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Jeunes - Page 48

  • Semaine sainte : les Français plus « chanceux » que leurs voisins européens ?

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    Alors que les fidèles s’apprêtent à entrer dans la Semaine sainte après le Dimanche des rameaux ce 28 mars, tour d’horizon des mesures sanitaires en place chez nos voisins européens. Un commentaire d’Agnès Pinard Legry sur le site web « Aleteia » :

    Semaine sainte FR322784A.jpgÀ l’approche de la Semaine sainte et de Pâques et alors que le contexte sanitaire se tend, les catholiques français ont appris avec soulagement qu’ils pourront assister, sauf nouvelles mesures, aux différents offices de la Semaine sainte et de Pâques. Seules contraintes outre le protocole sanitaire : respecter le couvre-feu (de 19h à 6h) et, pour les zones concernées, choisir une messe à moins de 10 kilomètres de chez soi. « Les règles s’appliquant aux lieux de culte resteront inchangées », a ainsi assuré le Premier ministre Jean Castex il y a quelques jours. Face à l’épidémie, nos voisins européens ont pris des dispositions plus ou moins drastiques concernant les offices de la Semaine sainte. Comment vont-ils vivre ce temps fort de la liturgie ?

    1ALLEMAGNE : DES OFFICES FINALEMENT AUTORISÉS

    Pendant cinq jours, du 1er au 5 avril, l’Allemagne devait se mettre « en pause », avait indiqué ce mardi 23 mars la chancelière Angela Merkel lors d’une conférence de presse. Les offices religieux sur cette période, c’est-à-dire pendant la Semaine sainte et Pâques, devaient être annulés, les messes se tenir à huis clos et les fidèles contraints de vivre ces temps liturgiques forts depuis chez eux. Mais au lendemain des annonces, ce mercredi,  Angela Merkel a reconnu avoir fait « une erreur » en voulant durcir pour le long week-end de Pâques les règles sanitaires anti-Covid en Allemagne. À l’issue d’une réunion d’urgence avec les Länder, les États-régions, la chancelière allemande confirmé l’abandon du projet.

    2ESPAGNE : DES OFFICES MAIS PAS DE PROCESSION

    Les offices de la Semaine sainte et de Pâques sont maintenus mais les processions, si importantes en Espagne, sont suspendues. Un protocole sanitaire (masque obligatoire, désinfection des mains, distance de sécurité…)  est appliqué dans les églises lors des messes.

    Lire aussi :Les leçons d’humanité des jours de la Semaine sainte

    3ÉCOSSE : REPRISE DES OFFICES

    Si aucune détérioration de la situation sanitaire n’est observée d’ici là, le gouvernement a annoncé la reprise des messes publiques en Écosse à partir du vendredi 26 mars afin de permettre aux fidèles de vivre pleinement le Dimanche des rameaux, la Semaine sainte et Pâques. Le protocole sanitaire y sera néanmoins strict avec un plafond fixé à 50 personnes quelle que soit la taille de l’édifice religieux et deux mètres de distance entre les fidèles.

    4ROYAUME-UNI : LES OFFICES MAINTENUS

    Comme en France, le Royaume-Uni autorise les messes publiques à condition de respecter un protocole sanitaire (distance de sécurité, port du masque…).

    5BELGIQUE : DE FORTES CONTRAINTES

    En Belgique, les messes publiques sont limitées à 15 personnes depuis le mois de décembre 2020 et cela quelle que soit la taille de l’édifice. Une situation jugée injustifiable et discriminatoire pour de nombreux fidèles qui ne devrait pas évoluer pour la Semaine sainte et Pâques.

    Lire aussi :En Belgique, « le mépris total des cultes »

    6ITALIE : LES OFFICES MAINTENUS

    En raison de l’augmentation du nombre de cas de Covid-19, les autorités italiennes ont adopté de nouvelles restrictions liées au contexte sanitaire jusqu’au 6 avril. Malgré un couvre-feu de 22h à 6h du matin, l’interdiction de se déplacer entre les régions et la fermeture de commerces non-essentiels, les festivités « liées à des cérémonies civiles ou religieuses » restent autorisées. Les messes publiques sont donc autorisées à condition de respecter un protocole sanitaire prenant en compte les différents gestes barrières.

