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Sa condamnation à mort confirmée, Asia Bibi en appelle de nouveau au pape
La chrétienne pakistanaise Asia Bibi, condamnée il y a quatre ans à la peine de mort en vertu de la loi sur le blasphème, est en train de perdre espoir, a déclaré son mari à la presse, ce vendredi 31 octobre, après lui avoir rendu visite en prison.
Mère de cinq enfants, Asia Bibi a été condamnée à mort en novembre 2010, un an après une dispute avec des femmes musulmanes de son village. La querelle avait dégénéré lorsque ces femmes avaient refusé de boire de l'eau dans un verre qu'Asia Bibi venait d'utiliser, jugeant le liquide haram (impur). Quelques jours plus tard, la chrétienne était dénoncée par l’imam local pour « blasphème envers le Prophète Mahomet », un délit sanctionné par la peine capitale au Pakistan (1).
Depuis son incarcération en 2009 dans la prison pour femmes de Multan, Asia Bibi attendait dans les couloirs de la mort l'appel de sa peine, dont la date d’audience était sans cesse repoussée ou ajournée. Finalement, son appel devant la Haute cour de Lahore a été rejeté le 16 octobre dernier, confirmant sa condamnation à la peine de mort par pendaison. Cette décision a suscité une vague d’indignation dans les pays occidentaux et de nombreuses manifestations de soutien à la chrétienne pakistanaise se sont tenues à l’instigation de différentes ONG de défense des droits de l’homme.
« Asia espérait que l'appel serait accepté et qu'elle pourrait recouvrer la liberté, mais maintenant elle perd espoir d'être un jour acquittée et libérée», a déclaré ce vendredi à l'AFP son mari Ashiq Masih, qui a revu la veille sa femme pour la première fois depuis la confirmation de sa peine de mort par la Haute cour de Lahore, capitale de la province du Penjab.
« Nous étions très confiants [au sujet de la décision de la Haute Cour], donc quand le verdict est tombé, ça a été un coup énorme » a déclaré au Vatican Insider Joseph Nadeem qui dirige la fondation soutenant juridiquement la chrétienne. Il rapporte également les pressions des islamistes, perceptibles même au cours de l’audience, en particulier lors des témoignages des mollahs : « Leur présence était intimidante ; même les juges veulent épargner leur propre vie ».
La mère de famille chrétienne, devenue malgré elle le porte-étendard de toutes les victimes de la Black Law et de la persécution des minorités religieuses au Pakistan, est en effet devenue aux yeux des autorités un dossier particulièrement « sensible ».
Bien que ses avocats aient porté l’affaire devant la Cour suprême, dernière instance susceptible de faire annuler le jugement en appel, Asia Bibi a confié craindre les pressions des islamistes sur les juges et les membres du gouvernement qu’ils ne cessent de menacer des pires représailles au cas où elle serait acquittée.
« La justice est de plus en plus entre les mains des extrémistes », confirme Me Shakir, l’un des avocats d’Asia Bibi qui rappelle qu’au lendemain de la décision de la Haute cour de Lahore, plusieurs imams avaient salué publiquement le verdict des juges. « C'est une véritable victoire pour l'Islam », s'était notamment réjoui l’imam Saleem.
La chrétienne pakistanaise qui avait déjà écrit au pape à Noël, en lui faisant part de ses conditions d’incarcération, vient de lui envoyer une nouvelle lettre, dans laquelle elle lui demande de la porter tout particulièrement dans la prière, en ces temps d'épreuve.
« François, je suis votre fille Asia Bibi. Je vous en supplie : priez pour mon salut et ma liberté. A ce stade, je ne peux que demander à Dieu tout-puissant qu'Il fasse quelque chose pour moi. Au nom du Père Tout-Puissant et de Sa gloire, je vous remercie pour votre soutien dans ce moment de souffrance et de déception ». Dans cette lettre dont le contenu est rapporté par le Vatican Insider, Asia Bibi assure le pape qu’elle reste « encore cramponnée avec force à [sa] foi chrétienne », et qu’elle sait que grâce à la prière du Saint-Père, sa « liberté pourra être rendue possible ».
