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Eglise - Page 592

  • Slovaquie : une loi pro-vie

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    De Michel Janva sur le Salon Beige :

    Une loi pro-vie en Slovaquie

    Une loi pro-vie en Slovaquie

    Mardi 14 juillet, le Parlement slovaque a adopté en première lecture une proposition de loi prévoyant de faire passer le délai de réflexion obligatoire de 48 à 96 heures et de demander deux certificats médicaux provenant de deux médecins différents, au lieu d’un seul, pour avoir accès à un avortement thérapeutique en cas de problème de santé du fœtus.

    Le député à l’origine de la proposition de loi, Anna Zaborska, défend que son objectif

    « est de donner le libre choix aux femmes enceintes pour qu’elles se décident sans pression de temps ».

    Catholique, Mme Zaborska est une élue du parti anticorruption du premier ministre, Igor Matovic. Elle milite pour que l’avortement soit un jour jugé mauvais, « comme pour les violences faites aux enfants ».

    La proposition de loi devra être à nouveau votée à l’automne pour être définitivement adoptée.

    Introduit sous le communisme, l’avortement légal a plongé à 5 824 en 2019, son niveau historique le plus bas.

  • Pologne : retour sur un plébiscite en faveur de la politique sociale conservatrice d'Andrzej Duda

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    De sur Smart reading Press :

    ÉLECTION POLONAISE : UN OUI À LA POLITIQUE SOCIALE CONSERVATRICE

    Andrzej Duda a été réélu le 12 juillet, avec 51 % des voix, pour un second mandat à la tête de l’État polonais. Cette élection est à la fois une victoire personnelle et un plébiscite en faveur de la politique sociale et conservatrice conduite en Pologne depuis 2015 par le parti Droit et Justice (PiS). Pour comprendre la portée et les causes de ce succès, quelques éléments de contexte sont nécessaires.

    Lors de sa première élection en 2015, Andrzej Duda était relativement peu connu. Ce député européen de 43 ans, qui parle l’anglais, le russe et l’allemand, et qui est diplômé de l’équivalent polonais de l’ENA, n’avait été jusqu’alors que sous-secrétaire d’État du ministre de la Justice, Jaroslaw Kaczynski, puis sous-secrétaire d’État à la Chancellerie présidentielle, sous la présidence de Lech Kaczynski. Député de Cracovie en 2011, il fut nommé porte-parole du parti Droit et Justice (PiS) en novembre 2013. En 2014 et contre toute attente, il fut adoubé par Jaroslaw Kaczynski , qui renonçait à se présenter à la magistrature suprême. Jaroslaw Kaczynski était le survivant du célèbre couple de jumeaux qui a fortement marqué la vie politique polonaise à partir des années 1990. Son frère Lech est en effet décédé avec son épouse le 10 avril 2010 dans un mystérieux accident d’avion à Smolensk, en Russie1.

    En 2015, ses adversaires et même ses «amis» présentaient Duda comme la marionnette de Jaroslaw Kaczynski, l’homme fort du PiS, qui conduisit depuis son arrivée au pouvoir en 2015 une politique sociale et conservatrice. Alors que tous les sondages le donnaient distancé par le président sortant, Bronisław Komorowski, il arriva en tête du premier tour avec 34,8 % des voix, devant le chef de l’État sortant (33,8 %). Deux semaines plus tard, le 24 mai, avec 51,55 % de voix, il fut élu sur une ligne conservatrice et sociale : parmi ses promesses de campagne figurent le gel de l’adoption de l’euro ainsi que le retour à l’âge de la retraite à 65 ans, précédemment repoussé par les libéraux à 67 ans.

    Son mandat fut une réussite. Sa cote de popularité atteignit plus de 70 %. Pour autant, sa réélection ne fut pas une formalité.

    UNE ÉLECTION PLÉBISCITE

    Face à lui, le challenger principal était Rafal Trzaskowski, le maire de Varsovie. Candidat de la Plateforme Civique, (PO), le principal parti d’opposition, il est libéral, pro-européen et ancien secrétaire d’État chargé des relations avec Bruxelles. Il est lui aussi polyglotte et représente l’élite libérale polonaise, un peu à la manière d’Emmanuel Macron. Ses électeurs se concentrent dans les grandes villes, alors qu’Andrezj Duda est le candidat de la Pologne profonde.

