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Jeunes - Page 99

  • Sauver l'enfant sans prix

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    DANS LE SILLAGE DE LA MANIF POUR TOUS

    Pour sauver l’enfant sans prix

    par le père Daniel-Ange (source)

    Dans la première partie d’un de ces manifestes dont le père Daniel-Ange a le secret, un parallèle était fait entre l’idéologie du gender et celle du djihadisme, l’une préparant en fait la voie à la seconde. Ici, dans son homélie chez les Soœurs de Bethléem, le matin du 16 octobre, il nous prépare à fêter l’Enfant de Bethléem, réfugié politique en Afrique.

    La «  guerre mondiale contre le mariage et la famille  » (François), cela veut dire contre le bonheur, car contre l’amour. Mais plus précisément, qui est visé en premier  ? L’enfant devenu l’ennemi n° 1. L’adoption qui frustre l’orphelin d’un papa ou d’une maman  : quelle victime  ? L’enfant déstabilisé !

    Les soupçons et doutes sur l’identité sexuelle  : quelle victime  ? L’enfant déstabilisé  !

    La fabrication d’orphelins programmés qui ne connaîtront jamais leurs parents  : quelle victime  ? L’enfant déraciné [1].

    Le commerce d’enfants adoptés revendus d’occasion  : quelle victime  ? L’enfant gadgetisé  !

    L’embryon inséminé en gestation sans amour  : quelle victime  ? L’enfant frigorifié  ! Le zygote produit pour la recherche  ? Quelle victime  ? L’enfant congelé  ! Le fœtus en éprouvette puis en utérus artificiel  : quelle victime  ? L’enfant chosifié  !

    Le divorce réduit à une banale déclaration unilatérale  : quelle victime  ? L’enfant crucifié car écartelé [2] !

    Le rejet, l’exclusion de la vie banalisés, sans délai de réflexion, — alternatives interdites —  : quelle victime  ? L’enfant torturé pour être éliminé  !

    Les soupçons et doutes sur son identité sexuelle  : l’enfant traumatisé  ! La fillette à qui l’on assène  : «  T’as un corps de femme, mais tu peux être garçon si t’as envie  »  : quelle victime  ? L’enfant schizophrèné [3] ! Notre patrimoine humain et spirituel non transmis  : l’enfant déshérité  !

    L’histoire nationale tronquée  : quelle victime  ? L’enfant trompé  !

    L’addiction du virtuel  : quelle victime  ? L’enfant débranché du réel. Le matraquage de la pornographie  : quelle victime  ? L’enfant perverti. Sans parler du pire  : le commerce sexuel international des enfants. Et là… il n’existe plus de mot pour qualifier sinon celui… d’enfer  ! Et là où l’enfant est agressé, la famille par répercussion immédiate, l’est aussi.

    L’élève à qui l’école donne du porno à lire ou à voir, quelle victime ? L’enfant perverti !

    Les parents frustrés de leur droit au libre choix de l’éducation  : quelle victime  ? Les enfants kidnappés par l’État pour les formater  [4]  !

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  • Le pape François critique la formation de séminaristes "rigides" et incapables de "discernement"

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    De Sandro Magister sur son blog « Chiesa » (extrait) :

     «   […] Il faut avant tout prendre en compte les propos qui ont été tenus par François le 24 octobre dernier lors de sa rencontre avec les jésuites réunis pour l’élection de leur nouveau préposé général, d’après la transcription qui en a été publiée dans "La Civiltà Cattolica" le 10 décembre :

    "Le discernement, la capacité de discerner, est l’élément-clé. Et je constate justement qu’il y a un manque de discernement dans la formation des prêtres. Nous courons en effet le risque de prendre l’habitude du 'tout blanc ou tout noir' et de ce qui est légal. D’une manière générale, nous sommes passablement fermés au discernement. Une chose est claire : actuellement, on constate de nouveau, dans un certain nombre de séminaires, l’existence d’une rigidité qui n’est pas proche d’un discernement des situations. Il s’agit là de quelque chose de dangereux, parce que cela peut nous conduire à une conception de la morale qui a un sens casuistique. […]

    "J’ai été formé, ainsi que les prêtres de ma génération – ce n’est peut-être pas le cas des prêtres les plus jeunes, mais c’est celui de ma génération et de certaines de celles qui l’ont suivie – à une scolastique décadente. Nous étudiions la théologie ainsi que la philosophie dans un manuel.  […] C’est cette scolastique décadente qui a provoqué le comportement casuistique. Un fait curieux : à la faculté de théologie, la matière 'Sacrement de la pénitence' était enseignée, habituellement – mais pas partout – par des professeurs de morale sacramentelle. Tout le domaine de la morale était restreint à 'il est permis', 'il n’est pas permis', 'jusqu’ici oui et jusque là non'. […] C’était une morale très étrangère au discernement. […] Je crois que Bernard Häring a été le premier qui ait cherché une voie nouvelle pour faire refleurir la théologie morale. Bien évidemment, de nos jours, la théologie morale a beaucoup progressé dans ses réflexions et dans sa maturité ; désormais, ce n’est plus une casuistique".

