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Jeunes - Page 101

  • JMJ : aller aux périphéries ?

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    Lu sur le site « Riposte catholique » :

    « Alors que 35 000 Français se préparent à partir pour les JMJ, une étude réalisée avec l’équipe nationale des JMJ Cracovie 2016 (Conférence des évêques de France), dresse leur portrait. 2574 jeunes ont rempli intégralement le questionnaire, du 25 au 27 mai 2016. Les questions portaient sur leurs motivations, mais aussi sur leur profil socio-démographique, leur appartenance  religieuse, leurs activités associatives ou militantes, leur perception de l’Église, etc.

    Dans l’ensemble les jeunes participants aux JMJ se disent proches ou relativement proches des positions de l’Eglise.

    C’est en matière de défense de la vie (contre l’avortement, l’euthanasie, la gestation pour autrui) que l’adhésion inconditionnelle (« très proche ») est la plus forte : plus de la moitié (52 %), auxquels s’ajoutent ceux qui sont « assez proches », dont l’accord est plus mesuré et sans doute conditionnel sur certains points ou sur certaines formulations mais globalement acquis. Soit au total 72 %. Ceux qui se sentent explicitement loin de ces positions représentent quand même un jeune sur quatre (24 %).

    En matière de questions sociales (la priorité aux plus pauvres et aux « périphéries ») la proximité aux positions de l’Église est encore plus importante qu’en matière de défense de la vie (85 %). Mais elle se répartit différemment : l’adhésion forte fait jeu égal (43 %) avec l’adhésion mesurée (42 %). Il y a manifestement matière à débat. En revanche on ne relève que très peu d’opposition explicite (6 %).

    Il est intéressant de rapprocher ces réponses sur le social en général de celles qui concernent la question des réfugiés et des migrants en particulier, sur laquelle le pape a pris des positions très claires, de manière spectaculaire. Tout le monde ne le suit pas sur ce terrain, ou pas aussi loin : le total des adhésions reste certes majoritaire (62 %), mais c’est le plus faible de tous les points abordés dans l’enquête. Et l’accord mesuré (« assez proche » : 37 %) est plus important que l’accord sans réserve (« très proche » : 25 %). Enfin, leur divergence est revendiquée par 23 % des jeunes, un sur quatre, tandis que 15% se réfugient dans la non-réponse.

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  • 31e session du Renouveau charismatique francophone de Belgique, du 12 juillet au 16 juillet 2016 à Liège

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    " Je parlerai à ton cœur"

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    31ème  session du Renouveau charismatique au cœur de la cité ardente.

    Lancé depuis quelques années, le mouvement d'itinérance de ce grand rassemblement d'été se poursuit donc. La session d'été du Renouveau charismatique se déroulera cette année à Liège du 12 au 16 juillet 2016. Elle aura lieu au Palais des Congrès. La session débutera le mardi 12 juillet à 16h par une Eucharistie présidée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège.

    5 jours de louange, d'enseignements, de témoignages, de temps de prière, de célébrations.

    Sur le thème "Je parlerai à ton cœur", les participants vivront 5 jours ponctués  d'enseignements, de témoignages, de temps de prière, de célébrations et de démarches liées à l’année de la miséricorde.

    La plupart des intervenants ont un lien particulier avec l'Adoration eucharistique: le Père Nicolas Buttet fondateur et modérateur de la Fraternité Eucharistein en Suisse, le Père Florian Racine, fondateur des missionnaires de la très Sainte Eucharistie, l'abbé Pierre Renard, doyen de Ciney et le Père Marc Leroy responsable de la pastorale à la Basilique du Sacré-Cœur à Bruxelles, ces deux lieux ayant l'adoration permanente.

    Jacques Galloy de la Communauté de l'Emmanuel, auteur d'une BD sur Ste Julienne de Cornillon accueillera des groupes lors d’un pèlerinage au Carmel de Cornillon qui leur sera proposé. Alberto Maalouf et son association Notre-Dame Mère de la Lumière  seront présents à nouveau cette année. De même Danny-Pierre Hillewaert, ancien berger de la session participera à la journée évangélisation. Danielle Simonis, Véronique Hargot et Anne Leens animeront chacune un atelier. Autour de l’abbé Philippe Daloze, le berger de la session, divers prêtres liégeois interviendront aussi  : l’abbé Thierry Dobbelstein, le Chanoine Éric de Beukelaer. L'Eucharistie de clôture sera présidée par le nouvel archevêque Mgr Josef De Kesel, le samedi 16 juillet à 14h.

