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Jeunes - Page 48

  • Canada : destruction de livres jugés néfastes à l'égard des autochtones dont Tintin et Astérix

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    De Thomas Gerbet sur le site de Radio Canada :

    Des écoles détruisent 5000 livres jugés néfastes aux Autochtones, dont Tintin et Astérix

    Ils ont été jetés, certains brûlés et enterrés, par un conseil scolaire de l’Ontario qui les accuse de propager des stéréotypes. Les auteurs sont consternés.

    Obélix et une Autochtone légèrement vêtue, aux formes généreuses.

    Le livre Astérix et les Indiens a été retiré des bibliothèques du Conseil scolaire Providence.

    PHOTO : LES ÉDITIONS ALBERT RENÉ

    2021-09-07

    Une grande épuration littéraire a eu lieu dans les bibliothèques du Conseil scolaire catholique Providence, qui regroupe 30 écoles francophones dans tout le Sud-Ouest de l’Ontario. Près de 5000 livres jeunesse parlant des Autochtones ont été détruits dans un but de réconciliation avec les Premières Nations, a appris Radio-Canada.

    Une cérémonie de purification par la flamme s’est tenue en 2019 afin de brûler une trentaine de livres bannis, dans un but éducatif. Les cendres ont servi comme engrais pour planter un arbre et ainsi tourner du négatif en positif.

    Une vidéo destinée aux élèves explique la démarche : Nous enterrons les cendres de racisme, de discrimination et de stéréotypes dans l’espoir que nous grandirons dans un pays inclusif où tous pourront vivre en prospérité et en sécurité.

    Extrait d'une vidéo destinée aux élèves dans laquelle on voit une partie de la cérémonie où des cendres de livres ont été déposées dans un trou pour planter un arbre.

    Extrait d'une vidéo destinée aux élèves dans laquelle on voit une partie de la cérémonie où des cendres de livres ont été déposées dans un trou pour planter un arbre.

    PHOTO :  CSP PROVIDENCE

    Des cérémonies semblables devaient se tenir dans chacune des écoles, mais la pandémie les a reportées à plus tard. L’idée initiale de brûler tous les livres a aussi été écartée, par crainte de susciter un tollé chez les parents d’élèves et les enseignants.

    Ces livres ont été recyclés ou sont en voie de l’être, explique la porte-parole du Conseil scolaire Lyne Cossette. Elle ajoute que les ouvrages retirés des bibliothèques avaient un contenu désuet et inapproprié.

    Il s’agit d’un geste de réconciliation avec les Premières Nations, et un geste d’ouverture envers les autres communautés présentes dans l’école et notre société.

    Une citation de : Lyne Cossette, porte-parole du Conseil scolaire catholique Providence

    Le Conseil scolaire catholique Providence accueille près de 10 000 élèves, au sein de 23 écoles primaires et 7 écoles secondaires francophones, réparties majoritairement dans les régions de Windsor, London et Sarnia.

    Un document de 165 pages, que nous avons obtenu, détaille l'ensemble des titres éliminés, ainsi que les raisons invoquées. On y retrouve des bandes dessinées, des romans et des encyclopédies.

    Un comité formé de membres du conseil scolaire et d’accompagnateurs autochtones a analysé des centaines de livres jeunesse au sujet des Premières Nations. Quant au ministère de l’Éducation de l’Ontario, il a participé au projet de cérémonie, mais pas à la sélection des livres.

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  • L’école à la maison, une liberté fondamentale

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  • Vietnam : 78 nouveaux prêtres ont été ordonnés et environ 250 religieux et religieuses ont prononcé leurs vœux perpétuels au cours de l'été 2021

