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Foi - Page 242

  • Bruxelles, 15 octobre : projection du film retraçant l’histoire et la vie du bienheureux cardinal Iuliu Hossu victime du communisme

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    De catho-bruxelles.be :

    PROJECTION DU FILM «CARDINALUL », 15 OCTOBRE

    Invitation au film « Le Cardinal » – sous-titré en français

    Le Samedi 15 octobre 2022, à l’Église Royale Sainte-Marie de Bruxelles aura lieu la projection du film « Cardinalul », réalisé par Nicolae Mărgineanu.

    Le film révèle au grand public l’histoire et la vie du bienheureux cardinal Iuliu Hossu, en insistant tout particulièrement sur la période passée en prison suite à son incarcération par le régime communiste. Malgré les pressions incessantes à abjurer son Église, le film nous montre l’histoire d’un homme qui jusqu’au bout est demeuré fidèle à sa foi catholique.

    Après le visionnage du film, les enfants de la communauté nous réservent un petit programme artistique.

    La soirée s’achèvera par un verre d’amitié.

    L’entrée est libre. Soyez les bienvenu(e)s !

    Regarder la bande d’annonce ici.

    Date / Heure
    Date(s) - 15 octobre 2022
    18h00 - 19h00

    Lieu
    Église Royale Sainte-Marie de Bruxelles
    Pl. de la Reine
    1030 Schaerbeek

  • Horion-Hozémont, 16 octobre : journée de prière pour les vocations sacerdotales

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    Sanctuaire de l'Enfant Jésus de Prague - Horion-Hozémont, BelgiqueJournée de prières pour les vocations sacerdotales le 16 octobre 2022

    Le dimanche 16 octobre 2022, le Sanctuaire de l’Enfant Jésus de Prague de Horion-Hozémont organise une journée de prières pour les vocations sacerdotales.

    Celle-ci sera animée par le Père Emeric Colas des Francs, Supérieur de la Société Saint Jean-Marie Vianney (Séminaire de Ars).

    Voici le programme :
    10h30 : Messe solennelle

    12h00 : Pique-nique à la salle d’accueil des pèlerins (merci de nous avertir de votre présence)
    15h00 : Pèlerinage

    Par l’intercession du Saint Curé d’Ars, que le Seigneur suscite de nombreuses vocations sacerdotales !

    Renseignements :
    Sanctuaire de l’Enfant Jésus de Prague

    Place du Doyenné
    4460 Horion-Hozémont (Belgique)
    Le Sanctuaire est ouvert tous les jours, sauf le lundi, de 9h à 18h (17h en hiver)
    Secrétariat : 0032 (0)4 250 10 64
    Accueil des pèlerins (Sœurs Amantes de la Croix) : 0032 (0)4 384 40 73
    jesusdeprague.be
    contact@jesusdeprague.be

  • Une prière attribuée à saint François d'Assise

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    Prière attribuée à saint François d'Assise

     

    francois_cimabue.jpgSeigneur, fais de moi un instrument de la paix,

     

    Là où il y a la haine, que je mette l'Amour,

    Là où il y a l'offense, que je mette le pardon,

    Là où il y a la discorde, que je mette l'union,

    Là où il y a l'erreur, que je mette la vérité,

    Là où il y a le doute, que je mette la foi,

    Là où il y a le désespoir, que je mette l'espérance,

    Là où il y a les ténèbres, que je mette la lumière,

    Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.

     

    O Maître, que je ne cherche pas tant

    A être consolé...qu'à consoler

    A être compris...qu'à comprendre

    A être aimé...qu'à aimer.

     

    Car,

    C'est en donnant...qu'on reçoit

    C'est en s'oubliant...qu'on trouve

    C'est en pardonnant...qu'on est pardonné

    C'est en mourant...qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

  • Inde : les chrétiens visés par les lois anti-conversion

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    De Sylvain Dorient sur aleteia.org :

    En Inde, les chrétiens dans le viseur des lois anti-conversion

    Ashwini Kumar Upadhyay adressait le 23 septembre 2022 une pétition à la Cour suprême l’avertissant du « danger national » que feraient peser sur le pays les conversions. Comprenez les conversions d’hindous, (80% de la population) à d’autres religions, l’islam (14%) et le christianisme (2%). Ces minorités menaceraient le peuple indien selon cet avocat et politicien, affilié au BJP (Bharatiya Janata Party), le parti hindouiste au pouvoir. 

