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Eglise - Page 656

  • Deux ans après la conclusion de l’accord avec la Chine communiste, le bilan est désastreux pour le Saint-Siège

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur Diakonos.be :

    Ce qui a changé en deux ans parmi les évêques chinois.  L’échec de l’accord de 2018

    Le 22 septembre prochain, deux années après sa signature, l’accord secret signé en 2018 entre le Saint-Siège et la Chine sur la nomination des évêques « arrivera à échéance ».  C’est l’archevêque et diplomate Claudio Maria Celli, l’artisan de longue date des contacts entre les deux parties, qui l’a annoncé le 7 juin dernier.

    Et il a ajouté :

    « Je pense que nous devrons probablement le reconfirmer pour un ou deux ans mais le Saint-Siège n’a pas encore pris à ce sujet de décision à communiquer ensuite aux autorités chinoises ».

    Mgr Celli a reconnu que l’accord « n’est pas un chemin facile » étant donné qu’il y a des « obstacles qui demeurent » et « des situations qui nous laissent plus que dubitatifs, je dirais même inquiets ».

    En effet, pratiquement deux ans après la conclusion de l’accord, le bilan est désastreux pour le Saint-Siège.

    *

    Sans compter Hong Kong et Macao qui ont un statut à part, les diocèses et les préfectures apostoliques en Chine sont au nombre de 135.  Par elles, au moment de la signature de l’accord, seules 72 étaient dirigées par un évêque, soit un peu plus de la moitié.

    Aujourd’hui, celles qui ont un évêque à leur tête sont toujours au nombre de 72.  C’est-à-dire avec pratiquement autant de diocèses qui continuent à être vacants, malgré que l’un des objectifs du Saint-Siège avec la signature de cet accord était justement celui de combler ces vides.

    Les deux seules nouvelles ordinations épiscopales ayant eu lieu après le 28 septembre 2018 – celles d’Antoine Yao Shun, ordinaire du diocèse de Jining, et de Etienne Yu Hongwei, coadjuteur du diocèse de Hanzhong – remontent toutes deux à avril 2019 et avaient été décidées avant la signature de l’accord.

    Mais il est instructif d’analyser plus en détail les changements intervenus ces deux dernières années.

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  • Ils se proposent de transformer l'Eglise de la base au sommet...

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    De Dorothy Cummings McLean sur LifeSiteNews :

    Des catholiques libéraux aux militants LGBT dans une nouvelle vidéo : nous transformons l'Église de la base au sommet

    22 juin 2020

    NEW YORK, 22 juin 2020 (LifeSiteNews) - Un groupe d'activistes catholiques a créé une vidéo de leurs discours personnels aux catholiques qui s'identifient comme LGBT pour remplacer une conférence annulée.

    Outreach 2020 était censé être un "rassemblement du ministère catholique LGBTQ" se déroulant à l'université Fordham de New York entre le 18 et le 20 juin de cette année. Elle a été annulée en raison de la pandémie de coronavirus COVID-19.

    Parmi les orateurs principaux figuraient l'évêque John Stowe, OFM de Lexington, Kentucky ; Sœur Jeannine Gramick, IBVM (anciennement SSND), co-fondatrice de New Ways Ministry ; le père Bryan Massingale, professeur d'éthique à l'université de Fordham ; Siva Subburaman, directrice du Centre de ressources LGBTQ de Georgetown ; et Timothy Radcliffe, O.P., ancien maître général de l'Ordre dominicain.

    "Avec tous ces orateurs extraordinaires, nous voulions faire quelque chose de spécial pour ce mois où la conférence aurait eu lieu - et pour le mois de la fierté - afin d'encourager nos amis catholiques LGBTQ", a déclaré le père James Martin, S.J. dans une courte bande annonce qu'il a publiée sur Twitter hier soir.

    "Je suis heureux de présenter une nouvelle vidéo qui montre des leaders catholiques parlant aux catholiques LGBTQ et à ceux qui exercent leur ministère avec eux".

    Dans son annonce, Martin a souligné l'autorité de ceux qui soutiennent Outreach 2020 - "le cardinal Dolan, le provincial jésuite local, et le président de l'université de Fordham" - et a énuméré les intervenants dans une hiérarchie qui place les "parents" après les "activistes".