    7PORTUGAL : DES OFFICES MAIS PAS DE PROCESSION

    Après près de trois mois de confinement, les messes publiques ont repris mi-mars au Portugal. Contrairement à ce qui s’est passé en 2020 en raison de la pandémie, les célébrations de cette année se feront donc bien avec la participation de l’assemblée. La Conférence épiscopale du Portugal a néanmoins demandé à ce que les processions et autres expressions de piété populaire soient suspendues afin d’éviter des « risques pour la santé publique ».

    Ref. Semaine sainte : les Français plus « chanceux » que leurs voisins européens ?

    Comme on l’aura lu par ailleurs, les préoccupations actuelles de l’épiscopat belge sont d’un autre ordre que celui de la liberté des cultes. A chacun ses priorités, mais un choix étrange -ou un aveu d'impuissance-  qui laissera des traces parmi les chrétiens de tous âges et opinions.

    JPSC

  • Arnaud Beltrame, l’âme d’un chevalier moderne

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    arnaud_beltrame.jpgIl y a trois ans tombait Arnaud Beltrame. Pour lui, le Ciel n’était pas loin :

    Sur le site web « Salon Beige », trois ans après sa mort, découvrez le documentaire-témoignage réalisé par les proches d’Arnaud Beltrame. Avec les témoignages de Marielle Beltrame et du Père Jean-Baptiste Golfier (chanoine de Lagrasse) :

    Ref. Arnaud Beltrame, l’âme d’un chevalier moderne

    JPSC

  • CLARA : parce-que toute vie vaut la peine d'être vécue....

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    photo-home-1-2048x1409.jpgParce-que toute vie vaut la peine d'être vécue....

    CLARA, association belge pour la défense de la vie humaine, a pour objectif de promouvoir une culture de vie: apporter d’assistance et de la solidarité aux plus vulnérables, former et informer la société sur les graves atteintes à la vie et à la dignité humaine. CLARA veut de vraies solutions pour les filles enceintes, les femmes, les malades, les personnes âgées et les personnes seules. Nous sommes convaincus que la vie de chaque personne vaut la peine d’être vécue, même lorsque la vie n’est pas parfaite.

    Des jeunes engagés...

    CLARA Life est composé de personnes jeunes et motivées qui souhaitent ensemble diffuser un message important pour notre pays. Nous sommes déterminés à avoir un impact. La défense de la vie humaine est au cœur de nos efforts. Par tous nos efforts, nous espérons pouvoir convaincre la société de la valeur intrinsèque de chaque vie humaine.

    En savoir plus sur l'équipe

  • Comment le pape interprète le "tremblement de terre" qui a frappé le monde en 2020 sous la forme d'un nouveau coronavirus

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    De Vatican News (anglais) :

    Le pape François : "Nous devons sauver des vies, pas construire des armes pour les détruire".

    Un nouveau livre intitulé "Dieu et le monde à venir" sort en librairie ce mardi, dans lequel le pape François accorde une longue interview au journaliste italien Domenico Agasso (Edizione Piemme-LEV). Nous publions ici un extrait traduit de l'italien original.

    DOMENICO AGASSO

    Q : Votre Sainteté, comment interprétez-vous le "tremblement de terre" qui a frappé le monde en 2020 sous la forme d'un nouveau coronavirus ?

    "Dans la vie, il y a des moments d'obscurité. Trop souvent, nous pensons qu'ils n'arrivent qu'aux autres et pas à nous, à quelqu'un d'autre, dans un autre pays, peut-être sur un continent lointain. Au lieu de cela, nous nous sommes tous retrouvés dans le tunnel de la pandémie. La douleur et le chagrin ont franchi les portes de nos maisons, envahi nos pensées, attaqué nos rêves et nos projets. Et donc, aujourd'hui, personne ne peut se permettre de dormir tranquille. Le monde ne sera plus jamais le même. Mais c'est précisément dans cette calamité que nous devons saisir les signes qui peuvent s'avérer être les pierres angulaires de la reconstruction. Les discours ne suffisent pas à résoudre les urgences. La pandémie est un signal d'alarme sur lequel l'humanité est obligée de réfléchir. Ce temps d'épreuve peut ainsi devenir un temps de choix sages et clairvoyants pour le bien de l'humanité, de toute l'humanité."

    Q : Quelles sont les urgences que vous percevez ?

