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Foi - Page 355

  • Quand l'archevêque de Chicago s'en prend au Président de la Conférence épiscopale américaine

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    D'Aline Lizotte sur Smart Reading Press :

    DU JAMAIS VU : L’ARCHEVÊQUE DE CHICAGO UTILISE TWITTER CONTRE LE PRÉSIDENT DE LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE AMÉRICAINE

    À l’occasion de l’investiture du nouveau Président américain, une vive tension s’est produite au sein de la Conférence épiscopale américaine, Mgr Cupich utilisant Twitter pour marquer sa différence par rapport à son président, Mgr Gomez, au sujet de la politique annoncée par le catholique Joe Biden sur l’avortement. Des tweets très peu likés par ses confrères… N’ayant réussi à rallier à lui que la presse progressiste, Mgr Cupich devra très probablement envisager son avenir sous d’autres cieux !

    Le 20 janvier dernier, Joe Biden étendit sa main sur une vieille Bible appartenant à sa famille depuis 1893 et prononça ce serment : «Joseph Robinette Biden, Jr., do solemnly swear that I will faithfully execute the office of President of the United States, and will to the best of my ability, preserve, protect and defend the Constitution of the United States. So help me God1».

    Lors de son investiture, l’allocution prononcée par le Président Biden mit un fort accent sur la nécessité de l’unité de la nation, axée fondamentalement sur la démocratie : le peuple a parlé, la volonté du peuple a été entendue, et nous avons le devoir de préserver cette unité sacrée. Car il y a urgence de combattre le péril de la désunion. Il y a beaucoup à réparer, beaucoup à restaurer, beaucoup à guérir, beaucoup à construire, beaucoup à gagner. Peu de périodes dans notre histoire ont fait face à une tel défi, à des difficultés aussi grandes que celles par rapport auxquelles nous devons agir. Nous faisons face à l’injustice raciale, à la survie de la planète, à l’extrémisme politique représenté par la domination de la race blanche, au terrorisme domestique, à la perte de la responsabilité de la dignité humaine. Pour sauvegarder la démocratie il faut l’unité, l’unité, l’unité.

    Ce discours très polémique et axé sur la critique politique de son prédécesseur – qui n’assistait pas à l’investiture – était une tentative de la part du nouveau président pour montrer sa capacité à neutraliser les forces politiques de son adversaire, alors qu’il sait que beaucoup d’électeurs amers quant à la défaite de Trump sont loin de vouloir adhérer à un Président à qui le vote populaire n’est pas très majoritairement acquis.

    LA DÉCLARATION DES ÉVÊQUES AMÉRICAINS

    Cependant, dans l’après-midi de ce même jour, un autre son de cloche ou de «tocsin» parvenait aux oreilles du Président : la déclaration des évêques américains envoyée par le président de la Conférence épiscopale, Mgr José Gomez, archevêque de Los Angeles. Cette déclaration, si elle comporte une partie diplomatique (félicitations pour le nouveau président à l’occasion de sa victoire électorale et assurance des prières de toute l’Église pour que son mandat produise de bons fruits) n’en contenait pas moins un énoncé des conditions dans lesquelles l’épiscopat collaborerait à son action politique.

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  • L’incroyable succès d’une vidéo sur les moines bénédictins de Fontgombault

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    Fongombault2.jpg

    Plus d’1,5 million d’internautes ont déjà visionné le magnifique « teaser » de Fons Amoris, le documentaire réalisé par Marc Jeanson sur les moines de Fontgombault. Il faut dire que la pureté des images et le chant grégorien s’avèrent bouleversants dès les premières secondes de cette bande-annonce.

    L’abbaye de Fontgombault, fondée il y a plus de 1000 ans, est une abbaye bénédictine de la congrégation de Solesmes, située dans l’Indre. Elle comprend aujourd’hui une soixantaine de moines vivants, selon la règle de saint Benoît, dans le silence, alternant prières, travail manuel et offices dans la liturgie traditionnelle.