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/VIETNAM - Les vocations au sacerdoce et à la vie consacrée brillent dans l'obscurité du temps marqué par le Covid

    vendredi, 3 septembre 2021

    Hanoi (Agence Fides) - 78 nouveaux prêtres ont été ordonnés et environ 250 religieux et religieuses ont prononcé leurs vœux perpétuels au cours de l'été 2021 : ces vocations sont une bonne nouvelle et un signe d'espérance pour l'Église au Vietnam, au milieu d'un moment difficile pour la nation, marqué par la quatrième vague de Covid-19. Dans les territoires diocésains touchés par le virus, classés "zones vertes", les communautés locales ont pu célébrer des messes solennelles, en toute simplicité et souvent en plein air. Dans le sud du Vietnam, où l'infection par la variante Delta du coronavirus est plus répandue (les "zones rouges"), les liturgies pour l'ordination des prêtres et la profession religieuse ont été reportées pour le moment. Celles célébrées dans les zones autorisées se sont déroulées selon des protocoles de précaution stricts contre le Covid, à l'intérieur de séminaires ou de couvents, en présence des seuls candidats et sans un grand nombre de fidèles.
    Sans les foules imposantes et les festivités organisées dans le passé, les nouveaux prêtres et religieux ont vécu leur ordination dans une profonde intimité avec Dieu, conscients de leur important ministère.

    Dans une lettre envoyée aux prêtres sur le point d'être ordonnés le 25 août 2021, Mgr Joseph Nguyen Nang, Archevêque de Ho Chi Minh, qui est également Administrateur du diocèse de Phat Diem, dans le nord du Vietnam, a souligné : "La messe d'ordination presbytérale a été célébrée avec un nombre limité de participants, même sans la présence des parents des candidats. Dans cette atmosphère de recueillement, les nouveaux prêtres ou religieux qui ont prononcé des vœux ont pu se concentrer absolument sur l'essentiel, totalement tournés vers Dieu, faisant l'expérience intense du don de sa grâce dans le Sacrement".

    Vu Hien, une moniale de l'ordre dominicain qui vient de prononcer ses vœux dans le diocèse de Bac Ninh, au nord du Vietnam, confie : " J'étais bien préparée à la plus grande exultation de ma vie religieuse, la célébration de cette année était spéciale : avec la grâce de Dieu, je remets toute ma vie entre les mains aimantes de Dieu et je continue à prier en silence, quelles que soient les circonstances ".

    Une sœur de la Congrégation des Filles de Jésus du diocèse de Quy Nhon, qui couvre trois provinces du centre du Vietnam, rapporte : " Nous rendons grâce à Dieu : au milieu de la précarité et de l'instabilité causées par la pandémie, Dieu nous aime et nous garde en sécurité. Dieu nous embrasse, il est présent dans l'atmosphère de silence et de prière, qui nous permet de nous rassembler pour prier".

    Toujours dans le centre du Vietnam, au début de la cérémonie des vœux perpétuels prononcés par les religieux de la Congrégation du Très Sacré-Cœur (CSC) à Hue, Mgr Nguyen Chi Linh, Archevêque de Hue, a déclaré : "Le religieux qui prononce des vœux pour toute sa vie est celui qui donne son amour à Dieu et est prêt à surmonter des difficultés comme le chemin de croix ; il est celui qui s'inspire du Crucifié pour entrer dans une vie plus lumineuse". Mgr Linh a également invité tout le monde, en particulier les religieux, à témoigner de la foi dans la vie consacrée, en exerçant consciencieusement les ministères de l'amour et de la charité, surtout dans le contexte de cette grave crise, causée par la pandémie de Covid-19. Cet amour qui devient service du prochain, a-t-il dit, "doit être profondément enraciné dans chaque individu, développé largement dans la communauté sociale : il se réalise intimement en communion avec la Trinité, et s'étend à tous, sans distinction de religion, de culture, d'ethnie, de politique ou de classes sociales, mais en vivant des relations de compassion envers les êtres humains".

