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Foi - Page 239

  • Liège, 30 octobre : 14ème HolyWins "En avant les enfants, fêtons les saints!"

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    Lumières ! 14ème #HolyWins #Toussaint

    Bons congés de la Toussaint !
    Vous vous demandez comment occuper vos enfants dans un cadre idéal, en bonne compagnie avec une activité plus lumineuse que ténébreuse ? 

    Nous avons la solution idéale pour vous: venez fêter Holywins le dimanche 30 octobre 2022 à 14h, la fête de tous les saints en famille ! Au programme:

    • Grand jeu avec tous les enfants dans le jardin du Sanctuaire
    • Louange suivi d'un temps d'adoration avec les enfants
    • Garderie pour les plus petits
    • Grand goûter autour d'un chocolat chaud et de gaufres

    Voici le petit reportage vidéo de 1RCF Belgique sur HolyWins 2021 qui avait rassemblé environ 200 participants:

    Dans une société qui élude souvent la question de la mort, la fête d’Halloween a le mérite de nous interroger sur ce thème, mais sans autres références que celles empruntées à des rituels morbides et macabres. C’est pourquoi HolyWins met en valeur la fête de la Toussaint, fête de la sainteté, et rappele qu’elle est habitée par l’Espérance.

    A la Toussaint, l’Eglise célèbre tous les saints – connus ou anonymes – qui sont vivants auprès de Dieu. Selon la foi chrétienne, la mort constitue en effet un passage vers la vie éternelle à la suite du Christ. Soutenus par cette espérance, les croyants se rappellent le lendemain 2 novembre les défunts de leur famille.

    Formulaire d'inscriptionInformations utiles :

    • Quand ? Dimanche 30 octobre 2022, de 14h à 18h
    • Où ? Sanctuaire Sainte Julienne de Cornillon, rue de Robermont 2, 4020 Liège
    • Qui participe ? Enfants accompagnés de leurs parents, grand-parents ou catéchistes
    • PAF ? 20 eur par famille ou groupe de max 4 personnes adultes ou enfant. Prix de 4 eur/personne pour un groupe de plus de 4. Vous pouvez payer par banque sur notre compte IBAN BE57 0689 4175 4435, ASBL Sainte Julienne. Il est aussi possible de payer sur place.
    • Qui organise ? Holywins est organisé par des familles et amis de la Communauté de l'Emmanuel et du Sanctuaire de sainte Julienne

    Merci de vous inscrire via le lien ci-dessous, et/ou de faire suivre l'e-mail à ceux de votre entourage qui pourraient être intéressés: amis, famille, voisins,...

    Infos et inscriptions: https://www.saintejulienne.org/?page_id=1646

    Formulaire d'inscriptionEmailWebsiteFacebookInstagramYouTube

  • 18 octobre : l'évangéliste saint Luc

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    SAINT LUC - Évangéliste - (Ier siècle)

            Saint Luc, né à Antioche, est une des principales gloires de cette ville. On sait peu de chose de ses premières années ; on ignore même si, avant sa conversion, il était païen ou observait la religion juive ; cette dernière opinion est la plus généralement adoptée. Doué d'un caractère ferme et d'une belle intelligence, il fut, paraît-il, très habile médecin, et ne dédaignait pas, dans ses loisirs, de cultiver l'art de la peinture, pour lequel il avait un goût prononcé.

            Luc serait sûrement arrivé à l'une des premières charges de la cité, quand il renonça à son brillant avenir pour aller voir, en Judée, ce Jésus qui venait d'inaugurer sa vie publique, et dont le nom, la doctrine, les miracles, faisaient grand bruit dans tous les pays voisins. Il le vit, crut en sa mission divine, et prenant pour lui la parole du Maître : Que celui qui veut être mon disciple quitte tout et me suive, il suivit dès lors le Sauveur pas à pas dans ses courses apostoliques ; il fut témoin de sa Passion, de sa Résurrection, de son Ascension, reçut le Saint-Esprit au Cénacle, le jour de la Pentecôte, et partit pour évangéliser Antioche sa patrie.

