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Eglise - Page 588

  • Après Sainte-Sophie, la cathédrale de Cordoue ?

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    Lu ICI :

    Après Sainte-Sophie, Cordoue ? 

    28 JUILLET, 2020
    PROVENANCE: FSSPX.NEWS

    La reconversion de Sainte-Sophie en mosquée, voulue par le président turc Erdogan, suscite des demandes similaires pour d’autres lieux. La plus emblématique concerne la cathédrale de Cordoue. 

    Le 21 juillet 2020, l’un des sept princes des Emirats arabes unis a réclamé que le culte musulman puisse être célébré dans la cathédrale de Cordoue. Le cheikh Sultan bin Muhammad Al-Qasimi, émir de Sharjah, a été clair : « Nous exigeons au moins le retour de la mosquée de Cordoue », a-t-il souligné dans une interview à la télévision locale, arguant de la forte présence musulmane immigrée en Espagne pour appuyer sa demande. 

    Retour sur une histoire mouvementée 

    En 572, la ville de Cordoue est prise par les Wisigoths. Convertis de l’arianisme, ils construisent en 584, sur l’emplacement d’un temple païen, l’église Saint-Vincent dédiée au martyr de Saragosse. 

    Après la conquête musulmane au VIIIe siècle, la construction de la mosquée de Cordoue débute en 756 pour remplacer l’église Saint Vincent. Toutes les églises attenantes sont détruites, et réutilisées comme matériau. C’est ainsi que des éléments architecturaux importants, datant de l’époque romaine et paléochrétienne, furent réemployés dans la nouvelle mosquée. 

    Celle-ci fut agrandie par la suite, et couvrit jusqu’à 2,3 hectares pour devenir la plus grande mosquée du monde après celle de La Mecque. 

    Quand Cordoue fut reprise aux musulmans par le roi Ferdinand III de Castille en 1236, la mosquée redevint église, puis cathédrale. Quelques rangées de colonnes furent abattues pour dégager la place de la chapelle royale, où furent enterrés Alphonse XI et Ferdinand IV de Castille en 1371. 

    Au XVIe siècle, les chanoines firent démolir une partie importante du centre de l’édifice pour y édifier une cathédrale qui se trouve comme incrustée dans la mosquée. Ce monument magnifiquement décoré allie les styles gothique, renaissance et baroque. 

    Revendications récentes 

    Depuis 1236, la « mosquée » de Cordoue est devenue officiellement un lieu de culte catholique. Propriété de l'Eglise catholique, elle a le titre de cathédrale. La pratique du culte musulman y est formellement interdite. Le culte catholique y est assuré de manière ininterrompue depuis huit siècles. 

    En 2004, la Commission islamique d’Espagne, « soutenue par le parti socialiste espagnol », réclame l’autorisation d’y prier. En 2007, la Ligue arabe fait de même auprès de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe. La Commission islamique d’Espagne lance un appel en ce sens à l'UNESCO en 2008. Toutes ces demandes sont rejetées par l’évêque de Cordoue, qui a reçu l’appui de la municipalité en 2019. 

    Les revendications islamiques sont soutenues par la gauche espagnole, qui lutte pour une séparation de l'Eglise et de l'Etat et combat la loi qui permet à l'Eglise de devenir propriétaire de ses lieux de culte. 

    Dans la version arabe de son discours marquant la conversion de Sainte-Sophie en mosquée, le vendredi 24 juillet, le président turc Erdogan a parlé de la première étape d'une "renaissance" islamique qui devrait s'étendre de Boukhara, en Ouzbékistan, à Al Andalus [Cordoue], en Espagne. 

    « Cette renaissance est notre devoir », a-t-il ajouté. Le président turc s’inscrit ainsi dans le sillage de tous les dirigeants arabes ou ottomans ayant œuvré pour étendre le domaine de l’islam. Voilà qui a le mérite d’être clair… 

    (Sources  : Wikipedia/Religion digital – FSSPX.Actualités - 28/07/2020)

  • Le Vatican visé par des pirates informatiques liés à la Chine ?

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    Du site Atlantico.fr :

    29 juillet 2020

    Le Vatican aurait été visé par des pirates informatiques liés à la Chine

    Des pirates informatiques liés au gouvernement chinois auraient infiltré les réseaux informatiques du Vatican, dont celui du représentant de l'Eglise catholique basé à Hong Kong, selon des informations du New York Times et des révélations d'une entreprise américaine de cybersécurité.

