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Eglise - Page 654

  • Le virus qui empoisonne l’Eglise

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    thumbnail (1).pngLu dans la « nieuwsletter » mensuelle de l’abbé Ralph Schmeder, responsable du service presse du diocèse de Liège : 

    « Chère lectrice, cher lecteur, 

    Permettez-moi un parallèle entre deux actualités des derniers jours qui ont défrayé la chronique, l’une d’ordre général, l’autre intéressant principalement les catholiques.

    Un tout petit virus provoque une maladie qui fait frémir le monde entier. Le coronavirus est arrivé en Europe et sème la panique, notamment en Italie. Les bourses tremblent, l’économie est au ralenti, et, fait assez rare, même l’Eglise catholique supprime des célébrations pour ne pas exposer les fidèles à une contamination éventuelle. D’accord, il faut tout faire pour arrêter la propagation de cette maladie inconnue, la COVID-19, qui ressemble très fortement à une grippe ordinaire, avec, comme symptômes, la fièvre, la fatigue, une toux sèche, un écoulement nasal, des maux de gorge ou une diarrhée. En même temps, aucune comparaison avec d’autres épidémies bien plus meurtrières comme l’Ebola où la moitié des personnes infectées décèdent alors que, pour le coronavirus, on est actuellement à 3 % de décès ! D’ailleurs, certaines personnes, bien qu’infectées, ne présentent aucun symptôme et se sentent bien. La plupart (environ 80 %) des personnes guérissent sans avoir besoin de traitement particulier. Qu’on ne tombe donc pas dans l’hystérie, surtout du côté des autorités civiles qui décident les mesures pour combattre efficacement la pandémie !

    De l’autre côté, il y a une semaine, nous avons appris les révélations sur la face cachée d’une des grandes personnalités chrétiennes du christianisme moderne : Jean Vanier. Les abus sexuels dont le fondateur de l’Arche s’est rendu coupable sont graves et inexcusables. On peut donc comprendre le désarroi de nombreux chrétiens et de tous ceux qui sont proches de la Communauté de l’Arche ou de Foi et Lumière. Mais ici aussi, le danger de réactions démesurées est présent. Les pratiques douteuses de Jean Vanier héritées, semble-t-il, du père Thomas Philippe, son accompagnateur spirituel et ami, font partie d’un ensemble bien plus large de scandales révélés ces dernières années. Ils donnent l’impression que l’Eglise est infectée partout par le virus des déviances sexuelles, jusque dans les sphères les plus hautes. Si on ne peut plus faire confiance à des icônes comme Jean Vanier, ne faut-il pas remettre en question toute l’institution et son invitation à la « sainteté » de ses membres ?

    Dans les deux exemples que j’ai cités, les médias jouent évidemment un rôle fondamental, comme caisse de résonnance et focalisateurs de ces réalités. En présentant le coronavirus comme une « menace » pour toute l’humanité dont il faut se protéger par des moyens drastiques, on risque de semer une panique peu utile. Et lorsque certains médias se limitent à présenter les failles de l’Eglise et de ses représentants, ils provoquent le doute général au sujet de l’institution. Dieu seul est juge de Jean Vanier et des souffrances qu’il a infligées à ses victimes, mais continuons à rendre grâce pour cette vague immense d’amour au profit des personnes handicapées que son engagement a permise.

    Attention, je ne veux pas minimiser les agissements du fondateur de l’Arche et des auteurs d’actes pédophiles. D’ailleurs, que les responsables de l’Eglise puissent en tirer les conclusions et mettre en place les réformes qui s’imposent ! Que tout cela se passe dans une transparence maximale ! Que les criminels soient punis et les victimes écoutées !

    Mais que cela n’ébranle pas notre foi dans le Dieu de Jésus-Christ qui, tout au long de ce carême, nous invite à revenir à l’essentiel : vivre dans la lumière du Ressuscité !