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  • Un prêtre enlevé au Nigéria sur fond d'insécurité croissante

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Nigeria : le père Amadasun Idahosa a été enlevé, les fidèles prient pour sa libération

    16 juillet 2020

    Le père Amadasun Idahosa, prêtre dans l’état d’Edo, dans le sud-est du Nigeria, a été enlevé le 9 juillet.

    Au Nigeria le climat d’insécurité qui règne est loin de s’affaiblir. Le père Amadasun Idahosa a été enlevé le 9 juillet sur la route reliant Benin-City à Auchi, dans l’État d’Edo, dans le sud-est du pays. Alors qu’il se rendait au grand séminaire d’Uhiele Ekpoma, dans le sud, où il devait dispenser des cours, il a été enlevé par des ravisseurs qui n’ont pas été encore identifiés. Un enlèvement loin d’être isolé : d’après la presse nigériane, au moins 30 autres personnes ont été enlevées le 12 juillet dans l’État de Kaduna par des hommes lourdement armés qui se sont faits passer pour des agents de police effectuant des contrôles.

    Plusieurs initiatives de prière ont été lancées dans l’état d’Edo afin de demander la libération immédiate et sans condition du prêtre. En effet, alors que les ravisseurs demandent bien souvent une rançon pour libérer un otage, la conférence épiscopale du pays a rappelé qu’aucune rançon ne pouvait être versée aux ravisseurs en cas d’enlèvement d’un prêtre, d’un religieux ou d’une religieuse.

    6.000 chrétiens tués depuis 2015

    Alors que les enlèvements perpétrés dans un but d’extorsion progressent dans le pays (+40% d’après un rapport de la société Constellis spécialisée dans les services de gestion du risque), les évêques du pays ont dénoncé à plusieurs reprises l’insécurité du pays. Le 1er mars dernier, l’Église nigériane avait ainsi organisé une manifestation massive et appelé les catholiques du pays à marcher, tout de noir vêtu, dans les rues d’Abuja, la capitale du pays. Pour mémoire, depuis 2015, quelque 6.000 chrétiens ont été tués, « principalement par Boko Haram et par les bergers militants Foulanis qui ont commis des attaques terroristes à l’encontre des agriculteurs chrétiens », a rappelé une lettre envoyée par le président de la conférence des évêques européens (Comece), le cardinal Hollerich, à l’épiscopat nigérian il y a quelques jours.

  • La religion la plus persécutée au monde

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    De KathNet :

    "Eglise en détresse": le christianisme est la religion la plus persécutée au monde

    16 juillet 2020

    Selon le Président-directeur général de l'organisation humanitaire pontificale catholique Heine-Geldern: plus de 250 millions de chrétiens vivent dans des pays où sévissent la persécution et la discrimination - une détérioration massive de la liberté religieuse en Afrique

    Vienne (kath.net/KAP) Le christianisme est la religion la plus persécutée au monde. C'est ce que souligne le président exécutif de l'organisation caritative pontificale internationale "Church in Need", Thomas Heine-Geldern. Plus de 250 millions de chrétiens vivent dans des pays où règnent la persécution et la discrimination, "où ils sont des citoyens de seconde zone", comme Heine-Geldern l'a souligné dans une interview pour le journal de l'Eglise viennoise "Der Sonntag" et "Radio klassik Stephansdom". Les minorités religieuses sont souvent opprimées et «les chrétiens le sont dans de nombreux pays», explique l'avocat. Le message de Jésus-Christ est souvent considéré comme "une nuisance" en soi.

    Il incombe donc à l'organisation humanitaire catholique, active au niveau international, de dénoncer les atteintes à la liberté religieuse, "non pas pour approfondir le fossé et faire voir la haine et les conflits, mais pour donner une voix à ces personnes".

