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Jeunes - Page 170

  • Les scouts sans Dieu : réaction du CJC

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    On a déjà pu lire les timides réactions de Mgr Kockerols, l’évêque « référendaire  pour la  pastorale  de la jeunesse » et le théorème du P. Delhez s.j. tendant à démontrer que contrairement aux apparences le cercle est aussi un carré. Voici un autre son de cloche publié sur « Cathobel » (extraits) :

    « Le Conseil de la Jeunesse Catholique (CJC) a tenu a réagir aux récentes décisions de la Fédération des Scouts Baden-Powell de Belgique. Julien Bunckens, le secrétaire général, prend position et revendique l’identité chrétienne, qu’il considère comme « une force face à nos missions d’éducation »

    « La place de l’Eglise institutionnelle dans la vie des Belges ou le rapport qu’ils ont à la religion ont considérablement changé au cours des décennies précédentes, tout comme les autres dimensions de la vie en société d’ailleurs. Pour autant, « l’Eglise » ou la « foi » ne sont qu’une partie d’une « identité chrétienne » qui reste largement répandue dans la société. Cette identité a marqué et marque encore le rapport des gens entre eux, dans leurs rapports individuels et institutionnels. Pour en pointer quelques éléments, relevons que cette identité passe par une attention particulière à l’autre, à l’impact des actes que nous posons sur les autres, par l’empathie et l’altérité. Elle suppose également une reconnaissance de l’unicité et de l’importance de chaque personne, quelles que soient ses caractéristiques.  Elle se caractérise par une vision de la construction de la personne qui passe par le groupe, par le fait d’intégrer l’identité de ceux avec lesquels on vit, au-delà de nos seules expériences personnelles. Elle se traduit par le choix d’une éthique solidaire, vécue en priorité avec les plus pauvres et précarisés. Elle passe par un rapport aux institutions qui vise à rapprocher le plus possible l’action publique de la réalité de vie des gens, des entités et niveaux de pouvoirs proches d’eux, ce qu’on appelle la subsidiarité. (…)

    Cette identité « chrétienne » concerne évidemment aussi, mais donc pas seulement, le rapport à la religion, à Dieu, à la spiritualité et au sens. Sur ces dimensions, le CJC et ses membres ont une position totalement libre, critique et franche. Le choix d’une approche chrétienne de ces dimensions signifie faire le choix de poser la question de Dieu à partir de l’Evangile tout en acceptant des réponses différentes à la question; le choix d’un rapport non possessif à la vérité qui permette d’être davantage chercheurs que détenteurs de celle-ci. (…)

    Le choix d’une identité chrétienne dans nos organisations de jeunesse nous pousse à aborder ces questions et à les traiter au regard de l’apport de la tradition chrétienne. Il ne s’agit pas de dire ce qui est vrai et ce qui est faux mais d’interroger, avec force et ténacité, le Bon, le Beau, le Bien, le Juste ou encore la Responsabilité. Il s’agit de chercher ce qui transcende l’homme pris individuellement pour mettre des mots sur ce qui fait la particularité de l’Homme et de sa destinée à travers les millénaires. (…) Nous sommes convaincus que la tradition chrétienne, au-delà de la question de la foi, est riche d’enseignements dans la construction de nos identités individuelles, collectives, politiques et sociales. Nous sommes également convaincus que vivre cette tradition chrétienne aujourd’hui laisse le libre choix et ouvre l’esprit. »

    http://www.cjc.be/ 

  • La plus délicieuse figure de la geste de Don Bosco

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    Source : abbaye-saint-benoit.ch

