Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Jeunes - Page 46

  • Le Congrès Mission aura lieu les 1, 2, 3 octobre 2021 à la Basilique de Koekelberg à Bruxelles

    IMPRIMER

     
    Du site du Congrès Mission :
    Nous sommes un groupe de laïcs catholiques qui venons de différentes provinces du pays. Au long de notre jeunesse et aujourd’hui encore, nous avons rencontré de nombreux visages de l’Église. Toujours, nous avons été émerveillés de la multitude des initiatives qui y naissent, et c’est pour les rassembler, organiser un « grand repas de famille » que nous nous sommes réunis autour du projet d’un Congrès Mission.

    Le Congrès Mission a en effet pour objectif de susciter un grand élan pour l’annonce de l’Évangile, en donnant des clés pour permettre à tous les chrétiens de la vivre. Il réunit donc les croyants autour de moments de prières, autour de tables rondes qui abordent de nombreuses thématiques (comment partager sa foi au sein de sa famille, de son couple, de sa ville, de sa paroisse, des initiatives écologiques, du monde associatif…), à l’occasion d’ateliers qui présentent des initiatives d’évangélisations humbles et concrètes, et au sein d’un villages de stands qui donne de la visibilité à tout ce que l’Église met en place au service de la société.

    L’objectif est donc d’offrir un évènement enthousiasmant, permettant à des catholiques de tous horizons et de toutes sensibilités de se retrouver le temps d’un week-end, d’échanger de bonnes idées, de s’épauler, et de partager la joie de croire en Dieu. Chacun pourra donc y découvrir ce que les paroisses voisines ou plus lointaines organisent de beau, ce que les associations chrétiennes mettent en place de grand. Le Congrès Mission n'a donc d'autres objectifs que d'être au services des paroisses pour y partager, valoriser toutes les initiatives existantes. Il nous semble qu’un tel évènement a d’autant plus de sens après la période de confinement que nous connaissons.

    Le Congrès Mission s’adressera à tous les Belges. C’est pour cette raison qu’en accord avec Mgr Kockerols, il se tiendra à Bruxelles, capitale du pays, les premiers, deux et trois octobre prochain.

    Voici, en tant que baptisés, l’initiative que nous avons le désir de porter avec l’Église, en communion avec vous. Nous la confions à vos prières.

    Dès maintenant nous vous invitons à :

    L'équipe du Congrès Mission

    Je m'inscris au Congrès Mission

    congresmissionbruxelles@gmail.com

    https://www.congresmission.com/

  • Le pape François a opéré une révision du code de droit canon

    IMPRIMER

    D'I.Media via Aleteia.org :

    Le pape François réforme profondément le droit canon

    1/06/21

    Le pape François a opéré une révision du code de droit canon dans l’Église catholique par la promulgation de la Constitution apostolique "Pascite gregem Dei" – "Paissez le troupeau de Dieu" en latin – signée le 23 mai 2021 et publiée le 1er juin.

    Le Vatican a présenté ce mardi 1er juin une révision du code de droit canon dans l’Église catholique par la promulgation de la Constitution apostolique « Pascite gregem Dei » – « Paissez le troupeau de Dieu » en latin – signée le 23 mai 2021. Elle vise à adapter le droit de l’Église au monde d’aujourd’hui et à rééquilibrer le rapport entre justice et miséricorde « qui a parfois été mal interprété », entrainant un climat de « laxisme », notamment dans un certain nombre de cas d’abus sexuels commis par des clercs sur des mineurs.  

    Une révision initiée dès 2007

    L’évêque de Rome a justifié la révision générale du chapitre VI portant sur les « sanctions pénales dans l’Église » par la volonté d’adapter les peines et les sanctions « aux changements sociaux et aux nouveaux besoins du peuple de Dieu ». « Il est devenu évident que la discipline pénale promulguée par saint Jean Paul II le 25 janvier 1983 dans le Code de Droit Canonique devait […] être révisée », a-t-il expliqué en introduction de sa Constitution apostolique. 

    Cette révision d’envergure n’est pas le fruit de la seule volonté du pape François. C’est Benoît XVI qui l’avait initiée en 2007. Le projet a fait l’objet d’une grande consultation collégiale entre experts et pasteurs, à Rome et dans les conférences épiscopales. Elle a abouti à une vaste transformation de ce chapitre VI : sur les 89 canons qui composent ce Livre VI, 63 ont été modifiés, soit 71%, 9 autres canons ont été déplacés (10%) et seulement 17 restent inchangés (19%).

