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Eglise - Page 588

  • Les ministères du lectorat et de l’acolytat ouverts aux femmes

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    De Vatican News :

    Le Pape ouvre aux femmes les ministères du Lectorat et de l’Acolytat

    Avec un Motu proprio, le Pape modifie le Code de Droit canon en institutionnalisant ce qui existait déjà dans la pratique: l’accès des femmes laïques au service de la Parole et de l’autel. Le Pape explique son choix dans une lettre au cardinal Ladaria Ferrer.

    Le Pape François a établi avec le Motu proprio Spiritus Domini, rendu public ce lundi 11 janvier 2021, l’ouverture aux femmes des ministères du Lectorat et de l’Acolytat sous une forme stable et institutionnalisée, avec un mandat spécifique.

    Les femmes qui lisent la Parole de Dieu pendant les célébrations liturgiques ou qui accomplissent un service à l'autel, comme servantes d’autel ou dispensatrices de l'Eucharistie, ne sont bien sûr pas une nouveauté: dans de nombreuses communautés à travers le monde, c’est désormais une pratique autorisée par les évêques. Mais jusqu'à présent, tout cela s'est fait sans véritable mandat institutionnel, par dérogation à ce qui avait été établi par saint Paul VI, qui, en 1972, tout en abolissant les "ordres mineurs", avait décidé de maintenir théoriquement réservé aux hommes l'accès à ces ministères, parce qu'il les considérait comme préparatoires à un éventuel accès aux saints ordres. Aujourd'hui, le Pape François, dans le sillage du discernement qui s'est dégagé des derniers synodes des évêques, a voulu rendre officielle et institutionnelle cette présence féminine près de l'autel.

    Une mise à jour du Code de Droit canon

    Ce Motu proprio modifie donc le premier paragraphe du canon 230 du Code de Droit canon de 1983. Le Pape établit l’accès des femmes à ces ministères, aussi à travers un acte liturgique qui les institutionnalise.

    François précise qu'il a voulu accepter les recommandations qui ont émergé des différentes assemblées synodales, écrivant qu' un «développement doctrinal a été atteint ces dernières années, qui a mis en évidence le fait que certains ministères institués par l'Église ont pour fondement la condition commune du baptisé et du sacerdoce royal reçu dans le sacrement du baptême». C'est pourquoi le Pape nous invite à reconnaître qu'il s'agit de ministères laïcs «distincts, dans leur essence, du ministère ordonné reçu dans le sacrement de l'Ordre».

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  • 15 janvier à 10H00, messe en direct depuis Banneux sur KTO pour la fête de Notre-Dame de Banneux

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    D' sur Cathobel :

    Notre-Dame de Banneux fêtée à distance

    La chaîne  met cette année le sanctuaire de  à l’honneur, à l’occasion de la fête de Notre-Dame de  célébrée le vendredi 15 janvier.

    Pour le sanctuaire de Banneux, l’année commence souvent à la date du 15 janvier. A cette date, il y a 88 ans, Marie est apparue pour la première fois à Mariette Becco. Le recteur actuel du sanctuaire, Léo Palm, resitue le contexte : « C’était un dimanche soir, en plein hiver, dans un contexte de crise économique… » Ce soir-là donc, la jeune Mariette a vu, selon le récit officiel, « une Belle Dame lumineuse dans le jardin devant la maison. Sa maman la voit aussi. La Vierge invite l’enfant par un signe de la main, mais Mme Beco prend peur et ferme la porte à clef. » Lors des apparitions suivantes, Marie a délivré son message en huit étapes.

    Chaque année, Banneux organise une messe pour célébrer l’anniversaire de cette première apparition mariale. Vu la météo hivernale, peu de public fait généralement le déplacement vers le sanctuaire. Depuis quelques mois, en raison des contraintes sanitaires, Banneux a fait le choix de ne pas organiser de messes puisqu’il est très difficile d’en limiter l’accès à seulement 15 personnes. Alors, comment marquer l’évènement du début des apparitions ? Léo Palm raconte avoir reçu comme un « cadeau du Ciel » la possibilité que la chaîne KTO vienne retransmettre la messe célébrée ce jour-là à 10h. La diffusion sera suivie d’un entretien avec le recteur du sanctuaire où il rappellera le message marial délivré en ce lieu au début du siècle dernier.