    "Dominique est la plus délicieuse figure de la geste de don Bosco" (Daniel-Rops). C'est le deuxième enfant d'une famille qui devait en compter dix. Domenico naît en 1842 à Riva presso di Chieri, à une vingtaine de km à l'est de Turin. Sa famille est pauvre, ce qui oblige son père à exercer à tour de rôle les métiers de forgeron ou de paysan suivant les nécessités et à changer plusieurs fois de lieu d'habitation. Deux ans après la naissance de Dominique, ses parents retournent dans leur pays d'origine, le hameau de Murialdo, village natal de Don Bosco. Dès l'âge de cinq ans, Dominique suit la messe quotidiennement et lorsque, parfois l'église n'est pas encore ouverte, il s'agenouille à la porte et prie, quel que soit le temps. Le curé raconte: "Encore très jeune et de petite taille, il ne pouvait transporter le missel; c'était curieux de le voir s'approcher de l'autel, se hausser sur la pointe des pieds, tendre les bras tant qu'il pouvait, faire tout son possible pour atteindre le porte-missel. Si le prêtre ou quelqu'un d'autre voulait lui faire un plaisir immense, il devait, non pas transporter le missel, mais le lui rapprocher suffisamment, et alors, tout joyeux, il le portait de l'autre côté de l'autel." Il n'est pas étourdi et dissipé comme les garçons de son âge. Très pieux, on n'a pas besoin de lui rappeler ses prières. C'est plutôt lui qui les rappelle à ses parents quand, pressés par la tâche, ils les oublient.

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  • Même une petite flamme qui vacille...

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    "Même une petite flamme qui vacille soulève le lourd manteau de la nuit. Combien plus de lumière pourrez-vous faire tous ensemble, si vous êtes proches les uns des autres dans la communion de l'Eglise! Si vous aimez Jésus, aimez l'Eglise! Ne vous découragez pas devant les fautes et les manquements de certains de ses fils! Le préjudice causé par certains prêtres et religieux à des personnes jeunes et fragiles nous remplit tous d'un profond sentiment de tristesse et de honte. Mais pensez à la grande majorité des prêtres et des religieux qui vivent généreusement leur engagement, et dont l'unique désir est de servir et de faire le bien! Aujourd'hui, il y a ici beaucoup de prêtres, de séminaristes et de personnes consacrées:  soyez proches d'eux et soutenez-les! Et si, au plus profond de votre coeur, vous entendez résonner le même appel au sacerdoce ou à la vie consacrée, n'ayez pas peur de suivre le Christ sur la voie royale de la Croix! Dans les moments difficiles de l'histoire de l'Eglise, le devoir de la sainteté devient encore plus urgent. Et la sainteté n'est pas une question d'âge. La sainteté, c'est vivre dans l'Esprit Saint, comme l'ont fait Kateri Tekakwitha, ici en Amérique, et de nombreux autres jeunes..."

    Jean-Paul II, aux JMJ de Toronto, il y a déjà 10 ans!

    (Merci à Anne-Chantal)

  • Marche pour la Vie : des questions et des réponses (suite)

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    - Se mobiliser pour la vie, est-ce seulement manifester? N'y aurait-il pas des initiatives concrètes à développer pour aider concrètement les femmes à accueillir leurs enfants?

    Tres souvent, l'alternative ne se pose pas entre aider les femmes à accueillir leurs enfants et manifester mais entre manifester et ne rien faire ! Toutefois, aller à la marche pour la Vie pour se donner bonne conscience et retourner ensuite à sa routine, sans se préoccuper de la Vie à naitre, est contraire à l'esprit de cette manifestation. La MPV est un réveil, pas un somnifère! Heureusement, nous constatons que, de ce point de vue, la Marche pour la Vie remplit plutôt bien son rôle puisqu'en deux ans, trois nouvelles associations pro-vie ont vu le jour en Belgique : Youth for Life, Mouvement saint Nicolas, Génération pour la Vie.

    - Le problème, aujourd'hui, n'est-il pas la disparition du sens moral chez les plus jeunes? La libération sexuelle est tellement inscrite dans les moeurs que l'on peut se demander si l'IVG n'est pas complètement banalisé au titre d'un "rattrapage" lorsque la contraception a échoué?

