http://www.rtbf.be/video/detail_le-doc-de-7-a-la-une-le-tabou-des-ex-musulmans?id=1998480
Islam - Page 65
-
Le tabou des ex-musulmans
-
Guerre liturgique, critique du Pape, Manif pour tous, islam et islamisme, grandeur de l’Afrique : un cardinal répond sans langue de buis
Guerre liturgique, critique du Pape, Manif pour tous, islam et islamisme, grandeur de l’Afrique : un cardinal répond sans langue de buis
Interview d’Elisabeth de Baudouin pour « Aleteia »
« […] Présent à Paris durant quelques jours à l’occasion de la sortie de son livre Dieu ou rien, rédigé en collaboration avec l’écrivain Nicolas Diat, le nouveau préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a répondu aux questions d’Aleteia.
Éminence, dans votre livre Dieu ou rien, vous évoquez à plusieurs reprises la « guerre liturgique » qui divise les catholiques depuis plusieurs décennies. Guerre d’autant plus regrettable, dites-vous, que sur cette question, ils devraient être particulièrement unis. Comment sortir aujourd’hui de ces divisions et réunir tous les catholiques autour du culte rendu à Dieu ?
Cardinal Robert Sarah : Le Concile Vatican II n’a jamais demandé de rejeter le passé et d’abandonner la messe de saint Pie V, qui a engendré de nombreux saints, ni même de laisser le latin. Mais il faut en même temps promouvoir la réforme liturgique voulue par le Concile lui-même. La liturgie est le lieu donné pour rencontrer Dieu face-à-face, Lui apporter toute notre vie, notre travail ; et faire de tout cela une offrande à sa gloire. On ne peut pas célébrer la liturgie en nous armant : en portant sur nos épaules un armement de haine, de lutte, de rancœur. Jésus l’a dit Lui-même : « Avant de présenter ton offrande, va d’abord te réconcilier avec ton frère ». Dans ce « face-à-face » avec Dieu, notre cœur doit être pur, débarrassé de toute haine, de toute rancœur. Chacun doit éliminer de son cœur ce qui peut assombrir cette rencontre. Cela suppose que chacun soit respecté dans sa sensibilité.
N’est-ce pas justement ce que Benoît XVI souhaitait ?Cardinal Sarah Oui, c’est le sens du motu proprio Summorum Pontificum (juillet 2007, ndlr). Benoît XVI a mis beaucoup d’énergie et d’espoir dans cette entreprise. Hélas, il n’a pas totalement réussi car les uns et les autres se sont « cramponnés » à leur rite en s’excluant mutuellement. Dans l’Église, chacun doit pouvoir célébrer selon sa sensibilité. C’est une des conditions de la réconciliation. Il faut aussi porter les gens à la beauté de la liturgie, à sa sacralité. L’Eucharistie n’est pas un « repas entre copains », c’est un mystère sacré. Si on la célèbre avec beauté et ferveur, on arrivera à une réconciliation, c’est évident. Toutefois, il ne faut pas oublier que c’est Dieu qui réconcilie, et cela va prendre du temps.
-
Le Coran et la Bible (en videos)
Le Coran et la Bible (via france-catholique.fr (Père Thierry)
1/7 : qu’est ce que le Coran ?
-
Les chrétiens assyriens victimes du double jeu de la Turquie
Du site de rfi :
Les chrétiens assyriens victimes du double jeu turc
La Turquie empêche les habitants chrétiens de fuir par sa frontière, tout en permettant aux jihadistes de la franchir, a accusé mercredi sur Radio Vatican l'évêque de la ville de Hassaké. Plus largement, c'est le double jeu de la Turquie à sa frontière qui met en colère les acteurs du terrain.
Après l'enlèvement par l'organisation Etat islamique de plus d'une centaine de chrétiens dans cette province syrienne mardi (il y en aurait plus de 200 ndB), près de 1 000 familles ont fui leurs villages. Certaines, qui ont atteint la ville de Qamichli à la frontière turque, n'auraient pas pu entrer dans le pays. Patrick Karam, président de la coordination Chrétiens d'Orient en danger, dénonce le traitement discriminatoire que subissent les chrétiens quand ils arrivent en Turquie.
