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Foi - Page 581

  • Le site du mensuel catholique « La Nef » fait peau neuve

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    Une présentation et une ligne éditoriale claires, un contenu diversifié : le site web du mensuel indépendant « La Nef » enrichit l’information catholique sur les réseaux sociaux.  A la « une », ce texte du Cardinal Robert Sarah qui donne le ton :

    Dieu ou rien : le problème fondamental pour l’Europe aujourd’hui

    sarah1-800x500.jpgLe cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin, prononçait une conférence en anglais sur l’Europe, le 22 octobre dernier à Varsovie, invité par le mouvement Europa Christi. Nous remercions vivement le cardinal Sarah qui nous a confié la publication en français de ce texte remarquable.

    J’éprouve une très grande joie de participer au Congrès du mouvement Europa Christi, qui a choisi comme thème le titre d’un célèbre ouvrage du pape saint Jean-Paul II : « Mémoire et identité ». Je voudrais exprimer ma profonde gratitude pour votre accueil si cordial, et je suis heureux de saluer Mesdames et Messieurs les Sénateurs de la République de Pologne, en particulier Monsieur Stanislas Karczewski, ainsi que les Professeurs et les membres de l’Université Cardinal Stefan Wyszynski de Varsovie, qui ont organisé ce Congrès, et à qui je voudrais exprimer ma profonde gratitude pour leur excellente initiative.

    SITUATION DE L’EUROPE
    L’Europe traverse depuis plus d’un siècle une crise de civilisation sans précédent. Cette crise n’est donc pas récente mais elle ne cesse de s’approfondir. Nietzsche en avait perçu les signes annonciateurs en proclamant dès les années 1880 : « Dieu est mort ! Nous l’avons tué ». Il percevait avec acuité que cet événement spirituel, métaphysique et moral allait avoir des conséquences tragiques. De fait, cette éclipse de Dieu dans la vie et la pensée des Européens a engendré « la guerre des dieux » (1), c’est-à-dire l’opposition irréductible des systèmes de valeurs et des idéologies : ce que l’on a nommé les deux guerres mondiales et la guerre froide. L’Europe éprouvée par cette crise d’acédie et de nihilisme a donc été le foyer d’ébranlement du monde entier.

    Il semble au premier abord que l’Europe ait su conjurer ses vieux démons et, qu’après l’effondrement de l’Empire soviétique, elle soit entrée dans une ère de paix durable, modèle de démocratie, de prospérité et de tolérance, source d’espérance pour de nombreux peuples. Quel serait le fondement d’une telle renaissance ? Au terme d’un long débat, au début des années 2000, au moment même de l’élargissement aux pays d’Europe centrale et orientale, l’Union européenne a fait le choix de ne pas reconnaître les racines chrétiennes des peuples européens, de la civilisation européenne. Elle a ainsi voulu fonder son entreprise institutionnelle sur des abstractions, en l’occurrence des valeurs formelles : droits de l’homme, liberté et égalité des individus, libre marché des biens et des personnes, etc. Mais c’est une énorme et grave erreur, affirme le cardinal Joseph Ratzinger, de vouloir ignorer que « de façon tout à fait inconditionnelle, les droits humains et la dignité humaine doivent être présentés comme des valeurs, précédant toute juridiction d’État. Ces droits humains ne sont pas l’œuvre du législateur, ils ne sont pas non plus conférés aux citoyens, mais ils existent plutôt comme des droits propres, depuis toujours ils doivent être respectés par le législateur : il a à les recevoir d’abord comme des valeurs provenant d’un ordre supérieur. Cette consistance de la dignité humaine, antérieure à toute action politique et à toute décision politique, renvoie en dernier lieu au Créateur. Dieu seul peut fonder ces valeurs qui appartiennent à l’essence de l’homme, et qui demeurent intangibles. Le fait qu’il existe des valeurs que personne ne peut manipuler constitue l’absolue garantie de notre liberté et de la grandeur humaine ; la foi chrétienne voit en cela le mystère du Créateur et de l’homme son image, selon le bon vouloir de Dieu. Presque personne, aujourd’hui, ne niera directement le caractère antérieur de la dignité humaine et des droits humains fondamentaux face à toute décision politique ; les horreurs du nazisme, de sa théorie raciste sont encore trop proches de nous » (2).

