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Foi - Page 357

  • L'évêque de Namur : "Prenons et reprenons le chemin de l'Eucharistie"

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    Du site du diocèse de Namur :

    Prenons et reprenons, avec confiance et optimisme, le chemin de l'Eucharistie

    On avait espéré que le confinement serait limité dans le temps. Il n'en est rien : il pourrait se prolonger durant de longues semaines encore. Mgr Pierre Warin, évêque de Namur et le chanoine Joël Rochette, vicaire général, signent un communiqué dans lequel ils invitent chacun à retrouver le chemin de l'église. En respectant bien sûr les mesures sanitaires nécessaires. Ils annoncent encore la célébration des sacrements de l'initiation chrétienne trop souvent reportée.
     
    Le temps passe...

    De comités de concertation en réunions gouvernementales, d'arrêtés ministériels en décrets de gouverneurs, la situation sanitaire demeure préoccupante et aucun changement notoire n'a été apporté aux mesures diverses touchant notre vie pastorale concrète.

    La perspective d'un confinement limité dans le temps nous avait permis de vivre ces dernières semaines avec patience, dans l'attente d'une reprise. Celle-ci ne vient pas. Il semble que les mesures dureront encore à tout le moins plusieurs semaines. De plus, des informations parfois contradictoires sèment un peu de confusion. Il est utile de préciser quelques points importants.

    1. Depuis le quatrième dimanche de l'Avent, les autorités gouvernementales ont permis la célébration du culte avec des assemblées de 15 personnes maximum, avec les nuances que nous connaissons. Cette restriction sévère a surpris et a été reçue comme un cadeau empoisonné. On a craint de devoir limiter, refuser, exclure. Mais en beaucoup d'endroits, la célébration de l'Eucharistie a repris, en respectant les consignes sanitaires.

    Vous le savez : l'Eucharistie est source de vie. C’est l'Église qui fait l'Eucharistie, ''mais ce qui est plus fondamental, c'est que l'Eucharistie fait l'Église et lui permet d’être sa mission, avant même de l'accomplir. Voilà le mystère de la communion, de l'Eucharistie : recevoir Jésus pour qu'il nous transforme de l'intérieur et recevoir Jésus pour qu'il fasse de nous l'unité et non la division'' (pape François, 14 juin 2020).

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  • Ni Biden ni Pelosi ne devraient recevoir la Communion

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    Catholic News Agency :

    L'archevêque Cordileone : Les catholiques doivent retrouver "l'idée qu'ils sont dignes de recevoir la communion

    Washington D.C., 27 janvier 2021

    Dans une interview au sujet de sa récente admonestation de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi (D-Calif.), l'archevêque Salvatore Cordileone de San Francisco a souligné la nécessité pour les catholiques de retrouver le sens de la dignité de recevoir la Sainte Communion.

    "Les catholiques ne comprennent plus l'idée de la dignité de recevoir la Communion. C'est juste considéré comme une sorte de geste symbolique d'accueil et d'appartenance", a déclaré Mgr Cordileone au EWTN Pro-Life Weekly dans une interview diffusée jeudi soir.

    L'archevêque a abordé le sujet du refus de la Sainte Communion à quelqu'un "pour le bien de son âme". Il a déclaré que les catholiques doivent d'abord comprendre l'enseignement de l'Eglise sur l'Eucharistie afin de saisir la signification du refus de la Sainte Communion à une personnalité publique.

    "Pour que ce genre d'action [le refus de la communion] ait un sens pour beaucoup de gens, nous devons retrouver ce sens de ce que cela signifie de recevoir [la communion]", a dit Mgr Cordileone, soulignant le manque de croyance dans la Présence réelle de l'Eucharistie chez les catholiques. "Que dites-vous vraiment quand vous recevez la Communion ? Pour moi, cela va de pair avec ce déclin de la croyance en la Présence réelle du Christ dans l'Eucharistie", a-t-il dit.

    L'archevêque Cordileone expliquait au RTE sa déclaration du 21 janvier à la présidente de la Chambre des représentants, Pelosi, une catholique originaire de l'archidiocèse de San Francisco. Dans cette déclaration, Mgr Cordileone avait déclaré qu'"aucun catholique en bonne conscience ne peut être favorable à l'avortement", faisant référence au soutien public de Pelosi au Congrès en faveur de l'avortement légal.

