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Foi - Page 582

  • Les dix fruits du Motu proprio "Summorum Pontificum"

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    Du site "Paix Liturgique" :

    10 FRUITS DU MOTU PROPRIO SUMMORUM PONTIFICUM

    Prieur du monastère de Silverstream, fondé en 2012 dans le Comté de Meath, en Irlande, le RP Mark Kirby tient un blog d'approfondissement spirituel sur lequel il a publié, à l'occasion des 10 ans de Summorum Pontificum, un bel article consacré aux fruits du motu proprio de Benoît XVI. Nous sommes heureux de vous proposer notre traduction de cet article, suivi des réflexions qu'il nous inspire.

    Les moines de Silverstream entourant le Père abbé de Flavigny venu leur rendre visite (2015).

    I – L'ARTICLE DU RP MARK KIRBY

    Summorum Pontificum est le plus grand don du pape Benoît XVI à l'Église. C'est un cadeau que certains ont reçu avec une joie immense et dont ils ont immédiatement commencé à tirer profit. D'autres, enracinés dans de vieux préjugés idéologiques, ont considéré ce cadeau avec suspicion et méfiance. D'autres encore, dix ans plus tard, ignorent encore tout de ce don. 

    Pour moi, Summorum Pontificum a ouvert une porte sur l'immensité et la lumière d'une tradition liturgique plus profonde, plus élevée et plus vaste que tout ce que les livres liturgiques réformés, utilisés depuis près d'un demi-siècle, offraient. Je dis cela comme un homme qui, pendant plus de trois décennies, s'est dévoué aux rites réformés et a participé de tout son cœur à la réforme de la réforme, tant au niveau académique que pastoral. Toutefois, bien avant le 7 juillet 2007, j'en étais arrivé au constat que même les efforts les plus nobles déployés dans la réforme de la réforme n'avaient que peu de succès. Au moment où, fatigué et épuisé, je m'étais résigné à devoir passer le reste de ma vie dans une sorte d'impasse liturgique postconciliaire, une porte s'est ouverte devant moi. Cette porte était Summorum Pontificum. J'en ai franchi le seuil et me suis mis à avancer tout droit sans jamais me retourner. J'ai découvert à mon niveau la puissante vérité des mots adressés par Benoît XVI aux évêques de l'Église :

    « Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l'improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste. Il est bon pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l'Église, et de leur donner leur juste place. » (Lettre aux évêques, 7 juillet 2007)

    En passant en revue les dix dernières années, je peux identifier au moins dix fruits de Summorum Pontificum. D'autres, en dressant le bilan de ces dix ans pourraient en indiquer d'autres. Ceux que je vois depuis mon propre jardin – qui demeure un hortus conclusus, compte tenu de son contexte monastique –, sont les suivants :

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  • Prosélytisme : une querelle de mots ?

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    Dans le dictionnaire Littré de la langue française (1873) le prosélytisme n’a pas de connotation péjorative.  Originairement, un prosélyte est un païen qui a embrassé la foi au Dieu d’Israël et, pour les chrétiens, au Dieu de Jésus-Christ.  « Seigneur, le zèle de ta Maison me dévore », écrit le Psalmiste. Et l’évangile de saint Matthieu renchérit : « allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit." Saint Paul invite même de prêcher « à temps et à contretemps » pour conclure :  «Vae mihi si non évangelisavero ». Mais, l’Ecclésiaste  déclare en contrepoint : «  Il y a une saison pour tout et il y a un temps pour toute affaire sous les cieux : un temps pour se taire et un temps pour parler. Dieu a fait toute chose belle en son temps ».

    Tout est affaire de contexte. La sémantique varie souvent d’un lieu et d’une époque à l’autre (d’où l’intérêt de l’usage d’une langue morte pour préserver le sens universel et immuable de la liturgie eucharistique). Par eux-mêmes, les mots sont facilement trompeurs mais aucun ne l’est cependant dès lors qu'on s'assure de définir ce dont on parle. Le « prosélytisme » stigmatisé par le pape François  n’échappe pas à la règle car il ne peut contredire celui du discours de Pierre le jour de la Pentecôte.

    JPSC

  • Quand Jean d'Ormesson confessait sa foi

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    Le 12 juin 2014, sur le Figaro, Etienne de Montety interviewait Jean d'Ormesson qui vient de nous quitter :

    Jean d'Ormesson: «Croire en Dieu, on aurait tort de s'en priver…»

    INTERVIEW - Il publie un très personnel cantique de la Création.