    L'Archevêque a ajouté : "Dans un monde plein de turbulences, les qualifications académiques ne sont plus indispensables pour les religieux, alors qu'il est plus important de mener une vie droite, une vie de foi exemplaire, avec une passion pour le travail missionnaire et apostolique et la pratique des œuvres de charité". Alors que, face à l'urgence de la pandémie, des millions de familles restent sans ressources, ou souffrent de la faim à cause du chômage et de la maladie, l'archevêque Nguyen Chi Linh a conclu : "Nous espérons que l'enthousiasme des nouveaux prêtres et religieux nous aidera à aller à la rencontre des nécessiteux dans les zones gravement infectées, afin d'apporter une aide matérielle et spirituelle aux pauvres, de réconforter et de renforcer la foi de ceux qui ont été ébranlés par cette crise, en témoignant au monde de la Bonne Nouvelle".
    (AD-PA) (Agence Fides 3/9/2021)

     
  • Ne tuez pas, ne tuez plus les prêtres !

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    Rédigé par Philippe Maxence le 20 août 2021 pour l’éditorial du bimensuel « l’Homme Nouveau » :

    séminaristes.jpg

    L’assassinat d’un homme est toujours une tragédie. La mort violente d’un prêtre apparaît, elle, toujours comme une double catastrophe : humaine et spirituelle.

    Non contente d’enlever la vie à un être humain, elle prive l’Église d’un ouvrier pour la moisson, même si nous ne devons pas oublier que pour porter du fruit, il est nécessaire que le grain meure.

    Terrible paradoxe de l’Évangile qui s’est appliqué à tant de prêtres depuis le début du christianisme et qui s’est renouvelé plus récemment pour le Père Hamel (2016) et le 9 août dernier pour le Père Olivier Maire, supérieur provincial des montfortains. Tué par l’immigré qu’il hébergeait, ce prêtre a été fidèle à l’idée qu’il se faisait de la charité.

    Bien commun et confusion mentale

    Beaucoup ont mis en cause le principe même de cet accueil parce que, en situation illégale, l’assassin avait fait l’objet de plusieurs avis d’expulsion et qu’il devait être jugé pour l’incendie de la cathédrale de Nantes. S’il apparaît logique qu’un acte criminel qui s’est déroulé en France soit jugé selon les lois françaises, il semble moins normal que le suspect, atteint de défaillances psychologiques, se promène en liberté et ne trouve de refuge qu’auprès de la charité d’un prêtre. La faillite ne se trouve donc pas d’abord du côté de ce dernier, mais de l’État et de la justice, empêtrés à la fois dans l’idéologie et dans des textes juridiques contradictoires. Plus profondément, ce fait tragique oblige à s’interroger à nouveau sur notre conception de la politique. Celle-ci vise-t-elle le bien commun ou se limite-t-elle à permettre à chaque individu d’agir à sa guise ?

    Les différentes politiques migratoires de ces dernières décennies vont malheureusement dans ce dernier sens, en traduisant au plan judiciaire l’absolutisation des droits de l’individu. À force d’ignorer la primauté du bien commun (1), un prêtre a été assassiné, tué vraisemblablement dans un moment de folie. Il n’est pas mort seulement des coups mortels à la tête portés par son agresseur, ni encore de la défaillance pratique de l’État et de la justice. Il est mort aussi de la confusion mentale, fruit de philosophies qui ne sont, hélas, pas seulement mortifères intellectuellement, moralement et spirituellement.

    Il existe malheureusement d’autres manières de tuer des prêtres : l’étouffement dans l’œuf des vocations sacerdotales qui ont besoin d’être entourées.

    On me permettra de dire mon inquiétude devant une des conséquences probables du motu proprio Traditionis Custodes remettant en cause Summorum Pontificum de Benoît XVI. En affirmant l’existence légale de la seule messe de Paul VI pour le rite latin, ce texte vise sans le dire mais directement les séminaires constitués sous Jean-Paul II et Benoît XVI pour former de futurs prêtres selon la tradition latine.

    Comme l’a très bien vu le Père Daniel-Ange dans un texte très émouvant et animé d’une charité véritable, ces lieux de formation donnent à l’Église un grand nombre de vocations qui ne cherchent ni le confort ni une carrière ecclésiastique mais sont animées le plus souvent d’un idéal surnaturel et d’un vrai zèle missionnaire.