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  • Mgr Léonard et Benoît XVI: une ligne claire

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    Memento du temps qui passe:

    JPSC

  • Saint Jean de la Croix (14 décembre)

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    San_Juan_de_la_Cruz_3631.jpg_1306973099.jpgLors de l'AUDIENCE GÉNÉRALE du mercredi 16 février 2011, le pape Benoît XVI a consacré sa catéchèse au grand mystique espagnol :

    Saint Jean de la Croix

    Chers frères et sœurs,

    Il y a deux semaines, j'ai présenté la figure de la grande mystique espagnole Thérèse de Jésus. Je voudrais aujourd'hui parler d'un autre saint important de ces territoires, ami spirituel de sainte Thérèse, réformateur, avec elle, de la famille religieuse carmélitaine: saint Jean de la Croix, proclamé Docteur de l'Eglise par le Pape Pie XI, en 1926, et surnommé dans la tradition Doctor mysticus, «Docteur mystique».

    Jean de la Croix naquit en 1542 dans le petit village de Fontiveros, proche d'Avila, en Vieille Castille, de Gonzalo de Yepes et Catalina Alvarez. Sa famille était très pauvre, car son père, issu d’une famille noble de Tolède, avait été chassé de chez lui et déshérité pour avoir épousé Catalina, une humble tisseuse de soie. Orphelin de père dans son jeune âge, Jean, à neuf ans, partit avec sa mère et son frère Francisco pour Medina del Campo, non loin de Valladolid, un pôle commercial et culturel. Il y fréquenta le Colegio de los Doctrinos, en assurant également d'humbles travaux pour les sœurs de l'église-couvent de la Madeleine. Par la suite, vues ses qualités humaines et ses résultats dans les études, il fut admis d'abord comme infirmier dans l'Hôpital de la Conception, puis au Collège des jésuites, qui venait d'être fondé à Medina del Campo: Jean y entra à dix-huit ans et étudia pendant trois ans les sciences humaines, la rhétorique et les langues classiques. A la fin de sa formation, sa vocation lui était très claire: la vie religieuse et, parmi tous les ordres présents à Medina, il se sentit appelé au carmel.

    Au cours de l'été 1563, il débuta le noviciat chez les carmes de la ville, en prenant le nom religieux de Mattia. L'année suivante, il fut destiné à la prestigieuse université de Salamanque, où il étudia pendant un triennat les arts et la philosophie. En 1567, il fut ordonné prêtre et retourna à Medina del Campo pour célébrer sa première Messe entouré de l'affection de sa famille. C'est là qu'eut lieu la première rencontre entre Jean et Thérèse de Jésus. La rencontre fut décisive pour tous les deux: Thérèse lui exposa son programme de réforme du carmel, l’appliquant également à la branche masculine de l'ordre et proposa à Jean d'y adhérer «pour la plus grande gloire de Dieu»; le jeune prêtre fut fasciné par les idées de Thérèse, au point de devenir un grand défenseur du projet. Ils travaillèrent ensemble quelques mois, partageant les idéaux et les propositions pour inaugurer le plus rapidement possible la première maison des carmes déchaux: l'ouverture eut lieu le 28 décembre 1568 à Duruelo, un lieu isolé de la province d'Avila. Avec Jean, trois autres compagnons formaient cette première communauté masculine réformée. En renouvelant leur profession de foi selon la Règle primitive, tous les quatre adoptèrent un nouveau nom: Jean s'appela dès lors «de la Croix», nom sous lequel il sera universellement connu. A la fin de 1572, à la demande de sainte Thérèse, il devint confesseur et vicaire du monastère de l’Incarnation d'Avila, où la sainte était prieure. Ce furent des années d'étroite collaboration et d'amitié spirituelle, qui les enrichit tous deux. C'est à cette période que remontent aussi les plus importantes œuvres de Thérèse et les premiers écrits de Jean.

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  • Persécutés et oubliés ? Le rapport sur les chrétiens opprimés pour leur foi 2015 - 2017

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    cliquer sur l'image pour accéder au rapport de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Canada)

  • Banneux, 6 janvier 2018 : lancement de l'apostolat "Prier pour des prêtres"

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    Samedi 6 janvier 2018 - 12h00 - Banneux
    Soyez présents!
     

    Sous le regard bienveillant de la Vierge des Pauvres à Banneux,

    nous lancerons l'apostolat 

    Prier pour des prêtres 

    le samedi 6 janvier 2018.

    Soyez tous les bienvenus, ainsi que tous vos amis!

    Résumé

    • Après-midi d'information sur l'apostolat Prier pour des prêtres
    • Sanctuaire de la Vierge des Pauvres de Banneux, samedi 6 janvier 2018, de 12h00 à 16h00
    • Chapelle du Message et chalet La Shabann (pique-nique à emporter)
    • Inscription via www.prierpourdespretres.be

    Détail

    Le samedi 6 janvier 2018, l'apostolat Prier pour des prêtres sera expliqué et lancé. Vous êtes les bienvenus pour un après-midi d'information et de prière au Sanctuaire de Notre-Dame à Banneux.

