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Jeunes - Page 102

  • Fraternité des Saints Apôtres : des laïcs réagissent et dénoncent les pauvres arguments de l'archevêché

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    Communiqué de Presse:

    Réaction de laïcs au communiqué du diocèse sur la Fraternité des Saints-Apôtres

    Nous nous réjouissons que l’Archevêché reconnaisse le beau travail réalisé par la Fraternité, qui permet de sensibiliser des jeunes gens à la beauté de la vocation et du ministère de prêtre diocésain, l’archidiocèse reconnait aussi les points positifs qu’apporte pour un prêtre la vie communautaire telle que proposée par le charisme développé au sein de la communauté.

    Nous nous étonnons cependant que la Fraternité soit victime de son succès. En effet, l’Archevêché déclare ne pas vouloir déforcer les évêques français au vu de nombre très important de séminaristes français qui ont décidé de venir en Belgique rejoindre la Fraternité. Les séminaristes français qui rejoignent la Belgique rejoignent un charisme particulier et il est faux de croire que cela vide les diocèses en France. Au contraire, certains n’auraient peut-être en effet jamais rejoint le séminaire sans l’existence d’une vie communautaire telle que proposée par les Saints Apôtres. De plus, l'Eglise contemporaine fourmille d'exemples de jeunes communautés dynamiques, dont la foi et l'engagement sont un vrai moteur de revitalisation de l'Eglise, et qui ne rechignent jamais à mettre leurs prêtres à disposition des diocèses dans le besoin.

    Le principe de solidarité invoqué est on ne peut plus curieux. En effet, sur 80 séminaristes en formation à Namur aujourd’hui seulement 25 sont belges. Va-t-on tous les renvoyer dans leur pays ? Va-t-on renvoyer tous les prêtres africains, polonais qui viennent nous aider à porter le message du Christ en Belgique ? L’Eglise catholique n’est-t-elle plus universelle ? L’argument invoqué ne tient évidemment pas la route et nous espérons qu’il n’y a pas derrière des raisons en réalité purement idéologiques.

    Beaucoup d’autres communautés présentes en Belgique « captent » des vocations étrangères sans qu'on les renvoie dans leur pays. La situation présente crée un précédent inacceptable et est en réalité une dissolution en douceur (?) de la Fraternité. Ne serait-il pas temps que l'Eglise de Belgique fasse meilleur cas des initiatives qui fonctionnent et s'intéresse plus en détail à d'autres réalités qui portent moins de fruits et créent parfois de graves problèmes de communion avec l'Eglise universelle ? 

    On parle beaucoup de solidarité dans le communiqué du diocèse. Quelle étonnante solidarité que celle qui laisse des séminaristes dans des bâtiments en piteux état, qui leur coupe les vivres depuis plusieurs mois ( 80.000 euros de manque) ! N'est-ce pas là plutôt le résultat d'une volonté de faire table rase du travail de Monseigneur Léonard ? Une telle attitude manquant à l’accueil et à la charité élémentaire a-t-elle sa place dans l’Eglise qui prône le vivre-ensemble, la charité, et l’amour du prochain ? Un jeune néerlandophone belge du diocèse (donc ni français, ni étranger) et déjà ordonné diacre devait être ordonné prêtre en ce mois de juin. Son ordination a été reportée sine die. A-t-on tant de vocations en Flandre pour qu’on puisse se permette une telle attitude ? Cette situation est tout simplement grotesque et inhumaine.

    Nous nous étonnons aussi que les prêtres déjà ordonnés n'aient jamais été invités aux réunions du diocèse et que l’évêque de Bruxelles refuse avec constance toute invitation au dialogue depuis plusieurs années, tant sur le dossier de sainte Catherine que sur celui de la fraternité. Est-ce là l’attitude normal d’un Père et d'un Pasteur ?

    Le communiqué annonce que le travail peut continuer au sein de l’Eglise Sainte-Catherine et qu’il est reconnu comme portant du fruit. Voilà l'occasion de se rappeler les volontés de fermeture en 2011. Ce n'est que grâce à la mobilisation de milliers de personnes qu’elle n'est pas devenue un marché de légumes et qu’un énorme apostolat peut dorénavant s’y dérouler au quotidien. Un exemple qui est là pour rappeler à nos pasteurs que les choses peuvent bouger grâce à la réaction de laïcs engagés pour le service du Christ, et qu'il n'est jamais trop tard pour revenir sur une mauvaise décision.