    Bon carême à chacune et chacun »

    Ref.Le virus qui empoisonne l’Eglise

    JPSC

  • Asia Bibi témoigne de sa foi sur KTO

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    De KTO :

    Asia Bibi témoigne de sa foi sur KTO

    02/03/2020

    Son portrait a circulé sur les médias du monde entier. Celui d’Asia Bibi, chrétienne pakistanaise condamnée à mort pour blasphème, pour simplement avoir bu un verre d’eau tiré d’un puits utilisé par les musulmans. Son visage nous est devenu familier. Au fil des années, KTO a relayé les nouvelles qui nous parvenaient sur sa situation et sur la mobilisation internationale pour sa libération. Emprisonnée pendant près de 10 ans, elle a été définitivement acquittée en janvier 2019 et est exilée avec sa famille au Canada dans un lieu secret, car sa vie reste menacée. Elle souhaiterait venir vivre en France. La sortie fin janvier du livre « Enfin libre ! » co-écrit avec la journaliste Anne-Isabelle Tollet qui s’est battue pour sa libération, nous permet de découvrir, derrière ce visage symbole d’une injustice, qui est cette femme. On pourrait même dire une sacrée femme, qui a survécu à 10 ans de captivité dans des conditions difficiles, et dont la foi que l’on découvre au fil des pages, impressionne. Asia Bibi est de passage à KTO et nous livre un témoignage édifiant.

  • Chine : le coronavirus n'arrête pas la persécution religieuse

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    De TANG ZHEA sur le site Bitter Winter :

    Le coronavirus n'arrête pas la persécution religieuse

    01/03/2020

    Malgré la propagation du virus, le Parti Communiste Chinois persécute les croyants en accusant ceux qui prient pour les malades et les défunts de "mettre en danger la stabilité sociale.

    Malgré la lutte pour faire face à la propagation de la maladie mortelle causée par le virus COVID-19, la persécution religieuse semble rester l'une des principales priorités du gouvernement. Selon de nombreux rapports à travers le pays, les croyants ont continué à être persécutés au cours des deux premiers mois de l'année. Depuis début février, la police a arrêté au moins 30 fidèles de l'Église du Dieu Tout-Puissant (CDO) dans les provinces du Fujian et du Shandong, le mouvement religieux le plus sévèrement persécuté en Chine.

    Un membre de la CDO a déclaré à Bitter Winter que, selon des documents secrets internes du PCC, d'ici 2020, le gouvernement avait prévu de lancer une opération à grande échelle contre l'Église et a ajouté qu'à son avis, "si l'épidémie ne s'était pas propagée, les arrestations auraient été beaucoup plus nombreuses ».

    Certains fidèles ont été arrêtés uniquement parce qu'ils priaient pour les victimes du coronavirus ou partageaient des photos et des messages liés à l'épidémie. Selon un reportage de Radio Free Asia, Sun Feng, un chrétien de Zibo, une ville du Shandong, avait diffusé un message en ligne le 31 janvier invitant les gens à prier et à jeûner pendant neuf jours pour la fin de l'épidémie. Le 7 février, l'homme a été arrêté et détenu pendant 24 heures. Déjà en 2014, quand il a appris les protestations contre les changements du système électoral à Hong Kong, Sun avait été condamné à cinq ans de prison pour "incitation à la subversion du pouvoir de l'Etat" coupable d'avoir soutenu ouvertement la soi-disant "révolution des parapluies" de la région administrative spéciale (Hong Kong).

    Le rapport raconte également l'histoire de Li Wanhua, pasteur de l'église Fengle à Jiangmen, une ville de la province du Guangdong. La police l'a convoqué le 14 février pour avoir republié des photos et des messages concernant Li Wenliang, le médecin qui a été réduit au silence par les autorités pour avoir tenté d'avertir les gens des dangers du virus qui l'a tué plus tard. Le même pasteur avait déjà subi la persécution du PCC. Le 14 juin 2018, il avait été arrêté par le bureau de la sécurité publique du comté de Heshan dans la préfecture de Jiangmen pour "organisation et utilisation de sociétés secrètes réactionnaires et d'organisations sectaires et sabotage des forces de l'ordre par le biais du superstition ». Le pasteur a ensuite été libéré sous caution.

