholiek Nieuwsblad, Mgr Léonard affirme qu'il existe des questions qui doivent être conservées vivantes dans notre société. L'archevêque dénonce le caractère artificiel de toute l'agitation dont l'édition néerlandaise de son dernier livre a fait l'objet. La version française, en septembre, n'a soulevé aucune polémique ni aucun tollé. « L'Eglise (…) ne doit pas interférer dans le débat politique, mais tous les citoyens, y compris un évêque, ont le droit de se prononcer sur ce qui est en jeu dans la politique. » Mgr Léonard continue de s'opposer à l'arrogance d'une démocratie qui serait convaincue qu'une fois votée, une loi deviendrait une vérité absolue. Comment les citoyens pourraient-ils jamais protester contre une loi s'il est établi qu'elle constituerait pour toujours un acquis juridique à l'abri de toute critique ? Mgr Léonard pointe tout particulièrement l'idéologie selon laquelle « nous pouvons produire des dispositifs juridiques nouveaux en contradiction effective avec la loi naturelle ».

    Interrogé sur la raison de sa critique au sujet de la Charte des Nations Unies sur la Terre, l'archevêque de Malines-Bruxelles a répondu que ce texte voit l'homme seulement comme une partie du cosmos et non comme "le berger du Cosmos". L'homme est perçu comme un danger, comme un prédateur dans le monde. Il n'y a plus aucune place pour une écologie humaine.

    Dans l'interview, Mgr Léonard laisse également percevoir sa motivation pour s'exprimer sur divers sujets malgré toutes les critiques que cela pourrait susciter: « nous avons besoin de personnes pour attirer l'attention sur les sources d'inspiration se référant à une dimension transcendante afin qu'elles ne disparaissent pas de notre culture. C'est pourquoi je pense que le débat est très important. Il existe des questions qui doivent être conservées vivantes dans la société. »

  • Un martyr mexicain

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    Aujourd'hui, l'Eglise fête saint Toribio Romo Gonzalez martyrisé lors de la rage anticléricale qui s'est emparée du Mexique au début du 20e siècle. Wikipedia publie une brève notice consacrée à ce saint canonisé par Jean-Paul II :

    Toribio (en français Thuribe, en latin Thuribius) Romo Gonzalez est un ecclésiastique mexicain né le 16 avril 1900 dans le village de Santa Ana de Guadalupe (archidiocèse de Guadalajara) au Mexique, assassiné le 25 février 1928 et canonisé en 2000.

    Il entra à 13 ans au petit séminaire de San Juan de los Lagos puis au séminaire de Guadalajara où il fut ordonné prêtre avec une dispense à cause de son jeune âge.

    Il devint vicaire de diverses paroisses dont celle de Cuquio pendant la présidence de Calles (1877 - 1945) à partir de 1924. Plutarco Calles avait fait voter des lois particulièrement anti-cléricales (loi du 9 novembre 1926 ) rendant passible de mort la distribution des sacrements.

    En 1927, le Père Thuribe Romo fut envoyé à Tequila où il célébrait la messe dans une ancienne distillerie pour quelques fidèles en cachette.

    Il fut tué le 25 février 1928 au matin par des soldats des forces fédérales gouvernementales menées par un délateur. Son corps dépouillé de ses vêtements fut transporté dans une parodie de procession par ses meurtriers chantant des obscénités et jeté dans le village voisin.

    Il avait écrit dans son journal qu'il offrait son sang pour la paix de l'Église.

    Il fut béatifié en 1992 et canonisé en 2000 par Jean-Paul II avec d'autres martyrs mexicains, Saints Cristóbal Magallanes et ses 24 compagnons.