    Durant l’après-midi du jeudi 14 juillet, tous les participants à la session quitteront le Palais des Congrès et se retrouveront à la Cathédrale Saint-Paul et dans d’autres églises de Liège, pour un temps de prière et  d’évangélisation au cœur de la ville.  Cette journée se terminera par une veillée à la Cathédrale et dans une autre église de Liège.

    Une session ouverte à tous

    Enfants, jeunes, jeunes adultes et moins jeunes de tous les horizons sont les bienvenus à cette session qui dépasse largement le cadre du Renouveau. Jeunes adultes, jeunes adolescents et enfants vivront leurs propres sessions.

    S'inscrire à la session

    L’inscription pour la session se fait en ligne jusqu'au 4 juillet sur le site www.sessionrenouveau.be.

    Ceux qui n’ont pas accès à Internet peuvent s’inscrire au Secrétariat de la session : Nachtegaallaan 17/5 à 1731 Zellik, en complétant le formulaire papier qu’ils peuvent demander par téléphone et en joignant une enveloppe timbrée et adressée. Pour toute demande d’information : 0489/ 495 830 - 0489/495 831.

    Pour tout renseignement complémentaire ou demande d’interviews, s’adresser à  Mme Dominique Zeegers  02/268.46.22  ou 0476/428 678.

     JPSC

  • Le Pape François a-t-il fait l’éloge du concubinage ?

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    J'ai vu tellement de fidélité dans ces cohabitations, tant de fidélité. Je suis sûr que ce sont de vrais mariages..." (pape François , discours au congrès ecclésial du diocèse de Rome, Basilique Saint-Jean de Latran, jeudi 16 juin 2016). Sur le site « aleteia », le philosophe Thibaud Collin tente de clarifier la pensée du pape François :

    "L’Église a toujours favorisé la preuve du mariage plus que sa nullité

    Ainsi lorsque le pape François parle de certains concubinages comme étant de « vrais mariages », il désigne probablement par là des cas particuliers où un véritable consentement aurait eu lieu, un réel don de soi réciproque serait vécu dans la fidélité sans que les conjoints se fussent engagés publiquement de manière explicite. Il retrouverait ainsi le principe ancien de la « canonisation » par laquelle l’Église a toujours favorisé la preuve du mariage plus que sa nullité, « couvrant de son manteau les unions qui pouvaient sembler juridiquement boiteuses aux puissances publiques ». Cette vieille tradition du droit canonique a notamment engendré le concept de « mariage présumé », défini comme « un mariage contracté, non par échange explicite du consentement mutuel, mais par échange présumé de ce même consentement ; la présomption de droit est basée sur des probabilités qui excluent toute preuve du contraire ». Reste que le rattachement des propos du pape sur le concubinage à de tels présupposés canoniques semble entrer en tension avec sa propre réforme des procédures de reconnaissance de nullité. Cette réforme a été, en effet, gouvernée par le souhait qu’en raison du conditionnement social et mental actuel (hédonisme, relativisme) la présomption ne profite plus spontanément au mariage ; souhait en cohérence avec l’autre partie des propos de saint Jean de Latran, celle sur la nullité de la grande majorité des mariages.

    La difficulté de traduire de tels propos dans une perspective éducative

    On peut conclure que ces deux énoncés ne sont pas contradictoires à la condition de saisir leur enracinement dans des circonstances sociales et historiques singulières. Cependant leur juxtaposition dans un discours pontifical (de teneur potentiellement universelle) n’apparaît pas comme immédiatement cohérente. Le trouble qu’ils ont suscité chez certains tient à la difficulté de traduire de tels propos dans une perspective éducative. Qu’est-ce qu’un jeune chrétien peut-il penser lorsqu’il lit que le pape considère que le concubinage peut être « un vrai mariage » et que beaucoup de mariages n’en sont pas ? Quelles sont les médiations nécessaires pour qu’un parent restitue la subtilité des propos pontificaux de sorte que son enfant ne les perçoive pas comme un encouragement à cohabiter avant le mariage, en se disant en toute bonne conscience qu’ainsi son mariage sera plus solide ? Il serait dommage que par une mauvaise réception des propos du pape ceux-ci contribuassent à obscurcir la conscience des jeunes et renforçassent ainsi le conditionnement mental et social influençant une possible cause de nullité. Et comme il n’est pas en notre pouvoir de demander au pape d’être plus clair dans ses discours, travaillons avec ardeur, pasteurs, parents et éducateurs, pour que la lumière qui s’y trouve rayonne sur tous ceux qui nous sont confiés."

    Ref. Le Pape a-t-il fait l’éloge du concubinage ?

    JPSC

  • Inviter le pape en Belgique ?