    Il pastore Li Wanhua

    Pasteur Li Wanhua
    Le pasteur Li Wanhua a été réprimandé pour avoir diffusé des photos et des messages du dr. Li Wenliang (photo par RFA)

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  • Bruxelles, UOPC, 13 mars : présentation de "Pour vous qui suis-je?" par l'abbé Dominique Janthial

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    Du site de la Librairie UOPC :

    13 MARS 2020

    DOMINIQUE JANTHIAL PRÉSENTE "POUR VOUS, QUI SUIS-JE?""RENCONTRER JÉSUS ET SE REDÉCOUVRIR SOI-MÊME"

    dominique-janthial-uopc

    Dominique Janthial nous entraîne dans un passionnant voyage : voyage au cœur du Nouveau Testament, voyage dans notre propre cœur. En se fondant sur une exégèse aussi solide qu’accessible, il nous fait vivre les rencontres de l’Évangile, qui permettent de découvrir le Christ autant que nous-mêmes : avec Zachée, se reconnaître perdu ; avec la Samaritaine, découvrir sa soif profonde ; avec Pierre, se découvrir fils de Dieu ; avec Marie-Madeleine, se libérer de nos jeux de rôle pour trouver notre mission, etc. Entre Lectio Divina et développement personnel, ce livre nous invite à la liberté !

    Prêtre du diocèse de Malines-Bruxelles et membre de la communauté de l’Emmanuel, Dominique Janthial enseigne l’Écriture Sainte et l’anthropologie.

    Entrée gratuite. Réservation souhaitée par mail via event@uopc.be.

    Vendredi 13 mars à 18 h 00

    à l'UOPC, Avenue Gustave Demey 14-16, 1160 Bruxelles

  • Pakistan : un jeune chrétien torturé à mort pour s’être lavé dans un puits

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    De Vatican News :

    Pakistan : un chrétien torturé à mort pour s’être lavé dans un puits

    Ce 28 février, Saleem Masih, jeune Pakistanais de 22 ans, est mort à la suite de coups reçus par des musulmans l’ayant vu se rincer dans un puits.

    Anne-Quitterie Jozeau – Cité du Vatican

    En rentrant des champs le 25 février dernier, Saleem Masih s’est arrêté quelques instants pour se laver dans un puits, à Kasur dans la province du Pendjab au Pakistan. Un groupe d’hommes musulmans a alors fait irruption, commençant par l’insulter, le traitant de «sale chrétien» et l’accusant de «polluer l’eau». Ils l’ont ensuite attaqué et attaché ses pieds et mains, pour le rouer de coups à l’aide de barres de fer et de bâtons.

    Transféré deux jours après son attaque à l’hôpital, Saleem Masih a succombé à ses blessures, selon le quotidien Pakistan Today. Son père Ghafoor Masih, informé seulement 4 heures après l’agression, dénonce les policiers présents, qui y «assistaient tels des spectateurs».

    Vive réaction du gouvernement

    Mis au courant de l’évènement, le Premier ministre pakistanais Imran Khan s’est prononcé sur le sujet: «quiconque au Pakistan s'en prend à nos citoyens non-musulmans ou à leurs lieux de culte sera traité avec sévérité. Nos minorités sont des citoyens égaux de ce pays».

    Ejaz Alam Augustine, l’actuel ministre des droits de l’Homme et des minorités du Pendjab a affirmé avec véhémence que des mesures sévères seront prises contre les coupables et les policiers concernés.