« Mon seul espoir est de pouvoir un jour voir ma famille réunie et heureuse à nouveau, écrit encore la prisonnière pakistanaise au pape François. Je crois que Dieu ne m'abandonnera pas et qu'il a un projet de bonheur pour moi qui verra le jour très bientôt. Je suis reconnaissante envers tous les chrétiens à travers le monde qui prient pour moi et font tout ce qu'ils peuvent pour me venir en aide »
(eda/msb)
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(1)Les lois anti-blasphème actuellement en vigueur au Pakistan punissent de la peine de mort toute offense faite à Mahomet, et de la prison à perpétuité toute profanation du Coran, sur la base des articles 295-B et 295-C du Code pénal pakistanais.
Du site de Portes Ouvertes :
Retour sur le procès en appel d’Asia Bibi qui a duré quatre longues heures et qui en dit long sur les conséquences désastreuses de la loi anti-blasphème au Pakistan.
Depuis 2009, Asia Bibi croupit en prison, dépassée par une histoire aux proportions aussi absurdes que vertigineuses. La première femme condamnée à mort du Pakistan (en 2010) a vu la semaine dernière sa peine confirmée au nom de la loi sur le blasphème. Pendant son procès en appel, le 16 octobre dernier, durant quatre heures, Naeem Shakir, l’avocat d’Asia Bibi, n’a cessé de démontrer les failles de l’accusation.
Conscient des risques qu’il prenait face à l’accusation représentée par des spécialistes de la loi coranique, Naeem Shakir s’est courageusement lancé dans la défense d’Asia Bibi, dénonçant la discrimination des chrétiens, considérés comme « intouchables » dans le système de castes (hérité de l’époque où le Pakistan faisait partie, avec l’Inde, de l'Empire colonial britannique).
L’avocat a même osé interpeller la Cour sur le danger de considérer l’affaire d’un point de vue religieux, sachant que la crainte de représailles des extrémistes pèse sur la décision des juges. Personne n’a oublié l’assassinat du gouverneur Salmaan Taseer et de Shahbaz Bhatti qui avaient soutenu Asia Bibi en 2010.
Cette crainte des représailles explique que même devant la pertinence des arguments avancés pour la défense d’Asia Bibi, les juges ont confirmé la peine capitale. Pourtant, même le superintendant de la police, qui a instruit le dossierd’Asia Bibi, a attesté qu’à l’origine, la dispute concernait l’eau à boire et non le prophète de l’islam ou le Coran.
Pendant le procès, personne n’a osé répéter les paroles prononcées le jour de l’altercation entre Asia Bibi et ses deux accusatrices… par crainte d’être accusé de blasphème ! L’avocat Naeem Shakir a donc posé la question : « Quelle est la vraie nature de ces mots, lorsque des musulmanes ont refusé l’eau que leur offrait Asia Bibi, chrétienne et par conséquent impure ? »
Naeem n’a pas obtenu de réponse : les deux accusatrices d’Asia Bibi, (Mafia Bibi et Asma Bibi) étaient absentes et Naeem Shakir a déploré que la discussion ait porté sur le blasphème au détriment de leur témoignage direct.
Les avocats d’Asia Bibi se lancent maintenant dans un ultime recours auprès de la Cour Suprême du Pakistan. L’espoir demeure pour Asia, dont la sécurité a été renforcée dans sa prison (sa tête est mise à prix depuis 2010), comme pour son mari Ashiq Masih et leurs trois enfants qui vivent cachés dans une autre ville.
Signer la pétition de l'ACAT :
http://www.acatfrance.fr/action/condamnation-a_mort_confirmee_pour_asia_bibi
S’il ne répond en rien à la définition juridique classique, l’EI dispose néanmoins d’un territoire, de ressources et d’une administration. Un article d’Anne Guion sur le site de « La Vie » :
« Dans leur magazine, Dabiq, une publication en anglais au graphisme soigné, les djihadistes de l’État islamique (EI) sont lyriques : « Aucun des États existants – musulmans ou non – n’a été, comme le nôtre, établi grâce à l’arrivée de volontaires venus de l’Est ou de l’Ouest, rassemblés sur un bout de territoire où ils ont demandé l’allégeance à un “inconnu”. Et ce, alors même que les nations du monde les attaquent. » De la propagande : l’État islamique n’est pas reconnu ; ses frontières ne sont pas définies ; il ne frappe pas monnaie. Mais dans les faits, les djihadistes avancent leurs pions.
