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Jeunes - Page 46

  • France : Abus sexuels : le Club des Hommes en Noir débat du rapport Sauvé

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    Le Club des Hommes en Noir avec les abbés Barthe, Tanouärn et Celier ainsi que Jeanne Smits, sous. la direction de Philippe Maxence, livre une analyse du rapport sur Les violences sexuelles dans l'Église catholique, France 1950 - 2020, rendu public le mardi octobre 2021 par la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE). Rapport demandé à Jean-Marc Sauvé par la Conférence des évêques de France.

     

    Ref. Abus sexuels : le Club des Hommes en Noir débat du rapport Sauvé

    JPSC

  • France : Mgr de Moulins-Beaufort va défendre le secret de la confession devant Gérald Darmanin

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    Le président de la Conférence des évêques de France rencontrera le 12 octobre le ministre de l’Intérieur pour « s’expliquer sur ses propos » au sujet du secret de la confession. Interrogé sur France Info après la remise du rapport sur les abus sexuels dans l’Eglise, il expliquait en quoi ce secret était « plus fort que les lois de la République ». Un compte rendu précis fait le point avec clarté sur le site web du magazine « Famille chrétienne » :

    mgr_de_moulins_beaufort.jpg« Le Président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Éric de Moulins-Beaufort, a reçu du ministre de l’intérieur à 13h15 un message [exprimant son] souhait de ‘’convenir d’un entretien’’ », a fait savoir la CEF dans un communiqué ce jeudi 7 octobre. Ce rendez-vous se tiendra le 12 octobre à 14 heures, a-t-elle précisé. En cause, la déclaration de Mgr de Moulins-Beaufort le 6 octobre sur France Info expliquant en quoi le secret de la confession était « supérieur aux lois de la République », pour reprendre les mots des journalistes qui l’interrogeaient au lendemain de la remise du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise. Ce rapport préconise justement la levée du secret de la confession en cas de révélation d’abus sexuels, ravivant un débat récurrent depuis plusieurs mois.

    Les prêtres soumis au secret professionnel

    Les propos de l’archevêque de Reims ont provoqué un tollé sur les réseaux sociaux, si bien qu’il a « souhaité apporter des précisions » dans un communiqué le soir même sur Twitter. « Il ne faut pas opposer le secret de la confession aux lois de la République puisque celles-ci n’imposent pas sa levée (Articles 226 13 et 14), a-t-il précisé. « Mgr Éric de Moulins-Beaufort sera heureux d’échanger avec M. le Ministre de l’Intérieur sur le sens du sacrement de la confession pour les catholiques et sur les fondements théologiques, spirituels et canoniques du secret de la confession. Ce sera pour lui l’occasion de rappeler qu’aujourd’hui, le secret de la confession, imposé aux prêtres par le droit canonique, n’est pas contraire au droit pénal français, comme le souligne la circulaire de la chancellerie du 11 août 2004 », a déclaré à son tour la CEF dans son communiqué du 7 octobre après-midi.

    Certains des contradicteurs de Mgr de Moulins-Beaufort brandissaient l’article 434-3 du code pénal, punissant l’absence de dénonciation en cas de violences sexuelles. L’article indique que « le fait, pour quiconque ayant connaissance d’agressions ou atteintes sexuelles infligés à un mineur de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives […] est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende. » Une peine qui monte à « cinq ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende » pour des faits concernant un mineur de moins de 15 ans.

    En réalité, la loi française n’oblige pas les prêtres à briser le secret de la confession pour révéler des cas d’abus sexuels.  « Cette obligation de dénonciation ne s’applique pas pour les personnes soumises au secret professionnel, ce qui est le cas des prêtres lors de la confession ou de leurs mission de ministres du culte », précise l’avocat Me Emmanuel Le Miere à Famille Chrétienne. En effet les prêtres sont soumis au secret professionnel dans le cadre d’une jurisprudence de 1891, qui confirme celle de 1810. « La loi de 1905 n’y a rien changé », poursuit Me Le Miere. La trahison du secret professionnel est punie par la loi française « d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende. » (article 226-13 du code pénal).