    Il prône une extension des lois anticonversions à l’ensemble des 28 États que compte l’Inde. Depuis le mois de mai, 10 États disposent d’une telle loi condamnant les conversions obtenues par des moyens frauduleux comme la menace, la corruption, la séduction ou la superstition.

    Contre le Love Djihad

    Au Karnataka, le dernier État à s’être doté d’une telle loi au mois de mai 2022, des nationalistes hindous s’exprimant sur Indiafaith dénoncent une « augmentation anormale du nombre de convertis ». Ils visent la minorité musulmane, qui constitue 12% de la population de l’État et qui pratiquerait le « Love djihad ». Des musulmans séduiraient des jeunes filles pour les épouser et les convertir à l’islam. À l’inverse, constatent-ils, un hindou qui veut épouser une musulmane doit se convertir à l’islam. Par ailleurs, les chrétiens – 1,8% de la population – croîtraient, selon l’article, en nombre anormal en raison des conversions qu’ils obtiendraient auprès des populations « pauvres et peu éduquées » de l’État. Aux yeux des auteurs de l’article, la loi anti-conversion luttera contre ces « abus », et elle ne réprime « que les conversions frauduleuses ». Elle prévoit des peines d’emprisonnements de 3 à 5 ans, incompressibles, pour les fautifs. 

    La même année, en novembre 2021, deux religieuses indiennes étaient empoignées par une foule en furie pour avoir “converti des hindous”.

    Pourtant, l’expérience prouve que ces lois, loin de calmer les esprits, tendent la société indienne, qui est très sensible aux questions religieuses. Ainsi, le 11 février 2021, l’État de l’Uttar Pradesh au nord-est du pays, adoptait ce type de loi. La même année, en novembre 2021, deux religieuses indiennes étaient empoignées par une foule en furie pour avoir « converti des hindous ». Sœur Monteiro et sœur Roshi Minj, membres de la congrégation franciscaine des Ursulines, décrivent pour l’AED une foule hurlant des slogans anti-chrétiens, les traînant jusqu’à un poste de police afin qu’elles soient jugées. 

    L’Uttar Pradesh ne compte qu’une proportion infime de chrétien, 0,18%, mais les nationalistes hindous y sont très virulents, en particulier depuis l’élection du gouverneur de l’État Yogi Adityanath. Ascète hindou et membre du BJP, il a été élu en mars 2017. Depuis cette date, l’Uttar Pradesh a enregistré 384 cas d’attaques contre la minorité chrétienne. 

    L’agenda du BJP

    Le BJP, parti nationaliste indien, n’a cessé d’accroître sa mainmise sur le pouvoir depuis la première élection de Narendra Modi au poste de Premier ministre, le 26 mai 2014. Réélu, il a progressivement durci son discours à l’égard des minorités. Il a emporté les élections législatives de 2019 en se présentant comme le défenseur des Indiens face aux menaces du Pakistan et de la Chine. Les « influences étrangères » au sens large, même les plus bénignes, sont désormais suspectes, raison pour laquelle le gouvernement n’a pas renouvelé les licences de plus de 500 organisations humanitaires au début de l’année 2021. Sans cette licence, les organisations visées ne pouvaient plus recevoir de dons de pays étrangers. L’un des chefs d’accusations des nationalistes contre les minorités religieuses est en effet d’utiliser de l’argent étranger pour corrompre les citoyens indiens. 