    Nous appelons donc à une mobilisation générale pour informer au mieux nos pasteurs et qu’ils changent leur décision qui blesse énormément de croyants dans toute la Belgique.

    Nous communiquerons d’ici à dimanche une série d’actions que nous allons proposer. Nous demandons avant d’entamer ces actions une réunion en urgence auprès de Monseigneur De Kesel pour clarifier la situation et lui faire part de notre déception. Nous avions mis beaucoup d’espoir dans sa nomination pour qu’il soit un pasteur à l’écoute de l’ensemble de son troupeau, a fortiori lorsqu’il porte du fruit. Nous sommes convaincus que la décision prise à ce jour ne reflète pas une connaissance suffisante de la Fraternité ou du travail réalisé. Nous lui renouvelons d’ailleurs notre invitation à venir constater par lui-même les fruits nombreux et magnifiques que portent la Fraternité des Saints Apôtres au quotidien.

  • Sous le soleil de Dieu : des chanoines pour l'éternité

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    De Stéphen Vallet sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau »

    « Alors que l’Europe souffre d’une terrible crise des vocations, l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, puisant à la riche spiritualité de saint François de Sales, entend servir l’Église en lui offrant chaque année de nouveaux prêtres. Petit tour d’horizon avec son prieur général, Mgr Gilles Wach, sur cet Institut à la romanité clairement assumée et doucement proposée, esprit salésien oblige.

    Institut du Christ Roi.png

    L’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, dont vous êtes le Prieur général, vient de voir le Saint-Siège reconnaître ses Constitutions. Qu’est-ce que cette situation change désormais pour vous ? Que signifie le fait d’être un institut de droit pontifical ? 

    Mgr Gilles Wach : Depuis sa fondation en 1990, l’Institut a suivi les étapes canoniques habituelles pour les sociétés de vie apostoliques cléricales. Les choses se sont faites progressivement et pacifiquement, malgré le contexte de crise dans l’Église. 

    Pendant dix-huit ans, nous étions de droit diocésain et nous bénéficions de la bienveillance, d’abord de l’évêque de Mouila, Mgr Obamba, puis des différents archevêques de Florence, les cardinaux Piovannelli et Antonelli.

    Nos prêtres ont vite été présents sur trois continents. Il devenait naturel que nous dépendions directement du Saint-Siège. Nous avons donc été reconnus de droit pontifical en 2008 après une enquête soigneuse : tous les évêques avec lesquels nous exercions un apostolat ont été interrogés. Depuis cette date, l’Ordinaire de l’Institut est son prieur général, qui est à la tête de chanoines séculiers répandus dans différentes maisons érigées canoniquement par lui-même à travers le monde.

    À l’issue d’une visite canonique menée par S. Exc. Mgr Bacqué, nonce apostolique, le Saint-Siège a définitivement approuvé nos constitutions le 29 janvier 2016. 

    Rien ne change en revanche dans nos relations avec les évêques diocésains : nous ne nous installons dans un diocèse que si nous sommes appelés par eux. Puis, une convention est passée entre l’évêque du lieu et moi-même, comme ordinaire de l’Institut ; celle-ci fixe les modalités de notre présence. Nous répondons aux nombreux appels des évêques pour travailler avec eux et leur presbyterium.

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  • Quand des laïcs se forment pour transmettre le message de l’Église

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    D'Isabelle Demangeat sur le site du journal La Croix :

    CathoVoice, des laïcs se forment pour transmettre le message de l’Église

    Depuis deux mois, une vingtaine de laïcs français se forment, en continu, via CathoVoice, la branche française de Catholic Voices créée au début du mois d’avril 2016.

    À peine installée sur un fauteuil digne d’un studio télé, Agathe, étudiante à HEC, doit affronter la caméra, le regard un peu moqueur et les questions directes d’Alexandre Thébault qui lui fait face. « N’y a-t-il pas un paradoxe entre ce que le pape dit sur l’écologie, notamment dans son encyclique, et le choix de vos études qui vont dans le sens du libéralisme économique ? », l’interpelle-t-il. « Non, rétorque Agathe, sans se laisser décontenancer, même si elle rougit un peu. Parce que je pense qu’il est possible d’insérer de l’humain au cœur de l’économie ».

