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Islam - Page 64

  • Nouvelles horreurs islamistes : L'EI met en scène une exécution de chrétiens éthiopiens en Libye

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    Lu sur le site web du Figaro :

    5cc2107f-8d33-4569-b38e-91e74bf398ec.jpgLe groupe Etat islamique (EI) a publié ce dimanche une vidéo montrant l'exécution d'une trentaine d'hommes, présentés comme des chrétiens éthiopiens, par des jihadistes en Libye.

    Cette vidéo de 29 minutes, publiée sur des sites jihadistes, montre un groupe d'au moins 12 hommes égorgés sur une plage et un autre groupe de 16 autres tués par balles dans une zone désertique. Ils sont présentés comme des membres "de l'Eglise éthiopienne ennemie" par la vidéo.

    Mi-février, l'EI avait diffusé une vidéo montrant la décapitation de 21 hommes, la plupart des Egyptiens de confession copte, sur une plage, dans une mise en scène semblable.

    Les 12 hommes, vêtus de combinaisons oranges, sont amenés sur la plage avant d'être couchés au sol et décapités au couteau. Parallèlement, dans une zone désertique, 16 hommes vêtus de combinaisons noires sont abattus à bout portant.

    Un homme habillé en noir s'exprime en anglais alors que les autres bourreaux, un derrière chaque prisonnier, sont intégralement vêtus de treillis militaires et silencieux. Tous sont masqués.

    Les images des exécutions concluent la vidéo de 29 minutes. 

    Auparavant, on peut voir des hommes présentés comme des chrétiens de Syrie expliquer que les djihadistes leur ont donné le choix de se convertir à l'islam ou de payer, et qu'ils ont choisi de donner de l'argent. »

     Ref. L'EI met en scène l'exécution de chrétiens éthiopiens en Libye

    TVA-Nouvelles note ici qu’  "environ deux tiers des Ethiopiens sont chrétiens, la majorité d'entre eux étant des Coptes orthodoxes, une communauté qui affirme être présente dans la Corne de l'Afrique depuis le 1er siècle.

    De nombreux Éthiopiens ont quitté leur pays pour aller chercher du travail, notamment en Libye, où la main-d'oeuvre étrangère était nombreuse avant que le pays ne tombe dans le chaos à la suite de la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.

    Des Éthiopiens rejoignent aussi la Libye pour tenter de rejoindre l'Europe par la mer.

    L'EI a déclaré un califat sur les pans de territoire syrien et irakien sous son contrôle et y multiplie les exactions. Certaines atrocités sont, à l'image de celles diffusées dimanche, mises en scène dans des vidéos insoutenables, devenues une arme de propagande des jihadistes.

    Le groupe ultra-radical a pris pied en Libye l'an dernier en profitant du désordre dans ce pays livré aux milices et dirigé par deux gouvernements rivaux. Il contrôle notamment des zones dans la région de Syrte, une ville côtière située à 450 km à l'est de Tripoli.

    L'ONU tente depuis mars une médiation entre les deux pouvoirs rivaux avec des pourparlers qui se sont poursuivis dimanche dans la ville marocaine de Skhirat, près de Rabat.

    Le médiateur de l'ONU, Bernadino Leon, y a qualifié de 'très préoccupantes' les informations 'pas encore confirmées' concernant les nouvelles 'activités terroristes de l'EI' "

    Sic! Et quoi d'autre, à part ces propos de fonctionnaire ?

    JPSC

  • Les autres missionnaires de la miséricorde

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    Rien à voir avec le projet ici du pape François d’envoyer de par le monde des « missionnaires » ambulants de la miséricorde pontificale, chargés d’absoudre les péchés les plus graves (pédophilie cléricale, ordinations épiscopales illicites, viol du secret de la confession, sacrilège eucharistique, etc.) dont la remise est réservée au Saint-Siège.

    Il s’agit ici des missionnaires de la miséricorde divine fondés par l’abbé Fabrice Loiseau : nouant un dialogue fécond avec les musulmans, menant des évangélisations de plage, ces Missionnaires portent la Bonne nouvelle du Christ depuis dix ans déjà dans le diocèse de Fréjus-Toulon. L’abbé Loiseau en est persuadé : « On nous propose une société insultante vis-à-vis de tout ce qui est religieux. Il faut montrer que c'est la foi chrétienne qui nous permettra de vivre une véritable paix. ».Vu sur le site web de « Famille chrétienne » :

    JPSC

  • Après Jean-Paul II, le pape François reconnait à son tour le génocide arménien

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    A ce jour, 21 pays ont reconnu la réalité de ce génocide perpétré en Turquie, à l’époque de la première guerre mondiale. Le pape François vient d’ajouter à sa voix à celle des nations qui l’ont déjà fait. Le gouvernement d’Ankara a aussitôt rappelé (en consultation) son ambassadeur auprès du Saint-Siège.