    Comme on peut facilement le constater, les attaques de Bergoglio contre la "rigidité" qui est, selon lui, enseignée encore aujourd’hui dans les séminaires sont étroitement liées à la controverse beaucoup plus importante et plus grave qui divise actuellement l’Église à propos de l'interprétation et de l’application d’"Amoris laetitia" en ce qui concerne la question-clé de l’accès des divorcés remariés à la communion.

    Il suffit, pour s’en convaincre, de remarquer la coïncidence - y compris terminologique - entre les propos tenus par le pape lors de cette conversation avec les jésuites et sa non-réponse télégraphique aux cinq "dubia" rendus publics par quatre cardinaux précisément à propos de l'exhortation post-synodale, dans l’interview qu’il a accordée à la revue "Avvenire", publiée le 18 novembre :

    "Certains continuent à ne pas comprendre, pour eux c’est ou tout noir ou tout blanc, alors que c’est dans le flux de la vie qu’il faut discerner".

    En second lieu, "discernement" est également le mot-clé des instructions destinées aux séminaires qui ont été publiées le 8 décembre.

    Le cardinal Stella a souligné ce point dans une interview de présentation de la "Ratio", publiée dans "L'Osservatore Romano" du même jour :

    "Le discernement est un don que les pasteurs doivent exercer sur eux-mêmes et, encore davantage, dans le domaine de la pastorale, afin d’accompagner et de comprendre en profondeur surtout les situations de vie les plus compliquées, qui font que, bien souvent, les personnes qui se confient à nous sont marquées, alourdies et blessées".

    Et pour que personne ne doute qu’il s’agit là de la principale préoccupation du pape, Stella a poursuivi en reprenant une phrase que François avait prononcée lorsqu’il s’était exprimé devant les jésuites :

    "Une chose est claire : actuellement, on constate de nouveau, dans un certain nombre de séminaires, l’existence d’une rigidité qui n’est pas proche d’un discernement des situations".

    *

    Toutefois le pape a été encore plus explicite et plus rude quand il s’est adressé aux séminaristes et aux supérieurs du grand séminaire de Rome, lors de l'homélie de la messe célébrée le 9 décembre à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe :

    Il faut en premier lieu signaler que les relations entre François, qui est l’évêque de Rome, et son séminaire n’ont jamais été harmonieuses.

    Sous les pontificats de Jean-Paul II et de Benoît XVI une tradition s’était établie : le pape se rendait au moins une fois par an au séminaire afin d’y prononcer une méditation devant les séminaristes, le jour de la fête de Notre-Dame de la Confiance.

    En revanche Bergoglio, à peine élu pape, a interrompu cette tradition et supprimé ces visites. Une seule fois, le 9 novembre 2015, il est venu saluer rapidement les séminaristes romains, à la fin de l'ordination épiscopale d’Angelo De Donatis, le nouvel évêque auxiliaire du diocèse, célébrée à Saint-Jean-de-Latran. Et il a tenu à entrer tout seul dans le séminaire pour les saluer, en laissant brusquement à la porte aussi bien le cardinal vicaire Agostino Vallini, qui l’accompagnait, que le recteur et les autres supérieurs, qui s’apprêtaient à lui faire les honneurs de la maison.

    François n’a jamais expliqué publiquement quelles étaient les raisons de cette aversion. Il n’a pas non plus souhaité attirer l’attention sur le fait qu’il avait invité les séminaristes et les supérieurs du grand séminaire de Rome – mais hors de la présence du cardinal vicaire et des évêques auxiliaires – à assister à la messe qu’il a célébrée à la Maison Sainte-Marthe le 9 décembre dernier.

    Toutefois, au cours de l’homélie qu’il a prononcée ce jour-là, il a fait état de toutes ses préoccupations à propos de la formation qui est donnée actuellement au clergé, sans se soucier du fait qu’il les reversait sur ceux qui avaient la malchance de se trouver là, comme si c’était eux qui en étaient coupables.

