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Jeunes - Page 50

  • Les ordinations sacerdotales en France (2020-2021) : un sombre tableau et de sombres perspectives

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    Source : laveritedeschiffres.net

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  • Tombes d'enfants à Kamloops : connaître les faits plutôt que s'en tenir à des insinuations

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Découverte de tombes d’enfants à Kamloops demande une enquête rigoureuse et non des conclusions trop hâtives et partiales

    12 juin 2021

    Pensionnat de Kamloops

    Texte de Michael Haynes — Traduit par CQV

    Kamloops, Colombie-Britannique, 9 juin 2021 — La triste découverte de 215 tombes anonymes d’enfants au pensionnat indien de Kamloops a suscité beaucoup de chagrin et d’indignation, ainsi que des attaques virulentes contre l’Église catholique.

    Malgré cette réaction rapide, de nombreuses questions subsistent sur cette affaire. L’auteur canadien Michael O’Brien, lui-même ancien élève de l’un de ces pensionnats, a mis en garde contre le danger d’accuser l’Église de meurtre avant d’avoir obtenu des informations réelles sur les tombes récemment découvertes, y compris sur le contexte de la période des pensionnats.

    Rosanne Casimir, chef de la Première nation Tk'emlups te Secwépemc, a révélé le 28 mai que les corps de 215 écoliers, dont certains n’avaient que trois ans, avaient été découverts sous terre grâce à un radar à pénétration de sol. Casimir a mentionné que c’était un « fait connu dans notre communauté », ce qui a mené à la recherche et à la découverte des corps.

    Casimir a également noté que « ces enfants disparus sont des décès non documentés », ajoutant que de nombreuses questions restaient sans réponse, et laissant entendre qu’il était possible de trouver d’autres corps en attendant une enquête plus approfondie. Elle l’a décrit comme une « perte inconcevable, dont on parlait, mais qui n’avait jamais été documentée au pensionnat indien de Kamloops ».

    Mme Casimir a noté que l’enquête était en cours depuis le début des années 2000, précisant que les récits d’anciens élèves avaient alimenté le désir de rechercher les tombes.

    À la suite de cette découverte, des attaques virulentes ont été lancées contre l’Église catholique, qui dirigeait le pensionnat alors que l’État le finançait, et le sentiment anticatholique dans les médias grand public est à son comble.

    Le système des pensionnats

    Le pensionnat de Kamloops, situé dans le sud de la Colombie-Britannique, a été géré par l’Église catholique de 1890 à 1969, date à laquelle le gouvernement fédéral a pris en charge la gestion de l’établissement et l’a transformé en externat jusqu’à sa fermeture en 1978. À son apogée, Kamloops comptait plus de 500 enfants inscrits dans les années 1950 et était autrefois la plus grande école du réseau de pensionnats.

    L’école a été confiée à la direction des Oblats de Marie Immaculée en 1893, sur ordre du gouvernement. Cependant, en 1910, le directeur a signalé que le gouvernement ne fournissait pas suffisamment de fonds pour nourrir correctement les enfants. Un rapport similaire a été fait dans les années 1920.

    En 1924, le bâtiment a été partiellement détruit par un incendie.

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  • À Liège, ce samedi 12 juin 2021 à 18h en l’église du Saint-Sacrement, Mgr. Delville a commémoré solennellement la Fête-Dieu et béni les portes monumentales restaurées de l’église.

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    Nonobstant les contraintes en tous genres (spatiales en particulier) imposées par les normes sanitaires anticovid 19, limitant le nombre de fidèles dans la nef à 100 personnes (dont 20 choristes et instrumentistes), la messe s’est déroulée dans une atmosphère très participative, en particulier parmi les jeunes.

    Le reportage audiovisuel ci-dessous (cliquer sur le lien  https://youtu.be/Lc8ctnDmLnk) illustre la qualité de la musique liturgique (Sextuor grégorien de Drongen réuni et dirigé par Peter Canniere, Ensemble instrumental Darius, Choeur polyphonique Praeludium dir. Patrick Wilwerth, organiste) rehaussant une belle liturgie. Il se termine dans le narthex de l’église, avec le rite peu usité de la bénédiction des portes restaurées du sanctuaire, ouvertes à deux battants sur le Boulevard d’Avroy, en pleine circulation du samedi soir.

    On lira ci-dessous le texte de l’homélie prononcée par l’évêque de Liège au cours de cette messe commémorative de la Fête du Corps et du Sang du Christ célébrée dans la forme extraordinaire du rite romain :

    « Chers Frères et Sœurs,

    Cette messe du S.-Sacrement est placée sous le signe des retrouvailles. C’est la première fête que nous pouvons célébrer depuis huit mois en étant nombreux dans cette église. Nous avons découvert durant la période de confinement combien la participation directe à la liturgie nous manquait et combien nous désirions communier au corps du Christ. Le sens même du sacrement, comme signe sacré et efficace de la grâce de Dieu, nous apparaissait d’autant plus que nous en étions privés.