Un territoire conquis sur du vide
L’EI occupe un territoire le long du Tigre et de l’Euphrate en Irak et dans le nord-est de la Syrie. Une zone de 90 000 km2, soit la superficie du Portugal, avec des grandes villes comme Raqqa et Mossoul. Et il gagne du terrain. À l’heure où nous bouclons, le 14 octobre, ses combattants occupent des quartiers de la ville syrienne de Kobané, à la frontière turque. Mais c’est un territoire conquis par défaut. En Irak, l’EI a prospéré face à une armée affaiblie. En Syrie, il a comblé le vide laissé par le régime et l’opposition modérée. Pourquoi cette volonté d’y créer un État ? Pour des raisons idéologiques, d’abord : restaurer le califat, en référence à celui qui a régné à Raqqa au VIIIe siècle et tenait tête au pouvoir de Byzance. Mais aussi remettre en cause les frontières issues de la colonisation. L’un des premiers coups d’éclat des djihadistes a ainsi été de casser le mur de sable de la frontière entre la Syrie et l’Irak, issue des accords franco-britanniques de 1916. L’objectif est ensuite stratégique : « L’EI a appris des erreurs d’al-Qaida. Plutôt que de fonctionner en réseau, il a fait le choix de la territorialisation », analyse le géographe Michel Foucher.
Des ressources issues du pillage
Principale source de revenus de l’EI : le pétrole irakien et syrien. Le groupe contrôlerait ainsi une vingtaine de puits. La vente des hydrocarbures permettrait de récolter entre 1 et 2 millions de dollars par jour grâce aux filières de contrebande mises en place sous Saddam Hussein lorsque l’Irak était sous embargo. « En Syrie, la zone contrôlée par l’EI constitue aussi le grenier du pays », analyse Romain Caillet, chercheur basé au Liban, spécialiste des mouvements djihadistes en Syrie et en Irak. « Ils ont pris possession de silos de blé et de moulins au nord-est d’Alep qui permettent de nourrir un million de personnes par jour », explique-t-il. Pour Michel Foucher, « l’EI n’est pas un État, mais a aujourd’hui les moyens d’un État ».
Par un théologien de l'eschatologie, Arnaud Dumouch, oct. 2014, (avec l'aide précieuse du Docteur Philippe Fabry)
Tout système cohérent se structure autour d'une intelligibilité centrale.
Pour le djihadisme actuel, tout se résume à trois points :
1° Un orgueil nationaliste et religion : "Il n'y a pas de meilleure communauté sur terre que vous" (Mohamed).
2° Une constatation d'échec, d'une ruine politique et morale de la civilisation musulmane.
3° Une théorie explicative : ici est apparue une eschatologie complotiste venant du Wahhabisme : "Un Antéchrist Juif complote contre l'islam. Il provoquera les Nations du monde entier pour une grande guerre finale (Gog et Magod). Mais, alors que tout semblera perdu, Allah interviendra et mettra l'islam au-dessus du monde. Ceux qui seront morts pour cette guerre obtiendront la vie éternelle. Ceux qui seront vivant dirigeront le monde entier".
Le Blog de Philippe Fabry : http://historionomie.canalblog.com/ar...
Les éditions Docteur Angélique : http://www.docteurangelique.com/Table...
JPSC
Inquiétude des minorités religieuses à Aceh au sujet de l’application de la charia
(source : Eglises d'Asie) 02/10/2014
Dans la province d’Aceh, où 98 % des quelque cinq millions d’habitants sont musulmans, la perspective de voir étendue l’application de la charia à toute la population inquiète les minorités religieuses.