    "Nous avons un archevêque, un évêque, des prêtres, des femmes et des hommes d'ordres religieux, des théologiens, des universitaires, des activistes, des parents, des enseignants et des étudiants d'horizons très divers, et ils ont tous quelque chose d'important à vous dire".

    Dans son propre message, le père Martin suggère que Jésus Christ prenne parti, en disant aux catholiques qui s'identifient comme LGBTQ que "Jésus est de votre côté" - et non pas à "votre côté".

    Parmi les intervenants de la vidéo figurent Ish Ruiz, professeur d'études religieuses dans un lycée catholique de San Francisco, Sœur Luisa Derouen, O.P., avocate du transsexualisme, le Dr Jason Steidl, professeur de théologie et critique du ministère du courage, l'archevêque John C. Wester de Santa Fe, Shiva Subbaraman, directeur du centre de ressources LGBTQ de Georgetown et le père John Cecero, S.J., provincial de la province jésuite du Nord-Est des États-Unis.

    Ils sont suivis par Megan Fox-Kelly, aumônier du Collège de la Sainte-Croix à Worcester, James Alison, théologien Girardian influent, l'évêque Stowe, Aaron Bianco, aujourd'hui professeur à l'université de San Diego, Sr. Edith Prendergast, ancienne directrice de la Conférence d'éducation religieuse de Los Angeles (L.A. REC) ; le père Greg Greiten, un pasteur ouvertement gay en poste à Milwaukee ; et le père Massingale.

    Parmi les autres orateurs figurent Stanley Francis "JR" Zerkowski, directeur exécutif de "Fortunate Families" ; Kathy Farrell, fondatrice de "Fortunate and Faithful Families" à Atlanta ; Pater Radcliffe ; le Père Greg Greiten, pasteur ouvertement gay à Milwaukee ; et le Père Massingale. Eddie De Leon, CMF, président du département de spiritualité et de pastorale de la Catholic Theological Union à Chicago ; Shelly Fitzgerald, conseillère d'orientation licenciée pour avoir contracté un "mariage" homosexuel ; Marianne Palacios, professeur de religion au lycée ; Sr Gramick ; et le Dr Craig Ford, professeur adjoint de théologie et d'études religieuses au St. Norbert College, Wisconsin.

    L'archevêque Wester a déclaré aux délégués déçus qu'il pense que la parabole du Bon Pasteur est "particulièrement adaptée" à leur ministère auprès des catholiques LGBT.

    "La parabole du Bon Pasteur de Jésus montre clairement que Dieu nous aime tous et que chacun de nous a une valeur et une dignité en tant qu'enfant de Dieu aimé et unique", a-t-il déclaré.

    L'évêque Stowe a déclaré qu'il admire les "cheminements" de la "communauté LGBT" catholique.

    "Je veux que vous sachiez combien j'admire votre cheminement de foi et votre cheminement vers l'intégrité et l'authenticité", a-t-il déclaré.

    "Je sais que très souvent c'est une lutte, et j'admire votre persévérance à rester fidèle à votre identité catholique et à être fidèle à ce que vous êtes".

    Certains des intervenants ont laissé entendre que leur cause gagne du terrain parmi les croyants catholiques.

    "Nous transformons l'Église de la base au sommet", a déclaré le Dr Steidl.

  • Retour sur une candidature féminine à l'archevêché de Lyon

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    De Jean Duchesne sur aleteia.org :

    Madame l’archevêque ?

    22 juin 2020

    Il y a un peu plus d’un mois, une femme s’est proposée comme archevêque de Lyon. Les arguments sont inadéquats et les vraies questions sont ailleurs.

    On a pu lire dans la presse que la titulaire d’une maîtrise de théologie se portait candidate à la fonction d’archevêque de Lyon. Comme tout ce à quoi on n’aurait pas pensé spontanément, cette nouvelle a été dûment commentée. Ce serait pratiquement la même chose si un pilier de rugby déclarait s’inscrire au concours de Miss France. Les gloses sur l’événement sont d’autant plus méritoires que chaque mot de l’annonce est problématique, si bien qu’on peut se demander s’il y a là un message intelligible.