    Or Jésus a voulu, lors de la dernière Cène, donner un signe d’espérance à ses disciples et il leur a demandé de le reproduire en disant : « Faites cela en mémoire de moi ». Jésus a affirmé que le pain rompu était son corps et que la coupe de vin était « la nouvelle alliance en son sang » (1 Co 11,23-29). Cela signifie qu’il voyait son corps, bientôt rompu par sa mort sur la croix, comme une offrande brûlée en holocauste sur l’autel, comme l’agneau immolé qu’on offrait à Dieu dans le temple de Jérusalem : c’est un don fait à Dieu, qui est aussi un don de soi ; il monte vers Dieu, comme une fragile fumée d’encens monte vers le ciel. Quant à son sang versé, Jésus l’a vu comme le sang du sacrifice, le sang qui appartient à Dieu et qui retourne à Dieu. Cela manifeste que la force de vie de Dieu est présente dans ce sang et l’emportera sur la mort. C’est pourquoi il ajoute : « Chaque fois que vous mangerez ce pain et boirez cette coupe, vous annoncerez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il revienne. Jésus annonçait ainsi reviendrait ressuscité.

    Quant à nous, quand nous célébrons l’eucharistie, nous vivons aussi cette offrande et recevons le don de vie. Quand nous apportons à l’autel nos offrandes, le pain, le vin, parfois d’autres fruits de la terre, et même la collecte, nous offrons au Seigneur ce qui nous est cher, nous lui offrons toute notre vie, nous lui ouvrons notre cœur. Ce mouvement est souligné par la fumée de l’encens qui est répandue sur les offrandes et qui montre que nos dons sont agréés par Dieu. Puis, au moment de la consécration, le pain et le vin posés sur l’autel deviennent le corps et le sang du Christ, ils manifestent que la vie de Dieu est rendue présente en eux. Ce don s’accomplit dans la communion au corps et au sang du Christ, par laquelle Dieu fait alliance avec nous et nous fait entrer dans sa vie divine. Comme le disait Jésus dans l’évangile (Jn 6,56-59) : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. Celui qui mange ce pain vivra éternellement ». Dans la communion au Christ nous trouvons la vraie vie, et dans la communion à celui qui souffre, nous trouvons la vraie joie.

    Pour valoriser ce don que Dieu nous fait, nous célébrons avec solennité l’eucharistie dans cette église du Saint-Sacrement, dans la forme extraordinaire du rite romain, parce qu’elle a nous permet de garder la richesse de la liturgie ancienne, dans la beauté de ses gestes, de ses mots et de ses chants, qui évoquent le mystère d’amour de Dieu qui se donne à nous. Nous inaugurons aussi la fin des travaux réalisés en cette église du S.-Sacrement. La voûte et le toit ont été restaurés : cela ne se voit pas, mais cela vous garantit qu’ils ne vous tomberont pas sur la tête ! Mais ce qu’on voit, c’est la façade, magnifiquement restaurée, avec ses deux portes majestueuses, qui sont les plus grandes de Wallonie à être faites dans une seule pièce de bois. Leur restauration a été l’objet d’un travail minutieux réalisé par un ébéniste, de sorte qu’aujourd’hui on peut les pousser sans effort et sans les faire grincer. Nous les bénirons à la fin de cette célébration.

    Si sainte Julienne de Cornillon a reçu l’inspiration de faire célébrer la fête du Saint-Sacrement, c’est qu’elle avait compris combien le sacrement actualise en nous la vie du Christ. En effet la vie du Christ ne se résume pas à son aspect historique ; elle se prolonge en chacun de nous par un signe qui nourrit chacune de nos vies. Comme le Christ s’est livré à nous et s’est donné à nous, il nous invite à nous donner aux autres. Nous rejoignons l’intuition de sainte Julienne de Cornillon qui était d’abord au service des malades comme directrice d’un hôpital, la léproserie de Cornillon, avant d’être aussi la promotrice de la fête du Saint-Sacrement, fête destinée à favoriser l’union du chrétien au Christ par la communion eucharistique. Et nous portons fortement dans notre prière tous ceux qui se sont donnés pour leurs frères et sœurs durant cette crise du coronavirus. Je pense au personnel soignant, aux personnels des maisons de retraite, à tous ceux qui ont accompagné une personne en difficulté et à tous ceux qui ont souffert durant cette pandémie. Cette période difficile nous a aussi stimulés à trouver des gestes nouveaux pour nous soutenir les uns les autres. Elle a fait apparaître l’importance de l’affection et de la solidarité.

    Alors recevons avec foi le corps du Christ qui nous est donné en communion et, dans ce monde qui passe, soyons des témoins de la vie qui ne passe pas !

    Amen ! Alleluia ! »

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    JPSC

  • Les jeunes et le satanisme; une réflexion du p. Francesco Bamonte, exorciste

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    D' sur zenit.org :

    Les jeunes et le satanisme, une réflexion du p. Francesco Bamonte, exorciste

    Un «véritable endoctrinement ésotérique et satanique» et sr Maria Laura

    Le p. Bamonte revient, en italien, dans l’hebdomadaire du diocèse de Rome « Roma Sette » du 7 juin 2021, sur le martyre et la béatification de soeur Laura Mainetti, religieuse italienne de la Congrégation des Filles de la Croix, qui travaillait comme éducatrice et enseignante à Chiavenna: elle a été assassinée par trois adolescentes, le 6 juin 2000, dans le cadre d’un rite satanique, à l’âge de 60 ans.

    L’exorciste déplore que l’on « sous-estime trop » le « véritable endoctrinement ésotérique et satanique » qui est actuellement « en cours » parmi les jeunes: « Nous assistons, de plus en plus inconscients, à une véritable escalade de messages ésotériques et sataniques insistants ».