    Plus de fermeté concernant les abus sur mineurs

    Les plus importantes modifications concernent la question des abus sur mineurs. Jusqu’alors considérés uniquement comme des délits contre « les obligations spéciales » (Titre V) propres au sacerdoce au même titre que la rupture du vœu de chasteté, ils sont aussi considérés comme des délits contre la vie, mais aussi « la dignité » – terme ajouté dans la révision – et la liberté humaine (Titre VI).

    Sont concernés les abus sexuels commis par des clercs sur des mineurs mais aussi sur des personnes affectées par une quelconque fragilité. Le texte inclut aussi le détournement de mineur, la possession ou l’exhibition d’images pédopornographiques (Can. 1398).

    Les laïcs dans l’exercice de leur mission ecclésiale sont eux aussi concernés par cette même modification. La prescription pour ces derniers passe à 7 ans, contre 5 ans auparavant. Pour les clercs, elle atteint désormais 20 ans (Can. 1362).

    La révision du droit canonique prend aussi quelques précautions pour s’assurer de la bonne application des peines, que ce soit concernant la personne condamnée mais aussi pour les autorités épiscopales, insérant une notion de « vigilance » à plusieurs reprises. On observe aussi un élargissement et une rationalisation de l’échelle des peines. Est notamment ajouté le paiement d’une somme d’argent pour les fins de l’Église en fonction des règles mises en place par la conférence épiscopale (Can. 1336) – une mesure déjà en pratique dans les cas d’abus.

    En matière économique et en cas de corruption

    Le texte législatif comporte également de nouvelles normes en matière d’économie de manière à répondre aux récents litiges qui ont secoué le Saint-Siège. Ainsi désormais, « le clerc ou le religieux qui, outre les cas déjà prévus par le droit, commet un délit en matière économique » (Can. 1293) sera puni de peines expiatoires (Can. 1336) avec l’obligation de réparer le dommage commis.

    Est stipulée l’interdiction de donner ou promettre quoi que ce soit afin que quelqu’un exerçant un office ou une charge dans l’Église « omette » d’agir illégitimement (Can. 1377). De même, celui qui accepte ces dons ou promesses sera puni selon la gravité du délit, jusqu’à la privation de l’office. De nouvelles normes qui pourraient être utiles pour prévenir tout risque de corruption.

    Le même article défend quiconque exerçant une charge de demander « une offrande qui dépasse ce qui est établi ou des sommes supplémentaires » sous peine d’une amende pécuniaire appropriée ou d’autres peines, y compris la privation de l’office.

    Présomption d’innocence renforcée

    Le nouveau livre prévoit par ailleurs de nouvelles dispositions en matière de présomption d’innocence (Can. 1321) : désormais, « quiconque est retenu innocent jusqu’à ce que le contraire ne soit prouvé ».

    Enfin, sera punie toute personne qui empêche le libre exercice d’un ministère ou du pouvoir ecclésiastique ou bien l’usage des biens sacrés (Can. 1272), ou encore violentent un ecclésiastique exerçant un pouvoir. Autre nouveauté : ceux qui empêchent la tenue libre d’une élection ou violentent un électeur ou un élu seront sanctionnés. Une règle qui pourrait s’appliquer lors d’un conclave, d’un synode, ou lors d’élections au sein des conférences épiscopales.

  • Canada : tristesse et consternation

    IMPRIMER

    On ne peut faire l'impasse sur ces faits terribles et accablants même s'ils contredisent une vision idéalisée de l'histoire de l'Eglise antérieure à Vatican II....

    De François Gloutnay sur le site presence-info.ca

    Restes d'enfants autochtones: des leaders catholiques «bouleversés»

    Sous la responsabilité des Oblats de Marie-Immaculée, le pensionnat de Kamloops (Kamloops Indian Residential School) a ouvert ses portes en 1890. On vient d'y retrouver les restes de 215 enfants autochtones.

    31 mai 2021

    Au lendemain de la découverte des restes de 215 enfants sur le site d'un ancien pensionnat autochtone de la Colombie-Britannique, le premier ministre Justin Trudeau a ordonné la mise en berne du drapeau canadien «jusqu'à nouvel ordre» sur tout les édifices et établissements du gouvernement.