    Ces sanctions ne s’appliquent pas si le professionnel choisit d’alerter les autorités compétentes dans plusieurs cas exceptionnels, notamment les cas de « violences physiques, sexuelles ou psychiques ». Article 226-14 du code pénal). Mais le professionnel n’est pas obligé d’alerter. Ainsi le prêtre n’est pas « contraint » par la loi française de briser le secret de la confession –secret professionnel aux yeux de la loi – en cas d’abus sexuel. Et le droit canon, quant à lui, le lui interdit.

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    La loi française pourrait lever le secret de la confession

    Un risque réel plane cependant sur le secret de la confession en France : « Le fait que les prêtres soient soumis au secret professionnel [protégeant ainsi le secret de la confession] est simplement le fait d’une jurisprudence et non d’une loi spécifique, comme c’est le cas pour les avocats, alerte Me Emmanuel Le Miere. Ainsi, une nouvelle loi pourrait être votée pour défaire les prêtres du secret professionnel, ou les obliger à le rompre dans certains cas notamment les cas d’abus. »

    Que faudrait-il faire, dans ce cas où le droit français s’opposerait alors frontalement au droit canon ? « Ce dernier n’a aucune valeur aux yeux de la République. Il faudrait passer par les juridictions internationales, notamment la cour européenne des droits de l’homme et son article 9 évoquant la notion de ‘’confident nécessaire’’ », explique Me Le Miere. Pour l’heure, impossible de savoir jusqu’où envisage d’aller Gérald Darmanin. Inutile d’imaginer en tout cas une réforme du droit canon sur le secret de la Confession. Ce point « ne peut même pas être discuté en droit Canon, il est inaliénable », souligne le père Thomas Poussier, qui a publié en février l’ouvrage Le secret de confession (Salvator). En 2019, alors que la crise des abus sexuels battait déjà son plein, la pénitencerie apostolique avait déjà rappelé dans une note que le secret de la confession était « inviolable ».

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  • La Hongrie et la Pologne opposent leur veto aux conclusions de l'Union européenne pour protéger leurs écoliers de la propagande LGBT

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Hongrie et Pologne opposent leur veto aux conclusions de l'Union européenne pour protéger leurs écoliers de la propagande LGBT

    7 Oct 2021

     Judit Varga

    Aujourd’hui, les ministres de la Justice de l’UE ont discuté des conclusions du Conseil sur la stratégie de la Commission européenne en matière « de droits de l’enfant ». Le ministre polonais de la Justice Zbigniew Ziobro avait décidé de mettre son veto.

    La ministre hongroise de la Justice, Judit Varga, a pris la même décision et a rejoint le veto polonais. « Comme certains États membres ont insisté jusqu’à la dernière minute pour autoriser l’entrée de militants LGBTQ dans nos écoles, nous avons dû exercer notre droit de veto avec mon collègue polonais », a-t-il souligné. 
     
    S’opposer à la violence contre les enfants ou à la prostitution enfantine, ou garantir les droits des enfants ayant des besoins éducatifs spéciaux ou des handicaps, y compris rejeter toute forme de discrimination, toutes ces choses n’étaient pas plus importantes pour eux que de « garantir des droits supplémentaires aux lobbies LGBTQ », a écrit le ministre, qualifiant les événements d’incroyables. 
     
    « Nous ne céderons pas aux pressions du lobby LGBTQ. »

    Suprématie de la Constitution polonaise sur le droit de l’Union européenne

    Le tribunal constitutionnel polonais a décidé, jeudi 7 octobre, que certains articles des Traités européens sont incompatibles avec sa Constitution nationale et sapent la souveraineté du pays. 

    « Des organes européens agissent au-delà de leurs compétences », a ainsi déclaré la présidente du Tribunal Julia Przylebska.

    La présidente a ensuite énuméré une série d’articles des Traités qui sont, selon ses juges, en contradiction avec la loi suprême polonaise, et a dénoncé « l’ingérence de la Cour de justice de l’UE dans le système juridique polonais ».

    La plus haute instance juridique du pays, qui avait reporté sa décision quatre fois d’affilée, affirme ainsi la primauté du droit polonais sur le droit européen,

    Sources : Le Monde, Reuters et Magyar Hirlap (quotidien hongrois, circulation de 37 000 exemplaires par jour)

  • Rapport Sauvé : Abus, la sécularisation est le problème et non la solution

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    De Stefano Fontana dans la Nuova Bussola Quotidiana, un article traduit et diffusé par le site web « Benoit et moi » :

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    « Les abus sexuels constituent un problème grave pour l’Église, mais il ne suffit pas de demander pardon : il faut comprendre pourquoi cela s’est produit, mais avec les critères de l’Église, et non ceux du monde. Au contraire, nous allons dans la direction opposée, en promouvant cette sécularisation qui est précisément la cause de l’effondrement de la moralité.