    Il exprime trois recommandations pour contrer ce mouvement destructeur.

    Le p. Bamonte est l’auteur, notamment, du livre: « La Vierge Marie et le diable dans les exorcismes » (Ed. bénédictinesjanvier 2012).

    Voici la réflexion du p. Bamonte sur les jeunes et le satanisme, dans notre traduction rapide, de travail.

    *****

    L’exemple de sœur Mainetti contre l’endoctrinement satanique

    C’est Satan qui menace la liberté, le bonheur, le salut de tout homme et le progrès de l’humanité. L’adhésion à Dieu nous rend libres, car le bonheur authentique est en Dieu.

    Sœur Maria Laura Mainetti, victime sacrificielle d’un rite satanique accompli par trois adolescentes, a été béatifiée dimanche 6 juin 2021. Le 6 juin 2000, après l’avoir attirée dans un endroit isolé par une tromperie, les adolescentes l’ont attaquée à coups de pierres, puis elles l’ont traînée, blessée, dans un endroit plus isolé, où chacune d’elles lui a infligé six coups de couteau. Pour rappeler le nombre 666 de la bête satanique du livre de l’Apocalypse, elles avaient en effet établi que le rituel d’offrande de la religieuse au diable devait être caractérisé par le nombre des coups. Sœur Maria Laura mourut en invoquant le pardon de Dieu pour elles. Après avoir purgé leur peine, les trois jeunes-filles se sont mariées, elles eurent des enfants et elles travaillent. Le pardon de la religieuse mourante a aussi été le point pour faire repartir leur vie.

    La béatification de sœur Maria Laura Mainetti doit nous faire réfléchir sérieusement sur le dénouement dramatique auquel peuvent conduire non seulement le vide des valeurs et l’ennui qui caractérisent la vie de tant de jeunes, mais aussi ce bombardement médiatique infâme auquel ils sont soumis. Un rythme incessant qui vise à susciter en eux la fascination de la transgression : des « défis »  (challenge) extrêmes, à la recherche continue de propositions hors du commun et au-delà de toutes limites, qui incluent également le culte du démon, avec des rituels aberrants de toutes sortes qui promettent non seulement des émotions intenses mais l’appropriation de sa force maléfique, de ses pouvoirs (comme s’ils étaient des pouvoirs divins et ils ne le sont pas), de ses prestations ésotériques.

    Un nombre croissant de jeunes, et pas seulement, subjugués par ce martèlement médiatique se retrouvent à emprunter des chemins qui s’avèrent être de véritables pièges qui les conduisent à un égarement et les conduisent au blasphème, aux jurons, au vandalisme, à la violence, au meurtre, au suicide. En cela, l’occultisme ésotérique et le satanisme tendent à devenir de véritables voies préférentielles et la communication médiatique, associée au marketing, constitue l’un des canaux privilégiés pour la diffusion de tels parcours. En fait, nous assistons, de plus en plus inconscients, à une véritable escalade de messages ésotériques et sataniques insistants. Romans, musique, jeux vidéo, mode, films, séries télévisées, publicités mettent en branle un turn-over au niveau planétaire où le démoniaque est présenté de manière positive : fascinant, captivant, permissif. Un aspect qui attire fortement les jeunes générations, sans se soucier des résultats éducatifs dévastateurs.

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  • Tombes de Kamloops : les questions d'évangélisation et de mission soutenues par l'État

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    Du Père Raymond J. de Souza sur le National Catholic Register :

    La découverte de Kamloops alimente les questions d'évangélisation et de mission soutenues par l'État

    La question est aussi vieille que le colonialisme.

    11 juin 2021

    Le pape François a exprimé sa douleur et sa solidarité avec les peuples autochtones du Canada après la récente découverte de 215 tombes non marquées dans un ancien pensionnat à Kamloops, en Colombie-Britannique. Cette découverte a bouleversé la vie publique canadienne comme peu de sujets l'ont fait ces dernières années.

    Les jours précédents, les appels à des excuses papales officielles se sont multipliés, y compris de la part du Premier ministre Justin Trudeau. Ceux qui les ont réclamées ont estimé que les commentaires du Saint-Père à l'Angélus du 6 juin étaient inadéquats.

    La question a une portée plus large que le Canada. Comment l'Église pense-t-elle aujourd'hui à l'évangélisation et à la mission soutenues par le pouvoir de l'État - l'histoire des missions presque partout, que ce soit au Canada, au Mexique, en Inde ou au Brésil ? Si le projet colonial européen était moralement mauvais, comment penser alors au fait que la grande majorité des catholiques du monde ont reçu la foi grâce à lui ? 

    Cette question n'est pas nouvelle. Le meilleur film catholique jamais réalisé, The Mission (1986), examine l'enchevêtrement de la mission, de l'évangélisation, de l'esclavage, de la politique coloniale et des relations entre l'Église et l'État dans l'Amérique du Sud du XVIIIe siècle. En 1992, à l'occasion du cinquième centenaire du départ de Christophe Colomb pour l'Amérique, la question a fait l'objet d'un discours public largement favorable à Christophe Colomb. En 2020, alors que les statues de Saint Junipero Serra étaient renversées en Californie, le débat public avait nettement évolué.

