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Jeunes - Page 98

  • Acheter un enfant pour 120.000 euros ? C'est possible au Hilton de Bruxelles ce week-end

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    En opinion sur le site de la RTBF :

    Isabella Lenarduzzi, Patric Jean et Xavier Lombard :

    Qui veut acheter un enfant 120 000 euros au Hilton de Bruxelles ce week-end?

    Vous ne rêvez pas : une bourse pour Gestation Pour de l’Argent est organisée à l’hôtel Hilton de la gare Centrale de Bruxelles. Une douzaine de sociétés américaines, indiennes ou canadiennes viennent vendre des bébés. Les prix pratiqués s’étalent sans honte 120 000€, 150 000€ et sans garantie de succès, mais avec de nombreuses options possibles (sexe, jumeaux, couleur de la peau etc…)

    La Gestation Pour Autrui consiste à planifier la vie intime d’une tierce personne pendant une année voire plus, en vue d’abandonner son enfant à la naissance. Cet enfant coupé à la naissance de sa mère sera contraint de s’attacher aux parents qui ont négocié, planifié, contractualisé cette séparation. Notons que la GPA est envisagée ici en dehors de toute considération d’orientation sexuelle, ou de nature des personnes qui y sont impliquées. Les couples qui achètent les services de GPA sont dans le monde, en grande majorité des couples hétérosexuels.

    Un revers historique de l’égalité femme-homme

    Les raisons pour demander l’interdiction de la GPA sont nombreuses et ont été exposées lors des auditions du Sénat belge en 2015. Par exemple, la contractualisation de la femme comme objet au service de commanditaires payeurs est une régression des droits de la femme, un revers historique de l’égalité femme-homme. Ce serait la porte ouverte à une pente glissante de marchandisation du corps féminin. L’existence d’un contrat négocié point par point même non enregistré pour la conception d’un enfant est une réification de l’enfant. Cet enfant serait considéré comme un bien, dont la conception est discutée comme une simple marchandise et dont les caractéristiques sont débattues.

    La GPA éthique est une fiction, dans les pays ou la GPA a été légalisée comme aux États-Unis, les dérives sont la commercialisation à outrance, la sélection du sexe, la sélection des gamètes de femmes en fonction de leur rang social, la sélection de la mère porteuse en fonction du prix etc… Encadrer la GPA en Belgique ne freinera pas le tourisme procréatif dans les pays qui autorisent la GPA commerciale. Bien au contraire, dans les pays qui ont encadré la GPA, le nombre de GPA internationales est en forte croissance.

    Ce commerce doit être aboli

    La Belgique a des hôpitaux à la pointe de la recherche, plusieurs dizaines de femmes ont pu enfanter après un cancer qui les a rendues stériles. Leurs ovaires ayant été congelés au préalable. Récemment c’est l’ovaire d’une enfant de 5 ans qui a été réimplanté 20 ans plus tard avec succès. La fin de la GPA sera un moteur pour continuer les recherches et trouver de nouvelles solutions techniques de procréation.

    Ce commerce des femmes et des enfants doit tout simplement être aboli en Belgique. Les intermédiaires et ceux qui en font la publicité doivent être sanctionnés.

    Où sont les hommes et les femmes politiques pour se lever contre ce commerce révoltant. Voulons-nous vivre dans un monde où tout se vend, tout s’achète même la dignité des femmes et celle des enfants ? Où sont les syndicalistes, les universitaires, ou les journalistes pour faire pression pour l’annulation et l’interdiction de telles foires de ventres à louer et de bébés à vendre ?

    Isabella Lenarduzzi est la fondatrice de JUMP "Promoting Gender Equality, Advancing the Economy", Patric Jean est auteur et réalisateur, et Xavier Lombard est entrepreneur

  • Sur la fin de vie, la Belgique a complètement perdu le nord

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    De Benjamin Coste sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    La Belgique, triste championne du monde de l'euthanasie

    Autorisée par la loi belge depuis 2014, une première euthanasie sur un mineur a été pratiquée récemment. La nouvelle a été diffusée ce week-end. Elle fait de la Belgique le triste ambassadeur mondial de cette pratique.

    On ne sait presque rien concernant l'adolescent sur lequel a été pratiquée dans la discrétion une euthanasie ce week-end en Belgique. Simplement qu'il était atteint d'une maladie incurable et qu'il aurait eu bientôt 18 ans. Sa mort, donnée de main d'homme à la demande du jeune malade, fait de la Belgique la sombre championne du monde de l'euthanasie. En effet, « le royaume est le seul pays au monde à autoriser, sans limite d'âge, des mineurs "en capacité de discernement" et atteints d'une maladie incurable à choisir d'abréger leurs souffrances », explique Paris-Match.

    L'hebdomadaire rappelle que l'ouverture aux mineurs de l'euthanasie en 2014 avait « causé une vive controverse en Belgique, pays de tradition catholique » et que la loi y « était passée malgré l'opposition de certains pédiatres et de la hiérarchie catholique ».

