Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Jeunes - Page 167

  • Avortement : jeunes socialistes et jeunes MR, même combat

    IMPRIMER

    Nous avons publié et commenté ici  L’avortement : un droit humain ? l’avis du Conseil de la Jeunesse belge francophone sur cette question ainsi que la réaction des Jeunes socialistes « fâchés tout rouge » contre les déviationnistes. Pour ne pas être en reste, la rage bleue des Jeunes MR , l’autre branche de la pensée laïque, s’est aussi manifestée dans un communiqué dont voici la teneur :

    Le Conseil de la Jeunesse vient de rendre publique une position sur le droit à l’avortement selon laquelle celui-ci est remis en cause en tant que droit humain fondamental. En outre, le Conseil porte un certain nombre de jugements à l’encontre des femmes qui font ce choix.

    « Les Jeunes MR condamnent fermement cet avis du Conseil de la Jeunesse et considèrent que ce document ne peut en aucun cas engager l’ensemble de la jeunesse francophone belge », déclare Gautier Calomne, Président des Jeunes MR.

    Restreindre le droit à l’avortement équivaudrait à mettre fortement en danger notre liberté individuelle la plus élémentaire : être libre de ses choix, y compris de disposer de son corps, est un droit fondamental que nous nous devons de préserver, de respecter et de défendre.

    « Les Jeunes MR tentent au quotidien de promouvoir une société moderne où les libertés et droits de chacune et chacun sont garantis. Nous regrettons de constater qu’une fois de plus, le Conseil de la Jeunesse cède aux combats d’arrière-garde défendus par une partie de ses membres, au risque de renvoyer l’image d’une jeunesse conservatrice, voire rétrograde », ajoute Gautier Calomne.

    Les Jeunes MR craignent que le Conseil de la Jeunesse souffre d’un réel problème de représentativité.

    Ils appellent, dès lors, les autorités compétentes à prendre les mesures nécessaires pour évaluer et, au besoin, recadrer l’organisation actuelle de cet organe important pour la représentation de la jeunesse.

    C’est beau le pluralisme. 

  • Père André Marananche: la crise des vocations est liée à la fragilité et à l'ignorance

    IMPRIMER

    Source : http://www.famillechretienne.fr/celebrer/autres-sacrements/pere-andre-manaranche-la-crise-des-vocations-est-liee-a-la-fragilite-et-a-lignorance_t12_s79_d61223.html

    Cent neuf prêtres diocésains sont ordonnés cette année en France. À cette occasion, le Père André Manaranche, jésuite, qui fête cette année ses 60 ans de sacerdoce, estime que la crise des vocations touche tout le monde, notamment en raison de la fragilité des personnes et du schéma libéral qui prévaut souvent au plan théologique. Une vision sans concession.

    Considérez-vous que nous sommes encore en crise, du point de vue du sacerdoce ?

    Je ne suis pas le bon Dieu. Je ne suis pas pessimiste, car je suis sûr que l’Esprit-Saint travaille et qu’il n’a pas dit son dernier mot. Mais il est vrai que confronté aux faits - la chute ininterrompue des vocations sacerdotales depuis 1947 – on a de quoi s’inquiéter… [Ndlr : En 1947, il y avait 1649 ordinations en France. En 2011, 109...]

    Ce n’est pourtant pas la même crise que dans les années 70. En 1968, on a voulu la sécularisation du sacerdoce. Il fallait que les prêtres fassent un boulot séculier. Les prêtres-ouvriers sont donc devenus de bons syndicalistes, ce qu’ils n’étaient pas au début : c’était vraiment des prêtres ! Aujourd’hui, la crise est différente, et elle touche tout le monde, même dans les milieux « classiques » ou tradis, parce que les fragilités sont les mêmes partout : nous respirons le même air et nous avons tous ces schémas en tête.

    Lire la suite

  • L’avortement : un droit humain ?

    IMPRIMER

    Oui mais non, enfin pas tout à fait, selon le Conseil de la Jeunesse de la Communauté Wallonie-Bruxelles.  Extrait de sa communication :

    « Alors que la Ministre Simonet vient de déposer un projet de Décret pour une éducation à la vie affective et sexuelle obligatoire à l’école et que la question de l’avortement est revenue au devant de l’actualité ces derniers mois, le Conseil de la Jeunesse a pris le temps de mener une réflexion approfondie sur ce sujet.