    « Mystère que toutes ces vies cachées au long des siècles, consumées derrière des murs. Mystère insondable et qui, pourtant, à travers les interrogations qu’il éveille au coeur des hommes du monde, peut conduire chacun, selon des voies diverses, aux portes d’un Mystère plus grand encore, celui devant qui seul le silence est éloquent… », souligne le commentaire dès le début du documentaire.

    Voici la bande-annonce de ce documentaire français sur l'abbaye bénédictine de Fontgombault : un documentaire diffusé depuis 2016, avec un succès international, aussi massif que mérité :

    Ref: L’incroyable succès d’une vidéo sur les moines bénédictins de Fontgombault

    JPSC

  • Église de France : « Un clivage générationnel »

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    Lu sur le site web du mensuel « La Nef » :

    Raison-du-Cleuziou©Emmanuelle-Marchadour-620x330.jpg« Le confinement a été l’occasion de débats sur la place et l’importance de la messe pour les fidèles qui en ont été privés pour un temps qui leur a paru bien long. Au-delà des divergences que l’on peut avoir, il nous a semblé intéressant d’interroger sur cette question un historien et sociologue, et le nom de Yann Raison du Cleuziou s’imposait tant il est aujourd’hui, avec Guillaume Cuchet, l’un des plus fins observateurs du catholicisme français, auteur d’ouvrages remarqués sur la sociologie de l’Église de France. Cette analyse, sociologique et donc extérieure à la foi, interroge le croyant malgré les limites inhérentes à ce genre d’approche. Il nous faudra revenir sur ces questions essentielles. – C.G.

    Le confinement a révélé chez une partie des catholiques pratiquants un fort attachement au culte, soutenus en cela par quelques évêques, alors qu’une autre partie de catholiques a jugé inapproprié et même infantile la demande de messe en plein confinement : que pensez-vous de ces divergences ?

    Yann Raison du Cleuziou – La messe est un observatoire privilégié des clivages internes au catholicisme. Il faut tout d’abord rappeler que si 53,8 % des Français (18 ans et +) se déclarent catholiques, seulement 1,8 % vont à la messe chaque semaine, 2,3 % plusieurs fois par mois, 2,5 % à l’occasion de grands rassemblements (Lourdes, Frat), 11 % uniquement pour les fêtes saisonnières (Pâques, Noël). Les messes qui touchent la plus large population sont privatives (baptême, mariage, funérailles) (1). Par ailleurs si on demande aux Français s’ils s’estiment pratiquants, 8 % environ d’entre eux revendiquent cette qualification. Ces quelques chiffres permettent de mesurer la grande hétérogénéité de la place accordée à la messe dominicale parmi les catholiques. Je crois qu’il est important de rappeler cette complexité parce que la plupart des catholiques l’ignorent. En effet, les recompositions affinitaires de la pratique et les réseaux sociaux, enferment la plupart des catholiques dans le cercle du même, ce qui leur donne l’impression d’être la norme alors qu’ils ne sont qu’un îlot d’un archipel.

    Le sentiment de privation de la messe ne concerne donc qu’une faible partie des catholiques. Mais ces derniers sont divisés. Même en dehors d’un contexte pandémique, pris dans une liturgie commune, les fidèles ne prêtent pas attention aux mêmes choses et vivent des expériences différentes. Les manières dont ils vérifient l’authenticité d’une messe comme dispositif de mise en relation avec Dieu reposent sur des critères différents que j’ai retrouvés sans surprise au cœur des controverses récentes sur la suspension des messes. Il serait caricatural de résumer l’opposition à une tension entre piété individuelle et service du « prochain ».

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  • Où en sont les films SAJE ? Etes-vous abonnés à sa plateforme ?

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    Chers amis, 

    Vous vous demandez peut-être " Où en sont les films SAJE " dans cette période compliquée?  Malheureusement la confirmation que les salles de cinémas ne réouvriront pas de sitôt, nous a obligé à décaler nos sorties Cinéma.

    Mais la mission continue et nous avons beaucoup de propositions pour vous !

    Première nouvelle

    La reprise des séances de E-cinéma avec le film Bella !

    A partir du 9 février, découvrez le nouveau film d'Alejandro Monteverde, réalisateur de Little Boy ! 