    Dans les faits, multipliant pétitions et veillées de prières, il n'est que l'Église catholique à s'opposer avec force à la lente dérive belge sur la fin de vie, note Radio Vatican. En mars 2015, l'Église de Belgique avait alerté sur la possible extension de l'euthanasie aux personnes démentes. Au début de l'année, trois nouvelles propositions de loi ont été déposées pour « affiner le dispositif », explique La Croix, notamment l'obligation pour un médecin qui refuserait de pratiquer une euthanasie de l'indiquer « dans les sept jours » et d'adresser alors son patient à un confrère. Ou bien interdire que des établissements entiers refusent de pratiquer l'euthanasie. Une proposition clairement dirigée contre les hôpitaux catholiques qui entendent rester libres de leur choix.

    En 2015, plus de 2000 euthanasies ont été pratiquées en Belgique.« Un chiffre impressionnant », pour l'Express qui rappelle que le seuil des 1 000 euthanasies par an a été franchi en 2011. Quelles sont ces personnes qui demandent à ce que leurs vies soient abrégées ? « L'euthanasie concerne surtout les personnes de moins de 80 ans et celles souffrant d'un cancer. Mais en dix ans, les médecins qui accompagnent l'euthanasie ont vu une augmentation des demandes chez les plus de 80 ans, les seniors vivant dans des maisons de retraite, les patients souffrant d'une maladie autre que le cancer ainsi que des personnes qui n'étaient pas en fin de vie », note la journaliste Anne-Laure Lebrun, du site Pourquoi Docteur.

    L'euthanasie rallonge la durée de vie…

    Observée sur le sujet par le monde entier, la Belgique « produit » également des ambassadeurs de l'euthanasie comme l'athlète belge Marieke Vervoort, médaillée d'argent du 400 m aux Jeux paralympiques de Rio. Atteinte d'une maladie dégénérative musculaire incurable, la championne de 37 ans a expliqué à Rio qu'elle serait bientôt contrainte d'arrêter le sport de haut niveau : « Ma maladie dégénérative progresse et il n'y a aucune chance que cela s'améliore […]. Je sens que mon corps n'en peut plus. J'adore être sur mon fauteuil, mais je perds souvent conscience pendant les entraînements, en raison de la douleur. » Comment Marieke Vervoort envisage l'après-compétition ? « Voyager, écrire un deuxième livre, peut-être ouvrir un musée pour raconter son histoire. Et, quand les souffrances ne seront plus supportables et que son corps sera proche de la rupture, se faire euthanasier », relate le quotidien Le Monde.

    Pour l'athlète belge, « l'euthanasie ne veut pas dire “meurtre”, mais signifie “repos”. Tout le monde sait que j'ai mis en ordre mes documents pour une euthanasie en 2008. Si je ne les avais pas eus, je me serais suicidée depuis longtemps […] », explique la Belge souhaitant ainsi démontrer que l'euthanasie, en fin de compte, allonge la durée de vie. La preuve surtout que sur la fin de vie, la Belgique a complètement perdu le nord.

  • Belgique : les cours de religion sont au coeur des préoccupations de l'épiscopat

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    De Raphaëlle d'Yvoire sur le site du Journal La Croix :

    En Belgique, l’Église planche sur ses cours de religion

    Trois questions sur la place et le contenu des cours philosophiques obligatoires au sein des écoles flamandes et francophones de Belgique. Les évêques et les responsables religieux plaident pour le maintien de cours de religion à l’école.

    1/Quel est le contexte ?

    Depuis quelques années en Belgique, le système des deux heures de cours philosophiques obligatoires – qui depuis 1958 offre le choix à l’école entre des cours relevant des différentes religions reconnues par l’État belge et un cours de morale non confessionnelle – fait débat. Bien que les cours de religion ne soient pas une catéchèse, sont-ils encore pertinents pour un public devenu multiculturel ? Séparer dans l’enseignement officiel (public) les élèves sur la base de leur appartenance religieuse ne nourrit-il pas le communautarisme ? Pourquoi ne pas remplacer le cours de morale par un véritable cours commun de philosophie et d’éducation civique ?

    En cette rentrée 2016, l’enseignement francophone a franchi le pas de la réforme, avec l’instauration d’une heure de « cours commun d’éducation à la citoyenneté », en lieu et place d’une heure de cours confessionnel ou de morale. Mais le choix de la deuxième heure hebdomadaire obligatoire a été laissé à l’appréciation des parents ou élèves qui doivent opter, ce mois-ci, soit pour une seconde heure de citoyenneté, soit pour une heure de religion ou de morale. L’association de parents de l’enseignement officiel (Fapeo) a mené, cet été, une campagne incitant les parents à abandonner définitivement le cours de religion ou de morale pour leurs enfants.

    2/ Quelle position tiennent les évêques francophones ?