    Des pirates informatiques liés au gouvernement chinois ont infiltré les réseaux informatiques du Vatican. Le représentant de l'Eglise catholique basé à Hong Kong aurait notamment été visé. Ces éléments ont été dévoilés par une entreprise américaine de cybersécurité, selon des révélations du New York Times.

    D'après Recorded Future, les attaques contre le Vatican ont débuté en mai dernier alors que le Vatican et Pékin devaient engager cette année des discussions en vue d'un renouvellement en septembre de leur accord provisoire signé en 2018. L'accord, qui porte notamment sur la nomination des évêques catholiques de Chine, a permis d'apaiser les relations diplomatiques entre le Vatican et la Chine qui étaient rompues depuis 70 ans.

    Les pirates ont ciblé le Vatican et le diocèse catholique de Hong Kong, notamment le chef de la mission d'étude de Hong Kong, considéré comme le représentant du pape François en Chine, a expliqué Recorded Future.

    Ce piratage intervient après une réunion entre Pékin et le ministre des Affaires étrangères du Vatican en Allemagne cette année. Cette démarche s'inscrivait dans une tentative d'espionnage avant le début de négociations sensibles avec Pékin. D'après Recorded Future, le Parti communiste chinois a mené une vaste campagne afin de resserrer son emprise sur les groupes religieux. Cette méthode s'inscrivait dans une démarche de "sinisation des religions".

    Les hackers chinois et les autorités étatiques ont souvent utilisé des cyberattaques pour tenter de recueillir des informations sur des groupes de tibétains bouddhistes et de musulmans ouïghours.

    Un fichier électronique qui avait l'air de reproduire la signature de l'archevêque Edgar Peña Parra aurait été utilisé. Ce courrier portait un message du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'Etat du Vatican. Dans son message, le cardinal Parolin exprimait la tristesse du pape face à la mort d'un évêque. On ne sait pas si la lettre a été fabriquée ou s'il s'agissait d'un vrai document que les pirates avaient obtenu et ensuite lié à un logiciel malveillant qui leur a donné accès aux ordinateurs des bureaux de l'église de Hong Kong et aux serveurs de messagerie du Vatican. Recorded Future a conclu que l'attaque était très probablement liée aux négociations sur la prolongation de l'accord de 2018.

    Recorded Future estime que l'attaque avait été menée par un groupe parrainé par l'Etat en Chine, qu'il a nommé RedDelta. Recorded Future estime que les tactiques utilisées par le groupe étaient similaires à celles d'autres opérations de piratage financées par les autorités chinoises qui avaient été identifiées dans le passé. 

    Les hackers auraient peut-être tenté de pénétrer les systèmes de la mission d'étude à Hong Kong non seulement pour tenter d'obtenir des informations sur les négociations à venir, mais aussi pour mener des missions de surveillance pendant la période de troubles intenses dans la ville. Lors des manifestations à Hong Kong, les autorités chinoises ont soupçonné des églises d'aider à organiser des manifestants et de leur apporter de l'aide.

    Vu sur : New York Times

  • Une église du VIe siècle découverte près du Mont Tabor

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    D' sur le site du Times of Israël :

    Découverte d’une église près du site de la Transfiguration de Jésus

    Les fouilles de l'Autorité israélienne des Antiquités avant la construction d'un terrain de jeu dans le village de Kfar Kama en Galilée révèlent un monastère jusqu'alors inconnu

    Le mont Tabor est mentionné dans les livres de Marc, Matthieu et Luc comme le site où Jésus a emmené ses disciples Pierre, Jacques et Jean lorsqu’ils ont vu le visage et les vêtements de leur maître briller d’une lumière éblouissante. Selon l’Encyclopaedia Britannica, la Fête de la Transfiguration « célèbre la révélation de la gloire éternelle de la Deuxième Personne de la Trinité, qui était normalement voilée pendant la vie du Christ sur terre ».

    Sur la base des résultats des fouilles, les chercheurs de l’AIA et le professeur Moti Aviam du Kinneret Academic College pensent que l’enceinte de l’église était probablement un monastère qui a été construit à la périphérie de l’ancien village.