    Pelosi, lors d'un podcast le 18 janvier avec l'ancienne candidate à la présidence Hillary Clinton, avait évoqué la question de l'avortement comme "le droit de la femme à choisir" et avait déclaré que les catholiques devraient "aimer la contraception" pour réduire le taux d'avortement. En réponse, Cordileone a déclaré que Pelosi "ne parle pas au nom de l'Eglise catholique", et que son expression "droit de choisir" pour décrire l'avortement légal "est un écran de fumée pour perpétuer toute une industrie [de l'avortement] qui profite d'un des maux les plus odieux imaginables".

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  • Le très catholique Biden devient le leader mondial de la "culture de la mort"

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    Les lobbies pro avortement qui ont soutenu la campagne électorale de Biden n'ont pas dû attendre pour toucher leurs dividendes...

    De Kath.net :

    Joe Biden devient le leader mondial de la "culture de la mort"

    29 janvier 2021

    Le nouveau président américain a levé l'interdiction de financer l'industrie mondiale de l'avortement - Conférence des évêques catholiques des États-Unis : l'ordre exécutif est contraire à l'éthique, détruit la dignité humaine et est incompatible avec les enseignements de l'Église catholique

    Washington, DC. (cath.net)

    Le nouveau président américain Joe Biden, officiellement de l'Eglise catholique, a publié jeudi un décret ouvrant les vannes du financement de l'industrie mondiale de l'avortement quelques heures seulement avant la célèbre Marche pour la vie qui doit se tenir à Washington, DC. mais seulement virtuellement en 2021. Avec l'abandon de la politique dite de Mexico, les groupes d'avortement étrangers peuvent à nouveau obtenir l'argent des contribuables américains. Cette politique avait été introduite dans les années 1980 sous le président républicain de l'époque, Ronald Reagan, et a été récemment renouvelée par le président américain Donald Trump. Les grands groupes d'avortement tels que Planned Parenthood et Marie Stopes ont perdu plusieurs millions de dollars de l'argent des contribuables en raison de cette situation.

    La Conférence des évêques catholiques des États-Unis a fermement condamné cette provocation directe de Biden : "Il est douloureux que l'un des premiers actes officiels du président Biden soit de détruire des vies humaines dans les pays en développement. Ce décret est contraire à l'éthique et au bon sens, il détruit la dignité humaine et est incompatible avec les enseignements de l'Église catholique".

    Lila Rose, l'une des plus importantes militantes pro-vie aux États-Unis, s'est rendue sur Twitter pour critiquer Joe Biden en termes très clairs, en disant : "Ne me dites pas que Biden est un homme de foi. Ne me dites pas qu'il se soucie des plus vulnérables. Ne me dites pas qu'il écoute la science. C'est un propagateur de l'avortement."

    Lire également Transgenres : les évêques américains très préoccupés par les décrets de Joe Biden

  • Pakistan : le régime est sourd aux plaintes des familles chrétiennes touchées par l'enlèvement et la conversion forcée de leurs filles à l'islam

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/PAKISTAN - Le drame des familles chrétiennes lié à l'enlèvement et à la conversion de leurs filles à l'islam face à l'impunité entourant ce crime

    jeudi, 28 janvier 2021

    Rawalpindi (Agence Fides) - Rafique Masih est un chrétien pakistanais qui, en père à l'esprit déchiré, implore la police de retrouver sa fille qui a été enlevée alors qu'il se trouvait au travail. Ainsi que l'a appris l'Agence Fides, Rafique Masih, qui vit à Rawalpindi, a déclaré que, le 5 janvier, alors qu'il se trouvait au travail, un musulman, Muhammad Hamza, est entré de force à son domicile et a enlevé sa fille, Mashal, 17 ans, avec l'aide de deux complices. Son autre fille, de 11 ans, était à la maison et s'est enfuie épouvantée.