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  • En mémoire d'un formidable spécialiste de ce qui s'est passé entre Pie XII et les Juifs

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    De Settimo Cielo :

    En mémoire d'un formidable spécialiste de ce qui s'est passé entre Pie XII et les Juifs
    Gumpel

    (s.m.) Reçu et publié. Le juriste et historien de l'Église Pier Luigi Guiducci, auteur de ce profil inédit du jésuite Peter Gumpel, le considérait non seulement comme un ami, mais aussi comme "un père, un collègue, un enseignant et un témoin de la foi".

    *

    PÈRE PETER GUMPEL. EN SOUVENIR D'UN AMI par Pier Luigi Guiducci

    Le mercredi 12 octobre 2022, le jésuite Peter (né Kurt) Gumpel a mis fin à son exode terrestre et a rejoint la Maison du Père. Il avait 98 ans. Il se trouvait depuis quelque temps à l'infirmerie de la Residenza San Pietro Canisio à Rome. Je lui ai rendu visite périodiquement, et j'ai passé plusieurs heures avec lui. Né à Hanovre, le 15 novembre 1923, ce religieux allemand reste connu pour ses contributions historiques, pour les rôles qu'il a joués dans son propre Ordre, pour son soutien à son confrère le Père Paolo Molinari qui a été nommé peritus à Vatican II (réf. Lumen Gentium"), pour les tâches fiduciaires qu'il a reçues des Pontifes, pour son enseignement ("Histoire des dogmes" et "Théologie de la spiritualité catholique") à l'Université Pontificale Grégorienne (Rome), pour son travail aux côtés du P. Molinari à la Postulation Générale des Pères Jésuites à Rome.

    P. Gumpel venait d'une riche famille allemande. Son grand-père paternel possédait une banque, des usines et des participations dans des sociétés. Il était conseiller du président Paul von Hindenburg. Et il était très opposé à une éventuelle nomination d'Hitler à la Chancellerie. Cependant, lorsque le leader du national-socialisme devient chancelier, une période critique commence pour les Gumpel. La famille a dû quitter l'Allemagne. Dans ce contexte, Kurt (il avait 10 ans et restait avec sa mère) a étudié en France, dans un petit village. Il commence à apprendre la langue mais il n'est pas facile - étant allemand - de s'intégrer parmi les autres enfants. Après deux ans, il a pu retourner à Berlin. En 1939, l'arrestation temporaire de sa mère motive une nouvelle expatriation. Kurt a été envoyé à Nijmegen (Nijmegen) aux Pays-Bas. Là, il a étudié dans le pensionnat dirigé par les Jésuites. Là-bas, il a appris la langue. Plus tard, il a bien connu les Pays-Bas, et lorsque la question du "catéchisme néerlandais" (1966 ; certaines déclarations hétérodoxes) a été soulevée des décennies plus tard, Paul VI l'a envoyé en tant que son propre administrateur pour visiter la Hollande.

    A cette époque, le jeune Kurt ressent une orientation vocationnelle : celle de devenir jésuite. La réaction des parents a été dure. Le père Gumpel a raconté plus tard au père Ariel S. Levi de Gualdo : "Nous étions dans la voiture, mon père s'est arrêté, m'a fait sortir et mon teckel et moi avons marché quelques kilomètres jusqu'à la maison. Quand je suis entré, mon père m'a averti de ne jamais revenir à certains fantasmes. Puis il a ajouté qu'il ne me permettrait d'entrer dans la Compagnie de Jésus que si le Souverain Pontife lui-même le lui demandait". L'A. cit. raconte que le jeune homme prit son père au mot. La famille avait rencontré et été hébergée à plusieurs reprises par l'archevêque Eugenio Pacelli, alors nonce apostolique à Berlin, qui devint ensuite pape en 1939, à qui il n'hésita pas à écrire. Un mois plus tard, le père reçoit une lettre manuscrite de Pie XII le suppliant de permettre à son fils d'entrer dans la Compagnie de Jésus.

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  • Deux martyrs italiens, victimes des nazis, ont été béatifiés

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    De Vatican News (Tiziana Campisi) :

    Béatification de deux martyrs italiens, victimes des nazis

    Victimes du massacre de Boves le 19 septembre 1943, le premier perpétré par les nazis en Italie, le père Giuseppe et le père Mario étaient respectivement curé et vicaire dans la ville piémontaise qu'ils ont tenté de sauver, le payant de leur vie. «Comme Moïse, ils ont levé les mains vers le ciel pour intercéder auprès de Dieu. Intercéder pour les autres est le devoir de tout chrétien», a lancé l’envoyé du Pape dans le nord de l’Italie.