    En 1980, Jean d'Ormesson écrivait Dieu, sa vie, son œuvre. En 2014, son panthéisme joyeux s'est transformé en action de grâces. Il publieComme un chant d'espérance: un court livre où l'écrivain fait part de son émerveillement et de sa stupéfaction face au mystère de l'univers. Il le fait avec brio, comme à son habitude. Commencé comme un court traité de cosmologie, le livre tourne vite à la quête de Dieu. Ce Dieu-là n'est pas celui qui régnait en maître chez ses grands-parents à Saint-Fargeau, il y a cent ans ; c'est une Personne plus insaisissable et plus riche à la fois: l'auteur des beautés de la Création, et celui qui donne la vie et la joie. Et ce Dieu, Jean d'Ormesson l'avoue, l'émeut chaque jour davantage.

    À quand remonte votre intérêt pour Dieu?

    Mon livre traite de Dieu, non pas parce que je vieillis, mais parce que ce sujet m'intéresse depuis longtemps. J'ai été élevé dans la religion catholique. Généralement, quand les gens disent ça, c'est pour mieux s'en démarquer. Ce n'est pas mon propos. Je ne suis jamais allé au catéchisme, hormis quelques mois au cours Bossuet, c'est ma mère qui m'a transmis la foi. Enfant, j'ai lu et relu l'Histoire sainte. Je revois mon père, qui était un catholique de gauche, me disant: est-ce bien vrai, tout ça? Sa remarque m'ouvrit un abîme de perplexité. Je n'ai jamais été très pieux, mais face aux mystères de l'existence, j'ai toujours manifesté un sentiment d'étonnement. Je suis étonné d'être en vie, je n'en reviens pas que le soleil se lève le matin ; je suis stupéfait d'écouter l'andante du Concerto 21 de Mozart. L'éternité, le temps, l'histoire me remplissent d'étonnement

    Avez-vous conservé la foi de votre enfance?

    À trente ans, j'étais toujours dans le même état d'esprit, mais toujours aussi peu pieux: je célébrais Dieu dans sa création. Si j'étais né aztèque, je crois que j'aurais été un adorateur du Soleil. Je trouvais des raisons de croire en découvrant la lumière du matin sur la Méditerranée, dans les calanques de Porto, en Corse, mais aussi en séjournant à Palmyre, à Rome, à Venise, à Damas, devant la mosquée des Omeyyades. Face au mystère de la création, il m'a toujours paru impossible de s'en tenir aux certitudes. Mes doutes m'embarrassaient, me paralysaient jusqu'à ce que j'apprenne que les plus grands saints ont douté. Ainsi Mère Teresa elle-même a connu des périodes de doutes profonds. Léon Bloy a raison: il n'y a qu'une tristesse, c'est de ne pas être un saint. Mais un saint n'est pas un être parfait!

    Pas pieux, donc, mais croyant…

    Je n'accorde pas une grande importance à l'astrologie, mais je note que je suis Gémeaux, signe de la dualité. Je suis gaulliste et européen, de droite mais assez à l'aise avec des hommes de gauche comme Mitterrand et Mélenchon. Et je suis catholique et agnostique. Songez que lorsque j'assiste à une messe, je suis volontiers un peu ironique. Mais je ne supporte pas qu'on critique la foi catholique devant moi. De nombreux auteurs me confortent dans cette position ambivalente. Il y a une histoire célèbre chez les juifs, ce sont deux rabbins qui se disent: «L'important c'est Dieu, qu'il existe ou non.» Un Père de l'Église dit par ailleurs: ma foi est la forme de mon espérance. C'est exactement mon cas.

    Alors à quoi croyez-vous précisément?

    Ce qui ne laisse pas de m'étonner et de m'émerveiller, c'est l'Incarnation: Dieu s'est fait homme. Je sais bien, avec Renan, que dans de nombreuses religions anciennes, les dieux prennent forme humaine: Zeus prit les traits d'Amphitryon pour séduire Alcmène. Mais le Dieu des chrétiens est le seul qui s'incarne par amour. L'amour est la grande nouveauté du christianisme qu'on retrouve dans d'innombrables propos du Christ: «Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés», etc. Les chrétiens le savent: quand ils font le bien, c'est à l'imitation de Dieu, mais je suis rempli d'admiration pour les non-chrétiens qui font eux aussi le bien.

    Votre livre montre cependant que votre approche de Dieu procède plutôt de la science que la foi.