« Généralement, ils n'arrivent à accéder aux camps de réfugiés. Quand ils peuvent rentrer en Turquie, ils le font généralement en rejoignant des familles qu'ils ont en Turquie, mais c'est beaucoup plus compliqué pour eux d'accéder aux camps de réfugiés. Et quand ils y sont, ils se retrouvent isolés, ils ont moins accès que d'autres à l'aide humanitaire.
Il faut quand même se rappeler que la Turquie joue un double jeu. Elle laisse passer des personnes qui vont faire le jihad en Irak et en Syrie. Par contre, quand des Kurdes turcs souhaitent aller combattre aux côtés de leurs frères syriens contre Daesh et ça a été le cas à Kobane, la Turquie a su fermer la frontière.
Il y a aussi un double jeu dans le trafic de pétrole. Entre 800 000 et un million de dollars par mois des revenus de Daesh sont issus de la vente de pétrole. Mais par où passent les camions ? Tout simplement par la Turquie. C'est absolument intolérable. La Turquie doit choisir son camp : soit elle est avec nous, soit elle est contre nous, et là-dessus on ne peut plus tergiverser. »
-
Le Croissant Rouge refuse son aide aux chrétiens
Du Salon Beige :
Le Croissant rouge refuse d'aider les chrétiens
Mgr Jacques Behnan Hindo, l’évêque syro-catholique d’Hassaké, déclare à Radio Vatican :
"Il y a une chose que je voudrais dire : la Croix Rouge aide, fournit de l’argent au Croissant Rouge. Or, le Croissant Rouge ne donne absolument rien aux chrétiens. Hier, il y a eu le Croissant Rouge, UNHCR, etc, qui se sont baladés devant les télévisions, qui ont parlé comme s’ils avaient aidé les gens. Or, ils n’ont distribué, même pas une livre syrienne. Jusqu’à maintenant, le Croissant Rouge n’a rien donné aux chrétiens, et ce depuis quatre ans. Je l’ai dit sur une grande chaîne arabe et là, je vous le dis aussi. Il faut que la Croix Rouge le sache. Il faut qu’il le sache. Ici, les responsables sont tous des Frères musulmans ou apparentés. Je le dis à voix haute parce que cela m’exaspère et me révolte.
Alors de qui provient l’aide que vous recevez ?
Par exemple, de l’Œuvre d’Orient, du Vatican, de la Congrégation orientale. Sinon, la Croix Rouge ne donne rien puisqu’elle donne tout au Croissant Rouge et le Croissant Rouge, ici, ne distribue même pas un milliardième de ce qu’il reçoit, rien aux chrétiens.
Que se passe-t-il par exemple, lors d’une grande distribution, si une personne s’avance et dit qu’elle est chrétienne ?
À chaque fois qu’un chrétien se présente chez eux, ils disent « rien ». Tandis que nous, à l’Église, Caritas, etc, nous donnons aux chrétiens, aux musulmans, à tout le monde. Eux ne donnent rien."
-
Sécularisation de la société et attrait morbide d’une société décadente pour l’islamisme
Lu sur le site web de « France Catholique » cette réflexion de William E. Carroll dans le Los Angeles Times :
« Dans la tribune libres opinions du Los Angeles Times, juste avant son allocution à la conférence de la maison Blanche sur l’extrémisme, le Président Obama a signalé qu’en dernière analyse la lutte contre un fanatisme religieux comme celui de l’Etat islamique était un combat pour gagner « les cœurs et les esprits » afin d’empêcher dans le monde entier des individus de se radicaliser et de sombrer dans la violence. Parlant à l’ouverture de la conférence, le vice-président Joe Biden a également insisté sur l’importance de traiter d’urgence les problèmes économiques et sociaux profondément enracinés qui constituent un terrain fertile pour ceux qui veulent recruter des partisans de l’Etat islamique dans les sociétés occidentales.