Jouissant d’un statut d’autonomie particulière depuis le vote de deux lois, en 1999 et en 2001, Aceh n’a cessé, tout au long de ces treize dernières années, de voir le Parlement local renforcer le Code pénal islamique, ou Qanun Hukum Jinayat. Le 27 septembre dernier, les parlementaires ont de nouveau amendé ce code pénal, en réponse à un précédent amendement voté en 2009, et abrogé entretemps, qui prévoyait, entre autres, la lapidation en cas d’adultère. Cette fois-ci, l’amendement voté ne comprend plus cette sentence de lapidation, mais réitère les peines de flagellation pour différentes infractions telles l’adultère, la consommation d’alcool, la « promiscuité » entre hommes et femmes en-dehors du mariage, ou bien encore les relations homosexuelles.
Fait supplémentaire, l’amendement voté stipule que les non-musulmans surpris en état d’infraction aux dispositions édictées par le Qanun Hukum Jinayat se verront proposés le choix d’être jugé par un tribunal de la charia ou par une juridiction civile appliquant le Code pénal national. Il est aussi précisé que si l’infraction en question n’est pas sanctionnée par le Code pénal national – ce qui est le cas, par exemple, pour les relations homosexuelles –, alors les personnes incriminées, fussent-elles non musulmanes, pourront être jugées selon les dispositions de la charia.
Les minorités religieuses présentes dans la province ont vivement réagi à cette nouvelle. On compte quelque 50 000 protestants et 3 000 catholiques à Aceh, ainsi que quelques centaines d’hindous et de bouddhistes. Pour le P. Hermanus Sahar, curé de l’unique paroisse catholique de Banda Aceh, capitale de la province, « les catholiques ne peuvent accepter d’être jugés selon la charia ». Comment envisager que des catholiques puissent être flagellés parce qu’ils ont enfreint la charia ?, interroge-t-il, alors que, le 18 septembre, huit musulmans ont eu à subir plusieurs dizaines de coups de canne après avoir été surpris à jouer de l’argent, la séance de bastonnade étant organisée devant une foule d’environ un millier de personnes.
Un article de Gilles Médioni paru sur L'EXPRESS.fr en juin 2004 pourrait le laisser penser d'autant que dans l'actualité récente on a pu constater, à plusieurs reprises, des liens entre le rap et des formes extrêmes d'engagement djihadiste (le cas le plus célèbre étant celui de l'ancien rappeur londonien parti se battre en Syrie et qui serait l'assassin présumé de James Foley et Steven Sotloff).
Les rappeurs d'Allah
Par Gilles Médioni (LEXPRESS.fr), publié le 07/06/2004
Abd al Malik, Kery James, Réalité anonyme... Ces voix de banlieues où l'islam domine mêlent la tchatche au Coran. Un tournant et un débat de plus pour une musique qui, depuis vingt ans, donne le tempo des cités.
Ils ont entre 20 et 30 ans, sont musulmans d'origine ou récemment convertis, viennent des cités d'Orly, de Strasbourg ou de Montpel-lier et mixent les préceptes du Coran à la tchatche du rap. Certains ont leur propre label: Din, qui signifie religion en arabe, ou Qibla, en référence à la niche dans les mosquées indiquant la direction de La Mecque. Un collectif de hip-hop s'est baptisé La Boussole, pour les mêmes raisons. Une ligne de vêtements, Billal Wear, a pris le nom du premier Noir converti à l'islam. C'est donc un rap sacré, réconcilié avec la religion des parents, qui grandit à l'ombre du rap "profane", hédoniste et capitaliste, couvert de chaînes en or et envahi de bimbos en string. Un rap qui dresse en français des louanges à Allah et devient un moteur de "réislamisation" des jeunes dans les banlieues.
Croyants, pratiquants et tolérants, ces rappeurs se produisent en concert devant des jeunes filles en hidjab, pratiquent les cinq prières quotidiennes et prônent "l'amour comme seul vêtement, comme le manteau du prophète", le respect de chacun et l'abstinence pour tous avant le mariage. Leurs fans les questionnent sur Dieu, le Coran, la religion, leur suggèrent des thèmes de chansons... C'est un nouveau courant qui répond aux amalgames et à l'islamophobie consécutifs au 11 septembre 2001. C'est aussi une façon de rompre avec les idéologies dominantes, de changer de vie, de trouver des repères.