    Synopsis : Ancienne gloire du football, aujourd’hui cuisinier dans le restaurant mexicain de son frère, José s’est retiré du monde mais quelque chose l’intrigue chez Nina, une jeune serveuse à qui il tend la main. Au cours d’une longue journée ordinaire à New York, ils vont non seulement affronter leur passé, mais découvrir comment le pouvoir de guérison d’une famille peut les aider à embrasser l’avenir.

    Prenez vos places ici !

    Deuxième Nouvelle

    Vous avez toujours rêvé d'un "Netflix" Chrétien ! SAJE l'a fait ! 
    Une plateforme consacrée à toute la famille et un abonnement qui vous permet d'accéder à + de 100 films à partir de 6,99 euros par mois !

    Abonnez vous ici !

    Troisième nouvelle

    Vous rêviez que vos projections privées pour vos institutions reprennent?

    Avec SAJE, c'est désormais possible ! Nous vous proposons plusieurs options pour proposer des séances à distance ! 

    Proposez des séances gratuites ou payantes pour vos invités, en E-cinéma ou via notre plateforme VOD ! 

    Toutes nos offres pour vos séances privées ici !

    Nous avons vraiment besoin de votre soutien ! On compte sur vous pour continuer la Mission! 

    Soyez assurés de nos prières et à très bientôt ! 


    L'Equipe Programmation et Animation Réseau de SAJE Distribution

  • Polémiques : Marie-Madeleine est bien la soeur de Marthe et de Lazare

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    De Marzena Devoud sur Aleteia.org :

    Marie-Madeleine est bien la sœur de Marthe et de Lazare

    04/02/21

    En décrétant le 2 février 2021 l’inscription au calendrier romain de la mémoire des saintes Marthe, Marie et saint Lazare le 29 juillet, le Vatican a mis fin aux doutes et aux polémiques concernant l’identité de Marie-Madeleine. En effet, celle qui fut le premier témoin de la Résurrection du Christ est bien la sœur de Marthe et de Lazare.

    Le pape François a tranché. Sa décision est à la fois liturgique et théologique. Par le décret de le Congrégation du culte divin publié le 2 février le Souverain pontife a ordonné d’inscrire au calendrier romain la mémoire des saintes Marthe, Marie et saint Lazare, tous les trois ensemble, le 29 juillet. Comme l’explique le décret, cette décision vient du fait que « l’incertitude de la tradition de l’Église latine quant à l’identité de Marie – la Marie-Madeleine à qui le Christ est apparu après sa Résurrection, la sœur de Marthe, la pécheresse dont le Seigneur a pardonné les péchés – a été résolue dans des études et des temps récents comme l’atteste le Martyrologe romain actuel, qui commémore également Marie et Lazare ce même jour ». Une raison de plus a été également donnée : dans certains calendriers particuliers, les trois membres de cette fratrie sont célébrés ensemble ce jour-là.

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  • La Flandre déchristianisée au chevet de ses églises désertées

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    Du site de Knack :

    Le Parlement flamand veut donner une seconde vie à plus d'églises

    21/02/04

    Source : Belga

    De nombreuses églises en Flandre sont peu ou pas utilisées. Les partis majoritaires N-VA, CD&V et Open Vld veulent donc relancer le débat sur l'utilisation secondaire et la réutilisation des bâtiments d'église.

    Dans une résolution, ils demandent au gouvernement flamand de veiller à ce que davantage d'églises puissent avoir une seconde vie. En Flandre, les gens réfléchissent depuis un certain temps à la finalité nouvelle ou secondaire des églises paroissiales. De nombreuses églises se vident et, à cause de cela, les bâtiments d'église tombent souvent en désuétude. Cela conduit parfois à la négligence et à la dégradation. En raison de cette dégradation, de plus en plus de travaux d'entretien et de rénovation sont nécessaires, ce qui rend la situation financière de plus en plus difficile à supporter pour les paroissiens et les autorités locales. Il existe des exemples, tant au niveau national qu'international, d'églises qui ont été transformées en librairies, en hôtels...