    Voici quelques passages de cette homélie, tirés du compte-rendu officiel publié dans "L'Osservatore Romano" :

    "Pour se donner de l’importance, les prêtres prennent une attitude de rigidité : très souvent, ils sont coupés des gens et ne savent pas ce qu’est la souffrance humaine ; ils oublient ce qu’ils avaient appris chez eux, qui leur avait été enseigné par leur père, par leur mère, par leur grand-père, par leur grand’mère, par leurs frères et sœurs". En oubliant "ces choses, ils deviennent rigides et ils font porter aux fidèles beaucoup de choses qu’eux-mêmes ne portent pas ".

    "La rigidité" signifie "avoir le fouet en main vis-à-vis du peuple de Dieu : ceci est permis, cela n’est pas permis". Et "beaucoup de gens qui viennent les trouver en cherchant un peu de consolation, un peu de compréhension, sont éloignés par cette rigidité". Toutefois "la rigidité ne peut pas durer très longtemps, complètement". Et surtout, "fondamentalement elle est schizophrénique : en fin de compte, le prêtre paraît rigide mais, intérieurement, il est dans un état désastreux".

    Et "en plus de la rigidité" il y a aussi "la mondanité". C’est ainsi qu’"un prêtre mondain, rigide, est quelqu’un qui est insatisfait parce qu’il a pris le mauvais chemin". Précisément "à propos de rigidité et de mondanité" François a voulu raconter une histoire, "qui a eu lieu il y a longtemps : un vieux monsignor de la curie, qui travaille, un homme normal, un homme bon, plein d’amour pour Jésus, était venu me voir et m’avait raconté qu’il s’était rendu à l’Euroclero [magasin de vêtements ecclésiastiques, à Rome] pour s’acheter deux chemises. Là il avait vu, devant un miroir, un jeune homme – il pensait que celui-ci n’avait pas plus de 25 ans, que c’était soit un jeune prêtre soit quelqu’un qui allait devenir prêtre – qui avait enfilé une cape, grande, large, avec du velours et une chaîne d’argent, et qui se regardait. Ensuite le jeune homme avait pris un 'saturno' [chapeau ecclésiastique romain], s’en était coiffé et s’était regardé dans le miroir : c’était un rigide mondain". Et "le vieux prêtre – un sage, ce monsignor, un homme très sage – a réussi à surmonter sa tristesse par une phrase pleine d’humour sain, puisqu’il a dit : 'Et après cela on dit que l’Église ne permet pas aux femmes de devenir prêtres !'". C’est ainsi "que le métier qu’exerce le prêtre quand il devient un fonctionnaire finit dans le ridicule, toujours".

    Un détail curieux : dans la courte vidéo diffusée par le Centre de Télévision du Vatican, on constate qu’aucun des séminaristes romains qui étaient présents à la messe ne portait la soutane, un vêtement "de femme" qui ne plaît pas à Bergoglio :  > Casa Santa Marta, Santa Messa del 9 dicembre 2016

     Lire  tout l’article ici 

    JPSC

  • Le Prix de la BD chrétienne a été décerné à deux albums ex aequo

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    Deux albums ex aequo au Prix de la BD chrétienne 2017 (source)

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    Pour son 30ème anniversaire, le Prix de la BD chrétienne a été décerné à deux albums ex aequo : « Vincent. Un saint au temps des mousquetaires » (Ed. Dargaud) et « Les larmes d’Esther » (Ed. Bayard). Le Prix sera remis pendant le Festival international de la Bande Dessinée d’Angoulême, le 26 janvier 2017, à l’église Saint-Martial d’Angoulême.

    Le jury de la Bande Dessinée chrétienne d’Angoulême s’est réuni à la Conférence des évêques de France à Paris, le 1er décembre 2016, sous la présidence du Père Michel Manguy, vicaire épiscopal curé et doyen à Angoulême.

    Parmi les 15 albums sélectionnés, le jury « a eu du mal à départager ces deux albums très éloignés l’un de l’autre, d’une qualité BD indéniable et qui porte un message similaire. Les deux histoires portent en effet des valeurs communes et mettent en avant le Jubilé de la Miséricorde vécu cette année. L’ensemble du jury a apprécié ces deux albums, car ils marquent l’évolution graphique et scénaristique de la BD Chrétienne. En trente ans de prix, les critères de sélections se sont affinés, tout comme le graphisme et l’esthétique ».