    "Nous ne pouvons plus accepter allègrement les inégalités et les perturbations de l'environnement. La voie du salut de l'humanité passe par la création d'un nouveau modèle de développement, qui se concentre incontestablement sur la coexistence entre les peuples en harmonie avec la Création. Nous devons être conscients que chaque action individuelle ne reste pas isolée, en bien ou en mal, mais a des conséquences sur les autres, car tout est lié : Tout ! En changeant les modes de vie qui poussent des millions de personnes, surtout des enfants, à la famine, nous pourrons mener une existence plus austère qui rendra possible une répartition équitable des ressources. Cela ne signifie pas qu'il faille diminuer les droits de certaines personnes pour favoriser un nivellement par le bas, mais plutôt qu'il faut garantir des droits plus nombreux et plus larges à ceux qui n'en ont actuellement aucun."

    Q : Voyez-vous des signes encourageants ?

    "Il existe déjà aujourd'hui des mouvements populaires qui tentent de promouvoir ces notions et opérations "par le bas", ainsi que certaines institutions et associations. Ils tentent de concrétiser une nouvelle façon de voir notre maison commune : non plus comme un entrepôt de ressources à exploiter, mais comme un jardin sacré à aimer et à respecter, à travers des comportements durables. Il y a aussi une prise de conscience chez les jeunes, notamment au sein des mouvements écologiques. Si nous ne retroussons pas nos manches et ne prenons pas immédiatement soin de la Terre, avec des choix personnels et politiques radicaux, avec un tournant économique "vert" en orientant les développements technologiques dans cette direction, tôt ou tard, notre maison commune nous jettera par la fenêtre. Nous ne pouvons plus perdre de temps."

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  • Des activistes écologistes saluent "la jeunesse d'esprit" du pape

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    D'Antoine Mekary sur Aleteia.org :

    La « jeunesse d’esprit » du pape François saluée par des activistes écologistes

    16/03/21

    Le pape François a reçu trois jeunes activistes écologistes Français lors d’une audience privée lundi 15 mars.

    Une rencontre sous le signe de l’engagement pour la « maison commune » ? Le pape François a échangé ce lundi 15 mars en fin de matinée avec une délégation française emmenée par l’eurodéputé Pierre Larrouturou (S&D) – qui n’a finalement pas pu venir en raison d’un test positif au Covid-19 – composée de trois jeunes activistes : l’écrivain et réalisateur écologiste Cyril Dion, garant de la Convention Citoyenne pour le climat décidée par Emmanuel Macron, l’entrepreneur Eva Sadoun et le fondateur du mouvement Coexister Samuel Grzybowski.

    La raison de cette audience, qui aura duré 45 minutes, tient de la conjonction du calendrier politique européen et la volonté d’un homme. En tant que rapporteur général du budget pour le Parlement européen, Pierre Larrouturou demande depuis plusieurs mois la mise en place d’une taxe sur les transactions spéculatives financières en Europe. Il a fait une grève de la faim de deux semaines cet automne pour alerter sur les risques de voir cette mesure, pourtant adoptée par le Parlement européen, être refusée par le Conseil européen.

    La « jeunesse d’esprit » du pape François

    Si les échanges ont essentiellement porté sur l’écologie, les trois Français ont salué « une vraie liberté de parole » et une « jeunesse d’esprit » chez le pontife. Après avoir eu un compte-rendu de la rencontre, Pierre Larrouturou, co-président du parti Nouvelle Donne, s’est félicité de la teneur des échanges. « Le Pape est engagé depuis très longtemps sur les questions de climat, de justice sociale et justice fiscale », a-t-il rappelé.

  • Un catholique allemand sur trois pense à quitter l'Eglise

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    Du National Catholic Register :

    Enquête : Un catholique sur trois en Allemagne pense à quitter l'Église.

    En juin 2019, le pape François a envoyé une lettre de 28 pages aux catholiques allemands, les exhortant à se concentrer sur l'évangélisation face à une "érosion et une détérioration croissantes de la foi."

    12 mars 2021

    BERLIN, Allemagne - Un tiers de tous les catholiques allemands envisagent de quitter l'Église, selon un nouveau sondage publié jeudi.

    L'étude représentative, dévoilée le 11 mars, a été réalisée par l'institut de recherche d'opinion INSA Consulere, basé à Erfurt, pour le compte de l'hebdomadaire catholique Die Tagespost et de l'agence de presse protestante Idea. Elle confirme les résultats d'une précédente enquête qui indiquait des chiffres similaires.