    Parmi ces organisations se trouvaient les sœurs de la Charité, la Congrégation fondée par Mère Teresa. Au regard du soutien qu’elle fournit aux Indiens les plus pauvres, cette décision aurait pu provoquer une catastrophe humanitaire. Elles ont finalement pu obtenir leur licence devant le tollé suscité par cette mesure, mais rien ne garantit que l’État ne jouera pas à nouveau de ce puissant levier pour mettre sous pression la minorité chrétienne de son pays.

  • "Etre en communion" : mais, au juste, qu'est-ce que cela signifie aujourd'hui ?

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    De Johan A. Monaco sur The Catholic World Report :

    Que signifie être "en communion" aujourd'hui ?

    L'idée de "communion" est bien trop précieuse pour la vie de l'Église pour qu'on la lance sans réfléchir et à des fins idéologiques. Mais c'est exactement ce qui se passe.

    2 octobre 2022

    Il y a quelques mois, un évêque catholique de Porto Rico a été démis de ses fonctions par le pape François, dans un geste dont certains ont remis en question l'opportunité. Le 9 mars, l'évêque Daniel Fernández Torres a été relevé de ses fonctions apostoliques dans le diocèse d'Arecibo. Son crime ? Selon l'évêque lui-même, on lui reproche de ne pas avoir "été obéissant au pape" et de ne pas avoir apparemment "suffisamment communié avec mes frères évêques de Porto Rico".

    La prudence nous dicte d'attendre de plus amples informations sur cette situation particulière. Mais en l'état actuel des choses, il semble que cet évêque se soit distingué pour un certain nombre de raisons : il a refusé d'envoyer ses séminaristes au nouveau séminaire interdiocésain de Porto Rico, il a refusé de signer de multiples déclarations de la conférence des évêques (y compris celles qui restreignaient sévèrement la messe traditionnelle en latin), il a déclaré que les catholiques avaient le droit d'avoir une objection de conscience aux vaccins COVID et il a plaidé contre l'idéologie du genre. À ce jour, Mgr Fernández reste un évêque sans siège, son remplaçant a été nommé, et sa demande d'audience papale n'a pas encore été accordée.

    L'armement de la "communion

    Trop souvent, des mots spécifiques populaires dans le discours catholique prennent une vie propre, ou plutôt, sont manipulés pour correspondre à un sens spécifique, que ce sens soit justifié ou non par la signification du mot lui-même. Des mots tels que "accompagnement", "rencontre", "dialogue" et "rigide" fonctionnent comme des sifflets à chiens ecclésiaux. Ils signifient exactement ce que l'orateur souhaite qu'ils signifient, ni plus ni moins.

    Par exemple, nous pouvons entendre dire que les catholiques doivent "accompagner" les politiciens pro-avortement alors qu'ils essaient de prendre la décision apparemment difficile de soutenir ou non l'infanticide. Un tel "accompagnement", cependant, se réfère apparemment à leur tenir la main dans la file d'attente pour recevoir la Sainte Communion, et jamais à les "accompagner" jusqu'au confessionnal le plus proche. Dans le même ordre d'idées, la "rencontre" - qui a été le mot à la mode du pontificat du Pape François - a été définie comme permettant aux personnes marginalisées de "faire partie de la vie de la communauté sans être gênées, rejetées ou jugées".

    On ne voit pas très bien comment le pontificat actuel est capable de promouvoir simultanément cette définition de la "rencontre", tout en interdisant aux paroisses d'énumérer les moments où la messe traditionnelle en latin est proposée. On nous dit de "dialoguer" avec les adeptes d'autres religions, mais dès que le dialogue se transforme en tentative de convaincre le non-catholique de la vérité de la Foi, il semble que nous ayons raté le coche. "Rigide" semble toujours faire référence à ceux qui sont attachés aux formes traditionnelles de culte, mais jamais à ces personnes inflexibles et insistantes qui affirment que les décisions prises dans les années 1970 sont irréversibles.