    "Church in Need" publie tous les deux ans un rapport sur la liberté de religion dans le monde, qui fournit des informations sur la situation des chrétiens persécutés, mais aussi sur d'autres minorités religieuses. Heine-Geldern: "Nous nous préoccupons du droit humain à la liberté religieuse. Il ne s'agit pas seulement de soutenir les chrétiens, mais aussi les bouddhistes, les hindous et les musulmans, qu'ils soient persécutés ou victimes de discrimination dans un pays."

    Heine-Geldern a expliqué que les conclusions du rapport de 800 pages constituent la base des discussions avec les politiciens et les décideurs. "Church in Need" insiste sur la demande selon laquelle "la liberté de religion, la liberté de pratiquer une religion ou de ne pas pratiquer une religion est un droit humain fondamental qui doit être protégé".

    En principe, les droits de l'homme ne peuvent être protégés que par des organisations étatiques ou internationales, mais la fondation de l'Eglise pourrait souligner "qu'il s'agit et doit rester un atout qui mérite absolument d'être protégé".

    Le pays actuellement prioritaire pour "Church in Need" est le Pakistan. Là-bas, les chrétiens ne représentent que 2% de la population, mais en raison de la grande population, ils comptent quelques millions de personnes. Ils "sont très faibles sur le plan social et sont donc discriminés". Surtout au moment de la crise de Corona, cela a des effets négatifs, par exemple les chrétiens sont exclus de l'assistance normale de l'État. "Church in Need" fournit actuellement "de l'aide" aux familles chrétiennes afin qu'elles puissent survivre.

    L'aide est impossible dans d'autres pays. Le chef de "l'Église en détresse" a cité l'exemple de l'Iran. Les minorités chrétiennes reconnues telles que l'Église apostolique arménienne peuvent y pratiquer largement leur religion, mais elles ne devraient pas être missionnaires. Les projets pastoraux ne sont donc pas possibles.

    On connaît actuellement une détérioration massive de la situation des chrétiens dans la région du Sahel en Afrique. Dans des pays comme le Burkina Faso, le Mali, le Niger ou le Nigéria, les prédicateurs islamistes étrangers ont alimenté la haine des minorités. "Les incidents se multiplient : des chrétiens sont blessés collatéralement en raison de la destruction des institutions publiques, des écoles et des soins de santé." Et: "Les chrétiens qui y vivent se retrouvent également de plus en plus dans la ligne de mire des gangs."

  • Pandémie : la FAFCE n'est pas restée les bras croisés

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    FAFCE Logo
    Bruxelles, le 16 juillet 2020
     
    Alors que la pandémie s’éloigne peu à peu, il est maintenant temps de réfléchir à ces derniers mois de crise et de confinement. Cette période a vu un arrêt brutal du monde tel que nous le connaissions. Pourtant, c’est bien dans l’adversité que s’éprouve la solidité d'une société : la famille n'a jamais été aussi visible, et son absence encore plus. L'économie et le travail ont fait place au véritable cœur de nos communautés : la famille.

    Durant cette période, nous avons poursuivi notre travail de promotion de la famille, qui a été en première ligne face à la pandémie, tant auprès des instances de l'Union européenne que du Conseil de l'Europe.

    La FAFCE a rappelé à plusieurs reprises l'importance de la famille en tant que roc face à l'adversité. Le confinement a eu son lot de difficultés, mais a également été une occasion pour redécouvrir nos relations et notre rôle de "missionnaires" de la Bonne Nouvelle. Nos associations familiales membres sont restées mobilisées pour soutenir les familles en ces temps difficiles, et ont fait preuve d'une remarquable unité lorsqu'elles ont appelé les décideurs politiques à plus de solidarité en Europe. La FAFCE a également rappelé aux États membres la nécessité de soutenir efficacement les familles durant la pandémie, notamment en facilitant l'accès aux liquidités par le crédit et en allégeant les dépenses des familles via le "Next Generation EU" (le fonds de relance de l'UE après la crise de Covid-19) : si un tel plan de relance doit être lancé, il ne peut négliger les familles européennes, il s’agit de la juste reconnaissance de leur rôle pendant la crise.