    Sous la responsabilité des Oblats de Marie-Immaculée, le pensionnat de Kamloops (Kamloops Indian Residential School) a ouvert ses portes en 1890. En 1969, le gouvernement fédéral a transformé ce pensionnat, le plus grand au Canada, en une école.

    «À notre connaissance, ces enfants disparus sont des décès non documentés», a déclaré Rosanne Casimir, la chef de la Première Nation Tk'emlups te Secwépemc, en annonçant la découverte de ce lieu de sépulture jusqu'alors inconnu. «Certains de ces enfants n'avaient pas plus de 3 ans», a-t-elle déploré. mai 

    «Je me joins humblement à tous ceux qui ont le coeur brisé et qui sont horrifiés par cette nouvelle», a déclaré l'évêque catholique de Kamloops, Mgr Joseph Nguyen. «J'exprime ma plus profonde sympathie à la chef Rosanne Casimir de la Première Nation Tk'emlups te Secwépem et à tous ceux qui pleurent cette tragédie et cette perte indicible.»

    «Aucun mot de tristesse ne peut décrire adéquatement cette horrible découverte», a dit Mgr Nguyen.

    «La nouvelle de la découverte récente est tout à fait bouleversante. Elle fait ressurgir des traumatismes dans de nombreuses communautés à travers ce pays», a déclaré Mgr Richard Gagnon, l'archevêque de Winnipeg et le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, le lundi 31 mai.

    «Honorer la dignité de ces petits qui ont perdu leurs vies exige que la vérité soit mise en lumière», a-t-il ajouté. «Alors que ces événements ravivent la souffrance d’un passé douloureux, les évêques du Canada s’engagent à poursuivre leur marche côte à côte avec les Peuples autochtones dans le présent, à la recherche d’une plus grande guérison et réconciliation pour l’avenir.»

    En 2015, la Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR), chargée d'enquêter sur les pensionnats autochtones, avait révélé qu'il «n’était pas pratique courante de remettre la dépouille des élèves décédés dans les pensionnats aux communautés d’origine» et qu'au moins 3200 enfants étaient décédés dans ces établissements à la suite de mauvais traitements. Elle déplorait aussi que la plupart des cimetières connus de ces anciens pensionnats étaient aujourd'hui «abandonnés, désaffectés et risquaient d’être profanés accidentellement».

    Dans un de ses appels à l'action (no 73), la CVR demandait au gouvernement fédéral d'oeuvrer de concert avec les Églises et les communautés autochtones afin «d’établir et de tenir à jour un registre en ligne des cimetières de ces pensionnats, et, dans la mesure du possible, de tracer des cartes montrant l’emplacement où reposent les élèves décédés». La déclaration de la CECC ne mentionne pas cette demande de la CVR ni les autres appels à l'action qui concernaient l'Église catholique.

    «Il reste encore beaucoup de travail à faire alors que nous marchons collectivement sur la voie de la réconciliation», a pour sa part reconnu Carolyn Bennett, ministre des Relations Couronne-Autochtones. Le gouvernement reste «déterminé à mettre en œuvre les appels à l'action de la CVR et à travailler avec les peuples et les communautés autochtones pour aller de l'avant», a-t-elle déclaré le mardi 31 mai.

    Les missionnaires oblats ont été les administrateurs de ce pensionnat durant 80 années. Des frères et des pères des Oblats de Marie-Immaculé ont aussi enseigné aux jeunes Autochtones qui y ont séjourné, souvent contre le gré et au mépris de leur culture.

    «Grâce à notre propre réflexion et au travail de la Commission de vérité et réconciliation, nous prenons de plus en plus conscience des dommages causés par les pensionnats aux peuples autochtones, des dommages durables causés par la colonisation et du rôle que notre ordre religieux y a joué par le biais du système des pensionnats», a reconnu le père Ken Thorson, le provincial de la région oblate Lacombe.

    «Cette prise de conscience croissante nous conduit à un désir accru d'écouter profondément et d'apprendre des communautés autochtones où les Oblats continuent à vivre et à exercer leur ministère. Les Oblats restent engagés à participer, avec humilité, aux efforts en cours pour la réconciliation et la guérison concernant notre rôle dans cette portion douloureuse de notre histoire commune.»

  • Aux temps heureux de l'avant-concile...