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    De Christian Laporte sur lalibre.be :

    Les jeunes chrétiens veulent inviter le Pape en Belgique

    Fin juillet, la jeunesse catholique mondiale - mais pas exclusivement car le rendez-vous est ouvert à tous les jeunes de bonne volonté - se retrouvera autour du pape François à Cracovie pour les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ). Lancées au début de son pontificat au milieu des années 1980 par le pape Jean-Paul II lors de deux rencontres successives à Rome qui s’étaient avérées très positives, les JMJ se sont largement internationalisées depuis lors. Après un passage par l’Amérique latine et le Brésil en 2013, elles reviennent en Europe et en Pologne où elles avaient déjà fait escale en 1991 sur le site marial de Czestochowa.

    Les communautés en force

    Du côté belge, on peut s’inscrire jusqu’à ce 30 juin pour bénéficier de conditions avantageuses pour rejoindre les 1.500 jeunes qui ont déjà confirmé leur venue. A savoir 400 francophones, 300 néerlandophones et quelque 800 autres jeunes qui se rendront en terre polonaise avec les délégations de communautés ou de mouvements chrétiens.

    Le moins qu’on puisse écrire est que la délégation belge est gonflée à bloc comme on a pu s’en rendre compte lors d’un point de presse jeudi à l’ambassade de Pologne. C’est que les participants aux JMJ nourrissent le secret espoir de pouvoir convaincre le pape François de venir en Belgique dans un laps de temps pas trop éloigné. Une première délégation a même déjà préparé le terrain mais les jeunes Belges espèrent évidemment frapper positivement l’esprit du Pape sur place. Cela dit, les JMJ se déroulent certes du 26 au 31 juillet prochain en Pologne mais elles démarreront déjà en Belgique dès ce 10 juillet : si le grand rassemblement de départ vers Cracovie est prévu à Battice le 16 juillet, les jeunes progresseront jusque là à partir de Fleurus, Wavre, Namur, Arlon et Embourg. L’occasion de s’immerger dans les paroisses et de vivre sa foi "sur le terrain".

    Le 13 juillet, ils auront été rejoints par les jeunes de l’archidiocèse de Cambrai qui présenteront une pièce sur Jean-Paul II.

    L’esprit des JMJ aussi dans les camps d’été

    Par ailleurs, comme l’a expliqué la coordinatrice Claire Jonard, diverses animations autour des JMJ sont préparées dans le cadre des camps d’été des mouvements de jeunesse. "Une autre manière de vivre l’événement en communion avec Cracovie." Démarrera ensuite l’immersion dans les paroisses polonaises dans le diocèse de Lublin qui compte une importante université catholique où enseigna Jean-Paul II et qui a des liens très étroits avec l’Université de Louvain.

    Enfin, aura lieu la montée vers Cracovie et les rencontres avec le Pape après un grand rassemblement de tous les pèlerins belges le 26 juillet. La délégation belge sera épaulée par six évêques : NNSS De Kesel, Kockerols, Hudsyn, Deville, Van Looy et Hoogmartens.

    Renseignements : www.jmj.be.

  • Confirmer les enfants plus jeunes et reporter la profession de foi à un âge plus avancé ?

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    Telle est la proposition de l'archevêque d'Avignon, Mgr Cattenoz, formulée dans la lettre ci-dessous (source) :

    1) État des lieux

    Aujourd’hui dans nos paroisses, de nombreux jeunes et adultes n’ont pas reçu le sacrement de la Confirmation. Il s’agit pourtant du deuxième sacrement de l’initiation chrétienne, complément indispensable du baptême, à travers lequel, Dieu met en place dans le baptisé ce qui permettra à l’Esprit Saint d’agir quand et comme il voudra pour lui permettre de venir au secours de ses faiblesses, de devenir pleinement enfant de Dieu, et de trouver sa place de disciple-missionnaire dans le Corps du Christ.

    Alors que l’Eglise exige normalement la confirmation pour pouvoir recevoir le sacrement du mariage ou pour être parrain ou marraine, en France pratiquement nous avons renoncé à l’exiger, vu le trop grand nombre d’adultes qui ne l’ont pas reçue.

    Enfin, aujourd’hui certains jeunes baptisés choisissent de suivre la préparation à la confirmation, d’autres arrêtent leur formation chrétienne après la première communion ou après la profession de foi. Dans certaines familles “chrétiennes”, les enfants ne sont plus baptisés et les parents disent : ils choisiront plus tard.

    Par contre, de plus en plus d’enfants ou d’adolescents non baptisés demandent spontanément l’initiation chrétienne. Il s’agit donc de prendre en compte la multiplicité des démarches, en proposant une vision cohérente et simple des sacrements par lesquels on devient disciple du Christ et membre de son Eglise.