    De manière particulière, nous avons attiré l’attention sur la nécessité de protéger nos membres les plus vulnérables, dont les personnes âgées. Bien qu'elles fassent partie intégrante de la famille, elles ont souvent été mises de côté dans la gestion de la crise. En ces temps de post-pandémie, les personnes âgées doivent être prises en charge avec une attention toute particulière au sein de la famille, afin de prévenir des situations de solitude ou de maltraitance. Cependant, les personnes âgées ne sont pas seulement des personnes vulnérables dont s’occuper, mais également et surtout des membres actifs de nos communautés, qui aident souvent les parents à s'occuper de leurs enfants. Dans cette perspective, la FAFCE coopère actuellement avec la Commission des Épiscopats de l'Union européenne (COMECE) dans le cadre d'un groupe de travail chargé d'élaborer un document de réflexion sur la prise en charge des personnes âgées et sur leur rôle dans la solidarité intergénérationnelle.

    Dans un contexte de fermeture des écoles et de scolarisation en ligne, l'accès des enfants à l'éducation représente également une réelle préoccupation. La FAFCE a cosigné le 16 juin avec 40 organisations européennes et internationales le Manifeste "L'Europe ne doit pas oublier l'éducation indépendante et le pluralisme éducatif". Nous rappelons que de nombreuses écoles publiques non étatiques ont considérablement souffert de la pandémie et ont souvent manqué de ressources matérielles pour assurer la continuité de l'éducation. Toutes les écoles fournissent un service public à la société et elles ne devraient pas être traitées différemment. En outre, les écoles non publiques permettent de réaliser des économies importantes pour les finances publiques : les soutenir signifie soutenir les parents, et investir dans l'avenir.

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  • La statue de la Vierge à la source du sanctuaire de Banneux a été sauvagement mutilée

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    La Vierge de Bann eux vénérée dans 134 pays (Sprimont)

    Des fidèles fréquentant le sanctuaire de Banneux nous ont fait part de leur indignation et de leur consternation : au début de cette semaine, durant la nuit, des individus s'en sont pris à la statue de la Vierge se trouvant à la source où les pèlerins sont invités à plonger leurs mains dans l'eau. La statue a été fortement dégradée, le visage étant particulièrement mutilé. La statue a été remplacée par une autre, identique. Le fait semble avoir échappé aux médias. Nous ignorons si cet acte manifestement sacrilège a fait l'objet d'une cérémonie de réparation.

  • Iran : des chrétiens arrêtés pour "propagande contre l'Etat"

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    Du site "Portes Ouvertes" :

    Iran: au moins 20 chrétiens arrêtés

    16 juillet 2020
     

    Téhéran, capitale de l'Iran

    Au moins 20 chrétiens ont été arrêtés les 2 premières semaines de juillet lors de plusieurs raids menés par les Gardiens de la Révolution en Iran chez des particuliers.

    Les agents de renseignements ont mené plusieurs descentes dans des églises de maison dans plusieurs villes d'Iran. Leur but? Arrêter des chrétiens d'arrière-plan musulman, l'apostasie étant considérée comme un crime dans ce pays. Voici comment les faits se sont déroulés, selon l'ONG Article 18:

    Le soir du 30 juin dernier, un informateur a conduit des agents des services de renseignement dans une maison de la capitale, Téhéran, où un groupe d'environ 30 chrétiens était réuni.

    Maisons fouillées et yeux bandés

    Six des personnes dont les noms figuraient dans le mandat d'arrêt ont eu les yeux bandés et ont été emmenées. Pendant ce temps, leurs maisons à Téhéran et dans la ville de Karaj ont été fouillées à la recherche de littérature chrétienne et d'autres documents. Des témoins oculaires ont déclaré à que les chrétiens ainsi que certains de leurs parents non chrétiens avaient été battus par les agents.

    D'autres personnes présentes à la réunion ont été priées de fournir leurs coordonnées, de remettre leur téléphone et de s'attendre à être convoqués pour un interrogatoire.

    Quatre autres chrétiens, dont le nom figurait également sur la liste, ont été arrêtés à leurs domiciles respectifs par la suite. Parmi eux se trouvent deux hommes appelés Farhad et un autre Arash, ainsi que Malihe Nazari, 46 ans, une femme mariée de Téhéran.

