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International - Page 306

  • L'Irak à l'agonie; appel de l'Aide à l'Eglise en Détresse

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    PH-Irak-à-lagonie.jpgcliquer sur l'image pour accéder au contenu sur le site de l'Aide à l'Eglise en Détresse

     

  • Après Mossoul, les djihadistes se sont emparés de Tikrit

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    De Radio Vatican :

    Des insurgés se sont emparés mercredi de la ville irakienne de Tikrit, deuxième chef-lieu de province à tomber aux mains des rebelles en deux jours, a rapporté la police. « Tout Tikrit est aux mains des insurgés », a déclaré un colonel de la police.

    Tikrit est le chef-lieu de la province de Salaheddine et situé à mi-chemin entre Bagdad et la deuxième ville du pays, Mossoul, tombée mardi aux mains de l'insurrection.

    Selon un général de la police, les insurgés sont des membres du puissant groupe jihadiste de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). Ils ont attaqué depuis le nord, l'ouest et le sud de la ville, a-t-il ajouté. Un commandant de police a indiqué de son côté que les insurgés avaient libéré quelque 300 détenus d'une prison de Tikrit.

    L'EIIL a lancé une offensive lundi soir en Irak et conquis depuis, presque sans combats, la totalité de la province de Ninive ainsi que des localités de Kirkouk à l'est et de Salaheddine au sud.

    L'exode de la population vers le Kurdistan irakien

    A Mossoul, des centaines de milliers de personnes dont des chrétiens ont fui vers le kurdistan irakien, notamment l’Archevêque chaldéen Mgr Amel Shamon Nona, et tous les prêtres de la ville. Près de Kirkouk, des villages ont déjà échappé au contrôle du gouvernement alors que la zone urbaine vit dans une atmosphère suspendue, la population étant réfugiée dans les maisons alors que les milices kurdes des Peshmergas venues du Kurdistan protègent la ville des djihadistes. Dans les quatre paroisses chaldéennes de Kirkouk, on prie chaque jour pour que de nouvelles souffrances soient épargnées à la population. « Nous avons suspendu le catéchisme et les activités avec les jeunes pour des motifs de sécurité – raconte le Père Kage à l’agence Fides – mais les églises sont ouvertes.

    Depuis les Etats Unis où il visite les communautés chaldéennes, le Patriarche d’Antioche des Chaldéens, Mgr Louis Raphael I Sako a diffusé une déclaration. Il invite tous ses compatriotes à ne pas céder à la panique et à s’unir face aux convulsions sectaires qui mettent en danger la survie même du pays. « Nous croyons – écrit le Patriarche, que la meilleure solution à tous ces problèmes est la création d’un gouvernement d’unité nationale afin de renforcer le contrôle de l’Etat et l’Etat de droit pour protéger le pays, les citoyens et leurs propriété et conserver l’unité nationale ».

    Le Patriarche chaldéen rappelle l’importance de Mossoul également sur un plan historique : la deuxième ville de l’Irak se trouve dans la zone de l’antique Ninive, la capitale assyrienne par ailleurs citée dans la Bible. Dans la partie finale du message, le Patriarche invoque enfin l’aide de « Dieu, source de toute paix » afin que tous les irakiens puissent affronter les épreuves avec courage et faire l’expérience du don de la paix dans leur vie.

  • Les djihadistes se sont emparés de Mossoul (Irak); les chrétiens doivent fuir.

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    FIDES – Les insurgés de « l’Etat islamique de l’Irak et du Levant », faction proche d’Al-Qaeda active également dans le cadre du conflit syrien, ont pris, à la fin de la soirée du 9 juin, le siège du gouvernement provincial de Mossoul, deuxième ville d’Irak. Le gouverneur, Athel Nujafi, est parvenu à s’enfuir au dernier moment, avant que l’édifice ne tombe entre les mains des assaillants armés de lance-grenades et de mitrailleuses montées sur des tout-terrains. Actuellement, la partie ouest de la ville se trouve aux mains des islamistes qui ont déjà libéré des milliers de détenus d’une prison et avancent en direction de la base de l’armée afin de la conquérir et de s’approprier de l’aéroport militaire. Au cours de la journée du 9 juin, le gouverneur, dans un appel à la télévision, avait exhorté les habitants de Mossoul et de la province, à s’organiser en groupes d’autodéfense afin de résister à l’attaque de « l’Etat islamique de l’Irak et du Levant ».