    L'ancien ministre du patrimoine immobilier, Geert Bourgeois (N-VA), a élaboré une note conceptuelle il y a dix ans. Ce mémorandum a ensuite donné lieu au Church Policy Plan (2015) et au "Re-use of Churches Project Office" (2016). Depuis lors, certaines églises en Flandre ont reçu une nouvelle utilisation ou une utilisation supplémentaire. Mais la députée flamande Joke Schauvliege (CD&V) pense qu'il est temps de passer à l'étape suivante.

    Le défi pour les années à venir reste grand", dit-elle. Schauvliege demande des efforts supplémentaires pour utiliser les églises pour des concerts, des conférences ou des événements culturels en plus des services de culte. De cette façon, le bâtiment de l'église peut continuer à jouer un rôle important dans la vie locale et assurer la cohésion sociale grâce à une honorable réaffectation", déclare le politicien du CD&V.

    Avec ses collègues Manuela Van Werde (N-VA) et Jean-Jacques De Gucht (Open Vld), Schauvliege a élaboré une résolution. Avec cette résolution, nous voulons demander au gouvernement flamand d'assurer une participation suffisante et de créer une base de soutien pour évoluer vers une co-utilisation ou une réutilisation réussie des bâtiments d'église", déclare M. Van Werde.

    Jean-Jacques De Gucht, membre du Parlement européen, souligne la "valeur architecturale particulière" de nombreux édifices religieux. Il serait dommage de laisser ces bâtiments, qui sont d'ailleurs généralement prévus dans un endroit central d'une ville, d'un village ou d'un quartier, se dégrader. Une nouvelle utilisation de ces produits prévient donc la dégradation de notre précieux patrimoine", déclare le membre de l'Open Vld.

  • La mémoire des martyrs bulgares du totalitarisme communiste

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    De Vatican News :

    Une messe du cardinal Sandri pour les 4 martyrs bulgares du stalinisme

    Le préfet de la Congrégation pour les Églises orientales a célébré lundi 1er février à Rome une messe votive en hommage aux quatre bienheureux martyrs bulgares du totalitarisme communiste: Mgr Eugène Bossilkov, premier catholique bulgare à être béatifié -en 1998-, et trois prêtres assomptionnistes, les bienheureux Pavel Dzidzov, Kamen Vichev et Josafat Scisckov.

    Ils étaient 2 618. Politiciens, officiers de l'armée, professeurs d'université et nombreux religieux, orthodoxes ou catholiques, tous ont été condamnés à mort le 1er février 1945 par un «Tribunal populaire» du régime communiste bulgare naissant. Une centaine d’entre eux ont été exécutés le jour même. C'est à cette date symbolique que la Bulgarie célèbre chaque année la «Journée de reconnaissance et du respect des victimes du totalitarisme et en particulier du régime communiste», instituée par le gouvernement bulgare le 20 janvier 2011.

    Sofia et Rome unies dans la commémoration

    Il s’agit d’une journée commémorée par les autorités civiles et par l'Église orthodoxe bulgare, qui a été rejointe spirituellement hier à Rome par le cardinal Leonardo Sandri. Le préfet de la Congrégation pour les Églises orientales a présidé lundi 1er février une célébration eucharistique votive en la basilique Saint-Barthélemy-en-l'Île sur l’île Tibérine au cœur de Rome (San Bartolomeo all'Isola) pour les quatre bienheureux martyrs bulgares, également victimes du totalitarisme communiste: l'évêque passionniste de Nicopolis, Mgr Eugène Bossilkov (1900-1952) et les trois pères assomptionnistes Pavel Dzidzov, Kamen Vichev et Josafat Scisckov, condamnés à mort et fusillés en 1952.

    L'initiative, promue à Rome par l'ambassade de Bulgarie près le Saint-Siège, s’est déroulée de manière «connectée» avec le pays, visité par le Pape François en mai 2019, à l'occasion même du dixième anniversaire de l'institution de cette journée commémorative.