    Le matin suivant, le 1er juillet, trois chrétiens - nommés Sohrab, Ebrahim et Yasser - ont été enlevés de leurs maisons dans la ville de Malayer, à 400 km au Sud-Ouest de Téhéran. Ils ont été libérés le lendemain après avoir payé une caution de 30 millions de tomans (environ 1.500 dollars).

    Coupables de «propagande contre l'État»

    Sept autres chrétiens, dont trois couples mariés, ont aussi été arrêtés ce 1er juillet, puis remis en liberté sous caution. Originaires de Bushehr, une ville du Sud-Ouest de l'Iran, ils ont aussi appris qu'un tribunal les avait reconnus coupables de «propagande contre l'État» le 21 juin.
    Ils ont été condamnés pour possession de matériel et de littérature chrétiens, considérés comme des preuves d'activités d'évangélisation. En raison de cette 2ème arrestation, ils risquent aujourd'hui des peines allant de la prison à l'exil, en passant par des restrictions de travail et des amendes.

    Selon Mansour Borji, responsable de plaidoyer pour l'ONG Article 18, «condamner ces personnes à la prison en raison de leur possession de bibles et de symboles chrétiens est une démonstration claire que le ministre iranien des affaires étrangères et d'autres ne disent pas la vérité lorsqu'ils affirment que "personne n'est mis en prison en Iran simplement en raison de ses croyances".»

    Il ajoute: «Ces personnes n'ont rien fait qui puisse être interprété comme de la "propagande contre l'État" ou "agir contre la sécurité nationale", mais elles ont néanmoins été traitées de manière injuste.»

    Source: Article 18

  • Inde : la crise du corona virus ne diminue pas les violences antichrétiennes

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/INDE - Poursuite des violences antichrétiennes malgré la crise du corona virus

    mercredi, 15 juillet 2020

    New Delhi (Agence Fides) – La pandémie de Covid-19 et le long verrouillage imposé pour contenir la diffusion du virus n'ont pas bloqué la violence interreligieuse et les cas d'agressions envers des chrétiens indiens. Au cours des six premiers mois de cette année, les épisodes de violence enregistrés à l'égard de chrétiens ont été au nombre de 121 dans 15 Etats de la Fédération indienne, ainsi que l'indique un rapport envoyé à l'Agence Fides par l'United Christian Forum (UCF) de New Delhi.

    Selon le rapport, dans le cadre de ces épisodes, deux chrétiens ont été tués alors que, dans 95 cas, il s'est agi d'une violence de masse, perpétrée par une foule d'extrémistes à l'encontre d'églises et de salle de culte, attaquées, occupées illégalement ou fermées. Dans 20 cas, a également été enregistré un boycott ou une discrimination à l'encontre des fidèles, note l'UCF.

    Les Etats dans lesquels ont été signalées des violences contre les chrétiens sont : l'Andhra Pradesh, le Bihar, le Chhattisgarh – qui détient le record avec 32 cas -, Goa, l'Haryana, l'Himachal Pradesh, le Jharkhand, le Karnataka, le Madhya Pradesh, le Maharashtra, l'Odisha, le Pendjab, le Tamil Nadu, le Telangana et l'Uttar Pradesh.
    L'UCF et ses partenaires - Alliance Defending Freedom India (ADF India), Religious Liberty Commission of Evangelical Fellowship of India (EFI) et Christian Legal Association (CLA) – grâce à l'action d'avocats et aux actions légales entreprises sont parvenus à faire rouvrir 19 églises, à faire remettre en liberté sous caution 28 pasteurs et à les faire acquitter des fausses accusations obtenant également, dans 45 cas, l'annulation des accusations de conversion forcée dans le cadre de procès devant différents tribunaux du pays.

    « Les incidents révèlent la triste réalité, à savoir que la liberté de pratiquer sa propre foi est pénalisée ou réduite dans au moins 15 des 28 Etats de l'Union. De même, 95 incidents sur 121 constituent des attaques à caractère criminel plus que religieux » remarque l'UCF, faisant part de sa préoccupation parce que « aucun parti politique ne prend de position forte contre de tels actes de violence ».