    Le rapport de la Commission Sauvé sur les abus perpétrés au cours des 70 dernières années par des membres du clergé français sur des mineurs, dont nous illustrons les détails dans un autre article, comporte de nombreux aspects qui doivent être clarifiés et précisés, mais le phénomène décrit et, pour ce qui est des chiffres, estimé, est l’un des aspects les plus préoccupants que l’Eglise doit affronter aujourd’hui.

    Cependant, l’Église ne doit pas se limiter à demander pardon, comme l’a fait immédiatement le président des évêques français, mais doit également faire un grand effort pour comprendre ce qui s’est passé et surtout pourquoi. Pour ce faire, elle ne peut et ne doit pas utiliser uniquement les critères du monde, qui doivent être écoutés dans leurs aspects investigateurs, mais surtout les siens. L’évaluation de ce triste phénomène ne peut être confiée ni à des commissions, ni à la justice ordinaire, ni à des statistiques, ni à l’opinion publique. Son interprétation approfondie doit être faite par l’Église selon ses propres critères théologiques et juridiques. Ce n’est pas pour que l’Église puisse plus facilement s’absoudre et échapper à la condamnation du monde, mais au contraire, pour qu’elle puisse plonger le scalpel plus profondément dans sa propre chair et mieux entrevoir les remèdes.

    On a au contraire l’impression inverse, à savoir que l’Église s’est empressée d’identifier le « cléricalisme » comme la cause de ces maux, se reprochant ainsi de ne pas être suffisamment ouverte aux considérations du monde. Il y a donc eu un renoncement progressif à regarder profondément en soi, pour se concentrer presque exclusivement sur sa prétendue lenteur à adopter les critères d’évaluation du monde. On se souviendra que François, en réponse au scandale des abus, a immédiatement privé l’Église de ses propres systèmes d’enquête et de l’utilisation de son propre code juridique, exigeant des évêques qu’ils signalent immédiatement tout soupçon d’abus au pouvoir judiciaire. La justice de l’Église a été complètement remplacée par celle de l’État.

    La Commission Sauvé est également un exemple de ce renoncement. Son président est un Grand Commis de la République française et il a reçu le pouvoir de choisir tous les membres de la Commission. Dans l’abstrait, le critère d' »indépendance » est valable, mais il ne doit pas être interprété dans un sens unique : l’indépendance de jugement ne concernerait que le monde séculier et pas l’Église.

    Il est également significatif que la Commission exprime toute une série de recommandations – 45 pour être précis – adressées à l’Eglise sur la manière dont elle doit se comporter à l’avenir face à ces situations déplorables, et que nombre d’entre elles concernent, comme le précise expressément la Présentation, « des propositions sur la théologie, l’ecclésiologie et la morale sexuelle ». Ces recommandations tendent à limiter le secret du confessionnal, à réduire le rôle du prêtre en tant que tel en utilisant l’accusation bien connue de « cléricalisme », et vont même jusqu’à recommander – dans la recommandation numéro 4 – de reprendre et de développer ce qui avait été suggéré par le Synode d’Amazonie concernant l’ordination sacerdotale des hommes mariés : les viri probati.

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  • France : Le rapport Sauvé fait-il peser une menace sur l’Église ?

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    Purgatif ou boîte de Pandore ?  Lu sur le site web du mensuel « La Nef » ce jeudi 7 octobre :

    "Ce Rapport, a-t-on dit, allait constituer une « bombe » pour l’Église catholique.

    boite-pandore.jpgLes faits dénoncés sont déjà connus du public depuis plusieurs années. La nouveauté, c’est le diagnostic de leur ampleur, en France, et la publication de nombreux témoignages saisissants. Nouvelle, aussi, est la révélation de l’action prédatrice de nombreux laïques, comme aussi la mise en perspective des crimes de cette nature commis dans l’Église et dans le cadre d’autres institutions

    Il faut saluer le courage de l’épiscopat pour avoir décidé la mise en œuvre de cette enquête. Certes, en retard sur d’autres épiscopats, il ne pouvait pas ne pas prendre cette décision. Cependant, ce n’est pas parce que l’on est acculé à un choix que se trouve exclue la possibilité de l’affronter avec courage. Ce courage, l’épiscopat l’a eu, pour garantir le plus d’objectivité possible à l’enquête.