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  • Curie, démission, Motu proprio, Afghanistan... : une nouvelle interview fleuve du pape

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    De Vatican News (Salvatore Cernuzio):

    1/9/2021

    Interrogé par une radio espagnole, le Pape réfute toute idée de démission

    La longue interview du Pape François par Carlos Herrera, sur Radio Cope, a été diffusée ce mercredi matin. Pour la première fois, il a parlé de son opération chirurgicale en juillet et a également abordé les questions sensibles de l’actualité de cet été, notamment l'Afghanistan, la Chine, l'euthanasie et la réforme de la Curie.

    Contrairement aux prétendues rumeurs qui circulent dans les médias italiens et argentins, le pontificat de François, qui en est presque à sa neuvième année, ne se terminera pas de façon prochaine: «Il ne m'a jamais traversé l'esprit de démissionner», assure le Pape. L'entretien qu’il a accordé le week-end dernier à Radio Cope, le diffuseur de la Conférence épiscopale espagnole, a duré une heure et demie. C'était la première interview du Pape depuis son opération.

    Son état de santé deux mois après son hospitalisation

    En conversation avec le journaliste Carlos Herrera, sous le regard de Marie qui défait les nœuds, exposée dans le hall de la Maison Sainte-Marthe, le Pape aborde tous les sujets d'actualité et ne recule pas devant les questions les plus personnelles. En commençant par la question la plus simple mais, en cette période de rétablissement postopératoire, la plus importante: «Comment allez-vous?»«Je suis toujours en vie», répond François avec un sourire. Et il raconte que c'est un infirmier du service de santé du Saint-Siège, «un homme avec plus de 30 ans d'expérience», qui lui a «sauvé la vie» en insistant pour qu'il soit opéré: «Il m'a sauvé la vie! Il m'a dit: '"l faut vous opérer"», explique le Pape.

    Et ce, malgré l'avis contraire de certains qui suggéraient plutôt un traitement «aux antibiotiques». L'insistance de l'infirmier s'est avérée providentielle, car l'opération a révélé une section nécrosée: maintenant, après l'opération, révèle François avec précision, «j'ai 33 centimètres d'intestin en moins». Cela ne l'empêche toutefois pas de mener une vie «tout à fait normale»«Je peux tout manger», assure-t-il, et, en prenant «les médicaments appropriés», assurer tous les engagements inscrits à son agenda de rentrée, qui comprend également un voyage en Slovaquie et en Hongrie du 12 au 15 septembre, le 34e de son pontificat.

    François ne veut pas démissionner

    Toujours à propos de sa santé, le Pape dément catégoriquement les spéculations de certains journaux italiens et argentins sur une éventuelle démission de la papauté. Interrogé à ce sujet, François a déclaré: «Cela ne m'a jamais traversé l'esprit... Je ne sais pas où ils ont eu l'idée que je démissionnerais!». Avec une pointe d'ironie, François reconnaît que dans la presse, «chaque fois qu'un Pape est malade, il y a toujours une brise ou un ouragan de Conclave».

    Des «petits ajustements» dans l’organisation de la Curie romaine

    La réforme de la Curie romaine, de nouveaux progrès dans la transparence des finances du Vatican et la prévention des cas d'abus au sein de l'Église sont les trois dossiers sur lesquels le Pape travaille intensément. En ce qui concerne la réforme de la Curie, François assure que «cela avance pas à pas» et révèle que cet été, il était sur le point de terminer la lecture et la signature de la nouvelle constitution apostolique Praedicate Evangelium, dont la publication a toutefois été retardée «à cause de ma maladie», précise-t-il.

    François précise cependant que ce texte «ne contiendra rien de nouveau par rapport à ce que nous voyons actuellement», seulement quelques fusions de Dicastères, comme l'Éducation Catholique avec le Conseil Pontifical pour la Culture, et le Conseil pontificale de la Nouvelle Evangélisation qui rejoindra Propaganda Fide«De petits ajustements», explique le Pape.

    La crise en Afghanistan

    Un large espace dans l'interview est consacré à l’actualité internationale la plus grave de cet été, la crise en Afghanistan, meurtrie par les récents attentats et l'hémorragie de citoyens après la prise de pouvoir des talibans. «Une situation difficile», note le Pape François, qui ne s'étend pas sur les efforts que le Saint-Siège déploie au niveau diplomatique pour éviter les représailles contre la population, mais salue le travail de la Secrétairerie d'État.