    L'UCF relève, dans la note envoyée à Fides : « Personne ne devrait être persécuté à cause de sa foi. Il est préoccupant de voir de terribles actes de violence de masse même après une série d'indications exprimée par la Cour Suprême. La police et les administrations locales, qui sont responsables de l'application de la loi et de l'ordre, doivent agir rapidement contre quiconque est impliqué dans la violence de la foule » indique Michael Williams, Président national de l'UCF.

    Le modus operandi observé dans tous ces incidents est simple : une foule, accompagnée par la police locale, arrive dans un lieu où est en cours une liturgie ou une assemblée chrétienne. Elle hurle des slogans, roue de coups hommes, femmes et enfants. Par suite, les pasteurs sont arrêtés ou détenus par la police sous la fausse accusation de conversions forcées.

    Il faut en outre remarquer l'alarmante tendance à ne pas déposer de plainte (FIR) à l'encontre des auteurs des violences attendu que seuls dans le cadre de 20 incidents sur 121, une plainte a effectivement été déposée devant les autorités de police.

    L'UCF et ses partenaires indiquent par ailleurs que la dangereuse tendance à la violence à l'égard des chrétiens est en constante augmentation. A.C. Michael, membre de l'UCF, citant les données relatives aux années passées, indique que les cas d'agressions concernant des lieux ou des personnes chrétiens ont été, plus de 200 en 2016, 250 en 2017, 300 en 2018 et 328 en 2019. (SD-PA) (Agence Fides 15/07/2020)

  • L’ « affaire des hosties », le sacrilège le plus extrême jamais porté devant les juges de Strasbourg

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    De sur le Salon Beige :

    L’ « affaire des hosties »

    L’ « affaire des hosties »

    16 juillet 2020

    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a autorisé l’European Centre for Law and Justice (ECLJ) à intervenir dans l’affaire Asociación de Abogados Cristianos c. Espagne (n° 22604/18), au nom de la Conférence épiscopale espagnole. L’ECLJ a déposé ses observations écrites le 30 juin 2020. Cette affaire, surnommée l’ « affaire des hosties », met en cause le sacrilège le plus extrême jamais porté devant les juges de Strasbourg.

    Les faits

    L’État espagnol est attaqué par une association chrétienne pour avoir soutenu une performance artistique attaquant les catholiques. Cette performance de process art comporte plusieurs volets :

    • le vol de 242 hosties consacrées par le performer, au cours de messes dans plusieurs paroisses de l’archidiocèse de Pampelune et Tudela (Espagne) ;
    • la disposition de ces hosties sur le sol afin d’écrire le mot « pederastia», sous prétexte de dénoncer la pédophilie de prêtres ;
    • des photographies du performer posant nu à côté des hosties, avec des ailes noires sur le dos, en référence à un démon ;
    • l’exposition de 12 des hosties consacrées ainsi que des photographies, dans plusieurs villes et à plusieurs reprises ; en particulier, à Pampelune, l’exposition était intitulée « Amen » et a eu lieu dans une église désacralisée, y compris sur l’autel (20/11/2015 – 17/01/2016) ; cette ancienne église est aujourd’hui la plus grande salle d’exposition de la ville de Pampelune et a été mis gratuitement à disposition du performer par la municipalité ;
    • la diffusion sur le site internet et le compte Twitter du performer de photographies d’évêques, de prêtres et de croyants, offensés par l’exposition, accompagnées de commentaires moqueurs et hostiles ;
    • le vol d’hosties consacrées supplémentaires par des admirateurs du performer au cours de messes, avec le soutien de celui-ci ;
    • la vente pour 285 000 euros des photos, qui sont toujours utilisées pour diverses expositions en Espagne.

    La procédure en Espagne

    L’archidiocèse de Pampelune et Tudela et l’Asociación de Abogados Cristianos ont tous deux porté plainte contre l’exposition. Les juridictions espagnoles ont rejeté ces plaintes.