    Selon ce qu’a appris Fides, l’assaut des miliciens a accéléré la fuite de dizaines de familles chrétiennes en direction des villages de la plaine de Ninive, à quelques dizaines de kilomètres de Mossoul, où ces jours derniers la présence des miliciens peshmergas kurdes s’est renforcée. Ceux qui ne sont pas parvenus à fuir sont désormais pris au piège à leur domicile, entre couvre-feu et interruptions continuelles de l’énergie électrique et de la fourniture en eau. Au cours de l’offensive des miliciens – qui seraient plusieurs milliers – les affrontements se sont concentrés dans les quartiers occidentaux où se trouve notamment la Cathédrale chaldéenne. Hier, l’Evêque chaldéen de la ville, S.Exc. Mgr Amel Shamon Nona, et les autres Evêques de Mossoul avaient lancé un appel afin que les églises et les mosquées demeurent ouvertes pour prier en faveur de la paix, invitant les négociants à garantir à la population l’accès au pain et aux denrées alimentaires de base.

    (Source : Fides)

  • Est du Congo : les violences sexuelles s'exercent en toute impunité

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    Lu ICI :

    Violences sexuelles au Congo : l’impunité perdure

    Alors que s’ouvre aujourd’hui (10/6), à Londres, le Sommet mondial contre les violences sexuelles en zone de conflit, l’ONG Human Rights Watch a publié un rapport accablant faisant état de nombreux cas de violences sexuelles perpétrées dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Les auteurs de ces crimes demeurent généralement impunis.

    Intitulé Mettre fin à l’impunité pour les violences sexuelles : nécessité d’un nouveau mécanisme judiciaire pour traduire les responsables en justice, le rapport dresse le portrait d’une zone sinistrée par deux décennies de combat entre forces gouvernementales et groupes armées rebelles. Prise au piège, la population civile subit le contrecoup de ces affrontements. 

    Dans ce combat sans fin qui oppose une dizaine de groupe armés aux forces de sécurité congolaises, les violences sexuelles sont devenues un instrument de terreur. Le viol, notamment, est utilisé comme arme de guerre pour « punir » des groupes ethniques particuliers accusés d’intelligence avec l’ennemi. Plusieurs enlèvements de femmes et de jeunes filles, devant servir d’esclaves sexuelles, ont également été répertoriés. Fait notable, des membres de l’armée congolaise sont directement impliqués dans les exactions commises à l’encontre des civils. Trois lieutenants-colonels ont ainsi été inculpés pour viol et le procès du général Kakwavu, pour des faits similaires, est en cours. 

     

    Malgré les efforts des autorités congolaises, les auteurs de ces violences ne sont que rarement inquiétés. En effet, le système judiciaire du pays est gangréné par la corruption et les quelques magistrats probes ne disposent pas de moyens suffisants pour mener des enquêtes approfondies. Plus décourageant encore, de nombreux soldats condamnés pour viol se sont évadés de prison en raison de l’état déplorable du système pénitencier congolais. Tant que ce climat d’impunité perdurera, les violences sexuelles continueront, prévient l’ONG américaine, qui espère que le Sommet de Londres fera évoluer les choses. 

    Source : HUMAN RIGHTS WATCH

  • Asia Bibi condamnée à moisir en prison

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    D'Eglise d'Asie (EDA - MEP) :

    Renvoi sine die du procès en appel d’Asia Bibi

    L’affaire Asia Bibi, qui mobilise depuis plusieurs années les militants des droits de l’homme au Pakistan et à l’étranger, est suspendue par « ordre venu d’en haut », ont annoncé hier les avocats de la défense. Mère de quatre enfants, la jeune femme chrétienne, condamnée à mort en 2010 pour blasphème, attend depuis quatre ans de passer devant la cour d’appel de Lahore.

    Ces derniers mois, les dates d’audiences qui avaient été fixées ont toutes été annulées à la dernière minute ou reportées, pour des motifs aussi divers que peu crédibles. Des atermoiements qui, selon les observateurs, sont dus au fait qu’Asia Bibi est devenue le symbole de la cause des victimes des lois anti-blasphème qui sévissent au Pakistan et le porte-drapeau des nombreuses campagnes internationales qui font pression sur le gouvernement du pays, dénonçant une situation « de violation permanente des droits de l’homme ».