    « Vincent. Un saint au temps des mousquetaires » de Jean Dufaux, scénariste, et Martin Jamar, dessinateur coloriste

    Le jury « a été séduit par un scénario bien construit et porteur d’un message d’Amour, de charité et d’humanité, qui, par une intrigue intéressante et un graphisme haut en couleur invite à la réflexion. A travers ces très belles planches, le lecteur se retrouve au XVIIe dans le Paris de ce siècle, avec sa misère et sa noblesse ».

    Véritable plongée au coeur du Paris du XVIIe siècle, l’histoire nous entraine dans le quotidien de Vincent de Paul, un homme d’Église dévoué, en quête de vérité.

    couv_larmes_esther« Les larmes d’Esther » de Robin

    « Un album apprécié par l’ensemble du jury pour son graphisme épuré et moderne. Une belle fiction, qui, à chaque page, nous fait découvrir des personnages contemporains du Christ et dont la rencontre bouleverse et transforme leurs vies ».

    Esther, Tsour, Ephraïm… Trois personnages que la vie n’a pas épargnés. Mais sur le chemin de chacun d’eux se dresse la silhouette d’un homme qui leur donnera la force de se relever. Cet homme, c’est Jésus.

  • Le cercle interfacultaire de l'Union des étudiants catholiques de Liège lance un nouveau cycle de conférences à l'Ulg

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    A l’Université de Liège le 17 janvier 2017 à 18h00:

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    Monseigneur Delville inaugurera le cycle annuel des conférences de l’Union des Étudiants catholiques,  consacré en 2017 à «  L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain » 

    Le Groupe éthique sociale et l’Union des étudiants catholique de Liège organisent, avec le concours du Forum de conférences « Calpurnia », leur cycle de conférences pour l’année 2017 à l’Université de Liège sur le thème « L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain ».  

    Ce cycle propose quatre rencontres pour réfléchir sur des enjeux majeurs de la crise actuelle de l’Europe exposés par des conférenciers issus de différents horizons de la société.

    Une approche historique à partir des invasions germaniques qui ont suivi la chute de l’Empire romain et une interprétation du passage de la République romaine à l’Empire romain permettront de réfléchir sur la manière d’envisager l’avenir possible de l’Union Européenne confrontée à l’immigration et à la conservation d’une identité  compatible avec la multiculturalité.

    Les défis socio-économiques auxquels l’Europe est confrontée et les conditions à remplir pour y faire face seront abordés en conclusion par Pierre Defraigne, Directeur général hre à la Commission européenne et actuel Directeur exécutif du Centre Madariaga, qui est une fondation du Collège de l’Europe,

    La rencontre inaugurale aura pour thème : « le christianisme médiéval, creuset de l’Europe ». Elle sera animée par Monseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège mais aussi Professeur honoraire d’histoire du christianisme à l’Université catholique de Louvain (U.C.L.) sous la forme d’un lunch-débat organisé  le mardi 17 janvier 2017 à 18h00, à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l'Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 15 € (à régler sur place) – 5 € pour les étudiants

    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (12 janvier 2017)

    soit par téléphone : 04 344 10 89

    soit par email : info@ethiquesociale.org 

    Plus de renseignements et  s’inscrire en ligne ici : http://www.ethiquesociale.org/

    JPSC

  • Belgique francophone : un pacte pour une réforme de l’école

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    De Bosco d’Otreppe dans la « Libre » de ce jour :

    Ce jeudi, le groupe central qui préside le Pacte d’excellence clôturera son dernier avis. "La Libre" a pu lire les documents préliminaires à ces ultimes discussions. Il en résulte une réforme de grande envergure qui bouleversera le quotidien des écoles.

    -> Notre analyse avec les défis de la ministre (à lire ici)

    -> L'autre grand changement du Pacte avec les périodes de vacances adaptées (à lire ici)

    Voici les principales nouveautés du Pacte:

    Du latin et de la mécanique pour tous

    Le grand pari du Pacte est l’instauration d’un tronc commun polytechnique et multidisciplinaire. Tous les élèves, depuis la première maternelle jusqu’à la troisième secondaire incluse, suivront le même cursus.

    Le défi est donc de savoir que mettre dans un tel cursus, sans gonfler les horaires. Les auteurs du Pacte ont défini sept domaines : la maîtrise de la langue française, des langues modernes et anciennes; l’expression artistique; les compétences mathématiques, scientifiques, techniques et technologiques; les sciences humaines et sociales; les activités physiques; la créativité, l’engagement et l’esprit d’entreprendre et, enfin, la capacité d’apprendre à apprendre.