    Les pensionnats

    À la fin du XIXe siècle, le gouvernement fédéral du Canada a lancé une politique d'éducation des enfants autochtones, appelés alors "Indiens" et aujourd'hui "indigènes". Cette éducation était destinée à fournir les rudiments d'une éducation européenne et à faciliter la participation des peuples indigènes à l'économie au sens large. 

    Mais le projet avait un objectif culturel plus fondamental, qui était de favoriser l'assimilation en supprimant les langues, les vêtements, les coiffures et la culture indiennes. Selon une expression tristement célèbre, l'objectif était de "tuer l'Indien dans l'enfant". 

    Le gouvernement a construit des pensionnats pour accueillir les enfants indigènes et a rendu leur présence obligatoire. Certaines familles envoyaient leurs enfants de leur plein gré ; pour beaucoup d'autres, les enfants étaient pris par l'État et forcés de vivre dans les "pensionnats" pendant l'année scolaire.

    Bien qu'il s'agisse d'une politique gouvernementale et que les écoles aient été construites par le gouvernement, leur fonctionnement a été largement confié à diverses églises chrétiennes, qui disposaient de l'énergie missionnaire nécessaire pour envoyer des enseignants dans les régions éloignées. Les diocèses et les ordres religieux catholiques géraient environ 60 % des pensionnats.

    Cette politique bénéficiait d'un large soutien de la part de tous les éléments du gouvernement et de la société canadienne. Les pensionnats ont perduré jusque dans les années 1960. Le dernier a fermé dans les années 1990. En 1969 encore, la politique officielle du premier ministre de l'époque, Pierre Trudeau, et du futur premier ministre, Jean Chrétien, était de favoriser l'assimilation des peuples autochtones.

    Abus et excuses

    À la fin des années 1980, d'anciens élèves des pensionnats ont commencé à raconter leurs histoires d'abus physiques et sexuels généralisés. Sur les 150 000 enfants autochtones qui ont fréquenté ces écoles, quelque 6 000 sont morts pendant leur séjour en raison de maladies contagieuses, de soins médicaux insuffisants et de négligence.

    En plus des abus, le principe même des pensionnats a été contesté comme étant injuste. En 2015, un rapport historique de la Commission de vérité et de réconciliation (Truth and Reconciliation Commission TRC) a non seulement décrit en détail les abus, mais a également condamné toute l'entreprise en la qualifiant de "génocide culturel". 

    Le processus de la TRC a fondamentalement changé la vision consensuelle de l'histoire canadienne au sein du gouvernement, des universités et des médias, à tel point que même les statues de Sir John A. Macdonald, le premier Premier ministre, ont été retirées dans les villes du pays. "Sir John A. Macdonald, comme on l'appelle communément, est tenu en moins bonne estime dans les cercles d'élite que ne le seraient des pères fondateurs esclavagistes américains comparables, comme Thomas Jefferson.

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  • Gaspard, soldat de l’amour : séance ce jeudi 10 juin à 20H15

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    Séance jeudi 10 juin à 20h15

    Gaspard, soldat de l’amour

     
    Projection suivie d’une intervention de Marie Axelle et Benoit Clermont, les parents de Gaspard, ainsi que Steven Gunnell, réalisateur du film.
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    Un film de Sabrina et Steven Gunnell

    Le synopsis du film

    Gaspard, soldat de l’amour, est un long métrage qui retrace la vie de Gaspard Clermont, décédé le 1er février 2017 à l’âge de 3 ans et demi, à travers les témoignages de ceux qui l’ont accompagné pendant sa courte mais féconde existence.

    Atteint d’une maladie neurodégénérative incurable diagnostiquée à l’âge d’un an (maladie de Sandhoff), Gaspard a bouleversé un nombre incroyable d’hommes et de femmes, Ses parents, son frère et ses sœurs, le corps médical, sa famille et leurs amis ou encore les membres du clergé soulignent tous son charisme inouï et sa faculté à toucher les âmes par un simple regard.

    Soins médicaux, rôle de la fratrie, souffrance, espérance du ciel, amour conjugal, acceptation et accompagnement vers une mort certaine : autant d’aspects de cette épreuve dévoilée avec bienveillance au fil des minutes.

    Les témoignages recueillis après son décès par Sabrina et Steven J. Gunnell illustrent tous la prodigieuse fécondité de cette vie si inutile aux yeux du monde : Gaspard n’a jamais dit un seul mot, n’a jamais marché, il ne pouvait rien faire par lui-même. Et pourtant son lumineux exemple éclaire désormais le regard sur la vie d’une multitude de personne…

    Lui, si faible, est devenu pour eux un chemin d’essentiel. Et tous souhaitent le remercier, en attendant de le retrouver au Ciel pour l’Eternité.

    Le programme de votre soirée :

    20h15 : projection du film

    21h45 : Echange avec Steven Gunnell (réalisateur), Marie-Axelle et Benoit Clermont

  • L'islamisme : un sujet tabou en Belgique ?

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    Des propos recueillis par Thomas Mahler sur le site de L'Express.fr :

    Florence Bergeaud-Blackler : "L'islamisme est un sujet tabou en Belgique"

    Selon la chercheuse au CNRS, le débat sur l'islamisme est impossible dans la capitale européenne, alors même que fondamentalisme et communautarisme sont en essor.