    Après avoir, au printemps, écrit aux parents d’élèves de l’enseignement officiel, invitant ceux qui suivent un cours de religion catholique à le poursuivre, les évêques francophones de Belgique ont tenu à s’exprimer avec les responsables des autres communautés religieuses. Mercredi 7 septembre, dans un communiqué commun intitulé « Avec un cours de religion, c’est mieux », Mgr J. De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles, ainsi que les responsables des communautés orthodoxes, protestantes, évangéliques, anglicanes, israélites et musulmanes de Belgique, s’inquiètent de la pression exercée sur les parents. Ils soulignent l’importance à leurs yeux des cours de religion dans le cursus scolaire, qui apportent aux élèves « des critères et des grilles de lecture pour exprimer leurs convictions dans une société multiculturelle et multiconvictionnelle » et demandent leur maintien.

    3/ Quelle est la préoccupation des évêques flamands ?

    En Flandre, le contexte est différent. L’enseignement catholique, qui scolarise 65 % des élèves du primaire et 75 % des jeunes du secondaire, prédomine mais doit désormais former un public de toutes confessions. Suite à une enquête de terrain approfondie, l’enseignement catholique flamand a lancé au printemps dernier le projet « École catholique du dialogue », qui entend tout à la fois proposer aux jeunes « un dialogue avec leur propre tradition catholique » et « une ouverture aux autres convictions », notamment à l’islam. S’il est plutôt bien accueilli par les directions d’école, ce projet a suscité beaucoup de débats dans les médias.

    Dans une lettre adressée le 31 août dernier aux responsables des écoles catholiques, Mgr Johan Bonny, évêque d’Anvers et évêque référendaire flamand pour l’enseignement, précise aussi son intention d’actualiser le contenu du cours de religion dans l’enseignement secondaire, afin que les élèves puissent effectivement dialoguer « sur la base d’une meilleure connaissance des fondements de la chrétienté ». Les conclusions d’un groupe de travail sur la question sont attendues pour Pâques 2017, en prévision de nouveaux programmes en 2018.

  • Un jeune de 17 ans euthanasié en Belgique; l'Institut Européen de Bioéthique publie un dossier

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    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : euthanasié à 17 ans 

    Pour la première fois, suite à l'extension de la loi relative à l'euthanasie aux mineurs, un jeune a été euthanasié en Belgique. Il a dû exprimer sa volonté en ce sens, obtenir l’accord de ses parents, être jugé capable de discernement quant à la portée de ce geste et surtout être atteint d’une maladie incurable provoquant des souffrances inapaisables. De plus, son décès devait être prévisible à brève échéance. Telles sont les conditions inscrites dans la loi évoquée. Loi qui n'avait pas manqué de susciter de vives inquiétudes lors de son adoption par le Parlement belge (Lettre ouverte des pédiatres bulletin du 12/02/2014).

    L'euthanasie a été pratiquée au domicile du patient, et l'on n'en sait aujourd'hui pas plus sur les circonstances de ce cas. La Commission d’Evaluation de la loi euthanasie a confirmé le dépôt de ce dossier. Il lui revient maintenant de statuer sur la stricte application de la loi sur base de la déclaration transmise par le médecin.

    La nouvelle, qui a été reprise dans la presse du monde entier, n'a pas manqué de provoquer une certaine commotion. La Belgique est en effet le seul pays au monde a avoir ouvert la porte à l'euthanasie des mineurs sans limite d'âge. Aux Pays-Bas, cette possibilité existe pour les jeunes à partir de 12 ans. En 10 ans, 5 cas seulement y ont été recensés

    Source: Le Soir, De Morgen, Het Laatste Nieuws

    L’euthanasie des mineurs en Belgique : dossier de l'IEB

    Le 28 février 2014 était promulguée la loi  « modifiant la loi du 28 mai 2002 relative à l'euthanasie, en vue de l'étendre aux mineurs». La Belgique devenait ainsi le premier et seul pays au monde à autoriser l’euthanasie de mineurs sans qu’aucune condition relative à l’âge de ceux-ci ne doive être rencontrée.

    Certains s’en sont félicités, rappelant le rôle « pionnier » joué par la Belgique dans la mise en place d’un cadre légal pour l'euthanasie, présentée comme ultime « acte d’humanité » dont tout patient, majeur ou mineur, devrait pouvoir bénéficier. D’autres, en revanche, au Parlement et au sein de la société civile, se sont opposés à l’extensionde la loi. Parmi ceux-ci, près de deux cents pédiatres et spécialistes de soins palliatifs pédiatriques.

    De toute évidence, les questions éthiques, juridiques et médicales que suscite l’euthanasie ne sont pas moindres lorsqu’il s’agit d’accéder à une demande provenant d’un patient mineur. 

    Ce dossier de l'IEB en offre un aperçu et, après avoir dressé les contours des nouvelles dispositions légales, propose quelques considérations critiques.