    Le XXe siècle a été un siècle horrible à cause des guerres et des massacres. Et un siècle magnifique à cause de la science. On y a fait des découvertes exceptionnelles notamment concernant les origines de l'Univers, de Planck à Hubble. La réflexion sur l'univers est proprement saisissante: nous vivons sur une scène, coincés entre le mur de Planck qui donne le départ de l'Univers et celui de la mort. Nous vivons dans une parenthèse miraculeuse, qui a eu un commencement et aura une fin.

    Tous ces scientifiques nous éclairent sur la façon dont a pu se construire l'Univers. Mais pourquoi tout ceci a-t-il été créé?

    Ça relève de la foi. «Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?» demandait Leibnitz. Or la nécessité de l'Univers n'est pas nécessaire. D'ailleurs, la science et la foi ne sont pas du tout incompatibles. Il est loin, le temps où Bertrand Russell pouvait, après une longue discussion sur l'existence de Dieu, couper court en disant: «Vous ne m'avez pas donné assez de preuves…» Croire en Dieu, c'est beaucoup plus simple que de ne pas y croire, et c'est beaucoup plus encourageant. On aurait tort de s'en priver!

    Il y a le mal qui est un mystère et un scandale, qui peut faire douter de Dieu.

    Oui, mais le mal est arrivé avec l'homme et avec la pensée. Avant l'homme, le mal n'existe pas. Il y a la souffrance, mais pas le mal. Le mal est l'apanage de l'homme. Car le mal est indissociable de la conscience du mal. Il procède de l'homme, de sa responsabilité, c'est-à-dire de la liberté de faire le mal. Le mal est le prix de notre liberté. Dieu n'est pour rien là-dedans.

    Et l'Église catholique dans tout ça, comment la trouvez-vous?

    Les ricaneurs sont nombreux qui citent Loisy: «Jésus annonçait le royaume, mais c'est l'Église qui est venue»… Or la succession de trois papes, Jean-Paul IIBenoît XVIet François, chacun illustrant à sa manière les trois vertus théologales, l'espérance, la foi et la charité, montre le caractère durablement exceptionnel de l'Église catholique, et ce depuis deux mille ans. Je mourrai dans son sein si elle veut de moi et j'aimerais bien avoir un prêtre à mes côtés.

    Comme un chant d'espérance, de Jean d'Ormesson, Éditions Héloïse d'Ormesson, 160 p., 16 €.

  • Quand la pub fait l'impasse sur Noël... et si c'était tant mieux ?

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    Coup de tonnerre sur nos pauvres sociétés européennes : une certaine marque de bière très connue ne produira plus de « bière de Noël » mais de la « bière d’hiver ». Dans le même temps, ce même mot recule aux frontons des temples du commerce et des enseignes municipales. Exit Noël, la société laïque pare ses tables pour « les fêtes de fin d’année » (le jour de l’An soit, et la deuxième, quelle est-elle ?)

    Et les uns de relayer ces horreurs estampillées #christianophobie, tandis que d’autres sabrent le champagne : l’emprise de Léreligion sur la société recule !

    Ridicule. Aussi ridicule, et ce n’est pas peu dire, que la brusque toquade de quelques élus pour l’origine vaguement mariale du graphisme du drapeau européen, ou que Jean-Luc Mélenchon voyant dans le folklorique titre de chanoine de Latran la preuve d’une mainmise vaticane sur la République française. Ah ! si monsieur Mélenchon connaissait mieux le pape François… vu son programme économique, écologique et social, cette allégeance, il l’appellerait de ses vœux ! Mais passons. C’est ridicule, oui, de voir un « viol de conscience », un « obscurantisme tentaculaire » dans le mot de « Noël » appendu aux vitrines pleines de foie gras, et une libération dans son retrait. Voilà une liberté qui ne coûte pas cher à consentir et qui fait oublier le reste.

    Grotesque tartarinade laïcarde, oui. Mais est-ce tellement mieux de s’arc-bouter, au nom de la défense de « l’identité chrétienne », sur la présence du mot Noël sur les emballages de marrons glacés ? C’est un fait, même s’il nous déplaît fort, à nous chrétiens : l’immense majorité de nos concitoyens ne fête pas, fin décembre, la venue du Dieu fait homme. Et ce n’est pas parce qu’elle s’est convertie au grand méchant z’islam. L’hypothèse salafiste est assez peu crédible pour expliquer la disparition d’un nom de fête chrétienne de sur un… pack de bière. À moins que l’expression « pression des milieux islamistes » n’ait pris un sens nouveau, plus mousseux et aussi quelque peu inattendu. Bref, c’est juste que nos concitoyens sont majoritairement sans religion et que du coup, l’étiquette Noël relève plutôt du simulacre.