    Le cas d’Asia Bibi est « un dossier trop sensible », confirme Me Sardar Mushtaq Gill, avocat chrétien à la tête de l’équipe chargée de défendre l’accusée, et qui tente actuellement d’avoir des explications plus précises de la Haute Cour sur le blocage du procès en appel de sa cliente. Le 27 mai dernier, la dernière audience, déjà renvoyée à de multiples reprises, avait été annulée le jour même, tandis que l’affaire Asia Bibi disparaissait inexplicablement du rôle du tribunal.« L’audience était bien inscrite sur le rôle le mardi matin, et subitement dans l’après-midi elle a disparu sans aucune explication ! », s’était étonné Me Naeem Shakir, qui reconnaît n’avoir « jamais rencontré ce cas de figure auparavant ».

    Les avocats de la jeune chrétienne envisagent d’invoquer l’article 561 du Code pénal, qui confère des « pouvoirs spéciaux » à une Cour afin d’empêcher ou de corriger des abus et des injustices évidentes commises par de hauts tribunaux, et obtenir ainsi une date d’audience fixe avant l’été.

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  • L'Occident et la Syrie : chronique d'un aveuglement

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    De Philippe Degouy dans l'Echo.be ("Lu pour vous"):

    L’aveuglement occidental face au dossier syrien

    Partant du constat que la Syrie d’aujourd’hui est devenue un vaste sanctuaire pour le djihad mondial, le chercheur Frédéric Pichon, fin connaisseur du monde arabe, pose la question qui résume son dernier ouvrage: «comment en est-on arrivé là?» Son dernier essai, «Pourquoi l’Occident s’est trompé» (éditions du Rocher) retrace les quatre dernières années qui ont transformé la Syrie en un bourbier sans nom, plongée dans une guerre civile au terrible bilan de quelque 150.000 morts. Sans compter la destruction d’un large pan de son patrimoine culturel. 
    Aujourd’hui, la Syrie figure dans le trio de tête des pays les plus dangereux et représente certainement le plus important vivier de terroristes venus du monde entier. Un danger qui menace la stabilité de la région et qui se présente désormais aux portes de la vieille Europe. La France, ciblée par l’auteur, mais également les autres nations occidentales peuvent désormais constater les dégâts de leur politique court-termiste. «Seule une solution politique était envisageable dans l’intérêt de la région et des Occidentaux. Au lieu de cela, le conflit a encouragé une spirale de la violence dans une région qui n’en avait pas besoin. Pire, le soutien indirect à la frange de la rébellion la plus extrémiste est lourd de menace pour l’avenir de l’Europe elle-même» explique Frédéric Pichon.

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  • Plus de 200 chrétiens victimes d'un nouveau massacre perpétré par Boko Haram

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    Nigéria : au moins 202 morts dans l’attaque d’Attagara par Boko Haram (source)

     

    La brutale attaque d’Attagara et d’autres villages chrétiens par Boko Haram le 3 juin dernier (voir ici et ), est en passe de devenir le plus grand massacre de chrétiens jamais perpétré par ces barbares djihadistes. Dans un article d’aujourd’hui de son correspondant au Nigéria, Voice of the Persecuted (VOP) établit le bilan – provisoire… – à 202 victimes ! Une vieille chrétienne locale a signalé que les corps de 40 petits enfants ont été, jusqu’à présent, inhumé mais qu’on a rettrouvé les corps de 5 autres dans le fleuve. Une autre femme rescapée raconte au correspondant de VOP : « Les insurgés [Boko Haram] nous ont dit qu’on devait devenir musulmanes et nous couvrir d’un voile [hamar], sinon, quand ils reviendront, ils nous tueront. Mais nous préférons mourir que de laisser nos frères sans sépulture ». Les tueurs de Boko Haram n’ont pas quitté la région : ils contrôlent les collines et toutes les routes d’accès aux villages chrétiens. Les forces gouvernementales nigérianes n’ont pas pointé le bout de leur nez depuis trois jours ! Des milliers de villageois ont fui, le nombre de blessés n’est pas connu mais il doit être aussi élevé et ce bilan de 202 morts risque d’être revu à la hausse ces prochains jours…

    Source : Voice of the Perscuted

  • Russie - Ukraine : quand Emmanuel Todd s'attaque aux préjugés

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    C'est sur Herodote.net :

    Ukraine et Russie : Emmanuel Todd brise nos préjugés 

    Dans un entretien exclusif avec Herodote.net, l'historien dresse un panorama inattendu de la Russie de Poutine, chiffres à l'appui.