    Candidature

    On ne peut postuler à un poste ou siège vacant que s’il y a appel à candidature. On peut bien sûr faire savoir qu’on est intéressé, et c’est même nécessaire si le choix doit être fait au moyen d’une élection. Or ce n’est en l’occurrence pas le cas. Aucune offre d’emploi n’a été ni ne sera publiée et il n’y aura pas de vote. Non que ce soit exclu dans l’Église : les cardinaux élisent le pape, les moines leur abbé et les évêques d’un pays leur président. Mais il s’agit chaque fois de désigner un primus inter pares : un responsable et représentant de frères du même ordre ou rang. En revanche, un prêtre et a fortiori un évêque ne sont pas promus par le suffrage populaire. Ce n’est pas par méfiance envers la démocratie, ni parce que cela serait lourd et délicat à organiser (inscrire les électeurs, organiser la campagne, le scrutin…).

    Mais le principe est que l’on ne se donne pas à soi-même un tel rôle et qu’on ne le reçoit pas non plus de ceux au service desquels il s’exerce, ni à la suite d’un sondage ou d’une pétition. C’est une mission donnée par le Christ lui-même aux apôtres qu’il a choisis et qui la perpétuent en consacrant des successeurs et des associés. Ceux-ci répondent à un appel qui vient de Dieu (c’est pourquoi on parle de vocation) et que l’Église apostolique authentifie avant de les ordonner. Ici, il eût été adéquat que la candidate à l’archiépiscopat commençât par faire état de l’appel qu’elle aurait perçu et qui serait la seule motivation qui puisse crédiblement motiver une postulation.

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  • Italie : la béatification prochaine d'une religieuse poignardée par des adolescentes lors d'un rituel sataniste

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    EUROPE/ITALIE - Vers la béatification de Soeur Marie Laure Mainetti, éducatrice, tuée en pardonnant à ses meurtrières

    lundi, 22 juin 2020

    Côme (Agence Fides) – Le Saint-Père François a autorisé le 19 juin la Congrégation pour la Cause des Saints à promulguer le Décret concernant le martyre de la Servante de Dieu Soeur Marie Laure Mainetti (dans le siècle Teresina Mainetti), religieuse professe des Soeurs Filles de la Croix. Née à Colico (Italie) le 20 août 1939 et tuée à Chiavenna (Italie) in odium Fidei le 6 juin 2000.

    La nouvelle a été accueillie par le son des cloches au sein des communautés de Villatico di Colico (LC), où Soeur Mainetti est née, et de Chiavenna (SO), lieu de son martyre, alors que le 20 juin à midi, toutes les cloches des églises du Diocèse de Côme ont sonné à toute volée.

    Selon les informations diffusées par le Diocèse de Côme, qui « accueille avec joie la nouvelle de cette importante reconnaissance de la part de l'Eglise universelle », Teresina Mainetti fut tuée le 6 juin 2000 – au cours de l'année marquant ses 40 ans de profession religieuse – à Chiavenna, au terme d'un rituel satanique – inspiré par la date du 6 juin du nouveau millénaire. « Me voici ! Seigneur pardonnez-leur » : telle est la phrase prononcée par la religieuse alors que sa gorge était tranchée.

    Teresina Mainetti entra à 18 ans dans la Congrégation des Filles de la Croix. En août 1959, elle émit ses premiers vœux en tant que Soeur Marie Laure et en 1960 fit sa profession perpétuelle à La Puye, maison mère de la Congrégation. Elle dédia sa vie à la mission parmi les enfants, les jeunes et les familles à Vasto (Chieti), Rome, Parme avant d'arriver à Chiavenna en 1984. C'est là qu'en 1987, elle devint également supérieure de la communauté. Ses consoeurs la décrivent comme « infatigable et sereine, toujours prête à se retrousser les manches lorsqu'elle découvrait une situation de difficulté quelconque ». Soeur Marie Laure Mainetti eut toujours une sensibilité particulière envers les jeunes. Dans un de ses écrits, elle s'exprimait ainsi : « Les jeunes sont pauvres... Oui parce que souvent ils sont désorientés, privés de racines, manipulés. Ils suffoquent un cri de vie inexprimé... Je ressens l'urgence de les accompagner et de demander de l'aide à Jésus parce qu'ils n'ont pas de points de repère ».

    Au soir du 6 juin 2000, elle sortit en toute hâte du couvent pour aller prêter de l'aide à trois jeunes mineures qui l'attirèrent cependant dans un piège pour la tuer. Elle mourut en priant et en accordant son pardon. (SL) (Agence Fides 22/06/2020)

  • Les statues de saint Junipero Serra et de Cervantes dégradées par des manifestants en Californie

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    Du site de RT France :

    L'Espagne condamne les dégradations de statues de ses personnages historiques aux Etats-Unis

    21 juin 2020

    L'ambassade d'Espagne aux Etats-Unis condamne la dégradation par des manifestants californiens de statues du saint catholique Junipero Serra et de l'écrivain Cervantes. Elle demande aux autorités américaines de protéger leur patrimoine commun.