  • « Avec un cours de religion, c’est mieux … ! »; une déclaration des responsables belges des cultes

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    Déclaration des Responsables des Cultes: « Avec un cours de religion, c’est mieux … ! »

    (source)

    Les Responsables des Communautés catholiques, orthodoxes, protestantes, évangéliques, anglicanes, israélites et musulmanes se sont réunis en urgence ce 6 septembre 2016 à Bruxelles. Face aux dérives de certaines écoles, ils encouragent les parents à tenir bon dans leurs convictions.

    A l’issue de leur rencontre portant sur les cours de religion dans l’enseignement primaire de l’enseignement officiel, les responsables des cultes souhaitent redire aux parents combien le cours de religion est important à leurs yeux. Ils partagent l’inquiétude des parents qui apprennent que, dans certaines écoles, le cours de religion n’est pas donné, ou que les professeurs de religion sont empêchés de rencontrer leurs élèves confinés dans des salles d’études. Ils sont persuadés de l’importance des cours de religion dans l’éducation des enfants et des jeunes. En effet, les valeurs de foi, de justice, de dialogue et de paix, que l’on retrouve dans toutes les convictions, permettent non seulement d’approfondir les racines de leur culture religieuse, mais sont aussi des leviers puissants pour construire le vivre ensemble.

    Les réformes en cours dans l’enseignement officiel provoquent de grands bouleversements. A côté du cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté, les Responsables des Communautés religieuses insistent pour que le cours de religion soit effectivement maintenu, en conformité avec la Constitution et les Décrets. Dans notre société, la liberté religieuse et la liberté d’expression sont des libertés fondamentales. Un cours de religion permet aux élèves de mieux connaitre le contenu de la foi et d’interroger ce contenu. Il donne des critères et des grilles de lecture pour exprimer leurs convictions dans une société multiculturelle et multiconvictionnelle.

    A cet égard, les Responsables des Communautés religieuses regrettent la pression faite par la Fapeo sur les parents par un tract qui leur est distribué. Dans ce tract, nous lisons qu’il vaut mieux demander la dispense des cours de religion et de morale, afin de suivre deux heures d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté. Les parents catholiques, musulmans, juifs, orthodoxes, protestants, évangéliques ont-ils été consultés pour rédiger ce tract ? Comme tels, ils n’ont pas été respectés et nous souhaitons le dénoncer.

    Mgr. J. De Kesel, Archevêque de Malines-Bruxelles

    Le Métropolite Athenagoras, Eglise Orthodoxe en Belgique

    Ph. Markiewicz, Président du Consistoire Central Israélite de Belgique

    Pasteur S. Fuite, Président de l’Eglise protestante Unie de Belgique

    Dr. Geert Lorein, Président du Synode Fédéral des Eglises Protestantes et Evangéliques,

    Salah Echallaoui, Président de l’Exécutif Musulman de Belgique

    Chanoine Jack McDonald, Président du Comité Central de l’Eglise anglicane de Belgique

    Lire : il-faut-garder-les-cours-de-religion

  • Internet : « faire du buzz pour Jésus ? »

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    Lui-même présent sur les réseaux sociaux, le pape François a reçu le 29 août dernier au Vatican, Mark Zuckerberg, président-fondateur de Facebook. À cette occasion, Famille chrétienne interrogé le père Pierre Amar, l’un des rédacteurs du Padreblog, auteur d’Internet : le nouveau presbytère1, à paraître prochainement.

    Est-il possible de rassembler des brebis avec des souris ? Si oui, comment 

    Bien sûr ! Et tous les compteurs placés en bas de nos écrans en sont la preuve. Pas une seule vidéo ou article qui ne signale le nombre de « like », de « RT », de « followers » ou de « fans » obtenus. Certains chiffres donnent même le vertige : Internet brasse des multitudes ! En outre, une information peut être communiquée en un instant à toute la planète. Cette dimension mondiale ne peut que faire le bonheur de l’Église ainsi invitée à être toujours plus catholique, c’est-à-dire universelle.

    Ce rassemblement se fait surtout au moyen du plus vieux média du monde : le bouche-à-oreille, la rumeur. En anglais : le buzz. Il est l’ingrédient principal d’Internet. La vraie question est donc la suivante : peut-il exister, et à quelles conditions, un « buzz catho » ? Une étude sérieuse des évangiles peut donner une première réponse à cette question : en effet, Jésus aussi a fait du buzz. Lorsqu’il demande par exemple à ses apôtres : « au dire des foules, qui suis-je? » (Luc 9, 18) il se positionne par rapport à la rumeur, une rumeur relancée par les miracles et les prodiges qu’il opère, les paraboles qu’il invente, les enseignements qu’il proclame. Bref, le défi est clair : il faut faire du buzz pour Jésus ! Le pape François dit « faire du bruit ». C’est exactement pareil. Et s’il a reçu dernièrement en audience privée le fondateur de Facebook, dont le moteur est le buzz, c’est certainement parce qu’il est convaincu de tout cela.