    En s'adressant à la police, au sein d'un commissariat dont le personnel est composé en presque totalité de musulmans, le père de la jeune fille n'a reçu aucune aide. Lorsqu'il s'est rendu à la station de police de Bani, à Rawalpindi, pour déposer plainte suite à l'enlèvement de sa fille, au lieu d'enregistrer celle-ci, les agents de police l'ont tourné en dérision et se sont refuser de prendre la plainte en considération. « Depuis que Mashal a été enlevée, la police n'a démontré aucun intérêt pour la récupérer des mains de ses ravisseurs. Elle n'a pas levé le petit doigt » indiquent des activistes chrétiens à l'Agence Fides. Rafique Masih accuse la police de retarder délibérément la récupération de sa fille parce qu'il est chrétien.

    L'ONG CLAAS, qui défend les droits des chrétiens au Pakistan, remarque que, si rien n'est fait rapidement pour récupérer la jeune fille, les ravisseurs pourraient obtenir son certificat de conversion à l'islam et peut-être son certificat de mariage ainsi que la déclaration qui affirme qu'elle s'est convertie à l'islam et a épousé Mohammad Hamza de son plein gré.

    « Rafique Masih est un père désespéré qui supplie actuellement la police de l'aider à retrouver sa fille, de faire son devoir en matière d'assistance aux citoyens qui subissent des violences et sont victimes de crimes » note l'organisation.

    Une autre jeune chrétienne, Shiza, a récemment échappé à ses ravisseurs musulmans et a publié une vidéo dans laquelle elle menace de s'immoler par le feu et de se suicider si elle n'obtenait pas justice. Selon ses parents, la police ne collabore pas et n'est pas disposée à recevoir sa plainte pour arrêter ses ravisseurs. Le tribunal de première instance n'a, lui non plus, pas examiné sa demande. Shiza a diffusé sa vidéo en proie au désespoir en ce qu'elle est encore traumatisée et déclare avoir perdu tout espoir de justice. Elle a été enlevée le 28 septembre par cinq hommes armés qui sont entrés de force chez elle, dans un village de la zone de Faisalabad. Deux mois plus tard, elle est parvenue à s'échapper et est retournée dans sa famille en novembre. Cependant, aucun des hommes identifiés par Shiza (comme étant ses ravisseurs NDT) n'a encore été arrêté par la police.

    Nasir Saeed, Directeur de l'ONG CLAAS, déclare à Fides : « C'est une constante : la police ne prend pas au sérieux ces cas et au lieu de faire son devoir et d’être impartiale, elle se range aux cotés des ravisseurs, n'entreprenant aucune action tant qu'elle ne subit pas de pressions. La police évite souvent d'enregistrer les plaintes de ce type en pensant qu'elles pourraient ternir l'image du Pakistan au sein de la communauté internationale qui a exprimé à plusieurs reprises sa préoccupation suite à l'augmentation du nombre de cas de conversions forcées au Pakistan ».

    Le Direteur de CLAAS poursuit : « Nous avons récemment suivi les cas de Huma Younis, Arzoo Raja et Maira Shahbaz qui ont eu les honneurs de la chronique dans les moyens de communication chrétiens et laïcs au niveau international. Les parents chrétiens se sentent impuissants et ont fait appel au Président, au Premier Ministre, mais sans obtenir de réponse. Les parents chrétiens désirent seulement que leurs filles mineures leur soient rendues, qu'elles reviennent à la maison mais la police et les tribunaux ne respectent la loi et la violent de manière flagrante. Cette situation fait que la communauté chrétienne est plutôt amère mais tout tombe dans les oubliettes des autorités ».

    Nasir Saeed conclut : « Les chrétiens ne se sentent pas en sécurité et sont préoccupés pour leur avenir au Pakistan à cause de l'inaction et de l'indifférence du gouvernement concernant la lutte contre ce phénomène de violence envers les minorités chrétiennes. Si l'impunité existe, les coupables sont encouragés et de tels cas continuent à augmenter diminuant l'espoir des minorités religieuses ». (PA) (Agence Fides 28/01/2021)

     
  • Ce vendredi 29 janvier à 20H00 : la Nuit des Témoins (sur KTO, en direct du Sacré-Coeur de Montmartre)

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  • Des preuves de l'existence de Dieu ?

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    De Mgr Denis Biju Duval sur Aleteia.org :

    Y a-t-il des preuves de l’existence de Dieu ?

    27/01/21

    Dieu, principe et fin de toutes choses, peut être connu avec certitude par la lumière naturelle de la raison humaine, à partir des choses créées.