  • Dépendre des rumeurs du monde et de l'opinion prouve que la foi n'est pas adulte

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    Source : VIS, Benoît XVI et les curés de Rome

    Jeudi (le 23 février), "le Saint-Père a reçu le clergé de Rome, devant lequel il a tenu une Lectio Divina dont voici les points majeurs. Evoquant l'Epître aux Philippiens, où il est rappelé que le Fils s'est humilié jusqu'à la croix, Benoît XVI a rappelé que cette humilité est le chemin qu'il nous faut suivre : « Le contraire de l'humilité est la superbe, à la racine de tout péché, une arrogance qui tient au pouvoir et à l'apparence ». Celui qui en use « ne veut pas plaire à Dieu mais à lui même, pour être reconnu par les autres, voire adoré. Cet ego au cœur des choses provoque la superbe, le tout savoir. Etre chrétien signifie au contraire dépasser la tentation originaire qui est aussi le noyau du péché premier. Etre Dieu mais sans Dieu ! ». Or, l'humilité est avant tout vérité : « C'est seulement en reconnaissant être un fragment irremplaçable du monde bâti par Dieu, et être peu de chose, qu'on se grandit... Apprenons à ne pas apparaître mais à plaire à Dieu en faisant ce qu'il attend de moi, dans le respect de l'autre ».

    « Si le manque de vocations sacerdotales est une grande souffrance de l'Eglise en Europe et en Occident, le Seigneur appelle. C'est qu'on ne l'entend pas. Ayant entendu son appel, nous devons être attentifs à la voix que le Seigneur adresse aux autres, de manière à ce qu'ils l'entendent et y répondent eux aussi en acceptant l'appel » au sacerdoce... S'accepter soi même et accepter autrui va ensemble car ce n'est qu'en m'acceptant dans le dessein divin que je puis accepter les autres, avec qui je participe à la symphonie de l'Eglise et de la création ».

    L'Année de la foi sera en pratique l'année du catéchisme, a déclaré le Pape : « Un des graves problèmes de l'Eglise est la mauvaise connaissance de la foi, l'analphabétisme religieux...qui nous empêche de grandir... Il convient donc de nous réapproprier de cet argument, non comme liste de dogmes et de commandements mais richesse d'unité, comme une réalité unique révélée dans sa profondeur et dans sa splendeur. Faisons notre possible pour le renouveau catéchistique, afin que la foi soir connue et par elle Dieu et le Christ. Si la vérité est connue c'est l'unité dans la vérité qui grandit... Tout ce qui n'est pas humilité ou foi commune détruit l'unité et l'espérance, rend invisible le visage de Dieu... Avec compétence et conviction, il nous faut rendre visible la philosophie de la foi, sa grande sagesse et son rationalisme ». Dépendre des rumeurs du monde et « de ses opinions, de tout ce que pense et veut l'opinion, de la dictature médiatique » prouve que la foi n'est pas adulte. « Nous devons prier intensément le Seigneur pour qu'il nous aide à nous libérer de ce joug, et qu'il aide les autres à atteindre la véritable perfection... De nos jours le concept de vérité est suspect car il peut se combiner avec a violence. Dans l'histoire on a parfois tenté de défendre la vérité par la violence, alors qu'elles sont contradictoires. La vérité ne peut s'imposer que par elle même...par le biais de sa propre lumière. Nous avons besoin de la vérité...et savons que l'essentiel de la vérité réside dans le Christ... Là où il y a la vérité, peut naître la charité. Grâce à Dieu, cela se vérifie de siècle en siècle, et malgré des faits négatifs, les fruits de la charité continuent de se réaliser, comme dans les martyrs, les nombreux religieux et religieuses, prêtres et fidèles qui assistent humblement les pauvres et les malades, représentants de la charité du Christ. Cela est vraiment le signe que la vérité est présente ».

  • Le Nobel de l'économie à Benoît XVI ?

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    C'est ce que suggère Ettore Gotti Tedeschi. L'information est rapportée par zenit.org

    Au théologien Ratzinger, ce qu’il faudrait c’est le Nobel de l’Economie, déclare l’économiste italien Ettore Gotti-Tedeschi.

    L’économiste (cf. Zenit du 4 novembre 2011) a en effet présenté, ce 23 février, à Rome, au siège de la librairie Paul VI, dans le « palais » de la Propaganda Fide, près de la place d’Espagne, un livre intitulé « Raisons de l’économie » (« Ragioni dell’economia », Libreria Editrice Vaticana), qui rassemble ses articles parus dans L’Osservatore Romano.

    Il définit ces articles comme des « éditoriaux techniques, conçus et écrits selon une vision catholique, avec cette conviction que les lois naturelles sont les prémisses essentielles des lois économiques et que ces dernières ne marchent pas si elles ne prennent pas en compte les premières ».

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