    L'islamisme serait-il devenu un sujet tabou en Belgique, et en particulier dans la capitale européenne ? Dans Cachez cet islamisme. Voile et laïcité à l'épreuve de la cancel culture, ouvrage collectif dirigé par Florence Bergeaud-Blackler et Pascal Hubert, différents militants laïcs gravitant autour de l'Observatoire des fondamentalismes déplorent que le débat soit devenu impossible dans un pays pourtant adepte de la neutralité en matière religieuse. 

    Préfacé par Elisabeth Badinter, le livre vient d'être publié en Belgique. En dépit de l'absence de recensions dans la presse francophone, il figure dans les meilleures ventes de la grande librairie Filigranes. En France, il sera disponible le 17 juin. En avant-première pour l'Express, Florence Bergeaud-Blackler, chargée de recherche CNRS et anthropologue notamment spécialiste du marché du halal, explique pourquoi certains quartiers de Bruxelles seraient devenus "une sorte de sanctuaire de l'islamisme en Europe", mais aussi pourquoi, selon elle, les élites politiques, universitaires et journalistiques ne veulent aborder cette question que sous l'angle de l'islamophobie. Entretien.  

    L'Express : Pourquoi avez-vous fondé l'Observatoire des fondamentalismes à Bruxelles il y a un an ?  

    Florence Bergeaud-Blackler: C'est une initiative de Fadila Maaroufi, une éducatrice belgo-marocaine qui m'a demandé de diriger le conseil scientifique. Une quarantaine de citoyens, belges en majorité, ont soutenu le projet. Notre idée était de créer un organisme capable de produire des connaissances sur le fondamentalisme, d'assister des personnes victimes de leurs intolérance (notamment jeunes femmes, homosexuels, apostats), et de jouer un rôle de lanceurs d'alerte sur les réseaux sociaux.

    L'islamisme, comme l'islam, s'est installé depuis quarante ans en Belgique dans le sillon d'une immigration nord-marocaine et turque. Les Frères Musulmans agissent pacifiquement en pénétrant le tissu social, les ONG et associations d'aides aux défavorisés, les lieux d'éducation, de soins, les entreprises. A Bruxelles, il s'est largement appuyé sur les structures tribales de l'immigration rifaine, sur des réseaux criminels de passeurs de drogues et autres trafics qui achètent le silence de la communauté (comme ceux qui ont alimenté le jihadisme à Molenbeek par exemple), comme l'a bien décrit l'historien Pierre Vermeren. Cette culture du silence, cette omerta expliquent que les services sociaux ignorent des problèmes qui se traitent "en famille" dans la communauté musulmane. A cela s'ajoute, qu'à quelques exceptions près -comme celle du professeur de l'Université catholique de Louvain Felice Dassetto aujourd'hui retraité- les Belges n'ont pas une compréhension approfondie des dynamiques fondamentalistes dans le champ islamique. Il n'y a pas de tradition islamologique dans les universités comme en France, et l'islamisme reste un sujet tabou. 

    "La presse a cessé de faire son travail d'investigation"

    Vous dites dans votre livre que l'islamisme est bien ancré à Bruxelles... 

    Il existe une bulle fondamentaliste, une sorte de "Bruxellistan", plus soft que le "Londonistan", qui fait de certains quartiers du centre, avec ses belles maisons en pierres rouges, une sorte de sanctuaire de l'islamisme en Europe.  

    Bruxelles a été dès les années 1980 repérée par les Frères Musulmans comme le ventre mou du "ventre mou" qu'est l'Europe, pour reprendre l'expression de Gilles Kepel, où ils pourraient s' installer sans grande résistance au coeur de l'Europe de l'Ouest et à proximité des institutions européennes. La Grande mosquée de Bruxelles, bâtiment profane créé comme attraction exotique en 1879, a été cédée l'Arabie Saoudite en 1978 qui en a fait, via la Ligue Islamique Mondiale, un centre de rayonnement du très rigoriste wahabo-salafisme, qui a nourri les Frères Musulmans. Aujourd'hui le "frérisme" belge est une matrice alimentée idéologiquement et logistiquement en Europe par le Qatar et la Turquie d'Erdogan, avec des moyens de communication moderne, qui s'appuie sur des idéologies bulldozers intersectionnelles néo-féministes, et décoloniales pour avancer ses pions. Depuis les attentats de 2015 et 2016 et les réactions policières, la frange la plus politique des Frères européens s'est alliée aux Frères turcs du mouvement d'Erdogan pour mettre les franges salafistes et jihadistes en veilleuse, le temps que les choses se calment.

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  • Le Congrès Mission aura lieu les 1, 2, 3 octobre 2021 à la Basilique de Koekelberg à Bruxelles

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    Du site du Congrès Mission :
    Nous sommes un groupe de laïcs catholiques qui venons de différentes provinces du pays. Au long de notre jeunesse et aujourd’hui encore, nous avons rencontré de nombreux visages de l’Église. Toujours, nous avons été émerveillés de la multitude des initiatives qui y naissent, et c’est pour les rassembler, organiser un « grand repas de famille » que nous nous sommes réunis autour du projet d’un Congrès Mission.