    IMPRIMER

    La visite pastorale de Mgr Montini (futur Paul VI) à Basiglio, commune située au sud de la ville métropolitaine de Milan, pour la confirmation d'enfants de la paroisse, le 7 avril 1957. (Youtube) (via le Forum catholique)

  • Ontario : l'idéologie LGBT s'installe dans l'enseignement catholique

    IMPRIMER

    L'idéologie LGBT a bel et bien contaminé les milieux catholiques et s'est introduite dans la sphère éducative comme on peut le voir ici, en Ontario (source : François Gloutnay sur Présence) :

    Ontario: le drapeau de la fierté gaie à la une de 'Catholic Teacher'

    20210525_pride.jpg

    25 mai 2021

    Le drapeau de la fierté gaie flotte sur la couverture du numéro de mai du Catholic Teacher, la revue de l'influente Association des enseignantes et des enseignants catholiques anglo-ontariens (OECTA), un syndicat qui représente 45 000 professeurs des écoles primaires et secondaires de l'Ontario.

    Sur la une de la revue, deux grands titres s'affichent au dessus du drapeau arc-en-ciel. Le mot-clic TIME TO #DoMore précède Pride in catholic education (La fierté dans l'éducation catholique), le titre d'un article rédigé par Shannon Hogan, une conseillère syndicale de l'OECTA.

    Son texte débute par un verset de la lettre de Paul aux Galates (3, 28): «Il n’y a plus ni juif ni grec, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus.»

    L'auteure y déplore ensuite la «rhétorique vitriolique» qui a entouré la décision de faire flotter ou non le drapeau de la fierté, durant tout le mois de juin, sur les différentes écoles catholiques de l'Ontario.

    C'est que, durant le printemps, des conseils scolaires catholiques ainsi que des directions d’écoles ont voté sur leur participation au mois de la fierté, célébré au mois de juin. Le conseil scolaire catholique du district de Toronto s'y est montré favorable, tout comme celui du district de Waterloo. Le conseil scolaire catholique du district de Halton, qui regroupe les écoles catholiques des villes de Burlington, Georgetown, Halton Hills, Milton et Oakville, a voté contre la présence du drapeau tant sur ses écoles que devant son siège administratif. Chacune des neuf écoles secondaires que regroupe ce district scolaire ont rapidement tenu à déplorer cette décision sur Twitter.

    «Voir le drapeau de la fierté flotter sur nos bâtiments est un signe que l'on enseigne à tous les élèves sous notre responsabilité la valeur évangélique de l'amour inconditionnel», écrit Shannon Hogan dans le Catholic Teacher du mois de mai.

    Chacun de ces votes a été précédé par des nombreux débats sur les réseaux sociaux et dans les cercles catholiques. Le cardinal Thomas Collins, archevêque de Toronto, a même émis une déclaration sur l'inclusion, au début du mois de mai, après avoir reçu «de nombreuses demandes de renseignements de la part d'administrateurs, d'enseignants, d'élèves et des parents» à ce sujet.

    Le cardinal reconnaît que ce débat entraîne des «sentiments passionnés» et dit souhaiter que «le dialogue puisse être mené de manière respectueuse et réfléchie».

    «Il est douloureux que le débat public sur la meilleure façon de promouvoir l'inclusivité ait, par lui-même, causé de telles divisions au sein de notre communauté», observe-t-il.

    Les parents qui choisissent d'inscrire leurs enfants dans une école catholique «s'attendent à ce que les conseillers scolaires, les directeurs d'école, les enseignants veillent à ce que l'enseignement catholique soit présenté, vécu et insufflé dans tout ce que nous faisons», estime  l'archevêque.

    «À cet égard, le symbole approprié qui représente notre foi, ainsi que l'inclusion et l'acceptation des autres, est la croix», bien visible à l'entrée de chaque école catholique.

    L'archevêque reconnaît toutefois que c'est la prérogative des conseils scolaires de «déterminer la voie à suivre» dans ce dossier.

  • Mgr Rey : « Le grand témoignage que le christianisme peut apporter au monde, c’est celui de l’espérance »

    IMPRIMER

    unnamed (2).jpg

    L’évêque de Toulon-Fréjus, Monseigneur Dominique Rey, a célébré lundi dernier la messe de clôture du pèlerinage traditionnel de Pentecôte Paris-Chartes, organisé par l’association Notre-Dame de Chrétienté. Le site web « Boulevard Voltaire » publie l’interview du prélat recueillie dans ce contexte par Iris Bridier :

    Rey E2BFQoLWUAQU4jm.jpg« Monseigneur, vous célébrez la messe de clôture du pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté lundi. Quel message adresserez-vous aux pèlerins qui auront marché ce week-end de Pentecôte ?