    Pour en revenir au cas étrange de Mgr Fernández, nous trouvons un autre mot qui, malgré son importance pour la vie de l'Église, a été instrumentalisé par certains camps idéologiques. Il s'agit du mot "communion". Comme un enfant suffisant qui cherche des louanges, ces camps saisissent toute occasion d'accuser leurs adversaires de ne pas être en "communion" suffisante avec le pape. Lorsque quatre cardinaux ont soumis un dubia au pape François afin d'obtenir des éclaircissements sur Amoris Laetitia, un archevêque a qualifié cette démarche de "très grave scandale", susceptible de les priver de leur cardinalat, et a déclaré que remettre en question le pape François revient à "douter du Saint-Esprit". Les pom-pom girls papales tambourinent au rythme de Lumen gentium §25, qui parle du devoir de "soumission religieuse d'esprit et de volonté" au magistère papal. Cette "soumission religieuse" (obsequium religiosum) est ensuite utilisée comme une épée contre quiconque n'est pas d'accord avec tout ce que dit ou fait le Saint-Père, y compris les interviews papales en avion, souvent déroutantes.

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  • Pourquoi les évangéliques anglicans deviennent catholiques : Un entretien avec Mgr Nazir-Ali

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    De Luke Coppen sur The Pillar :

    Pourquoi les évangéliques anglicans deviennent catholiques : Un entretien avec Mgr Nazir-Ali

    L'ancien évêque anglican Michael Nazir-Ali a été reçu dans l'Église catholique en 2021 et ordonné prêtre de l'Ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham.

    1er octobre 2022

    L'ancien évêque anglican Michael Nazir-Ali a été reçu dans l'Église catholique en 2021 et ordonné prêtre de l'Ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham.

    Cette décision est remarquable non seulement parce que M. Nazir-Ali était autrefois l'un des principaux candidats au poste d'archevêque de Canterbury, le chef spirituel des anglicans du monde entier. Il était également significatif parce qu'il venait de l'aile évangélique de l'anglicanisme, plutôt que de la partie qui s'identifie fortement au catholicisme.

    Nazir-Ali est né à Karachi, la plus grande ville du Pakistan, le 19 août 1949. Il a été ordonné clerc anglican en 1976 et est devenu le plus jeune évêque de la Communion anglicane en 1984.

    Après avoir été contraint de quitter le Pakistan, il s'est installé en Angleterre et a été nommé 106e évêque de Rochester, un siège occupé par saint John Fisher avant la Réforme. Depuis 1999, il siège à la Chambre des Lords, la chambre haute du Parlement britannique.

    Il a pris sa retraite en tant qu'évêque de Rochester en 2009 et est maintenant président d'OXTRAD, qui prépare les chrétiens au ministère dans les régions où l'Église est persécutée. Il a reçu le titre de "monseigneur" en avril dernier.

    Les autres prêtres catholiques de Nazir-Ali ont dit tout le bien qu'ils pensaient de lui. L'un d'eux a déclaré au Pillar qu'il était "l'un des plus grands dons à l'Église depuis Newman". Un autre l'a décrit comme ayant "un cerveau étonnant".

    Alors pourquoi a-t-il décidé de traverser le Tibre ? Pourquoi d'autres anglicans évangéliques font-ils le même voyage ? Et que peut faire l'Église catholique pour les accueillir ?

    Nazir-Ali a répondu à ces questions, et a parlé de son histoire de vie inhabituelle, un soir avec The Pillar via Zoom.

    Monseigneur, qu'est-ce que le christianisme ?

    Pour moi, la foi chrétienne est bien sûr intensément personnelle. Elle implique un engagement personnel envers Dieu qui se révèle dans le Christ - ma réponse à cela dans la foi mais aussi dans la vie.

    Mais le christianisme a aussi des implications plus larges que cela, en étant une vision du monde sur la nature de l'univers et notre place dans celui-ci. Cette dimension rivalise avec d'autres visions du monde, bien sûr, y compris les autres religions, mais pas seulement. Je fais la distinction entre la foi à laquelle on croit et la foi par laquelle on croit. L'une est subjective et l'autre a un contenu objectif.

    L'anglicanisme est un phénomène complexe et il existe différents sous-groupes. L'un d'eux est l'anglicanisme évangélique. Qu'est-ce que c'est ?