    Evangélise-t-on de la même façon sur Internet que dans la « vraie » vie ?

    Oui. Mais pour être honnête, je ne crois pas que l’on puisse se convertir sur Internet. Nous sommes chrétiens, c’est-à-dire disciples d’une rencontre incarnée, celle de Dieu avec les hommes. Lorsque Dieu a voulu sauver le monde, il a envoyé son fils, et pas une lettre, un message ou... un mail ! De la même façon, il n’y pas de baptême sans eau qui mouille, d’onction des malades sans huile qui coule, de communion sacramentelle sans hostie consacrée et d’ordination sans imposition des mains. Lorsqu’on regarde la messe à la télévision, même en direct, ce n’est pas la réalité : c’est une image de la réalité. Il semble pour autant délicat de conclure hâtivement qu’il ne se passe rien. Internet, considéré comme un lieu et un instrument, pourrait être un intermédiaire au service d’une certaine communion spirituelle. D’ailleurs, le Net n’est-il pas d’abord, littéralement, un « filet », une « toile » pour attraper du monde ?

    Peut-on envisager que des cyber-missionnaires se consacrent uniquement à l’évangélisation sur Internet ?

    S’ils croient qu’ils vont convertir des foules, ils risquent d’attendre longtemps. Mais s’ils pensent que, par Internet, Jésus peut être connu, alors oui, je crois que le jeu en vaut la chandelle ! Entre nous, faire connaître le Christ n’est qu’une pure démarche informationnelle, de l’ordre du renseignement, le plus exact, le plus fidèle et le plus riche possible. Le web et sa capacité à rassembler des connaissances peut donc être mobilisé dans un seul but : connaître et faire connaître Jésus. Mais ce n’est que le début : car après la connaissance, vient ensuite la Rencontre et… l’amour ! Même Voltaire le reconnaît : « on ne peut désirer ce qu’on ne connaît pas » (Zaïre, acte 1, scène 1). On pourrait du coup conseiller deux étapes aux cyber-missionnaires que vous évoquez : quand, dans un premier temps, ils s’attachent à dire avec précision « oui, Jésus-Christ existe » puis, dans un deuxième temps, qu’ils se passionnent pour dire avec entrain, dynamisme et vigueur : « il peut exister pour toi », « toi qui lit cet article ou qui visite ce site ». 

    Vous parlez d’une « Pentecôte numérique » pour l’Église ? Qu’est-ce donc ? 

    Je pense qu’Internet bouleverse et continue de bouleverser la communication de l’Église, comme la Pentecôte a bouleversé les apôtres. Par exemple, de simples prêtres de terrain, curés de paroisses, animent aujourd’hui des communautés numériques importantes et donnent même le ton lors de polémiques d’envergure nationale. De simples laïcs qui ne cachent aucunement leur foi chrétienne bénéficient du même succès. Bien sûr, on se reconnaît ou pas, on aime ou on n’aime pas la tonalité des messages de ces figures numériques. Mais force est de constater que leurs réactions sont relayées, commentées, attaquées... renforçant significativement leur place dans le continent numérique. L’autre bouleversement, c’est que la notoriété numérique acquise par ces personnes – simples prêtres ou simples laïcs – s’est doublée en notoriété médiatique. Les médias scrutent leurs messages et leurs réactions, les insèrent parfois dans la rédaction d’un article de presse ou les invitent sur des plateaux télé et radio.

    Il me semble qu’une nouvelle forme d’apostolat est en train d’éclore pour l’Église qui est en France. Dans mon ouvrageje dresse un état des lieux, je relève quelques défis et j’appelle humblement à quelques conversions pour vivre au mieux cette Pentecôte. Comme il y a deux mille ans, elle a le même objectif : que chacun, dans sa langue, puisse entendre les merveilles du Salut offert par Jésus-Christ ! 

    Benjamin Coste

    1. Internet, le nouveau presbytère, Editions Artège, à paraître le 15 septembre 2016, 14,90€

    Ref. « Il faut faire du buzz pour Jésus ! »

    JPSC

  • Quand sévissent les talibans du laïcisme

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    De Jean-Michel Beaussant sur le site de l'Homme Nouveau :

    Radicalisation : de l’islam au laïcisme

    Pour faire face à un islam grandissant en violence et revendications, notre société ne propose que laïcisme et refus de la transcendance. Le tropisme des « radicalisés » n’est pas l’apanage du seul islamisme. Évocation rapide d’un certain nombre de dérives.

    Du passé faisons table rase ! On s’est désolé en France de la destruction de chefs-d’œuvre architecturaux par les fanatiques de Daech (ruines de Palmyre) ou autres talibans (bouddhas de Bamiyan), sans considérer que cette volonté d’éradication fut chez nous le propre des sans-culottes. Comme ce ci-devant citoyen qui, pendant la Révolution, allait porter chaque jour son coup de sabre aux sculptures de la cathédrale de Saint-Pons-de-Thomières. Les communistes en firent ensuite une praxis.