    Le Pape exprime son estime pour la chancelière allemande Angela Merkel, «une des grandes figures de la politique mondiale», qui avait déclaré dans son discours du 20 août à Moscou: «Il faut mettre fin à la politique irresponsable qui consiste à intervenir de l'extérieur et à construire la démocratie dans d'autres pays, en ignorant les traditions des peuples». «J'ai ressenti un sentiment de sagesse face aux paroles de cette femme», explique François.

    Le Pape définit comme «licite» le retrait des États-Unis d'Afghanistan, après vingt ans d'occupation, même si «l'écho qui résonne en moi est autre chose», ou plutôt le fait de «laisser le peuple afghan à son sort». Il lui semble que la sortie du pays n’a pas été bien négociée: «Pour autant que je puisse voir, toutes les éventualités n'ont pas été envisagées ici, il semble, je ne veux pas juger, pas toutes les éventualités. Je ne sais pas s'il y aura une révision ou non, mais il y a certainement eu beaucoup de tromperie, peut-être de la part des nouvelles autorités. Je dis tromperie ou beaucoup de naïveté, je ne comprends pas».

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  • Octobre, le mois du Rosaire!

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    rosaire.jpg

    La réflexion publiée ci-dessous constitue le texte de l’éditorial de la livraison d’octobre 2020 des feuillets mensuels de l’église du Saint-Sacrement à Liège proposés par l’Abbé Marc-Antoine Dor, Recteur de ce sanctuaire :

    « Pourquoi le Rosaire ? Cette forme de dévotion ne rencontre pas toujours l’approbation et il n’est pas rare, surtout chez les intellectuels, d’entendre dire qu’on a du mal à entrer dans cette prière.

    François Mauriac a très bien décrit cette difficulté : « Je n’ai jamais pu me plier au partage qu’elle exige : la bouche qui profère les Ave Maria par dizaines et l’esprit qui médite chacun des mystères joyeux, glorieux, douloureux : quinze en tout, un par dizaine, cinq par chapelet. Il n’y a rien là qui me choque, mais cette dissociation entre la parole et la pensée m’est interdite. Il faut que je sois engagé tout entier dans chaque mot que je prononce. Il n’est pas question pour moi, que la salutation de l’Ange à Marie occupe mes lèvres tandis que mes pensées s’attacheraient à l’une ou l’autre scène de l’Evangile. Mais comment obtenir de soi une attention exclusive à la même parole indéfiniment répétée ? Telles sont, exposées sans fard, les difficultés que je trouve, personnellement, à la dévotion du Rosaire. »[1]

    I - Un album de souvenirs commentés par la Vierge

    Une comparaison peut nous aider à résoudre ce problème bien posé, en nous montrant comment dans le rosaire la méditation des mystères de la vie du Christ et l’humble récitation des Ave forment un tout.

    Qui n’a jamais rendu visite à une vieille maman ou à une grand-mère chargée d’ans et vivant seule ? De quoi parle-t-elle ? De ceux qu’elle porte dans son cœur, en particulier de ses descendants. Une mère aime ses enfants, et elle en est fière. Elle garde en son cœur les souvenirs de leur enfance, de leur scolarité, de leurs jeux, de leurs joies et de leurs peines, de leurs maladies et de leurs succès, de leurs amis, etc. Si elle a eu le malheur de perdre un fils, s’il a été un héros de la guerre, elle aime parler de lui, montrer ses photographies, ses décorations et ses citations, raconter ses exploits. Elle vit dans ses souvenirs qui ne la quittent pas. Souvent son récit rend attachant celui dont elle parle. Au fur et à mesure qu’elle tourne les pages de l’album de famille, des détails, des anecdotes lui reviennent à l’esprit et elle nous en fait profiter. Grâce à une telle maman, à son cœur et à ses souvenirs, on entre dans l’intimité de sa famille, on y vit.