    Notre pastorale des sacrements de l’initiation des enfants et des jeunes place la première communion vers l’âge de 8-10 ans et la confirmation entre 12 et 14 ans. Nous avons donné l’impression que la confirmation était le sommet des trois sacrements de l’initiation. La nature du sacrement de la confirmation est tout autre.

    Les jeunes eux-mêmes, comme les animateurs, parlent de la confirmation en disant qu’ils vont “confirmer” le baptême reçu étant bébés. En fait, il ne s’agit pas pour le baptisé de « confirmer » ou de ratifier son baptême, mais de recevoir le sacrement qui le complète et le “renforce”. Le mot confirmatio signifie « renforcer ». Il s’agit de renforcer non le baptême lui-même, mais l’onction du saint-chrême reçue juste après le baptême, geste qui annonce la chrismation, le don du Saint Esprit par l’imposition des mains et la marque du saint-chrême sur le front.

    Le mot chrismation -onction du saint-chrême- est plus expressif que celui de “confirmation”. En italien, par exemple, la confirmation s’appelle “cresima”. En tout état de cause, il ne faudrait plus parler de “confirmation”, mais de “chrismation” pour les adultes admis simultanément aux trois sacrements de l’initiation, puisque l’onction post-baptismale est omise, et qu’ils reçoivent directement la chrismation.

    Les adolescents en cours de collège qui se préparent à la confirmation le font avec sérieux, souvent grâce à une retraite. Mais les candidats sont trop peu nombreux. Moins de cinq pour cent des jeunes baptisés sont au final confirmés.
    Pour ceux qui n’ont pas été confirmés, il n’y a pas d’âge pour demander et recevoir ce sacrement. Chaque année, nous célébrons avec bonheur des confirmations d’adultes.

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  • Bruxelles, Sainte-Catherine, 29 juin : Veillée d'adoration, de prière et d'action de grâces

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    Chers amis de la Fraternité des Saints Apôtres,

    Notre Neuvaine au Coeur immaculé de Marie s'achèvera par une :

    Veillée d'adoration, de prières et d'action de grâces 

    le 29 juin de 19h à 20h30 à l'église saint Catherine (Bruxelles)

    La veillée commencera tout de suite après la messe de 18h15 et la neuvaine.
     
    Veuillez venir s'il vous plait avec une rose de la couleur de votre choix.
     
    Nous l'offrirons pendant la veillée à la Vierge Marie en remerciement pour l'année paroissiale écoulée et pour lui demander de combler de grâces les prêtres et séminaristes de la Fraternité des Saints Apôtres.

    Venez nombreux! 

    A Jésus par Marie!
  • Un beau reportage sur la communauté Saint-Martin

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    VIDÉO | 22/06/2016 | Par Benoît Pénicaut

    L'équipe de l'émission "Le Jour du Seigneur" est allée à la rencontre des prêtres de la communauté Saint-Martin à Chinon, en Touraine. Des prêtres séculiers au service du diocèse qui ne passent pas inaperçus et dont le charisme est fondé sur quatre piliers : la prière commune, l'Eucharistie, l'enseignement et la communion fraternelle.

    La France ne pourrait-elle pas s’enrichir bientôt d’une autre Communauté sacerdotale florissante: celle que la  Belgique s'apprête à expulser ?

    JPSC

  • France : les ordinations au plus bas; cela expliquerait-il ceci ?

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    Voilà ce qu'on peut lire ICI sur la situation des vocations dans l'Hexagone. Cette situation aurait-elle conduit certains épiscopes d'Outre-Quiévrain à démarcher auprès de notre archevêque pour qu'il stoppe l'accueil de séminaristes provenant de France au sein de la Fraternité des Saints Apôtres dans l'espoir de les voir refluer chez eux ? C'est ce qui se chuchote dans les couloirs de certain séminaire belge....

    Les ordinations de prêtres au plus bas en 2016

     ordination,prêtre

    C'est le mois des ordinations sacerdotales. Avec une centaine de nouveaux prêtres catholiques - 79 diocésains et une vingtaine de religieux - les vocations restent rares. (Photo Béatrice Le Grand)

    Les chiffres sont implacables. La Conférence des évêques de France (CEF) indique que, cette année, il y aura environ une centaine de nouveaux prêtres, dont 79 appelés à exercer leur ministère en paroisse (détail par diocèse à la fin de ce billet).

    C'est un léger mieux par rapport à 2015 (68), mais moins qu'en 2014, où le nombre de 82 ordinations de diocésains constituait déjà un chiffre historiquement bas dans les annales épiscopales. 

    Les statistiques 2016 sont surtout plombées par le faible nombre d'ordinations de prêtres religieux, liés à des congrégations ou des communautés nouvelles.
    « Le chiffre exact n'est pas encore définitif mais on en compte une vingtaine », précise la CEF.