    Peu importe à qui célafôte. C’est ainsi : la France n’est plus un pays majoritairement chrétien et l’on peut toujours clabauder « ouimédeculturechrétienne » ou « didentitéchrétienne », imposer de parler de Noël à quelqu’un qui se fiche comme d’une guigne de ce qui s’est passé à Bethléem dans une certaine étable, cela ne nous mène à rien. C’est se bercer d’illusions, faire semblant, et contraindre les autres à le faire. Ils ne croient plus. C’est ainsi.

    Et dans ces conditions, je crois que nous n’avons aucun intérêt à combattre pour défendre le royaume du Christ sur des boîtes de chocolats ou les calendriers des postes. Ne nous plaignions-nous pas chaque année ? N’était-ce pas même devenu proverbial, que Noël ne fût plus pour la majorité qu’une fête commerciale ? Et bien ! que le commerce fasse sa bringue, et nous, fêtons Noël. L’Enfant n’a pas besoin de catalogues de jouets mi-partis roses et bleus, ni de Mon Chéri, ni de Pyrénéens. Il se passera très bien d’être prétexte à lucullutiennes agapes, concours du cadeau hors de prix et rubans rouges autour des tablettes et des iphone. Rien de nouveau, nous le répétons chaque année.

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  • Evangélisation : ce que le pape entend par là

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    De Sandro Magister (traduit sur le site diakonos.be) :

    Le Pape François a confirmé ce qu’il entendait par évangélisation  au cours de la conférence de presse à bord du vol de retour du Bangladesh ce samedi 2 décembre .  A la question du journaliste français Etienne Loraillère qui lui demandait: « Quelle est votre priorité: évangéliser ou dialoguer pour la paix? », le Pape a répondu ceci:

    « Une première distinction: évangéliser ce n’est pas faire du prosélytisme.  L’Eglise ne grandit pas par prosélytisme mais par attraction, c’est-à-dire par témoignage.  C’est Benoît XVI qui le disait.  Qu’est-ce que l’évangélisation?  C’est vivre l’Evangile, c’est témoigner de la manière de vivre l’Evangile: témoigner des Béatitudes, témoigner de Matthieu 25, témoigner du Bon Samaritain, témoigner du pardon soixante-dix-sept fois sept fois.  A travers ces témoignages, l’Esprit Saint travaille et il y a des conversions. »

    « Nous sommes toujours très enthousiastes à l’idée de faire des conversions tout de suite.  Si elles viennent, elles attendent: on parle…, dans votre tradition… , on fait en sorte qu’une conversion soit la réponse à quelque chose que l’Esprit Saint a mis en mouvement dans mon cœur face au témoignage du chrétien.  Au cours du repas que j’ai partagé avec les jeunes pendant les JMJ de Cracovie – une quinzaine de jeunes du monde entier – l’un d’entre eux m’a posé cette question: ‘Qu’est-ce que je dois dire à un camarade d’université, un ami, quelqu’un de bien, mais qui est athée?  Qu’est-ce que je dois dire pour le changer, pour le convertir?’.  Ma réponse fut celle-ci: ‘La dernière chose à faire c’est de dire quelque chose.  Contentes-toi de vivre ton Evangile et si lui te demande pourquoi tu fais cela, tu pourras lui expliquer pourquoi tu le fais.  Et laisse l’Esprit Saint l’attirer.' »

    « C’est cela la force et la douceur de l’Esprit Saint dans les conversions.  Il ne s’agit pas de convaincre mentalement avec des apologies, des raisonnements… non.  C’est l’Esprit qui convertit.  Nous sommes des témoins de l’Esprit, des témoins de l’Evangile.  ‘Témoin’ c’est un mot qui veut dire ‘martyr’ en grec: le martyr du quotidien, même le martyre du sang, quand il arrive… »

    « Vous me demandez: qu’est-ce qui est prioritaire, la paix ou la conversion?  Mais quand on vit dans le témoignage et le respect, on fait la paix.  La paix commence à se briser dans ce domaine quand on se met à faire du prosélytisme, et il y a de nombreux types de prosélytismes, mais ça n’est pas évangélique ».

  • Bruxelles (Stockel), 7 février 2018 : "Dieu ou rien", une conférence du cardinal Sarah en présence du cardinal De Kesel

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    Grande soirée "Dieu ou rien" du Cardinal Robert Sarah en présence du Cardinal De Kesel

    source

    Contacts : jubilatestok@gmail.com

    Le Cardinal Robert Sarah viendra présenter son ouvrage « Dieu ou rien » lors d'une grande conférence le 7 février prochain à 20h30

    Elle sera précédée d'une messe à 18h30 concélébrée par les Cardinaux Robert Sarah et Jozef De Kesel et d'une collation à 19h30. L'inscription à la collation est obligatoire et se fait, au plus tard le 2 février, par e-mail, à l'adresse jubilatestok@gmail.com.