Bien qu’une meilleure intégration dans sa propre communauté puisse aider certains à résister au genre d’aliénation qui conduit à l’adoption d’idéologies radicales, il est beaucoup plus probable que le terreau du fanatisme religieux en Occident soit la sécularisation de la culture occidentale elle-même.
Une culture qui confine (ou essaie de confiner) les convictions religieuses dans le domaine de l’expérience personnelle et subjective au lieu de reconnaître que la religion est davantage qu’une vision privée du monde, est une culture qui marginalise la religion et aliène donc les croyants qui considèrent que celle-ci concerne la totalité de l’existence humaine. La culture occidentale affirme trop souvent le caractère exclusivement séculier du débat public, et partant de la politique. Dans ce contexte les croyances religieuses ne sont ni bien accueillies ni même, dans certains cas, tolérées.
-
De plus en plus de chrétiens condamnés à mort au Pakistan; le témoignage saisissant d'Hanna
Alors que l'on recense au Pakistan de plus en plus de chrétiens condamnés à mort pour blasphème, Hanna, une chrétienne pakistanaise, a accepté de témoigner. Elle exprime avec courage sa fidélité au Christ et à l’Église, sous couvert de l’anonymat pour ne pas mettre sa vie en péril.
Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, Foi, International, Islam, islamisme, Justice, Persécutions antichrétiennes, Politique, Société, Témoignages 0 commentaire -
Libye : L’Etat islamique s'étend sur fond de divisions
Alors que l’EI multiplie raids et attentats en Libye, les relations se tendent entre l’Egypte et le Qatar soutenu par les monarchies du Golfe. L’ONU est elle aussi divisée, tandis que le cardinal Parolin, secrétaire d’Etat du pape François, déclare qu’il ne faut pas intervenir sans « un large consensus international ». De Philippe Oswald sur le site « aleteia » :
« Représailles aux représailles : les islamistes du pseudo Etat islamique (Daech) ont répliqué par de sanglants attentats aux bombardements de l’aviation égyptienne destinés à venger les 21 Coptes égorgés par les terroristes. Trois voitures piégées ont explosé ce vendredi dans la ville de Koubbah, dans l'est de la Libye, localité proche de Derna, bombardée par des avions égyptiens en début de semaine. Les cibles étaient une station-service, le siège des services de sécurité et celui de la municipalité. Un premier bilan fait état d'au moins 40 morts. (Le Monde)
Tensions entre le Caire et Doha
L’intervention égyptienne est l’occasion de nouvelles tensions entre le Caire et Doha (le Qatar étant la seule monarchie du Golfe à avoir soutenu le président déchu, Mohamed Morsi, issu de la confrérie des Frères musulmans, contre l’actuel président Al Sissi avant de se résoudre à lui apporter son soutien en décembre. L’Orient le Jour). Lors d’une réunion de la Ligue arabe, « le Qatar a critiqué une "action militaire unilatérale" de l'Egypte qui a agi sans consulter ses partenaires au sein de la Ligue arabe. Le délégué égyptien à la Ligue a répliqué en accusant Doha de soutenir le "terrorisme". (…) le Qatar a aussitôt rappelé son ambassadeur au Caire. » (Le Point). Les accusations de l’Egypte contre le Qatar sont « infondées et erronées » a commenté le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG). « Elles ignorent les efforts sincères déployés par le Qatar, avec les autres membres du CCG et les pays arabes, pour lutter contre le terrorisme et l'extrémisme » (I-24 news). Les cinq autres monarchies du Golfe -Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Bahreïn- ont une position fluctuante pour ne pas dire contradictoire, tantôt soutenant le Qatar, tantôt approuvant l’Egypte …
Valse-hésitation à l’ONU