    Grâce à ce qu’il a appelé une « grande et inhabituelle coopération », les fouilles de l’AIA ont été rejointes par Aviam, qui dirige un projet de recherche à long terme avec Jacob Ashkenazi, également du Kinneret Institute of Galilean Archaeology. Leurs recherches de grande envergure sur les églises de Terre Sainte et de Méditerranée orientale sont soutenues par la Israel Science Foundation, qui a également contribué au financement de cette fouille de Kfar Kama.

    « Nos recherches tentent de trouver le lien entre la ville/village et l’arrière-pays », a déclaré M. Aviam. « Si Kfar Kama dans l’Antiquité était une ville importante, quel est le lien avec les villages qui l’entourent ? Quel est le lien entre la ville et les moines ?

    Vue aérienne d’une église vieille de 1 300 ans dans le village de Kfar Kama, près du Mont Tabor. (Alex Wiegmann, Autorité israélienne des Antiquités)

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  • Développer l’Afrique ?

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    Le parlement belge, qui a aujourd’hui la prétention surréaliste de faire lui-même le procès politique de la colonisation du Congo par la Belgique, aurait beaucoup mieux fait de mettre à son ordre du jour l’examen de la part, autrement désastreuse, qu’elle porte dans l’échec du processus de décolonisation. Dans un message courageux publié ici , le cardinal Ambongo, archevêque de Kinshasa, a reconnu celle des acteurs africains du drame congolais postcolonial. Puissent les « Belgicains » avoir l’humilité d’en faire autant en ce qui les concerne...Quoi qu’il en soit, la solution, aujourd’hui, ne se trouve pas dans des repentances politiques encommissionnées avec le concours d’Africains bruxellois ou autres qui pourraient plus utilement se retrousser les manches en Afrique.

    Sur le site «Boulevard Voltaire», Yannick Chauvin écrit ceci qui vaut pour toute l’Afrique subsaharienne :

    Afrique Capture-d’écran-2018-11-06-à-18.04.21-625x475.png« Deux paons paressent avec nonchalance sur l’émeraude rase d’un gazon qui ferait pâlir d’envie le jardinier de St. Andrews. Des pièces d’eau à jet central chuintent dans l’air brûlant. La maison, établie sur près de cinq cents mètres carrés, en impose. L’intérieur, tout de marbre, de porphyre et d’or, surprend dans ce pays, l’un des plus pauvres de la planète. Dans le garage, quatre Mercedes. Il y a dix ans, modeste directeur de banque africaine, j’avais rendez-vous avec le ministre des Finances de l’un de ces pays d’Afrique de l’Ouest, l’ancienne AOF. C’était sa maison. « Mazette ! me suis-je dit. Quel luxe ! Comment un ministre peut-il s’offrir semblable demeure ? »

    La réponse vient de m’être donnée par Abou Athié, docteur en sciences politiques, DEA en géographie à l’université de Freiburg (Allemagne). Son article paru dans le journal Financial Afrik s’intitule : « Les Africains organiseraient-ils leur propre sous-développement ? » Quelques morceaux choisis : « Ce sont les Africains eux-mêmes qui sont en grande partie responsables de leur misère économique et sociale. » En cause, « la corruption généralisée, la gabegie, le népotisme, le clientélisme, le détournement de deniers publics, l’impunité ». Je sais maintenant d’où vient la maison de mon ministre. M. Athié continue : « Soixante ans après les indépendances, les élites africaines continuent de se réfugier derrière le manteau de l’esclavage, du colonialisme et de l’impérialisme pour justifier leur retard. » Et encore : « Les ressources nationales sont dilapidées. Certains n’hésitent pas à transférer des sommes colossales dans des banques suisses, monégasques et autres. Le rapatriement du capital africain déposé dans les banques européennes suffirait largement à financer le développement de l’Afrique sans aucune aide extérieure. » Et ainsi de suite…