    À l'issue de la conférence, vous seront proposés, en collaboration avec l'UOPC, les ouvrages « Dieu ou rien », et « La force du silence » que le Cardinal Sarah dédicacera.

    • Le Cardinal Robert Sarah est préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements où il a été appelé par le Pape François, après avoir été créé cardinal par le Pape Benoît XVI. Nommé archevêque à l'âge de 34 ans par le Pape Jean-Paul II, le prélat, viendra spécialement du Vatican pour nous entretenir de son expérience exceptionnelle. Né dans un petit village, de parents illettrés, il est aujourd'hui l'un des cardinaux de la curie romaine les plus connus à travers le monde. « Il parle en se fondant sur une profonde intimité avec le Seigneur » (Benoît XVI, Pâques 2017). Son ouvrage qui retrace son parcours de vie, sa foi dans le Christ, a été un véritable best-seller et a été traduit dans de nombreuses langues. 
    • On ne présente plus notre Archevêque, le Cardinal Jozef De Kesel. Il nous fera l'honneur de sa présence et, bien connu à la capitale où il fut aussi évêque auxiliaire, il nous présentera le Cardinal Robert Sarah.

    Cette soirée sera un grand événement d’Église. N'hésitez donc pas à diffuser l'annonce autour de vous !

    Les prêtres qui le désirent pourront concélébrer. Il leur suffit d'annoncer leur venue en envoyant un mail à jubilatestok@gmail.com.

    Lieu de l'activité : église Notre-Dame de Stockel rue Vandermaelen, 25 1150 Woluwe-Saint-Pierre

  • L'Avent : préparer la venue du Seigneur qui vient

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    L’Avent : préparer la venue au Seigneur qui vient (source)

    Le Seigneur ne s’est pas retiré du monde, Il ne nous a pas laissés seuls. L’Avent est un temps où l’Église appelle ses enfants à veiller, à être éveillés pour accueillir le Christ qui passe, le Christ qui vient. Éditorial pour approfondir ce très beau temps de l’année liturgique.

    Opus Dei - L’Avent : préparer la venue au Seigneur qui vient

    « Donne à tes fidèles, Dieu tout-puissant, d’aller avec courage sur les chemins de la justice à la rencontre du Seigneur, pour qu’ils soient appelés, lors du jugement, à entrer en possession du Royaume des cieux. » Ces mots tirés de la prière du premier dimanche de l’Avent illustrent efficacement le caractère spécifique de ce temps, par lequel commence l’Année liturgique. Se faisant l’écho de l’attitude des vierges sages dans la parabole évangélique, qui ont su apprêter à temps l’huile pour les noces de l’Époux [1], l’Église invite ses enfants à veiller, à être éveillés pour accueillir le Christ qui passe, le Christ qui vient.

    Un temps de présence

    Le désir d’aller à la rencontre du Seigneur, de préparer sa venue [2], nous renvoie au terme grec parousie, que le latin a traduit par adventus, d’où procède le mot Avent.

    En réalité, adventus peut se traduire par « présence », « arrivée », « venue ». Il ne s’agit pas, d’autre part, d’un terme trouvé par les chrétiens. Dans l’Antiquité, il était employé dans un contexte profane pour désigner la première visite officielle d’un personnage important — le roi, l’empereur ou leurs fonctionnaires — à l’occasion de sa prise de fonction. Il pouvait aussi indiquer la venue de la divinité, qui sort de son existence cachée pour se manifester avec éclat ou bien qui est célébrée dans le culte. Les chrétiens l’ont adopté pour exprimer leur rapport à Jésus-Christ : Jésus est le Roi qui est venu dans cette bien pauvre « province » qu’est notre terre, pour rencontrer tout le monde ; un Roi qui invite à participer à la fête de son « Adventus » tous ceux qui sont convaincus de sa présence parmi nous.