    Notons que tous les élèves apprendront donc une deuxième langue dès la troisième primaire, que le latin, sauf retournement ultime, ne sera plus optionnel et fera l’objet d’un apprentissage par tous, qu’un cours plus ambitieux qu’aujourd’hui sera consacré aux compétences manuelles et technologiques, et qu’il pourrait y avoir, à terme, un cours spécifique pour la formation économique et sociale.

    La fusion du technique et du professionnel

    L’espérance des auteurs du Pacte est que le tronc commun permette aux élèves de poser un choix d’orientation réfléchi à quinze ans. Et ce choix, justement, sera resserré. Comme le souhaite la ministre, le Pacte propose de fusionner les filières techniques et professionnelles. Aux côtés d’une filière de transition vers le supérieur, on retrouvera donc une filière qualifiante (qui prépare à un métier). Afin que cette dernière soit revalorisée, le Pacte la souhaite plus lisible. Des options seront redéfinies, et la distinction entre les options techniques et professionnelles sera supprimée.

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  • "Sausage party" n'est pas un dessin animé pour les enfants mais bien un film porno

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    De l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Attention au film Sausage party qui sort aujourd'hui !

    Il a tout d'un dessin animé pour les enfants mais il s'apparente en fait à un film pornographique. Il l'est par les incessantes allusions sexuelles, dans les dialogues et dans l'animation des personnages, qui se présentent comme d'inoffensifs aliments sortis du placard ou du frigo mais sont en fait des obsédés sexuels, uniquement soucieux d'orgasme. La scène finale est une complète partouze, soulignée par la bande-son autant et plus que par les images. Le film sort en France avec une interdiction aux moins de douze ans. Ce genre d'interdiction est devenu très rare pour des films avec des scènes érotiques, remplacé presque toujours par un simple « avertissement », évidemment inefficace. À cette aune, on peut donc juger que la commission de contrôle des films s'est montrée rigoureuse pour Sausage party. Elle explique avoir décidé une « interdiction aux mineurs de moins de douze ans pour ce film d'animation comportant de très nombreuses scènes à caractère sexuel et un langage cru qui, en dépit de leur second degré, ne sont pas appropriés à un jeune public. »

    Mais c'est une rigueur bien molle en comparaison des États-Unis où le film a été classé « R », la limitation la plus sévère, désignant une interdiction aux mineurs de moins de 17 ans non accompagnés d'un adulte.

    Les Associations Familiales Catholiques ont été parmi les premiers à alerter du danger de ce film, dont ils dénoncent « le contenu (...) non seulement grossier mais surtout clairement pornographique, sous couvert de second degré et de " politiquement incorrect "». Dans leur communiqué, les AFC se disent « particulièrement attentives à ce que les enfants et les jeunes puissent bénéficier de programmes de qualité sans que leur soient imposés des messages ou images qui violent et abîment leur conscience, leur imaginaire et par là même nuisent à leur développement personnel. »

  • France: Que pèsent vraiment les réseaux de la Manif pour tous ?

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    La percée de François Fillon au premier tour de la primaire de la droite a mis en lumière toute une génération de jeunes catholiques, « pas nécessairement plus nombreux qu'en 2013, mais plus formés politiquement ». Le magazine « La Vie » (filiale du groupe "Le Monde") sort ses pincettes pour saisir le phénomène avec une analyse signée Pascale Tournier :

    « Difficile d’avoir une meilleure pub. En début de semaine, Alain Juppé a rappelé qu’il était plus proche du pape François que de la Manif pour tous. Sur les réseaux sociaux, on pouvait lire en cascade des tweets associant le « tsunami Fillon » à « la Manif pour tous ». Pas de doute, le mouvement qui a défilé en masse dans la rue en 2013 contre la loi Taubira s’est invité dans la primaire de la droite et du centre. Mais quelle est la réalité de cette mouvance que le politologue Gaël Brustier qualifiait de « mai 68 à l’envers » ?

     Plus qu’un bloc uniforme, se cachent derrière cette expression de nombreux jeunes chrétiens engagés tous azimuts dans le monde politique, associatif et médiatique, que leurs aînés avaient souvent déserté. « Si la Manif pour tous a réussi à montrer un visage uni, elle s’est ensuite développée de façon éparpillée. Chacun choisissant sa chapelle », souligne Guillaume Bernard, maître de conférences à l’Institut catholique d’études supérieures (ICES).