    Dans la Chapelle du Message, la Messe sera célébrée à 12h00 pour les vocations presbytérales en nos diocèses et communautés. Après la Messe, nous nous retrouvons pour un pique-nique (à emporter), suivi de quelques topos sur les missions concrètes. A 15h30 nous prierons le chapelet ensemble à l'intention de la sanctification des prêtres.

    N'hésitez pas à faire parvenir ce message à vos amis.
    Pour des raisons pratiques, nous vous demandons de vous inscrire via le site web.

    Dans le Christ,

    Christophe & Aude Plumier
    Françoise Van Roie
    Père Servaas Bosch

    Visiter le site

  • La mort de Philippe Maystadt

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    La « Libre » de vendredi dernier publiait, en guise d’hommage, le texte d’une interview que cet humaniste  issu du monde politique « chrétien » lui avait accordée en juin dernier.  Cet entretien, sur lequel plane l’approche d’une mort annoncée, se termine par une conclusion sans espérance que le journal qualifie de « calme et sereine » : « Qu’y a-t-il après la mort ? » demande le journaliste à son interlocuteur. Réponse de l’athée qui croit au non-sens ultime de la réalité : « Rien. Et c’est cela qui me rend serein . Je n’ai pas peur de ce qui peut advenir après. Cela me rassure : ‘Tu es poussière et tu retourneras en poussière’. Entre les deux, j’ai eu la chance d’avoir une vie bien remplie, de connaître des moments exceptionnels, de découvrir la beauté du monde et, je l’espère d’avoir été un peu utile » et le mot de la fin : « Quelle trace laisserez-vous » ? Réponse : « cela ne me préoccupe pas ». Un tel propos peut laisser songeur mais ne doit pas nous étonner. Chacun apprivoise la mort comme il peut et la raison n’a, de toute façon, pas grand’chose à faire dans l'ultime face à face avec l’inéluctable. Philippe Maystadt est mort jeudi dernier. Il avait 69 ans. Sur son mini-site, le chanoine Eric de Beukelaer écrit au sujet du défunt :

    « Une fois encore, me frappe ce que je nomme l’Esprit et que d’autres appellent par divers noms. Cela faisait deux jours que Philippe Maystadt me trottait dans la tête et que je le confiais davantage dans ma prière. Ce matin encore, avant de quitter pour une journée de réunions et rencontres, je me suis dit: « Ce soir, je lui envoie un email pour prendre de ses nouvelles ». Et puis, voilà que la radio qui parle dans ma voiture, m’apprend son décès. Un peu comme si une petite Voix m’avait préparé à ce départ.

    Nous n’étions pas intimes, mais cela fait quelques années que j’ai appris à le connaître par la fondation « Ceci n’est pas une crise »  dont il était un des membres fondateurs et qu’il présida un temps: une fondation luttant contre le populisme identitaire, qu’il accompagnait de la sagesse de son jugement. D’autres que moi évoqueront avec plus d’à-propos  son calme et sa ferme douceur pour faire avancer une société démocratique, multiculturelle et européenne. Ce fut, en effet, un authentique humaniste et un excellent analyste économique.

    J’avais été touché par le fait qu’il cita dans sa dernière interview à La Libre« l’Urgence humaniste », petit livre que j’ai co-écrit pour la fondation avec mon ami Baudouin Decharneux. Je le cite à la fin de cette interview: 

    Quel est le sens de la vie ? J’ai longtemps refoulé cette question. Mais à un moment donné, on n’y échappe pas. Dans ses méditations, Descartes dit qu’il a vécu très longtemps en tenant pour vrai ce qui se confond avec son éducation. Mais, dit-il, arrive un moment où l’on remet en question ce qui paraissait une évidence. Cela m’est arrivé. J’ai été confronté à la question de l’acte de foi. Quand la question du sens surgit, ce n’est pas la raison qui donne la réponse. Les progrès de la science ont permis de répondre à certaines questions. Mais la science ne permet pas de dire si Dieu existe ou non.

    Votre réponse ? Dans leur beau livre « L’urgence humaniste », Eric de Beukelaer et Baudouin Decharneux distinguent trois attitudes fondamentales. Le croyant croit à un sens ultime de la réalité. L’athée croit au non-sens ultime de la réalité. L’agnostique suspend son acte de foi. Je suis devenu agnostique. Ce qui ne veut pas dire que je ne crois en rien.

    Donc vous croyez en… En un certain nombre de valeurs morales inspirées de la tradition chrétienne et des Lumières. Je reconnais l’immense apport de la religion chrétienne et le rôle pacificateur qu’elle peut jouer aujourd’hui. Je suis fasciné par une personnalité comme le pape François. Mais je ne peux plus dire qu’il y a un Etre suprême, fondateur. Cela dit, entre ces trois attitudes fondamentales, croyant, athée, agnostique, la ligne de démarcation n’est pas étanche. Il y a plus d’un athée qui est en quête de sens. Il y a plus d’un croyant qui doute quand il voit le non-sens de certaines souffrances. Et l’agnostique peut avoir des actes de foi partiels. Finalement, je crois que chacun fait comme il peut. Chacun cherche son cap, essaie d’ajuster ses voiles.