    Ce Rapport présente-t-il un danger pour l’Église catholique ? Assurément, la nausée qu’il provoque est de nature à détourner d’elle de nombreuses personnes, abattues par tant de vice et d’hypocrisie cléricale, tant d’exploitation révoltante du sacré et de la dignité sacerdotale auprès des faibles.

    Pour être des plus crue, la lumière projetée par ce Rapport n’en est pas moins salutaire. Non pour porter au misérabilisme collectif ; ni pour porter les catholiques, comme certains clercs s’empressent de le faire, à dire stupidement qu’ils « ont honte de leur Église », mais pour prendre l’exacte mesure d’un mal, s’en instruire utilement et s’en corriger, comme nous y porte l’expérience de chacune de nos chutes.

    Nos chutes. Cette relation à la responsabilité de chacun est importante. L’Église, en effet, est une institution. Mais elle n’est pas une institution comme une autre. Elle est un corps « mystique », c’est-à-dire caché, le Corps mystique du Christ, en lequel s’opère une intercommunication de tous ses membres. Le bien fait par chacun contribue à l’élévation de tous, tandis que le mal opéré affecte l’ensemble.

    Le danger du Rapport est de faire perdre précisément de vue aux catholiques eux-mêmes la nature de leur Église, et que ses organes, ses institutions, n’épuisent pas, loin s’en faut, tout son être. Le danger est d’imposer à leurs yeux l’image d’une institution sociale parmi d’autres, dont les désordres prétendument « systémiques » appellent des remèdes de même nature que ceux qui affectent toutes les autres.

    L’inclination sera forte dès lors, ici ou là, après un tel état des lieux, de dresser des diagnostics focalisés sur la gestion de la sexualité et de ses frustrations, et de proposer conséquemment des solutions sociales supposément réformatrices propres à les vaincre : le mariage des prêtres, l’introduction du sacerdoce des femmes, l’abolition du secret de la confession sacramentelle. C’est la pente suivie par l’épiscopat et la frange dominante du catholicisme allemand, jusqu’à l’hérésie incluse, par l’effondrement de l’ecclésiologie croyante dans le sociologisme naturaliste et mondain.

    Cette pente, et la tentation réelle qui l’accompagne, est importante à observer. Elle révèle que s’il existe ou a existé un immense désordre moral chez de nombreux clercs ou laïques dans le domaine de la sexualité, un autre désordre, autrement plus grave et plus profond est en arrière-plan, doctrinal celui-là, qui peut faire tourner le diagnostic opéré sur la prédation pédophile à la ruine de l’Église tout entière.

    Elle manifeste aussi la réalité du concours, voire de la connivence entre ces deux désordres : celui de la dépravation sexuelle et celui de la dépravation théologique, l’une servant finalement l’autre et tous deux concourant de fait aux mêmes fins.

    Ces observations, me semble-t-il, sont de nature à alerter la conscience droite des fidèles. La pourriture qui accompagne la marche difficile de l’église en ce monde n’est pas chose nouvelle. Celle qui nous est à présent signalée appelle, non pas une échappée dans un sociologisme destructeur, commandé par les impératifs des idéologies à la mode, sous couvert de bons sentiments et de compassion pour les victimes, mais un redressement théologal puissant, l’exigence d’un regard de foi plus aigu, plus pur, plus exigeant, fondé sur la prière, le sacrifice, la réparation.

    Au fond, comme tout scandale crucifiant, celui qui est aujourd’hui jeté en pâture au monde met chacun de nous devant ce choix : être davantage chrétien, ou cesser tout à fait de l’être.

    Patrick Poydenot "

    Ref.  Le rapport Sauvé fait-il peser une menace sur l’Église ?

    JPSC

  • France : le secret de la confession dans le collimateur, premier résultat du Rapport Sauvé ?

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    Mgr de Moulins fd2919149900e78727c26519f459fb62de7827e2.jpg

    Lu sur le site web « Salon beige » :

    « Communiqué de Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, Président de la Conférence des évêques de France :

    Le Président de la Conférence des évêques de France, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, a reçu du ministre de l’intérieur, M. Gérald Darmanin, ce jour à 13h15, un message par lequel M. le Ministre exprime le souhait de « convenir d’un entretien ».