    Cacher ou nier le mal, c’est comme laisser une blessure continuer à saigner sans la panser, a affirmé le pape à Saint-Pierre, face aux descendants des victimes du génocide arménien. D’Elisabeth de Bauduin sur le site « aleteia » :

    « On se demandait si, lors de la messe célébrée à Saint-Pierre le dimanche 12 avril 2015, pour les fidèles de rite arménien, le Pape prononcerait – ou non – le mot de génocide, à propos de l’extermination, il y a tout juste un siècle, d’un million et demi d'Arméniens ; mot que la Turquie, qui nie l’idée même de tout génocide, refuse toujours d’employer, malgré les pressions de la communauté internationale. Est-ce pour ménager la susceptibilité turque, afin de mieux œuvrer à la réconciliation entre les deux nations qu’il appelle de tous ses vœux ? En tout cas, trois jours avant cette messe historique, recevant les patriarches de l’Église arménienne catholique, le successeur de Pierre n’avait pas employé ce mot, décevant peut-être un peu le peuple arménien, malgré le très bel hommage qu’il lui a rendu.

    L’humanité ne réussit pas à cesser de verser le sang innocent

    Cette fois, face aux nombreux Arméniens présents dans la basilique Saint-Pierrre, parmi lesquels le président de la République d’Arménie, Serž Sargsyan, Sa Sainteté Karekin II, patriarche suprême et catholicos de tous les Arméniens, Sa Sainteté Aram Ier, catholicos de la Grande Maison de Cilicie et Sa Béatitude Nerses Bedros XIX, patriarche de Cilicie des Arméniens catholiques, François n’a pas hésité à parler de génocide, à la suite de saint Jean Paul II. « Notre humanité a vécu, au siècle dernier, trois grandes tragédies inouïes : la première est celle qui est généralement considérée comme le premier génocide du XXe siècle », a-t-il déclaré, reprenant à son compte les mots du grand Pape polonais (qui parlait en connaissance de cause), dans sa déclaration commune du 21 septembre 2001 avec Karekinm II. « Elle a frappé votre peuple arménien – première nation chrétienne – avec les Syriens catholiques et orthodoxes, les Assyriens, les Chaldéens et les Grecs. Des évêques, des prêtres, des religieux, des femmes, des hommes, des personnes âgées et même des enfants et des malades sans défense ont été tués », a-t-il rappelé, faisant mémoire des autres génocides du siècle dernier : « Les deux autres ont été perpétrés par le nazisme et par le stalinisme. Et, plus récemment, d’autres exterminations de masse » [ont eu lieu], comme au Cambodge, au Rwanda, au Burundi ou en Bosnie. Il semble, a-t-il ajouté, que l’humanité ne réussisse pas à cesser de verser le sang innocent ».

    Là où la mémoire ne subsiste pas, le mal garde la blessure ouverte

    À propos du nécessaire devoir de vérité et de mémoire, François a eu ces paroles fortes, qui visent (notamment) le négationnisme : « Se souvenir [des victimes] est nécessaire, c’est même un devoir, parce que là où la mémoire ne subsiste pas, cela signifie que le mal garde la blessure encore ouverte. Cacher ou nier le mal, c’est comme laisser une blessure continuer à saigner sans la panser ».

    Retrouvez dans son intégralité ce discours d’ouverture de la messe du dimanche 12 avril 2015 à Saint-Pierre, où le Pape a dénoncé par ailleurs, et à nouveau avec force, les crimes perpétrés contre les chrétiens aujourd’hui.

     Ref.  Pape François : le premier génocide du vingtième siècle est le génocide arménien

    JPSC

  • Le Calife ou le Christ

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    marc-sarah-rome-1106 (1).jpgDe Marc Fromager directeur de l’œuvre « Aide à l’Eglise en détresse-France » (photo ici avec le cardinal Sarah), sur le site de « La Nef » :

    Dans une société en perte de repères et de plus en plus efféminée, on peut comprendre que des propositions fortes et viriles puissent être attirantes. Comment relever ce défi ? N’y a-t-il que le djihad comme réponse ?