    Martyrs parce que tués par les nazis le 19 septembre 1943 à Boves, aux côtés de la population, dans l'exercice de leur ministère sacerdotal, Don Giuseppe Bernardi et Don Mario Ghibaudo, prêtres de l'Église de Cuneo, sont bénis. Cet après-midi, le cardinal Marcello Semeraro, préfet du dicastère pour les Causes des saints, a présidé, au nom du Pape, le rite de béatification des deux prêtres à Madonna dei Boschi, un hameau de Boves. C'est là qu'a eu lieu ce qu'on appelle le massacre de Boves, le premier massacre perpétré par les nazis en Italie. Les Allemands ont frappé la population civile sans défense, incendiant plus de 350 maisons et laissant des dizaines de victimes sur le terrain. Parmi eux, le curé de la paroisse, le père Giuseppe, âgé de 46 ans, et son jeune vicaire, le père Mario, 23 ans, prêtre depuis trois mois seulement. Il y avait eu un affrontement entre résistants et nazis, deux Allemands avaient été enlevés. Le père Bernardi et un homme d'affaires sont intervenus en tant que médiateurs pour leur libération, mais malgré l'issue positive des négociations, le commandant SS a ordonné que la ville soit incendiée. Le père Giuseppe a été abattu et brûlé avec d'autres concitoyens, le père Mario a été tué alors qu'il bénissait un civil touché par le feu d'un soldat allemand. Les deux prêtres ont essayé de sauver Boves et ses habitants au prix de leur propre vie. Don Giuseppe est connu pour avoir invité des jeunes filles à prier avec lui devant le corps d'un soldat allemand, un geste qui a porté des fruits de paix et de réconciliation. Un signe de l'un de ces fruits a été la présence aujourd'hui au rite de béatification des deux prêtres d'une délégation de Schondorf, la ville natale du commandant SS responsable du massacre de Boves.

    Comme les bras de Moïse levés vers Dieu

    Dans son homélie, le préfet du dicastère pour les Causes des saints a rappelé l'image de Moïse, décrite dans la première lecture de la liturgie du jour, qui a vaincu les Amalécites en tendant les mains, «un geste d'intercession en faveur d'Israël qui souffre dans la lutte». Le cardinal Semeraro a expliqué que le catéchisme de l'Église catholique définit ce que Moïse a fait comme «une prophétie de l'intercession de Jésus sur la croix» et a ajouté que le père Bernardi et le père Ghibaudo peuvent être comparés aux «deux bras de Moïse, levés pour intercéder en faveur» de l'Église de Cuneo.

    L'amour des deux prêtres pour leur troupeau

    Le préfet du dicastère pour les Causes des saints a ensuite précisé que la tâche propre de tout prêtre est d'intercéder, que la mission sacerdotale est essentiellement «une médiation d'intercession». Pour vivre la miséricorde, il a précisé que «le prêtre intercède, non pas parce qu'il est saint, ou parce qu'il est plus méritant que les autres, mais parce qu'il croit au pouvoir rédempteur de son Seigneur en faveur du troupeau». Et c'est précisément par amour pour le troupeau qui leur a été confié que les deux prêtres de l'église de Cuneo sont morts, a souligné le cardinal Semeraro, rappelant que le père Bernardi n'a pas fui pour défendre la population et que le père Ghibaudo a été tué «dans l'exercice de son ministère sacerdotal en administrant l'absolution à un mourant». Voici leur intercession, poursuit le cardinal, qui bénit et absout. À travers eux, c'est la figure du ministère sacerdotal comme intercession qui est mise en avant, a déclaré le préfet du dicastère pour les Causes des saints, ajoutant que même le Pape François, lors de la messe chrismale de 2018, a parlé du prêtre intercesseur.