    L'Espagne a exprimé son inquiétude et son émotion après une série d'actes de vandalisme, par des manifestants aux Etats-Unis, contre des monuments à la mémoire du saint catholique Junipero Serra et de l'écrivain Miguel de Cervantes, l'auteur de Don Quichotte, reconnu comme le premier roman moderne de l'histoire de la littérature.

    «Nous regrettons profondément la destruction de la statue de Saint Junípero Serra à San Francisco (Californie) aujourd'hui et souhaitons rappeler ses grands efforts en faveur des communautés autochtones», a notamment tweeté l'ambassade d'Espagne aux Etats-Unis.

    Voir l'image sur Twitter

    Deux statues du missionnaire espagnol du XVIIIe siècle, canonisé par le pape François en 2015, ont été vandalisées en Californie durant le week-end, selon la police. Plusieurs pierres tombales du cimetière où il est enterré à Carmel-by-the-sea, sur la côte au sud de San Francisco, ont par ailleurs été abîmées. Des vandales s'en sont également pris aux portes de la basilique de la Mission San Carlos Borromeo (classée monument historique) et à un mausolée, rapporte l'AFP.

    La mémoire de l'évangéliste est controversée : il lui est reproché d'avoir contribué à la destruction des cultures autochtones. «Les statues ou signes de Serra ou d'autres descendants d'Européens ont été particulièrement visés», a déclaré le porte-parole de la police locale, qui a assuré que ses services menaient une enquête pour «crime motivé par la haine». 

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  • Le pape Benoît XVI rentre au Vatican le 22 juin

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    Benoit XVI 220316-01-08-1592747194_641385.jpgEchec et mat pour les fake news délirantes publiées sur la toile médiatique :  selon I-Media, le pape émérite Benoît XVI, parti en Allemagne rendre visite à son frère gravement malade, sera de retour au Vatican le 22 juin 2020. Egal à lui-même : homme de cœur et de foi, pieux et raisonnable. Lu sur le site web « aleteia » (JPSC) :

    « Le pape émérite Benoît XVI décollera ce 22 juin 2020 de Bavière pour rejoindre le Vatican, a informé Clemens Neck, le porte-parole du diocèse de Ratisbonne. Le retour du pontife émérite, actuellement au chevet de son frère gravement malade, a été confirmé par le Vatican. 

    Un passage sur la tombe de ses parents

    En ce dernier jour dans son pays d’origine, Benoît XVI prévoit de passer du temps avec son frère. La veille, le 20 juin, les deux hommes ont célébré l’Eucharistie ensemble. Le pontife émérite a ensuite reçu la visite du nonce apostolique en Allemagne, puis il s’est rendu dans la maison dans laquelle il a vécu en tant que professeur entre 1970 et 1977 et s’est recueilli au cimetière Ziegetsdorf, où sont enterrés ses parents et sa sœur.

    Arrivé le 18 juin vers 11h45 à Munich, l’ancien pape aura passé quatre jours auprès de son frère. Il s’agit de son premier voyage effectué hors d’Italie depuis sa renonciation en 2013. »

    Ref.Le pape Benoît XVI rentre au Vatican le 22 juin

  • Le prochain pape : l'Eglise à la veille d'une transition très importante ?

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    The Next Pope

    source

    Un livre de George Weigel :

    L'Église catholique est sur le point de vivre une transition de grande importance.

    Comme le fait remarquer George Weigel, théologien, historien et biographe du pape, le prochain pape aura probablement été un adolescent ou un très jeune homme pendant le Concile Vatican II (1962-1965) ; il se peut même qu'il ait été un enfant pendant ces années-là. Ainsi, le prochain pape n'aura pas été façonné par l'expérience du Concile et les débats immédiats sur sa signification et sa réception comme les papes Jean-Paul II, Benoît XVI et François. Le prochain pape, écrit Weigel, "sera une figure de transition d'une manière différente de ses prédécesseurs immédiats. Il semble donc approprié de réfléchir maintenant à ce que l'Eglise a appris durant les pontificats de ces trois papes conciliaires et de suggérer ce que le prochain pape pourrait tirer de cet apprentissage".