    L’État islamique attire. Il fait également fuir, les chrétiens, les yézidis, les chiites et même les sunnites modérés, mais il attire. Les mercenaires qui s’y battent viennent de 84 pays différents et a priori, personne ne les y a obligés. D’où vient cette attraction ?
    On peut imaginer que certains doivent adhérer aux concepts clés de l’État islamique : califat, charia et retour vers le passé, en l’occurrence, la culture bédouine de la péninsule arabique du VIIe siècle, le terreau d’où a émergé l’islam. D’autres, un peu paumés et n’ayant rien pour les retenir, que ce soit en Afrique du nord, dans le Caucase ou chez nous en Europe, se laissent tenter par l’aventure. On leur promet des armes et des femmes, de la puissance.
    Ce qui est plus surprenant – et effrayant – c’est de constater que chaque décapitation entraîne une forte augmentation des départs pour le combat. Une tête en moins, c’est cent djihadistes de plus. On peut être attiré par l’aventure ou la proximité idéologique, demeure tout de même un malaise certain.

    On peut continuer à traiter ces personnes de cas psychiatriques mais il faudrait dans ce cas étudier de plus près le lien manifeste qui existerait alors entre le djihad et la folie. En attendant, et comme il est peu probable que quiconque s’aventure sur ce genre d’expérimentations, que faire pour limiter cette attraction et diminuer le nombre de départs ?

    On peut imaginer qu’il faudrait commencer par détruire « l’aspirateur », l’État islamique et la zone grise du nord-est syrien où se concentrent tous les djihadistes. Il semble que nous y travaillons, au moins à repousser l’État islamique hors de l’Irak. Pour la Syrie, c’est plus compliqué car le renversement de Bachar reste à l’ordre du jour pour l’Arabie Saoudite, le Qatar et leurs alliés objectifs, l’Occident. Or, ces fameux djihadistes sont censés y participer.

    Mais cela ne suffira pas. Il y a d’autres aspirateurs, comme la Libye, même si elle est plus difficile à rejoindre. Quoi qu’il en soit, on ne ferait que déplacer la pompe. En réalité, c’est bien également chez nous que nous devons réussir à retenir ces candidats au djihad. Objectivement, force est de constater que nous avons du travail sur la planche : il faut dire que la décadence de notre société n’est pas d’un grand renfort.

    Certes, ils n’ont en général pas voulu s’intégrer – la difficulté d’intégration ne vient pas que de nous ! – et ce principe de refus de l’intégration va malheureusement en se développant. Mais qu’est-ce qui pourrait les retenir ? Le nihilisme consumériste ? Les nouvelles normes sociétales (LGBT, PMA & GPA) ? La croissante insignifiance du monde politique ? Le blasphème ? La pornographie ? Notre société n’est pas que ça mais elle est de plus en plus ça. Même nous, ça finit par nous fatiguer…

    Et puis, il y a ce féminisme radical qui a fini par tout emporter. Le masculin est devenu suspect. Tolérance, pacifisme et indulgence constituent le nouveau triptyque républicain. Comment cette dévirilisation pourrait-elle attirer qui que ce soit et a fortiori des jeunes hommes issus d’une culture patriarcale et virile ?
    La question devient alors de savoir quels modèles masculins et quelles mesures de rééquilibrage nous pourrions proposer. Rendre le rugby obligatoire ? Proposer une mode moins androgyne ? Réserver à nouveau les galeries des églises basques aux chœurs d’hommes ? En terminer avec la théorie du genre ? Le chantier est vaste mais pas insurmontable.

    Pour les modèles, on pourrait commencer par proposer une redécouverte de nos héros nationaux et Dieu sait que la liste est longue ! De Clovis à Hélie de Saint-Marc, de saint Louis à saint Théophane Venard et de Samuel Champlain à Louis Pasteur, on doit bien réussir à en trouver un qui nous plaise.


    Extra-territorialement, même s’il est venu visiter la France à Cotignac, il y aurait bien sûr la figure de saint Joseph. Pas le vieux Joseph iconographique qui se promène, à moitié sénile, avec son bouquet de lys fanés pour bien faire comprendre son impuissance et par voie de conséquence la virginité de son épouse. Joseph était charpentier et architecte, Joseph était chef de famille, Joseph était fort et juste. Son rôle, dans ces temps qui sont les derniers, ne va cesser de croître.