    Une situation bien courante

    L’Église a également réagi. Le père Qaisar Feroz, secrétaire exécutif de la commission épiscopale pour les Communications sociales s’est exclamé : «cet acte de discrimination et de préjudice révèle la plus haute intolérance des personnes impliquées dans l’assassinat de jeunes chrétiens».

    Nasir Saeed, directeur de l’ONG Centre for Legal Aid, Assistance and Settlement (CLAAS), relève encore que «ceci n’est pas un cas isolé mais l’un de ceux qui se vérifient chaque jour sur tout le territoire pakistanais et souvent pas même cité dans les moyens de communication ». Il ajoute : «il est nécessaire de prendre des mesures et de rétablir la justice, de mettre un terme à la torture et au traitement discriminatoire sur base religieuse».

    (Avec Fides)

  • Coronavirus : les précautions recommandées par les évêques de Belgique

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    Coronavirus : l’Église catholique belge prend elle aussi des précautions

    Le gouvernement appelle à la vigilance et à prendre des précautions concernant le coronavirus Covid-19.

    Les évêques belges se joignent à cet appel et demandent aux communautés de croyants catholiques de notre pays d’observer avec effet immédiat et lors de toute assemblée, les mesures de précaution suivantes :

    • Eviter de se serrer la main ou de s’embrasser lors du don de la paix
    • Pas d’utilisation d’eau bénite en entrant et en sortant de l’église
    • La communion est uniquement reçue sur la main. Elle est uniquement distribuée par celui qui préside si c’est possible.

    Les évêques remercient tous ceux qui, avec beaucoup de dévouement et d’expertise, font tout leur possible pour limiter la propagation du coronavirus Covid-19 et soigner de manière optimale les personnes infectées.

    La 

    SIPI -Bruxelles, le 2 mars 2020

    Prenez aussi des gants et un masque pour distribuer la communion « dans la main » : c’est déjà ce qu’on peut voir à Malte J

    Priest-in-protective-gear.jpg

    JPSC

  • La souscription aux Mélanges offerts à Mgr André Léonard, à l'occasion de son 80ème anniversaire, est ouverte

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    Le 6 mai prochain, Mgr A. Léonard fêtera son quatre-vingtième anniversaire.

    Anciens étudiants de Mgr à l'UCL, Monsieur l'Abbé Eric Iborra (paroisse Saint-Roch, Paris) et Isabelle Isebaert qui a été directrice de l'Ecole de la Foi (Namur), ont conçu le projet de lui offrir, à cette occasion, un volume de Mélanges, hommage de gratitude à celui qui fut, pour beaucoup, un guide avisé  et un courageux confesseur de la foi.

    Ce volume sortira, comme prévu, en mai 2020 pour l'anniversaire de Monseigneur, sous le patronage des cardinaux Erdö et Müller, et du professeur Rémi Brague. Il contient les contributions d'une quarantaine d'auteurs, philosophes et théologiens pour la plupart (au nombre desquels par exemple : le cardinal Müller, Rémi Brague, Stéphane Mercier, Mgr Pascal Ide, Mgr Warin, Mgr M.Schooyans, le Père J.M Verlinde, Mme  Carine Brochier, M. Michel Ghins , le P. B. Pottier, le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine...) et compte plus de 600 pages.

    Pour financer les coûts d'édition, l'ouvrage est proposé en souscription, au prix de 20 € seulement et les  souscripteurs ont, s'ils le souhaitent,  la possibilité de figurer dans la tabula gratulatoria  et de s'associer ainsi  nommément à l'hommage rendu à Monseigneur Léonard.

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    Montrer aux hommes le chemin qui mène au Christ

    Mélanges offerts à Mgr André Léonard,
    archevêque émérite de Malines-Bruxelles, à
    l'occasion de son 80ème anniversaire

    Parution : 20 mai 2020
    ISBN : 978-2-249-91046-3
    676p. - 29 €

    « Montrer aux hommes le chemin qui mène au Christ » : telle est, selon les termes du pape émérite Benoît XVI dans une lettre-préface, la façon dont Mgr André Léonard a vécu sa vocation de prêtre et de professeur. Publié à l'occasion de son quatre-vingtième anniversaire, le 6 mai 2020, ce recueil d'études se veut un témoignage de gratitude envers celui qui fut, pour beaucoup, un maître de vérité chrétienne et un guide sûr en des temps de grande confusion.