    S'appuyant sur ses discussions personnelles avec Jean-Paul II, Benoît XVI et François, ainsi que sur ses décennies d'expérience avec les catholiques de tous les continents, George Weigel examine les principaux défis auxquels l'Église catholique et ses 1,3 milliard de croyants sont confrontés au XXIe siècle : des défis que le prochain pontificat doit relever alors que l'Église entre en territoire nouveau et inexploré. À quoi l'Esprit Saint appelle-t-il cette Église en transition ? Quelles sont les qualités requises chez l'homme qui conduira l'Église depuis la chaire de Saint-Pierre ?

    Tirant les leçons des pontificats de Jean-Paul II, Benoît XVI et François, George Weigel propose ce que les dirigeants catholiques de l'avenir, en particulier le prochain pape, doivent faire pour rester fidèles à l'appel du Saint-Esprit à un témoignage évangélique renouvelé, à une ferveur missionnaire intensifiée et à une réforme centrée sur le Christ à la suite de graves échecs institutionnels, de la confusion de la mission, du contre-témoignage et du défi séculaire de la foi biblique.

    George Weigel est membre distingué du Ethics and Public Policy Center de Washington, où il est titulaire de la chaire William E. Simon d'études catholiques. Il est l'auteur à succès du New York Times d'une vingtaine de livres, dont les deux volumes de sa biographie de Saint Jean-Paul II, Witness to Hope et The End and the Beginning, qui ont été salués dans le monde entier.

  • Le journal du cardinal Pell en prison en voie de publication

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    Sur le site d'Ignatius Press, on découvre cet appel du Père Fessio s.J. :

    Projet de don au Cardinal George Pell

    Cher ami d'Ignatius Press,

    J'écris en ce mois de juin, quelques jours seulement après le 79e anniversaire du cardinal George Pell.

    Je suis convaincu que nos lecteurs sont conscients de tout ce que le cardinal Pell a fait pour l'Église - en Australie, au Vatican et dans le monde entier - grâce à son leadership loyal et courageux (et j'ajouterais "sans détours"). Et que vous êtes au courant de la campagne d'attaques vicieuses dont il a fait l'objet et qui a conduit à la parodie de justice qui a abouti à son emprisonnement pendant 14 mois en isolement.

    Dieu merci, la Haute Cour australienne l'a complètement innocenté par une décision unanime de 7-0.

    Le cardinal Pell est donc maintenant sorti de prison et de nouveau en action. Mais il doit relever le défi permanent de faire face aux nombreuses dépenses juridiques qui ont été nécessaires pour réparer la terrible injustice dont il a été victime. L'un des moyens d'y parvenir est de publier son histoire.

    Le cardinal Pell est un homme bon, et un bon ami à moi et à Ignatius Press. Ignatius Press a publié ses livres dans le passé et publiera bientôt son extraordinaire journal de prison.

    J'ai déjà lu la première moitié de ce journal et il est extraordinaire. Je pense que ce sera un classique spirituel. Le journal entier compte environ 1000 pages, nous l'imprimerons donc en trois ou quatre volumes. Avec votre aide, nous pouvons poursuivre ce projet et offrir au cardinal Pell des avances appropriées sur ces volumes, qu'il pourra ensuite utiliser pour dissiper une grande partie des inquiétudes qu'il a maintenant au sujet de ses dettes légales.

    Il ne s'agit pas seulement du cardinal Pell. Sa victoire n'est pas seulement celle d'un homme. C'était une victoire pour l'Église. Et pas seulement pour l'Église en Australie. Elle a révélé au monde entier jusqu'où les ennemis de l'Église iront et combien ils seront sournois pour la discréditer.

    Maintenant que nous avons gagné, aidons Ignatius à partager son histoire et aidons le cardinal Pell à se libérer de ce fardeau qui lui reste.

    Veuillez envisager de faire un don déductible des impôts à cette fin.