    Au total, une centaine d'ordinations auront lieu en 2016, contre environ 120 l'an dernier et 140 en 2014. On en comptait près de 200 en 2002. Les cérémonies se déroulent le plus souvent, au mois de juin, aux alentours de la fête des apôtres Pierre et Paul (le 29), considérés comme deux « piliers » de l'Église catholique.

    Embellie à Vannes et Luçon

    La carte des ordinations montre de fortes disparités avec, derrière le diocèse de Paris et ses onze hommes admis à la prêtrise samedi, ceux de Vannes (sept ordinations), Fréjus-Toulon (six), Bordeaux (cinq), Luçon en Vendée, Saint-Denis et Versailles (quatre chacun). On peut ajouter les ordinations, le 25 juin à Évron (Mayenne), de cinq prêtres au sein de la communauté Saint-Martin.

    Les autres diocèses de l'Ouest s'inscrivent dans la tendance générale avec deux ordinations à Quimper, une à Bayeux (le 17 avril), à Rennes, à Nantes et à Laval. Il n'y aura pas de nouveaux prêtres, en revanche, dans les diocèses de Coutances, Séez, Saint-Brieuc, Angers et Le Mans.

    Ce déficit récurrent de vocations pèse sur la pyramide des âges. Le nombre de prêtres catholiques en France a presque été divisé par deux en vingt ans, passant de 29 000 (diocésains et religieux réunis), en 1995, à environ 15 000 en 2015. Dix mille d'entre eux ont plus de 65 ans, 7 000 plus de 75. On estime qu'environ 800 meurent chaque année.

    Cela signifie qu'à brève échéance, moins de 15 ans, on comptera encore moitié moins de prêtres qu'aujourd'hui. Et la tendance à court terme s'inscrit dans une fourchette de 3 000 à 4 000 prêtres diocésains.

    On remarque, d'autre part, que ce sont les diocèses réputés les plus traditionnels qui recrutent le plus : Fréjus-Toulon, Vannes, Luçon ainsi que des communautés plutôt conservatrices comme l'Institut du Bon-Pasteur à Bordeaux ou la Communauté Saint-Martin à Évron (Mayenne).

    Rien de surprenant. les candidats à la prêtrise sont le reflet de la sociologie des catholiques pratiquants.

    Pour autant, ce dynamisme (au demeurant très relatif) ne suffira pas à assurer à lui seul la relève.

    Face à ces perspectives, il ne semble pas, pour l'instant, que l'Église envisage des réformes importantes.

    Peut-être faudra-t-il vraiment "toucher le fond" pour espérer un rebond ? L'heure des révisions déchirantes, annonciatrices d'autres façons de "faire Église" n'a pas encore sonné.

    Ordinations par diocèse (source Conférence des évêques de France) : cliquer ici

  • Enseignement fondamental en Belgique francophone : "Le cours de philosophie et de citoyenneté est en ordre de marche"

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    Lu dans « La Libre » :

    « Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté mercredi, en seconde lecture, le projet de décret instaurant un cours d'Education à la Philosophie et la Citoyenneté (EPC) dans l'enseignement officiel. "Par l'adoption définitive de ce décret, du référentiel le 1er juin et du programme commun du cours dont la rédaction vient de se terminer il y a quelques jours, le cours est sur les rails, fin prêt à être dispensé dans les écoles de l'enseignement officiel dès la rentrée (2016-2017 dans l'enseignement primaire, à partir de 2017 dans le secondaire, Ndlr). Les parents ont à présent toutes les cartes en main pour poser leur choix concernant la deuxième heure", s'est réjoui le ministre-président du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte.

    Le cours d'EPC remplace une heure de cours de morale ou de religions dans les écoles primaires de l'enseignement officiel dès la rentrée prochaine. Les élèves ont le choix de remplacer l'heure restante de morale ou de religions par une deuxième heure d'EPC.

    Le décret peut désormais poursuivre son chemin parlementaire. Ce décret règle notamment la question des titres et conditions requises pour enseigner ce cours dès la rentrée prochaine en primaire. Pour donner le cours de Philosophie et Citoyenneté il faudra obligatoirement être titulaire au minimum d'un bachelier, être formé à la neutralité - ou, le cas échéant, suivre et réussir pour le 1er octobre 2016 la formation à la neutralité qui est organisée depuis début juin en promotion sociale. De plus, les professeurs devront avoir suivi pour le 1er septembre 2020 le module de formation didactique en cours de carrière à la Philosophie et la Citoyenneté et posséder obligatoirement un titre pédagogique. Les professeurs ne disposant pas d'un titre pédagogique (à savoir l'"accès à la profession"), devront en être pourvus pour le 1er septembre 2020 également.