    Depuis quelques mois, la maladie l’empêchait de venir aux réunions de la fondation. Sur conseil de Jean-Pascal Labille, je lui rendai donc visite ce 30 août dernier, à son domicile dans la banlieue de Nivelles. Trois heures durant, nous avons eu un échange riche sur divers sujets. Seulement vers la fin, la religion fut abordée et il m’expliqua que la foi de son enfance s’était graduellement « évaporée » en lui. Cependant, il ne se fermait à rien et rendait grâce pour une vie aussi riche en expériences. Mes derniers mots furent pour lui partager ma conviction que si Dieu ne se rend pas évident, c’est pour laisser l’homme libre. Que l’athée et l’agnostique font donc aussi, quelque part, partie de Sa Providence. Il ne m’a pas répondu et j’ai pris congé.

    Depuis, nous avons échangé quelques mails. A l’occasion du décès de, Philippe de Woot, qui faisait partie comme lui de la quatrième classe de l’Académie royale et puis surtout, suite au décès inattendu de la fille de Jean-Pascal Labille.  Avec sa générosité habituelle, il m’écrivit alors: « J’ai beaucoup pensé à Jean-Pascal ces derniers jours. C’est, je crois, la souffrance la plus terrible : la perte d’un enfant. On préfèrerait mourir soi-même. J’espère que Jean-Pascal trouvera le courage nécessaire pour surmonter cette épreuve. ». Dans son dernier mail, datant de début novembre, il m’annonçait la visite de ce dernier: « un geste que j’apprécie particulièrement », ponctua-t-il avec cette sobre élégance morale qui le caractérisait tant.

    A Dieu donc, Philippe. A ton épouse et à tes enfants, dont tu me parlais avec fierté, je présente ma sympathie et mes condoléances. Tu disais ne pas t’attendre à une vie après la mort. Qui sait? Peut-être que l’expert en prévisions économiques aura eu, cette fois au moins, … une divine surprise. A Dieu donc – et merci. »

    Ref. In memoriam Philippe Maystadt

    JPSC

  • Wallonie-Bruxelles : cours de Philosophie et de Citoyenneté, deux heures, enfin!

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    Flambeau_fond_bleu.jpgLu sur le site du Centre d’Action Laïque (C.A.L.)

    « Pour le Centre d’Action Laïque, la proposition d’étendre le Cours de Philosophie et de Citoyenneté (CPC) à 2 heures par semaine que le MR vient de déposer est une initiative qui ouvre enfin de nouvelles perspectives concrètes.

    Le dispositif actuel (1 heure obligatoire, la seconde facultative) engendre des situations ingérables sans répondre aux nécessités, pourtant reconnues par tous.

    Il était temps car, en effet, le dispositif actuel (1 heure obligatoire, la seconde facultative) engendre des situations ingérables sans répondre aux nécessités, pourtant reconnues par tous, de donner à nos enfants les outils indispensables pour affronter la complexité du monde d’aujourd’hui.

    Le Centre d’Action Laïque a souligné à de nombreuses reprises le caractère inachevé de la mutation en cours, notamment le 19 juillet dernier lorsque que le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté le décret sur l’extension du CPC à tout l’enseignement officiel (primaire et secondaire) pour la rentrée 2017.

    Cette fois, il s’agit de parachever le travail par l’instauration de deux heures/semaine obligatoires dans les écoles officielles organisées ou subventionnées et, ce, dès la rentrée scolaire 2019. De plus, la proposition de décret que le MR vient de déposer vise à rendre facultatif le cours de religion et de morale non confessionnelle.

    Laisser pourrir la situation actuelle et se fourvoyer dans des atermoiements partisans ne ferait que des perdants: les enfants en premier lieu mais également le corps enseignant qui n’en peut plus d’être assis entre deux chaises.

    Pour le Centre d’Action Laïque, cette proposition va sans aucun doute dans la bonne direction. Laisser pourrir la situation actuelle et se fourvoyer dans des atermoiements partisans ne ferait que des perdants: les enfants en premier lieu mais également le corps enseignant qui n’en peut plus d’être assis entre deux chaises.

    En allant résolument de l’avant dans ce dossier qui – rappelons-le – traîne dans les couloirs du Parlement depuis près de 20 ans, la classe politique donnera l’image positive d’une détermination qui, jusqu’ici, fait encore trop souvent défaut.