    Le Conseil publie donc ci-dessous un avis sur l’avortement, rappelant notamment la nécessité d’informer tous les jeunes - filles et garçons - sur cette question :

    Lire la suite

  • Belgique: mise en place de la Commission interdiocésaine pour la protection des enfants

    IMPRIMER

    C’est la dernière étape d’un processus lancé par l’Eglise de Belgique il y a plusieurs mois et qui avait culminé avec la publication en janvier 2012 d’une brochure intitulée « Une souffrance cachée » : le 1er juillet la Commission interdiocésaine pour la protection des enfants et des jeunes a été officiellement instaurée par les évêques belges. Composée de personnalités laïcs et d’ecclésiastiques, elle a pour objectif de rassembler l’ensemble des lignes de conduite déjà en usage, et de soutenir les dix points de contact existant à travers le pays, tout en harmonisant leur travail. Cette commission aura pour tache, entre autre, de voir si des institutions de la société civile peuvent aider l’Eglise et ses institutions dans sa lutte contre les abus sexuels et dans sa volonté d’aider les victimes. Elle aura aussi pour rôle de détecter les situations à risques au sein des établissements sous la responsabilité de l’Eglise.
    Afin d’être transparente, la Commission publiera un rapport annuel de toutes les plaintes reçues par les points de contact et par elle-même.
    La commission interdiocésaine belge n’a cependant pas de pouvoir de sanction. Elle ne traitera par ailleurs que des affaires prescrites par la justice, et transmettra toute plainte sur un dossier en cours à la justice civile.
    Parmi les deux évêques référents, Mgr Harpigny évêque de Tournai. Il revient sur la raison d’être de la Commission: 
     http://www.belgicatho.be/media/02/00/3922147540.RM

    (Propos recueillis par Xavier Sartre. http://www.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=601256)

  • L’avenir du latin est-il chinois ?

    IMPRIMER

    « Veterum Sapentia », c’est le nom d'une constitution apostolique de Jean XXIII publiée à la gloire du latin dans la liturgie,  juste avant que le concile  Vatican II n’y introduise  les langues vernaculaires. Un chant du cygne ? Et pourtant :

    « En l’année du cinquantième anniversaire de Veterum Sapientia, la latinité séduit jusqu’en Chine…

    Le 15 juin dernier a été inauguré à Pékin, en présence du quartet de la cathédrale de Pékin qui a pour l’occasion interprété quelques cantiques du répertoire grégorien, un centre d’études latines dénommé “Latinitas Sinica” et dont la devise est “Per aspera ad astra” [jusqu'aux étoiles par des chemins étroits].

    Abrité par la Beijing Foreign Studies University, cet institut est voué à l’étude, à l’enseignement et à la promotion du latin en Chine.

    Il publiera notamment le “Journal of Latin Studies in China”. Son travail s’inscrira dans la lignée de l’œuvre des missionnaires, souvent jésuites, qui donnèrent naissance à la “sinologie”, l’étude de la civilisation et de la langue chinoises : de l’Italien Matteo Ricci, dont le Vatican a célébré le 400ème anniversaire de la mort par une grande exposition en 2010, au Belge Philippe Couplet, introducteur de Confucius en Europe à la fin du XVIIème.

    L’ouverture de ce centre s’inscrit dans un engouement croissant des étudiants chinois pour la langue latine, considérée à la fois comme essentielle à la compréhension de la civilisation européenne, mais aussi comme un atout important pour un meilleur apprentissage de l’anglais et des langues européennes. ». Référence :La Chine, avenir du latin ?

    Les heureux bénéficiaires de l'enseignement rénové ne vous diront pas le contraire: en fait, le latin c’est du chinois.

  • Université d'été de la Communauté Saint-Jean: "Le libéralisme peut-il encore nous libérer?"

    IMPRIMER

    image004.jpg

    Du 18 au 22 juillet, à Saint Jodard, 5 jours de formation philosophique, enseignements, ateliers et tables rondes destinées au étudiants et aux jeunes pros...

    Renseignements et inscriptions sur www.univete.stjean.com

    Lire la suite

  • Vocations sacerdotales : qui appelle qui ?