"La marche des beurs en 1983 et la lutte pour l'intégration menée par les grands frères ont été ressenties comme des échecs par les jeunes de la deuxième et de la troisième génération, analyse le sociologue Samir Amghar, qui achève une thèse de doctorat sur le salafisme, cet islam extrémiste. La seule utopie sur le marché des utopies, c'est donc l'islam, pas le syndicalisme. Epouser une religion particulière est une façon d'inverser la domination sociale, politique, économique. Ce n'est plus le regard des autres qui prime, mais celui de Dieu. Le rap musulman s'inscrit alors dans une forme contemporaine de dawa, c'est-à-dire une sorte de prosélytisme convivial où le rappeur se fait imam."
Lire la suite sur LEXPRESS.fr
Vu sur le blog « Salon beige », ce reportage que TV Libertés a produit dans le cadre du JT de mardi. Martial Bild recevait Mohammed Christophe Bilek, organisateur du colloque Yeshua el Messiah, forum qui s'adresse aux musulmans dans la volonté de les convertir au christianisme.
JPSC
Du sénateur belge Alain Destexhe sur le site « FigaroVox » :
« Par rapport à sa population, la Belgique est le pays qui compte le plus de djihadistes au Moyen Orient. La montée en puissance du radicalisme islamique n'est pas un phénomène récent mais pendant trop longtemps les plus hautes autorités de l'Etat ont préféré se comporter comme les trois singes: ne rien voir, ne rien entendre et ne rien dire.
La petite Belgique a déjà connu une dizaine de procès pour terrorisme islamiste. Il a cependant fallu attendre l'attentat de Nemmouche contre le musée juif de Bruxelles et le problème posé par les Belges en Syrie, avec la perspective de leur retour, pour que le grand public prenne conscience de l'ampleur de la menace.
En 2001, en Afghanistan, le célèbre commandant Massoud était assassiné par des Tunisiens résidant en Belgique, munis de faux passeports belges. Cet épisode aurait pu servir de coup de semonce. La majorité du monde politique a préféré ne pas entendre les sermons de plus en plus radicaux dans les mosquées, ne pas voir la multiplication d'actes affirmant la supériorité de l'islam sur les valeurs occidentales, ne rien dire plutôt que de prendre le risque de «stigmatiser» ou de s'aliéner une communauté qui compte de plus en plus au plan électoral. La Belgique, surtout sa capitale mais aussi des villes comme Anvers ou Verviers, sont minées par le communautarisme islamique. Le pays ne dispose pas en matière d'intégration d'une doctrine de référence comme l'était autrefois l'assimilation en France.
La Belgique n'est pas non plus assez équipée pour lutter contre la menace. Certes, juges et policiers font de leur mieux. Il existe un organisme chargé d'analyser les menaces terroristes. Mais la «Sureté de l'Etat», chargée du renseignement intérieur, n'a pas le droit d'opérer en dehors du territoire belge et dépend largement des services étrangers comme ceux de la France.
Lorsque les autorités ont eu connaissance de la présence de Belges en Syrie, la première réponse officielle a été … humanitaire, avec la mise sur pied de groupes de parole pour essayer de comprendre le problème sur un mode compassionnel. Comme les aspirants terroristes étaient en majorité des jeunes, ils furent d'abord considérés comme des victimes de la société. La ministre de l'Intérieur de l'époque allant même jusqu'à orchestrer le rapatriement de Syrie en Belgique de la femme enceinte d'un djihadiste pour qu'elle puisse accoucher dans de bonnes conditions au frais du contribuable! Il a fallu le ras-le-bol de quelques bourgmestres flamands et des mises en scène spectaculaires comme une vidéo d'un jeune de 7 ans originaire d'une commune bruxelloise appelant au djihad, sous l'œil bienveillant de son père, pour que la Belgique se réveille. Le nouveau gouvernement «suédois» de centre-droit, en gestation, annonce la mise sur pied d'un plan ambitieux de lutte contre le radicalisme.