    Il craint  aussi que l'Ukraine nous entraîne dans une guerre... 

     
  • Rome-Moscou : rien ne va plus

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    Les rapprochements esquissés entre le Patriarcat de Moscou et le Saint-Siège  sous le règne de Benoît XVI ne sont plus à l’ordre du jour. En cause : l’Ukraine. Pour le patriarche moscovite, l'Église catholique se livre à des activités politiques directes, ce qui jette « une ombre très mauvaise» sur les relations entre l’Église russe et le Vatican.

    Lu sur le site de « La Vie » :

    « Nous vous en avions parlé, les églises chrétiennes sont, qu'elles le veuillent ou non, au cœur du conflit ukrainien. 

    C'est le cas également de l'Église gréco-catholique du pays, dont l'histoire est jalonnée de contentieux historiques qui l'ont vu s'opposer à la Russie, mais aussi à l’Église orthodoxe russe. C'est ainsi que pendant quarante ans (jusqu'en 1989) elle a dû vivre dans la clandestinité après avoir été supprimée par Staline qui avait par ailleurs attribué une grande partie de ses biens à l’Église orthodoxe russe. Aujourd'hui, elle regroupe environ 8% de la population du pays. 

    Au regard de ce contexte et de la récente actualité, on comprend mieux pourquoi les gréco-catholiques craignent pour leur survie, et combien ils ont été inquiets suite aux derniers propos tenus par le patriarche orthodoxe Cyrille de Moscou lors d'une réunion au ministère russe des Affaires étrangères ce 28 mai. 

    « L'Église gréco-catholique d’Ukraine se livre à des activités politiques directes, malheureusement, en utilisant des slogans russophobes tranchants et en lançant de durs jugements contre l'Église orthodoxe russe dans ses déclarations publiques » a-t-il ainsi déclaré, estimant même selon l'agence APIC qu'un tel comportement « russophobe jette une ombre très mauvaise » sur les relations entre l’Église russe et le Vatican. 

    Depuis le début
     du conflit, l’archevêque gréco-catholique, Mgr Sviatoslav Shevchuk, tout comme son prédécesseur Lubomir Husar, ont pris une position très claire, appelant à l'intégration européenne, et invitant les pays occidentaux à intervenir activement en Ukraine. « Mgr Sviatoslav Shevchuk et le faux patriarche Philarète (chef de file de l’église orthodoxe ukrainienne dissidente de Moscou ndlr) sont même allés aux États-Unis pour se rendre aux bureaux du Ministère d'État, et demander aux États-Unis d'intervenir dans les affaires ukrainiennes», avait déjà dénoncé le métropolite Hilarion, chef du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou. 


    Alors que ce dimanche encore le pape François a invité les catholiques à « prier pour la paix », de tels propos du côté de Moscou ne risquent pas de lever les incompréhensions.

    Ref. Le patriarche Cyrille de Moscou s'en prend à l'Église gréco-catholique

     

    Mise à jour du 9 juin :

     

    Selon le site de l’hebdo « La Vie », le pape François aurait transmis oralement (via le directeur du Choeur de la chapelle Sixtine de passage en Russie) au patriarche orthodoxe de Moscou Cyrille 1er sa disponibilité à “le rencontrer n’importe où“, rapporte l’agence AsiaNews. Selon les sources du Patriarcat citées par AsiaNews, le patriarche, au cœur de l'actualité, se serait contenté de remercier son hôte pour cette disponibilité, “cadeau précieux“ des “amis de Rome“.

     

    JPSC

  • Meriam Yahya : le Saint-Siège plaide pour la liberté religieuse

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    Soudan : Meriam Yahya met au monde une petite fille
    Le Saint-Siège plaide pour la liberté religieuse

    (Zenit.orgAnita Bourdin) - Le Saint-Siège plaide pour la liberté, et le respect de la liberté religieuse dans le cas de Meriam Yahya Ibrahim Ishaq, médecin chrétien de 27 ans, condamnée à mort pour apostasie. Elle a mis au monde, le 27 mai, à l’infirmerie de la prison de Khartoum, une petite fille: Maya.