    Je crois que le sens moral est intrinsèque à l'Homme et à la Femme et qu'en conséquence il ne disparaît jamais. En revanche, il peut être enfoui, endormi... Ce doit être une invitation, non pas à se décourager mais à travailler davantage ! Vous remarquez d'ailleurs que tous les organisateurs de la MPV de Bruxelles ont moins de trente ans. N'est-ce pas un signe d'espérance ?
  • Curieux carême à la liégeoise...

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    Voici l'invitation adressée par les dominicains de Liège (cloître Saint-Jean) pour leurs activités durant ce carême. On sait peut-être que la communauté dominicaine de la Cité Ardente est en charge de la pastorale universitaire. Toutefois, cette proposition nous interroge vraiment.

    "Eucharistie et repas Logos, ce mercredi 7 mars à 19h.30. L'Eucharistie sera célébrée dans la crypte. Ensuite, nous nous retrouverons au 42 pour partager un délicieux plat asiatique, suivi d'une soirée de folie...  Les déguisements sont les bienvenus !!!!! Bloquez déjà la soirée indienne le 14 mars et la soirée de printemps "pré-carré ordinesque" ce 21 mars !"

    Est-ce cela qu'il faut entendre par nouvelle évangélisation à la mode "d'amon nos ôtes" ?

  • Quand une lycéenne dénonce les conditions dégradantes de la fin de vie

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    Une très jeune fille dénonce avec une éloquence émouvante la façon dont sont traitées les personnes âgées dans de très nombreuses institutions. Une indignation qui sonne juste. C'est ici : genevievejurgensen.blog50.com

  • L'enfance dénaturée

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    Notre société s'émeut à juste titre de voir des enfants victimes d'abus sexuels mais en même temps on y banalise l'hypersexualisation des enfants, des petites filles en particulier. Il est grand temps de s'en inquiéter. Le Figaro met en ligne aujourd'hui cet article :

    "La mode des lolitas dénoncée par un rapport parlementaire

    Remis lundi, il s'inquiète du phénomène d'hypersexualisation des petites filles.

    Soutiens-gorge ampliformes dès 8 ans, chaussures à talon en taille 30, ministrings, trousses de maquillage dès 12 ans, poupées en jambières… Véritable phénomène de société, l'hypersexualisation des jeunes filles provoque une telle inquiétude qu'elle fait aujourd'hui l'objet d'un rapport parlementaire pour tenter de mettre en place des garde-fous.

    La sonnette d'alarme est tirée par la sénatrice UMP Chantal Jouanno, ex-ministre des Sports, auteur de ce rapport remis lundi à Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale. Le phénomène, observé par les spécialistes sur les enfants prépubères de moins de 12 ans, se définit non seulement par la sexualisation de leurs codes vestimentaires mais aussi de leurs expressions, postures et intérêts, jugés trop précoces pour leur âge. Poussée par l'industrie de la mode et les médias, par le retour des stéréotypes dans les jouets et la souveraineté de l'apparence dans les programmes de téléréalité, l'hypersexualisation banalise la pornographie et la violence, constate le rapport parlementaire intitulé «Contre l'hypersexualisation, un nouveau combat pour l'égalité». Conséquence: elle fragilise les enfants dans leur équilibre psycho-affectif et leur construction identitaire.  L'intrusion précoce de la sexualité entraîne des dégâts psychologiques irréversibles dans 80 % des cas», affirment les spécialistes du dossier. Mais elle favorise aussi les conduites à risque comme l'anorexie et met en danger, à terme, l'égalité entre les femmes et les hommes qu'ils deviendront, s'alarme le rapport.

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  • "Les Scouts" ont évacué Dieu

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    Sur le site de la Fédération "Les Scouts", on apprend que :

    "Ce vendredi 2 mars s’est tenue l’assemblée fédérale des Scouts, composée d’un délégué par unité et de l’assemblée générale. Un nouveau texte de Promesse a été choisi, ainsi qu’une reformulation du texte de Loi."