    Le Congrès Mission a en effet pour objectif de susciter un grand élan pour l’annonce de l’Évangile, en donnant des clés pour permettre à tous les chrétiens de la vivre. Il réunit donc les croyants autour de moments de prières, autour de tables rondes qui abordent de nombreuses thématiques (comment partager sa foi au sein de sa famille, de son couple, de sa ville, de sa paroisse, des initiatives écologiques, du monde associatif…), à l’occasion d’ateliers qui présentent des initiatives d’évangélisations humbles et concrètes, et au sein d’un villages de stands qui donne de la visibilité à tout ce que l’Église met en place au service de la société.

    L’objectif est donc d’offrir un évènement enthousiasmant, permettant à des catholiques de tous horizons et de toutes sensibilités de se retrouver le temps d’un week-end, d’échanger de bonnes idées, de s’épauler, et de partager la joie de croire en Dieu. Chacun pourra donc y découvrir ce que les paroisses voisines ou plus lointaines organisent de beau, ce que les associations chrétiennes mettent en place de grand. Le Congrès Mission n'a donc d'autres objectifs que d'être au services des paroisses pour y partager, valoriser toutes les initiatives existantes. Il nous semble qu’un tel évènement a d’autant plus de sens après la période de confinement que nous connaissons.

    Le Congrès Mission s’adressera à tous les Belges. C’est pour cette raison qu’en accord avec Mgr Kockerols, il se tiendra à Bruxelles, capitale du pays, les premiers, deux et trois octobre prochain.

    Voici, en tant que baptisés, l’initiative que nous avons le désir de porter avec l’Église, en communion avec vous. Nous la confions à vos prières.

    Dès maintenant nous vous invitons à :

    L'équipe du Congrès Mission

    Je m'inscris au Congrès Mission

    congresmissionbruxelles@gmail.com

    https://www.congresmission.com/

  • Le pape François a opéré une révision du code de droit canon

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    D'I.Media via Aleteia.org :

    Le pape François réforme profondément le droit canon

    1/06/21

    Le pape François a opéré une révision du code de droit canon dans l’Église catholique par la promulgation de la Constitution apostolique "Pascite gregem Dei" – "Paissez le troupeau de Dieu" en latin – signée le 23 mai 2021 et publiée le 1er juin.

    Le Vatican a présenté ce mardi 1er juin une révision du code de droit canon dans l’Église catholique par la promulgation de la Constitution apostolique « Pascite gregem Dei » – « Paissez le troupeau de Dieu » en latin – signée le 23 mai 2021. Elle vise à adapter le droit de l’Église au monde d’aujourd’hui et à rééquilibrer le rapport entre justice et miséricorde « qui a parfois été mal interprété », entrainant un climat de « laxisme », notamment dans un certain nombre de cas d’abus sexuels commis par des clercs sur des mineurs.  

    Une révision initiée dès 2007

    L’évêque de Rome a justifié la révision générale du chapitre VI portant sur les « sanctions pénales dans l’Église » par la volonté d’adapter les peines et les sanctions « aux changements sociaux et aux nouveaux besoins du peuple de Dieu ». « Il est devenu évident que la discipline pénale promulguée par saint Jean Paul II le 25 janvier 1983 dans le Code de Droit Canonique devait […] être révisée », a-t-il expliqué en introduction de sa Constitution apostolique. 

    Cette révision d’envergure n’est pas le fruit de la seule volonté du pape François. C’est Benoît XVI qui l’avait initiée en 2007. Le projet a fait l’objet d’une grande consultation collégiale entre experts et pasteurs, à Rome et dans les conférences épiscopales. Elle a abouti à une vaste transformation de ce chapitre VI : sur les 89 canons qui composent ce Livre VI, 63 ont été modifiés, soit 71%, 9 autres canons ont été déplacés (10%) et seulement 17 restent inchangés (19%).

    Plus de fermeté concernant les abus sur mineurs

    Les plus importantes modifications concernent la question des abus sur mineurs. Jusqu’alors considérés uniquement comme des délits contre « les obligations spéciales » (Titre V) propres au sacerdoce au même titre que la rupture du vœu de chasteté, ils sont aussi considérés comme des délits contre la vie, mais aussi « la dignité » – terme ajouté dans la révision – et la liberté humaine (Titre VI).

    Sont concernés les abus sexuels commis par des clercs sur des mineurs mais aussi sur des personnes affectées par une quelconque fragilité. Le texte inclut aussi le détournement de mineur, la possession ou l’exhibition d’images pédopornographiques (Can. 1398).

    Les laïcs dans l’exercice de leur mission ecclésiale sont eux aussi concernés par cette même modification. La prescription pour ces derniers passe à 7 ans, contre 5 ans auparavant. Pour les clercs, elle atteint désormais 20 ans (Can. 1362).

    La révision du droit canonique prend aussi quelques précautions pour s’assurer de la bonne application des peines, que ce soit concernant la personne condamnée mais aussi pour les autorités épiscopales, insérant une notion de « vigilance » à plusieurs reprises. On observe aussi un élargissement et une rationalisation de l’échelle des peines. Est notamment ajouté le paiement d’une somme d’argent pour les fins de l’Église en fonction des règles mises en place par la conférence épiscopale (Can. 1336) – une mesure déjà en pratique dans les cas d’abus.

    En matière économique et en cas de corruption

    Le texte législatif comporte également de nouvelles normes en matière d’économie de manière à répondre aux récents litiges qui ont secoué le Saint-Siège. Ainsi désormais, « le clerc ou le religieux qui, outre les cas déjà prévus par le droit, commet un délit en matière économique » (Can. 1293) sera puni de peines expiatoires (Can. 1336) avec l’obligation de réparer le dommage commis.

