Source : http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Novembre/20111122.1.asp
En novembre 2011, le bioéthicien américain Art Caplan a publié un éditorial dans la revue The Lancet, où il critique l'utilisation, en Chine, des organes de prisonniers exécutés pour des greffes. Le spécialiste souligne que cette pratique viole les droits de l'homme et retarde le développement d'une politique éthique en matière de dons d'organes en Chine. Le bioéthicien appelle, avec d'autres, à boycotter le système chinois en matière de greffe, tant que cette pratique n'aura pas cessée.
Cependant, Udo Schulenk, rédacteur en chef du journal Bioethics, a exprimé son désaccord sur son blog. S'il dénonce la peine de mort comme étant une "pratique barbare", il estime que l'utilisation des organes des prisonniers pour sauver d'autres vies humaines, est finalement un moyen de tirer le meilleur partie de cette mauvaise situation, qu'il déplore. Le site de bioéthique Bioedge souligne le caractère utilitariste de cette vision. (Bioedge (Michel Cook) 19/11/11)
C’est du moins ce que titraient hier plusieurs canaux d'information au sujet du nouveau gouvernement italien, pour relever ensuite que le fondateur de la Communauté Sant’Egidio, Andrea Riccardi (photo), avait été choisi comme ministre à la coopération internationale et à l’intégration par le nouveau président du Conseil des ministres italien Mario Monti, un autre catholique. Par cette nomination, commente l’Agence Apic, cette organisation d’origine italienne entre officiellement sur la scène politique de la péninsule, ce à quoi elle avait rechigné durant plusieurs années.