    « Je viens soulager la souffrance« , cette phrase prononcée par la Vierge Marie le 11 février 1933 avait été choisie comme thème d’année en 2020. Puisque beaucoup des évènements et activités prévus l’année dernière ont été annulés, le sanctuaire garde ce même thème en le complétant. En 2021, les pèlerins sont invités à « contempler Marie comme mère de l’Espérance« . Cette démarche est d’ores et déjà possible lors d’une visite sur place puisqu’un chemin de prière a été mis en place avec un texte d’accompagnement disponible à la maison de la Source. Les pèlerins peuvent aussi se recueillir à la grande chapelle du message, en respectant évidemment les gestes barrières. Peut-être les circonstances seront-elles un peu assouplies pour le dernier anniversaire des apparitions en date du 2 mars…

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    Vendredi 15 janvier 2021, messe depuis Banneux à 10h diffusée sur KTO

    Regarder KTO en Belgique: Proximus canal 215, Telenet 36 (Bruxelles et Wallonie), VOO 147, Orange 98, Scarlet 299.

  • Le Pape François exerce « un pouvoir absolu et sans contrôle, arbitraire au premier sens du terme »

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso en traduction française sur Diakonos.be :

    Simulacre de synodalité.  François est seul maître à bord, à sa manière

    Que l’on dresse la la liste des actes qu’il a posé en tant que monarque du petit État du Vatican – comme dans cet article précédent de Settimo Cielo – ou que l’on tire un bilan politique de l’exercice qu’il fait du pouvoir – comme dans cet éditorial de l’historien Ernesto Galli della Loggia dans « Il Corriere della Sera » du 20 décembre dernier -, il apparaît que le Pape François exerce « un pouvoir absolu et sans contrôle, arbitraire au premier sens du terme ».

    Mais au-dessus du François chef d’État, il y a surtout le François pasteur qui, à plusieurs reprises, s’est prononcé en faveur d’une gouvernance non pas monocratique mais bien « synodale » de l’Église universelle.

    Et c’est sur ce point qu’a voulu insister l’archevêque et théologien Bruno Forte, 71 ans, dans sa réplique à Galli della Loggia dans « Il Corriere » du 2 janvier, en prenant un exemple à ses yeux très instructif, celui du double synode sur la famille de 2014 et 2015.

    Mgr Forte a été le « secrétaire spécial » de ce synode, c’est-à-dire l’homme clé de son déroulement, et c’est le Pape François qui l’avait désigné dans cette fonction.  Et il rappelle ceci :

    « Lors de la longue audience que le Pape François a bien voulu m’octroyer avant le début des travaux, au cours de laquelle nous avons discuté des questions à aborder et des perspectives possibles, il m’a exposé ses idées avec clarté, en soulignant qu’il aurait pu décider seul en la matière en tant que détenteur de l’autorité du successeur de Pierre, mais qu’il ne voulait pas le faire, afin de parvenir à des conclusions qui soient partagées par l’épiscopal tout entier dans le plein exercice de sa collégialité ».

    Partagées par l’épiscopat tout entier ?  Pour Mgr Forte, cela ne fait aucun doute :

    « Je peux affirmer qu’il en a été ainsi et que les nouveautés introduites par ‘Amoris laetitia’ concernant par exemple la pastorale des familles blessées ont été mûries et partagées collégialement.  L’idée de François d’exprimer à travers l’attitude envers les couples en crise l’amour que Dieu a pour eux est celle qui a prévalu de manière unanime.  Ce n’est dans pas dans l’exercice d’un pouvoir absolu, en fait, mais dans la force persuasive de la miséricorde que son primat a été reconnu ».

    *

    Tout le monde aurait donc été d’accord, les évêques et le Pape, pour admettre à la communion eucharistique les divorcés remariés ?  Pas du tout.  Parce que si l’on se réfère à ce que ce même Mgr Forte a déclaré en public après la publication d’ « Amoris laetita » – le document dans lequel le Pape François a tiré ses conclusions du synode – le cadre change radicalement.

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  • Crèche (suite) : le recouvrement de Jésus au Temple (feuillet pour le temps du confinement)

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  • À l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132 à Liège : quelques variations pour chœur et orgue en ce temps de noël et la messe dominicale du 10 janvier 2021 dédiée à la Sainte Famille

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    Une animation autour de la crèche aux 150 santons 2021

    Entrée libre durant le mois de janvier 

    dans le respect des conditions sanitaires prescrites:

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    Tous les mardis, de 17h à 19h

    Tous les jeudis, de 10h à 12h et de 14h à 17h

    Tous les vendredis de 12h à 14h

    Tous les samedis de 15h à 17h

     

    Enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 10 janvier 2021 à 10h,  la messe traditionnelle (missel de 1962) est dédiée à la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph :

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  • La vérité de la foi n'est pas de la plasticine (Cardinal Müller)

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    Une interview du cardinal Gerhard Ludwig Müller pour Kath.net (D)/, (trad. sur Pro Liturgia . org)

    Le Cardinal Müller : "De toutes les parties de l'Église universelle, on m'aborde avec une grande inquiétude au sujet de la Voie synodale".