    Un album de souvenirs commenté par une maman : voici une image suggestive qui peut nous faire comprendre de l’intérieur ce qu’est la prière du rosaire. Les paroles récitées au cours des dizaines s’adressent surtout à la Sainte Vierge, la mère du Christ, mais tous les souvenirs, tous les mystères, concernent surtout son fils bien-aimé. C’est évidemment impossible, mais si elle avait eu un album photo, la Sainte Vierge ne nous aurait montré que les clichés de son fils : son fils attendu, né, grandissant, accomplissant des miracles, souffrant, ressuscité, etc. Il y aurait beaucoup de photographies ! C’est pourquoi l’Eglise a sélectionné pour nous les meilleures : ce sont les mystères du rosaire. Et, pour continuer de filer ma métaphore, le pape saint Jean-Paul II a eu la chance de retrouver un lot d’excellents clichés qui s’étaient égarés ou qui passaient inaperçus : ce sont les mystères lumineux de la vie publique de Jésus[2].

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  • Quand l'Eglise inventa l'école

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    De KTO Télévision :

    Quand l’Église invente l’école (XVIe-XVIIIe s.)

    21/01/2021

    Quelle influence l’Église a-t-elle eue exactement sur l’école entre le XVIe et le XVIIIe siècle ? Quels rôles les ordres enseignants ont-ils joué ? Qui en furent les grandes figures ? Que provoqua l’arrivée du protestantisme ? Ce soir, l’émission Au risque de l’histoire propose de partir à la découverte de la réalité éducative à l’époque moderne. L’Église, tant critiquée au XIXe siècle pour la qualité et la nature de son enseignement, a pourtant pris part à l’instauration de l’école pour le plus grand nombre. Pour en parler, Christophe Dickès reçoit l’historien Bernard Hours et le père Jean-Robert Armogathe.

  • Flandre : des jeunes athées plus déterminés que les croyants

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    Lu sur de Standaard, p. 14; extrait :

    25 août 2021

    Les jeunes athées sont aujourd'hui plus radicaux que les croyants

    Pour la première fois, la KU Leuven a cartographié l'identité philosophique de plus de 1 000 jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans. Elle concerne les jeunes qui sont inscrits dans une école du réseau de l'Enseignement catholique de Flandre ou qui étudient dans une école supérieure ou une université catholique. Selon l'étude, quelque 6 % des personnes interrogées se disent catholiques, orthodoxes ou protestantes, et un peu plus de 2 % se disent musulmanes. Une personne sur cinq a déclaré qu'elle n'était chrétienne qu'en raison de ses traditions culturelles. Le groupe le plus important (28,5 %) se dit généralement religieux. Ce groupe croit en quelque chose - spiritualité ou mysticisme - mais ne lui colle pas immédiatement l'étiquette de religion. (...) Près de 12 % se disent athées affirmés. "C'est une tendance que nous observons en Flandre depuis un certain temps dans d'autres catégories d'âge", explique Didier Pollefeyt. Ces athées "rabiques" tentent d'imposer leurs vues religieuses aux croyants. Ce groupe montre également une attitude moins tolérante à leur égard. Tout comme les anciens catholiques d'autrefois, pour eux il n'y a qu'une seule vérité.

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  • Jean Berchmans (13 août)

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    jean_berchmans_1.jpgSaint Jean Berchmans - jésuite (1599-1621) (source)

    Ce jeune saint naquit à Diest le 13 mars 1599, dans le diocèse de Brabant, en Belgique. C'est au sanctuaire de Notre-Dame de Montaigu qu'il fit vœu de chasteté perpétuelle.

    A l'âge de seize ans, une charité anonyme lui permit d'entrer au collège des Jésuites de Malines. En lisant les écrits du bienheureux Pierre Canisius et la vie de saint Louis de Gonzague mort vingt-cinq ans auparavant, Jean Berchmans se sentit attiré vers la Compagnie de Jésus. Il obtint difficilement le consentement de son père.