    C'est très diversifié. Il y a des évangéliques très conservateurs qui sont vraiment réformés calvinistes et qui interprètent la tradition anglicane de cette manière. Puis il y a les anglicans évangéliques charismatiques qui voient les choses différemment, qui sont beaucoup plus souples sur la doctrine et même peut-être sur les questions de vie morale, mais qui mettent l'accent sur l'expérience de l'Esprit et l'expérience spirituelle en général. Et puis il y a tout un nombre de personnes - peut-être la majorité - qui se disent "évangéliques ouverts", qui sont engagés dans l'évangélisation. Il existe donc différents éléments parmi les anglicans évangéliques.

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  • "Cessons de nous adorer nous-mêmes" (cardinal Sarah)

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    Lu sur niedziela.pl :

    Le Cardinal Sarah à Cracovie : cessons de nous adorer nous-mêmes

    - Chacun est confronté à un choix : se tenir fermement aux côtés du Christ, vivre son Évangile, ou suivre une société sécularisée et athée - a déclaré le cardinal Robert Sarah à Cracovie. Le hiérarque prêche une retraite intitulée "Que dit l'Esprit à l'Église aujourd'hui ?" qui se tient au Centre de formation spirituelle salvatorien.

    2 octobre 2022

    Organisée par le Centre de formation spirituelle de Cracovie, cette retraite s'inscrit dans le cadre des célébrations du 25e anniversaire de l'institution salvatorienne. Ils sont dirigés par le cardinal Robert Sarah - secrétaire de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples de 2001 à 2010, président du Conseil pontifical "Cor Unum" de 2010 à 2014, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements de 2014 à 2021.

    Le cardinal Robert Sarah a souligné que "Dieu se donne à la rencontre de celui qui le cherche", mais que "l'homme post-moderne" non seulement ne le cherche pas, mais le rejette et le biffe. À la suite de Jean-Paul II, il a déclaré que nous vivons dans une culture dont les caractéristiques et le contenu sont souvent contraires à l'Évangile et à la dignité humaine. Il a attiré l'attention sur les conséquences du rejet de Dieu dans les sociétés modernes, qui touchent également l'Église. Parmi celles-ci, il a énuméré une crise des valeurs humaines et morales fondamentales, ainsi qu'une confusion dans l'Église concernant la vérité révélée par Dieu. - La confusion naît de la perte du caractère sacré de la liturgie, et sa conséquence est l'affaiblissement de l'identité sacerdotale. La foi en la présence réelle du Christ parmi nous dans l'Eucharistie est affaiblie", a-t-il déclaré.

    Le préfet à la retraite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a souligné qu'aujourd'hui - également dans l'Église - chacun est confronté à un choix : se tenir fermement aux côtés du Christ, vivre son Évangile, ou suivre une société sécularisée et athée.

    Selon lui, l'orgueil et l'autosuffisance entraînent "une diminution de l'intelligence, une fermeture du cœur et une exclusion de Dieu". - Pour accepter la révélation apportée par Jésus, je dois reconnaître que je suis petit, que je suis un mendiant devant Dieu. J'ai besoin du salut que seul Dieu peut donner", a-t-il expliqué. Cependant, comme il l'a ajouté, Dieu n'a aucune entrée dans nos vies si nous sommes des adorateurs de notre ego.

    - Arrêtons de nous adorer. Reconnaissons que nous sommes petits afin d'apprendre de Celui qui est un Dieu humble et au cœur tendre, a-t-il lancé. Il a ajouté que dans chaque Eucharistie, Dieu "vient à nous, doux, humble, petit, comme un rien".

    - Jésus est un Dieu tout-puissant, mais humble et doux. Il ne s'impose pas, Il ne vient pas comme un vainqueur, mais comme un amoureux de son épouse, que nous sommes. Permettons-lui de venir et d'habiter en nous", a encouragé le cardinal Sarah.