    Le journal Le Soir a confirmé l'intention de professeurs de morale de contester ce décret dont ils craignent les conséquences au niveau de l'emploi. Réunis au sein d'un collectif, ils devraient saisir la Cour constitutionnelle ou le Conseil d'Etat. En tant qu'agents de l'Etat désignés par le ministre, ils s'estiment neutres pour donner l'EPC, et notamment pour évoquer l'avortement ou l'euthanasie, contrairement aux professeurs de religion proposés par les chefs de culte. Or, selon les dispositions décrétales, les professeurs de religion seraient également habilités à dispenser l'EPC. Ce cours de philosophie s'apparentant plus à un cours de morale qu'à un cours de religion, les professeurs de morale craignent que les élèves finissent par déserter la morale, avec des conséquences sur l'emploi.

    En reconnaissant la faculté des élèves à être dispensés de religion ou de morale, la Cour constitutionnelle a confirmé récemment que ces cours de morale étaient engagés. »

    Ref. "Le cours de philosophie et de citoyenneté est en ordre de marche"

    Le cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté remplacera une des deux heures hebdomadaires dédiées à l’enseignement de la religion ou de la morale laïque dans l'enseignement fondamental et il pourra même remplacer ces deux heures pour les élèves qui ne souhaiteraient plus  suivre  la religion ou la morale. Mais, solution « à la belge » oblige,  les professeurs de morale et de religion formés à la neutralité  seront prioritaires pour donner ce nouveau cours...

    Première remarque: le décret s’inscrit dans la ligne de l’arrêt de la cour constitutionnelle selon lequel la morale laïque est "convictionnelle" au même titre que les religions: pour l’enseignement de la citoyenneté, les professeurs de morale seront mis sur un pied de stricte égalité avec les professeurs de religion.

    Deuxième remarque : le cours de citoyenneté ne concerne que le réseau des écoles publiques et le réseau libre non-confessionnel. Il ne sera pas donné en tant que tel dans le réseau catholique où son contenu sera "ventilé" dans l’ensemble des cours de ce réseau. Or, le réseau catholique couvre la moitié de la population scolaire en Wallonie et à Bruxelles (et même plus de soixante pourcents dans l’enseignement secondaire). Ceci relativise cela.

    JPSC

     

  • Laïcité: quand la neutralité cache le mépris religieux

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    Du P. Charles Delhez dans « La Libre » du 15 juin 2015 :

    « En 1950 déjà, Emmanuel Mounier déclarait défunte la chrétienté, cette société de part en part religieuse. Mais peut-être, aujourd’hui, devons-nous dire adieu à une autre figure sociétale, celle qui se considère comme intrinsèquement séculière, rejetant toute religion comme un supplément inutile, voire nuisible. " En Europe, explique Eric-Emmanuel Schmitt, dans sa "Nuit de feu", sans pour autant être d’accord , les intellectuels tolèrent la foi mais la méprisent. La religion passe pour une résurgence du passé. Croire, c’est rester archaïque; nier, c’est devenir moderne ." Régulièrement, en effet, des voix s’élèvent pour exclure les religions de la sphère publique et les confiner dans le privé, voire dans l’intime - sous entendu : faute de pouvoir les éradiquer. Cette conception méprisante s’abrite volontiers derrière la neutralité. Mais comment définir cette dernière ? Par une absence de convictions ? Mais, dans les faits, n’en est-ce pas déjà une, ainsi qu’a pu l’illustrer l’affaire des cours de morale ?

    Le philosophe Habermas, lui, estime que l’heure est à la société "postséculière" : les religions y gardent leur pertinence. La dimension religieuse est en effet constitutive de notre humanité, et les croyants sont des citoyens comme les autres. Ils ont non seulement le droit, mais le devoir de participer au débat de société en vue de bâtir l’avenir. Il n’y a pas de citoyenneté sans convictions. Si l’Etat doit être neutre, la société - faut-il le rappeler ? - ne l’est pas et s’appauvrirait en le devenant. Le rôle de l’Etat est de permettre à la diversité de s’exprimer et de dialoguer, tout en préservant la paix sociale.

    Cependant, s’il ne faut pas éradiquer les religions, il faut éduquer les croyants. Dans sa "Lettre ouverte au monde musulman" (2015), Abdennour Bidar est tout aussi sévère pour son " cher islam " qui a fait de la religion " l’empire de la soumission " que pour l’Occident qui a oublié la puissance de la religion - en bien comme en mal, précise-t-il. Il y a donc tout un travail de rééducation à faire, qui passe par une approche critique de la religion. Il ne faudrait pas, en effet, que son retour soit la victoire du fondamentalisme et du radicalisme.