    IMPRIMER

    39a88056-c125-11e1-909a-6257bbac44a3-493x350.jpgLu sur le site du « Figaro » :

    «Stable dans le trop peu», confie le père Bernard Podvin, porte-parole des évêques de France. Il commente, sur fond de «manque chronique de prêtres», le cru 2012 des ordinations de prêtres catholiques.

    Ce week-end ou au cours de cette année, ils seront en effet 96 séminaristes à devenir prêtres. Il y en avait 112 en 2011. Soit une moyenne en France d'une centaine d'ordinations par an depuis une dizaine d'années. Ou un prêtre par diocèse, même si certains n'ont pas eu d'ordination depuis plus de dix ans. Les disparités sont énormes, notamment entre diocèses ruraux et diocèses urbains. Le diocèse de Saint-Flour, dans le Cantal, n'avait pas eu d'ordinations depuis 2004, il aura un nouveau prêtre cette année.

    À cette centaine d'ordinations, il faut ajouter une cinquantaine d'ordinations de prêtre, religieux, appartenant à des congrégations - comme les dominicains, trois cette année - ou à des «communautés nouvelles», comme «l'Emmanuel», d'inspiration charismatique, qui compte cinq nouveaux prêtres.

    Pour l'avenir, on sait déjà que l'année 2013 ne sera pas bonne puisque seulement 76 séminaristes diocésains sont ordonnés diacres en 2012. Le diaconat est la dernière étape avant l'ordination sacerdotale qui intervient un an plus tard.

    La «stabilité» est donc avérée pour les années passées, mais elle n'est pas garantie pour l'avenir. D'autant que la stabilité acquise avant 2000 (autour de 120 ordinations par an) est passée au milieu de la dernière décennie à une centaine. Elle pourrait donc encore franchir un nouveau palier dans la décennie qui vient.(…)

    Il y a encore une dizaine d'années, cette tendance n'inquiétait pas certains évêques. Ils estimaient que «les laïcs allaient prendre le relais» autour de quelques prêtres. Mais il apparaît aujourd'hui, dans les rangs épiscopaux, que «l'on ne se résout plus à ce qu'il n'y ait plus de prêtres», confie un expert du dossier. «Il y a encore quelques résistances, mais le mot “vocation” n'est plus un tabou. On ne peut plus se contenter de rester les bras ballants, il faut maintenant oser proposer aux jeunes ce chemin du sacerdoce», reconnaît-il en demandant de ne pas être cité tant le sujet est douloureux dans les rangs épiscopaux. Plusieurs visions de l'Église s'affrontent sur l'identité du prêtre et sur son rôle.

    Ainsi, ce prélat d'une très importante ville du sud-est de la France qui a refusé, il y a peu, une petite dizaine de candidats qui souhaitaient devenir prêtres. Sans doute ces jeunes, à l'aise avec le col romain et la soutane, ne cadraient pas vraiment avec la «bonne» vision ecclésiale. Le cas n'est pas isolé.

    Car «il ne faut pas se leurrer, continue ce spécialiste, même si aucun évêque n'a de recette miracle, les vocations naissent et se développent essentiellement dans des familles catholiques pratiquantes». Ajoutant que «les entrées au séminaire sont directement corrélées au nombre de pratiquants: sans pratique religieuse vivante, pas de vocation».

    Dernier axiome: «Moins il y a de jeunes… moins il y a de jeunes!», explique cet expert. Il pointe telle communauté, très en vogue il y a encore quinze ans qui l'est moins aujourd'hui. Et telle autre, alors modeste, qui a actuellement le vent en poupe. Ainsi la communauté Saint-Martin: de facture très classique, elle attire beaucoup ».  Ici : L'Église face à la pénurie des prêtres

  • Le retour de la soutane : vintage ?

    IMPRIMER

    C’est un phénomène qui touche presqu’exclusivement les clercs de la jeune génération. Sur le site “La Vie”, Jean Mercier y va de son analyse (extraits):

    Il y a exactement 50 ans, dès avant le Concile

    les différents diocèses légifèrent sur la question de l'habit ecclésiastique, permettant l'utilisation du clergyman. Jusque là, seule la soutane est autorisée par l 'Eglise, en toutes circonstances. Mais elle est de plus en plus remise en cause, à partir de la fin des années 50, au bénéfice d’un costume jugé plus pratique et plus discret.(…)

    Mon article pourraient se résumer  à deux interrogations :pourquoi l'ont-ils enlevée (en 1962) ? Pourquoi la remettent-ils (en 2012) ? Il me semble qu'en tenant ensemble ces deux interrogations, on peut comprendre beaucoup de choses de l'évolution du monde en l'espace de 50 ans.

    1962 :  cette année là »…

     comme chantait Claude François (...) on est ivre d'avenir et de renouveau, dont la société de consommation est le symbole très concret . Aux Etats Unis, la pilule contraceptive est déjà en vente, et révolutionne les rapports hommes-femmes. Ce n'est qu'une question d’années pour la vieille Europe...Il faut se replonger dans cette ivresse de modernité pour comprendre à quel point l'abrogation de l’obligation de la soutane a été, pour beaucoup de clercs, une bouffée d'oxygène, une façon concrète, notamment pour les jeunes générations de prêtres, d'anticiper l'ouverture du Concile, quelques mois plus tard.(…).

    Lire la suite

  • Quand le cannabis est considéré à tort comme une drogue douce

    IMPRIMER

    Le Docteur Jean-Benoît Linsmaux, sur didoc.be, pourfend le mythe du caractère bénin du cannabis :

    Effroyable fumée

    Le cannabis est considéré à tort comme une drogue douce.

    La question de sa légalisation se pose dans plusieurs de nos pays et figure même dans le programme politique de certains partis. Il me semble avant tout important de se baser sur les connaissances actuelles de la science pour se forger une opinion à ce sujet.

    Longtemps considéré comme une drogue douce, le cannabis se révèle de plus en plus comme un produit dangereux, mais dont les effets néfastes son parfois différés, ce qui contribue à lui donner cette image « douce » chez nombre de personnes.

    Lire la suite

  • L'enseignement obligatoire procédera à l'éducation sexuelle de nos enfants

    IMPRIMER

    L'éducation sexuelle entre dans les missions de l'enseignement obligatoire; c'est l'agence Belga qui annonce la chose : voir cette dépêche sur le site de RTL : l-education-sexuelle-entre-dans-les-missions-de-l-enseignement-obligatoire

    Il faudra, pour le moins être vigilant, car on peut craindre le pire dans le contexte sociétal actuel. L'illustration choisie par la Libre donne déjà le ton. Sur le principe, il s'agit d'une usurpation d'une tâche incombant prioritairement aux parents, premiers éducateurs. A quoi l'on nous rétorquera - et ce n'est évidemment pas faux - que, dans biens des cas, l'éducation familiale est défaillante...

  • France : quand un évêque se démarque face à la chute des ordinations

    IMPRIMER

    Stéphanie  Le Bars rapporte  sur M Blog que, d’après la conférence des évêques de France,« au total, 96 hommes seront ordonnés prêtres diocésains en 2012, selon la Conférence des évêques de France. Traditionnellement la plupart de ces ordinations se tiennent lors des derniers week-ends de juin. Ils avaient été 106, l’an dernier, à rejoindre les troupes vieillissantes en fonction dans les diocèses. Comme le rappelait La Croix en 2010, l'âge médian des 14 000 prêtres est aujourd'hui supérieur à  75 ans : les prêtres de plus de 75 ans sont aussi nombreux que ceux âgés de moins de 75 ans.

    Lire la suite

  • Familles recomposées, tout baigne selon la Ligue des Familles

    IMPRIMER

    L'hebdomadaire Dimanche (Pierre Granier) remet les montres à l'heure :

    Du positif à nuancer

    La Ligue des familles a réalisé une enquête approfondie sur les familles recomposées. Beaucoup de préjugés y sont battus en brèche. Selon le sondage, ces familles vont plutôt bien. Vraiment que du bonheur ?

    Depuis 20 ans, les familles recomposées sont en constante augmentation à Bruxelles et en Wallonie. Mais peu de statistiques et d’études leur ont été consacrées jusqu’à présent. C’est une des raisons qui ont poussé la Ligue des familles à réaliser une enquête approfondie sur celles-ci, en collaboration avec l’Institut de sondages "Dedicated".

    L’enquête (1), à laquelle 541 personnes concernées par le sujet ont répondu, est plutôt fouillée. Elle s’intéresse notamment à la garde des enfants, la perception des allocations familiales, les arrangements financiers entre "ex" et l’organisation des finances, la manière de nommer ses beaux-parents...

    Lire la suite