  • Quel avenir pour l'Eglise de France ? (Club des hommes en noir)

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Traditionis Custodes, années Covid, pédophilie... comment l'Eglise de France se relèvera-t-elle ? Quel avenir nous réserve-t-elle ? Retrouvez l'analyse du Club des Hommes en noir, avec autour de Philippe Maxence, les abbés de Tanouärn et Célier, Jeanne Smits et Jean-Pierre Maugendre.

  • Eglise : une inévitable implosion ?

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    De Don Pio Pace sur Res Novae :

    Vers l’implosion ?

    Vers l’implosion ? : c’est le titre (dans lequel le point d’interrogation est de pure forme) du livre d’« entretiens sur le présent et l’avenir du catholicisme » entre Danièle Hervieu-Léger, sociologue des religions, directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), et Jean-Louis Schlegel, sociologue des religions, ancien directeur de la revue Esprit.

    Les deux interlocuteurs brodent sur le diagnostic que pose depuis longtemps Danièle Hervieu-Léger, selon lequel se serait produite une « exculturation » du catholicisme : le lien entre culture catholique et culture commune se serait défait. La faute au ringardisme catholique : l’Église de Vatican II, après avoir ouvert des brèches pour rapprocher le catholicisme du monde contemporain, effrayée de ses propres audaces, s’est arrêtée en chemin. D. Hervieu-Léger et J.-L. Schlegel, pessimistes, estiment que les réformes selon eux nécessaires (clergé marié, sacerdoce féminin, entre autres), n’auront pas lieu et qu’il est de toute façon trop tard. Le catholicisme ne survivra pas, disent-il, à une crise interne qui a vu s’effondrer les trois piliers du catholicisme : le monopole de la vérité, la couverture territoriale grâce aux paroisses et la centralité du prêtre comme personnage sacré.

    Pour eux, la fracture entre deux catholicismes – que D. Hervieu-Léger appelle « une ligne de schisme » – est entre deux populations catholiques distinctes, mais mouvantes. La réalité serait plutôt celle de « la diversité, la pluralité, l’éclatement ». Le catholicisme connaîtrait un phénomène croissant de « diasporisation », mais qui ne relèverait pas de la même logique que les diasporas juive, arménienne, libanaise, etc., d’installation de petites communautés en terres étrangères. Ici les petites communautés catholiques sont devenues des communautés de diaspora sur place, sur une terre qui est pour ainsi dire devenue étrangère sous leurs pieds. Elles vont avoir à gérer elles-mêmes les nombreuses tensions intérieures qui les traversent et ce pourrait être une « chance » – mais ici les projections des auteurs deviennent fort vagues – dans la mesure où ces communautés « diasporiques » auraient à réinventer une tradition « extrêmement créatrice ». Les instances épiscopales se contentant d’être garantes d’un « lien de communion », assez lâche on suppose. En un mot, si l’on comprend bien, puisque la dynamique Vatican II, même dynamisée par François (lequel est entravé par « la Curie », comme on sait…) n’a pu aboutir institutionnellement, elle aboutira grâce à l’implosion du catholicisme.

    Sauf que… Sauf qu’ils accordent cependant l’un et l’autre beaucoup d’attention à la nébuleuse « conservatoire » pour parler comme Yann Raison du Cleuziou (Qui sont les cathos aujourd’hui, Desclée de Brouwer, 2014) laquelle, jusqu’à un certain point, résiste à la sécularisation interne du catholicisme. Ils conviennent que l’existence de ce « foyer observant » oblige les sociologues de leur génération à réajuster leurs analyses. Mais selon eux l’aspect le plus voyant de la résistance de ce conservatoire [et le plus exaspérant pour les tenants de l’offensive Traditionis custodes], à savoir la « traditionalisation » continue du recrutement sacerdotal – le clergé de type traditionaliste ou Communauté Saint-Martin représentera 20 à 40% du clergé français en 2050 – ne change pratiquement rien, car cela représente une infusion cléricale infime. Infime, on veut bien, mais relativement, car le catholicisme est lui-même devenu lui-même infirme dans la société, comme le martèlent nos auteurs.