    La réponse est habile. Mais elle pourrait l’être davantage selon Alexandre Thébault. Ce dernier, ancien attaché de presse d’Areva qui a récemment monté son agence de conseil en communication de crise, joue, ce samedi-là, l’animateur télé et pousse l’étudiante dans ses retranchements. « Tu peux aller jusqu’à répondre que c’est justement en étant au sein même du secteur que tu pourras faire changer les choses, en l’occurrence ici peser pour une économie plus humaine. » « Vous devez toujours trouver un chemin pour transmettre votre message tout en répondant à la question », rappelle-t-il à la dizaine de personnes ayant suivi l’intervention d’Agathe.

    > A lire : « Catholic Voices », la contre-offensive médiatique des laïcs anglais

    Une vingtaine de laïcs sélectionnés en amont

    Réunies les 4 et 5 juin à Paris, celles-ci assistaient au premier week-end d’entrainement à la pratique des médias organisé par la jeune association CathoVoice. La branche française du mouvement Catholic Voices, lancé en 2010 par des laïcs britanniques pour occuper le terrain des médias lors de la visite de Benoît XVI au Royaume-Uni, a été officiellement lancée au début du mois d’avril par quatre jeunes professionnels.

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  • Chant médiéval à Liège ce samedi 11 juin: un concert et une messe dédiés à la Vierge Marie.

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    PLAIN-CHANT SUR LIÈGE

    SAMEDI 11 JUIN 2016

    avec  

    l’Ensemble vocal parisien  « Livre Vermeil » - dir. Alicia Santos, 

     les élèves de l’Académie de chant grégorien à Liège – dir. Maurice Besonhé 

    et Thomas Deserranno, orgue 

     L’âge d’or du chant appelé grégorien se situe entre le VIe et le IXe siècle , lequel se conclut avec l’apparition de la notation musicale. Mais, la créativité du plain-chant, au sens générique du terme,  persistera jusqu’au XVIIIe siècle, en subissant l’influence d’autres formes musicales, issues d’ailleurs de lui. Sous l’intitulé « Eia ! Mater » le programme de cette journée de clôture des cours 2015-2016 de l’académie de chant grégorien à Liège illustrera cette diversité par un florilège de mélodies dédiées à la Mère de Dieu.

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    16h00 - EGLISE DES BENEDICTINES, BD B'AVROY, 54

    Eia! Mater

    Florilège dédié à la Mère de Dieu

    Copie de église du st sacrement - Copie.JPG

    18h00 - EGLISE DU SAINT-SACREMENT, BD D'AVROY, 132

    Messe grégorienne de la Vierge Marie


    LES INTERPRÈTES
     

    Le trio vocal « Livre Vermeil » est constitué de Hiromi Bando Alicia Santos et Ximena Gonzáles: 

    santos-alicia-soprano.jpgAlicia Santos  est diplômée du conservatoire national de Colombie. Elle a fait partie de la Schola Grégorienne de Bogotá, un groupe unique en Colombie et spécialisé dans l'interprétation de ce répertoire. Alicia Santos réside actuellement à Paris et poursuit ses études sur le chant baroque au conservatoire de Levallois et au Conservatoire Régional de la ville de Tours. Elle a en outre étudié le chant grégorien à l’École Grégorienne de Paris et se produit notamment avec le Chœur Grégorien de Paris.

     

    Ximena Gonzalez.jpgXimena  Gonzáles a suivi une formation à la sémiologie et au chant grégoriens auprès du chœur grégorien de Paris. En 2010, elle a fondé la Rheinische Frauen-Schola “Kaliomene”, dont les membres sont des étudiantes au profil très international (Colombie, Allemagne, Russie, Ukraine et Japon). 

     

     

    Hiromi Bando.jpgNée au Japon, Hiromi Bando est spécialisée dans le chant grégorien et la musique des XVlème  et XVIIème siècles. Grâce à une bourse de « l’Association des Amis de l’Ecole de Chant Grégorien de Paris » ( 2008-2011) et du « Kobe College » ( 2010 ), elle s’est formée à l’Ecole de Chant Grégorien de Paris dont elle a été diplômée en 2011. 