    Voici le nouveau texte de la "promesse" :

    "Je souhaite, en mon âme et conscience, me joindre à la fraternité scoute mondiale, rendre le monde meilleur et participer à la construction de la paix. Je m’engage, à travers mon épanouissement personnel, social et spirituel, à vivre, chaque jour, au mieux, les valeurs de la Loi scoute."

    ...et le nouveau texte de la loi scoute :

    Article 1 : Le scout fait et mérite confiance.
    Article 2 : Le scout s’engage là où il vit.
    Article 3 : Le scout rend service et agit pour un monde plus juste.
    Article 4 : Le scout est solidaire et est un frère pour tous.
    Article 5 : Le scout accueille et respecte les autres
    Article 6 : Le scout découvre et respecte la nature.
    Article 7 : Le scout fait tout de son mieux.
    Article 8 : Le scout sourit et chante, même dans les difficultés.
    Article 9 : Le scout partage et ne gaspille rien.
    Article 10 : Le scout respecte son corps et développe son esprit.

    Voilà donc comment cette fédération, anciennement "Fédération des Scouts Catholiques" a évacué la référence à Dieu. C'est sans doute dans la logique du slogan mis en exergue : "Bouger avec le monde".

    On consultera avec intérêt le "Directoire religieux" des Guides et Scouts d'Europe, ...et on en tirera les conclusions qui s'imposent.

    On pourra également lire la prose du Père Delhez expliquant comment un cercle peut devenir carré tout en restant rond : c'est ici et c'est ahurissant; du même tonneau que les prêtres "jureurs" justifiant leur ralliement à la constitution civile du clergé lors de la révolution française! Mais Mgr Kockerols ne semble pas d'accord avec le bon père : mgr-kockerols-reagit-sur-la-modification-du-texte-de-la-loi-scoute/

  • La culture des mantras

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    Citant la traduction anglaise d’ un  article du magazine allemand Der Spiegel sur les musulmans allemands de 2° et 3° génération, séduits par la prédication de jeunes imams salafistes, le chanoine Eric de Beukelaer écrit :

    « Alors que les mosquées « ordinaires » rencontrent en Allemagne une désaffection de la part de la jeunesse assez similaire à celle que connaissent les églises catholiques et protestantes, de jeunes imams charismatiques apparaissent et touchent les générations montantes. Ils ne prêchent pas un islam violent, mais n’en propagent pas moins une critique radicale de la culture occidentale et de son hédonisme individualiste. Ils lui opposent la stricte obéissance à la volonté divine. « Même si Allah te dit de passer toute ta vie avec une jambe contre un mur, tu le feras – car il est ton Dieu », enseigne un de ces imams. Pareil message plaît à nombre de jeunes, car il est clair et simple – ce qui est confortable. Obtenir des réponses toutes-faites, afin de ne plus devoir se poser de questions – telle est une des tentations récurrentes de l’esprit humain.  Cela explique le succès des sectes – parfois même auprès des élites intellectuelles – mais aussi l’attrait pour le fondamentalisme. On retrouve cela dans les milices de jeunes fanatisés par les régimes totalitaires, comme chez les intégristes de tous poils. Notons que le phénomène se rencontre également parmi nombre d’occidentaux qui se disent « libérés », mais vivent engoncés dans une moite paresse intellectuelle. Combien de fois n’ai-je pas eu comme réponse « mantra », alors que j’expliquais la vision catholique sur l’avortement : « Ce que tu dis ne tient pas la route : on vit tout de même au XXIe siècle ! » Cela signifiait pour eux : échec et mat, fin de discussion. Eh bien, non. Une discussion ne se termine pas ainsi. Oui, on vit au XXIe siècle, mais cela n’empêche pas de se poser des questions et d’être critique. Cela n’interdit pas de remettre en cause l’économie-casino, la surconsommation, ainsi que plusieurs enjeux bioéthiques. Bref, cela n’empêche pas de se creuser les méninges et d’ouvrir un débat. »Voir ici :Démocratie et usage de la raison…