    Près de quarante confrères et amis se sont associés à cet hommage, offrant ainsi un vaste panorama d'essais sur la théologie des sacrements et la figure du prêtre, l'histoire de la philosophie, la métaphysique (vérité, don et amour), l'éthique (dignité et vocation de l'homme), l'écologie, l'art et la littérature, la fin des temps (« Viens Seigneur Jésus ! »).

    En souscrivant dès à présent, vous pouvez acquérir le volume au prix de 20 € (hors frais de port) et contribuer ainsi au financement de l’édition. Si vous le souhaitez, votre nom figurera dans la Tabula gratulatoria insérée dans l’ouvrage. Dans ce cas, n’oubliez pas de cocher la case correspondante ci-dessous et d’y indiquer le titre de civilité (M, Mme, Mlle, Sœur, Père…) qui doit accompagner votre nom. Les souscriptions doivent nous parvenir au plus tard le 10 avril 2020.

    O Je souhaite figurer dans la Tabula gratulatoria avec le titre de civilité ………………...................

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    BON DE COMMANDE à retourner à Elidia - 9, espace Méditerranée 66000 Perpignan

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  • Coronavirus : un évêque refuse de céder à la panique

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    De Mgr Roland, évêque de Belley Ars, sur le site de l'Eglise dans les pays de l'Ain :

    Epidémie du coronavirus ou épidémie de peur ?

    Photo Jean-François Grimmer

    Plus que l’épidémie du coronavirus, nous devons craindre l’épidémie de la peur ! Pour ma part, je me refuse de céder à la panique collective et de m’assujettir au principe de précaution qui semble mouvoir les institutions civiles.

    Je n’entends donc pas édicter de consignes particulières pour mon diocèse : les chrétiens vont-ils cesser de se rassembler pour prier ? Vont-ils renoncer à fréquenter et à secourir leurs semblables ? Hormis les mesures de prudence élémentaire que chacun prend spontanément pour ne pas contaminer les autres lorsqu’il est malade, il n’est pas opportun d’en rajouter. 

    Nous devrions plutôt nous souvenir que dans des situations bien plus graves, celles des grandes pestes, et alors que les moyens sanitaires n’étaient pas ceux d’aujourd’hui, les populations chrétiennes se sont illustrées par des démarches de prière collective, ainsi que par le secours aux malades, l’assistance aux mourants et la sépulture des défunts. Bref, les disciples du Christ ne se sont ni détournés de Dieu ni dérobés au semblable. Bien au contraire ! 

    La panique collective à laquelle nous assistons aujourd’hui n’est-elle pas révélatrice de notre rapport faussé à la réalité de la mort ? Ne manifeste-elle pas les effets anxiogènes de la perte de Dieu ? Nous voulons nous cacher que nous sommes mortels et, nous étant fermés à la dimension spirituelle de notre être, nous perdons pied. Parce que nous disposons de techniques de plus en plus élaborées et plus performantes,  nous prétendons tout maîtriser et nous occultons que nous ne sommes pas les maîtres de la vie ! 

    Au passage, notons que l’occurrence de cette épidémie au moment des débats sur les lois de bioéthique nous rappelle fort heureusement notre fragilité humaine ! Et cette crise mondiale présente au moins l’avantage de nous rappeler que nous habitons une maison commune, que nous sommes tous vulnérables et interdépendants, et qu’il est plus urgent de coopérer que de fermer nos frontières !

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  • Mgr Aupetit :" Une culture sans culte devient une inculture soumise au pulsionnel immédiat, au pouvoir de l’argent roi."