    Parmi les personnes interrogées appartenant à l'Église catholique, 33 % envisagent de quitter l'Église en raison des scandales actuels liés à la gestion des cas d'abus sexuels commis par des membres du clergé, tandis que 44 % déclarent qu'elles ne vont pas tourner le dos à l'Église. Les autres 14% des répondants ont indiqué qu'ils "ne savaient pas". Neuf pour cent des personnes ayant participé à l'enquête n'ont pas précisé leur réponse.

    CNA Deutsch, le partenaire d'information en langue allemande de CNA, a rapporté que la nouvelle enquête a également révélé qu'un membre sur quatre des églises régionales protestantes en Allemagne a déclaré qu'il pourrait "quitter l'Église bientôt."

    En 2019, un total de 272 771 catholiques allemands ont formellement quitté l'Église - plus que jamais auparavant. Les chiffres pour 2020 ne seront pas publiés avant l'été de l'hémisphère nord.

    La crise des abus n'est pas la seule raison de cet exode. Selon une étude réalisée par le diocèse d'Osnabrück, dans le nord de l'Allemagne, les catholiques les plus âgés citent notamment la gestion de la crise des abus par l'Église comme une raison de leur départ, rapporte CNA Deutsch. Les plus jeunes, en revanche, sont plus susceptibles de se désinscrire en tant que catholiques pour éviter de payer l'impôt ecclésiastique obligatoire.

    En 2019, l'Église en Allemagne a reçu plus d'argent en impôt ecclésiastique que jamais auparavant. Selon les chiffres officiels publiés en juillet 2020, l'Église allemande a reçu 6,76 milliards d'euros (7,75 milliards de dollars) en 2019. Cela a représenté une augmentation de plus de 100 millions d'euros (115 millions de dollars) par rapport à 2018, année où l'Église a gagné 6,64 milliards d'euros grâce à cet impôt. Cette hausse serait due à la croissance de l'économie allemande en 2019.

    Si un individu est enregistré comme catholique en Allemagne, 8 à 9 % de son impôt sur le revenu va à l'Église. La seule façon pour eux de ne plus payer cet impôt est de faire une déclaration officielle de renonciation à leur appartenance. Ils ne sont plus autorisés à recevoir les sacrements ou un enterrement catholique.

    Cette taxe fait l'objet de critiques croissantes, plusieurs évêques se demandant s'il faut la réformer, indique CNA Deutsch. Dès 2016, l'archevêque Georg Gänswein, secrétaire particulier de Benoît XVI, a critiqué le processus, qualifiant sa gestion des personnes qui choisissent de ne pas adhérer au système controversé de "problème grave."

    Selon une recherche de l'Université de Fribourg publiée en 2019, le nombre de chrétiens payant l'impôt ecclésiastique en Allemagne devrait diminuer de moitié d'ici 2060. Les chercheurs ont déclaré que le déclin attendu pouvait être prédit compte tenu de la diminution du nombre de baptêmes en Allemagne, du nombre d'Allemands qui se sont éloignés de l'inscription religieuse formelle et de la diminution de la population globale de l'Allemagne, qui devrait chuter de 21% d'ici 2060.

    L'année dernière, les évêques allemands ont annoncé qu'ils prévoyaient un "chemin synodal" de deux ans, réunissant des laïcs et des évêques pour discuter de quatre sujets majeurs : la manière dont le pouvoir est exercé dans l'Église, la moralité sexuelle, le sacerdoce et le rôle des femmes.

    Ils ont déclaré que le processus se terminerait par une série de votes "contraignants" - suscitant des inquiétudes au Vatican quant au fait que les résolutions pourraient remettre en cause l'enseignement et la discipline de l'Église.

    En juin 2019, le pape François a envoyé une lettre de 28 pages aux catholiques allemands, les exhortant à se concentrer sur l'évangélisation face à une "érosion et une détérioration croissantes de la foi."

    "Chaque fois qu'une communauté ecclésiale a essayé de se sortir seule de ses problèmes, en comptant uniquement sur ses propres forces, ses méthodes et son intelligence, elle a fini par multiplier et nourrir les maux qu'elle voulait surmonter", a-t-il écrit.

    Dans un discours aux évêques allemands en 2015, il a déclaré qu'"on peut vraiment parler d'une érosion de la foi catholique en Allemagne", les exhortant à "surmonter la résignation qui paralyse."

  • Quelles solutions pour l'Eglise face à la crise des vocations ?