  • Jésus, l'ami des scouts

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    « Jésus, l'ami du scoutisme » par le Père Jacques Gagey (source)

    A l'occasion de la Journée mondiale du scoutisme, le 22 février,le Père Jacques Gagey, Aumônier général des Scouts et Guides de France, brosse le portrait du jésuite Jacques Sevin (1882 -1951). Celui-ci pourrait être proclamé « Vénérable » par le pape Benoît XVI fin juin 2012.

    Le scoutisme a commencé en Angleterre, fondé par Baden Powell qui était anglican. Il s'est développé rapidement en milieu catholique, protestant, mais également en milieu juif, en milieu laïc. Il est maintenant répandu sous différentes formes dans un grand nombre de pays du monde, et accueille des enfants de maintes religions. Ce mouvement d'éducation emporté par un élan de fraternité, circule dans l'humanité appréhendée comme une famille. Comme l'Esprit de Jésus après la Résurrection, il saute les barrières culturelles.

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  • Une Marche pour la Vie en Belgique : un pari difficile ?

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    Antony Burckhardt, coordinateur, répond à nos questions :

    - En France (ou ailleurs), il existe une multitude d'associations et de publications qui assurent le succès d'une mobilisation pour la vie; en Belgique, n'êtes-vous pas bien seuls?          

    C'est vrai que l'essentiel du travail de mobilisation et d'organisation repose sur une dizaine de personnes, pour la plupart encore aux études. Cela limite nécessairement la portée de nos actions. Je lance donc, à nouveau, un appel à nous rejoindre et à nous aider afin que la Marche pour la Vie de Bruxelles s'inscrive dans la durée. Je rappelle également qu'il existe des associations qui défendent la Vie en Belgique tout au long de l'année : Jeunes pour la Vie, Souffle de Vie, Pro-Vita, Chemin de Vie, Mouvement St Nicolas, Génération pour la Vie. Ces associations, n'attendent que notre aide à tous.


    - Cinq mille participants; n'est-ce pas placer la barre bien haut ? Qu'est-ce qui vous permet de croire que vous ferez mieux que l'an dernier ?

    La pemière Marche pour la Vie avait rassemblé environ 1700 participants et la seconde 3000. Notre objectif est donc de poursuivre sur cette lancée. 5000 personnes, c'est naturellement placer la barre un peu haut mais la situation l'exige amplement : depuis 1990, le nombre d'IVG ne cesse d'augmenter ! Chaque année, c'est l'équivalent d'une ville comme Huy qui est rayé de la carte à cause de l'avortement ! Réveillons-nous ! Mobilisons-nous !
  • L’écheveau syrien

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    Une bonne analyse sur « catho.be ». Extraits.

    Une conférence internationale se tient actuellement à Tunis afin de définir un plan d’aide humanitaire et d’obtenir de Damas la fin des tueries, mais elle n’effacera probablement pas les divisions de la communauté internationale sur le dossier syrien  (…)

    Mais pourquoi les Occidentaux n’interviennent-ils pas en Syrie, comme ils l’ont fait contre Kadhafi en Libye? En fait, les raisons sont multiples et souvent très complexes.

    Premièrement, il y a peu de chances que les Occidentaux obtiennent le soutien de la Russie et de la Chine. Leur veto s’explique moins par un soutien indéfectible à Assad que par la volonté des deux pays de tenir tête aux Occidentaux, en particulier après le précédent libyen. « Le fait qu’ils ont été roulé dans la farine, lorsqu’on est passé de la protection des populations au changement de régime, fait qu’il est désormais plus difficile de trouver un accord avec eux sur Syrie »  avertissait déjà en novembre dernier Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques à Paris (…).

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