    Une connaissance directe de Dieu à partir du monde créé n’est logiquement pas possible puisque, s’il existe, le créateur transcende la création. Le créateur est avec sa création dans le même rapport que le potier avec ses productions : en regardant dans les pots, on ne peut pas voir le potier.

    Une connaissance indirecte

    Cependant, le Dieu invisible se rend visible par ses œuvres de manière indirecte, comme une cause peut parfois se faire connaître de manière certaine par ses effets. Il s’agit là d’une connaissance véritable à partir du principe de causalité : il ne peut pas y avoir d’effet sans cause. Il y a ainsi deux grands types de démonstrations de l’existence d’un Dieu créateur : premièrement à partir du principe de causalité appliqué à l’être même de tout ce qui existe, au niveau métaphysique ; deuxièmement, à partir du principe de causalité appliqué à l’œuvre de la création, car l’artiste se révèle dans son œuvre : l’ordre, la grandeur et la beauté du cosmos nous parlent de la sagesse et de la gloire infinie du Créateur.

    Les démonstrations philosophiques

    On ne saurait prouver l’existence de Dieu de l’intérieur des sciences expérimentales : la notion de Dieu est hors de leur champ propre d’investigation. Ce sont des démonstrations philosophiques inductives qui permettent de découvrir son existence...

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  • Quand viendra la vieillesse

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    Lu sur le site web « cathobel »  ce 28 janvier 2021 cette méditation du Père Charles Delhez, s.j. Tempus fugit et vita brevis…

    « Il y a des dates que l’on n’oublie pas. Celle de notre anniversaire, bien sûr. Mais aussi d’autres qui sont fixes: le 25 décembre, le 1er et le 6 janvier, le 14 février, le 15 août, le 1er novembre. On pourrait y ajouter le 2 février, fête de la Présentation de Jésus au Temple, dite de la Chandeleur. Ce jour-là, on mange des crêpes! C’est le pape Gélase Ier, au Ve siècle, qui aurait associé cette fête aux « chandelles », organisant des processions aux flambeaux et distribuant des galettes aux pèlerins. Selon une autre explication, les crêpes rondes évoqueraient le soleil qui revient à la fin de l’hiver. Les paysans faisaient sauter des crêpes avec la farine excédentaire. Pour la première, ils tenaient, dans la main gauche, une pièce en or, toute ronde elle-aussi. C’était un gage de prospérité pour les futures récoltes.

    Se tourner vers l’avenir

    Mais revenons aux chandelles. Ce rite provient de l’évangile du jour, celui du vieillard Syméon qui prend l’enfant Jésus dans ses bras et bénit Dieu:

    Maintenant, ô Maître souverain,

    tu peux laisser ton serviteur s’en aller

    en paix, selon ta parole.

    Car mes yeux ont vu le salut

    que tu préparais à la face des peuples:

    lumière qui se révèle aux nations

    et donne gloire à ton peuple Israël.

    J’aime cette figure de Syméon. Au terme de sa vie, il se tourne non vers le passé, mais vers l’avenir. En ce nouveau-né, il voit la promesse de jours plus lumineux pour toutes les nations. Dans les monastères, son cantique clôture encore chaque journée. Lorsque le jour prend fin, pour le croyant, une aurore éternelle s’annonce déjà.

    Quand j’aurai fait mon temps

    Au terme de ma propre vie, je voudrais ne pas être désabusé, désespéré ou résigné, mais aller vers le Seigneur sans fausse culpabilité et rempli d’espérance. Qu’au moment où ma vie deviendra peut-être davantage souffrance, ce qui a été vécu dans l’action trouve son achèvement… Puissé-je, à cette étape, donner la priorité à la prière, alors que je l’ai si souvent donnée à l’action.