    En considérant cette magnifique flèche de la cathédrale de Chartres qui se dégage à l’horizon et qui entraîne le pèlerin marchant sur les routes poudreuses, cette flèche qui lui désigne le Ciel, je dirai que le grand témoignage que le christianisme peut apporter au monde, c’est celui de l’espérance. Dieu ne nous abandonne pas. Comme le disait Gustave Thibon, « pour n’espérer qu’en Dieu seul, il faut avoir désespéré de tout ce qui n’est pas Dieu ».

    Notre société traverse de nombreuses crises entraînant des inquiétudes pour l’avenir. Comment garder la confiance dans un monde où la violence, l’insécurité, le chômage, la peur du virus, les privations de liberté viennent troubler notre paix ?

    « L’espérance est un désespoir surmonté », écrivait Bernanos. Ces moments anxiogènes de culture hygiénique sont l’occasion de prendre de la hauteur, de rapporter tout cela à Dieu pour essayer de trouver un sens dans ce qui n’en a pas beaucoup aux yeux de nos contemporains. Comment cette crise, avec cette question de la mort et de la fragilité qui nous éclatent en pleine figure, nous amène à du réalisme et de l’humilité. C’est toute la question de l’espérance chrétienne qui est en jeu. Nous avançons vers Dieu quand nous sommes mis à terre. Cette crise que nous traversons est une opportunité de revenir à des essentiels. Le christianisme est né de la mort, il est sorti d’un tombeau. Le christianisme a changé le tombeau en berceau. Dans un monde qui manque d’horizon, le christianisme, en nous ramenant à l’essentiel, nous offre une perspective.

    La France, fille aînée de l’Église, est en proie à un double phénomène de déchristianisation et de montée de la radicalisation. L’islam, une menace ou un défi ?

    C’est d’abord un défi et cela peut devenir une menace. Un défi parce que géographiquement, sociologiquement, démographiquement, une réalité s’impose à nous incontestablement. Comment se frayer un chemin entre un relativisme et un fondamentalisme qui soumet Dieu à une image de violence ? C’est sur cette ligne de crête que se situe le témoignage chrétien, qui est pour nous un défi et une crainte si on ne prend pas l’exacte mesure de notre identité chrétienne et de notre mission de pouvoir témoigner à travers l’annonce et le dialogue.

    Certaines voix politiques s’élèvent pour reléguer le religieux dans la sphère privée pour lutter contre le séparatisme. Que pensez-vous de cette conception de la laïcité ?

    C’est une très mauvaise réponse car le religieux a une dimension publique. Être chrétien, ce n’est pas simplement dire sa prière ou faire son examen de conscience en privé. On veut soumettre le christianisme à l’individualisme ambiant. Le christianisme fait partie de la conscience personnelle, de l’intime de l’âme, mais il implique une relation à l’autre et il s’exprime, c’est sa vocation. Ce serait renier le christianisme que de le reléguer à la conscience individuelle. Ce serait l’amputer de son expressivité et, donc, de cette dimension de mission. Dans notre patrimoine, le grand nombre d’églises est une manifestation de cette foi dans la pierre. Il ne faut pas oublier que l’ADN du christianisme, c’est d’aller dans toutes les nations faire des disciples. »

    Ref. Mgr Rey : « Le grand témoignage que le christianisme peut apporter au monde, c’est celui de l’espérance »

    JPSC

  • Samedi dernier, 22 mai 2021, ordination à Rome de 27 nouveaux prêtres de la Prélature de l’Opus Dei :

    IMPRIMER

    En la Basilique Saint-Eugène, par l’archevêque Mgr Georg Gänswein, Préfet de la Maison pontificale et Secrétaire particulier de Benoît XVI

    JPSC

  • Des personnages LGBT+ chez LEGO

    IMPRIMER

    Via artofuss blog :

    Lego lance une collection de figurines non-genrées aux couleurs LGBTQ+

    Comme le rapporte le Guardian ce jeudi 20 mai, Lego a décidé de lancer une collection nommée “ Everyone is awesome” (“Tout le monde est génial”) qui rend hommage aux luttes et aux mouvements LGBT +. 

    Par  valeursactuelles.com. Publié le 20 mai 2021

    La sortie est prévue le 1er juin prochain. Comme le rapporte le média anglais The Guardian, la société Lego est sur le point de commercialiser une collection nommée « Everyone is awesome » (« Tout le monde est génial ») qui rend hommage aux luttes et aux mouvements LGBT +.