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    5 mars 2021

    Chute du nombre de vocations, quelles solutions pour l'Eglise ?

    Le Club des Hommes en Noir

    Chute du nombre de vocations, <br>quelles solutions pour l'Eglise ? <br>Le Club des Hommes en Noir

    Le Club des Hommes en Noir attaque sa troisième saison. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! Vous pouviez les entendre, grâce au studio vidéo de L'Homme Nouveau vous pouvez maintenant les voir ! Les nouveaux épisodes sont disponibles chaque vendredi.

    Cette semaine, le Club des Hommes en Noir composé des abbés Guelfucci, Celier et Barthe et dirigé par Philippe Maxence s'interroge sur l'avenir de l'Eglise face à la chute du nombre de vocations

     

  • La Pologne toujours catholique mais...

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    De Vatican News :

    5 février 2021

    L’heure des bilans pour l’Église en Pologne

    Le nombre des vocations est encore un des plus élevés d’Europe, avec 438 nouveaux séminaristes en 2020. Près de 92 % des Polonais déclarent être catholiques et 37% d’entre eux vont encore à la messe régulièrement, selon un rapport de l'Agence catholique d'information KAI. Pourtant, les Polonais sont moins liés qu’avant à leur communauté et l’Église suscite un peu plus de méfiance.

    Au sein du clergé, on compte 2 cardinaux, 29 archevêques, 123 évêques (dont 4 de rite byzantin-ukrainien), 33 600 prêtres dont 24 700 diocésains et 8 900 religieux. Il y a environ 19 000 religieux, regroupés dans 104 instituts religieux et 13 congrégations de vie contemplative. L’an dernier, parmi les 2 556 séminaristes du pays figuraient 438 nouveaux candidats au sacerdoce, selon les données fournies à KAI par la Conférence des recteurs des séminaires théologiques supérieurs: 289 dans les séminaires diocésains et 149 dans les ordres religieux, dont les plus nombreux chez les Dominicains. Les départs du sacerdoce, en revanche, de 56 par an en moyenne de 2000 à 2017.

    En ce qui concerne la présence des catholiques polonais dans le monde, on compte 2 697 missionnaires, dont 500 prêtres diocésains, 1 283 religieux, 875 religieuses et 39 laïcs.

    Une terre catholique

    91,9 % des Polonais déclarent être catholiques, 0,9 % orthodoxes et 3,1 % athées. En 2019, l'Église catholique comptait 32 461 000 fidèles répartis dans 10 382 paroisses avec un taux de religiosité parmi les plus élevés d'Europe, puisque 36,9 % des catholiques assistent régulièrement à la messe dominicale.

    On estime que plus de 2,5 millions de fidèles prêtent main forte à leur paroisse ou communauté d’appartenance. Toutefois, selon les données de 2018, seuls 8 % des laïcs pratiquants sont engagés de manière permanente dans des communautés, associations ou organisations. Caritas Polska regroupe 44 Caritas diocésaines - auxquelles se réfèrent 3 250 organisations Caritas paroissiales - et 834 postes de secours gérés par des religieux et religieuses.

    Les Polonais sont particulièrement attachés à la piété populaire et en particulier à la piété mariale. Avant les périodes de confinement, en 2019, le sanctuaire de Jasna Góra, le plus important des 1050 sanctuaires du pays (dont 793 mariaux), a enregistré plus de 4 millions de pèlerins, tandis que le celui de la Miséricorde Divine, lié aux apparitions de Jésus à Sainte Faustine Kowalska, enregistre annuellement environ 2 millions de pèlerins de 90 pays.

    Émergence d’une défiance

    Néanmoins, le nombre de ceux qui se déclarent en faveur des enseignements de l'Église sur les questions morales, en particulier dans le domaine de l'éthique sexuelle, est en baisse. Par exemple, seuls 20 % des fidèles considèrent que la cohabitation prémaritale est inadmissible.