    Est stipulée l’interdiction de donner ou promettre quoi que ce soit afin que quelqu’un exerçant un office ou une charge dans l’Église « omette » d’agir illégitimement (Can. 1377). De même, celui qui accepte ces dons ou promesses sera puni selon la gravité du délit, jusqu’à la privation de l’office. De nouvelles normes qui pourraient être utiles pour prévenir tout risque de corruption.

    Le même article défend quiconque exerçant une charge de demander « une offrande qui dépasse ce qui est établi ou des sommes supplémentaires » sous peine d’une amende pécuniaire appropriée ou d’autres peines, y compris la privation de l’office.

    Présomption d’innocence renforcée

    Le nouveau livre prévoit par ailleurs de nouvelles dispositions en matière de présomption d’innocence (Can. 1321) : désormais, « quiconque est retenu innocent jusqu’à ce que le contraire ne soit prouvé ».

    Enfin, sera punie toute personne qui empêche le libre exercice d’un ministère ou du pouvoir ecclésiastique ou bien l’usage des biens sacrés (Can. 1272), ou encore violentent un ecclésiastique exerçant un pouvoir. Autre nouveauté : ceux qui empêchent la tenue libre d’une élection ou violentent un électeur ou un élu seront sanctionnés. Une règle qui pourrait s’appliquer lors d’un conclave, d’un synode, ou lors d’élections au sein des conférences épiscopales.

  • Canada : tristesse et consternation

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    On ne peut faire l'impasse sur ces faits terribles et accablants même s'ils contredisent une vision idéalisée de l'histoire de l'Eglise antérieure à Vatican II....

    De François Gloutnay sur le site presence-info.ca

    Restes d'enfants autochtones: des leaders catholiques «bouleversés»

    Sous la responsabilité des Oblats de Marie-Immaculée, le pensionnat de Kamloops (Kamloops Indian Residential School) a ouvert ses portes en 1890. On vient d'y retrouver les restes de 215 enfants autochtones.

    31 mai 2021

    Au lendemain de la découverte des restes de 215 enfants sur le site d'un ancien pensionnat autochtone de la Colombie-Britannique, le premier ministre Justin Trudeau a ordonné la mise en berne du drapeau canadien «jusqu'à nouvel ordre» sur tout les édifices et établissements du gouvernement.

    Sous la responsabilité des Oblats de Marie-Immaculée, le pensionnat de Kamloops (Kamloops Indian Residential School) a ouvert ses portes en 1890. En 1969, le gouvernement fédéral a transformé ce pensionnat, le plus grand au Canada, en une école.

    «À notre connaissance, ces enfants disparus sont des décès non documentés», a déclaré Rosanne Casimir, la chef de la Première Nation Tk'emlups te Secwépemc, en annonçant la découverte de ce lieu de sépulture jusqu'alors inconnu. «Certains de ces enfants n'avaient pas plus de 3 ans», a-t-elle déploré. mai 

    «Je me joins humblement à tous ceux qui ont le coeur brisé et qui sont horrifiés par cette nouvelle», a déclaré l'évêque catholique de Kamloops, Mgr Joseph Nguyen. «J'exprime ma plus profonde sympathie à la chef Rosanne Casimir de la Première Nation Tk'emlups te Secwépem et à tous ceux qui pleurent cette tragédie et cette perte indicible.»

    «Aucun mot de tristesse ne peut décrire adéquatement cette horrible découverte», a dit Mgr Nguyen.

    «La nouvelle de la découverte récente est tout à fait bouleversante. Elle fait ressurgir des traumatismes dans de nombreuses communautés à travers ce pays», a déclaré Mgr Richard Gagnon, l'archevêque de Winnipeg et le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, le lundi 31 mai.

    «Honorer la dignité de ces petits qui ont perdu leurs vies exige que la vérité soit mise en lumière», a-t-il ajouté. «Alors que ces événements ravivent la souffrance d’un passé douloureux, les évêques du Canada s’engagent à poursuivre leur marche côte à côte avec les Peuples autochtones dans le présent, à la recherche d’une plus grande guérison et réconciliation pour l’avenir.»

    En 2015, la Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR), chargée d'enquêter sur les pensionnats autochtones, avait révélé qu'il «n’était pas pratique courante de remettre la dépouille des élèves décédés dans les pensionnats aux communautés d’origine» et qu'au moins 3200 enfants étaient décédés dans ces établissements à la suite de mauvais traitements. Elle déplorait aussi que la plupart des cimetières connus de ces anciens pensionnats étaient aujourd'hui «abandonnés, désaffectés et risquaient d’être profanés accidentellement».

    Dans un de ses appels à l'action (no 73), la CVR demandait au gouvernement fédéral d'oeuvrer de concert avec les Églises et les communautés autochtones afin «d’établir et de tenir à jour un registre en ligne des cimetières de ces pensionnats, et, dans la mesure du possible, de tracer des cartes montrant l’emplacement où reposent les élèves décédés». La déclaration de la CECC ne mentionne pas cette demande de la CVR ni les autres appels à l'action qui concernaient l'Église catholique.