    Le sang des martyrs pour l’avenir

    Dans son homélie ce lundi, le cardinal Sandri a souligné le fil rouge qui lie les quatre martyrs catholiques aux autres victimes du régime communiste en Bulgarie: «Par leur martyre, ils ont témoigné que les catholiques, les byzantins et les latins, aujourd'hui comme alors, sont et veulent être de véritables enfants de la Bulgarie, des citoyens exemplaires qui contribuent à sa croissance et au bien commun, aux côtés de leurs frères de l'Église orthodoxe, des musulmans, des juifs et des hommes et femmes de bonne volonté», a souligné le cardinal argentin. Leur sang, a-t-il noté, citant les paroles du bienheureux Bossilkov, est le garant d'un avenir splendide pour l'Église en Bulgarie.

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  • Benoît XVI : un pape amoureux de musique sacrée

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    D'Augustin Talbourdel sur le site de l'Homme Nouveau :

    Benoit XVI, pour l'amour de la musique sacrée

    « En regardant le cours de ma vie, je rends grâce à Dieu d’avoir placé à mes côtés la musique comme une sorte de compagne de voyage, qui m’a toujours offert réconfort et joie », confiait Benoît XVI en 2007, au terme d’un concert offert pour ses 80 ans dans la salle Paul VI. Le plus mélomane des papes depuis saint Pie X a toujours accordé un intérêt particulier à la musique sacrée et au renouveau de la musique liturgique, à l’aune du concile Vatican II. Qui mieux que Benoît XVI, tout à la fois mélomane et musicien, prêtre et théologien, pouvait comprendre la nature de la musique sacrée ? Il en a notamment expliqué toute la portée dans son célèbre livre L'Esprit de la Liturgie, un texte nécessaire alors que la réforme liturgique a apporté dans son sillage une incompréhension, voire une négation, du rôle propre de la musique sacrée. Une synthèse éclairante de l'apport de Benoit XVI sur le sujet. 

    Depuis sa jeunesse en Allemagne jusqu’à ses dernières années à Rome, le pape Benoît XVI a été à la fois un grand amateur de musique et un bon musicien. Pianiste réputé et fin connaisseur de la musique sacrée et profane, de Palestrina à Arvo Pärt, il aime raconter sa première rencontre avec la musique, lorsqu’en 1941 il s’est rendu au Festival de Salzbourg, avec son frère Georg, pour écouter la Messe en ut mineur de Mozart. Depuis, sa passion pour la musique classique, et notamment pour le compositeur autrichien, n’a jamais faibli. Si son frère a consacré toute sa carrière à la musique, devenant le Kapellmeister de la cathédrale de Ratisbonne, prestigieux berceau du renouveau grégorien au siècle précédent, Joseph Ratzinger a, quant à lui, œuvré pour sauver la musique de la double crise, esthétique et liturgique, qui la menaçait depuis Vatican II. Évêque de Rome, il a redonné ses lettres de noblesse au patrimoine musical de l’Église tout au long de son pontificat ; théologien, il s’est efforcé de repenser musiques sacrée et liturgique à la lumière des Écritures et de l’histoire de l’Église.

    Malgré l’invitation de saint Pie X et de ses successeurs à privilégier le grégorien et la polyphonie classique et l’insistance des pères conciliaires quant à la promotion du « trésor de la musique sacrée », la musique liturgique a connu une réforme radicale au lendemain du concile. Déplorant l’opposition systématique entre une musique créative, festive et porteuse de la communauté et un « répertoire ancien mythifié », symbole d’une « contre-culture catholique », le pape émérite invite à repenser le rapport entre musique et liturgie.

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  • Trois docteurs de l'Eglise, Hildegarde de Bingen, Grégoire de Narek et Jean d’Avila, inscrits au Calendrier romain général

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    D' sur zenit.org :

    Hildegarde de Bingen, Grégoire de Narek et Jean d’Avila inscrits au Calendrier romain général

    Les trois Docteurs de l’Eglise de cette dernière décennie

    Dans un décret publié ce 2 février 2021, la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements rappelle que les « Docteurs de l’Eglise » sont des « disciples de la Sagesse divine », qui sont « à leur tour devenus des enseignants de sagesse pour toute la communauté ecclésiale ».