    En disant adventus, les chrétiens affirmaient en toute simplicité que Dieu est ici : le Seigneur ne s’est pas retiré du monde, il ne nous pas laissés seuls. Même si nous ne pouvons ni le voir ni le toucher, comme nous pouvons le faire pour les réalités sensibles, il est ici et il vient nous visiter de bien des manières : dans la lecture de la Sainte Écriture ; dans les sacrements, spécialement l’Eucharistie ; dans l’année liturgique ; dans la vie des saints ; dans tant et tant d’épisodes, plus ou moins prosaïques, de notre vie quotidienne ; dans la beauté de la création… Dieu nous aime, connaît notre nom, s’intéresse à toutes nos affaires et se tient toujours près de nous. L’assurance de sa présence, que la liturgie de l’Avent nous suggère discrètement mais régulièrement au cours de ces semaines, n’esquisse-t-elle pas devant nos yeux une nouvelle image du monde ? Cette certitude que nous donne la foi nous fait contempler ce qui nous entoure sous un jour nouveau et, bien que tout demeure pareil, nous avons la sensation que tout est différent, parce que tout est expression de l’amour de Dieu [3].

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  • Liège, 10 décembre : Concert-méditation de Noël "Des mystères au Mystère, le chemin de Marie"

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  • Le portrait d'un évêque roumain, martyr du communisme

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    Du site de l'Oeuvre d'Orient

    Portrait de Monseigneur Ioan Suciu, martyr du communisme

    Évêque de l’Église gréco-catholique de Blaj, en Roumanie, Monseigneur Ioan Suciu est l’un des sept évêques roumains martyrs du communisme. Un témoignage contemporain de fidélité.

     

    Mgr Ioan Suciu est un évêque gréco-catholique roumain. Né en 1907 à Blaj, il fut ordonné prêtre en 1931 et nommé, en 1940, évêque auxiliaire d’Oradea-Mare puis administrateur apostolique du siège de Blaj. Surnommé « l’apôtre des jeunes », il eut une intense activité pastorale et sportive avec les Roms qui vivaient dans les périphéries de Blaj.

    Après l’arrivée des communistes au pouvoir et l’interdiction de l’Église gréco-catholique en 1948, Mgr Suciu commença à donner une série de sermons, au cours desquelles il fit valoir l’impossibilité d’un accord avec le communisme.

    Arrêté le 27 octobre 1948, il subit de durs interrogatoires pendant dix-sept mois. Il suivit le même parcours que six autres évêques gréco-catholiques roumains. Il mourut de faim à la prison de Sighet dans la nuit du 27 juin 1953, dans la cellule 44, entouré par ses confrères. Il fut enterré au cimetière des pauvres et sa tombe n’a jamais pu être identifiée.

    En 1952, dans sa lettre apostolique Veritatem facientes, le pape Pie XII rend hommage à ce peuple de l’Est qui n’a pas renié leur foi : « Vous renouvelez la beauté de l’Église primitive […] On souhaite embrasser les chaînes de ceux qui, du fond de leur prison, ne s’acharnent pas contre l’injustice qui leur a été faite mais souffrent d’une douleur indicible en voyant les assauts contre la foi et prient pour le salut éternel de leur peuple. »

    Aujourd’hui, leur sacrifice est en passe d’être reconnu par la Congrégation pour les causes des saints. Ioan Suciu fait partie des « nouveaux martyrs » qui ont versé leur sang pour l’Évangile. Son sacrifice nous dit que, dans notre monde, on peut faire preuve de fidélité en considérant que la grâce du Seigneur est plus précieuse que notre vie. Son témoignage, nous incite à redécouvrir nos raisons de croire, d’espérer, de vivre et de nous ouvrir aux autres.

    Père Cristian Crisan, curé de la paroisse gréco-catholique roumaine
    Saint-Georges à Paris

  • Un rosaire sur les côtes irlandaises pour la sauvegarde de la foi catholique et le respect de la vie

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    D'Olivier Bault sur reinformation.tv :

    Après le Rosaire aux frontières en Pologne, l’Irlande organise un Rosaire sur les côtes pour la foi catholique et pour la vie

    Rosaire frontières côtes catholique Irlande
     
    Le Rosaire aux frontières qui a rassemblé un très grand nombre de catholiques le samedi 7 octobre en Pologne fait des émules. Après une prière du Rosaire nationale en Italie le vendredi 13 octobre, « pour suivre les enseignements de Marie et pour suivre le très bel exemple donné par nos frères polonais », c’est en Irlande qu’avait lieu ce dimanche, jour de la fête du Christ Roi (dans le Nouvel Ordo), un « Rosaire sur les côtes pour la foi et pour la vie ». Pourquoi ce jour ? Tout simplement, expliquent les organisateurs, parce que l’Irlande a été le premier pays consacré au Christ Roi, dans les années 1940. Dimanche, tout le long des côtes irlandaises, la prière du Rosaire a donc été dite à partir de 14 h 30, suivie du Chapelet de la Divine Miséricorde à 15h. Plus de 250 lieux de prières avaient été déclarés aux organisateurs tout le long des côtes d’Irlande, y compris en Irlande du Nord, alors que l’objectif initial était de 53.