    Bien sûr, le Centre d’Action Laïque regrette que, malgré l’avancée que représente cette proposition du MR, persiste une incroyable différence de traitement entre les réseaux officiels (ainsi que certains établissements libres non-confessionnels) et les réseaux confessionnels. Sans doute faudra-t-il un jour ou l’autre régler ce problème au fond.

    Mais dans l’immédiat, le Centre d’Action Laïque se tourne vers les autres partis démocratiques pour les interpeller sans détour: pourquoi un vrai cours de Cours de Philosophie et de Citoyenneté à deux heures par semaine ne serait-il pas possible pour septembre 2019?"

    Ref. Cours de Philosophie et de Citoyenneté: deux heures, enfin!

    Selon l' "Echo", le MR (Mouvement Réformateur) a en effet annoncé le dépôt par MM. Wahl et consorts d'une proposition de décret datée du 7 décembre  visant à porter de 1 à 2 le nombre d'heures obligatoires par semaine de cours de philosophie et de citoyenneté dans l'enseignement officiel et libre non confessionnel. Et d'y rendre optionnelle l'heure de cours de religion ou de morale devenue surnuméraire. Les auteurs de la proposition invitent également le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles à convaincre le pouvoir organisateur de l'enseignement libre confessionnel de permettre une offre répondant aux mêmes conditions que celles proposées par l'enseignement officiel

    Quelle mouche a piqué le MR ?

    Depuis la rentrée scolaire 2017, dans l’enseignement obligatoire organisé par les pouvoirs publics (moins de cinquante pourcents du total de la population scolaire en Belgique) une heure de cours hebdomadaire est spécifiquement dédiée à l’enseignement de la philosophie et à la citoyenneté au détriment de celui de la religion et de la morale confessionnelle dont l’horaire passe de deux à une heure par semaine.

    Par ailleurs, compte tenu des derniers arrêts de la cour constitutionnelle, les élèves du réseau public peuvent désormais aussi refuser l’option qui leur est offerte entre un cours de religion ou de morale non confessionnelle mais, dans ce cas, ils sont astreints à une deuxième heure d’enseignement « neutre » de philosophie et citoyenneté.   

    Le MR propose maintenant de rendre cette deuxième heure obligatoire pour tous, espérant ainsi marginaliser l’heure, qui deviendrait alors surnuméraire, de la religion ou de la morale laïque. Que le cours de religion soit aujourd'hui l’option principale choisie par les élèves éclaire le sens oblique de cette proposition de décret. 

    Ce genre de manœuvre biaisée contre l'enseignement de la religion est-il bien respectueux de l’esprit de la convention européenne des droits de l’homme et ses protocoles additionnels comme de l’article 24 de la constitution  précisant que  les pouvoirs publics doivent offrir jusqu’à la fin de l’obligation scolaire le choix entre l’enseignement d’une des religions reconnues et celui de la morale non confessionnelle ? 

    JPSC

  • Les funérailles de Johnny, un énorme, un abracadabrantesque moment d’évangélisation populaire

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    De Jean-Pierre Denis sur le site de l'hebdomadaire La Vie :

    Johnny, notre plus grand missionnaire

    « Que je t’aime ! Que je t’aime ! Que je t’aime ! » Il fallait oser. Oser mettre les mots de Johnny dans la bouche même de Dieu, accueillant le rockeur en son paradis pas artificiel. Oser faire de cette journée dédiée au culte anémié de la loi de 1905, un grand, un énorme, un abracadabrantesque moment d’évangélisation populaire. Depuis quand, déjà, l’Église n’avait-elle pu parler à tant de peuple de tant de choses importantes ? Depuis quand un missionnaire n’avait-il pas fait mission à telle échelle ? Retenez cette date : le 9 décembre 2017, en la solennité de la Sainte-Laïcité et à la suite de l’apôtre Johnny Hallyday, des millions de Français sont entrés non pas dans une église, mais dans leur Église. Ce pèlerinage, invraisemblable dans un pays aussi post-chrétien que le nôtre, ils croyaient l’accomplir en dévotion pour un demi-dieu à la vie scintillante. Mais Johnny, improbable dans son cercueil blanc, n’était que le premier de tous ces pèlerins, qui menait la foule à la suite de « celle dont l’amour pour Jésus ne s’est jamais démenti ». La Madeleine.

    Un samedi inattendu et fervent

    Car soudain, on n’y peut plus rien. C’est inéluctable. C’est calme. C’est évident. Rien ni personne ne peut entraver ce que la volonté de la famille et la complicité de la République a mis en mouvement. La télévision, les réseaux sociaux, tout ce qui vit et fait communication ouvre ses digues, offre ses canaux, prête son temps de cerveau disponible. Cherchant leur intérêt, tous les marchands d’image confient leur part d’audience à la divine Providence. À croire qu’elle s’y connaît toujours autant en spectacle, la fille aînée, même quand il s’agit de souffler le show dans cette froide nef a priori impropre à l’effusion mystique.