    La religieuse bénédictine allemande sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179), le prêtre espagnol saint Jean d’Avila (1500-1569) ont été proclamés Docteurs de l’Eglise en 2012 – sous le pontificat de Benoît XVI – et l’abbé arménien saint Grégoire de Narek (950-1005) en 2015 – sous celui du pape François.

    Ces « figures particulières de saints d’Occident et d’Orient », précise le texte du décret signé du cardinal Robert Sarah, préfet du dicastère, sont désormais des mémoires facultatives qui doivent être inscrites dans tous les calendriers et les livres liturgiques pour la célébration de la messe et de la Liturgie des Heures.

    Les lectures fixées pour la messe de leur fête sont en première lecture Sagesse 7, 7-10. 15.16, ; en Psaume 36, 3-4. 5-6. 30-31 ; en Evangile Matthieu 7, 21-29.

    Hildegarde de Bingen

    Surnommée « la sybille du Rhin », prophétesse et poéte, médecin et moraliste politique, Hildegarde de Bingen est considérée comme la première des grandes mystiques allemandes. Elle réprimanda des papes et des princes – sans exception pour l’empereur Frédéric Barberousse -, des évêques et des laïcs, avec, dit-on « une probité entière et une justice sans erreur ».

    Elle n’avait pas huit ans lorsque ses parents la confiérent à la mystique Jutta de Sponheim qui vivait auprés des bénédictines de Diesenberg et gouvernait le monastère. A la mort de celle-ci, en 1136, elle lui succéda comme abbesse. Dix ans plus tard, elle transféra le monastère à Rupertsberg, prés de Bingen.

    Grégoire de Narek

    Grégoire de Narek, prêtre et moine, a vécu au 10e siècle en Arménie : il est né aux environs de 950 à Andzevatsik (aujourd’hui en Turquie) et mort à Narek vers 1005. Issu d’une lignée d’érudits et d’hommes d’Église, il entra dans la vie monastique – il vécut la plus grande partie de sa vie au monastère de Narek – à un âge précoce et excella en musique, astronomie, géométrie, mathématiques, littérature et théologie.

    Il devint prêtre à l’âge de 25 ans et commença ses écrits par un commentaire du « Cantique des cantiques », qui lui avait été commandé par un prince arménien. Son oeuvre fut réputée pour la clarté de sa pensée et de son langage et pour l’excellence de sa présentation théologique. Il écrivit aussi de nombreuses lettres, « sharagans » (ou hymnes), trésors, odes, mélodies et discours connus. Beaucoup de ses prières sont incluses dans la Divine liturgie célébrée le dimanche dans les églises arméniennes à travers le monde.

    Jean d’Avila

    Né en 1499 ou 1500 près de Tolède, dans une famille de juifs qui avaient embrassé la foi chrétienne, Jean d’Avila a été ordonné prêtre dès 1525, après la mort de ses parents. Il mit ses talents d’orateur au service de l’Evangile, à Tolède, tout en menant une vie simple et sainte.

    A Salamanque, Jean d’Avila était aussi proche de la Compagnie de Jésus. Il a guidé certains jésuites, il a étudié avec eux, et il les a aidés dans les difficultés. Constatant cette proximité, saint Ignace de Loyola aurait voulu qu’il rejoigne la Compagnie. Une grande partie de l’expansion des Jésuites en Espagne lui est en effet attribuée.

  • Coup d'Etat au Myanmar : l'inquiétude des chrétiens birmans

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    Du site de l'association Portes Ouvertes :

    Coup d’État au Myanmar: les chrétiens comptent sur nos prières!

    Inquiète suite au coup d'État du 1er février rappelant les souvenirs douloureux de la dictature militaire, l'Église du Myanmar demande aux chrétiens du monde entier de prier avec elle.

    Suite au coup d’État, l'armée birmane a installé d'anciens généraux et des membres du parti militaire à des postes clés dans son nouveau gouvernement, dont les affaires religieuses. Les chrétiens birmans, déjà persécutés, regardent la situation avec inquiétude et demandent nos prières.