    Cachez ces beautés que je ne saurais voir ! On n’est pas si éloigné du syndrome de la burqa et de son aveuglement idéologique. Le déni d’une réalité culturelle et son effacement arbitraire par exculturation brutale sont le fait aussi bien d’une religion allergique à la raison que d’une raison fermée à la transcendance. Les talibans du laïcisme n’exercent-ils pas ainsi aujourd’hui leur zèle jusque dans la littérature enfantine ? Trois exemples apparemment anodins mais plutôt affligeants.

    Toute référence religieuse occultée

    Chez Hachette, sans égard pour Enid Blyton, la bibliothèque rose revisite allègrement Le Club des cinq au bord de la mer : « Voulez-vous aller à la messe ? » devient : « Voulez-vous m’accompagner au marché ? ». Plus question de montrer la « ravissante » et vieille église de Trémanoir dormant à l’ombre de ses tilleuls, ni de parler de « M. le curé » que « vous aimerez sûrement : c’est un saint homme »…

    Même punition, aux éditions Max Milo, pour le Pauvre Blaise de la Comtesse de Ségur qui se voit amputer du chapitre crucial racontant sa première communion. Pour « l’adapter à son contexte contemporain », explique la directrice éditoriale. En expurgeant tout ce qui parle de la foi catholique.

    Enfin, chez Casterman, dans l’album Destination New York de la BD Jo, Zette et Jocko, par Hergé lui-même, le père Francoeur, missionnaire catholique, est remplacé par le professeur Henrik Nielsen, ethnologue. L’avion Santa Maria et sa croix ont disparu. Plus question non plus de rencontrer un saint homme allant aider et convertir les Esquimaux dans le désert de glace…

    Mais ce ne sont pas qu’aux mots ou aux pierres de notre chrétienté que s’en prennent les radicalisés du laïcisme, mais aux défenseurs contre-révolutionnaires de cette civilisation. Comme les combattants du jihâd islamique, ils rêvent aussi de séparer le bon grain de l’ivraie avant l’heure, non pas au nom du prophète et de la progression islamique mais au nom du prétendu progrès humain. Comme ceux qui parlent trop souvent de l’oumma, « ceux qui parlent trop souvent de l’humanité, ont une curieuse tendance à décimer les hommes ! », constatait Anouilh.

    Même s’ils ne peuvent aujourd’hui passer à l’acte, ils manifestent une mentalité et des intentions expéditives, dont les appels aux meurtres valent bien certaines fatwas. En témoignent ces deux propos révélateurs pour lesquels l’Agrif a saisi la justice :

    « Préparons les planches et les clous. » (Act-Up à l’encontre des opposants à la loi Taubira). (1)

    « Vigilants nous devons l’être, car les réactionnaires s’agitent encore, ils ne cesseront que lorsqu’ils seront morts. » (Caroline Mécary, avocate de la cause LGBT, dans un tweet sur la Marche pour la Vie du 19 mars 2014). [2]

    La Révolution française, modèle de la Révolution communiste, est là pour nous rappeler que le jihâd laïciste, dit des « Lumières », peut devenir terrible et aussi dialectiquement funeste que le jihâd islamiste : les contraires sont du même genre.

    1. L’Agrif avait déposé plainte pour incitation au meurtre et provocation à la haine et à la discrimination. Le 1er juin, la Cour d’Appel de Paris a confirmé le jugement de première instance relaxant le responsable du site de l’association Act-Up à Paris pour ce texte rédigé par un collectif de « féministes, gouines, trans, bi-e-s, pédés, antifascistes, psychiatrisé-e-s, séropos, asexuel-le-s, queers, anormaux-ales, masochistes, poly(in)fidèles, hystériques, avortante-s, intersexes, enculé-e-s, putes, travs, pornographes, et autres combattantes », qui s’achevait sur cet appel visant notamment les chrétiens de la « Manif pour tous » (nous étions à l’automne 2012) : « Nous ne quémandons pas les pleins droits qui nous reviennent. Nous ne tendrons ni la main ni l’autre joue : préparons les planches et les clous ! ».

    2. Le 3 juin dernier, la 17e Chambre correctionnelle de Paris a débouté l’Agrif qui a fait appel.

  • A Bruxelles : passer une année académique de césure avec le Christ

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    Une année académique de césure avec le Christ

    Les inscriptions sont ouvertes !
    Une année de césure pour fonder sa vie en Christ en se laissant travailler par Sa Parole : voilà ce qui est offert à des jeunes entre 18 et 25 ans durant une année à Bruxelles.

    Se poser les bonnes questions sur le sens de la vie :
    * 1 année de formation de niveau universitaire (philosophie, anthropologie, bioéthique, écriture sainte)
    * 1 occasion unique de réfléchir comment déployer un projet de vie en vérité et ancré dans le Christ
    * 1 expérience en résidence étudiante avec d’autres jeunes catholiques
    Rentrée académique 23 septembre 2016
    Candidature et info (Bruxelles) : + 32 477 042 367
    institutsophia@yahoo.fr http://www.institutsophia.org
  • L’école (catholique ou même publique) doit-elle contribuer à islamiser les enfants musulmans ?