    Mgr Éric de Moulins-Beaufort a fait savoir, par son secrétariat, à 14h45, qu’il acceptait cette invitation. Il rencontrera ainsi M. Gérald Darmanin le mardi 12 octobre à 14h.

    Mgr Éric de Moulins-Beaufort sera heureux d’échanger avec M. le Ministre de l’Intérieur sur le sens du sacrement de la confession pour les catholiques et sur les fondements théologiques, spirituels et canoniques du secret de la confession. Ce sera pour lui l’occasion de rappeler qu’aujourd’hui, le secret de la confession, imposé aux prêtres par le droit canonique, n’est pas contraire au droit pénal français, comme le souligne la circulaire de la chancellerie du 11 août 2004.

    La confession est aussi un moment durant lequel une personne victime, par exemple un enfant, peut évoquer ce qu’elle a subi, et être rassurée sur son innocence… parce que la certitude du secret lui permet de livrer ce qui lui est le plus difficile. Ce temps peut être alors, sur les encouragements du prêtre qui reçoit cette confession, une première étape dans la libération de la parole, en dehors du sacrement.

    Le secret de la confession a toujours été respecté par la République française. C’est l’honneur de la République française que de respecter ainsi la dignité de la conscience de chacun. »

    Ref. Secret de la confession : soutien à Mgr de Moulins-Beaufort convoqué par le ministre Darmanin

    JPSC

  • Abus sexuels : relire la lettre du Pape « émérite » Benoît XVI publiée le 11 avril 2019

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    "Du 21 au 24 février 2019, à l'invitation du Pape François, les présidents des conférences épiscopales du monde entier se sont réunis au Vatican pour discuter de la crise actuelle de la foi et de l’Église, crise vécue dans le monde entier après des révélations choquantes d’abus commis contre des mineurs. L’ampleur et la gravité des incidents rapportés ont profondément affligé tant les prêtres que les laïcs, et ont conduit plus d'un à remettre en question la Foi même de l’Église. (...)

    Comme j’avais moi-même été pasteur de l’Église au moment de l’éclatement public de la crise et pendant la période qui a précédé, j’ai dû me demander - même si, en tant qu’émérite, je ne suis plus directement responsable - en quoi je pouvais contribuer à un nouveau départ. Ainsi, après l’annonce de la rencontre des présidents des conférences épiscopales, j’ai compilé quelques notes par lesquelles je pourrais apporter la contribution d’une ou deux remarques pour aider dans cette heure difficile. (...)

    Mon travail est divisé en trois parties. Dans la première partie, j’ai l’intention de présenter brièvement le contexte social plus large de la question, sans lequel le problème ne peut être compris. (...) Dans la deuxième partie, je voudrais souligner les effets de cette situation sur la formation des prêtres et sur la vie des prêtres. Enfin, dans la troisième partie, je voudrais développer quelques perspectives pour une réponse appropriée de la part de l’Église."

    Pour lire ce document dans son intégralité : https://www.corse.catholique.fr/wp-content/uploads/sites/17/2016/12/LEGLISE-ET-LES-ABUS-SEXUELS-Lettre-du-Pape-emerite-Benoit-XVI-publiee-le-11-avril-2019.pdf

  • Abus sexuels dans l’Eglise : les catholiques de France sous le choc

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    Un dossier spécial est consacré à la publication du rapport Sauvé et aux suites de cette publication par le site Aleteia.org.

    DOSSIER SPECIAL : la Commission chargée de faire la lumière sur les abus sexuels dans l’Eglise de France depuis 1950 (Ciase) a publié mardi 5 octobre son rapport. Les chiffres sont glaçants : 216.000 victimes, 330.000 en tenant compte des victimes de laïcs en mission d’Eglise. Vous trouverez dans ce dossier spécial tous les chiffres, les analyses, les détails sur ces révélations, rassemblés par la rédaction de Aleteia, ainsi que des témoignages de victimes.