    In fine, il reste le Christ. Certes, il n’était pas chef de guerre, n’a pas possédé d’innombrables femmes et n’a pas fait couler de sang hormis le sien. Il a bien chassé les marchands du temple mais bon, lorsqu’on a été à Lourdes, on comprend mieux… Il a fait le bien, opéré d’innombrables miracles et guérisons et offert la dignité et la liberté à tous ceux qui en étaient privés. Sur la Croix, il pouvait descendre à chaque instant mais il est resté pour nous sauver. Ça, c’est viril ! Entre le Calife et le Christ, il n’y a pas photo !
    M.F.
    *« Le monde est petit et les gens murmurent » (proverbe toscan) 

    Ref. Le Calife ou le Christ

    JPSC

  • Pâques 2015: le Cardinal André Vingt-Trois devant le "Grand Jury" RTL-LCI

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    Mgr André Vingt-Trois, invité du "Grand Jury... par rtl-fr

     


    Mgr André Vingt-Trois, invité du "Grand Jury... par rtl-fr

     


    Le Debrief du "Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro" du... par rtl-fr

    JPSC

  • Égypte : L’église des 21 martyrs coptes verra-t-elle le jour ?

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    Des groupuscules liés aux Frères musulmans s’en prennent à la mémoire des coptes égorgés par Daesh en Libye ainsi qu'à leurs familles. De Sylvain Dorient sur le site « aleteia » :

    images (23).jpg« Dimanche 15 février 2015, 21 chrétiens coptes égyptiens étaient exécutés en Libye sous l’œil des caméras de milices liées à l’autoproclamé État islamique (EI). Dans le village de Minya, d’où venaient 13 d'entre eux, la construction d’une église à la mémoire de ces martyrs a débuté, avec l’accord du président égyptien lui-même, Abdel Fattah al-Sissi. Pourtant, vendredi 27 mars, une série de manifestations et d’actes de vandalisme ont porté atteinte à la construction en cours. Les manifestants ont également tenté de s’en prendre aux familles des victimes.

    « Cette église ne verra pas le jour »

    Comme souvent en Égypte, la manifestation antichrétienne a eu lieu le vendredi, jour de prière pour les musulmans. À la sortie de la mosquée, une foule s’est rassemblée devant le chantier de l'église en chantant : « Cette église ne verra pas le jour ! ». À la nuit tombée, les choses ont pris un tour plus grave, avec des jets de pierres et de cocktails Molotov. Plusieurs personnes ont été blessées et des voitures brûlées. Un petit groupe de manifestants a même tenté de se rendre au domicile de la famille de Samuel Alham Wilson, l’un des martyrs. Ils ont été refoulés par les voisins musulmans de la famille : un signe d'espoir en cette soirée électrique.

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  • Aujourd'hui, à Longpont (Essonne), chrétiens et musulmans prient ensemble la Vierge Marie

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    agenda-337097.jpgEnsemble avec Marie (http://www.ensembleavecmarie.org/ensemble-avec-marie.php)

    Marie est une haute figure spirituelle qui illumine les traditions religieuses chrétiennes et musulmanes.

    Pour les Chrétiens comme pour les Musulmans, Marie est vierge et mère de Jésus. Choisie par Dieu, elle a reçu de l’ange Gabriel l’annonce de la naissance virginale de Jésus.

    Les récits de l’annonciation dans l’Evangile de Luc et dans le Coran sont proches :

    « 0 Marie ! Dieu t’annonce la bonne nouvelle d’un Verbe émanant de lui : Son nom est : le Messie, Jésus, fils de Marie » (Coran 3,45)

    « Sois sans crainte, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus. » (Luc 1,31)

    Marie est un exemple et un lien qui nous unit. Pour les chrétiens comme pour les musulmans, Marie est un modèle de foi en Dieu.

    Des sanctuaires dédiés à Marie dans le monde sont visités par des chrétiens comme par des musulmans. Leur amour pour Marie est déjà un vecteur de rassemblement.

    Ensemble avec Marie, nous voulons participer à l’avènement d’une nouvelle civilisation de l’Amour et de la Paix.

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  • Quand des musulmans distribuent un million de corans à des non-musulmans

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    Lu sur le site d'Eglises d'Asie :

    Un million d’exemplaires du Coran distribués gratuitement aux non-musulmans

    Initiée le 9 janvier dernier sous le slogan « Une âme, un Coran », une opération de la Fondation de services et d’information islamiques (IIS), institution à but non lucratif ayant pignon sur rue – son président est l’ancien homme fort de la Malaisie, Mohamad Mahathir –, ne passe pas inaperçue en Malaisie. Elle consiste ... à distribuer gratuitement un million d’exemplaires du Coran aux non-musulmans de ce pays de 28 millions d’habitants où les musulmans représentent environ 60 % de la population.