Le Conseil de sécurité de l’ONU est lui aussi divisé sur la conduite à tenir à l’égard de la Libye, l’état d’instabilité du pays écartelé entre deux « gouvernements » rendant périlleuse et incertaine une intervention au sol et hasardeuse la levée de l’embargo sur les armes (Aleteia). Pour le président égyptien, Abdelfattah Al Sissi, soutenu par François Hollande, « il n’y a pas d’autre choix que d’appeler l’ONU à voter une résolution pour une intervention militaire menée par une coalition internationale. » (El Watan)
Une base contre l’EuropePendant ce temps, Daech prospère…La branche libyenne de l’Etat islamiste devient la troisième force du pays. Installée principalement dans la région de Derna, à 1.300 km à l'est de Tripoli, elle a pris le contrôle jeudi de l'université de Syrte, ville située à 450 km à l'est de Tripoli, où ses troupes ont paradé. Présentant la Libye comme la base d’une offensive contre l’Europe, les islamistes de Daech « menacent d'utiliser les migrants comme une "arme psychologique" contre l'Europe. Et tout particulièrement contre l'Italie si celle-ci intervient en Libye. » (Metronews)
Ref. Libye : L’Etat islamique s'étend sur fond de divisions
JPSC
-
Un essai sur la genèse de l’ « Etat » islamique
Pour « Figaro Vox », Pierre Jova a lu l’essai de Pierre-Jean Luizard, chercheur au CNRS. Pierre Jova est journaliste. Il écrit notamment pour Causeur et Cahiers libres :
« C'est l'histoire d'un monstre. Une créature hideuse qui sème la mort au Moyen-Orient, gommant les frontières, frappant de stupeur les nations arabes, l'Occident et la communauté musulmane mondiale: l'État islamique. De cette nouvelle baleine de Jonas qui a englouti la Plaine de Ninive, on sait peu de choses. Personne ne peut ainsi affirmer avec certitude que le calife Abu bakr al-Bagdadi est bien le détenteur du pouvoir à Mossoul. En revanche, on peut expliquer la genèse de l'État islamique, et donner les raisons de son foudroyant succès. Pour Pierre-Jean Luizard, pas de doute: «les ingrédients du succès de l'État islamique ne sont pas d'ordre militaire».
Historien spécialiste du Moyen-Orient, auteur de plusieurs ouvrages sur l'Irak, le chercheur au CNRS signe une brillante et éclairante mise au point. Prenant de la hauteur sur l'actualité à chaud, son essai s'intitule judicieusement Le piège Daech, L'Etat islamique ou le retour de l'Histoire.
Daech bâtit sur les ruines de la Syrie et de l'Irak
Dans un premier temps, Pierre-Jean Luizard rappelle que les États de la région, Liban, Syrie et Irak, ont été modelés de toutes pièces par les Français et les Britanniques après la Première guerre mondiale. Ces États ont été enfermés dès leur indépendance dans des logiques confessionnelles, qui éclatent aujourd'hui: des minorités y ont pris le pouvoir, par le biais du nationalisme arabe, incarné dans les deux pays par le Parti Baas. Alaouites en Syrie, sur la majorité sunnite, et Sunnites arabes en Irak, aux dépends des Kurdes sunnites, et de la majorité chiite.
-
L'Europe et le spectre du Califat
« Un spectre hante l’Europe », disait Marx. Comme un membre coupé le califat aboli en 1924 par Attatürk – unité politique et religieuse de l’Islam – continue de tourmenter « l’homme malade de l’Europe ». Ce livre expose l’action politique en Occident de l’OCI – Organisation de la Conférence Islamique – la plus grosse organisation internationale après l’ONU, forte de cinquante-six États gouvernant un milliard trois cent millions de personnes et qui se comporte de fait comme un califat moderne associatif.
L’OCI a réussi à établir par delà les frontières et à l’aide de réseaux européens une véritable gouvernance sur les minorités musulmanes immigrées en Europe. Son action sur les politiques communautaires a contourné les procédures démocratiques. En imposant que ces minorités gardent leur lien avec leur religion, leur culture, leur langue et leur État d’origine, elle provoque l’échec des modèles occidentaux d’intégration et conduit l’Europe à un « multiculturalisme » aventureux.