    « Je suis né catholique et je mourrai catholique », rappelle Daniel Rondeau, comme Johnny l’avait jadis dit à La Vie. L’avez-vous notée, cette formule aussi bizarre que juste et aussi juste qu’incroyable, qui fait du rockeur défunt « l’ange crucifié de la résurrection et du pardon » ? Ces mots… oui, vous les avez notés, forcément. D’ailleurs qui, venu pleurer ses pauvres souvenirs, ne les a saisis, fût-ce malgré lui ? Alors un grand silence national se fait. Il se fait pour Johnny, mais il se fait incidemment, accidentellement, providentiellement pour Dieu. Rumeurs, ricanements de petits marquis et de starlettes de talk show, postures… tout disparaît. Et l’Église, qui sait si mal communiquer, qui si sait si peu s’expliquer, qui sait si rarement se faire entendre, qui doit tant se faire pardonner… L’Église prend la parole, comme elle sait si bien en ces moments-là. Elle donne, elle pardonne. Entendez ce sermon, enfants perdus, et saluez l’impressionnant à propos de l’officiant, le père Benoist de Sinety – franc, bienveillant, explicite, solide comme le roc sur lequel on rebâtit l’Église : « Tout homme peut entendre de ses oreilles une espérance nouvelle. La mort n’est pas le dernier mot de nos histoires... L’amour dont Dieu vous aime est bien la seule promesse que rien ni personne ne pourra jamais nous arracher. »

    Les obsèques de Johnny auront marqué la persistance et la vitalité d’un catholicisme qui, pour n’être plus officiellement d’État le demeure de facto, comme ultime recours. Un catholicisme qui reste la langue qui sait le mieux nous dire.

    L’hommage rendu à Johnny Hallyday aura été, comme l’a dit Philippe Labro, un moment de« communion populaire ». Une telle communion aurait parfaitement pu rester séculière, comme quand la France fut Charlie. La seule différence, c’est que cette fois, la France était Johnny. Que partant d’un sacré immanent, vulgaire, païen, elle chercha sa transcendance, son élévation, sa justification. Que cette fois, cette fois improbable et à tant d’égards impossible, elle la trouva. Les obsèques de Johnny auront marqué, et avec quelle force, avec quelle évidence, la persistance et la vitalité d’un catholicisme qui, pour n’être plus officiellement d’État le demeure de facto, comme ultime recours. Un catholicisme qui reste, jusqu’à nouvel ordre, la langue qui sait le mieux nous dire. La religion du petit peuple sans religion. J’ai noté, au vol, ces mots d’écrivain : « La grâce aura été l’aboutissement de sa gloire ». Que dire de plus chrétien ?

    Johnny, l'homme à qui l'on pardonnait tout

    Je l’avoue, je n’étais Johnny en aucune façon. Et je n’aime pas le culte des faux dieux, quel que soit leur temple. L’expression « idole des jeunes » m’a toujours hérissé. Je n’étais pas sûr qu’il faille la comprendre au premier degré – et je ne l’étais toujours pas quand je vis, immense, le portrait du chanteur affiché sur la façade de la Madeleine. Je tiquai aussi en citoyen, et jusqu’au dernier moment, sur le culte républicain, ces obsèques qui furent, de fait sinon de droit, des funérailles d’État. Johnny serait donc la France ? Lui, le plus célèbre de nos exilés fiscaux, une sorte de saint républicain ? Or, voilà. Ceux qui ne communient pas, pour cette raison ou d'autres encore, ont mille fois raison, mais cette fois, c’est autre chose. Qui leur donne tort. Il y a plus fort que toutes les bonnes raisons de se tenir à l’écart. Il y a le mouvement de la nation qui est un fait, un fait incontournable, indiscutable. Ce pays ordinaire marche parce qu’une « force qui va » l’unit et le rassemble dans un commun qui ne s’explique pas, mais dont on sent la force et l’impérieuse nécessité. Et tout le monde dit, croyant au ciel ou n’y croyant pas, que cela s’appelle amour.