    La fondation, dont l’objet social est de « faire connaître l’islam au monde »présente son initiative comme visant à dissiper les malentendus nourris envers l’islam, ainsi qu’à lutter contre « l’islamophobie » et la perception selon laquelle l’islam serait « une religion cruelle ». Lors de la présentation du projet, Mohamad Mahathir a cité l’exemple « du verset[du Coran] qui autorise les musulmans à tuer les non-musulmans », un verset « qui ne fait référence qu’à un point précis de l’histoire de l’islam [et qui] ne signifie pas qu’il nous est dit de tuer des gens ». Il est prévu de distribuer un million d’exemplaires du Coran, imprimés non en arabe mais en tamouls, chinois, anglais et malais, langues utilisées par les différentes composantes ethniques de la population non musulmane de Malaisie. « Il appartiendra aux non-musulmans d’accepter ou non [ces exemplaires du Coran] », peut-on lire dans le communiqué de la fondation, où il est aussi précisé que les identités des personnes qui accepteront ces corans « ne seront pas relevées ».

    Dans un pays où le principal journal catholique s’est vu interdire d’utiliser le mot ‘Allah’ pour dire Dieu dans ses colonnes en malais et où il est arrivé que les douanes saisissent des bibles venues de l’Indonésie voisine pour y apposer la mention « pour les chrétiens seulement », la distribution du livre saint d’une religion à des adeptes d’une autre religion est un sujet très sensible. Le Malaysian Council of Buddhism, Christianity, Hinduism, Sikhism and Taoism (MCCBCHST) ne s’y est pas trompé et a publié une déclaration, le 9 février dernier, pour dénoncer cette initiative et conseiller aux non-musulmans de refuser les corans qui pourraient leur être proposés.

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  • Le film "L'Apôtre" projeté à Herstal ce dimanche 22 mars

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    http://www.lefigaro.fr/cinema/2015/01/16/03002-20150116ARTFIG00294-cheyenne-carron-l-apotre-est-un-film-de-paix.php

  • Une nouvelle guerre de religion ?

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    monseigneur-luc-ravel-eveque-aux-armees-hommage-ITELE-930620_scalewidth_300 (1).jpgConférence de Carême de Mgr Luc Ravel, évêque aux armées françaises, le 9 mars 2015, en la chapelle Notre Dame du Bon Secours à Paris : ce qui se passe actuellement, affirme-t-il, « ce n’est pas un choc de civilisations mais une nouvelle guerre de religion. Ce qui a pu laisser croire à un « choc des civilisations » tient à ce qu’il y a un choc idéologique inouï, un affrontement non pas entre l’Occident et l’Islam mais entre deux idéologies, l’une islamiste, religieusement dévoyée et l’autre laïciste, occidentalement détournée. Il se fait que la première est née en Islam et que la seconde provient de l’Occident ». Lu sur le site « Riposte catholique » :

    « Une nouvelle guerre de religion ? Quel drôle de titre pour une conférence de carême !

    Je ne suis ni sociologue, ni politologue, ni polémologue. La conférence de carême de ce soir participe néanmoins totalement de ma mission d’évêque. Un évêque ne parle pas que de Dieu et de l’Eglise mais aussi du monde.

    Le concile Vatican II l’explique très clairement et donne la méthode pour comprendre le monde : « Pour mener à bien cette tâche, l’Eglise a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Evangile, de telle sorte qu’elle puisse répondre, d’une manière adaptée à chaque génération, aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future et sur leurs relations réciproques. » (Gaudium et Spes, 4) Un peu plus loin, il ajoute : « … La foi, en effet, éclaire toutes choses d’une lumière nouvelle et nous fait connaître la volonté divine sur la vocation intégrale de l’homme, orientant ainsi l’esprit vers des solutions pleinement humaines. » (Gaudium et Spes, 11)

    La conférence de ce soir voudrait nous aider à remplir cette mission de l’Eglise aujourd’hui en France : scruter puis interpréter en vue de répondre aux questions éternelles de l’homme par des solutions pleinement humaines.