     

    L’Académie de Chant grégorien

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    Fondée à Bruxelles en 2000, l'académie de chant grégorien est présente à Liège depuis 2003. Elle y a accueilli plus de trois cents élèves dans les cycles de cours qu’elle organise chaque année dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy.

    A Bruxelles et à Louvain-la-Neuve, l’académie offre aussi des cycles de cours ouverts tant aux débutants qu’au persévérants, ainsi que des week-ends consacrés à des formations thématiques de perfectionnement dont la direction est confiée aux meilleurs spécialistes belges et étrangers.

    Maurice Besonhé 

    Maurice.jpgChantre d’église et titulaire des orgues de l’église Notre-Dame et Saint-Remacle à Spa, de 1994 à 2014, ce professeur de français a étudié la musique au conservatoire de Verviers. Il  a aussi pratiqué le chant choral au sein de la Maîtrise de la Ville de Verviers et a découvert la sémiologie grégorienne avec des spécialistes tels que Hubert Schoonbroodt, Carlo Hommel et Marcel Pérès.

    Thomas Deserranno

    Thomas Deserranno.jpgDiplômé en facture d’orgue, Thomas Deserranno s’est vite spécialisé  comme technicien harmoniste indépendant, son activité principale, qu’il envisage d’ailleurs comme indissociable et complémentaire avec celle d’interprète. Après des études musicales à Liège, Thomas Deserranno s’est perfectionné à Bruxelles avec Jean Ferrard. Depuis 2003 il est titulaire de l’orgue historique de Walhorn. Ses goûts musicaux s’orientent vers les répertoires des 17e, 19e  et début 20e  siècles en laissant une large place aux traditions de la transcription. Thomas Deserranno a pris part à diverses productions discographiques saluées par la critique.

    Entrée libre. Renseignements tel 04.344.10.89 (depuis l’étranger 00.32.4.344.10.89

    JPSC

  • Les évêques de Belgique francophone s'adressent aux parents dont les enfants sont inscrits au cours de religion catholique

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    Bruxelles, le 6 juin 2016.

    Aux parents dont les enfants sont inscrits au cours de religion catholique

    Chers Parents,

    Que vos enfants fassent partie du réseau libre catholique ou de l’enseignement officiel (Fédération Wallonie-Bruxelles, Provinces, Communes), cette lettre vous est directement adressée. Elle a pour but de vous informer sur la situation du cours de religion et de vous donner notre avis, en tant qu’évêques de Belgique francophone, à ce sujet.

    En effet, depuis la Déclaration de politique communautaire de juillet 2014, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a décidé d’introduire un cours d’Education à la Philosophie et à la Citoyenneté. Dans la même déclaration, il est prévu que les cours philosophiques donnés dans l’enseignement officiel (cours de religion, cours de morale) passent de deux heures/semaine à une heure/semaine.

    Par conséquent, dans l’enseignement officiel, le cours de religion catholique fait toujours partie de l’horaire à raison d’une heure par semaine. Dans l’enseignement libre catholique, le cours de religion catholique fait partie de l’horaire à raison de deux heures par semaine.

    Nous prenons acte de ces décisions, qui sont le résultat de multiples débats. En même temps, nous nous réjouissons du fait que le cours de religion catholique soit toujours proposé dans les écoles. En effet, supprimer le cours de religion catholique signifierait reléguer les convictions religieuses à la seule sphère privée, ce qui, pour un Etat démocratique, serait un appauvrissement. Garder un cours confessionnel de religion, c’est inciter chaque religion à se présenter de manière cohérente et pédagogique ; c’est encourager les enseignants et les élèves à s’ouvrir à un esprit critique et à développer une pensée libre ; permettre d’entrer dans une culture de débat avec d’autres convictions religieuses ou laïques ; apprendre à argumenter de manière rationnelle pour présenter un point de vue personnel et enfin, favoriser un meilleur vivre-ensemble. On évite ainsi d’entrer dans la spirale des fondamentalismes et des replis identitaires.

    Nous remercions et encourageons sans ambiguïté ceux qui sont engagés dans l’éducation des enfants et des jeunes en enseignant la religion catholique, dans le respect des différences et dans la recherche d’une meilleure cohésion sociale dans notre société multiculturelle. Nous invitons les parents à continuer à inscrire leurs enfants au cours de religion, si ceux-ci étudient dans l’enseignement officiel.