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    Du Père Edouard-Marie Gallez sur le site EEChO :

    Islamiser les enfants à l’école (publique ou pas) ?

    Si la religion islamique est impliquée dans cette courte étude en rapport avec l’école et plus particulièrement en rapport avec les écoles catholiques, ce qui y est dit est de portée beaucoup plus large. La même question pourrait se poser théoriquement à propos de la religion des Mormons ou celle des Témoins de Jéhovah : l’école (catholique ou même publique) devrait-elle contribuer à transmettre leurs doctrines à leurs enfants respectifs ?

    Ce que nous montrons ici, c’est que la société civile a le droit et le devoir de décourager – a fortiori de ne pas encourager – ce qui contrevient au bien commun ou qui est en opposition formelle avec la raison. La religion islamique y contrevient de multiples manières, notamment, en Occident, par un esprit de provocation suscitant clairement la violence parmi les jeunes.

    Se vouloir en opposition à ce que vit la société peut s’avérer légitime (et on aimerait que ce soit l’attitude de la majorité de ceux qui se disent chrétiens), mais la provocation, le chantage et la coercition (ou pire encore) ne sont jamais des moyens légitimes.

    islam a l'ecole

    En ce sens, la religion islamique avec ses pratiques ne peut pas revendiquer la place du christianisme dans l’espace public : elle ne peut bénéficier que des droits privés liés à la vie privée de ses adeptes, non des droits publics.

    Par ailleurs, les buts mêmes que poursuit la religion islamique sont-ils légitimes ? Cette question sort évidemment de la compétence de la société civile. Elle est de nature idéologico-eschatologique. Elle est du ressort des chrétiens. Si l’islam n’est qu’un sous-produit dérivé du christianisme, les chrétiens doivent aider les musulmans à le mettre en question (ce que beaucoup font déjà dans les pays musulmans, mais pas en Europe) : autrement, l’amour qu’ils diraient avoir pour eux ne serait qu’un vaste mensonge. Mais ceci est une autre question.

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  • Dans les pays slaves, la foi chrétienne est vivante

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    Pour « Famille chrétienne », Jean-Marie Dumont a interviewé Dom Samuel fondateur de la trappe de Novy Dvur en Tchéquie :

    Novy Dvur.jpg

    comme-un-feu-devorant_full_guide.jpgEXCLUSIF MAG - Dom Samuel, entré au monastère de Sept-Fons en 1983, a été l’un des fondateurs de l’abbaye de Novy Dvur, en République tchèque. Il vient de publier Comme un feu dévorant.  Nous l’avons interrogé lors de son récent passage en France.

    Comment se porte la trappe que vous avez contribué à fonder il y a quinze ans en République tchèque ?

    La fondation est devenue prieuré, puis abbaye. Des jeunes nous ont rejoints. Certains d’entre eux sont des convertis. Ils viennent de République tchèque, Slovaquie, Croatie, Slovénie, Pologne, Hongrie… Des pays qui sont parfois considérés avec une pointe de condescendance par l’Europe de l’Ouest, mais qui ont conservé certaines valeurs, fondements d’une société équilibrée, contestées pourtant dans la partie occidentale de l’Europe.

    La République tchèque est très déchristianisée…

    Deux personnes m’ont dit ce matin : « Vous venez du pays le plus déchristianisé d’Europe. » J’ai répondu : « Oui, mais après la France ! » C’était une sorte de provocation… Les catholiques, en République tchèque, sont une minorité, mais une minorité vivante.

    Dans le diocèse de Plzen, où nous sommes installés, il y a soixante-dix prêtres, dont la moyenne d’âge n’atteint pas 50 ans. Dans les pays slaves, la vie chrétienne est vivante et la société bienveillante à son égard, sans cette impression de découragement qu’on perçoit quelquefois dans l’Hexagone. Il ne faut pas idéaliser. Dans l’Église en France, il y a aussi de la vitalité. Mais vu de loin, on a l’impression d’un pays qui s’essouffle. Je n’ai pas cette impression en Europe centrale.

    Ce relatif « succès » de votre monastère a-t-il un lien avec les persécutions de l’époque communiste ?

    Le succès n’est pas une notion chrétienne. La vie du Seigneur fut-elle un succès ? Ce qui est vrai, ce que je crois profondément, c’est que Dieu continue à appeler des garçons et des filles à Le servir, dans l’Église. Si nous avons réussi à enraciner la communauté de Novy Dvur en République tchèque, si certains des jeunes que Dieu appelait ont accepté leur vocation et persévèrent, c’est d’abord parce que nous avions derrière nous l’expérience vivante de Sept-Fons. Et parce que nous avons essayé – très pauvrement et avec des échecs – de mettre en œuvre une pédagogie qui permette à des jeunes, inscrits dans la culture contemporaine, de prendre le temps de comprendre le sens de leur vocation, afin de l’accepter et d’y répondre.