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  • Inde : rites et prières hindous obligatoires dans les écoles publiques et privées

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/INDE - Protestations de chrétiens après l'introduction de rites et prières hindous obligatoires dans les écoles publiques et privées

    16 février 2021  

    New Delhi (Agence Fides) – Au sein du territoire fédéral Dadra et Nagar Haveli et Daman et Diu, dans l'ouest de l'Inde, dans toutes les écoles, les élèves de tout niveaux auront l'obligation de célébrer le Vasant Panchami (festival hindou qui marque la préparation à l'arrivée du printemps), en vénérant la déesse Saraswati (déesse de la connaissance). C'est ce que dispose une circulaire émise par les autorités compétentes et envoyée à toutes les écoles, circulaire qui a créé un malaise parmi les enseignants et les élèves qui ne sont pas de religion hindoue ainsi qu'au sein des instituts privés. Ainsi que l'a appris l'Agence Fides, le United Christian Forum (UCF), organisation qui promeut les droits fondamentaux et civils, a fait appel au gouvernement afin qu'il retire la directive ordonnant d'adorer les divinités hindoues. « La communauté chrétienne de Dadra et Nagar Haveli et Daman et Diu souffre à cause de la directive » a déclaré à Fides A. C. Michael, coordinateur national de l'UCF.

    Suivant la circulaire en question, toutes les écoles, publiques et privées – y compris les établissements chrétiens – doivent organiser le programme de la festivité, rendant hommage à la divinité et présenter ensuite un rapport de conformité accompagné de photographies d'ici le 17 février. La directive comprend la récitation de formules de prières hindoues et des rituels hindous dans toutes les écoles.

    La communauté chrétienne voit l'actuelle circulaire comme « une manière de limiter la pratique de sa propre foi et comme une violation de sa liberté ainsi que du droit d'administrer ses propres institutions » souligne A.C. Michael, responsable laïc catholique. La conduite de l'administration – affirme-t-il - « porte gravement atteinte à la liberté de religion et à la liberté d'instituer et d'administrer des institutions éducatives, prérogatives garanties par la Constitution indienne, en tant que garantie pour toutes les minorités religieuses ».

    « La communauté chrétienne, qui aime la paix, prie afin que l'Inde continue à prospérer et que le tissu séculaire de notre terre pluraliste demeure intact. Au nom de la communauté, le United Christian Forum demande à l'administration et à la Direction de l'Instruction de retirer immédiatement cette circulaire » note A.C. Michael.

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  • France : le nombre des ordinations sacerdotales au plus bas en 2020

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    De Jean-Pierre Maugendre sur le site "Renaissance catholique" :

    Nouvelle baisse des ordinations sacerdotales en 2020

    L’année 2020 marque un point bas jamais atteint du nombre des ordinations sacerdotales en France avec 91 prêtres français ordonnés. C’est sans doute un des renseignements les plus précieux que nous livre le site, très documenté : La Vérité des Chiffres. http://www.laveritedeschiffres.net/.( lien direct en bas de ce post) Ces 91 prêtres se répartissent entre 46 prêtres pour les diocèses et 45 rattachés à des ordres religieux ou à des fraternités sacerdotales. A ces prêtres il convient d’ajouter les 31 prêtres étrangers ordonnés en France et destinés à y rester. Soit un total de 122 prêtres ordonnés pour exercer leur apostolat en France. La méthode de calcul ici adoptée est sensiblement différente de celle utilisée par la Conférence des Evêques de France qui arrive à un total de 126 ordinations, en comptant les prêtres étrangers ordonnés en France mais destinés à retourner dans leur pays d’origine et en excluant les prêtres français ordonnés à l’étranger en particulier dans des Instituts où se célèbre la messe traditionnelle (Ecône, Gricigliano,etc.) Dans le même temps

    il meurt de l’ordre de 800 prêtres par an.

    Pour mémoire en 1901, il y avait eu 1733 ordinations pour le clergé diocésain, et encore 646 en 1965- date de clôture du concile, à donc mettre en regard des 46 ordinations ci-dessus mentionnées. Plus que d’une crise il s’agit là d’un véritable effondrement, concrétisé par la fermeture, en 2019, des séminaires de Lille et Bordeaux. Les ordinations diaconales de 2020 permettent d’anticiper les ordinations sacerdotales de 2021 soit : 36 diocésains français- dont 10 pour Paris et Versailles- et 54 autres français dont 27 à la communauté Saint Martin et 12 selon la Forme Extraordinaire du Rite Romain.

    Vers une Eglise sans prêtres ?