    «Il reste encore beaucoup de travail à faire alors que nous marchons collectivement sur la voie de la réconciliation», a pour sa part reconnu Carolyn Bennett, ministre des Relations Couronne-Autochtones. Le gouvernement reste «déterminé à mettre en œuvre les appels à l'action de la CVR et à travailler avec les peuples et les communautés autochtones pour aller de l'avant», a-t-elle déclaré le mardi 31 mai.

    Les missionnaires oblats ont été les administrateurs de ce pensionnat durant 80 années. Des frères et des pères des Oblats de Marie-Immaculé ont aussi enseigné aux jeunes Autochtones qui y ont séjourné, souvent contre le gré et au mépris de leur culture.

    «Grâce à notre propre réflexion et au travail de la Commission de vérité et réconciliation, nous prenons de plus en plus conscience des dommages causés par les pensionnats aux peuples autochtones, des dommages durables causés par la colonisation et du rôle que notre ordre religieux y a joué par le biais du système des pensionnats», a reconnu le père Ken Thorson, le provincial de la région oblate Lacombe.

    «Cette prise de conscience croissante nous conduit à un désir accru d'écouter profondément et d'apprendre des communautés autochtones où les Oblats continuent à vivre et à exercer leur ministère. Les Oblats restent engagés à participer, avec humilité, aux efforts en cours pour la réconciliation et la guérison concernant notre rôle dans cette portion douloureuse de notre histoire commune.»

  • Aux temps heureux de l'avant-concile...

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    La visite pastorale de Mgr Montini (futur Paul VI) à Basiglio, commune située au sud de la ville métropolitaine de Milan, pour la confirmation d'enfants de la paroisse, le 7 avril 1957. (Youtube) (via le Forum catholique)

  • Ontario : l'idéologie LGBT s'installe dans l'enseignement catholique

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    L'idéologie LGBT a bel et bien contaminé les milieux catholiques et s'est introduite dans la sphère éducative comme on peut le voir ici, en Ontario (source : François Gloutnay sur Présence) :

    Ontario: le drapeau de la fierté gaie à la une de 'Catholic Teacher'

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    25 mai 2021

    Le drapeau de la fierté gaie flotte sur la couverture du numéro de mai du Catholic Teacher, la revue de l'influente Association des enseignantes et des enseignants catholiques anglo-ontariens (OECTA), un syndicat qui représente 45 000 professeurs des écoles primaires et secondaires de l'Ontario.

    Sur la une de la revue, deux grands titres s'affichent au dessus du drapeau arc-en-ciel. Le mot-clic TIME TO #DoMore précède Pride in catholic education (La fierté dans l'éducation catholique), le titre d'un article rédigé par Shannon Hogan, une conseillère syndicale de l'OECTA.

    Son texte débute par un verset de la lettre de Paul aux Galates (3, 28): «Il n’y a plus ni juif ni grec, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus.»

    L'auteure y déplore ensuite la «rhétorique vitriolique» qui a entouré la décision de faire flotter ou non le drapeau de la fierté, durant tout le mois de juin, sur les différentes écoles catholiques de l'Ontario.

    C'est que, durant le printemps, des conseils scolaires catholiques ainsi que des directions d’écoles ont voté sur leur participation au mois de la fierté, célébré au mois de juin. Le conseil scolaire catholique du district de Toronto s'y est montré favorable, tout comme celui du district de Waterloo. Le conseil scolaire catholique du district de Halton, qui regroupe les écoles catholiques des villes de Burlington, Georgetown, Halton Hills, Milton et Oakville, a voté contre la présence du drapeau tant sur ses écoles que devant son siège administratif. Chacune des neuf écoles secondaires que regroupe ce district scolaire ont rapidement tenu à déplorer cette décision sur Twitter.

    «Voir le drapeau de la fierté flotter sur nos bâtiments est un signe que l'on enseigne à tous les élèves sous notre responsabilité la valeur évangélique de l'amour inconditionnel», écrit Shannon Hogan dans le Catholic Teacher du mois de mai.

    Chacun de ces votes a été précédé par des nombreux débats sur les réseaux sociaux et dans les cercles catholiques. Le cardinal Thomas Collins, archevêque de Toronto, a même émis une déclaration sur l'inclusion, au début du mois de mai, après avoir reçu «de nombreuses demandes de renseignements de la part d'administrateurs, d'enseignants, d'élèves et des parents» à ce sujet.

    Le cardinal reconnaît que ce débat entraîne des «sentiments passionnés» et dit souhaiter que «le dialogue puisse être mené de manière respectueuse et réfléchie».

    «Il est douloureux que le débat public sur la meilleure façon de promouvoir l'inclusivité ait, par lui-même, causé de telles divisions au sein de notre communauté», observe-t-il.

    Les parents qui choisissent d'inscrire leurs enfants dans une école catholique «s'attendent à ce que les conseillers scolaires, les directeurs d'école, les enseignants veillent à ce que l'enseignement catholique soit présenté, vécu et insufflé dans tout ce que nous faisons», estime  l'archevêque.

    «À cet égard, le symbole approprié qui représente notre foi, ainsi que l'inclusion et l'acceptation des autres, est la croix», bien visible à l'entrée de chaque école catholique.

    L'archevêque reconnaît toutefois que c'est la prérogative des conseils scolaires de «déterminer la voie à suivre» dans ce dossier.