  • Encore plus de Vatican II ?

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    De l'abbé Claude Barthe sur Res Novae :

    Pour une vraie réforme de l’Église

    1er octobre 2022

    Vatican II, il faut encore plus de Vatican II ! Mais l’élixir réformateur est depuis longtemps éventé… Réformer quoi, au fait ? Le grand dessein de François, symbolisé par Prædicate Evangelium, la constitution qui réforme la Curie, est tout autant une réforme de l’Église selon l’esprit de Vatican II qu’une réforme de la Curie. Il y a certes une ambiguïté entretenue sur l’objet, Curie, Église, que prolongent et accroissent les médias, mais les liens entre l’une et l’autre réforme n’en sont pas moins intrinsèques : la réorganisation du gouvernement romain emporte nécessairement des conséquences pour celui de toute l’Église.

    On l’a bien vu dans les discussions qui ont eu lieu à l’occasion du consistoire de la fin du mois d’août, où fut mise en scène une sorte de seconde et plus solennelle promulgation de la Constitution Prædicate Evangelium du 19 mars 2022. Elle a été présentée au collège cardinalice, auquel la parole – dûment encadrée – a été donnée, pour qu’il manifestât son approbation. Il y eu cependant des critiques[1], qui ont ainsi souligné les enjeux ecclésiaux de toute réforme de l’administration centrale. Des cardinaux ont soulevé la difficulté que représentait la possibilité de nommer de simples laïcs chefs de dicastères. Leur requête, qui invoquait Lumen gentium et la sacramentalité de l’épiscopat, était assez floue. Pour résumer le problème réel : un certain nombre des préfets de Curie ont de véritables pouvoirs de juridiction, spécialement pour juger des évêques et des clercs, et aussi pour émettre des textes, réponses, sentences à portée doctrinale. Ils reçoivent bien cette juridiction par délégation du pape, mais ils doivent avoir une capacité intrinsèque à se la voir conférée pour ce type d’actes (juger, enseigner), laquelle découle de leur qualité de clercs. A été aussi relevé l’abus du terme synodalité, sorte de slogan qui veut exprimer une extension de la collégialité épiscopale chère à Vatican II à l’ensemble du peuple de Dieu. Or, historiquement, a fait remarquer un cardinal oriental, le mot synodalité est presque l’équivalent de collégialité épiscopale, car il renvoie justement à un certain exercice collégial du pouvoir épiscopal dans les Églises d’Orient. Il n’est donc pas apte à signifier une sorte de démocratisation, qui devrait plutôt être nommée « communialité ».

    Des réformes successives dans la ligne de Vatican II sur une Église épuisée et divisée

    Il faut avoir présent à l’esprit que Vatican II, en quatre années, de 1962 à 1965, avait renversé un édifice non seulement tridentin, comme on se contente de le dire souvent, mais même grégorien (de la Réforme grégorienne, au XIe siècle). Malgré toutes les crises, Grand Schisme, Réforme protestante, Révolution, et de manière pathétique depuis la dernière, l’Église a continué à revendiquer pleinement, comme elle l’a fait avec une très grande force lors du « moment grégorien », le principe de sa liberté : Épouse du Christ, elle a toujours eu conscience d’être la totalité surnaturelle de son Corps mystique sur la terre. Mais voilà que Vatican II a fait craquer cette plénitude totale qu’affirmait être l’Église : en émettant un certain nombre d’« intuitions » (liberté religieuse, œcuménisme, principes du dialogue interreligieux), ce concile a reconnu hors de l’Église l’existence d’entités surnaturelles, certes incomplètes, de voies salutaires, quoique déficientes, d’une communion au Christ, bien qu’imparfaite. Du coup des textes magistériels dans la veine de l’encyclique Quas Primas, sur la royauté institutionnelle du Christ, sont devenus obsolètes. Cette « ouverture au monde moderne » de la société ecclésiastique, très concrètement à la démocratie libérale, s’est réalisée en concomitance avec un emballement de la sécularisation de ce monde. A moins que le renversement ecclésiologique opéré n’ait fortement contribué à accroître cette sécularisation. Devant laquelle les hommes d’Église ont été pris de court. Ils avaient avancé de cent pas, cependant que le monde en avait couvert dix mille. Et la rénovation est apparue avoir été un suicide : de toutes les conséquences politiques, spirituelles, disciplinaires qui en résultèrent, la plus frappante fut l’épuisement de la mission, raison d’être de l’Église du Christ, qui se lisait dans la raréfaction des principaux ouvriers de la moisson, clercs et religieux, et dans celle du nombre des convertis et des pratiquants.