    C’est le soutien à François Fillon de Sens Commun, issu des rangs de la Manif pour tous et arrimé au parti Les Républicains, qui a remis en septembre les projecteurs sur les tenants de cette France « réac » pour ses détracteurs. Présidé aujourd’hui par Christophe Billan, le mouvement a toujours voulu peser à l’intérieur des Républicains. Avec ses 9000 adhérents, c’est une vraie force militante réunissant aujourd’hui plus de 250 élus municipaux, 22 élus départementaux et régionaux et des secrétaires nationaux LR comme la normalienne Madeleine de Jessey, co-fondatrice des Veilleurs, qui a enflammé les meetings de François Fillon avec son charme évanescent. Contrairement au Parti chrétien démocrate (PCD), les militants ne mettent pas leur chrétienté en oriflamme. Mais ils promeuvent les valeurs de l’État fort, la famille, la dignité de la fonction politique et l’écologie intégrale. Avec pour mascottes le Général de Gaulle, Philippe Séguin et, donc, désormais François Fillon.

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  • Statistiques de l’Eglise : l’Afrique apparaît comme le continent de l’espérance

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    De Jean Avesnes sur le site « info catho » :

    Le nombre de catholiques dans le monde poursuit son expansion, surtout en Afrique, d’après les chiffres tirés de l’annuaire statistique de l’Église, mis à jour au 31 décembre 2014 et publiés le 23 octobre dernier par l’agence Fides à l’occasion de la Journée missionnaire mondiale.

    Le Bureau Central des Statistiques de l’Église, évoque une Église dynamique dans un monde en mutation. L’Afrique apparait comme le continent de l’espérance pour l’Église catholique tandis que le nombre des ministres ordonnés, notamment religieux, enregistre un fléchissement surtout en Europe. Première donnée réconfortante : entre 2005 et 2014 (la période prise en considération par les auteurs de l’étude) le nombre des catholiques baptisés a augmenté à un rythme qui dépasse largement celui de la population mondiale : + 14,1 % contre + 10,8 %, à l’exception de l’Océanie.

    En 2014, le monde comptait ainsi 1272 millions de catholiques, soit 157 millions de plus qu’en 2005. 23 % de la communauté catholique mondiale vit en Europe, mais ce continent est le moins dynamique du monde, du point de vue du catholicisme. Depuis plusieurs années, les baptisés catholiques constituent environ 40 % de la population européenne. Au contraire, le continent africain est de loin le plus dynamique. Le rythme de croissance des baptisés catholiques dépasse 40 %, alors que la population africaine croit au rythme de 23,8 %. Les catholiques africains représentent désormais 17 % des catholiques du monde entier. L’Amérique enregistre un léger fléchissement mais continue d’accueillir près la moitié des catholiques baptisés.

    En Afrique, le nombre des prêtres, diocésains et religieux, a augmenté de 32,6 % entre 2005 et 2014, En Europe il a chuté de plus de 8 %. Par ailleurs, autre donnée étonnante : après une période de dynamisme entre 2005 et 2011, la croissance s’est arrêtée et ce phénomène se poursuit. Cela vaut aussi pour le nombre des séminaristes dont la diminution à partir de 2011 touche tous les continents à l’exception de l’Afrique et atteint 17,5 % en Europe.

    En 2014, les séminaristes d’Afrique et d’Asie représentaient 53,9 % du total mondial. L’Afrique compte actuellement 66 séminaristes pour 100 prêtres, ce qui laisse espérer un renouvellement générationnel, tandis que l’Europe n’en compte que 10 contre 100, ce qui laisse présager un vieillissement rapide du clergé. Le clergé religieux est plus touché que le clergé diocésain. En ce qui concerne les vocations féminines, 38 % des religieuses vivent encore en Europe, mais c’est justement sur le vieux continent, ainsi qu’en Amérique et en Océanie que leur nombre décline sensiblement.

    Source

    Ref. Statistiques de l’Eglise : l’Afrique apparaît comme le continent de l’espérance

    Ci-dessous, une visite épiscopale au Kwilu (RDC)

    JPSC

  • Trois thèmes à forte connotation mariale pour les prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse rendus publics

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    Communiqué de presse: Les thèmes des trois prochaines JMJ (2017-2019) (source)

    XXXIIe Journée Mondiale de la Jeunesse, 2017

    “Le Puissant fit pour moi des merveilles” (Lc 1,49)

    XXXIIIe Journée Mondiale de la Jeunesse, 2018

    “Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu” (Lc 1,30)

    XXXIVe Journée Mondiale de la Jeunesse, 2019 (Panama)

    “Voici la servante du Seigneur; que tout m’advienne selon ta parole” (Lc 1,38)

    Tels sont les thèmes choisis par le Pape François pour le parcours triennal de la Journée Mondiale de la Jeunesse qui connaîtra son apogée dans la célébration de l’édition internationale qui se tiendra à Panama en 2019.