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  • Le cardinal Müller dénonce: avec Biden, les États-Unis sont à l'avant-garde d'une campagne de déchristianisation brutale

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    De Kath.net News :

    Avec Joe Biden : "les États-Unis à l'avant-garde de la campagne de déchristianisation de la culture occidentale la plus subtilement brutale depuis 100 ans"

    26 janvier 2021

    Le cardinal Müller dans une interview sur kath.net à propos du président américain Joe Biden : "Je ne peux pas soutenir un politicien de l'avortement parce qu'il construit des logements sociaux et qu'en raison du bien relatif, je devrais accepter le mal absolu" - Par Petra Lorleberg

    Washington DC.-Rome (kath.net/pl) "Quiconque relativise l'engagement clair en faveur du caractère sacré de toute vie humaine sur la base de préférences politiques par des jeux tactiques et des obscurcissements sophistiques s'oppose ouvertement à la foi catholique". C'est ce que le cardinal Gerhard Ludwig Müller explique dans une interview exclusive sur kath.net à propos des opinions pro-avortement du nouveau président américain Joe Biden, qui est membre de l'Église catholique. Le préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi explique plus loin : "Maintenant, les États-Unis, avec leur concentration du pouvoir politique, médiatique et économique, sont à l'avant-garde de la campagne de déchristianisation de la culture occidentale la plus subtilement brutale depuis 100 ans".

    kath.net : Monsieur le Cardinal, la Conférence des évêques catholiques des États-Unis a vivement critiqué la politique d'avortement du nouveau président américain Joe Biden. D'autre part, quelques voix d'évêques américains ont qualifié de malavisée la critique de la conférence des évêques à l'égard de M. Biden. Le cardinal Blase Cupich de Chicago a écrit sur son compte Twitter personnel que la Conférence des évêques catholiques des États-Unis avait fait "une déclaration inconsidérée" lors de l'inauguration du nouveau président. Pensez-vous que les critiques de l'USCCB sont justifiées ou les évêques exagèrent-ils ?

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  • A propos du confinement « sanitaire » des cultes en Belgique : Ne nous laissez pas mourir de faim spirituelle

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    La pratique collective du culte qui est aujourd’hui empêchée  en Belgique est une valeur essentielle pour la société. Il y a urgence à statuer équitablement à son sujet. Une carte blanche signée dans « La Libre Belgique » par Wivine Muret, Anne-Simone Badji et Michael Calistri, membres de l’initiative Pour la messe libre-Vrijheid voor de mis (*):

    L’interdiction du culte public et ensuite son autorisation pour 15 personnes seulement, accouplés au silence des comités de concertation au sujet des cultes ont été d’une peine et d’une violence inouïes pour nous. Nous avons vécu ces mesures disproportionnées et discriminatoires comme un mépris de nos convictions. Au minimum, il eut été équitable de fixer la capacité d’accueil d’un lieu de culte en proportion de sa taille, comme c’est le cas dans les magasins. Nous nous réjouissons donc que cette mesure puisse bientôt être discutée par les représentants des cultes reconnus avec le ministre de la justice.

    Les mesures actuelles nous inquiètent avant tout car elles laissent advenir une dangereuse privatisation de la religion. Celle-ci ne serait plus considérée comme une réalité sociale, mais serait réduite au cercle intime et donc effacée de nos vies collectives. Le Cardinal de Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles, a très bien résumé cette réalité en répondant à la chaîne télévisée KTO, en juin 2018 : « Cette thèse de la privatisation de la religion et du religieux est injuste et, je pense, dangereuse aussi. Je regrette, il y a des tendances dans la société qui voudraient bien une société sans religion, où la religion est tout à fait privatisée, mais la religion est là, c’est un phénomène anthropologique. Moi je pense que profondément l’homme est un être religieux. »

    Le sacré, une source de vitalité

    Aujourd’hui encore, le sacré est une source de vitalité. Dans des circonstances normales, un demi-million de Belges se rend à l’église pour Noël. Oui, pour beaucoup, le sacré aussi fait partie de l’essentiel, et nous croyons que la vie humaine ne se limite pas à l’horizon terrestre et, qu’après la mort, il y a la vie éternelle. Or, la messe est le trésor de la foi : la force du Sacrifice de Jésus-Christ y est communiquée. Le Christ prie et s’immole pour offrir son salut à quiconque l’accepte. Et, à la messe, on peut recevoir le Corps du Christ. Le culte catholique trouve en grande partie son essence dans la messe, et lui enlever les célébrations publiques revient à l’amputer de son cœur. Peut-on vivre sans cœur ?