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    Du site de l'Eglise catholique à Paris, ce texte de Mgr Michel Aupetit paru dans "L’Homme nouveau" (mars 2020) :

    « La culture a besoin du culte pour conduire l’homme à ce qui le dépasse infiniment. Une culture sans culte devient une inculture soumise au pulsionnel immédiat, au pouvoir de l’argent roi. » Interview parue dans le hors-série N°38-39.

    J’imagine le compagnon qui tailla la première pierre de Notre-Dame de Paris : la pierre de fondation, enfouie en terre, que nul ne peut voir, comme un grain qui meurt et porte un fruit de gloire. Il ne verrait pas la fin de son ouvrage, il serait mort bien avant la consécration de la cathédrale. Il le savait bien. Il était heureux pourtant de participer au vaste effort des hommes quand ils veulent édifier un Temple. Il travaillait pour les siècles et pour l’invisible. Plus encore, il travaillait pour l’Éternel. Il mettait tout son art au service du Dieu d’Amour, du Très-Haut qui s’est fait très-bas pour nous élever vers le Père. Il savait que Dieu s’était fait tout petit, caché dans un morceau de pain, mystère de son Corps livré. Il voulait donner un écrin magnifique à cette humble présence. Il était un peu fou sans doute… Mais « ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi » (I Co 1, 27).

    Un acte de foi

    Tout ce labeur des hommes, toute cette peine, toute cette intelligence et ce savoir-faire s’inclinait devant le Mystère eucharistique, insignifiant aux yeux du monde, mais source et sommet de toute la vie chrétienne. La cathédrale est un acte de foi, folie aux yeux du monde, mais « sagesse de Dieu et puissance de Dieu » (I Co 1, 23).

    On avilit l’homme quand on ne donne pas sens à son travail. Charlot, dans Les Temps modernes, fuit la monotonie d’un labeur sans aucun sens qui réduit l’homme à une machine de production, un rouage insignifiant dans une usine gigantesque. Combien de nos contemporains ont le sentiment amer d’un travail désincarné, déshumanisé ? On en voit qui après de brillantes études deviennent menuisiers ou pâtissiers, pour retrouver le sens de la terre, l’obéissance au réel, pour transformer la matière de leurs mains et lui faire porter son fruit. J’ai eu la joie de recevoir Alexis Grüss à déjeuner pour préparer la Messe de Minuit que nous avons célébrée sous son chapiteau. Il a eu cette parole en regardant ses mains qui ont dressé tant de chevaux, dompté tant de fauves : « Les mains… Elles sont toute notre présence au monde ».

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  • Bruxelles : une retraite tout en travaillant ? C’est possible à Notre-Dame de Stockel ! (2 au 8 mars)

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    Une retraite tout en travaillant ? C’est possible à Notre-Dame de Stockel !

    Vous pourrez commencer le Carême dans de bonnes conditions, tout en continuant à pratiquer votre activité professionnelle, entre ce lundi 2 mars et le dimanche 8 mars.  Il vous suffit de vous rendre à la Paroisse Notre-Dame de Stockel.  « Nous voulons permettre aux personnes de vivre une retraite dans la vie, tout en approfondissant leur chemin de Carême » nous explique le zélé Prêtre de la Paroisse, l’abbé Édouard Marot.  Le Frère Marc, Fondateur de la Fraternité de Tibériade avait été notre guide sur le chemin de la sainteté, l’année dernière.  Cette année, le Père Jean-Marc de Terwangne nous inviter à nous laisser renouveler par la Puissance de l’Esprit-Saint et à (re)découvrir le don et l’engagement de notre Baptême.  Le responsable du Foyer de Charité de Spa-Nivezé nous offrira chaque soir un enseignement édifiant qui nous fera découvrir que notre vocation de baptisé, c’est d’être un Vivant.  Ceux qui connaissent ce prédicateur se réjouiront de l’écouter ...  Pour une fois, ils ne devront pas se rendre en voiture dans les campagnes spadoises !