    Ce jugement extrêmement sévère est confirmé par Kofi Yamgnane, que les Français connaissent bien : franco-togolais, breton d’adoption, il fut député du Finistère, conseiller régional de Bretagne, maire de Saint-Coulitz, secrétaire d’État sous Mitterrand. Dans un entretien pour La Chaîne parlementaire, en 2017, on lui pose la question : « Qu’est-ce que l’Afrique a fait de ses cinquante ans d’indépendance ? » La réponse laisse pantois : « Le Togo, mon pays d’origine, n’a rien fait depuis ces 50 ans. Aujourd’hui, les plus vieux dans les villages me disent “Kofi, c’était quand même mieux du temps des Blancs”. » Et il poursuit : « Dans nos dispensaires, on n’a plus de mercurochrome. On était vaccinés, on ne l’est plus. Les écoles fonctionnaient, il n’y en a plus. Il y avait des pistes entretenues, il n’y en a plus. Quand on regarde cela, on a envie d’en pleurer ! »

    Les statistiques sont, en effet, éloquentes : les 14 pays de l’ex-A.-O.F.-A.-E.F. couvrent 7,7 millions de km², comme l’Australie, groupent 202 millions d’habitants, comme le Brésil, et ont un PIB cumulé de 220 milliards de dollars, comme la petite Grèce.

    Alors ? Selon ces deux Africains, et bien d’autres, la solution au développement de l’Afrique se trouve en Afrique, pas en France ou en Europe. Avec les Africains qui, au lieu de déserter piteusement, devraient se retrousser les manches et travailler à l’essor de leurs pays.

    Bonnes gens, vous n’êtes pas responsables de la débâcle de l’Afrique. Ne croyez pas ces Tin (Conseil représentatif des associations noires de France), Béhanzin (Ligue de défense noire africaine), Traoré, Inc. et tous les autres qui cherchent à vous peser sur la nuque, à vous faire plier le genou, sous le prétexte qu’ils seraient victimes des méfaits de la colonisation. Jamais les ex-Indochinois n’ont ainsi pleurniché. Il faut mordicus refuser la culpabilisation que veulent nous imposer ces officines à trois balles. Que ces agitateurs assument leurs responsabilités. »

    Ref. Développer l’Afrique ?

    JPSC

  • Pas plus de cent personnes dans les églises pour les célébrations

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    Le nombre maximum de fidèles est à nouveau de 100 personnes pour les célébrations religieuses publiques

    En application du Conseil national de Sécurité du 27 juillet 2020, de nouvelles mesures ont été décidées par le Gouvernement fédéral, qui seront d’application à partir du mercredi 29 juillet. A partir de cette date, seules 100 personnes au maximum pourront être présentes lors d’une célébration religieuse publique. La distance d’1m50 reste en vigueur, de même que l’obligation pour les fidèles de porter le masque durant la célébration ainsi que celle de se désinfecter les mains lors de l’entrée dans l’église, cette dernière étant un lieu public. Ces mesures seront d’application jusqu’à la fin du mois d’août.

    Les autres mesures du protocole pour les célébrations dans les églises catholiques restent en vigueur. Le protocole se trouve en ligne sur les sites de Cathobel.be et de Kerknet.be

    Au cœur de l’été, les célébrations eucharistiques demeurent des temps essentiels pour nourrir notre vie spirituelle et notre engagement de chrétien. Nous espérions un assouplissement des restrictions pour participer à l’Eucharistie au mois d’août mais cela ne sera malheureusement pas possible. Il est sage pour l’Eglise d’assumer avec tous les citoyens une responsabilité collective afin d’enrayer de nouveaux développements du Covid-19.

    Conscients que la crise du Covid-19 est loin d’avoir épuisé toutes ses conséquences, nous portons dans la prière celles et ceux qui en sont particulièrement affectés.

    Les Evêques de Belgique

    28 juillet 2020

  • Pire que les nouveaux extrémistes progressistes : les idiots utiles qui leur ouvrent les portes

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    Institut Catholique de Paris

    Lu sur Atlantico :

    Alerte à l’aliénation idéologique : pire que les nouveaux extrémistes progressistes, les idiots utiles qui leur ouvrent les portes

    Le cas d'Alice Coffin, militante et professeur de journalisme à l'Institut Catholique de Paris, est l'un des derniers exemples de l'aliénation idéologique. Le danger ne vient pas des militants radicaux eux-mêmes mais de ceux qui leur ouvrent les portes.

    28 juillet 2020

    Avec Edouard Husson

    Atlantico.fr : Alice Coffin, militante LGBTQ et professeure de journalisme à l'institut catholique de Paris, une association incongrue dont on ne doutait pas l’existence pourtant l'honorable institution lui a ouvert les portes. Comme l'institut peut-il confier des cours à une personne à l'opposé des valeurs qu'il est censé porter ?