    L'intercession, tâche de tout chrétien et de toute l'Église

    «L'intercession, cependant, est la tâche de tout chrétien», a poursuivi le cardinal Semeraro, soulignant que la prière chrétienne est toujours et avant tout une intercession pour tous les hommes et que la prière du chrétien est toujours catholique et inclusive. En conclusion de son homélie, le cardinal a souligné que l'intercession «est la forme ultime de la responsabilité chrétienne envers le monde». «Quand, nous ne pouvons rien faire d'autre pour aider notre prochain», «quand nous ne pouvons rien faire d'autre, même pour la paix, même pour la réconciliation», «il nous reste toujours la possibilité de lever les bras vers Dieu et d'intercéder", a-t-il poursuivi. La mission de pratiquer la prière d'intercession, d'intercéder pour les autres, a conclu le cardinal Semeraro, incombe à chaque chrétien et à toute l'Église, et en particulier à ceux qui ont un rôle de responsabilité, qui doivent regarder les autres «avec les yeux et le cœur de Dieu, avec sa propre compassion et sa tendresse invincible».

  • Le Synode pataugeant au milieu de la synodalité : le pape prolonge le processus de réforme d'un an au milieu de l'apathie et des critiques

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    Par NICOLE WINFIELD aujourd'hui via  « il Sismographo » :

    1000.jpeg« ROME (AP) – Le pape François a décidé de prolonger d'un an une longue consultation mondiale des catholiques ordinaires sur l'avenir de l'Église catholique, au milieu d'une participation limitée des laïcs et d'une résistance apparente à ses réformes de la part de la hiérarchie.

    François a annoncé dimanche que le rassemblement des évêques prévu en 2023 se déroulerait désormais en deux étapes - une session en octobre 2023 et une seconde en octobre 2024 - pour laisser plus de temps pour trouver une voie à suivre.

    En 2021, François a officiellement ouvert un processus de consultation de deux ans sur le thème de la « synodalité », ou une structure plus décentralisée de l'Église avec les laïcs ayant un rôle plus important. Le processus fait partie de l'objectif à long terme de François de rendre l'Église plus inclusive, participative et réactive aux problèmes du monde réel auxquels sont confrontés les catholiques ordinaires.

    Dans le cadre du processus, le Vatican a demandé aux diocèses, aux ordres religieux et à d'autres groupes catholiques de se lancer dans des séances d'écoute locales afin que les catholiques ordinaires puissent parler de leurs besoins et de leurs espoirs pour l'Église. Les conférences épiscopales du mois d'août ont rendu compte des résultats, et un comité d'organisation s'est récemment réuni près de Rome et a achevé un document de synthèse.

    Mais plusieurs diocèses et conférences épiscopales ont signalé une participation minimale. La Conférence des évêques catholiques des États-Unis, par exemple, a signalé que 700 000 personnes avaient participé à la consultation, dans un pays de 66,8 millions de catholiques. De nombreux pays européens ont également signalé des taux de participation inférieurs à 10 %. »

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  • Le Cardinal Mindszenty ou la vertu de l'héroïsme chrétien en action

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    De Daniel J. Mahoney sur le Catholic World Report :

    Le Cardinal Mindszenty et la vertu de l'héroïsme chrétien en action

    Victime de l'histoire" de l'historienne hongroise Margit Balogh : Le cardinal Mindszenty est une biographie approfondie, judicieuse et sympathique d'un témoin loyal de la foi et d'un défenseur infatigable de la liberté et de la dignité humaine à l'ère du totalitarisme.

    14 octobre 2022


    De nombreuses voix dans l'Église contemporaine appellent les chrétiens à "accompagner" et à "dialoguer" avec ceux qui sont opposés au message et à l'éthique de l'Évangile. Trop souvent, cela devient un accommodement avec l'esprit du temps. Cela implique de faire cause commune avec une politique progressiste qui confond la justice sociale avec l'étatisme et le collectivisme socialiste ; un flirt avec des idéologies inhumaines, du marxisme à la théorie du genre, qui se moque de l'Imago Dei ; et la confusion du grand don qu'est la conscience morale avec ce que C.S. Lewis appelait "le poison du subjectivisme". Au lieu d'une fidélité inébranlable aux vertus cardinales de courage, de tempérance, de prudence et de justice et aux vertus théologales de foi, d'espérance et d'amour, nous constatons un désir inquiétant de la part de nombreux chrétiens, y compris ceux qui occupent des postes de grande autorité dans l'Église, de réduire la foi à un message moral humanitaire et à ce que le pape Benoît XVI a appelé "la dictature du relativisme".