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  • Saint Jean Berchmans (13 août)

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    Saint JEAN BERCHMANS

    (source) Jean naquit dans le Brabant, à Diest, en 1599. Il s'adonna aux études classiques à partir de 1612 à Malines ; c'est là qu'il entra dans la Compagnie en 1616.

    Envoyé à Rome en 1618 pour y poursuivre ses études, au terme d'une courte maladie, il rendit le dernier soupir dans la joie le 13 août 1621. Sa piété sincère, sa charité sans détours, sa constante bonne humeur l'avait rendu cher à tous. Il a été canonisé par Léon XIII en 1888.

    Lettre de saint Jean Berchmans, religieux :

    Je m'offre de tout cœur à Jésus-Christ

    À l'âge de 17 ans, saint Jean Berchmans, désirant se consacrer à Dieu le plus tôt possible et éviter que ses parents ne fassent obstacle à ses désirs, décida de révéler à ces derniers la résolution qu'il avait prise au fond de son cœur ; aussi leur écrivit-il de Malines la lettre suivante :

    « Vénéré père et très chère mère,
    Il y a déjà trois ou quatre mois que Dieu frappe à la porte de mon cœur, et, jusqu'à un certain point, je la lui ai tenue fermée jusqu'ici. Mais ayant ensuite réfléchi que, soit pendant que j'étudiais, soit que je prenais quelque délassement, que j'allais à la promenade ou que je faisais n'importe quoi, aucune chose ne me venait plus souvent à l'esprit que la pensée de me fixer fermement un état de vie, je me décidai à la fin, et même après beaucoup de communions et de bonnes œuvres préparatoires, je fis vœu de servir, avec sa grâce, Dieu notre Maître, en religion.

    Il est vrai que les amis et les parents éprouvent certaine répugnance à se détacher de leurs enfants. Mais, en moi-même, je considère autre chose : si je voyais devant moi, d'un côté mon père, ma mère, ma sœur, etc. et de l'autre côté Dieu notre Maître avec sa Mère, qui est aussi, je l'espère, ma Mère bénie, et que les premiers me diraient : "Ne nous abandonne pas, cher enfant, nous t'en prions par les peines et les fatigues que nous avons endurées pour toi" tandis que, d'autre part, Jésus me dirait : "Suis-moi plutôt, je naquis pour toi, pour toi, je fus flagellé, couronné d'épines et enfin crucifié. Vois-tu ces cinq plaies sacrées, n'est-ce pas pour toi que je les aie reçues ? Et ne sais-tu pas que jusqu'à présent j'ai nourri ton âme de ma chair sainte et je l'ai vivifiée par mon sang sacré ? Et maintenant tu te montrerais si ingrat ?" Ah ! mes très chers parents, quand je considère tout cela, je m'enflamme de telle manière que, s'il m'était possible, je volerais tout de suite en religion, et mon âme et mon cœur ne se donneraient de repos avant qu'ils n'eussent trouvé mon Bien-Aimé.

    Ainsi donc, je m'offre de tout cœur à Jésus-Christ et je désire combattre ses combats dans la Compagnie. J'espère que vous ne serez pas à ce point ingrats pour vous opposer à Jésus-Christ.

    Je me recommande à vos saintes prières et supplie Dieu, notre Maître, qu'il veuille me donner persévérance jusqu'à la fin de ma vie et qu'il nous accorde, à vous et à moi, la vie éternelle. Le fils obéissant de Jésus-Christ et le vôtre. Jean Berchmans. »

    (Lettre du mois d'août 1616 à ses parents. Texte original en flamand dans T. Séverin, s.j., Saint Jean Berchmans, ses écrits . Louvain, 1931, pp. 35-38 ; trad. fr. dans K. Schoeters, s.j., Saint Jean Berchmans, adaptation française par A. Sonet, s.j., Bruxelles, 1949, pp. 67-68.).

  • SOS Chrétiens d’Orient : Première messe au Krak des Chevaliers depuis 1271

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    Vu sur le site web de l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

    « Lors de la visite du Père Aubry, conseiller religieux de l'association SOS Chrétiens d'Orient, la mission en Syrie a eu la chance de redécouvrir les fondements du christianisme, et les volontaires ont terminé une semaine de pèlerinage plus forts que jamais dans leur foi et leurs convictions. Ce dimanche 31 juillet, pour la première fois depuis 1271, la messe a été célébrée au sein de la chapelle de la citadelle croisée en compagnie des Soeurs de Marmarita et de plus de 20 volontaires. Ensemble, prions pour nos martyrs morts pour avoir aimé le Christ.

    SOS Chrétiens d'Orient »

    Ref. Première messe au Krak des Chevaliers depuis 1271

    JPSC