    Edouard Husson : Vous êtes sur une pente dangereuse: vous féminisez d’emblée « professeur » alors qu’il s’agit d’un métier qui a été exercé et d’un titre, qui a été porté pendant longtemps par des femmes sans que celles-ci ressentent le besoin de féminiser le mot lui-même. L’habit ne fait pas le moine. Jacqueline de Romilly ou Hannah Arendt n’avaient pas besoin de se faire appeler « professeure ». Le manque de vigilance face au nominalisme et à l’idéologie est omniprésent. Alors, évidemment, vous proposez un exemple énorme: la bonne vieille université catholique de Paris, qui laisse enseigner en son sein une personne dont les opinions sont totalement incompatibles avec le catholicisme, cela va sans dire, mais aussi ce rationalisme intégral, comme l’appelait Tresmontant, que l’Eglise catholique a su défendre pendant vingt siècles. Car la question n’est pas le « choc des valeurs » mais de garder la possibilité d’un espace de libre débat et d’argumentation rationnelle, dans le respect du réel. René Girard a résumé d’une formule la dynamique du christianisme: « C’est à partir du moment où l’on a arrêté de brûler les sorcières qu’on s’est mis à faire de la science » et non le contraire. Le christianisme permet la fin des boucs émissaires et l’avènement de la raison. Les idéologies modernes, depuis les Lumières, nous ramènent les boucs émissaires et se finissent en totalitarismes. Alice Coffin fait des hommes, des pères, les bouc émissaires de tous les maux sociaux, tels qu’elle les ressent. Alors comment une institution telle que « la Catho » peut-elle laisser recruter en son sein une militante fanatique de l’idéologie du genre? Il y a certainement une composante « catho »  sur le mode « vouloir se déniaiser à tout prix », il y a la mode, la peur de ne pas être de son temps, la peur, tout court; il y a une conception dévoyée de la liberté, la volonté de prouver que, comme chrétien, on est les plus inclusifs; il y a une façon de singer le Christ, qui mangeait à la table des pécheurs - pardon, des marginaux porteurs d’une expérience de vie atypique -, mais en dévoyant son enseignement puisque lui voulait la conversion, le changement de vie, le retour au réel, la fin des chasses aux sorcières. Cela dit, l’institut catholique n’est pas seul et ce qu’il faut reprocher aux catholiques, c’est de ne pas se distinguer dans cette époque de crise - René Girard aurait été frappé par l’accélération des emballements mimétiques et la multiplication des boucs émissaires. 

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  • Le miracle de la Vistule : il y a cent ans, la Pologne faisait barrage à la déferlante communiste

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    Cud nad Wisłą-Jerzy Kossak

    De Wlodzimierz Redzioch sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    100ÈME ANNIVERSAIRE

    Quand, consacrée au Sacré-Cœur, la Pologne arrêtait les communistes

    29-07-2020

    Le 27 juillet 1920, face à l'avancée de l'Armée rouge, les évêques polonais consacraient leur nation au Sacré-Cœur de Jésus. En réponse à leurs lettres, Benoît XV a promu des prières pour la Pologne, dont les communistes se sont moqués. Pourtant, au moment de l'Assomption, ils ont dû faire face à ce qui est passé dans l'histoire comme le "Miracle de la Vistule".

    Le lundi 27 juillet, dans l'église des religieuses visitandines à Cracovie, une messe d'action de grâces a été célébrée (sur la photo, par la Curie Archiépiscopale de Cracovie) à l'occasion du centenaire de l'acte de consécration de la nation polonaise au Sacré-Cœur de Jésus.

    En 1920, face à la menace bolchevique, les évêques polonais se sont réunis à Jasna Góra sous la direction du primat polonais, le cardinal Edmund Dalbor, et le 27 juillet, ils ont consacré la nation et toute la patrie au Sacré-Cœur de Jésus, réaffirmant l'acte de l'élection de la Vierge comme Reine de Pologne. "Au moment où de sombres nuages s'amoncellent sur notre patrie et notre Église, nous crions comme tes disciples surpris par une tempête en mer : Seigneur, sauve-nous, car nous sommes en train de mourir. Et comme autrefois, en tendant la main droite, d'un seul mot tu as calmé la tempête, maintenant, Seigneur, éloigne le danger qui nous menace", ont plaidé les évêques.