    Entré au noviciat de Malines, Jean s'y distingua par sa fidélité à observer la Règle et par une singulière amabilité de caractère. Dans le procès de sa canonisation, les témoins ont déclaré ne jamais l'avoir vu enfreindre une seule de ses Règles. « Plutôt mourir, disait-il, que de transgresser la moindre Règle. »

    Son exercice le plus cher était de faire le catéchisme aux petits enfants pauvres. A son édifiante piété, il alliait une gaîté qui charmait tous ceux qui avaient quelques rapports avec lui. Celui qui avait écrit : « Si je ne deviens pas un saint maintenant que je suis jeune, je ne le serai jamais », poursuivit son idéal de sainteté en vivant chaque journée dans un total abandon à Dieu.

    Sa confiance en Marie était sans limite. « Mon frère, confia-t-il un jour à un religieux, dès que j'ai songé à m'avancer dans la perfection, j'ai posé pour fondement de mon édifice, l'amour de la Reine du Ciel... »

    Devenu veuf, son père entra dans les Ordres et fut ordonné prêtre ; vers le même temps, saint Jean Berchmans prononça les vœux traditionnels d'obéissance, pauvreté et chasteté.

    Ses supérieurs l'envoyèrent à Rome à pied, en compagnie d'un confrère, pour y compléter ses études. Arrivé au collège romain, le saint religieux occupa la chambre de saint Louis de Gonzague. Berchmans imita ses vertus tout en se montrant moins austère et plus gracieux.

    C'est à Rome que sonna son départ pour le ciel, à l'âge de vingt-deux ans et cinq mois. « C'est une mort toute divine, mes remèdes n'y peuvent rien », affirmait le médecin impuissant. Saint Jean Berchmans reçut les derniers sacrements avec une indescriptible ferveur. Avant de quitter la terre, le Saint eut à subir une dernière épreuve: le démon l'assaillit à deux reprises à l'article de la mort. Le pieux moribond serra son crucifix dans ses mains défaillantes, son chapelet et son livre des Règles : « Voici mes armes, dit-il, avec ces trois trésors, je me présenterai joyeusement devant Dieu. » Il renouvela ses vœux de religion et recouvra la paix. Prononçant les noms bénis de Jésus et de Marie, saint Jean Berchmans s'endormit paisiblement dans le Seigneur. Le vendredi 13 août 1621, la cloche du collège romain annonçait son départ pour les demeures éternelles. Léon XIII l'a canonisé le 15 janvier 1888.

  • Pakistan : un enfant de huit ans accusé de blasphème

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    Du site de la Libre :

    Un garçon de 8 ans accusé de blasphème au Pakistan: "Il ne comprend pas pourquoi il a été gardé en prison pendant une semaine"

    Un crime qui est passible de la peine de mort dans ce pays à la population majoritairement musulmane.

     

    Il est accusé d'avoir intentionnellement uriné sur le tapis d'une madrasse (école coranique). Suite à quoi il a été placé la semaine dernière en détention préventive.

    "Il n'est même pas au courant de ces histoires de blasphème. Il ne comprend toujours pas quel était son crime et pourquoi il a été gardé en prison pendant une semaine", a déploré un parent de l'enfant.

    Celui-ci été finalement relâché après une semaine, pas de quoi se réjouir cependant pour lui et sa famille, victimes d'une attaque contre la communauté hindoue du Pendjab (Est du Pakistan). En effet, des musulmans ont voulu se venger en s'en prenant au temple hindou de la ville de Bhong : les statues ont été endommagées, la porte principale incendiée et sa route d'accès temporairement bloquée.

    Ce n'est pas la première fois que la loi sur le blasphème est utilisée de façon disproportionnée contre des minorités, indique le quotidien anglais. Depuis l'introduction de la peine de mort pour ce crime en 1986 aucune exécution n'a eu lieu, mais les suspects sont souvent attaqués et parfois tués par d'autre communautés.

    Le premier ministre Pakistanais, Imran Khan, a condamné cette attaque sur Twitter et a dit avoir demandé au chef la police provinciale d'agir. Des troupes paramilitaires ont été déployées pour calmer les agitations dans le quartier.