    C'est à découvrir ici : https://fr.aleteia.org/abus-sexuels-dans-leglise-le-dossier-special/

  • Waterloo, 17 octobre : concert des jeunes talents de la Musica Mundi School au profit de KTO Belgique

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    Nicole Verhaeghe de Naeyer est heureuse de vous inviter au concert des
    jeunes talents de la Musica Mundi School
    au profit de KTO Belgique
    le dimanche 17 octobre à 15 h 30
    Rue de la Croix 21a à 1410 Waterloo
    (dans l’ancien bâtiment du monastère de Notre-Dame de Fichermont)
    Une réception sera offerte à l’issue du concert, de 17 h à 18 h.

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    Réservation pour le 15 octobre. Nombre de places limité.
    Par mail : lambertine.debethune@ktotv.com ou par téléphone 0485 71 83 79.
    Adultes : 40 € — de 6 à 25 ans : 20 € — moins de 6 ans : gratuit
    Virement à KTO Belgique ASBL BE04 7360 3279 2431 avec en communication :
    « Nom, prénom, nombre de places adultes / enfants »
    Le montant total récolté ira intégralement à KTO Belgique.
    Durée du concert : 1 h. Parking aisé.

    Musica Mundi School est une école primaire et secondaire d’enseignement musical professionnel et d’études générales destinée à des jeunes talents venant du monde entier. L’école a ouvert ses portes en 2018 dans les bâtiments de l’ancien monastère de Notre-Dame de Fichermont.
    Plus d’informations sur musicamundischool.org

    KTO vit de votre générosité et ne reçoit  aucune aide, ni de l’Église, ni de l’État. Merci pour votre soutien !

    Les dons faits à KTO Belgique ne sont pas déductibles.

    Belgique : dons sur le compte IBAN BE04 7360 3279 2431

    ou en ligne

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    KTO Belgique ASBL

    Avenue de la Belle Alliance 1 - 1000 Bruxelles

    Tél. 0485 71 83 79 - belgique@ktotv.com

  • Les points saillants du rapport Sauvé

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    De Louis Daufresne sur la Sélection du Jour :

    Rapport Sauvé sur les abus sexuels dans l'Église : points forts et commentaires (I)

    « C'est de l'enfer que vous revenez, des fosses communes des âmes déchiquetées de l'Église ». Une phrase, parmi tant d’autres, entendue hier matin par tous les journalistes, en préambule de la conférence de presse de la Ciase, la Commission indépendante sur les abus dans l'Église. Créée à l'automne 2018, cette équipe de 22 membres, bénévoles, aux compétences pluridisciplinaires, a rendu un rapport de 485 pages et de 2500 pages d’annexes. Un travail unanimement salué, financé par l'épiscopat et les instituts et congrégations religieux (à hauteur de 3 millions d'euros). Le clergé et la droite avaient refusé que ce fût une commission d’enquête qui se chargeât de ce dossier sensible. Mais Jean-Marc Sauvé, président de la Ciase et seule personnalité choisie par l’Église, s’acquitta au mieux de sa tâche.

    Pour cet article, distinguons et commentons des points saillants :

    1. 216 000 mineurs ont été victimes de prêtres, diacres et religieux en France depuis 1950, a-t-il révélé hier. Si l'on ajoute les enfants agressés par des laïcs, le chiffre grimpe à 330 000. Cette donnée résulte de l’enquête menée par l'Inserm, à la demande de la Ciase. L’échantillon représentatif de 28 000 personnes révèle que 5,5 millions de personnes de plus de 18 ans ont été sexuellement agressées pendant leur minorité dans l'ensemble de la population française. L'Église catholique représente 4 % du total des victimes.

    Commentaire : cette estimation (216 000/330 000) ne concerne que les personnes encore vivantes et qui auraient donc pu témoigner. Où en serions-nous s’il avait fallu compter les morts ?

    Autre point : il s’agit bien d’une estimation statistique, nullement d’un décomptage. L’« intervalle de confiance » est de plus ou moins 50 000, ce qui n’est pas rien. C’est une des faiblesses du rapport : le décalage entre le nombre de contacts obtenus via France Victimes (6471), le nombre d’auditions réalisées (243) et l’extrapolation sur laquelle communique la Ciase dans l’opinion. Il fallait certes avoir un ordre de grandeur. Reste que celui-ci ramène l’étude au caractère aléatoire et superficiel du sondage. Bien sûr, cet écart s’explique : la souffrance des victimes est encore si vive que malgré l’appel à en témoigner, seules quelques milliers de personnes ont eu le courage de parler.