    L'épiscopat s'est donc engagé à diffuser la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus parmi les fidèles (surtout dans les séminaires) et à encourager les familles à se consacrer à Lui.

    De quels "nuages noirs" les évêques polonais ont-ils parlé ? En 1918, un an après la révolution bolchevique, le Conseil des commissaires du peuple (le gouvernement bolchevique) a pris la décision de former au sein de l'Armée rouge la soi-disant Armée occidentale pour mener militairement la "révolution mondiale". Le 10 mars 1920, à Smolensk, a lieu une réunion des dirigeants de l'Armée rouge, du "Front occidental" et des commissaires communistes, dont Staline, qui ont pris la décision d'attaquer la Pologne et l'Europe sur la trajectoire Varsovie-Poznan-Berlin-Paris.

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  • Le nouveau document de l'Académie pontificale pour la vie sur la Covid-19 ne dit rien sur la vie ni rien de catholique

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    De Stefano Fontana sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana (traduction électronique):

    Si pour le Vatican, Dieu n'existe pas

    28-07-2020

    Le nouveau document de l'Académie pontificale pour la vie sur Covid-19 est embarrassant : il ne dit rien, rien sur la vie et rien de catholique. Il en appelle à la conversion, à l'environnement et à la solidarité, en excluant totalement la dimension religieuse. C'est un document qui plaira à de nombreuses dirigeants mondiaux.

    L'Académie pontificale pour la vie (Pav) a publié un autre document sur Covid-19. Elle en avait déjà écrit un le 30 janvier 2020 et revient maintenant sur le thème avec le titre "L'Humana communitas à l'ère de la pandémie : réflexions imprévues sur la renaissance de la vie". Ce document - comme le précédent - ne dit rien : surtout, il ne dit rien de la vie, dont l'Académie pontificale est responsable, et ne dit rien de catholique, c'est-à-dire inspiré par la Révélation de Notre Seigneur.

    On se demande qui rédige matériellement ces documents. D'après la façon dont ces auteurs écrivent, ils semblent être des fonctionnaires anonymes d'une institution anonyme d'études sociologiques. Leur but est de distiller des slogans afin de clicher les processus imprévisibles en cours. Le lecteur verra dans ce passage un exemple : "Nous émergeons d’une nuit aux origines mystérieuses : appelés à être au-delà du choix, nous en venons bientôt à la présomption et à la plainte, en affirmant comme nôtre ce qui ne nous a été qu’octroyé. Trop tard, nous apprenons le consentement à l’obscurité d’où nous sommes venus et à laquelle nous reviendrons finalement." J'ai lu l'ensemble du document : je vous garantis que c'est le ton du début à la fin. Serons-nous un jour habitués à un niveau aussi bas dans les documents ecclésiastiques ?

    On se demande alors pourquoi ils sont écrits comme ça. C'est, pour être précis, la véritable raison pour laquelle nous nous soumettons, malgré tout, à l'ennui de leur lecture. Essayer de comprendre pourquoi une institution du Saint-Siège doit rédiger un document sur la pandémie dans la même langue que n'importe quel bureau de n'importe quelle agence internationale : les mêmes phrases absconses, le même manque de principes de référence qui ne sont pas génériques, les mêmes clins d'œil donnés aux puissances fortes tout en se vantant de défendre les faibles, les mêmes propositions indéchiffrables comme "l'éthique du risque" ou la rhétorique vide telle que "stratégie globale coordonnée" et "défi éthique multidimensionnel".

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  • Célébration de la forme extraordinaire : clôture des 7èmes ateliers liturgiques d'"Ars Celebrandi"

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    Du blog "Rorate caeli" :

    25 juillet 2020

    Les 7e ateliers liturgiques "Ars Celebrandi" se sont terminés à Licheń (Pologne).