    Maintenant que des décisions sont prises, allons de l’avant et faisons pleine confiance à la compétence des maîtres et professeurs de religion catholique. Leur cours contribue au plus grand bien de vos enfants.

    Jozef De Kesel, Archevêque de Malines-Bruxelles

    Guy Harpigny, Evêque de Tournai

    Remi Vancottem, Evêque de Namur

    Jean-Pierre Delville, Evêque de Liège

    Jean-Luc Hudsyn, Evêque auxiliaire pour le Brabant Wallon

    Jean Kockerols, Evêque auxiliaire pour la ville de Bruxelles

    Pierre Warin, Evêque auxiliaire de Namur

  • "Croissance" : un groupe pluridisciplinaire d'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle

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    Parents, enseignants, éducateurs : on ne saurait assez vous recommander de consulter le site du Groupe Croissance et de faire appel à eux pour informer les jeunes au sujet de la vie relationnelle, affective et sexuelle :

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  • La Dernière Heure a détecté une dangereuse conspiration pro-vie dans les écoles

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    Lu sur le site de la RTBF :

    L'Asbl catholique « Croissance » est accusée par la Dernière Heure de faire du prêche anti-avortement dans les écoles quand elle est appelée pour donner cours d’éducation à la vie relationnelle et affective.

    Un décret de la Fédération Wallonie-Bruxelles datant de juillet 2012 oblige les écoles à donner des cours d'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle dans leur programme. Le décret laisse libre aux choix aux écoles en ce qui concerne le choix des intervenants.

    Sur l’année 2014-2015, le groupe croissance a réalisé 154 animations dans 23 écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles. 3000 élèves de 5e et 6e primaire confrontés à un message pro-vie et anti-avortement. L’asbl serait chrétienne et porterait donc le message de l’Eglise.

    Sur le 'groupe croissance' qui ne fait pas mystère de son inspiration chrétienne : http://www.cathobel.be/2015/10/13/les-30-ans-du-groupe-croissance/ Mais on ne peut plus accéder pour le moment au site de ce groupe; nous ne savons pour quelle(s) raison(s).

    En revanche, la plupart des organisations de planning familial invitées dans les écoles font très librement de l'info en faveur du recours aux moyens contraceptifs et à l'avortement, y compris dans les écoles "libres", mais là, personne n'y trouve rien à redire... 

  • Pédophilie : les évêques devront agir sous peine d'engager leur propre responsabilité

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    De Sébastien Maillard sur le site du journal La Croix :

    Pédophilie, les évêques en première ligne

    Le pape a signé une loi qui donne la possibilité de démettre un évêque ou un supérieur religieux pour « manque de diligence grave » dans son traitement des cas d’abus sexuels sur mineurs.

    Le pape François prévient les évêques « qu’ils doivent désormais agir, sous peine d’engager leur propre responsabilité ».

    Afin de responsabiliser davantage les évêques face aux scandales de pédophilie pouvant survenir dans leurs diocèses, le pape François a signé samedi un motu proprio (acte législatif du pape) qui lui permet de démettre de ses fonctions un évêque diocésain, ou le supérieur d’un ordre religieux, s’il a fait preuve d’un« manque de diligence grave » dans sa gestion de cas d’abus sexuels sur « mineurs ou adultes vulnérables ». Autrement dit, s’il a omis de prendre les décisions que de tels crimes imposent. Il ne s’agit pas d’une poursuite pénale contre l’évêque ou le supérieur, puisque sa négligence ne constitue pas un délit, mais d’une sanction disciplinaire envers sa mauvaise gestion de telles affaires dans le cadre de ses fonctions. Il y a tout juste un an, le pape avait déjà tenté d’engager la responsabilité des évêques sur ce terrain en créant, à la Curie, un nouveau tribunal au sein de la puissante Congrégation pour la doctrine de la foi chargé de juger les manquements au devoir professionnel des évêques devant les cas d’abus sexuels du clergé (lire La Croix du 11 février 2015). Mais en pratique, cette instance judiciaire, proposée au pape par le C9 (Conseil des cardinaux entourant le pape pour la réforme de la Curie), n’a jamais vu le jour. « Des canonistes s’interrogeaient sur la faisabilité de tels jugements », explique l’un d’eux à Rome.