    Onze nouvelles mini-figurines aux couleurs de l’arc-en-ciel verront ainsi le jour ce mois de juin qui marque le début du « mois des fiertés ». La marque Lego souhaite ainsi célébrer les individualités de chacun, en mettant en avant la diversité. Cette nouvelle collection propose des jouets aux couleurs arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBT +, mais également des figurines noires et marron, pour symboliser la diversité des origines et couleurs de peau du mouvement.

    Dans un communiqué relayé par le Guardian, Lego, par l’intermédiaire de son désigner Matthew Ashton a expliqué vouloir « célébrer tout le monde, quelle que soit son identification ou la personne qu’il aime ».

    Selon les précisions du média anglais, les figurines en question demeurent ambiguës sur le genre qu’elles représentent, afin que plus de monde puisse s’identifier. Seule exception, le personnage violet, avec une perruque, qui est un clin d’oeil « à toutes les fabuleuses drag-queens ».

    « Cette initiative signifie beaucoup », a déclaré Flynn DeMarco, membre de la communauté LGBTQ + Afol et participant à l’émission télévisée Lego Masters US. Et de conclure : «Souvent, les personnes LGBTQ + ne se sentent pas considérées, en particulier par les entreprises. Il y a beaucoup de paroles et peu d’actes. »

  • N'en déplaise aux "progressistes", garçons et filles semblent toujours préférer les jouets traditionnels associés à leur sexe

    IMPRIMER

    21 May 2021


    Cinquante ans de recherche sur les préférences des enfants en matière de jouets montrent que les enfants préfèrent généralement les jouets associés à leur propre sexe.
    • Une méta-analyse récente a passé en revue 75 études sur les préférences des enfants en matière de jouets genrés.
    • Les résultats ont révélé que « les préférences en matière de jouets genrés peuvent être considérées comme bien établies ».
    • C’est un sujet controversé : certaines personnes affirment que ces préférences découlent de la pression sociale, tandis que d’autres disent qu’elles sont au moins en partie innées.

    Il est communément admis aujourd’hui que les rôles sociaux des hommes et des femmes sont devenus moins tranchés aujourd’hui qu’ils ne l’étaient, par exemple, dans les années 1950.

    Ces changements ont-ils affecté une partie cruciale du développement des enfants : le jeu ? Pour être plus précis, est-ce que, au fur et à mesure que les rôles stéréotypés associés aux femmes et aux hommes sont devenus moins tranchés, la préférence des enfants envers les jouets dits genrés est également devenue moins nette ?

    Il semble bien que non. Pendant des décennies, des études [1] [2] ont montré que les garçons et les filles préfèrent généralement jouer avec des jouets associés à leur sexe biologique : des camions pour les garçons et des poupées pour les filles, pour donner un exemple simple.

    Ces résultats sont restés remarquablement stables au cours des 50 dernières années, selon une méta-analyse de 2020 portant sur la recherche sur les différences entre les garçons et les filles pour ce qui est de leurs préférences en matière de jouets. Publiée dans Archives of Sexual Behaviour et intitulée « La différence d’intérêt entre garçons et filles pour les jouets est restée stable depuis 50 ans ». Cette méta-analyse s’est penchée sur 75 études antérieures. 

    Lire la suite

  • Ce qui préoccuperait le pape

    IMPRIMER

    Du site de la Fraternité Saint-Pie X :

    Le pape François s’inquiète des positions traditionalistes

    20 MAI, 2021

    Alors que la dérive de l’Eglise d’Allemagne s’accroît quotidiennement, et que les lois contre la vie s’étendent toujours plus, le pape François serait préoccupé de la formation « traditionaliste » des prêtres. C’est du moins ce qu’a affirmé le cardinal João Braz de Aviv, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique.

    Le cardinal Braz de Aviv, intervenant dans un colloque par visioconférence pour la 50e semaine nationale pour les instituts de vie consacrée, a révélé que, lors d’une récente rencontre avec François, le successeur de Pierre a exprimé sa crainte d’une « certaine tendance à s’éloigner un peu du concile Vatican II, en prenant des positions traditionalistes ».

    Il est difficile de se faire une idée précise de ce qu’entendait le pontife argentin avec aussi peu d’éléments. Mais il est déjà intéressant de constater que « prendre des positions traditionalistes », c’est « s’éloigner un peu du concile Vatican II ».