    1. Scruter : une nouvelle guerre de religion

    Observons attentivement le monde pour ne pas nous emballer sur des tigres de papiers ou des sous-évaluations d’événements pourtant considérables. Or, non seulement le monde est compliqué mais on redouble sa complexité par un langage déraisonnablement incorrect. Ainsi on nous retient de parler d’ « Islamisme » au motif que nous ferions des amalgames. Le français, jugé incapable de réfléchir par lui-même, ne serait-il plus capable que de faire des distinctions évidentes ! C’est irritant pour notre amour-propre. Mais ce qui est outrageant pour la raison, c’est que le discours, dans le même temps, nous explique que la laïcité est menacée. L’homme que je suis s’interroge : pourquoi la laïcité est-elle menacée si aucune religion n’est impliquée dans les attentats ?

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  • Le grand secret de l'Islam

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    9781326074012_1_033409.jpgLe grand secret de l'islam - 2éme édition

    L'histoire cachée de l’islam révélée par la recherche historique
    Olaf - En collaboration avec le Père Edouard-Marie Gallez

     

     

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  • "J'ai honte" ; le sentiment de Salah Stétié

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    J’ai honte (par Salah Stétié, écrivain, ambassadeur e.r. du Liban)

    (Source - Article paru dans Le Figaro 6/3/15)

    Le Coran dit en sourate III, 45 :

    Ô Marie

    Dieu t’annonce
    la bonne nouvelle d’un Verbe émanant de Lui :
    Son nom est : le Messie, Jésus, fils de Marie ;
    illustre en ce monde et dans la vie future ;
    il est au nombre de ceux qui sont proches de Dieu…

    Il dit aussi en V, 82 :

    Tu constateras
    que les hommes les plus proches des croyants
    par l’amitié sont ceux qui disent :
    « Oui, nous sommes Chrétiens ! »

    en 83 : (ce sont les chrétiens qui parlent) :

    Notre Seigneur !
    Nous croyons !
    Inscris-nous parmi les témoins !

    En 84 :

    Pourquoi ne croirions-nous pas en Dieu
    et à la Vérité qui nous est parvenue ?
    Pourquoi ne désirerions-nous pas
    que notre Seigneur nous introduise
    en la compagnie des justes ?

    En 85 :

    Dieu leur accordera
    en récompense de leurs affirmations
    des Jardins où coulent des ruisseaux
    Ils y demeureront immortels :
    telle est la récompense de ceux qui font le bien

    Le Coran dit bien d’autres choses. Mais rien ni personne ne peut faire que ces mots tout d’affection et d’espérance à l’égard des chrétiens ne soient inscrits pour l’éternité (puisque la parole divine est, dit-on, éternelle) dans le Livre sacré de l’Islam.
    Comment feront ceux qui aujourd’hui, en Orient, persécutent les chrétiens, les égorgent, les jettent vivants dans des puits, parfois les crucifient, oui, comment feront ces lecteurs sans doute assidus du Coran pour justifier leurs actes aussi inhumains qu’illégitimes aux yeux de leur Livre et pour se dédouaner devant leur Dieu d’en avoir ainsi cruellement usé avec ceux qui se sont, cinq siècles avant eux, déclarés les témoins de la Vérité et ont suivi la parole du “Verbe de Dieu” ?
    Qu’ils relisent, ces égarés, les ayât que je viens de leur remettre en tête. Qu’ils sachent également, ces Arabes, que si la langue arabe existe aujourd’hui dans la splendeur créatrice qu’on lui connaît, c’est parce que dès la fin du XIXe siècle, des lexicologues, les Boustany, l’ont ressuscitée et l’ont illustrée par des dictionnaires et des encyclopédies, que des érudits, les Yazigi ont montré de cette langue la fertilité intrinsèque, que le premier livre de la modernité arabe, quoique écrit en anglais, s’appelle Le Prophète et que le héros de ce livre, traduit dans une cinquantaine d’idiomes et toujours passionnément lu, se nomme Al-Mustapha, l’autre désignation de “l’Envoyé”. Les Boustany, les Yazigi, Khalil Gibran, l’auteur du Prophète, sont des chrétiens du Liban. Ils appartiennent tous à une magnifique communauté spirituelle et intellectuelle qui habitait, qui habite toujours le monde arabe. Les chrétiens sont chez eux définitivement dans ce monde et je les supplie, à genoux s’il le faut, de ne pas partir, de ne pas céder à la panique. Que ferions-nous, nous, les musulmans, sans eux, sans leur présence, qui fut souvent pour tous les peuples de cette région synonyme de progrès à tous les niveaux ?
    J’ai honte d’avoir à écrire tout cela qui devrait aller de soi. J’ai honte avec tous ceux qui, aujourd’hui, ont honte. Honte, terriblement.
    Salah Stétié