    Les ateliers liturgiques "Ars Celebrandi" ont eu lieu pour la septième fois au sanctuaire marial de Licheń. Tout au long de la semaine, du 9 au 16 juillet 2020, près de 150 personnes venues de toute la Pologne, et de plusieurs autres pays, ont appris toutes les compétences nécessaires pour célébrer la Messe sous la forme extraordinaire du Rite Romain. La pandémie de coronavirus a limité le nombre de participants à 150 (contre 230 les années précédentes) et exigé des règles sanitaires strictes (désinfection régulière, port de masques - conformément à la réglementation, distance sociale), mais la nature et le programme de l'atelier n'ont pas été réduits. Malgré les restrictions de voyage, certains participants d'autres pays (Allemagne, France, République tchèque, Lettonie, Lituanie) sont arrivés, bien qu'ils aient été moins nombreux que les années précédentes.

    Son Excellence l'évêque Wiesław Mering, ordinaire du diocèse de Włocławek, a envoyé sa bénédiction aux participants, exprimant sa joie que les ateliers se déroulent à nouveau dans son diocèse. L'évêque Wiesław Mering accorde son patronage honoraire aux ateliers "Ars Celebrandi" depuis le tout début.

    Les ateliers "Ars Celebrandi" sont organisés par l'association "Una Voce Polonia" et comprennent des ateliers de célébration de la Messe basse et de la Messe haute (atelier accessible aux prêtres et aux diacres), de service de l'autel, de chant grégorien (séparément pour les hommes et les femmes), ainsi que d'anciens chants de dévotion polonais, qui étaient chantés par les gens simples pendant la Messe, selon la tradition polonaise. Cette année, un apprentissage supplémentaire pour célébrer le baptême, les funérailles, l'onction des malades et le sacrement de mariage a été proposé pour la première fois.

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  • Le sanctuaire marial de Banneux sera fermé le 15 août pour la fête de l'Assomption

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    Le programme des célébrations du 15 août annoncé sur le site du sanctuaire était le suivant :

    Vendredi de 20h à 24h : Soirée d’adoration.

    8H30              Messe en français

    10H30      Messe internationale présidée par Mgr Delville avec la participation de la chorale Kristo Bolingo.

    11H15           Messe en français

    15H00      Bénédiction des malades.  (international)

    16H00           Messe en français.

    20H00      Procession mariale aux flambeaux. (international)

    mais rien de tout cela n'aura lieu : le sanctuaire sera (pour la première fois de son histoire ?) purement et simplement fermé et aucune célébration ne devrait y avoir lieu : du site de la RTBF :

    Banneux : annulation des messes du 15 août

    Pas de messes le 15 août à Banneux

    Pas de messes le 15 août à Banneux - © FB Notre Dame de Banneux

    C’est un événement qui attire toujours des milliers de personnes, les célébrations de la fête de l' Assomption à Banneux n’auront pas lieu cette année.

    Après plusieurs réunions sur les aspects de sécurité auxquelles ont participé les autorités communales, les autorités ecclésiastiques, les forces de l’ordre et les représentants du Service de Planification d’Urgence de la Province (PLANU), il a été décidé de commun accord par les instances organisatrices et institutionnelles de l’annulation des messes prévues le week-end du 15 août à Banneux sur le site marial.

    Les différentes instances ont en effet fait le constat qu’il était impossible de mettre en place les conditions nécessaires à la sécurité des participants notamment en termes de flux, de circulation, de respect des gestes barrière et d’inscriptions pour permettre le tracing éventuel.

    A Beauraing également, le pèlerinage du 21 août est annulé.

  • Se réarmer face à la montée de l'Islamisme ?

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    De Laurence Trochu et Sébastien Meurant sur le Figaro Vox :

    Sainte-Sophie: «Nous Occidentaux, devons nous réarmer face à la montée de l’Islamisme»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Le président turc a officialisé aujourd’hui la reconversion de la basilique Sainte-Sophie en mosquée faisant fi de toutes les critiques adressées par l’Occident. Notre incapacité à nous imposer face à Erdogan et à l’islamisme découle directement de notre incapacité à nous penser comme espace civilisationnel affirment Laurence Trochu et Sébastien Meurant.

    Laurence Trochu est Présidente de Sens commun et conseillère départementale des Yvelines. Elle est également membre du bureau politique Les Républicains.

    Sébastien Meurant est sénateur Les Républicains du Val d’Oise.


    Ce vendredi est le premier jour de prière dans la basilique Sainte-Sophie depuis qu’Erdogan a annoncé sa conversion en mosquée. La décision turque a créé émoi et stupéfaction à travers le monde. Dans ce contexte, la France doit adopter une posture conservatrice pour contrer l’islamisme chez elle, mais aussi à l’échelle internationale.