    Cette confidence, affirme le cardinal, a été donnée dans le cadre plus large de la formation des prêtres. Ainsi, le pape s’inquiète que la formation sacerdotale soit déviée, déformée, parce que l’on enseigne « des positions traditionalistes » aux séminaristes ou aux jeunes religieux.

    Le cardinal a aussi a appelé les consacrés à actualiser le sens de l’obéissance, loin de l’abus de pouvoir. Nous reconnaissons là ce que le pape appelle le danger de « cléricalisme », qui peut d’ailleurs concerner dans sa bouche non seulement les clercs, mais aussi les laïcs.

    A considérer le nombre de fois où ce danger a été dénoncé par François, il faut que, soit cette menace lui semble importante, soit qu’il l’ait en particulière horreur.

    C’en serait presque à croire que le fantôme de Gambetta hante les palais apostoliques. Cet homme politique avait en effet lancé une véritable guerre contre la religion, en prononçant son fameux « le cléricalisme, voilà l’ennemi », le 4 mai 1877, à la chambre des députés.

    Si l’abus de pouvoir dans l’Eglise reste toujours à déplorer, à dénoncer et à sanctionner, il faut rappeler que « l’abus n’enlève pas l’usage », et que le pape et les évêques doivent surtout encourager les détenteurs d’une autorité à se sanctifier, seul moyen vraiment efficace de diminuer les abus.

    Ce n’est malheureusement pas en traquant la Tradition et les « positions traditionalistes » que ce résultat sera obtenu. Mais en s’attachant à l’enseignement intégral de la foi, en formant de saints prêtres, et en rétablissant la discipline morale, tant pour les clercs que pour les fidèles. C’est ce qu’a fait toute vraie réforme dans l’Eglise.

  • Quand "l'école catholique" redéfinit sa mission de fond en comble...

    IMPRIMER

    Autre chose que du vent ? On notera en particulier que "le concept d'évangélisation" ne fait plus partie de ce projet. Mais y avait-il encore quelqu'un pour se faire des illusions à ce sujet ? A quand l'abandon de l'étiquette catholique ?

    Lu dans les colonnes de La Libre Belgique, ce mercredi 19 mai  (pp. 4-5); extraits :

    L’école catholique redéfinit sa mission de fond en comble

    C’est l’aboutissement d’un énorme travail qui a duré une bonne année auquel s’ajoutent neuf mois de délibérations : l’assemblée générale du Segec (Secrétariat général de l’enseignement catholique) a adopté, le 5 mai, le nouveau texte qui définit “la mission de l’école chrétienne”. Ce texte succède aux éditions précédentes de 1975 et de 1995 dont il constitue une réécriture complète. “Ce travail est fondamentalement tourné vers l’avenir et vise à actualiser la philosophie de l’éducation catholique dans le contexte de notre époque” , précise le directeur général du Segec, Étienne Michel. La rédaction du document a été confiée à un groupe de travail placé sous la houlette du sociologue à l’UCLouvain Jean De Munck, qui en présente le contenu à La Libre. … La cinquième dimension est spirituelle et religieuse. “La religion est évidemment un point important. Nous savons que nous vivons dans une société sécularisée. … Les écoles catholiques savent qu’elles doivent changer (et elles l’ont déjà fait) dans la manière d’introduire le religieux, en tenant compte à la fois des élèves qui n’en ont jamais entendu parler, et de la pluralité de l’offre. Le défi est donc d’initier les élèves à la culture religieuse et, en particulier, au christianisme.” Comment ? “Pas sur le mode de l’histoire des religions. La question centrale est d’entrer dans une parole religieuse, dans une interprétation religieuse. »
     
    Vers une introduction systématique aux grands courants religieux et de la pensée ?