    L’école peut donc aider les religions à ne pas tomber dans le prosélytisme outrancier, l’obscurantisme aveugle, le dogmatisme intolérant, et même la violence. Mais si elles ont besoin du regard critique de la modernité (qui se cherche encore), celle-ci a besoin de l’instance critique que sont les religions tout comme, dans la Bible, le roi devait entendre le prophète. La notion de citoyenneté ne peut cacher un absolutisme d’Etat.

     Pour un enfant qui arrive à l’école avec un enracinement catholique plus ou moins explicite, un cours de religion clairement référencé (dans le réseau libre comme dans l’officiel) peut l’accompagner dans son questionnement, dans sa recherche de sens, de valeur, de spiritualité. L’enfant, en effet, n’arrive pas vierge de toute religion à l’école. Dans le milieu familial, il a été formé, voire formaté. Notre société n’est elle-même pas sans passé. La tradition judéo-chrétienne fait partie du patrimoine culturel et peut servir de ressource pour poser la question du sens. C’est ce que les cours de religion catholique peuvent offrir, et cela même à celui qui n’a pas la foi, mais qui a choisi le réseau catholique. Et pour le réseau officiel, ce raisonnement peut être aussi tenu, mais en l’appliquant également à d’autres traditions religieuses. A ces conditions, un réel dialogue citoyen sera possible.

     Notre société est en pleine mutation. Il faut y préparer le jeune, avec les ressources souvent ignorées de sa propre tradition religieuse, en dialogue avec celle des autres. Tel est un des rôles - délicat, mais incontournable - de l’école. Ce n’est pas en niant la dimension religieuse ni en parlant de neutralité, antidote de la rencontre vraie, que l’on servira l’avenir.

    Ref. Laïcité: quand la neutralité cache le mépris religieux

    JPSC

  • Fraternité des Saints Apôtres : des laïcs réagissent et dénoncent les pauvres arguments de l'archevêché

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    Communiqué de Presse:

    Réaction de laïcs au communiqué du diocèse sur la Fraternité des Saints-Apôtres

    Nous nous réjouissons que l’Archevêché reconnaisse le beau travail réalisé par la Fraternité, qui permet de sensibiliser des jeunes gens à la beauté de la vocation et du ministère de prêtre diocésain, l’archidiocèse reconnait aussi les points positifs qu’apporte pour un prêtre la vie communautaire telle que proposée par le charisme développé au sein de la communauté.

    Nous nous étonnons cependant que la Fraternité soit victime de son succès. En effet, l’Archevêché déclare ne pas vouloir déforcer les évêques français au vu de nombre très important de séminaristes français qui ont décidé de venir en Belgique rejoindre la Fraternité. Les séminaristes français qui rejoignent la Belgique rejoignent un charisme particulier et il est faux de croire que cela vide les diocèses en France. Au contraire, certains n’auraient peut-être en effet jamais rejoint le séminaire sans l’existence d’une vie communautaire telle que proposée par les Saints Apôtres. De plus, l'Eglise contemporaine fourmille d'exemples de jeunes communautés dynamiques, dont la foi et l'engagement sont un vrai moteur de revitalisation de l'Eglise, et qui ne rechignent jamais à mettre leurs prêtres à disposition des diocèses dans le besoin.

    Le principe de solidarité invoqué est on ne peut plus curieux. En effet, sur 80 séminaristes en formation à Namur aujourd’hui seulement 25 sont belges. Va-t-on tous les renvoyer dans leur pays ? Va-t-on renvoyer tous les prêtres africains, polonais qui viennent nous aider à porter le message du Christ en Belgique ? L’Eglise catholique n’est-t-elle plus universelle ? L’argument invoqué ne tient évidemment pas la route et nous espérons qu’il n’y a pas derrière des raisons en réalité purement idéologiques.

    Beaucoup d’autres communautés présentes en Belgique « captent » des vocations étrangères sans qu'on les renvoie dans leur pays. La situation présente crée un précédent inacceptable et est en réalité une dissolution en douceur (?) de la Fraternité. Ne serait-il pas temps que l'Eglise de Belgique fasse meilleur cas des initiatives qui fonctionnent et s'intéresse plus en détail à d'autres réalités qui portent moins de fruits et créent parfois de graves problèmes de communion avec l'Eglise universelle ? 