    Le cheminement spirituel indiqué par le Saint-Père s’inscrit avec cohérence dans la foulée de la réflexion entamée lors des trois dernières Journées Mondiales de la Jeunesse (2014-16), centrées sur les Béatitudes. Comme nous le savons, Marie est celle que toutes les générations diront bienheureuse (cfr. Lc 1,49). Dans le discours préparé pour la rencontre avec les Volontaires de la JMJ de Cracovie, le Pape François a décrit les agissements de la Mère de Jésus et l’a indiquée comme un modèle à imiter. Puis, dans un discours improvisé, le Saint-Père a aussi invité les jeunes à faire mémoire du passé, à avoir du courage pour affronter le présent et à avoir/être l’espérance pour le futur.

    Les trois thèmes ci-dessus annoncés ont donc pour objectif de donner une connotation fortement mariale au cheminement spirituel des prochaines JMJ. Mais ils rappellent en même temps l’image d’une jeunesse en pèlerinage entre le passé (2017), le présent (2018) et le futur (2019), animée par les trois vertus théologales: la foi, la charité et l’espérance.

    Le cheminement proposé aux jeunes se révèle aussi en droite ligne avec la réflexion que le Pape François a confiée au prochain Synode des Évêques: Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel.

  • Salzinnes (Namur), paroisse Sainte-Julienne (20-27 novembre) : grande mission paroissiale

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    Grande mission paroissiale pour tous à la paroisse Sainte-Julienne de Salzinnes-Namur.

    Salzinnes, le 21 novembre 2016. « Voici que je fais toutes choses nouvelles » sera la thème de la grande mission paroissiale qui a lieu à la paroisse Sainte-Julienne de Salzinnes-Namur du 20 au 27 novembre 2016. Plus de 1.000 personnes sont attendues pour vivre six jours de rencontres, de partage, à l’invitation du pape François qui incite les chrétiens à sortir sur le « parvis de l’église ». Six jours aussi pour découvrir qui sont nos voisins et, pourquoi pas, qui est Dieu. La mission est placée sous le patronage de sainte mère Teresa, qui avait un jour répondu à un journaliste: « L’isolement social est sans doute actuellement la plus grande forme de pauvreté en Europe». Les paroissiens de Sainte-Julienne s’y engagent déjà au travers de « Noël pour tous », bien connu des namurois. Cette mission est organisée par la paroisse avec le soutien de l’Emmanuel School of Mission et de la Communauté de l’Emmanuel. Plus de 20 activités pour tous sont proposées durant toute la semaine.

    Le père Cédric Claessens, curé de la paroisse sainte-Julienne : « C’est fantastique de vivre une telle mission qui va renouveler l’élan missionnaire de notre paroisse. Je me réjouis d’accueillir les 20 jeunes de l’Emmanuel School of Mission qui vont co-animer cette semaine avec nous, ils se forment durant une année pour fonder leur vie sur le roc. J’ai moi-même vécu cette année il y a longtemps et de nombreux jeunes namurois aussi. »

    Anne-Claire Verscheure, coordinatrice de la mission : « Nous avons souhaité que cette mission permettre à chacun d’y prendre part. Pour les familles, une balade ludique, un spectacle sur mère Teresa, une veillée de la miséricorde. Pour les jeunes, hands-up bar, lieu  de rencontre et de partage de la foi et du sens de la vie, la 6è édition de la MoonWalk durant la nuit de vendredi à samedi, pour les hommes car ils savent pourquoi, ou la journée spéciale jeunes de samedi. »

    Suivez la mission en direct

    Aimez la nouvelle page de la paroisse sainte-Julienne
    https://www.facebook.com/Paroisse-Sainte-Julienne-Namur-994866100658655/?fref=ts
    et vous pourrez suivre la mission paroissiale co-animée par l'Ecole de Mission de Paray-le-Monial, avec 20 jeunes qui prennent une année pour fonder leur vie sur le roc !

    Le programme :

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    Le programme jeune :

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    MISSION ESM SPECIALE JEUNES du 20 au 27 nov,

    semaine missionnaire à Ste Julienne Namur, 

    Animée par les jeunes de l'ESM de Paray, 23 jeunes qui vivent une année de feu pour construire leur maison sur le roc dans une école de mission à Paray-le-monial, ville du Sacré-Cœur de Jésus.