    Chaque soirée débutera par une messe à 18h30, suivie d’un repas où se retrouveront ceux qui auront réservé leur place. A 20h30, suivra un enseignement dans le style des Foyers de Charité, lequel se terminera à 22h précises.  Il n’est pas nécessaire de s’inscrire si vous ne participez qu’aux prédications.

    « Le jeudi 5 mars, les Prêtres seront particulièrement choyés » nous confie l’audacieux abbé Marot, à l’origine de ces retraites de Carême.  « Nous espérons que beaucoup de fidèles inviteront un Prêtre qu’ils apprécient, l’accompagneront lorsqu’il concélébrera la messe de 18h30 puis partageront le repas communautaire, avant de vivre la soirée de reconnaissance avec lui également » espère ce vigoureux Prêtre en charge de la Pastorale francophone de Notre-Dame de Stockel.  Pour d’évidentes questions d’organisation, il est demandé de s’inscrire via www.ndstockel.be, afin de prévoir suffisamment de nourriture pour les fidèles et pour les Prêtres invités par eux.  « En fin de soirée, l’assemblée sera invitée à prier avec ferveur pour les Prêtres présents » continue l’abbé Marot qui ne ménage pas ses efforts afin que cette retraite ait désormais lieu chaque année.  « Il faut aimer nos Prêtres, prier pour eux et demander au Père d’en envoyer de nouveaux à Sa Vigne, en Amazonie et ... en Belgique aussi » poursuit ce Prêtre qui aime son sacerdoce.

    La retraite se terminera le dimanche 8 mars par une eucharistie au cours de laquelle le sacrement des malades sera offert à tous ceux qui en auront fait la demande orale ou via www.ndstockel.be.  Une autre occasion d’être un vivant, malgré la souffrance ...

    « Pendant cette retraite dans la vie, les Paroissiens de Stockel se relaieront 24 heures sur 24 devant le Saint-Sacrement, afin de confier à Jésus non seulement l’Église et les vocations que nous espérons nombreuses mais aussi le monde entier » répète l’abbé Édouard Marot avec entrain.

    « Rejoignez-nous un soir ou plus et vous en ressortirez plus vivants » nous convie ce Prêtre joyeux, avant de conclure avec humour « si je devais vous conseiller un soir, je vous dirais de venir le premier car cela vous donnera envie de participer aux autres soirées ! »

    Plus d’informations ? www.ndstockel.be

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  • La riposte du cardinal Zen

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    Vers le blog du cardinal Zen
    Ci-dessous, ma traduction de la lettre.

    Monsieur le Cardinal,

    Permettez-moi d’utiliser le moyen de la lettre ouverte pour une communication plus rapide.

    Indirectement, j’ai lu votre lettre du 26 février laquelle (Prot. N. 1/2020) a également l’honneur d’avoir ainsi inauguré votre haute fonction de Doyen du Collège des Cardinaux.

    J’admire le courage dont vous faites preuve en vous aventurant dans des domaines que vous reconnaissez même comme « complexes », mettant en péril le prestige de votre honorable fonction tout juste inaugurée. Mais on sait qu’il existe aujourd’hui un vice-pape qui parvient à donner du courage à tous les serviteurs du Saint-Siège.

    Venons-en à la lettre.

    1- Pour clarifier la vision de Jean-Paul II et de Benoît XVI à l’égard du communisme, il me suffit aujourd’hui de vous renvoyer aux pages 161-162 du livre « Dernières conversations » (le pape Benoît m’en a donné un exemplaire avec la dédicace « en communion de prière et de pensée »).

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  • Congo: la RDC signe un accord-cadre avec le Saint-Siège

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    Interview de Mgr Marcel Utembi, archevêque de Kisangani (autrefois aussi dénommée Stanleyville) et Président de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) par Radio Vatican:

    JPSC