    Le Rosaire sur les côtes pour protéger l’Irlande du mal

    Au moins quatre évêques et de nombreux prêtres avaient annoncé qu’ils y prendraient part. L’intention de cette grande prière nationale, comme le nom donné à cette initiative l’indique, était la restauration de la foi catholique en Irlande et la protection des enfants dès la conception. Les organisateurs rappellent les mots de Pie IX : « Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferai la conquête du monde. » Ils avaient demandé aux fidèles d’amener avec eux leurs médailles miraculeuses pour les faire bénir par les prêtres et les enterrer sur le bord de mer en demandant à la Vierge Marie d’intercéder pour protéger l’Irlande contre le mal. Ils disent ouvertement s’être inspirés du centenaire des apparitions de la Vierge Marie à Fatima et aussi de l’initiative « Rosaire aux frontières » polonaise.

    La foi catholique en recul en Irlande, mais il y a des signes d’espoir

    L’Irlande a connu au cours des dernières décennies un spectaculaire recul de la foi catholique, la part de la population irlandaise se rendant à la messe dominicale passant de 90 % en 1984 à 18 % en 2011, même si aujourd’hui encore plus des trois quarts des Irlandais se considèrent catholiques. Du reste, chez les jeunes, les trois quarts se déclarent désormais au contraire sans religion. Kathy Sinnott, organisatrice du « Rosaire sur les côtes pour la foi et pour la vie », évoque néanmoins dans le journal catholique polonais Nasz Dziennik du week-end, plusieurs signes d’espoir pour l’Irlande : « Depuis une vingtaine d’années, on voit apparaître en Irlande des groupes de prière, et depuis une dizaine d’années l’adoration du Saint Sacrement est à nouveau pratiquée dans presque chaque paroisse au moins pendant une heure chaque semaine, alors que c’était devenu très rare. »

    Prier pour que la vie continue d’être protégée dès la conception en République d’Irlande comme en Irlande du Nord

    Et en ce qui concerne la défense de la vie, alors que la République d’Irlande était jusqu’ici un des pays où le droit à la vie était le mieux protégé dès la conception, un référendum a été annoncé en septembre dernier par le premier ministre Leo Varadkar pour révoquer l’article de la constitution qui garantit ce droit à la vie. Cette annonce intervenait quatre ans après la loi qui a autorisé l’avortement en cas de « risque de suicide » de la femme enceinte si un tel avortement lui est refusé. En Irlande du Nord, où le droit à la vie est également protégé, le gouvernement britannique a décidé de rembourser le voyage des femmes qui souhaiteraient se faire avorter en Grande-Bretagne.

    Le Rosaire aux frontières polonais inspire encore les catholiques d’autres pays

    Le 8 décembre prochain, pour la fête de l’Immaculée Conception, ce sera au tour des catholiques de Colombie de réciter la prière du Rosaire dans tout le pays et ils ont demandé aux organisateurs du Rosaire aux frontières polonais de les soutenir par la prière. Dans leur demande, les organisateurs colombiens ont écrit leur crainte de voir, après l’accord de paix, les communistes des FARC transformer le pays en un nouveau Venezuela ou un nouveau Cuba. « En Pologne, vous savez combien le communisme est terrible », ont-ils écrit, « et nous savons que le Rosaire est l’arme la plus puissante contre le diable et le communisme ». Les organisateurs du Rosaire aux frontières polonais ont encore été informés d’initiatives similaires en Croatie et en Italie, mais cette fois aux frontières du pays comme cela avait été le cas en Pologne.

    Olivier Bault

  • Parce qu'il faut éviter de se fourvoyer...

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    Faire fausse route

    Voici la traduction d’un article du blog de Mark Mallett qui nous a été communiquée par un ami :

    https://www.markmallett.com/blog/2017/11/28/barquing-up-the-wrong-tree

    IL me regarda intensément et dit, “Mark, vous avez beaucoup de lecteurs. Si le Pape François enseigne l’erreur, vous devez vous en détacher et conduire votre troupeau vers la vérité.”