    Sans être considérée comme un recul, la nouvelle solution retenue par le pape se veut plus simple à mettre en pratique, en ne créant pas d’institution propre. Elle précise que dans le droit canon, qui prévoit déjà la révocation des évêques pour « causes graves », celles-ci comprennent « la négligence des évêques dans l’exercice de leur fonction, en particulier dans les cas d’abus sexuels commis sur mineurs et adultes vulnérables ».

    En pratique, l’instruction relèvera des dicastères (équivalent de ministères de la Curie) directement concernés, que sont les congrégations pour les évêques, la vie consacrée, pour les Églises orientales ou les pays de mission. Elles engageront une enquête à partir d’indices probants. La nouvelle loi laisse la possibilité à l’évêque accusé de se défendre. Le Vatican pourra l’exhorter« fraternellement » à démissionner dans les 15 jours ou sinon émettre un décret de révocation. Mais la décision finale appartiendra au pape.

    Autre nouveauté toutefois, le pape sera assisté à cette fin d’un « collège de juristes ». Selon un commentaire du porte-parole du Vatican, le P. Federico Lombardi, ce collège sera sans doute « constitué de cardinaux et d’évêques ».

    Le dispositif doit entrer en vigueur le 5 septembre prochain. Il ne sera pas rétroactif. Mais, comme l’observe un canoniste du Vatican, « puisqu’il n’y a pas de prescription dans l’Église face aux abus sexuels, il est difficile encore d’apprécier si une négligence passée pourra être jugée si elle entraîne toujours des dommages ». « Aller jusqu’à la révocation sera rarissime, l’évêque démissionnera avant », estime le canoniste français Emmanuel Tawil (université Paris 2), pour qui l’intérêt de la nouvelle loi du pape est surtout son « effet d’annonce » : « Elle prévient les évêques, qui ne l’auraient pas encore compris, qu’ils doivent désormais agir, sous peine d’engager leur propre responsabilité. »

    La révocation pour « négligence » explicitée par le motu proprio ne concerne pas seulement la pédophilie. Elle couvre plus largement les actes ayant provoqué un dommage grave « physique, moral, spirituel ou patrimonial » sur des personnes ou envers « une communauté dans son ensemble ». Mais le « manque de diligence » doit alors s’avérer être « très grave », et non seulement « grave »comme dans les affaires d’abus sexuels. En tout cas, la démission peut être requise même « sans culpabilité morale » de l’évêque ou du supérieur religieux.

    Intitulée « Comme une mère affectueuse », la loi de cinq articles survient alors que l’Église catholique est éclaboussée par des scandales de pédophilie qui mettent en cause la réactivité des évêques, supérieurs hiérarchiques des prêtres dans leur diocèse. De telles affaires concernent le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, ou le cardinal George Pell, ancien archevêque de Sydney et aujourd’hui proche collaborateur du pape François à la Curie.

    Sébastien Maillard

  • Plain-Chant sur Liège le samedi 11 juin 2016 : « Eia ! Mater », un florilège vocal dédié à la Mère de Dieu : concert à l’église des Bénédictines (16h) et messe chantée à l’église du Saint-Sacrement (18h).

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    logo_noir.jpgPlain-chant, diaphonies et faux-bourdons sur le Boulevard d’Avroy à Liège, le samedi 11 juin prochain, à l’abbaye des Bénédictines (Bd d'Avroy, 54, 16h00) et à l’église du Saint-Sacrement (Bd d'Avroy,18h00), avec les élèves de l’Académie de chant grégorien (dir. Maurice Besonhé), l’Ensemble vocal parisien « Livre Vermeil » (dir. Alicia Santos) et Thomas Deserranno (orgue). Au programme : Messe et Vêpres grégoriennes de la Vierge Marie, Extraits de Livre Vermeil de Montserrat (XIVe s), motets médiévaux et proses gallicanes. Entrée libre et réception ouverte à tous à l’issue de la manifestation.

    Renseignements : tel. 04.344.10.89 ou  academiedechantgregorienliege@proximus.be

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    JPSC

  • Une année de césure pour fonder sa vie dans le Christ en se laissant travailler par Sa Parole

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    Donne Une année de VERTICALITE grâce à la Parole de Dieu !