Avis d’un catholique : la guerre à venir contre le djihadisme, septembre 2014 (21 mn).
Cet avis n’engage qu’Arnaud Dumouch
Analyse du mécanisme en jeu : comme en Europe en 1918, l’alliance dans des les âmes musulmanes entre une frustration de la fierté et une théorie du complot Juif. Les prophéties du Coran et des Hadith qui nourrissent cette alliance.
Position catholique à tenir dans les évènements à venir : rester fixer sur le Magistère, comme il aurait fallu le faire en 1939 en s’appuyant sur les deux encycliques condamnant le communisme et le Nazisme : 1° L’islam n’est pas cet islamisme djihadiste (bien que le djihadiste s’appuie sur des textes du Coran « interprétés comme cela les arrange » (citation de Flavius Joseph concernant les zélotes de la guerre des juifs contre les romains. 2° Croire que les souhaits pastoraux de Vatican II, de Jean-Paul II, de Benoît XVI et de François sur une future réconciliation avec l’islam, loin d’être naïfs, viennent de Dieu.
La prophétie de Genèse 33 sur la réconciliation finale entre Esaü (symbole de l’islam) et Jacob (symbole du christianisme).
François Hollande a confirmé lui même mercredi soir l'assassinat du guide de haute montagne de 55 ans enlevé dimanche dernier en Algérie par un groupe islamiste qui l’a égorgé et diffusé ensuite la scène épouvantable sur le web. Le site « aleteia » lance cet appel :
« Il s'appelait Hervé Gourdel, et il faut prier pour lui et pour ses proches. Les Soldats du califat, un groupscule islamiste algérien jusque là quasi inconnu, a hélas mis ses menaces à exécution. Hervé Gourdel a été "assassiné lâchement, cruellement", a souligné le Président de la République depuis New York où il se trouve actuellement, avant de confirmer que les opérations militaires aériennes françaises se poursuivraient. "Aussi grave soit cette situation, nous ne céderons à aucun chantage, aucune pression, aucun ultimatum, fût-il le plus odieux, le plus abjecte", a déclaré François Hollande. "Nous continuerons à apporter notre soutien aux autorités irakiennes".
La France est bien en guerre d'une certaine façon, non seulement du fait des bombardements aériens entamés en Irak, mais aussi à partir du moment ou des ressortissants français sont tués à cause de leur nationalité. C'est par une vidéo postée sur Internet que l'exécution de l'otage français a été officialisée, alors que Manuels Valls intervenait à l'assemblée nationale. Père de deux enfants, originaire de Nice, Hervé Gourdel pratiquait l'escalade dans le parc national du Djurdjura, à Tizi N'koulal, lorsqu'il a été enlevé dimanche soir. L'Algérie avait mobilisé 1500 soldats pour tenter de le retrouver. Fin août, les soldats du califat annonçaient avoir quitté al Qaida pour désormais prêter allégeance à l'Etat Islamique.
"Nous continuerons à appuyer les autorités irakiennes pour leur apporter des livraisons d’armes qui sont attendues pour lutter contre le groupe terroriste Daech, ce groupe qui maintenant s’est développé en Irak et en Syrie, avait rappelé peu avant l'annonce de cet assassinat le Président de la République, depuis le siège de l'ONU, à New York. Nous continuerons à protéger l’espace aérien irakien et à donner à ceux qui se battent contre les terroristes les moyens d'y faire face. (…) Ce qui est engagé est un combat de longue haleine qui prendra le temps nécessaire mais qui doit aller jusqu’à son terme. Ce combat sera gagné au-delà de l’appui que nous pourrons donner, la France ou les alliés qui se sont mobilisés, que si les populations elles-mêmes se battent pour obtenir leur dignité, leur souveraineté, et leur liberté. C’est ainsi que le terrorisme sera vaincu."
Vous pouvez rejoindre l'intention de prière proposée par Hozana, invitant à prier pour Hervé Gourdel et sa famille.
Ref. Prions pour Hervé Gourdel, lâchement tué parce que français
JPSC