    Affinant son analyse La vérité des Chiffres explore la situation diocèse par diocèse. Logiquement, en fonction des chiffres précédents, de nombreux diocèses doivent se préparer à une quasi extinction de leur presbyterium, cela d’autant plus que le nombre déjà faible d’ordinations est concentré sur très peu de diocèses. Essentiellement Paris, Versailles et Toulon. Cependant les situations de ces trois diocèses sont très différentes. En effet il convient de distinguer le nombre des vocations originaires d’un diocèse, qui reflètent surtout la vitalité chrétienne des familles, et le nombre d’ordinations diocésaines, qui manifestent plutôt l’attractivité de l’évêque et de son presbyterium. Ainsi sur la période 2010- 2021 :

    les diocèses de Paris et de Versailles ont perdu, respectivement, 64 prêtres sur 147 ordinations et 84 prêtres sur 137 ordinations alors que le diocèse de Toulon dégageait un solde positif de 14 prêtres ordonnés pour le diocèse mais non originaires du diocèse.

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  • Transsexualité et consentement : la manipulation des enfants

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    D'Arnaud Dumouch :

    Transsexualité et consentement : la manipulation des enfants (8 mn)

    Il est frappant de voir qu'il a fallu 50 ans pour que la génération de mai 68 et les abus de la "révolution sexuelle" nous soient manifestés en plein visage. En France, l'affaire Olivier Duhamel et ses abus sur son beau-fils de 12 ans semblent être le début d'une vaste manifestation. Il est probable que les Jack Lang, Daniel Cohn-Bendit font en ce moment le dos rond en espérant passer entre les gouttes, eux qui signèrent en 1977 la fameuse pétition du journal Libération visant à légaliser la pédophilie.

    Mais revenons à ce qui se vit aujourd'hui : 
    L'idéologie du genre, en train de se répandre en Europe et accompagnée par la bienveillance de parents sans repères, constitue une vraie manipulation des enfants. Elle aboutit à une multiplication de l’hésitation des enfants sur leur sexe. Mais elle ne déstabilise pas que leurs esprits. Elle conduit de plus en plus, avant 18 ans, à des traitements hormonaux ou pire, à des opérations. 

    Faudra-t-il de nouveau attendre 50 ans pour que les adultes se rendent compte de leur folie ? Car les plaintes viendront, c'est certain, lorsque devenus adultes, ces enfants jugeront à leur tour de la manipulation et du faux consentement. 

    Lire aussi : Aux USA, le Planned Parenthood propose des transitions de genre en série aux adolescents

  • D'après Luc Ferry, la "pensée 68" était globalement favorable à la pédophilie

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Luc Ferry : la « pensée 68 » était globalement favorable à la pédophilie

    Posted: 04 Feb 2021 05:10 PM PST

    Pour le philosophe Luc Ferry, dans les pages du Figaro de Paris, on a oublié que la « pensée 68 » était globalement favorable à la pédérastie, qu’elle approuvait les délires de René Schérer et Guy Hocquenghem qui publient, en 1976, Co-ire.

    Je comprends bien que les anciens soixante-huitards tentent aujourd’hui de dédouaner Mai 68 des dérives incestueuses et pédophiles dont l’actualité de ces derniers jours est hélas remplie. Reste que la vérité historique oblige à dire que c’est bien malgré tout dans le sillage du joyeux mois de mai et avec la bénédiction des autorités philosophiques les plus représentatives du gauchisme culturel de l’époque, que la pédophilie reçut les lettres de noblesse qu’elle avait perdues depuis Platon.

    Quand paraissent au milieu des années 1970, dans Libération [page de Libé prônant la pédophilie avec image très crue] et dans Le Mondedes pétitions faisant l’éloge de la pédérastie, signées par des intellectuels comme Foucault, Sartre, Beauvoir, Deleuze, Barthes ou Chatelet, refuser d’y adhérer c’était prendre le risque de s’exclure du club des « vrais intellectuels », c’est-à-dire des intellectuels de gauche, « forcément de gauche », castristes, maoïstes, trotskistes ou, au minimum, communistes. On a oublié que la « pensée 68 » était globalement favorable à la pédérastie, qu’elle approuvait les délires de René Schérer et Guy Hocquenghem qui publient, en 1976, Co-ire (en latin : « aller ensemble » ou « se joindre », « coït » en est la troisième personne du singulier…), un ouvrage agrémenté d’une pléiade de photos d’enfants nus qui faisait l’éloge du « rapt » : l’enfant n’étant pas la propriété privée des parents (petite référence à Marx), tout adulte a le droit, et même de devoir, ainsi plaidaient-ils, de l’enlever pour éveiller cette sexualité que la bourgeoisie occulte. [Le même duo publia aussi L’Éloge du métis.]

    Couverture de Co-ire.

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