    Les inscriptions sont ouvertes !
     
    Une année de césure pour fonder sa vie en Christ en se laissant travailler par Sa Parole : voilà ce qui est offert à des jeunes entre 18 et 25 ans durant une année à Bruxelles.

    Se poser les bonnes questions sur le sens de la vie :
    • 1 année de formation de niveau universitaire (philosophie, anthropologie, bioéthique, écriture sainte)
    • 1 occasion unique de réfléchir comment déployer un projet de vie en vérité et ancré dans le Christ
    • 1 expérience en résidence étudiante avec d’autres jeunes catholiques
    Rentrée académique 23 septembre 2016
    Candidature et info (Bruxelles) : + 32 477 042 367
    institutsophia@yahoo.fr http://www.institutsophia.org
  • Michal Slawecki à Liège pour la célébration de la Fête-Dieu 2016

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    clamaveruntIusti.jpgSamedi prochain 28 mai à 18 heures, l’Ensemble vocal « Clamaverunt Iusti » de Varsovie dirigé par Michal Slawecki apportera son concours à la messe traditionnelle de la Fête-Dieu célébrée par  Mgr Jean-Pierre Delville en l’église du Saint-Sacrement, au Boulevard d’Avroy à Liège.

    Chef de différents chœurs grégoriens, Michal Slawecki contribue largement à la renaissance du plain-chant dans son pays, après l’avoir étudié en Italie, notamment avec Nino Albarosa et Alberto Turco. Mais il est aussi compositeur, car sa passion pour le chant grégorien va de pair avec un vif intérêt pour la musique contemporaine. Il est aussi professeur à l’Académie de musique Frédéric Chopin. Jacques Zeegers l’a rencontré pour la revue « Canticum novum », lors de son passage au Festival international de Chant grégorien à Watou en Flandre occidentale. Extraits de l’interview.

    « Comment avez-vous découvert le chant grégorien ? Comment l’avez-vous appris ? Qui sont vos maîtres ?

    J’ai découvert le chant grégorien au lycée musical des Pères Salésiens. C’était une école où l’on étudiait l’orgue d’église. Nous avions comme enseignants des prêtres préconciliaires. C’était en 1955. En 2001, j’ai été admis à l’Université qui s’appelait à l’époque Académie de musique Frédéric Chopin à Varsovie où j’ai commencé l’étude de la musique sacrée. J’y ai étudié le chant, l’orgue et la direction de chœur. Le grégorien était une matière obligatoire. Là, j’ai rencontré un professeur, le Père Kazimierz  Szymonik, qui avait étudié avec Marie-Claire Billecocq, spécialiste des neumes, ayant collaboré avec Dom Cardine à la préparation du Graduel Triplex. Ce fut ma première approche. Puis, j’ai entamé des études supérieures de composition. J’ai eu l’occasion de suivre le cycle Erasmus en Italie pendant un an à l’Aquila. J’y ai étudié la composition avec Alessandro Sbordoni qui avait lui-même appris le chant grégorien avec Nino Albarosa. De là, je me rendais chaque semaine à l’Institut pontifical de musique sacrée à Rome où mon maître était Alberto Turco. A Crémone, j’ai travaillé aussi avec Albarosa et Johannes –Berchmans Göschl. Voilà mes trois maîtres.

    Pourquoi aimez-vous le chant grégorien ?

    […] A travers cette musique, qui n’est pas seulement la musique mais aussi la proclamation de la Parole, nous sommes à même d’entrer dans une grande histoire, une histoire très riche. Déjà au concile de Trente, on évoquait la grandeur de la forme musicale où le chant constituait vraiment le rite. Ce qui me plait dans le chant grégorien, c’est que j’y trouve trois choses : l’amour de la musique, l’amour de la langue latine et l’amour de la Bible. Ces trois facteurs mis ensemble suscitent en moi l’amour du chant grégorien.

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  • Notre-Dame de Chrétienté : mais qu’est-ce qui les fait marcher ?

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    Vu sur le blog « salon beige »:

    Voir par ailleurs : Le pape François au journal « La Croix » : les racines de l’Europe sont plurielles

    JPSC