    Johnny au paradis... fiscal

    Ce n’était pas d’un homme, d’un interprète génial, d’un citoyen plus ou moins exemplaire qu’il s’agissait, mais de millions de vies, d’histoires humaines, comme a si bien su l’exprimer Emmanuel Macron dans un discours à hauteur d’homme, à hauteur de peuple, à hauteur de circonstance. On comprend la rage des esprits chagrins, qui tel Jean-Luc Mélenchon ont bien vu la portée de cet acte et s’en sont offusqués. ​Ils disent vrai, même s'ils n'y voient pas plus loin que leurs marottes. ​La Madeleine, c’est redoutable et c’est contestable à tous points de vue​​. Un temple catholique qui toise, par-delà la Seine, le temple républicain. Palais Bourbon contre Église impériale, face à face gravés dans la topographie capitale, empreinte et emprise que ne pourraient effacer les sectaires qu’en rasant la ville lumière. Mais c’est aussi cela, la laïcité​, cette intelligence du vis-à-vis​ et du l'un après l'autre, chacun dans son ordre propre ! Ce jeune président parlant au peuple alors que Dieu patiente, certain que le cortège entrera. Et ce prêtre qui, calmement, publiquement, nationalement dit alors au défunt : « Vous avez été baptisé dans la mort et la résurrection du Christ… entrez avec nous dans cette église pour y célébrer l’amour de Dieu et la victoire de l’amour sur toute mort. » Soyons donc, puisqu’à la mort de Johnny le père de Sinety nous y a invités, « des icônes de l’amour de Dieu plutôt que des idoles dont la vie s’épuise ».

  • L'interview exclusive accordée par Mgr Michel Aupetit à KTO lors de sa désignation à l'archevêché de Paris

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    Interview exclusive de Mgr Michel Aupetit à KTO. A travers ce portrait, le nouvel archevêque de Paris revient sur le moment où il a appris sa nomination, son parcours de foi, le rôle d´un évêque, la place de la prière dans sa vie... Sa nomination par le pape François a été rendue publique ce jeudi 7 décembre 2017. Ancien médecin, enseignant en bioéthique au CHU Henri Mondor (Créteil), il a été ordonné prêtre pour le diocèse de Paris en 1995. Curé, puis vicaire général de 2006 à 2013, il a été brièvement évêque auxiliaire de Paris avant d´être nommé évêque de Nanterre en 2014. Mgr Aupetit est par ailleurs président du Conseil épiscopal Famille et société depuis le 1er septembre 2017.

  • Université de la Sainte-Croix: des prêtres pour toutes les nations

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    JPSC

     

  • Johnny Hallyday, Dieu et sa « bonne étoile »

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    Lu sur le site du journal « La Croix » :

    Hallyday.jpg« Avec une seule poignée de terre, Il a créé le monde/Et quand il eut créé la terre Tout en faisant sa ronde/Le seigneur jugeant en somme Qu’il manquait le minimum/Il créa la femme Et l’amour qu’elle a donné aux hommes. »

    Sobrement intitulée Avec une poignée de terre, cette chanson peu connue figure sur le même album que le célèbre Retiens la nuit. Encore jeune premier, Johnny Hallyday y revisite la Genèse librement.

    Faut-il vraiment s’en étonner ? À plusieurs reprises, le rockeur a fait danser son public avec des mélodies puisant allègrement dans les références religieuses comme dans Si j’étais un charpentier ou le plus controversé Jésus-Christ où le Messie est présenté comme un « hippie ». Cette chanson, interdite sur les ondes de l’ORTF, a failli lui valoir une excommunication.

    Cité dans la biographie de Jean-Dominique Brierre et Mathieu Fantoni, Johnny réplique à l’époque : « On peut me faire ce qu’on voudra, je resterai chrétien. Je suis sûr que Jésus, lui, ne m’en veut pas. Il sait que je n’ai pas voulu l’insulter ni le tourner en dérision, et cela seul compte pour moi. »

    Une spiritualité difficile à définir

    Suffisant pour faire de Johnny l’épicurien, un sage paroissien ? « Définir sa spiritualité est un peu difficile, reconnaît Éric Le Bourhis, auteur d’une biographie de la rock star (2). Ce qui est certain, c’est qu’il a été élevé par sa tante paternelle Hélène Mar qui était croyante et pratiquante. On dit même qu’elle brûlait des cierges pour qu’il accomplisse le destin d’artiste qu’elle pressentait. »

    Le petit Jean-Philippe Smet, baptisé à 1 an, en septembre 1944 en l’église de la Sainte-Trinité à Paris, est resté marqué par l’éducation de sa tante.