    Il existe une constante commune à toute l’histoire de la Turquie: celle d’une volonté de purification de tous ses éléments perçus comme exogènes, de l’Empire ottoman (génocide des Assyriens en 1914, des Arméniens en 1915, et des Grecques pontiques en 1916), à la République prétendument laïque d’Atatürk (pogroms anti-juifs de 1934 et expulsion des Orthodoxes d’Istanbul dès 1955). La dernière décision d’Erdogan et de son régime islamiste découle de cette même logique guerrière.

    Notre incapacité à nous imposer face à Erdogan et à l’islamisme découle directement de notre incapacité à nous penser comme espace civilisationnel chrétien.

    La France «déplore» la décision turque et l’Union européenne la trouve «regrettable». De son côté, le Pape François est «très affligé». Nul doute qu’Erdogan doit trembler. Seule la Grèce a pris la mesure de cette décision en la qualifiant de «provocation envers le monde civilisé». Notre incapacité à nous imposer face à Erdogan et à l’islamisme découle directement de notre incapacité à nous penser comme espace civilisationnel chrétien. Pour lutter contre l’islamisme, il faut d’abord prendre conscience qu’il ne se limite pas au terrorisme et aux actions violentes. Dans son rapport adopté à l’unanimité le 7 juillet 2020, la commission d’enquête du Sénat insiste sur ce point: «Les islamistes cherchent à peser sur la vie quotidienne et le rapport aux autres des Français de confession musulmane et des musulmans étrangers résidant en France, pour leur imposer une orthopraxie, des pratiques vestimentaires, alimentaires, rituelles, mais surtout une norme de comportement et de rapports entre les hommes et les femmes, afin de les séparer du reste de la population française.»

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  • Chine : les prêtres catholiques sommés de rejoindre l'Eglise patriotique

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    De Wang Yong sur Bitter Winter

    Les prêtres catholiques sont invités à rejoindre l'Église patriotique

    27/07/2020

    En septembre, l'accord entre le Saint-Siège et la Chine de 2018 expirera, et le PCC intensifie la persécution des objecteurs de conscience en les harcelant et en les endoctrinant.
    par Wang Yong

    Chiesa cattolica nella provincia dello Jiangxi
    L'Eglise catholique dans la province de Jiangxi alors que la persécution du régime communiste se profile à l'horizon
    (photo de fond de Faith Weekly)

    Le 8 juillet, AsiaNews a rapporté que dans le diocèse catholique "clandestin" de Yujiang, dans la province de Jiangxi, les évêques et les prêtres étaient "interdits de toute activité pastorale" et la situation a été décrite comme "pire qu'avant".

    En avril, selon les dernières informations reçues, le gouvernement local a forcé certains des prêtres diocésains qui avaient refusé de rejoindre l'Association patriotique catholique chinoise (APCC) à suivre un cours de formation patriotique de trois jours.

    L'un d'entre eux a déclaré à Bitter Winter que de fortes pressions étaient exercées sur les participants pour qu'ils respectent les réglementations gouvernementales. Cependant, le prêtre est déterminé à ne pas rejoindre l'APCC car il considère que l'acceptation des demandes du PCC est une "trahison de Dieu".

    Un autre prêtre du même diocèse a également exprimé sa ferme résolution de résister au harcèlement et à la pression continus du PCC. Le prêtre a déclaré : "Je préfère passer ma vie en prison plutôt que de rejoindre l'Église patriotique. Faire partie de l'APCC, c'est mettre le parti communiste à la place de Dieu. L'association n'est qu'un pion du Parti auquel elle a obéi comme une marionnette lorsqu'on lui a ordonné de chanter l'hymne national et de hisser le drapeau.

    Ignorant les directives du Vatican de 2019 - qui permettent aux prêtres et aux évêques de ce qui était connu comme l'Eglise catholique clandestine de ne pas rejoindre l'APCC pour des raisons de conscience - le PCC insiste pour forcer tous les catholiques sous son contrôle. À l'approche de l'expiration de l'accord provisoire entre le Saint-Siège et la Chine en 2018, le régime a intensifié sa persécution de ceux qui ne rejoignent pas l'APCC.

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