    Kath.net : Mgr Bätzing, président de la Conférence épiscopale d’Allemagne, a dit avec raison, dans une interview avec « Herder Korrespondenz » : « C’est un fait : nous vivons une grande transformation de notre Église, passant d’une Église populaire confortée par l’institution à une Église qu’on se choisit ». Mais, Éminence, de quels choix s’agit-il ? En faveur de quoi faudra-t-il se décider à l’avenir si l’on désire rester ou devenir catholique ? Choisir de rejoindre une sorte d’association au sein d’une sympathique paroisse de banlieue ou un lieu reconnu pour la qualité de sa musique et de ses chants ou sa belle fête paroissiale ? Décider de participer aux frais de l’Église en payant un impôt (selon le système en place en Allsamgne ndlr) ? ou éventuellement faire le choix de suivre ce jeune prédicateur de Galilée qui par sa vie, sa mort et sa résurrection a, de façon remarquable et inhabituelle, placé la barre spirituelle très haut ?

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    Card. Müller : Cette comparaison entre une Église populaire et une Église choisie ne doit pas être réduite à des considérations sociologiques. La foi chrétienne sera toujours une grâce ; mais cette grâce ne conduira vers notre salut que si elle se trouve complétée par notre adhésion personnelle et le don libre de notre être à Jésus, Parole de Dieu son Père faite chair, en soi-même et dans la communauté des croyants. Nous ne devons pas oublier non plus que Jésus n’est pas mort pour une petite élite (qui se définirait elle-même ainsi), mais pour l’immense majorité des pécheurs, des pauvres et des faibles. Car « Il veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la pleine connaissance de la vérité. » (1 Tm 2, 4).

    Le problème n’est pas que dans l’Église du Christ - s’ouvrant à tout le peuple - il y ait aussi des tempéraments tièdes ou superficiels, mais que ceux qui ont été appelés par Dieu à guider ce peuple se sont résignés à cette situation actuelle de crise. Or, malgré toutes nos déceptions, nous ne pouvons pas renoncer à ramener vers les bons pâturages les brebis fatiguées, égarées et gagnées par la propagande antichrétienne ; pâturages où, guidés par la Parole de Dieu, nous retrouvons notre orientation et accueillons la vie de Dieu dans sa nourriture sacramentelle.

    Il est dans notre nature d’hommes de préférer un divertissement léger à une conversion exigeante du cœur. C’est avec du pain et des jeux que les potentats de toutes les époques ont su gagner les faveurs du peuple. Mais ce ne sont pas là les méthodes pastorales des Apôtres du Christ. La mesure - et l’exemple à suivre - de la nouvelle évangélisation et de l’Église missionnaire dont parlent nos derniers papes est dans cette parole de l’Évangile de Saint Jean : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10, 11).

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  • "Dilexisti iustitiam"; introit grégorien de la messe du dimanche du Baptême du Seigneur

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  • Le pape et le vaccin : "c'est éthique, je vais le faire"

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    De Francesco Antonio Grana sur le Fatto Quotidiano :

    L'appel du pape François pour le vaccin : "C'est éthique, je vais le faire. La santé est en jeu, mais aussi votre vie et celle des autres. Le négationnisme, suicidaire, inexplicable".

    Bergoglio, dans une interview exclusive avec Fabio Marchese Ragona pour Tg5, a annoncé qu'il allait se faire vacciner contre la maladie dans les prochains jours : "Je ne sais pas pourquoi on dit que le vaccin est dangereux, mais si les médecins vous le présentent comme quelque chose qui peut bien se passer, qui n'a pas de danger particulier, pourquoi ne pas le prendre ?