    La plainte déposée par l’Asociación de Abogados Cristianos a été rejetée par le tribunal de Pampelune le 18 novembre 2016. L’appel contre ce jugement devant le tribunal provincial de Navarre a également été rejeté par une décision du 28 avril 2017. L’association a de nouveau fait appel devant la Cour constitutionnelle d’Espagne, qui a pris une décision d’irrecevabilité le 7 novembre 2017.

    Les parties à la CEDH

    L’Asociación de Abogados Cristianos a introduit une requête contre l’Espagne auprès de la CEDH le 26 avril 2018. L’association requérante invoque une violation du droit à la liberté de religion, protégée par l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme.

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  • Concert d'orgues exceptionnel à la cathédrale de Bruxelles - live des titulaires (14 juillet)

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    Organ concert 20 years Grenzing organ Cathedral Brussels

     

    Organ concert “20 years Grenzing organ Brussels”

    Xavier Deprez & Bart Jacobs, organ

    Program:

    Iberian organ music: 22:15 Batalha de 6° Ton – A. Correa de Braga (17th century)

    Organ music from the South Netherlands: 28:56

    Fantasia in d – A. Van den Kerckhoven (c.1618-1701) 33:43

    Seconda stravaganzza – G. De Macque (1548-1614)

    North German organ music: 37:01

    Praeludium in C, BuxWV 137 – D. Buxtehude (1637-1707)

    French Baroque organ music: 44:04 Les Boréades (Ouverture-Entrée des Airs) – J.-Ph. Rameau (1683-1764)

    Romantic organ music from Belgium: 50:32 Marche Nuptiale – A. De Boeck (1865-1937) 59:33

    Menuet- Scherzo – J. Jongen (1873-1953)

    Romantic organ music from France: 1:04:51

    Allegretto op. 1 (1894) – L. Vierne (1870-1937)

    Modern organ music from Switzerland: 1:11:26

    Tango de quinto tono, de mano izquierda – Guy Bovet (°1942)

    Modern organ music from the Netherlands: 1:18:47

    Capriccio on a Dutch folk song – Reitze Smits (°1956) 1:27:08

    Improvisation Livestreamed by Animato Music Productions (Marien Stouten) info@animato.nu

  • Rouvrir le débat sur les erreurs et ambiguïtés de Vatican II ?

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Pour un débat honnête et calme sur Vatican II : la lettre de soutien à Mgr Schneider et à Mgr Viganò de plus de 50 prêtres, universitaires et journalistes

    Une cinquantaine d'ecclésiastiques, universitaires et journalistes ont adressé une lettre ouverte à Mgr  Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Sainte Marie in Astana, et à Mgr Carlo Maria Viganò, archevêque et ancien nonce apostolique, pour les remercier des récents écrits par lesquels ils ont, chacun à sa manière, demandé que le débat sur les erreurs et ambiguïtés de Vatican II ait lieu et qu'on puisse y apporter une réponse allant de l'« oubli » pur et simple du Concile, comme l'a suggéré Mgr Viganò, à sa rectification explicite, comme le préconise Mgr Schneider.

    J'ai l'honneur de figurer parmi les signataires auxquels d'autres sont appelés à se joindre. Ecclésiastiques et universitaires souhaitant se joindre à l'initiative sont invités à se manifester ici : 
    Openlettercouncil@gmail.com.

    Une pétition ouverte à tous est également disponible ici sur change.org.

    Aux yeux des « traditionalistes » français, cette lettre pourra sembler quelque peu défaillante, puisqu'on semble y passer sous silence l'important combat mené par tant de Français dès les années du concile Vatican II pour en dénoncer les ambiguïtés, les erreurs, les conséquences néfastes, notamment sur le plan de la liturgie qui n'est pas abordée dans le texte ci-dessous. Au risque d'en oublier beaucoup, je citerai d'abord par affinité personnelle Jean Madiran et tous ceux qui ont bataillé avec lui dans Itinéraires et Présent ; mais aussi Mgr Lefebvre, l'abbé Berto, Louis Salleron, l'abbé Georges de Nantes et tant d'autres… Et je ne parle même pas de ceux qui ont combattu, analysé, résisté dans d'autres pays, à commencer par l'Italie.