Bat Ye’or révèle le projet révolutionnaire d’installer le siège permanent de l’OCI à Jérusalem et comment l’Europe est instrumentalisée dans cette opération décisive pour l’avenir du Proche Orient et ce qu’il y reste de christianisme.« Au cours de la rédaction de cet essai, je me remémorais la question qui m’avait hantée voici vingt ans. Comment des peuples chrétiens, dotés d’États, de fortes armées et des plus riches cultures de leur temps, se désintégrèrent-t-ils dans leurs confrontations avec l’islam du VIIe au XVe siècle ? Maintenant je ne me pose plus ces questions. Ces processus de décomposition que j’étudiais dans de vieilles chroniques, je les ai vus se dérouler dans l’Europe actuelle… »
Bat Ye’or, « fille du Nil », « une Cassandre, un esprit courageux et clairvoyant », (selon l’historien David Pryce-Jones) a consacré sa vie à étudier et à comprendre l’histoire des Juifs et des chrétiens sous l’Islam après avoir dû quitter l’Égypte de Nasser en 1957. _Ses livres ont été publiés en anglais, allemand, espagnol, français, hébreu, italien, néerlandais, russe… Elle donne de nombreuses conférences et participe à d’importants colloques internationaux en Europe et en Amérique où elle a fait connaître les mots « dhimmitude » et « Eurabia ». Depuis une dizaine d’années elle a concentré sa méthode d’investigation sur l’étude des relations institutionnelles euro-arabes et leurs implications politiques et religieuses largement ignorées des médias.
Lien permanent Catégories : Actualité, Culture, Débats, Europe, Islam, islamisme, Livres - Publications, Politique 0 commentaire -
La solution viendrait-elle d'Egypte ?
La solution vient d'Egypte
Le nom de Jésus est le dernier mot qui a effleuré leurs lèvres. Comme dans la passion des premiers martyrs, ils s’en sont remis à Celui qui peu après, les aura accueillis. Et ainsi, ils ont célébré leur victoire, la victoire qu’aucun bourreau ne pourra leur enlever. Ce nom susurré au dernier instant a été comme le sceau de leur martyre ». Ainsi s’exprime l’évêque de Gizeh Mgr Mina, à propos des 21 martyrs coptes libyens. Nous sommes dans la primitive Eglise, l’Eglise des martyrs. La photo des vingt et un martyrs coptes circule sur la toile. Il faut, sans crainte, regarder leurs visages. Ils sont habités, non pas détruits, non pas hagards, mais… Oui : heureux, dans la noblesse de leur attitude.
Cette fois je crois que « Daech », l’Etat islamique a fait un mauvais calcul. Il croyait terroriser les chrétiens égyptiens et les faire partir, comme ils ont réussi à le faire ailleurs au Proche Orient. C’était le programme non-déguisé, de l’ancien président Mohamed Morsi et de ses Frères musulmans, au pouvoir en Egypte jusqu’en juillet 2013. Aujourd’hui, avec ce nouveau Nasser qu’est le Maréchal Sissi, un musulman authentiquement pieux mais non intégriste, la nouvelle de ce martyre ne sera pas reçu dans la terreur par la communauté chrétienne. C’est une victoire pour les chrétiens et, annonce Sissi, nous allons construire une église en l’honneur des « martyrs en Libye » dans la ville de Minya dont ils sont originaires. Il faut noter qu’à Minya en Moyenne Egypte, (où la population est chrétienne à 35 %) trois églises ont été incendiés par un commando de 200 islamistes le 16 août 2013, pour venger la chute du président Morsi. Cette construction nouvelle est donc un symbole de la liberté religieuse. Sissi se fait l’émule du président Nasser, qui avait fait construire de ses deniers dans le centre du Caire, la cathédrale Saint-Marc, en remerciement au pape des coptes, à l’époque, Cyrille VI, dont l’intercession, disait Nasser, avait guéri son fils. Miracle ou pas, Sissi marche sur les traces de Nasser avec un courage émouvant.