    9 JANVIER 2021

    "Il y a un négationnisme suicidaire que je ne peux pas expliquer, mais aujourd'hui il faut se faire vacciner". Le pape François en est convaincu et, dans une interview exclusive de Fabio Marchese Ragona pour Tg5, il a expliqué : "Je ne sais pas pourquoi on dit que le vaccin est dangereux, mais si les médecins vous le présentent comme quelque chose qui peut bien se passer, qui n'a pas de dangers particuliers, pourquoi ne pas le prendre ? Il a ajouté : "Je crois que, d'un point de vue éthique, tout le monde devrait prendre le vaccin, c'est une option éthique, parce que vous jouez votre santé, votre vie, mais vous jouez aussi la vie des autres". Bergoglio a annoncé qu'il sera lui-même vacciné dans les prochains jours, lorsque les doses destinées à tous les habitants et employés du plus petit État du monde arriveront au Vatican. "La semaine prochaine", a déclaré le pape, "nous commencerons à le faire ici et je me suis inscrit, il faut le faire. François a ensuite raconté que "quand j'étais enfant, je me souviens de la crise de la polio et de nombreux enfants étaient alors paralysés à cause de cela et il y avait un grand désespoir pour obtenir le vaccin. Quand le vaccin est sorti, ils vous l'ont donné avec du sucre et il y avait tant de mères désespérées. Puis nous avons grandi dans l'ombre des vaccins, pour la rougeole, pour cela, pour les autres, des vaccins que l'on nous a administrés quand nous étions enfants."

    Des mots qui suivent l'appel que le Pape a lancé dans le message de Noël d'Urbi et Orbi : "Je demande à tous : aux chefs d'État, aux entreprises, aux organisations internationales, de promouvoir la coopération et non la concurrence, et de rechercher une solution pour tous : des vaccins pour tous, en particulier pour les plus vulnérables et les plus nécessiteux dans toutes les régions de la planète. En premier lieu, les plus vulnérables et les plus nécessiteux". Ajoutant qu'"en cette période d'obscurité et d'incertitude sur la pandémie, plusieurs lueurs d'espoir apparaissent, comme les découvertes de vaccins. Mais pour que ces lumières illuminent et apportent de l'espoir au monde entier, elles doivent être accessibles à tous. Nous ne pouvons pas laisser des nationalismes fermés nous empêcher de vivre comme la véritable famille humaine que nous sommes. Nous ne pouvons pas non plus laisser le virus de l'individualisme radical nous vaincre et nous rendre indifférents à la souffrance d'autres frères et sœurs. Je ne peux pas me mettre devant les autres, en plaçant les lois du marché et les brevets d'invention au-dessus des lois de l'amour et de la santé de l'humanité".

  • Le baptême du Seigneur (dimanche 10 janvier)

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    le baptême du Christ par fra Angelico (Florence - Couvent Saint-Marc - XVe s.)

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde fsJ - Homelies.fr (Archive 2009)

    Nous célébrons aujourd’hui la première manifestation publique de Jésus ; nous pourrions dire son entrée dans la vie publique. Pourtant la solennité du baptême du Seigneur appartient encore au temps de Noël. Certes c’est un adulte qui descend dans le Jourdain : trente ans se sont écoulés depuis les événements de Bethléem. Mais avant de clore ce temps liturgique, l’Eglise veut compléter la révélation de l’identité de celui que les bergers et l’étoile désignaient comme le Messie. Aujourd’hui, le Père le reconnaît comme son Fils. La tradition orientale ajoutera même le miracle de Cana, où Jésus « manifeste - pour la première fois - sa gloire » (Jn 2, 11), et se révèle comme l’Epoux de l’humanité rachetée.

    « Jésus arrive de Galilée » c’est-à-dire d’une terre semi-païenne aux yeux de l’orthodoxie. Ce qui s’annonçait par la visite des mages, commence à se réaliser concrètement : certes, « le salut vient des juifs » (Jn 4, 22), mais le Christ de Dieu est solidaire de tous les hommes ; il est venu « rassembler dans l’unité tous les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 52).

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  • Crèche.. (suite) (Présentation de Jésus au Temple) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Les Rois Mages dans le Mystère chrétien

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    Les Rois Mages dans le mystère chrétien (source)

    Un livre magnifique pour mieux connaître le mystère des Rois Mages : venus adorer "le roi des Juifs" nouveau-né, dont ils avaient vu l'étoile, ils rencontrent aussi Hérode à Jérusalem, selon l'évangéliste saint Matthieu.

    Avec eux, nous découvrons l'attente du monde antique lisant, dans le cours des astres ou dans les prophéties, l'annonce d'un sauveur faisant régner la paix sur la Terre.

    et de Philippe Maxence sur le site de l'Homme Nouveau :

    L’Épiphanie ou l’universalité de la foi chrétienne

    Dans un livre récemment paru(1), le chanoine Grégoire de Guillebon (ICRSP) reprend à frais nouveau cette question de la véracité de la venue des mages. Plus qu’un livre, il s’agit d’une véritable somme sur l’un des plus grands mystères chrétiens, lié directement à l’Incarnation du Verbe et qui, à ce titre, a été attaqué en profondeur par la bien-pensance exégétique, le rationalis­me moderniste, le scientisme torve.