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  • C’est le dimanche de la persévérance (19ème dimanche du TO)

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    L'homélie du 19ème dimanche du temps ordinaire (année C), sur le site de l'abbé Christophe Cossement :

    D’où l’invitation à demander avec constance, non pas parce que Dieu serait dur de la feuille, mais parce que notre cœur doit mûrir et que ses duretés doivent craquer. La relation avec Dieu doit passer par une supplication constante parce que notre cœur doit s’assouplir pour entrer dans l’alliance. Quelles sont les duretés de notre cœur ? D’abord celle de ne compter que sur soi-même et sur ses propres projets, si bien que c’est seulement quand rien ne va plus qu’on se tourne vers le Seigneur. Une autre dureté de cœur est celle de se poster comme le juge de Dieu plutôt que d’entrer dans une confiance inconditionnelle. Juger Dieu le fait regarder avec suspicion, sans se mettre de son côté, restant prêt à reprendre ses billes quand la situation ne nous plaît pas. Cela conduit à la dernière dureté de cœur : celle de préférer croire que nous sommes orphelins, que le monde est mauvais, que nous ne sommes pas aimés, que le dépit ou le cynisme sont une bonne solution pour se situer devant les défis de la vie.

    Ce n’est pas facile de braver tous ces réflexes intérieurs qui nous poussent au découragement envers Dieu, à laisser tomber la foi, à nous replier sur nous-mêmes. Jadis, les mains de Moïse s’alourdissaient. Où trouvait-il de l’aide ? Auprès des autres qui lui soutenaient les mains. Nous aussi, il nous faut parfois pouvoir dire : « prie pour moi, afin que je persévère ! » Prie avec moi ! C’est pourquoi se développe la « prière des frères » que l’on voit dans certains rassemblements de prière, quand nous allons demander à un petit groupe de priants de prier pour nous à tel ou tel sujet.

    Les lectures aujourd’hui ne nous parlent pas de persévérance dans la prière seulement, mais aussi dans l’enseignement de la foi. Saint Paul explique à Timothée qu’il lui faut demeurer ferme dans ce qu’il a appris et retourner sans cesse à la Parole inspirée par Dieu. Si souvent aujourd’hui on réfléchit à partir des modes, des affirmations approximatives répétées sans cesse dans les médias. Il nous faut repartir de l’Écriture, du Père qui crée l’homme et la femme, de leur salut dans le Christ, de la promesse du Saint-Esprit, de la présence de Marie au Cénacle, de l’annonce du ciel nouveau et de la terre nouvelle. « Proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. » (2 Tm 4)

    Garder le cap en faisant avant tout confiance à l’Écriture, c’est un exercice difficile en notre temps où la désaffection de nombreux compatriotes qui se disent catholiques crée un vent d’inquiétude chez tous ceux qui ont des responsabilités dans l’Église. Que devons-nous changer ? Comment devons-nous nous adapter pour que ceux qui ne nous comprennent plus restent quand même ? Mais est-ce un service que l’on rend à l’humanité quand on cherche à adapter non pas la façon de dire la Parole, mais le contenu de la Parole elle-même. Tant de fois je constate qu’on fait dire à l’Écriture le contraire de ce qu’elle dit, parce que cela nous dérange trop. Et on se trouve devant des nouveautés dont on se demande sur quoi elles reposent.

    Pas étonnant que le Seigneur Jésus ait dit : « le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » Maintenant que nous voyons tant de croyants abandonner la foi ou errer dans des idées à la mode, cette question de Jésus prend une actualité énorme. Seigneur, qui prend ton parti inconditionnellement au­jourd’hui ? Donne-nous le courage ! Garde-nous d’adapter ton enseignement à nos faiblesses ! Fais-nous plutôt adapter nos aspirations à ton enseignement, afin que nous courrions toujours plus loin, sans jamais choisir une voie de garage, un état très peu saint où nous voudrions être déjà contents de nous, nous arrêtant avec la bénédiction de ton Église fatiguée… Par la force de ton Esprit, fais-nous nous lever à nouveau, pour marcher joyeusement toujours plus loin sur le chemin de la sainteté !

  • Comment ressaisir l’unité et la vie, le sens et l’urgence  de la question de Dieu ? (Pierre Manent)

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    Pascal et la proposition chrétienne

    Pascal et la proposition chrétienne

    « Alors qu’il est repoussé à la périphérie de la vie européenne, le christianisme en reste le centre agissant. Nous sommes gouvernés par ce que nous fuyons. Difficile d’imaginer situation plus dommageable. Ayant séparé Dieu du reste de notre vie, nous sommes devenus incapables d’aborder la question la plus haute et la plus urgente que l’animal rationnel puisse se poser. Comment ressaisir l’unité et la vie, le sens et l’urgence  de cette question de Dieu ? 

    C’est au mitan du XVIIe siècle que la décision a été prise de construire l’État souverain. Et c’est à ce moment que fut repensée par Blaise Pascal ce que j’appelle la proposition chrétienne, entendant par là l’ensemble lié des dogmes ou mystères chrétiens offerts à la considération de notre entendement et au consentement de notre volonté. «  Proposition  » n’a pas ici qu’un sens logique ou notionnel, mais pratique et actif  : il s’agit d’un acte dont l’auteur est Dieu dans son Église.  
     
    L’œuvre de Pascal est l’objet d’une très riche tradition critique. J’ai, pour ma part, seulement cherché l’aide et l’appui de cet auteur pour retrouver les termes exacts, et ressaisir la gravité et l’urgence de la question chrétienne – celle de la foi chrétienne, de la possibilité de la foi chrétienne. Y a-t-il quelque détour ou artifice à employer la force de plus fort que soi pour poser la question la plus personnelle  ? C’est en tout cas cette question qui est l’objet de ce livre. »
  • Le premier corps hyperréaliste du Christ basé sur le Saint Suaire est exposé en Espagne

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    De Nicolás de Cárdenas sur Catholic News Agency :

    Le premier corps hyperréaliste du Christ basé sur le Saint Suaire est exposé en Espagne

    hyper-realistic body of Jesus Christ 
    Corps hyperréaliste du Christ d'après le Saint Suaire de Turin | Crédit photo : Nicolás de Cárdenas / ACI Prensa

    14 octobre 2022

    À partir d'aujourd'hui, la cathédrale de Salamanque accueille l'exposition de la première recréation hyperréaliste du corps du Christ à partir des données obtenues sur le suaire de Turin.

    La sculpture, faite de latex et de silicone, pèse environ 165 livres.

    La posture est celle du Christ décédé en rigidité cadavérique. Les jambes sont quelque peu fléchies, les mains croisées au niveau du pubis. Il n'y a aucune fausse pudeur dans cette figure. Tout le corps de l'homme sur le suaire est visible, rien n'est omis, y compris la circoncision.

    Les cheveux utilisés sont humains et peuvent être vus sur tout le corps, des pieds à la tête, en tout réalisme, sans oublier aucun détail.

    Lorsque l'on s'approche du personnage - les mains derrière le dos, conformément au règlement de l'exposition pour les visiteurs - on peut observer chaque pore de la peau, les taches de rousseur, les cils et les sourcils.

    Le dos est légèrement relevé, laissant apparaître les lacérations de la tête causées par la couronne d'épines, et il y a une sorte de petite tresse qui attache les cheveux à l'arrière de la tête. On voit également les ecchymoses sur les épaules dues au port du poids de la croix.

    Sur la peau, on peut voir chacune des plaies déchirantes produites par la flagellation et les traces des clous dans les mains et les pieds, ainsi que celle entre la cinquième et la sixième côte du côté droit. Le nez est cassé et l'œil droit meurtri.

    L'évêque Jose Luis Retana Gozalo de Salamanque a déclaré que cette représentation hyperréaliste n'implique pas un "conflit théologique", car le Mystère s'est fait chair. Au contraire, "ce sera une aide pour voir le Mystère, un appel vers le Mystère".

    En plus de la figure représentant le Christ crucifié, il y a une exposition préliminaire qui met le spectateur dans le contexte de la réalité de la flagellation et de la crucifixion et des recherches sur le Saint Suaire.

    La sculpture hyperréaliste tente de présenter au spectateur un "corps de qualité humaine sans mouvement artistique", sans interprétation, réalisé à partir de données scientifiques multidisciplinaires basées sur des études sur le Saint Suaire.

    Le commissaire de l'exposition, Álvaro Blanco, qui a consacré plus de 15 ans de recherche à sa réalisation, explique longuement au préalable les données historiques et scientifiques qui aboutissent au corps hyperréaliste.

    Blanco a avoué, lors de la présentation de l'exposition dans la sacristie de la cathédrale de Salamanque, qu'au moment de voir le corps terminé, il était convaincu qu'"il était devant Jésus, il était devant l'image du corps de Jésus de Nazareth."

    Un groupe d'artistes a créé la sculpture sous la direction de Blanco.

    "L'homme mystère", présenté par ArtiSplendore, une entreprise spécialisée dans les expositions et le tourisme du patrimoine culturel et artistique, devrait rester à Salamanque entre quatre et six mois.

    "Dans les 20 prochaines années, nous voulons aller dans les églises du monde entier", a déclaré le directeur exécutif de la société.

    Cette histoire a été publiée pour la première fois par ACI Prensa, le partenaire d'information en langue espagnole de CNA. Il a été traduit et adapté par l'AIIC.

    Nicolás de Cárdenas est le correspondant d'ACI Prensa en Espagne depuis juillet 2022. Dans sa carrière de journaliste, il s'est spécialisé dans les sujets socio-religieux, et il a également travaillé pour des associations civiles locales et internationales.

  • Liturgie 21 : La suite du synode de Pistoie : Révolution française et Restauration (XVIII-XIX° s)

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    Liturgie 21 : La suite du synode de Pistoie : Révolution française et Restauration (XVIII-XIX° s) (40 mn) 

    https://youtu.be/cZkH1FBBsII  

    Comme l'a montré le docteur Denis Crouan, le synode de Pistoie aura été l’aboutissement d’un mouvement établi sur la base des Lumières et dont les idées, en partie greffées sur des principes élaborés à la Renaissance, avaient pénétré l’esprit des clercs et futurs clercs bien avant la Révolution de 1789. Au sortir de la Révolution de 1789, la liturgie est dans un état qu’on peut qualifier de misérable : les prêtres demeurés fidèles à l’Église sont peu nombreux, dispersés et très peu formés. La liturgie est appauvrie.  

    Une fois encore l’Histoire prouve qu’au long des siècles la liturgie a subi de nombreuses variations - heureuses ou non, légitimes ou pas - qui ont sans cesse nécessité des corrections pour en revenir à ce que le culte eucharistique a d’essentiel et d’inaltérable. Le rite liturgique que l’Église qualifie de « romain » a été fluctuant mais jamais jusqu’à permettre à des prêtres d’en utiliser des variations illégitimes pour remettre en question les fondements de l’Église. 

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022 

    Pour accéder à la totalité de la playlist :  

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

  • Thérèse d'Avila (15 octobre) et le Saint Sacrement

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    De missel.free.fr :

    Personne ne s’étonnera que sainte Thérèse d’Avila attachât une importance primordiale à la présence de Jésus dans l’Hostie consacrée qu’elle se réjouissait d’étendre en multipliant les chapelles par ses fondations. Ainsi, à propos de l’érection du monastère Saint-Joseph d’Avila (1562), elle écrivait : « Ce fut pour moi comme un état de gloire quand je vis qu’on mettait le très saint Sacrement dans le tabernacle » ; en se rappelant la fondation du monastère Saint-Joseph de Medina del Campo (1567), elle confiait : « Ma joie fut extrême jusqu’à la fin de la cérémonie. C’est pour moi, d’ailleurs, une consolation très vive de voir une église de plus où se trouve le très saint Sacrement » ; se souvenant de la fondation du monastère Saint-Joseph de Salamanque (1570), elle notait : « A peine mise en route, toutes les fatigues me paraissent peu de chose ; je considère celui pour la gloire de qui je travaille ; je songe que dans la nouvelle fondation le Seigneur sera fidèlement servi, et que le très saint Sacrement y résidera. C’est toujours une consolation spéciale pour moi, de voir s’élever une église de plus (...). Beaucoup sans doute ne songent pas que Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, se trouve réellement présent au très saint Sacrement de l’autel dans une foule d’endroits ; et cependant ce devrait être là pour nous un grand sujet de consolation. Et certes j’en éprouve souvent une très vive, quand je suis au chœur et que je considère ces âmes si pures tout occupées de la louange de Dieu. »  

    Cependant, sainte Thérèse d’Avila redoutait beaucoup que le Saint Sacrement fût profané : « Allant un jour à la communion, je vis des yeux de l’âme, beaucoup plus clairement que je n’aurais pu le faire des yeux du corps, deux démons d’un aspect horrible. Ils semblaient serrer avec leurs cornes la gorge d’un pauvre prêtre. En même temps que cet infortuné tenait en ses mains l’hostie qu’il allait me donner, je vis mon Seigneur m’apparaître avec cette majesté dont je viens de parler. Evidemment mon Seigneur était entre des mains criminelles, et je compris que cet âme se trouvait en état de péché mortel (...). Je fus si troublée que je ne sais comment il me fut possible de communier. Une grande crainte s’empara de moi ; si cette vision venait de Dieu, sa Majesté, me semblait-il, ne m’aurait pas montré l’état malheureux de cette âme. Mais le Seigneur me recommanda de prier pour elle. Il ajouta qu’il avait permis cela pour me faire comprendre quelle est la vertu des paroles de la consécration, et comment il ne laisse pas d’être présent sous l’hostie, quelque coupable que soit le prêtre qui prononce ces paroles. » Lors de la fondation du monastère Saint-Joseph de Medina del Campo (1567), la chapelle n’était pas protégée : « J’étais le jour et la nuit dans les plus grandes anxiétés. J’avais cbargé, il est vrai, des hommes de veiller toujours à la garde du Saint Sacrement ; mais je craignais qu’ils ne vinssent à s’endormir. Je me levais la nuit, et par une fenêtre je pouvais me rendre compte de tout, à la faveur d’un beau clair de lune. »

  • 2,4 millions de pèlerins à Zapopan (Mexique) : record battu !

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    De Catholic News Agency :

    Un nombre record de 2,4 millions de personnes participent au pèlerinage de Notre-Dame de Zapopan au Mexique.
     
    The Basilica of Our Lady of Zapopan in Zapopan, Mexico.
    La basilique de Notre-Dame de Zapopan à Zapopan, au Mexique. | Andum via Wikimedia (CC BY-SA 3.0)

    13 octobre 2022

    Après avoir été suspendu pendant deux ans en raison de la pandémie de COVID-19, le pèlerinage de la Vierge de Zapopan, dans l'État mexicain de Jalisco, a attiré 2,4 millions de fidèles.

    Ce chiffre a été confirmé par le gouverneur de l'État, Enrique Alfaro, qui a annoncé sur Twitter qu'"en 288 ans de tradition, le record de participants a été battu."

    Le pèlerinage de la Vierge de Zapopan est considéré comme un patrimoine culturel immatériel de l'humanité depuis 2018 par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture.

    Chaque année, l'image de la Vierge de Zapopan est ramenée de la cathédrale de Guadalajara à la basilique de Zapopan.

    Le 15 septembre 1821, cette image de la Vierge a reçu le titre honorifique de "général" de l'armée Trigarante, qui a gagné l'indépendance du Mexique vis-à-vis de l'Espagne moins d'une semaine plus tard. 

    L'armée, dirigée par le général Agustín de Iturbide, a été appelée "Trigarante" parce qu'elle se battait pour trois garanties : la religion catholique, l'indépendance vis-à-vis de l'Espagne et l'unité des forces insurgées.

    Les couleurs du drapeau tri-garant - blanc, vert et rouge - représentaient ces trois garanties et figurent encore aujourd'hui sur le drapeau mexicain.

    Lors du point culminant du pèlerinage, le 12 octobre, avec une messe à la basilique de Zapopan, l'archevêque de Guadalajara, le cardinal Francisco Robles Ortega, a encouragé les Mexicains à surmonter les "nombreuses divisions" car "nous sommes frères, fils d'un seul père, Dieu".

    "Nous avons beaucoup de violence, nous avons déjà trop de ressentiment et de vengeance, de divisions, nous ne sommes pas satisfaits de vivre avec tant de divisions", a-t-il déclaré, selon ArquiMedios, le site internet de l'archevêché de Guadalajara.

    "Nous formons une seule et même famille et nous avons été choisis et marqués par l'amour infini et miséricordieux de notre Père", a-t-il ajouté.