-
Les djihadistes de l’ « Etat « islamique ont lu le Camp des Saints de Jean Raspail
Le Camp des saints est un roman de l'écrivain français Jean Raspail, publié en 1973. Il décrit les conséquences d'une immigration massive sur la civilisation occidentale, la France en particulier. Les djihadistes de Daesch fanfaronnent aujourd’hui sur le thème de ce roman d’anticipation.La nouvelle arme des terroristes : utiliser cyniquement la menace d'un «chaos en Méditerranée» pour empêcher l'Europe d'intervenir en Libye. Lu sur le site du « Figaro »:
«Si vous engagez des forces armées en Libye, nous vous envoyons 500.000 migrants»: tel est en substance le message envoyé par les djihadistes de la franchise libyenne de Daech au gouvernement italien.
Le ministre italien des affaires étrangères Angelino Alfano avait affirmé lundi dernier que la Libye devait être la «priorité absolue» pour la communauté internationale, et qu'il n'y avait «pas une minute à perdre». «Si les milices du Califat avancent plus vite que les décisions de la communauté internationale, nous avons le risque d'un exode sans précédent», avait-il . Plus prudent, Matteo Renzi avait fait savoir que «ce n'était pas le moment pour l'intervention militaire», le ministre de la défense a lui affirmé que le pays était prêt à mobiliser 5000 soldats pour lutter contre Daech en Libye. L'Italie est en première ligne, à 350 kilomètres seulement des côtes libyennes. Sur la séquence vidéo de l'assassinat des 21 coptes, avant que leur sang ne baigne dans la Méditérannée, un des djihadistes avertit: «Nous sommes au sud de Rome». Le dossier libyen est désormais au cœur de l'actualité médiatique en Italie: le pays est sous extrême tension, craignant à tout moment une attaque.
La Libye «porte d'entrée stratégique» vers l'Europe
D'après des écoutes téléphoniques que le quotidien italien Il Messagero a pu se procurer, l'État islamique envisagerait de recourir aux migrants comme une «arme psychologique» contre l'Europe, et en particulier contre l'Italie si celle-ci intervenait en Libye. Dans ces conversations téléphoniques interceptées par la police italienne, les djihadistes menacent d'envoyer des milliers de barques remplies de migrants vers les côtes italiennes. Ils parlent de «500.000 migrants» soit la majorité des 700.000 qui attendent d'embarquer sur les côtes libyennes. «Les djihadistes émettent l'hypothèse d'envoyer à la dérive direction l'Italie, des centaines de barques remplies de migrants, dès le moment où notre pays évoquerait une intervention armée en Libye», écrit le quotidien romain.
Plus de 170.000 migrants sont arrivés en Italie par bateau l'an dernier. Les passeurs de migrants utilisent une nouvelle technique, celle des «bateaux-fantômes»: il s'agit de lancer des cargos d'occasion ou des bateaux attendant la casse remplis à ras-bord de migrants, et envoyés à la dérive dans la Méditerranée, sans conducteur, pour obliger les équipes de sauvetage à intervenir.
En occasionnant un désastre humanitaire, l'objectif de l'État islamique serait de créer le «chaos» en Méditerranée prédit par le colonel Kadhafi avant sa mort. Comme le rappelle le Daily Mail, lors de sa dernière interview en mars 2011, l'ancien dictateur libyen Mouamar Kadhafi, renversé en 2011 grâce à l'appui des occidentaux, avait fait cette funeste prédiction: sans lui, la Méditerranée deviendrait «la mer du chaos». «L'Occident a le choix entre moi ou le chaos terroriste» avait également prévenu l'autocrate dans une interview au JDD.
«La Libye est une porte d'entrée stratégique, une rampe de lancement pour couper la route maritime aux ‘croisés' et un moyen de semer la ‘pandémie' dans les villes méridionales de l'Europe» écrit, dans le Telegraph, le chercheur Charlie Winter, du think-thank britannique Quilliam, qui a publié un rapport sur le sujet. »
Ref. L'État islamique menace d'envoyer 500.000 migrants en Europe depuis la Libye
JPSC
Lien permanent Catégories : Actualité, Europe, Islam, islamisme, Politique, Religions, Société 2 commentaires