    En niant ce seul trait de l’Évangile de l’enfance, il s’agissait d’abattre l’édifice entier du christianisme, en le renvoyant aux légendes et aux contes pour enfants. Parmi d’autres, le chanoine de Guillebon cite par exemple l’exégète protestant allemand Karl Theodor Keim qui affirmait en 1867 : « Nous n’attaquons pas le droit éternel de ces belles légendes parmi lesquelles notre enfance a grandi heureuse. (…) l’histoire idéale ne demande pas obstinément à être de l’histoire réelle. »

    L’auteur remarque donc très justement que « l’adoration des Mages est, à bien des égards, emblématique des difficultés auxquelles achoppe aujourd’hui la lecture des Écritures ». C’est pourquoi son livre ne se contente pas de traiter seulement de la venue des mages, mais il insère cette question dans ce qu’est plus largement l’Écriture sainte, affrontant à ce titre les rapports entre texte inspiré et découvertes archéologiques ou encore, ceux entre Révélation chrétienne et manuscrits hébreux. Il propose des critères méthodologiques ainsi qu’une lecture historique et mystique des passages liés à la venue des mages. Il formule enfin des pistes et des hypothèses. Pour ce travail, il a mobilisé les Pères de l’Église, les textes du magistère, les travaux exégétiques et l’on reste impressionné par ce déferlement au profit de la vérité catholique.

    Assurément, les spécialistes pourront discuter telles ou telles affirmations. C’est leur rôle. Derrière ce travail, nous voyons pour notre part un grand amour de l’Église, un acte concret de foi et d’espérance, mû par la charité de permettre au plus grand nombre d’entrer, comme le souligne l’auteur à la fin de son introduction, « dans l’intimité du Maître ».

    À travers cette plongée dans un mystère chrétien trop sécularisé, nous retrouvons le vrai sens d’une fête et les moyens de continuer à en vivre, bien au-delà du jour de sa célébration. À notre tour, nous devenons des adorateurs en vérité du véritable Dieu. N’est-ce pas, au fond, une bonne manière de commencer une nouvelle année, que de la recouvrir, d’emblée, d’un parfum d’éternité ?

    1. Chanoine Grégoire de Guillebon, Les Rois mages dans le mystère chrétien, Librim Concept, 622 p., 29 € (www.librim.fr)

  • Le pape, champion de la diversité, en couverture de Vanity Fair

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    Tout dépend sans doute de ce que l'on entend par "diversité"...

    De Vanity Faire (Italie) :

    6 janvier 2021

    Le pape François protagoniste de la couverture du nouveau numéro de "Vanity Fair".

    L'hebdomadaire confie au Souverain Pontife la tâche d'ouvrir l'année 2021 avec un message d'amour et d'espoir

    En kiosque à partir du mercredi 6 janvier, le nouveau numéro de Vanity Fair présente le pape François ainsi que son message pour affronter 2021 avec amour et espoir : "Nous sommes tous dans le même bateau, nous devons devenir une grande famille humaine".

    "Nous avions un rêve, à Vanity Fair, pour la fin 2020 : commencer la nouvelle année avec un message du Pape François, lui confier la tâche d'ouvrir 2021 avec la confiance en un avenir meilleur", écrit la rédactrice en chef de l'hebdomadaire Simone Marchetti dans son éditorial.

    Et aujourd'hui, nous sommes fiers de ce numéro qui reprend deux thèmes majeurs chers au Pape et également fondamentaux pour Vanity Fair : le respect et l'amour de la diversité, de toute la diversité. Et l'espoir que le vaccin sera disponible pour tous, sans distinction ni nationalisme, et surtout pour les plus vulnérables et les plus nécessiteux".

    Sur la couverture est représenté le visage serein du Pontife qui rappelle une phrase de saint François, "Tous Frères", une invitation universelle adressée à chaque homme et femme à être une grande famille humaine au-delà de la diversité, en fait à accepter, aimer et respecter la diversité de tous. Un message que Vanity Fair a décidé de traduire en différentes langues pour sa couverture.

    Un numéro spécial qui arrive en kiosque après des mois de pandémie et dans les premiers jours de la nouvelle année pour nous rappeler que "d'une crise comme celle-ci ne sort pas la même chose, mais mieux ou pire", comme l'a rappelé Sa Sainteté dans son homélie de la Pentecôte.

    Le message du Pape se poursuit dans ce numéro avec un extrait de la bénédiction de Noël d'Urbi et Orbi accordée à Vanity Fair. Jorge Mario Bergoglio, 84 ans, est le 266e pontife : de saint François d'Assise, il a hérité non seulement le nom mais aussi le désir d'embrasser toute la diversité.