    Les fruits de la foi

    Les croyants puisent donc dans leur foi une énergie formidable. Nous pourrions citer tant d’organismes caritatifs au service des malades et des pauvres. Mais l’Eglise, ce n’est pas seulement le caritatif, le social. C’est d’abord le spirituel qui inspire le don de soi auprès des démunis et favorise la cohésion sociale. Cette conviction dans la force de la foi alimentée à la Messe a porté le Père Damien de Veuster aux confins du Pacifique pour soigner les lépreux, alors considérés comme les « damnés de la terre ». Celui-ci, élu « le plus grand des Belges » par la chaîne Canvas en 2005, nous rappelle que la religion et son culte collectif sont un levier irremplaçable pour attirer l’aide de Dieu et puiser la force de vaincre le fléau de la pandémie.

    Et demain, quelle chrétienté si on se tait ?

    Nous sommes jeunes et entrevoyons l’avenir avec espoir mais nous ne pouvons-nous empêcher de nous questionner : quelle chrétienté laissera-t-on à nos enfants ? Nous ne voulons pas d’une foi rabaissée ni d’une messe dévaluée. Que se passera-t-il s’il arrive de prochaines vagues de Covid? Nous verrons-nous encore lésés spirituellement car il paraît plus important de protéger les corps dans les églises plus que dans les supermarchés qui, eux, peuvent accueillir des dizaines de personnes ? Devrons-nous encore nous taire et laisser faire ? Il sera alors plus difficile d’agir.

    Par cette mobilisation, en rappelant l’importance primordiale de la messe pour tant de croyants, nous voulons aider à construire à la fois le présent et l’avenir. Nous demandons donc du respect et de la cohérence entre les mesures, et la liberté pour la messe. Car non, l'homme ne vit pas seulement que de pain.

     (*) L’annonce du deuxième confinement et de la nouvelle fermeture des églises en fin octobre a poussé quelques jeunes catholiques à former un collectif Pour la Messe libre - Vrijheid voor de Mis dont nous faisons partie. Cette mobilisation positive a pour but d’attirer l’attention sur les restrictions drastiques faites au culte. Nos actions sont comme un appel à l’aide car nous mourons de faim… spirituelle.

    Ref. Ne nous laissez pas mourir de faim spirituelle

    JPSC

  • Covid 19 et consorts : le gouvernement belge confirme sa jauge absolue de 15 personnes accessibles ensemble dans un lieu de culte

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    Sourd à l’appel au « dialogue » sollicité timidement par les évêques le gouvernement fédéral persiste et signe . Lu dans « La Libre Belgique » cet artice signé Bd’O avec Belga :

    « L'arrêté ministériel précisant l'interdiction des voyages "non essentiels" depuis et vers la Belgique dès ce mercredi 27 janvier jusqu'au 1er mars a été publié mardi au Moniteur belge. En dehors des détails, déjà exposés la semaine dernière, de ce qu'est un voyage "essentiel" ou non, il comprend également des clarifications sur les cultes.

    Le nouvel arrêté précise que le maximum de 15 personnes autorisé (sans compter enfants, prêtre et officier de l'État civil) pour les mariages civils, enterrements et cérémonies de culte (ou activité philosophique non-confessionnelle) vaut bien pour l'ensemble des personnes présentes en même temps dans le bâtiment, "indépendamment du nombre de pièces à l'intérieur d'un bâtiment".

    On ne peut donc dépasser ce nombre de 15 en multipliant les groupes dans différentes pièces d'un lieu de culte, clarifie la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden.

    "L'exercice individuel du culte" ou de l'assistance morale non confessionnelle, ainsi que la "visite" d'un bâtiment de culte sont ajoutés aux activités pour lesquelles vaut ce maximum absolu de 15 personnes présentes en même temps.

    Comme l'explique mardi la ministre Verlinden, les autorités ont jugé nécessaire d'apporter ces précisions car "certaines personnes ont estimé, à tort, que davantage de visiteurs individuels pouvaient être présents en même temps dans un bâtiment destiné au culte".

    En d'autres mots, si le nombre de 15 personnes ne pouvait être dépassé à l'occasion de célébrations, les responsables des lieux de cultes devront désormais veiller au fait qu'il n'y ait pas davantage de 15 personnes qui prient individuellement et en même temps, même dans des pièces séparées. Et cela aussi bien dans une petite chapelle de campagne, dans une mosquée ou synagogue, que dans une grande basilique ou cathédrale. 