    Mais pire encore, non seulement le corps s’anémiait, mais il se brisait. Il est devenu très vite patent que le Concile n’avait pas réussi à faire l’unité autour de son projet : l’opposition de la minorité conciliaire, devenue l’opposition traditionaliste dynamisée par sa dimension liturgique, s’est avérée impossible à réduire, opposition dont les rangs ont été grossis, surtout depuis l’actuel pontificat, de tout un monde réformiste ou « restaurationniste » qui, dans le fond et quoi qu’il dise, ne s’est jamais pleinement accordé à Vatican II. L’unité de ce qui restait de catholicisme a volé en éclats.

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  • Sur le pont, le Christ est notre capitaine (27ème dimanche du Temps ordinaire)

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    Lectures du 27ème dimanche du temps ordinaire : l'evangileauquotidien

    L'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr)

    Voilà une liturgie de la Parole qui nous rejoint certes dans nos questionnements, mais dont les réponses nous laissent plutôt perplexes. 

    Qui d’entre nous un jour de détresse n’a pas crié vers Dieu avec les paroles du prophète Habacuc ? La première partie de la réponse du Seigneur semble laisser annoncer une prochaine intervention divine spectaculaire, qui rétablirait le bon droit de l’opprimé. Mais le discours de Dieu change de ton et débouche sur une parole énigmatique : « Celui qui est insolent n’a pas l’âme droite, mais le juste vivra par sa fidélité ». 

    Difficile de ne pas entendre dans ce verset une pointe de reproche. Disons que le Seigneur nous remet à notre place : accuser Dieu de ne pas intervenir en notre faveur est en effet à la limite de l’insolence. « L’âme droite » n’exige pas qu’on lui fasse justice, mais manifeste qu’elle est « juste » en demeurant fidèle contre vents et marées. L’âme droite n’est-elle pas celle qui peut dire avec Esther : « Tout dépend de ta volonté, Seigneur, et rien ne peut lui résister : c’est toi qui as fait le ciel et la terre et les merveilles qu’ils contiennent. Tu es le Maître de l’univers » (Ant. d’ouv.) ? Nous n’avons pas à attendre de Dieu qu’il change le cours des événements ; par contre nous sommes invités à changer notre manière de les appréhender et de les vivre. Comment pouvons-nous imaginer, ne fût-ce qu’un instant, que nous sommes livrés, impuissants, au hasard des événements ou à la malice des hommes ? Ce serait faire mentir le Christ qui nous assure que nos vies sont dans la main du Père, et que nul ne peut rien arracher de sa main (cf. Jn 10, 29). 

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  • Liège : à l’église Saint-Christophe, trentième anniversaire de la présence de la Communauté africaine

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    Pour rappel, ce dimanche 2 octobre à 11h30, la messe anniversaire sera célébrée par Mgr Jean-Pierre Delville. Elle sera suivie à 14h00 d’un repas festif organisé au Collège Saint-Servais (entrée par la rue Trappé).

    L’église Saint-Christophe située au cœur de Liège, dans le quartier Saint-Gilles, est classée depuis 1837.

    Elle héberge, en plus des paroissiens, la communauté africaine de Liège qui regroupe des fidèles de plusieurs pays d’Afrique.

    La messe dominicale est assurée par un prêtre africain, accompagné par une chorale africaine qui donne aux célébrations une ambiance non seulement festive mais aussi recueillie comme le montre cette vidéo de l’adoration eucharistique: