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Jeunes - Page 166

  • La charge de Christos Doulkeridis contre les cours de religion

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    Jean-Jacques Durré, sur cathobel, sonne l'alarme suite aux propos démagogiques tenus sur les antennes par Christos Doulkeridis :

    Cours de religion: attention, danger !

    Sur les antennes de la radio Bel-RTL,  le 12 juin, Christos Doulkeridis, secrétaire d’Etat de la région de Bruxelles-Capitale, y est allé de son petit laïus sur la suppression des cours de religion. En période pré-électorale, cela a toujours son succès et celui qui s’exprime dans ce sens est sûr de faire de l’audimat. C’est déjà cela de gagné, direz-vous. Mais, au-delà, il y a des idées qui se profilent auxquelles, en tant que chrétiens et croyants, nous devrions réagir.

    En fait, M. Doulkeridis s’exprimait sur le dossier « chaud » de l’intégration, thème qui semble se dessiner à Bruxelles dans le cadre des élections communales depuis que le vice-premier ministre Didier Reynders a estimé que celle-ci était un échec dans la capitale.

    Pour le secrétaire d’Etat Ecolo, « en matière d’intégration, la situation à Bruxelles est complexe. Une personne sur deux y a un parent d’origine étrangère. Nous n’avons donc pas tous le même passé. Il faut se donner les moyens de faire de la cohésion sociale ». Et de clamer, dès lors que « le fait que chacun suive un cours de religion séparé est une erreur ». Il faut rappeler que le secrétaire d’Etat est également Ministre-Président du Collège de la Commission communautaire française (COCOF), en charge, en autres, de l’Enseignement.

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  • L'échec de la "belgian way of life"

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    Une enquête réalisée par la RTBF met en lumière le mal-être de nombreux Belges. Bien sûr, les enquêteurs chargés de réaliser cette étude pour le compte d'une mutualité socialiste expliquent cette situation par des causes socio-économiques et préconisent pour y remédier un accompagnement surtout psychologique. Pour notre part, nous constatons que, dans un pays parmi les plus déchristianisés d'Europe occidentale, un des plus avancés dans la décomposition de la famille et dans le mépris de la vie, l'individu livré à lui-même, affranchi de la religion et de la morale tombe en dépression profonde. Les liens familiaux et sociaux distendus ou rompus laissent l'homme seul face à des problèmes multiples aggravés par la crise économique. Mais, pour nous, le problème est avant tout spirituel. Comment affronter la vie lorsque plus rien n'a de sens? Une société laïque (ou plutôt laïciste) qui n'apporte aucune réponse aux questions existentielles qui taraudent le coeur de l'homme peut-elle l'empêcher de sombrer dans le désespoir? Tant il est vrai que lorsqu'il y a éclipse de Dieu, il y a immanquablement éclipse de l'homme. Ce constat doit, plus que jamais, nous déterminer à être présents de façon inventive aux côtés de ceux qui souffrent et à témoigner de notre espérance et de cette joie profonde que le monde ne peut nous ravir.

    On pourra consulter cette enquête sur le site de la RTBF.

    Extraits :

    L'économie va mal, et ce n'est pas sans impact sur notre moral. Mais en dehors de la crise, d'autres sujets angoissent les Belges: la capacité de la politique à nous tirer de là ou l'avenir des enfants ou encore celui des parents... Résultat seul un Belge francophone sur quatre échappe à la déprime, et un sur dix exprime un profond mal-être permanent. De plus, 8% ont déjà tenté de se suicider. (...)

    Clairement, les réponses des sondés indiquent que leur moral est en berne et que notre société est de plus en plus anxiogène. Et cela s'aggrave depuis 5 ans, selon les auteurs de l'étude. (...)

    Les autres sondés expriment des intensités de mal-être et de souffrances psychiques variables. Mais un sur dix exprime un profond mal-être permanent. (...)

    Par ailleurs plus d'un Belge francophone sur dix a déjà pensé à se suicider et les deux tiers d’entre eux ont tenté de passer à l’acte. 8% de personnes ayant tenté de mettre fin à leurs jours: c'est alarmant quand on sait qu'il y a dix ans, on en comptait 3%, disent les auteurs.

    Parmi eux on retrouve des catégories à risques déjà évoquées: les demandeurs d’emploi, davantage les femmes que les hommes et également davantage parmi les familles monoparentales. Et les jeunes sont très touchés: 18% de tentatives chez les 18-25 ans.

    Avec 700 suicides aboutis en Wallonie chaque année, on est loin au dessus des chiffres de la Flandre ou des Pays-Bas, relèvent les auteurs de l'étude. (...)

    L'avenir ne semble pas rose: une large majorité pense que la crise économique va encore durer et encore plus parmi les étudiants. L'autre sujet de préoccupation, ce sont les proches: les enfants et les parents.

    Une large majorité de ceux qui ont des enfants – six sur dix d’entre eux, surtout chez les demandeurs d’emploi et les familles monoparentales–, sont vraiment très inquiets de l’avenir de leurs enfants, notamment pour ce qui est de la qualité de l'enseignement, pour les résultats scolaires et à cause de la difficulté de dialoguer. On note que le risque qu'un enfant ait un accident grave en voiture inquiète une majorité de sondés (63%).

    Le suicide chez les enfants est une autres des préoccupations majeures: trois parents sur dix craignent le suicide d’un de leurs enfants, surtout les parents d’adolescents et davantage les mères que les pères.

    Les enfants se préoccupent aussi de leurs parents. Plus de six sur dix sont très inquiets face au risque de dégradation de la santé de leurs propres parents et la grande majorité de ceux-ci ajoutent une autre angoisse : l’incapacité dans laquelle ils seront d’avoir les moyens pour s’occuper d’eux quand ils en auront besoin. (...)

    Autres raisons d'angoisser: le risque de se retrouver seul(e) dans la vie qui travaillent une personne sur deux et la violence, petite délinquance, vandalisme et incivilités, redoutés par six personnes sur dix. Les soucis de santé et les grands thèmes de société inquiètent aussi fortement de quatre à cinq personnes sur dix: la faim dans le monde, le réchauffement climatique et le risque de conflits internationaux.

    L'enquête indique aussi que 42% des sondés expriment explicitement un besoin d’accompagnement. Extrapolé, cela fait près de 1,1 million de personnes.

    En effet, parmi les 75% de la population qui expriment des souffrances psychiques à des intensités variables, une majorité – six sur dix d’entre eux – dit ressentir le besoin d’une aide. Et, moins on se sent bien, plus on exprime ce besoin d’accompagnement et d’aide. (...)

    C'est la conclusion: seul un Belge francophone sur quatre ne ressent jamais de mal-être. Un sur dix exprime un mal-être permanent. Entre ces deux états, les intensités de souffrance psychique sont variables. Les 5% de la population qui souffrent d’un épisode dépressif majeur et même les 45% qui souffrent d’un état dépressif léger ou modéré constituent une population "à risque", qui pourrait plus ou moins rapidement basculer en dépression plus sévère.

  • Fête-Dieu : une parution bienvenue

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    image001.jpgA Liège, en ce jeudi 7 juin 2012, jour de la Fête-Dieu, nous nous réjouissons de la parution de :

    La Petite Julienne et le pain de vie

    de Anne Junker (illustrations) et Jacques Galloy (texte)

    Ce beau récit, magnifiquement illustré, sensibilisera le coeur des plus jeunes à la réalité de la présence réelle du Christ dans le pain et le vin consacrés avec la figure de Sainte Julienne de Cornillon, instigatrice de la Fête-Dieu.

    Si de nombreux fidèles catholiques honorent chaque année la fête du Saint Sacrement, l’étonnante histoire de celle qui conduisit l’Église à la célébrer n’est pas toujours très connue. Orpheline de père et de mère dès son plus jeune âge, Julienne de Cornillon trouve sa plus grande consolation dans la proximité avec l’Eucharistie, à la présence de laquelle elle est très sensible et assidue. Le Christ devient ainsi son meilleur ami . C’est alors qu’elle reçoit de Lui les premières révélations sur l’importance du Sacrement de son Corps et de son Sang et sur la dévotion particulière que l’Eglise devrait lui montrer : « Beaucoup oublient que je suis présent dans le pain et le vin. Je suis réellement à vos côtés chaque jour. Je désirerais que vous célébriez cela de manière plus particulière une fois par an. Ce sera la Fête-Dieu ».

    Le livre sera officiellement présenté ce jeudi 7 juin 2012 soir par l’Evêque de Liège Mgr Aloys Jousten au terme de l’office de la Fête-Dieu en la collégiale Saint Martin de Liège où cette fête annuelle est célébrée depuis 1251.

    Public - Enfants de 6-10 ans. Parents, grands-parents, parrains, marraines, catéchistes et instituteurs.

    Les auteurs:
    Jacques Galloy est marié et père de 5 enfants, il est actuellement responsable des jeunes de l'Emmanuel en Belgique et directeur financier d'un groupe de solutions informatiques pour la télévision.
    Anne Junker est infographiste et illustratrice, diplômée de Ecole supérieure des Arts Saint-Luc et d'un master d'illustration à l'académie des Beaux-Arts de Liège. Retrouvez ses productions sur anneblog.illustrateur.org.

    (18x23 cm - 32 pages - 10 € / ISBN : 978-2-35389-205-1 - Parution  : juin-2012 / Disponible dans les meilleures librairies.

    Retrouvez la page de la petite Julienne sur Facebook : http://www.facebook.com/#!/SainteJulienneDeCornillon

    Pour plus d’informations, contacter :  Marie Blétry – Éditions de l’Emmanuel -- Relations presse mbletry@editions-emmanuel.fr

    Fiche du livre : http://www.editions-emmanuel.com/f/index.php?sp=liv&livre_id=309

  • Chronique milanaise

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    C'est, une fois encore, le site ami "Benoît et moi" qui relaie avec chaleur la chronique du séjour de Benoît XVI à Milan :

    A table avec le Saint-Père Une famille du diocèse de Milan a partagé hier, dans la cour de l'archevêché, ce privilège avec six autres, venues du monde entier. Récit de Giacomo Galeazzi (4/6/2012)

    Milan: les plus belles images Video Rome Reports, et quelques photos de la foule (4/6/2012)

    L'affection de la foule, et celle du card. Scola Le Pape en avait besoin, et elle s'est faite évidence au cours de ces trois jours extraordinaires à Milan (4/6/2012)

    Vatileaks et les médias complaisants A peine le Pape rentré de Rome, les corbeaux recommencent leurs attaques, à travers le plus complaisant des relais, le quotidien "Repubblica". Un commentaire de Salvatore Izzo, adressé personnellement à mon amie Raffaella (4/6/2012, mise à jour).

    A table avec le Saint-Père ( II) Au terme du repas, Benoît XVI s'est adressé aux personnes présentes (4/6/2012)

    Un Pape très aimé Bien que la presse française en ait donné un maigrissime écho, les trois jours à Milan ont confirmé une évidence. Impossible de traduire les multiples articles en italien, reproduits sur l'irremplaçable blog de Raffaella. En voici deux. (4/6/2012)

    Le mariage, pour toujours? Pour l'illustrer à un couple de jeunes fiancés effrayés par le «pour toujours», le saint-Père a recours à la parabole des noces de Cana, et du second vin. Milan, veillée des témoignages (3/6/2012)

    Confidences du Saint-Père Hier soir, à la veillée des témoignages, devant des centaines de milliers de personnes, il s'est livré à un extraordinaire jeu de question-réponses improvisé. Et nous a fait des confidences sur son enfance. Un grand moment d'émotion et de tendresse (3/6/2012)

    Cat Tien et le Pape Quelques belles images d'une rencontre unique: la fillette de 7 ans et le pape de 85 ans! (3/6/2012)

    Milan: bilan de trois splendides journées pour le Saint-Père, mais aussi pour un million et demi de personnes venues du monde entier. Andrea Tornielli et le Père Lombardi témoignent (3/6/2012)

    Fête de la famille (II) Suite du reportage de Giacomo Galeazzi: le deuxième jour à Milan, en particulier, l'extraordinaire fête des témoignages, au Parc de Bresso (3/6/2012)

    Fête de la famille Beau reportage de Giaccomo Galeazzi, sur le premier jour de Benoît XVI à Milan. Un Saint-Père heureux comme on ne l'avait pas vu depuis longtemps. (2/6/2012)

  • A lire : "le bon vin, le pape l'a trouvé à Milan"

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    C'est du très bon Sandro Magister :

    Le bon vin, le pape le trouve à Milan

    Plus il est loin des intrigues du Vatican, plus Benoît XVI rencontre l'estime et l'affection. Les trois jours qu'il a passés dans la capitale économique de l'Italie ont été un Hymne à la Joie. Comme dans la Neuvième Symphonie de Beethoven. Comme aux noces de Cana .

    C'est à lire ici : chiesa.espresso

  • Milan : quatre documents à lire et à méditer

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    Ils sont en ligne sur Zenit.org :

    Angélus du 3 juin 2012, allocution de Benoît XVI
    Etre solidaires avec les familles en difficulté [03-06-2012]

    Rencontre de Benoît XVI avec les autorités de Lombardie, 2 juin 2012
    La politique, forme supérieure de la charité [03-06-2012]

    Rencontre des familles à Bresso, 3 juin 2012 : homélie de Benoît XVI
    Programme des familles catholiques du IIIe millénaire [03-06-2012]

    Rencontre avec 80 000 jeunes de Milan, discours de Benoît XVI
    Jeunes, devenez des saints! [02-06-2012]

  • La famille, patrimoine principal de l'humanité

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    Le pape à Milan (source : VIS) : la famille, patrimoine de l'humanité

    "La famille doit être reconnue comme le patrimoine principal de l'humanité, valeur et symbole d'une stabilité culturelle de la communauté humaine". C'est ce qu'a affirmé Benoît XVI hier à Milan (Italie), devant la foule rassemblée place de la cathédrale à l'occasion de la VII Rencontre mondiale des familles (30 mai - 3 juin). Après avoir salué les familles venues d'une soixantaine de pays, le Pape a également dit ses pensées à l'encontre des personnes seules ou en difficulté, des chômeurs et des malades, des détenus et de tous ceux qui sont privés de toit ou de l'indispensable pour vivre dignement. La collectivité doit porter toutes ses attentions et sa solidarité à ces frères et soeurs dans le besoin". Et il a salué les efforts du diocèse pour aider les familles les plus touchées par la crise économique, ainsi que la population de l'Emilie frappée par le dernier séisme.

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  • France : ouvrir les jeunes au Christ

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    Dans son numéro de juin 2012, qui vient de paraître, le mensuel « La Nef » interroge Mgr Brouwet, le nouvel évêque de Tarbes et Lourdes sur le projet de révision, par la conférence épiscopale, des statuts (ecclésiaux) de l’école catholique en France.

    De quoi s’agit-il (extraits) ?

    « Mgr Nicolas Brouwet – Fondamentalement, je crois, d’adapter les structures de l’enseignement catholique à la mission éducative et évangélisatrice de l’Église. La vision pastorale n’était pas vraiment intégrée au texte actuel. On pouvait avoir le sentiment que l’éducation à la foi ne dépendait que de la bonne volonté des personnes en place comme si, au fond, les structures elles-mêmes ne portaient pas vraiment le projet de déployer dans l’enseignement catholique la lumière de l’Évangile.

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  • Une pétition pour interdire le hellfest de Clisson

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    Signez la pétition tout de suite : http://petit.io/petition/avenir-de-la-culture/pour-l-interdiction-du-hellfest... ! Et envoyez-la à tous vos proches !

    http://avenirdelaculture.fr/

  • Les « tradis » évangélisent avec leurs pieds

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    following-jesus1.jpgIls étaient plus de 10 000 sur les routes de Chartres cette année encore. On voit désormais autant de mèches de « tradis » que de mèches rebelles, de crânes rasés que d'hommes chevelus. Les Bensimon concurrencent largement les chaussures bateaux et les sweats à capuche sont légions quand la vareuse semble une espèce en voie de disparition. Bref, le mythique pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté ne rassemble pas seulement les latinistes distingués et l'on a même entendu, lors de la messe de Pentecôte, un chant de la communauté de l'Emmanuel. Comme chaque année, des catholiques persuadés que la messe saint Pie V n'attire plus que quelques vilains réactionnaires découvrent toute la richesse d'une liturgie et toutes les grâces qui peuvent abonder le long du chemin qui mène à Chartres. L'on pourrait recueillir des centaines de fioretti. En voilà quelques-uns…

    L'histoire, d'abord, de cet homme qui s'apprêtait à entrer au séminaire pour Points-Cœur et qui a voulu découvrir le pèlerinage. Tout futur prêtre qu'il était, il a confié avoir été particulièrement touché par l'importance donnée dans la forme extraordinaire du rite au « Et incarnatus est » du Credo. « Ces milliers de personnes agenouillées à ce moment crucial de la profession de notre foi est absolument magnifique. »

    L'histoire ensuite de cette jeune fille nourrie depuis le berceau de la messe paroissiale, fût-elle affreusement pauvre liturgiquement et célébrée par un prêtre progressiste revendiqué. Ce qui l'a touchée, ce fut le silence étonnant qui règne pendant la messe alors que des milliers de pèlerins, dont des enfants, sont rassemblés. « Il y a moins de bruit que dans ma paroisse où, avec seulement une trentaine de vieilles paroissiennes, c'est la foire d'empoigne ! »

    L'histoire enfin, de cette jeune fille éduquée dans une famille très fervente mais franchement pas tradi et même hostile à l'égard de cette drôle d'espèce. Elle est pourtant venue cette année sur les routes de Chartes, sans doute à la fois par l'opération du Saint-Esprit et par l'esprit de contradiction qu'elle cultive à l'envi et qui lui a fait faire ce que jamais personne n'avait fait dans sa famille. Elle est arrivée, au terme des cent kilomètres, fatiguée mais ravie, pensant déjà au pèlerinage de 2013. Elle a conclu par ces mots : « Finalement, les tradis ne sont pas du tout comme on croit ».

    Mission accomplie et à l'année prochaine !  Ici : Histoires sur les chemins de Chartres 

  • Le témoignage pro-vie d'un boys band converti à la foi catholique

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    Conversion et engagement chrétien pour le droit à la vie

    Dans un post du 30 mai (cf. http://www.belgicatho.be/archive/2012/05/30/quand-un-boy-band-devient-un-fervent-catholique.html), nous avons fait écho à la conversion de Brad Fishetti, qui fut membre de LFO (Lyte Funky Ones), un boys band. Une conversion qui s’est nourrie de réflexions, d’engagements, pour partager ses convictions avec d’autres, en disant avec confiance : « Me voici Seigneur ! Je viens faire Ta volonté ! ».

    Nous reprenons ici un extrait d’un témoignage de Brad Fischetti, dont l’original se trouve ici : http://www.lifesitenews.com/news/former-boy-band-member-turned-pro-life-activist-shares-testimony

    Avant ma conversion, je n’aimais sans doute pas l’avortement. Mais l’avortement ne m’affectait pas pour autant. D’après moi, il s’agissait simplement de grains de riz qui étaient avortés. Mais ma foi est devenue très importante pour moi. Par ce biais, l’image de l’avortement est devenue plus claire. Quand vous apprenez, quand vous parvenez à réaliser ce qui se passe réellement dans un avortement, cet avortement devient atroce.

    Je n’ai pas recherché cette tribune. Je peux même difficilement comprendre pourquoi les gens se soucient tant des choses que j’ai à dire alors qu’il y en a tant d’autres qui ont combattu depuis plus longtemps et plus difficilement que moi pour le mouvement pro-vie. Mais si Dieu m’appelle à utiliser cette petite tribune pour aider à éduquer les gens, pour aider les gens à comprendre ce qu’est réellement l’avortement, alors : « me voici Seigneur. Je viens faire Ta volonté ! ».

    Beaucoup de gens ne savent pas vraiment ce qui se passe lors d’un avortement. Il est rare qu’une femme soit enceinte seulement de quelques semaines. La plupart des femmes n’ont pas réalisé qu’elles sont enceintes avant quatre, cinq ou six semaines de gestation. Puis elles prennent du temps pour essayer de décider si elles veulent se faire avorter. Et au moment où elles arrivent à la clinique, elles ont 12 ou 13 ou 14 semaines de grossesse. Leurs bébés ont des doigts et des orteils.

    A la clinique d’Orlando, j’ai vu des femmes enceintes de 24 semaines se faire avorter. J’ai vu des femmes qui ont jusqu’à 30 semaines de grossesse envoyées vers une installation d’avortement clandestin appartenant au propriétaire de la clinique, dans la région de Washington DC, où le médecin pratiquera des avortements sur des bébés bien après 30 semaines de grossesse !

    Le concept « pro-choix » est ridicule. Il n’a aucun sens pour moi. « Pro-choix », c’est le choix d’avoir des rapports sexuels ou non. Et c’est vrai, je réalise qu’un petit nombre d’avortements sont pratiqués sur des femmes qui ont été violées ou qui sont victimes d’incestes. Et ces crimes sont aussi méprisables que l’avortement.

    Mais l’avortement n’est pas la réponse. Nous ne devrions pas punir l’enfant pour les péchés du père. Et si on va plus loin, dans des situations comme celles-là, la femme a déjà été violée. Un avortement ne sert qu’à la violer davantage.

    J’ai vu l’exposition « Le corps », à Las Vegas. Ils ont développé un exposé complet sur le développement fœtal. C’était stupéfiant de voir à quel point un bébé est développé en début de grossesse. C’est à ce moment qu’il m’est apparu que l’avortement n’est pas correct, en fonction des circonstances. Je crois qu’un bébé est un don de Dieu, et que l’avortement est un péché atroce et inacceptable, quelles que soient les circonstances.

    En outre, je crois que lorsque l’avortement a été légalisé, il n’a jamais été destiné à être ce qu’il est devenu. Des hommes qui se disent médecins vont à l’intérieur d’un utérus et déchirent le bébé, ou les mettent au monde morts, ou parfois vivants. C’est dégoûtant.

    Je ne fais pas vraiment attention à ce que les gens pensent de ma position contre l’avortement. Je risque de perdre ma famille et des amis. Mais je suis obligé de dire la vérité. Si j’ai une tribune de 500 ou de 5000 personnes, mon travail consiste à dire la vérité. Nous avons Dieu à nos côtés, et en fin de compte, l’avortement ne sera qu’un triste chapitre de notre histoire.

    Ce n’est pas parce que l’avortement est légal qu’il est bien. Il fut un temps dans ce pays où le fait de refuser le droit de vote à une femme était légal. Était-ce bien ? Non. Il fut un temps dans ce pays où l’esclavage était légal. Était-ce bien ? Non plus. Pour citer le grand archevêque Fulton Sheen, « la légalité n’équivaut pas à la moralité ».