    Mais il ne s'agit pas ici de découvrir la lune : l'heure est à une nouvelle bataille, c'est d'elle que la lettre se réjouit. En témoigne par exemple la signature de Roberto de Mattei, auteur notamment de Vatican II, une histoire à écrire. A noter, également, de nombreuses signatures de personnes qui ont commencé à poser des questions sur « le Concile » de manière relativement récente, à mesure que ses conséquences se déroulent de manière de plus en plus visible.


    La traduction française ci-dessous est une traduction de travail qui pourra être révisée dans les jours à venir. Le temps m'a tout simplement manqué pour la faire paraître en même temps que les versions anglaiseitalienneespagnole publiées à 14 h 00 ce mercredi, auxquelles se sont ajoutées les versions portugaise et néerlandaise tout récemment. La version anglaise comporte tous les liens vers les textes cités, je tâcherai de les ajouter tout en signalant que certains textes cités de Mgr Schneider ont été traduites en français à l'aide de traducteurs automatiques et comportent des contresens en cette langue. – J.S.

    *

    9 juillet 2020

    Excellences,

    Nous, soussignés, souhaitons vous exprimer notre sincère gratitude pour votre courage et votre souci des âmes lors de la crise actuelle de la foi au sein de l'Église catholique. Vos déclarations publiques en faveur d'une discussion honnête et ouverte sur le concile Vatican II et les changements dramatiques qui l'ont suivi tant sur le plan des croyances que des pratiques catholiques ont été une source d'espoir et de consolation pour de nombreux catholiques fidèles. En tant qu'événement le concile Vatican II apparaît aujourd'hui, plus de cinquante ans après son terme, comme unique dans l'histoire de l'Église. Jamais avant notre époque un concile œcuménique n'a été suivi d'une période aussi prolongée de confusion, de corruption, de perte de  la foi et d'humiliation pour l'Église du Christ.

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  • Le point de vue de jeunes catholiques hongkongais sur la situation dans leur pays

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Points de vue sur la situation à Hong-Kong

    13/07/2020

    Un prêtre de Hong-Kong a interviewé deux jeunes de sa paroisse, James, jeune diplômé́ de 24 ans, et Mary, étudiante de 20 ans. En exprimant leurs opinions sur le sens et les raisons des protestations, ils donnent mieux que nous ne pourrions le faire des éléments pour comprendre la situation. Certaines de ces opinions sont peut-être choquantes, mais les entendre permet de percevoir le ressenti et la colère de beaucoup de jeunes Hongkongais.

    De jeunes manifestants sont assis devant la paroisse d’un père de Hong-Kong qui sera ensuite le lieu de violents affrontements avec la police

    Quelles sont pour vous les raisons des manifestations à Hong-Kong ?

    James : Les gens de Hong- Kong voient leur société s’effondrer et se sentent envahis de tous côtés par la Chine. Ils craignaient que si la loi sur l’extradition en Chine avait été adoptée, les libertés individuelles des Hongkongais auraient été davantage affaiblies. Avant cela, il y a eu une affaire montrant que des Hongkongais pouvaient être enlevés et amenés en Chine (comme l’affaire des libraires de Causeway Bay). Les Hongkongais craignaient donc qu’ils puissent également « disparaître » et se retrouver on ne sait comment en Chine où ils seraient accusés de crimes. La raison principale des grandes manifestations est donc une perte totale de confiance dans le système judiciaire chinois. Mais je crois qu’il y a aussi d’autres causes, notamment la méfiance que les Hongkongais ont depuis longtemps développée envers le gouvernement de Hong-Kong et le régime chinois, leur insatisfaction à l’égard de leur système judiciaire, l’ingérence croissante de la Chine dans les affaires de Hong-Kong, la décadence de l’assemblée législative de Hong-Kong, la déception et la stagnation qui ont suivi le mouvement des parapluies (2014), etc. Au bout du compte, les manifestations contre la loi sur l’extradition sont la catharsis de problèmes qui n’avaient cessé de s’accumuler.

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