    Dans le Seigneur,

    P. Joseph Fessio, S.J.
    Rédacteur en chef, Ignatius Press

  • Feuillet du 3ème dimanche (21 juin) après la Pentecôte : liste des livrets du temps de confinement

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    2020_06_21_10_54_39_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Chine : églises fermées, prêtres pourchassés... la persécution des églises catholiques rebelles s'intensifie

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    De ZHAO MINGZHE sur le site Bitter Winter :

    La persécution des églises catholiques rebelles s'intensifie

    20/06/2020

    Pression sur les objecteurs de conscience catholiques pour qu'ils rejoignent l'Église patriotique. Pendant ce temps, les églises sont fermées, les prêtres expulsés et les communautés intimidées.
    par Zhao Mingzhe

    Deux ans après la signature de l'accord entre le Saint-Siège et la Chine en 2018, la persécution des fidèles qui ne souhaitent pas adhérer à l'Association patriotique catholique chinoise (APCC) se poursuit sans relâche. Ignorant les directives du Vatican de 2019, qui permettent aux prêtres et aux évêques de ce qui était connu comme l'Eglise catholique clandestine de ne pas rejoindre l'APCC pour des raisons de conscience, le PCC persiste dans une tentative de forcer tous les catholiques sous son contrôle.

    En novembre, une église catholique non enregistrée dans le diocèse de Mindong, dans le sud-est de la province du Fujian, a été fermée parce que son prêtre refusait de rejoindre l'APCC. Depuis lors, la communauté continue de se réunir en secret dans une cabane construite aux frais des fidèles avec des tôles. Un croyant a rapporté à Bitter Winter que le 24 janvier, des agents du gouvernement ont fait une descente dans l'église de fortune alors que les croyants chantaient des hymnes et priaient, menaçant de démolir la structure si la communauté se rassemblait à nouveau.

    Les fidèles ont expliqué que l'année dernière, suite à la fermeture de l'église, le prêtre a été forcé de quitter la ville et de se cacher. Cependant, pendant l'épidémie de coronavirus, la police a continué à le rechercher, offrant des récompenses aux habitants pour qu'ils le signalent. Les fonctionnaires ont également menacé d'impliquer les familles des personnes prises en train de protéger le prêtre.

    Les fidèles pensent que le gouvernement a voulu utiliser l'influence du prêtre pour "rassembler la communauté comme un troupeau de moutons à remettre à l'APCC" et ensuite se débarrasser de lui. L'homme a ajouté : "Ce sont les trucs habituels du parti communiste. Ils attaquent et accusent les prêtres de divers crimes, affirmant qu'ils ont désobéi à l'État en refusant de respecter les lois et les règlements. Les prêtres qui ne souhaitent pas rejoindre l'APCC savent qu'ils seront sûrement persécutés. Je suis dégoûté par le comportement du gouvernement. Ils ont installé des caméras de surveillance à l'intérieur et à l'extérieur des églises gérées par le gouvernement. Seuls les prêtres agréés par l'État peuvent célébrer la messe, tandis que les prêtres non autorisés ne peuvent même pas entrer dans l'église.

    Les fidèles ont poursuivi : "Si nous rejoignons l'APCC, nous serons sous le contrôle du gouvernement et les prêtres, dans leurs homélies, devront parler des politiques, des lois et des règlements nationaux. La nature de notre foi sera complètement bouleversée. Il n'y a jamais eu d'accord entre le gouvernement et la religion. Le régime vise à nous faire croire au parti et nous interdit d'avoir foi en Dieu.

    Selon un document intitulé Déclaration de responsabilité sur les objectifs du travail religieux pour 2019, publié par l'administration d'une localité du Fujian, les autorités sont tenues d'intensifier constamment leurs efforts pour contrôler et réprimer l'Église catholique non enregistrée. Non seulement les activités religieuses doivent être restreintes et interdites, mais chaque religieux doit être "transformé par l'instruction" donnée par un personnel approprié.

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  • "Celui qui se prononcera pour moi devant les hommes, moi aussi je me prononcerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux." (Homélie pour le 12ème dimanche du temps ordinaire)

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    Homélie (site "catholique.org")

    12e dimanche du Temps Ordinaire

    On peut éprouver une véritable peur d’annoncer l’évangile. Je ne veux pas parler d’une timidité à dire ses convictions, mais d’une authentique crainte de parler de Jésus. L’avertissement qu’il nous fait à propos des dangers réels que ses disciples vont courir, pourrait ne pas nous rassurer... Mais si Jésus les prévient ainsi de ce qui va arriver, c’est justement dans le but de les préserver de la crainte d’annoncer sa parole.