    Etienne Michel : « L’école participe à construire, de manière pleine et entière, une éducation à la philosophie et à la citoyenneté, de manière transversale dans ses cours et ses programmes. Cette approche permet de conjuguer une tradition référée au christianisme avec les exigences contemporaines de la citoyenneté. »  … Un des débats au Parlement porte aussi sur l’idée de sortir les cours de religion de la grille horaire obligatoire. Qu’en pensez-vous ? « Ce cours doit rester obligatoire. Ramener l’enseignement de la religion dans la sphère privée n’est pas sans danger. L’inculture religieuse et l’appropriation du religieux par des groupes fondamentalistes se nourrissant l’une l’autre constituent une réelle menace. » Les précédentes éditions de la “Mission de l’école chrétienne” mettaient d’emblée l’accent sur les Évangiles. Ce n’est plus le cas. Pourquoi ? « Le nouveau texte montre le chemin qui a été fait dans les écoles catholiques et dans les cours de religion pour s’ajuster à une situation nouvelle. La mise en avant d’un concept d’évangélisation avait donné lieu à un malentendu sur notre position. Cette référence explicite a été prise, à tort, pour du prosélytisme, alors que nous prônons la liberté de penser et de croire. »

  • Le degré zéro de la transmission de la foi

    IMPRIMER

    De l'abbé Claude Barthe sur Res Novae :

    Le néo-christianisme, degré zéro de la transmission de la foi

    L’aspect le plus ravageur de la crise de société des années soixante (Concile, Mai 68) a été l’interruption, ou en tout cas la réduction drastique de la transmission, en premier lieu dans le catholicisme. Une partie des jeunes catholiques ont cessé de l’être, puis une partie des enfants de ceux qui étaient restés catholiques (avec un bagage catéchétique dérisoire) sont demeurés sur le bord du chemin, et ainsi de suite, la succession des générations amplifiant le double phénomène de désertion et, pour ceux qui demeuraient dans l’Église, d’analphabétisme religieux. Un évêque qui fut auxiliaire de Rome nous racontait sa surprise de découvrir qu’un certain nombre d’enfants d’écoles catholiques de son secteur, dirigées par des religieuses, ne savaient ni les prières élémentaires, ni… faire le signe de croix. 

    Nous parlions dans notre livraison 25 de janvier 2021, du reflet théorisé de cette situation par des théologies ultra-libérales, qui sont autant de versions du néo-catholicisme contemporain[1]. Nous remarquions qu’elles ne se satisfont pas des réformes que poursuit la tendance conciliaire la plus progressiste : « Ce n’est plus le temps des réformes, mais d’une rupture radicale », déclarait le P. José Maria Virgil[2].

    Un dominicain belge, Dominique Collin, né en 1975, animateur de l’aumônerie des étudiants de Liège, doctorant et chercheur au Centre Sèvres, à Paris, très représentatif de ces théologies de la limite, développe le même thème : « Certes, on peut toujours modifier telle ou telle structure ecclésiastique, remédier à tel ou tel abus, réviser telle ou telle disposition canonique, restructurer la curie romaine : toutes ces « réformes », bien qu’elles paraissent à certains moments nécessaires, restent accessoires par rapport à la signification ultime du christianisme. Je pose la question : une réforme peut-elle aller au-delà d’un simple ravalement [3]»

    L’avantage des penseurs catholiques de l’excès est qu’ils éclairent en les poussant au maximum les idéologies qui les ont précédés, en l’espèce toutes celles qui ont été libérées par le bouillonnement du concile Vatican II.

    De la tradition, faisons table rase

    Le projet de faire la table rase de la tradition, commun à tous les progressismes avancés, ne peut jamais être appliqué totalement, car il réduirait le message religieux qu’il délivre, lequel est par la force des choses d’essence traditionnelle, à l’insignifiance. Réduction à l’insignifiance vers laquelle il tend, malgré toutes les demi-mesures, comme on le voit dans la réforme liturgique de Vatican II.

    La pensée du P. Collin, exposée dans ses nombreuses conférences et deux livres récents, Le christianisme n’existe pas encore[4]et L’Évangile inouï[5]s’inspire spécialement de la critique de Kierkegaard contre l’Église luthérienne établie du Danemark. Kierkegaard voulait en finir avec le « mensonge » que représentait la prédication du christianisme par cette Église, au point que, selon lui, la mission des prêtres ne consistait plus qu’à empêcher le christianisme d’exister.

    Dans la même veine, moins violent que Kierkegaard dans le ton, mais plus anarchiste dans le fond, Dominique Collin explique que le christianisme historique et culturel, le christianisme « d’appartenance », continue certes de proclamer l’Évangile, mais en oubliant de le proclamer comme Évangile – euangélion, bonne nouvelle – au point qu’on serait en droit de remplacer le préfixe euphorique eû, bien, bon, par le préfixe dys, mauvais, difficile. Le christianisme d’appartenance prêcherait un « dyslangile », inintéressant pour notre époque.

    Lire la suite