    La communauté internationale continue de demander aux autorités soudanaises la libération de la jeune femme et de son premier fils de 20 mois, tandis qu'elle  continue de subir des pressions pourl a faire abjurer la foi chrétienne, ce qu'elle refuse.

    Son mari, un chrétien du Soudan du Sud, se bat pour la faire libérer, avec le soutien de l’Eglise locale, d’ONG et des diplomates.

    Dénoncée par un parent, elle est accusée d’avoir abandonné l’islam pour se convertir au christianisme. En fait, elle est la fille d'une chrétienne orthodoxe et d’un musulman qui a abandonné sa famille quand elle était petite, ce qui fait qu'elle a été élevée par sa mère dans les valeurs chrétiennes. Or, la loi coranique prévoit la transmission de la foi dans la ligne paternelle : elle serait donc musulmane.

    Elle est également accusée d'adultère pour avoir épousé un chrétien – son mariage n’étant pas reconnu - et elle a été condamnée pour cela à cent coups de fouet.

    La peine capitale est suspendue pendant deux ans à partir de la naissance de sa fille – la loi prévoyant l’allaitement pendant cette période -. 

    « Il faut respecter le droit fondamental de la liberté religieuse », déclare Mgr Silvano Maria Tomasi, Observateur permanent du Saint-Siège auprès de l'ONU à Genève.

    « C’est, explique-t-il au micro de Radio Vatican, un cas symptomatique et nous devons le situer dans le contexte plus large des cas comme celui d'Asia Bibi au Pakistan ou d'autres personnes accusées ou emprisonnées pour blasphème ou d'autres types de violations ou d'allégations de violations de la charia. Le problème fondamental est de savoir comment respecter les droits fondamentaux de ces personnes , en face de certaines traditions ou des situations politiques où il est difficile , pour des raisons d'histoire et de la culture publique , de respecter ces droits fondamentaux ? »

    Il insiste sur le « respect du principe de la liberté religieuse , qui est un droit fondamental , non seulement de pratiquer une religion , mais aussi de changer de religion ».

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  • Protection de l'embryon : l'Europe inféodée à l'ONU ?

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    D'Adélaïde Pouchol sur le site de l'Homme Nouveau :

    Protection de l’embryon : quand l’Europe est soumise à l’Onu

    Rédigé par Adélaïde Pouchol le 30 mai 2014 dans Éthique et tac

    Protection de l’embryon : quand l’Europe est soumise à l’Onu

    « User de son veto, le dernier jour de son exercice, pour refuser de transmettre l'Initiative “Un de Nous” au Parlement et au Conseil européens, ce serait, pour la Commission, abuser d'un pouvoir que les citoyens lui ont déjà retiré et agir de façon antidémocratique ».Ce que redoutait Grégor Puppinck, président de l’European Center for Law and Justice(ECJL) est finalement arrivé. Le 28 mai dernier, la Commission européenne a mis à la poubelle les deux millions de signatures recueillies dans le cadre de l’initiative citoyenne « Un de nous » pour demander l’arrêt du financement public des pratiques impliquant la destruction d’embryons humains.

    La démocratie selon la Commission européenne

    La possibilité de recourir à une initiative citoyenne avait été introduite par le traité de Lisbonne, le 13 décembre 2007, pour, selon les mots de la Commission européenne, « encourager une plus grande participation démocratique des citoyens aux affaires européennes ». « Un de nous » avait recueilli près du double du million de signatures requis et remplissait toutes les conditions de recevabilité. Cela n’a pas empêché la Commission européenne de rejeter la plus grande pétition de l’histoire des institutions européennes, et cela le dernier jour du délai qui lui était imparti.

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  • François en Terre sainte, sous le signe de l'interreligieux

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    De Jean Mercier sur le site web de « La Vie » (extraits) :

    Bras dessus, bras dessous. C’est avec deux complices argentins, le rabbin Abraham Skorka et le professeur musulman Omar Abboud, que François se rendra vers les sources du christianisme, du 24 au 26 mai. Un pape qui débarque avec ses vieux copains plutôt qu’en pontife suprême de l’Église romaine ? Il s’agit d’une première sous le signe du dialogue triangulaire entre juifs, chrétiens et musulmans.