    On parle beaucoup de solidarité dans le communiqué du diocèse. Quelle étonnante solidarité que celle qui laisse des séminaristes dans des bâtiments en piteux état, qui leur coupe les vivres depuis plusieurs mois ( 80.000 euros de manque) ! N'est-ce pas là plutôt le résultat d'une volonté de faire table rase du travail de Monseigneur Léonard ? Une telle attitude manquant à l’accueil et à la charité élémentaire a-t-elle sa place dans l’Eglise qui prône le vivre-ensemble, la charité, et l’amour du prochain ? Un jeune néerlandophone belge du diocèse (donc ni français, ni étranger) et déjà ordonné diacre devait être ordonné prêtre en ce mois de juin. Son ordination a été reportée sine die. A-t-on tant de vocations en Flandre pour qu’on puisse se permette une telle attitude ? Cette situation est tout simplement grotesque et inhumaine.

    Nous nous étonnons aussi que les prêtres déjà ordonnés n'aient jamais été invités aux réunions du diocèse et que l’évêque de Bruxelles refuse avec constance toute invitation au dialogue depuis plusieurs années, tant sur le dossier de sainte Catherine que sur celui de la fraternité. Est-ce là l’attitude normal d’un Père et d'un Pasteur ?

    Le communiqué annonce que le travail peut continuer au sein de l’Eglise Sainte-Catherine et qu’il est reconnu comme portant du fruit. Voilà l'occasion de se rappeler les volontés de fermeture en 2011. Ce n'est que grâce à la mobilisation de milliers de personnes qu’elle n'est pas devenue un marché de légumes et qu’un énorme apostolat peut dorénavant s’y dérouler au quotidien. Un exemple qui est là pour rappeler à nos pasteurs que les choses peuvent bouger grâce à la réaction de laïcs engagés pour le service du Christ, et qu'il n'est jamais trop tard pour revenir sur une mauvaise décision.

    Nous appelons donc à une mobilisation générale pour informer au mieux nos pasteurs et qu’ils changent leur décision qui blesse énormément de croyants dans toute la Belgique.

    Nous communiquerons d’ici à dimanche une série d’actions que nous allons proposer. Nous demandons avant d’entamer ces actions une réunion en urgence auprès de Monseigneur De Kesel pour clarifier la situation et lui faire part de notre déception. Nous avions mis beaucoup d’espoir dans sa nomination pour qu’il soit un pasteur à l’écoute de l’ensemble de son troupeau, a fortiori lorsqu’il porte du fruit. Nous sommes convaincus que la décision prise à ce jour ne reflète pas une connaissance suffisante de la Fraternité ou du travail réalisé. Nous lui renouvelons d’ailleurs notre invitation à venir constater par lui-même les fruits nombreux et magnifiques que portent la Fraternité des Saints Apôtres au quotidien.

  • Sous le soleil de Dieu : des chanoines pour l'éternité

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    De Stéphen Vallet sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau »

    « Alors que l’Europe souffre d’une terrible crise des vocations, l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, puisant à la riche spiritualité de saint François de Sales, entend servir l’Église en lui offrant chaque année de nouveaux prêtres. Petit tour d’horizon avec son prieur général, Mgr Gilles Wach, sur cet Institut à la romanité clairement assumée et doucement proposée, esprit salésien oblige.

    Institut du Christ Roi.png

    L’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, dont vous êtes le Prieur général, vient de voir le Saint-Siège reconnaître ses Constitutions. Qu’est-ce que cette situation change désormais pour vous ? Que signifie le fait d’être un institut de droit pontifical ? 

    Mgr Gilles Wach : Depuis sa fondation en 1990, l’Institut a suivi les étapes canoniques habituelles pour les sociétés de vie apostoliques cléricales. Les choses se sont faites progressivement et pacifiquement, malgré le contexte de crise dans l’Église. 

    Pendant dix-huit ans, nous étions de droit diocésain et nous bénéficions de la bienveillance, d’abord de l’évêque de Mouila, Mgr Obamba, puis des différents archevêques de Florence, les cardinaux Piovannelli et Antonelli.

    Nos prêtres ont vite été présents sur trois continents. Il devenait naturel que nous dépendions directement du Saint-Siège. Nous avons donc été reconnus de droit pontifical en 2008 après une enquête soigneuse : tous les évêques avec lesquels nous exercions un apostolat ont été interrogés. Depuis cette date, l’Ordinaire de l’Institut est son prieur général, qui est à la tête de chanoines séculiers répandus dans différentes maisons érigées canoniquement par lui-même à travers le monde.

    À l’issue d’une visite canonique menée par S. Exc. Mgr Bacqué, nonce apostolique, le Saint-Siège a définitivement approuvé nos constitutions le 29 janvier 2016. 

    Rien ne change en revanche dans nos relations avec les évêques diocésains : nous ne nous installons dans un diocèse que si nous sommes appelés par eux. Puis, une convention est passée entre l’évêque du lieu et moi-même, comme ordinaire de l’Institut ; celle-ci fixe les modalités de notre présence. Nous répondons aux nombreux appels des évêques pour travailler avec eux et leur presbyterium.

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