    Programme jeunes :

    • mercredi 23, 19h30 à 22h, Hand’s Up Bar
      Souper + soirée, questions sans tabous à quelques jeunes de l'ESM
    • vendredi 25 à 20h15, Night Fever
      dans l’église Ste Julienne
    • nuit du ven 25 au sam 26, Moonwalk
      ( UNIQUEMENT pour les gars ) !
      Départ pour une marche dans la nuit, à la sortie de la Nigth fever, retour au petit matin… 30 gars… 25 km… 1 nuit…Vallées, rivières, feu de bois, silence et ambiance. http:/moonwalk.emmanuelyouth.be
    • Samedi 26, 12h, Grande journée des jeunes #TousEnsemble 
      aprem temps forts avec les jeunes de l’ESM, occasion de discuter mais aussi d’une flashmob…
      11h00 Louange, 12h00 Messe, 13h00 Repas, 14h00 animation et mission en ville
      RDV à la salle St Vincent de Paul à 11h. Inscriptions pour le repas de samedi midi: Anne-Claire +32 (484) 02 11 56 ou familyverscheure@gmail.com
    • Dimanche 27, 17h, Sport course à pied - Best-of Ste Julienne
      avec les jeunes de l’ESM course à pied, témoignage, souper… RDV à 17h à la Salle St Vincent de Paul

    Le programme pour les familles :

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    Présence digitale:

    www.ste-julienne.be

    http://www.emmanuelyouth.be/events/event/mission-paroissiale-a-salzinnes/

    https://www.facebook.com/Paroisse-Sainte-Julienne-Namur-994866100658655/

  • A Liège le samedi 19 novembre 2016 à 16 heures : deux chorales polonaises chantent le Petit Office de l’Immaculée (XVe siècle). A l’orgue : François Houtart.

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    A Liège, le samedi 19 novembre 2016 à 16 heures la chorale « Liquescentes » de Poznań et le « Studium » de Musique sacrée de Lódz chantent  le Petit Office de l’Immaculée (XVe siècle) à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132).

    Le Petit Office de l’Immaculée Conception est  une version populaire condensée des offices de Matines, Prime , Tierce, Sexte, None, Vêpres et Complies de la liturgie catholique. Sa composition est attribuée au franciscain milanais Bernardin de Busto (XVe siècle) mais c’est au jésuite espagnol saint Alphonse Rodriguez ( XVIe  siècle)  qu’on doit surtout sa diffusion  au temps de la Contre-Réforme. Les prières de ce Petit Office ont été approuvées solennellement par un bref du pape Pie IX, dans la foulée de la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception (1854).

    L’Ensemble vocal polonais  « Liquescentes »  qui interprète ce Petit Office  avec le « Studium » de musique sacrée de Lódz s’est constitué en octobre 2004, lors de la Semaine de la Culture Chrétienne organisée par les Pères dominicains à Poznań . Il se spécialise dans l’exécution et la propagation du chant grégorien et collabore avec les Pères de l’abbaye bénédictine de Triors en France.

     François Houtart tiendra les parties d’orgue dans cette prestation. Il a été l’élève d’Hubert Schoonbroodt au Conservatoire royal de Bruxelles et a travaillé avec des  maîtres de l’orgue tels que Jean Guillou, Carlo Hommel,  Jean Boyer ou  André Isoir  et poursuivi une carrière internationale qui l’a mené dans quatorze pays enropéens, au Canada et en Amérique latine.

    P.A.F. : libre

    Autres renseignements : tel 04.344.10.89 ou email sursumcorda@skynet.be

    JPSC

  • Liege : le Festival « Venite adoremus » du 10 au 18 novembre 2016

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    Sous le label du Festival international « Venite adoremus » un nombre toujours plus important d’églises organisent chaque année à pareille époque des rassemblements de fidèles dédiés à l’adoration eucharistique. Six lieux de culte de l’agglomération liégeoise se sont ouverts à l’édition 2016. Hier 15 novembre, entre 17h00 et 20h00, une soixante de fidèles et plus ont franchi la porte de l'église du Saint-Sacrement au Boulevard d'Avroy où ils ont été accueillis par un groupe de jeunes chargés de conduire la prière.  Ce mercredi 16 novembre, une adoration est encore prévue à la cathédrale de 09h00 à 16h00 et le  vendredi 18 novembre à la crypte de la Basilique de Chèvremont pour une adoration nocturne (22h00-06h00).

    Tous renseignements sur ce "festival" de prière : www.veniteadoremus.be

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    JPSC