    La volonté inter­religieuse (…) était mineure lors du premier pèlerinage dugenre, en 1964, lorsque Paul VI, à Jérusalem, avait snobé les dignitaires musulmans et juifs. Pour le premier voyage d’un pape hors d’Italie depuis 1812, il était venu pour embrasser le patriarche de ­Constantinople Athénagoras, un geste considérable dont la portée s’est un peu effacée de nos jours, mais que François a voulu célébrer en en faisant le prétexte de son déplacement, cette fois pour rencontrer ­Bartholomée, le patriarche actuel, 50 ans plus tard.

    En Israël, des violences antichrétiennes

    Avec ses amis de Buenos Aires, François apportera une note de légèreté. À la différence de Jean Paul II et Benoît XVI, Jorge Mario Bergoglio n’a pas vécu la Seconde Guerre mondiale et ne porte pas sur ses épaules le poids écrasant de l’Histoire, notamment de la Shoah (…).

    Depuis des décennies, Jorge Bergoglio entretient avec le judaïsme une fraternité de proximité, liée à son vécu argentin. En Israël, pourtant, certains juifs ultras le rejettent. À l’approche de sa venue, des incidents se sont multipliés, visant la communauté chrétienne.

    À côté de ces intimidations, les chrétiens locaux doivent ravaler leur frustration que le voyage du pape ne donne pas lieu à de grandes et belles réjouissances populaires. Si Jean Paul II fut attendu par une foule en délire sur les bords du lac de Tibériade et si Benoît XVI fut accueilli en grande pompe à Nazareth, cette fois, les festivités seront réduites à une simple messe dominicale à Bethléem, en présence de 6000 fidèles triés sur le volet… Pendant deux jours, les rues seront désertes sur le passage du pape, volets baissés et magasins fermés par ordre de la police. Rien à voir avec la bousculade de 1964, quand Paul VI était littéralement porté par un peuple en liesse dans les rues de Jérusalem. Giovanni Battista Montini avait versé des larmes sous le coup de l’émotion…

    La mission s’annonce délicate

    Sur place, que va faire François pour marquer les mémoires ? Certains l’attendent sur le terrain œcuménique, annoncé par lui comme primordial, sous forme d’une avancée puissante vers les orthodoxes. D’autres espèrent qu’il profitera de l’occasion pour rappeler que l’Église est née à Jérusalem, et pâtit d’être trop centrée sur Rome.

    Mais le terrain interreligieux reste incontournable.(…). Benoît XVI avait créé la surprise lors de sa première journée en Jordanie, en appelant à une sorte d’insurrection commune des musulmans et des chrétiens pour faire gagner la raison contre l’obscurantisme fondamentaliste.

    Il est probable que François, qui passera aussi à Amman (Jordanie), louera aussi tout ce qu’il y a de positif dans l’islam du royaume hachémite, pays le plus ouvert à la liberté religieuse dans la région. Mais (…)  le dialogue interreligieux ne peut pas être à sens unique. Il faudra remettre les points sur les “i”. L’Église doit prendre la défense des chrétiens persécutés en Égypte et ailleurs. » (…)

    Le message d’une Église prophétique

    L’enjeu n’est pas mince selon David Neuhaus, prêtre, vicaire patriarcal pour les catholiques hébraïques (…) : « Jean Paul II est passé naturellement de l’univers juif et israélien aux réalités arabes, musulmanes et palestiniennes, ce qui signifiait que les murs et les barrières ne sont ni éternels ni sacro-saints. Benoît XVI n’a pas eu peur de dire des vérités que beaucoup ne voulaient pas entendre. François, avec son charisme d’une parole très directe, peut secouer les leaders politiques et les pousser à repenser leur vision des choses. (…) »

    Réf : François en Terre sainte, sous le signe de l'interreligieux

     En conclusion Jean Mercier trace une ligne rouge :  l’ Eglise ne peut se laisser enfermer dans les contraintes définies par la politique. Elle doit être la gardienne d’un discours de vérité, de respect, de raison – et d’amour – dont on dira peut-être un jour qu’il a changé les mentalités. Et pour ce faire, les petites phrases-chocs risquent de ne pas suffire. Surtout en Orient.  JPSC