    «Notre vie a été pleine de chagrin, de peur et de problèmes sous le régime militaire. Aujourd’hui, les gens souffrent à cause de la guerre civile et nous sommes déprimés par ce coup d'État», déplore le pasteur Zay, dans l’État de Rakhine au Myanmar.
     
    Les chrétiens dans la tourmente

    Bien avant le coup d'État qui a eu lieu le 1er février, 4.000 chrétiens ont fui la guerre civile qui oppose le gouvernement et les séparatistes, dont les Rohingya. Parmi ces déplacés, plus de 500 croyants, dont des missionnaires, ont été piégés à Kyaukkyi, dans la région de Bago. Ils ne peuvent ni avancer ni retourner chez eux. «Ils ont besoin de nourriture, de médicaments et de vêtements, mais l'accès et la communication sont très difficiles», se soucie Daisy, partenaire locale de Portes Ouvertes.
    Min Naing, un autre de nos partenaires, partage son inquiétude:
     
    «Les chrétiens espéraient un cessez-le-feu entre les militaires et les insurgés, mais l'avenir est incertain, et nous sommes maintenant dans une situation encore plus déprimante.»

    Une persécution systémique

    Depuis son indépendance en 1948, le Myanmar (ex-Birmanie) a connu la dictature militaire et une longue transition vers la démocratie: violations des Droits de l’Homme, églises fermées, habitations attaquées, chrétiens battus, femmes harcelées sexuellement, voire violées… Aujourd’hui, la persécution des chrétiens reste très forte, dans tous les domaines de la vie. Notamment dans les États du Nord de Kachin, Chin et Shan.
     
    Dans ce contexte troublé, notre responsable pour l'Asie relaie la demande d’intercession de l’Église du Myanmar: «Alors que nos partenaires font de leur mieux pour répondre aux besoins des chrétiens sur le terrain, faisons confiance à Dieu pour être leur force et leur bouclier. Nos prières vont là où nous ne pouvons pas aller.»
  • Sur le don de sagesse (avec Yvonne Estienne, les invités de la Pentecôte, 3e partie) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Un séminaire diocésain ressuscité par Mgr Marc Aillet , évêque de Bayonne: modèle à suivre ?

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    Après la crise post-conciliaire, le séminaire devenu trop grand ferme ses portes en 1973 et il est vendu à la municipalité qui en fait un conservatoire de musique, de théâtre et de danse. Les séminaristes s'installent dans d'autres locaux. Ce séminaire forme les futurs prêtres du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron, ainsi que ceux du diocèse de Dax. Mgr Molères décide de le fermer en 2005, les vocations n'étant pas assez soutenues. L'ancien séminaire de Mgr Gieure abrite aujourd'hui la Cité des Arts de la ville de Bayonne et l'ancienne chapelle aux vitraux remarquables de Mauméjean est devenue l'auditorium Daniel-Dechico.

    séminaire Bayonnne larchitecte-daniel.jpgMgr Aillet, évêque de Bayonne depuis 2008, réagit en ouvrant en 2009 une classe de propédeutique et en septembre 2010 cinq étudiants entrent dans des locaux provisoires, puis il lance en 2011 le projet de l'Espace Cestac installé dans l'ancien couvent des capucins, au 50 avenue de la Légion tchèque. Cet espace réunit la bibliothèque diocésaine avec salles de conférences, riche d'un fonds ancien exceptionnel de 45.000 livres et 6.000 documents, et le séminaire proprement dit. Il y a déjà une vingtaine d'étudiants dès 2013-14. Les travaux débutent en septembre 2015. Les nouveaux locaux rénovés sont bénis par lui le 1er octobre 2016 en présence du maire de la ville, M. Jean-René Etchegaray et de diverses personnalités. Le séminaire est placé sous les vocables des Saints Cœurs de Jésus et de Marie.

    Le cursus au séminaire de Bayonne s'étend aujourd'hui sur six annéesː deux ans de formation philosophique, deux ans de stage pratique suivis de deux ans de formation théologique.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9minaire_de_Bayonne

    JPSC