    À LIRE : « Johnny Hallyday incarnait une rébellion qui ne prête pas à conséquences »

    Le chanteur arborait d’ailleurs autour du cou une croix assez imposante avec Jésus crucifié… portant une guitare électrique. Pas vraiment du genre à confesser sa foi publiquement, il confiait pourtant dans les colonnes de l’hebdomadaire Le Point en 2013 : « Je crois qu’il y a un Dieu, mais ce Dieu, je ne le connais pas. Par contre je pense que j’ai une très bonne étoile ! » Et, d’ajouter : « Cette étoile, c’est peut-être Dieu… »

    « Je crois en quelque chose »

    En 2014, dans le même hebdomadaire, Johnny Hallyday est plus indécis. « Je crois en quelque chose, explique-t-il. C’est-à-dire que je ne suis pas croyant, mais je crois – pour moi, c’est certain – qu’il y a sûrement un dieu qui me surveille. (…) Ça m’arrive de dire : “Merci mon Dieu”, mais je crois plutôt en ma bonne étoile. »

    Sur RTL, mercredi 6 décembre, son ami, le réalisateur Claude Lelouch a fait part de sa conviction : « Si le public s’est jeté sur lui, c’est qu’il y a, chez lui, du divin. »

    Arnaud Bevilacqua"

    Ref. Johnny Hallyday, Dieu et sa « bonne étoile »

    Les obsèques de Jean-Philippe Smet, alias Johnny Halliday, devraient sans doute avoir  lieu samedi en l’église de La Madeleine à Paris, en présence du Président de la République, Emmanuel Macron. En attendant, les fans du rockeur sont conviés ce jeudi soir à la première des deux veillées de prières organisées par le père Luc Reydel, aumônier du spectacle, «pour Johnny, pour Laeticia et ses proches», à l’église Saint-Roch, la paroisse parisienne des artistes. La seconde est prévue dimanche.

    JPSC

  • « C’est officiel : les divorcés remariés peuvent communier »

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    Lu, sous cet intitulé, l'information sans ambages de kathnet publiée par notre confrère du site web  « diakonos.be » :

    Le Vatican a publié dans les “Acta Apostolicae Sedis” (AAS), l’organe officiel du Saint Siège, le document explicatif qui avait été adressé aux évêques de la région pastorale de Buenos Aires suite à l’exhortation post synodale “Amoris Laetitia”, ainsi qu’une lettre du pape François, dans laquelle il donne son approbation au dit document.

    La parution dans les AAS de cette lettre privée du pape aux évêques de la région pastorale de Buenos Aires élève cet écrit au rang de “Lettre Apostolique”.

    Elle contient en outre une contribution du cardinal Pietro Parolin dans laquelle il précise que la parution des deux documents a été faite sur la demande expresse du pape François qui désire que, aussi bien le document explicatif aux évêques de Buenos Aires que sa propre lettre soient désormais considérés comme des éléments de son “magistère authentique”.

    Le document explicatif à l’adresse des évêques de Buenos Aires, datant de septembre 2016, prévoit au n°6, d’autoriser, au cas par cas, que des personnes “divorcées et remariées civilement” puissent recevoir la communion eucharistique, même si celles-ci ne se déclarent pas prêtes à vivre dans l’abstinence. La réception de la communion pourrait être le résultat d’un processus de discernement accompagné de façon personnelle et pastorale par un prêtre. A l’issue d’un tel processus, il n’y aurait pas obligatoirement une admission aux sacrements : les personnes pourraient aussi librement choisir une autre façon de participer à la vie de l’Eglise.

    Dans sa lettre aux évêques, le pape a expressément approuvé la valeur de ce processus. Le document explicatif se veut exhaustif en ce qui concerne le huitième chapitre d’ “Amoris Laetitia”. Le pape l’affirme sans ambiguïté : « Il n’y a pas d’autre interprétation ».

    Source : Kathnet (Trad. MH/APL)

    Ref. C'EST OFFICIEL: LES DIVORCÉS REMARIÉS PEUVENT COMMUNIER

    Il convient assurément de rappeler les divers degrés d’engagement de l’enseignement suprême du pape seul ou du pape et des évêques unis à lui. Il importe spécialement de préciser que le magistère le plus élevé peut se placer à deux degrés d’autorité :

    1°/ Celui des doctrines irréformables du pape seul ou bien du collège des évêques (Lumen gentium n. 25 § 2 et 3). Ce magistère infaillible, auquel il faut « adhérer dans l’obéissance de la foi », peut lui-même être proposé sous deux formes :

    a) les jugements solennels du pape seul ou du pape et des évêques réunis en concile ;

    b) le magistère ordinaire et universel (Dz 3011).

    2°/ Et d’autre part, celui des enseignements du pape ou du collège des évêques avec le pape, sans intention de les proposer de manière définitive, auxquels est dû « un assentiment religieux de la volonté et de l’esprit » (Lumen gentium n. 25 § 1). On parle généralement de « magistère authentique », bien que le vocabulaire ne soit pas absolument fixé.

    C’est donc au dernier degré d’autorité de ce magistère qu’il faut situer celle des deux documents publiés au « Moniteur » du Saint-Siège : le même que celui de l’exhortation post-synodale « amoris laetitia ».

    JPSC