    En décembre, le Conseil d'État avait considéré cette jauge de 15 personnes légitime au vu des défis sanitaires. Au contraire, de nombreux croyants avaient manifesté leur déception: ils considéraient que l'instauration d'une jauge fixe était illogique et devait être proportionnée - comme dans d'autres pays d'Europe - à la taille du lieu de culte. Ils soulignaient et regrettaient par ailleurs le fait que davantage de personnes peuvent se trouver en même temps dans une grande surface. 

    La Libre apprend par ailleurs qu'une réunion entre les représentants des cultes reconnus et le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (en charge des cultes) s'est tenue ce mardi à 16h30 et n'a pas abouti à d'autres conclusions que celles évoquées par la ministre de l'Intérieur. En publiant une décision quelques heures avant cette réunion (comme ce fut le cas lors d'une précédente rencontre en décembre), la majorité a cependant posé un geste relativisant l'importance accordée à ces discussions. »

    Ref. le gouvernement fédéral prend des mesures sanitaires plus restrictives envers les cultes

    Faut-il préciser que la ministre de l’intérieur Annelies Verlinden appartient au parti « chrétien démocrate & flamand » (CD&V) membre de la coalition gouvernementale ?

    JPSC

  • Quand les nazis imposaient le port de l'étoile blanche aux "amis des juifs"

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    (source) Certains Justes parmi les Nations le furent parce que fervents catholiques : c’était le cas de Madeleine Fauconneau du Fresne (1893-1976), dont les mémoires de guerre viennent d’être retrouvés par son petit-neveu, Emmanuel Rougier, DRH du Secours Catholique, et publiés sous le titre L’Étoile blanche – décoration qu’elle porta comme « Amie des juifs » au camp de Beaune-la-Rolande où elle fut internée en 1943.

    Elle sauva de la déportation son amie Yvonne Netter, avocate juive qui se convertit ensuite au catholicisme. Son récit plein d’émotion est celui d’une âme de feu et de foi.

    Du site de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah :

    L'étoile blanche - Madeleine Fauconneau du Fresne

    Vient de paraître aux éditions EdiSens

    Mémoires d'une Juste 1940-1945 - Emmanuel Rougier 

    L'étoile blanche signifiant "Ami des juifs" était imposée par les nazis à certaines personnes ayant pris ostensiblement le parti des Juifs pendant la guerre. C'est le cas de Madeleine Fauconneau du Fresne. Chrétienne engagée dans la Résistante, d'abord par des mots, puis par des actes, elle se lie d'amitié avec l'avocate féministe juive Yvonne Netter. Quand celle-ci est arrêtée en juillet 1942, internée au camp de Pithiviers puis dans un hôpital, Madeleine organise son évasion. 

    Arrêtée à son tour pour ce motif, elle est internée au camp de Beaune-la-Rolande où l'on trie les déportés avant les camps de la mort. C'est là qu'on l'affuble de cette étoile blanche. Elle participe à la vie du camp et se lie avec des personnes qui disparaîtront, notamment des enfants. Remise en liberté surveillée, elle parvient à s'échapper et rejoint Yvonne dans les Pyrénées où elles se cachent, puis remontent à Paris dans la clandestinité pour y vivre la libération de la capitale en août 1944. 

    Peu après la guerre, Madeleine raconte ses souvenirs dans un cahier. C'est son petit-neveu, Emmanuel Rougier, qui le trouve bien après sa mort. Conscient de l'importance de ces mémoires pour l'Histoire, il entreprend sa retranscription, qu'il complète avec des notes biographiques et documentaires, et décide de le publier. C'est un récit haletant, précis et détaillé, fait de rencontres et de rebondissements, où se mêlent la détresse et l'espoir.

    L'étoile blanche - Madeleine Fauconnier du Fresne
    Née dans un milieu aristocratique, Madeleine Fauconneau du Fresne (1893-1976) a été reconnue Juste parmi les Nations en août 2018. Une cérémonie d'hommage devait avoir lieu en novembre 2020.

    Emmanuel Rougier est le petit-neveu de Madeleine Fauconneau du Fresne et le DRH du Secours Catholique.

    Paru le mercredi 25 novembre 2020, aux éditions EdiSens, cet ouvrage a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. 

  • Les invités de la Pentecôte (Yvonne Estienne) (2e partie) (feuillet pour le temps du confinement)

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