    La première tentation qui pousse à se taire consiste à considérer le devoir de solidarité que nous avons envers nos frères humains. Taire l’évangile serait, s’imagine-t-on alors, une manière de respecter nos frères, de rester proche d’eux, de maintenir une relation qui demain, peut être, nous permettra de témoigner d’une autre manière.

    Il est indéniable que le respect est le premier mouvement de la charité et qu’il est vain d’asséner l’évangile. Mais Jérémie, nous l’avons entendu dans la première lecture, fait l’expérience que la solidarité à laquelle nous invite la Parole de Dieu ne suscite pas spontanément la sympathie : « Dénoncez-le ! », s’écrie la foule. Là est sans doute une raison non avouée de ce qu’on appelle le respect, il cache notre souhait de n’être pas mis au ban de notre société ou de l’opinion générale. Cette réserve est inutile cependant, car Jésus nous dit dans l’évangile que « tout finit par se savoir ». Autant être d’emblée fidèle à l’envoi du Seigneur.

    Mais le bon sens résiste : il ne faudrait pas oublier trop vite que les apôtres risquent leur vie dans cette affaire !

    Le Seigneur envisage clairement cette éventualité et nous rappelle où est le véritable risque dans cette aventure : il y a ceux qui tuent le corps et ceux qui tuent l’âme. Risquer sa vie n’est pas si grave. Le drame serait d’y perdre son âme, d’y perdre la vie éternelle. C’est ce qui pourrait arriver si quelqu’un renonçait à dire toute la vérité que le Seigneur lui a apprise. Jésus lui-même ne pourrait que le renier devant le Père.

    Une telle radicalité ne manque pas de surprendre. Jésus s’en explique dans la comparaison des moineaux, qui montre que Dieu le Père a la totale maîtrise de l’univers entier. Le témoin ne risque que sa vie corporelle, ce qui n’est pas l’essentiel, mais personne ne peut lui ravir son âme s’il n’y consent, et la confiance dans la protection qu’il peut attendre de notre Père des Cieux est infinie. Le chant d’action de grâce de Jérémie en était un premier témoignage.

    Avouons-le, la rigueur et la simplicité du raisonnement de Jésus n’entraînent pas spontanément notre adhésion. Il faut dire que nous sommes un peuple traumatisé par la mort. Pèsent sur nos épaules les millions de morts du siècle passé. Pèsent sur nos âmes les poids de mort qui déchirent nos maisons, nos vies et celle de nos amis. Aujourd’hui, il n’est plus spontané de croire à la suprématie de la vie. La mort fait peur, et son pouvoir fascine et fait douter de la victoire de la vie.

    Saint Paul nous est alors d’un grand secours. Il exprime très clairement la réalité de notre condition. Il est vrai que nous sommes soumis à la mort, depuis Adam, mais il existe une réalité supérieure à celle-ci, car Adam est la figure de « celui qui devait venir ». L’apôtre l’affirme avec force : « le don gratuit de Dieu et la faute n’ont pas la même mesure ». Si la mort est toujours inéluctable, sa puissance est maintenant détruite « par la grâce d’un seul homme, Jésus-Christ ». Et cette grâce atteint tous les hommes. A nous de faciliter sa réception. Là est le travail d’évangélisation.

    Et ce travail est un devoir pressant pour nous tous. Le XXe siècle, en effet, a été un temps de martyre. Le pape Jean-Paul II l’avait fortement mis en relief, en canonisant de nombreux martyrs de l’histoire récente. Or le sang des martyrs est semence de nouveaux chrétiens. Au début du IIIe millénaire, il nous faut donc nous attendre à une nouvelle floraison de l’Eglise, le nouveau printemps annoncé. Il est de notre responsabilité de contribuer à son avènement, par respect pour frères.

    Ainsi notre crainte de faillir dans notre solidarité avec les hommes doit en fait être celle de manquer d’imagination et de courage dans l’annonce de la Parole. La Parole de Dieu nous invite à prendre une décision concrète, pour Jésus, devant les hommes. Nous ne pourrons nous y engager que si nous avons foi que Jésus est la Vie, la Vie véritable et ultime, celle devant qui pâlissent toutes les grandeurs de ce monde, celle qu’il nous donne en partage dans son eucharistie. Nous avançons avec assurance, car il nous l’a promis : « Celui qui se prononcera pour moi devant les hommes, moi aussi je me prononcerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. »