    J’étais stupéfait par les propos de ce prêtre. D’une part, “mon troupeau” de lecteurs ne m’appartient pas. Ils sont (vous êtes) la possession du Christ. Et de vous, Jésus dit :

    Moi-même, je m’occuperai de mes brebis, et je veillerai sur elles. Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau quand elles sont dispersées, ainsi je veillerai sur mes brebis, et j’irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées un jour de nuages et de sombres nuées. (Ezekiel 34:11-12)

    Le Seigneur parle ici, à la fois de la diaspora des Juifs au-delà d’Israël, mais aussi, dans le plus grand contexte, d’un temps où les brebis de l’Eglise du Christ seraient abandonnées par leurs bergers. Un temps où le clergé serait en grande partie silencieux, lâche ou carriériste ne défendant ni le troupeau ni la vérité, mais garderait et défendrait plutôt le status quo. Ce sera un temps d’apostasie. Et selon les derniers papes, nous vivons actuellement ce temps prophétisé :

    Peut-on ignorer la maladie si profonde et si grave qui travaille, en ce moment bien plus que par le passé, la société humaine, et qui, s'aggravant de jour en jour et la rongeant jusqu'aux moelles, l'entraîne à sa ruine ? Cette maladie, Vénérables Frères, vous la connaissez, c'est, à l'égard de Dieu, l'abandon et l'apostasie … — PAPE ST PIE X, E Supremi, Encyclique sur la Restauration de toutes choses dans le Christ, n° 3, 5; 4 octobre 1903

    L’apostasie, la perte de la foi, s’étend à travers le monde et jusqu’aux plus hauts sommets de l’Eglise. — PAPE PAUL VI, Exhortation lors du Soixantième Anniversaire des Apparitions de Fatima, 13 octobre 1977

    Lire la suite en pièce jointe.

  • "Tout mais pas ça !" Un film à ne pas manquer

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    De Bruno Bouvet sur le site du journal La Croix :

    Tout mais pas ça », chacun cherche sa voie

    L’Italien Edoardo Falcone traite sur le mode de la comédie, enlevée mais inégale, l’effondrement des certitudes d’un chirurgien dont le fils veut devenir prêtre.

    Edoardo Pesce et Marco Giallini / Copyright Claudio IannoneStars 

    Tout mais pas ça ! **

    d’Edoardo Falcone

    Film italien, 1 h 27

    Enlevée, drôle, incisive, caustique et à la fois pleine de charme. La première demi-heure de Tout mais pas ça ! emporte l’adhésion du spectateur comme les plus belles comédies à l’italienne des années 1970.

    C’est précisément dans cette veine, avec musique entraînante et dialogues ciselés, que se situe le réalisateur, Edoardo Falcone, et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi les cinéphiles transalpins ont accordé leurs suffrages (700 000 spectateurs) au premier film de cet ancien scénariste.

    Le tsunami familial que provoque l’annonce par Andrea, un sémillant étudiant en médecine, de son souhait de devenir prêtre, est assez irrésistible. Panique à bord : chacun voit ses certitudes chamboulées, et les rôles trop bien établis se recomposent…

    Une réflexion sur la vocation

    Toutefois, une très longue séquence, fondée sur un quiproquo balourd et étiré jusqu’à la corde fait craindre que Tout mais pas ça ! ne tienne pas ses promesses et vire à la pantalonnade. Il n’en est rien et le film se ressaisit pour développer, non sans finesse, une jolie variation sur le thème de la vocation, au sens large.

    De quoi remplit-on son existence ? Quel sens lui donne-t-on ? Tommaso, visage fermé et amabilité de cerbère, s’est-il jamais posé la question ? Ce brillant chirurgien connaît tout de la cardiologie mais n’écoute guère son cœur. Pas davantage ceux des autres.

    Il a, depuis longtemps, réduit Carla sa femme (touchante Laura Morante) au rôle de (joli) accessoire. Il méprise Bianca, sa fille, qu’il n’a jamais pris le temps d’écouter et mène au pas de charge son équipe médicale, sans aucun égard pour leurs états d’âme.

    Un apprivoisement réciproque

    Quant à Andrea, son fils, pourquoi choisirait-il une autre voie que celle de marcher sur ses traces ? La seule différence à laquelle pourrait consentir Tommaso est d’ordre privé : quand Andrea réunit toute la famille pour faire « la » grande annonce, le médecin est persuadé qu’il va apprendre que son fils est homosexuel.

    S’il a choisi le sacerdoce, ce ne peut être que sous l’influence malfaisante d’un prêtre, Don Pietro, dont il va s’évertuer, lui, le savant aux conceptions rigoureusement laïques, à révéler le vrai visage. Le duel entre l’athée et l’homme de Dieu offre des scènes inégales, desservies par des gags un peu appuyés.

    Il touche juste, en revanche, quand il laisse la place à l’apprivoisement réciproque et à l’éclosion de la sensibilité du rude Tommaso.

    Bruno Bouvet