    Autre point : un tiers (33 %) des agressions vient des laïcs (enseignants, surveillants, cadres de mouvements de jeunesse...). C’est considérable. Le chiffre anéantit la thèse que le célibat serait la cause d’un passage à l’acte pédocriminel. Les évêques, par la voix de Mgr Éric de Moulins-Beaufort ont rappelé que « [leur] engagement à tous dans le célibat est un choix d'amour, de délicatesse, de respect, d'humilité ». Circulez, il n’y a rien à voir.

    2. Entre 2900 et 3200 agresseurs hommes, soit 2,5 % à 2,8 % de la population des prêtres et religieux hommes dans la période.

    Commentaire : il s’agit là encore d’une estimation, certes minimale, mais inférieure aux taux allemand (4,4 %), américain (4,8 %), australien (7 %) et irlandais (7,5 % dans certains diocèses). Ce chiffre est fondé sur les traces trouvées dans les archives et sur les témoignages à la Ciase. La France, ici, s’en sort plutôt bien, si l'on peut dire...

    3. L'Église catholique est davantage concernée. La Ciase compare la prévalence des violences sexuelles dans l'Église à celle identifiée dans d'autres institutions (associations sportives, école...) et dans le cercle familial. Ainsi, 1,16 % des personnes en lien avec l'Église catholique ont subi des agressions sexuelles de diverses natures, dont 0,82 % par des clercs, religieux et religieuses. Ce taux est deux à trois fois supérieur à celui d'autres milieux : 0,36 % dans les centres et colonies de vacances, 0,34 % dans l'école publique (hors internats) et 0,28 % dans le sport.

    Commentaire : cette info annihile l’un des arguments les plus spécieux du système de défense catho, selon lequel l’Éducation nationale et les clubs sportifs seraient plus touchés. C’est faux et cela se comprend très bien. On reçoit le prêtre le dimanche à sa table, on baise l’anneau de l’évêque, pas les baskets du prof de gym ni les dreadlocks de l’animateur de colo. On ne peut comparer l’Église catholique à aucune institution, même religieuse, sans commettre une erreur de perspective. Cette organisation se présente comme dépositaire exclusive de la Vérité. Le contre-témoignage des clercs abuseurs est incommensurable. De plus, la Ciase observe aussi que le mal tient du vice, pas de l’accident. Les actes pédocriminels des clercs sont moins occasionnels, plus durables, et donc plus corrosifs encore. La part des viols est certes inférieure à celle constatée dans le reste de la société mais pas de manière flagrante (32 % contre 38 %). Ici, l’Église va devoir travailler sur le phénomène de la sacralité du prêtre dans le regard des fidèles. Ceux-ci ont souvent la mauvaise idée de l’aduler, d’en faire un autre Christ dans tous les aspects de sa vie. Cette sanctuarisation/sanctification totale – qui vise à le révérer autant qu’à le protéger des tentations du monde – peut se révéler être un fardeau, un enfermement et  est-ce absurde de l'imaginer ? – une mise en danger.

    Louis Daufresne

  • Le rapport sur les agressions dans l'Eglise, analyse de Charlotte d'Ornellas

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    Le rapport sur les agressions dans l'Eglise, analyse de Charlotte d'Ornellas

    Il faut remarquer que le pape Benoît XVI avait procédé à la même analyse et avait constaté les faits suivants :

    1° 85% des agressions dans l'Eglise ont touché des garçons alors que 75% des agressions dans la société ont touché des filles (surtout dans les familles).

    2° Ceci prouve un problème spécifique d'homosexualité dans l'Eglise avec des criminels de masses

    3° Sachant que 3000 prêtres sur 110 000 prêtres sont coupables en 70 ans, c'est donc une présence de criminels de masse avec 80 victimes par criminel.

    Trois conclusions :

    1° Benoît XVI a interdit aux personnes homosexuelles l'accès au sacerdoce.

    2° Il existe dans l'homosexualité un problème structurel de chasteté.

    3° L'action efficace de l'Eglise depuis 2000 ne doit pas basculer dans l'excès inverse (accusation d'innocents par dénonciation).

    Lire aussi deux articles consacrés au rapport Sauvé parus sur la Nuova Bussola Quotidiana et traduits par "Benoît et moi"

  • Le texte intégral du rapport de la CIASE sur les abus sexuels dans l'Eglise de France

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    Du site du diocèse de Lille :

    PUBLICATION DU RAPPORT DE LA CIASE