    Malgré cela, la famille se dit toujours très inquiète. "Nous avons quitté nos magasins et notre travail, toute la communauté a peur et nous craignons des réactions négatives. Nous ne voulons pas revenir dans cette région", a partagé cette même source dans famille du garçon au Guardian.

  • Quand les jeunes s'essaient aux pratiques divinatoires

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    Un entretien réalisé par Manuella Affejee sur Vatican News :

    Ésotérisme 2.0: quand les jeunes s'essaient aux pratiques divinatoires

    L’ésotérisme est à la mode, surtout chez les jeunes. Les rituels de magie et initiation aux arts divinatoires fourmillent sur le réseaux sociaux. Mais ces pratiques sont loin d'être anodines. Éclairage.

    Astrologie, divination, cartomancie, médiumnité: ces pratiques ésotériques ont le vent en poupe depuis quelques années et suscitent de plus en plus l’engouement des jeunes, notamment via les réseaux sociaux. Cet ésotérisme 2.0 se pare d’une couleur pop, presque glamour qui le ferait presque paraître inoffensif, alors qu’il recèle des dangers spirituels.

    Le père Jean-Christophe Thibaut est prêtre du diocèse de Metz où il exerce un ministère de délivrance depuis une vingtaine d’années. Il est également l’auteur, sous le pseudonyme de Michaël Dor, de la tétralogie de La Porte des Anges (Éditions Médiaspaul) et des enquêtes de l’Abbé Nicolas Stock (Éditions Salvator). Il décrypte ce phénomène:

    Entretien avec le père Jean-Christophe Thibaut
    Le phénomène n’est pas très nouveau. Il a commencé dans les années 1980, qui correspond à la fin du «Nouvel Âge», cette période marquée par de nouvelles spiritualités. Ce regain d’ésotérisme qu’on voit aujourd’hui est lié au fait que tout passe par l’individu. Nous sommes dans un monde très individualiste, chacun peut devenir une sorcière ou pratiquer tel ou tel art divinatoire, sans passer par un groupe, une structure ou un mouvement, comme autrefois.

    Il faut reconnaître aussi que, depuis la crise du Covid, l’on note un développement énorme de tout ce qui touche à l’ésotérisme et je pense que cela est lié au fait que la science a montré ses limites. On peut y voir aussi une peur de l’avenir. Aux États-Unis par exemple, les consultations des voyants ont été multipliées par dix depuis le début de la crise.

    Internet et les réseaux sociaux jouent-ils un rôle particulier dans cet ésotérisme personnalisé et à la carte?

    Effectivement, cela passe par Instagram, Tik Tok, etc. C’est une sorte de «cocktail» avec de nouvelles spiritualités -issues pour beaucoup de thérapies alternatives ou des recherches de bien-être-, un peu de féminisme et d’écologie. L’on voit un retour en grâce de la figure de la sorcière, considérée à la fois comme l’ancêtre des féministes et des écologistes. C’est très «tendance» et l’on constate ce phénomène surtout en milieu urbain, chez des jeunes filles qui proposent des rituels magiques de sorcellerie pour s’attirer de bonnes grâces, se sentir bien, etc.

    L’on valorise le côté ludique, esthétique voire «glamour» de certaines pratiques. Mais n’est-ce pas mésestimer le danger qu’elles peuvent receler?

    Si, complètement. C’est présenté comme quelque chose d’anodin. Il ne faut pas oublier aussi que tous ces jeunes gens ont été baignés par Harry Potter lorsqu’ils étaient adolescents. C’est donc la continuité de ce phénomène où la magie était présentée comme quelque chose de plutôt positif et esthétisant.

    Bien sûr, il y a toujours une méfiance envers la magie qu’on dirait «noire», encore que, aujourd’hui, les repères entre magie blanche et magie noire tendent à s’effacer. À la limite, peu importe ce que l’on cherche, même l’utilisation d’une certaine magie noire peut être considérée comme un acte de justice. Si quelqu’un vous veut du mal ou si vous avez des problèmes avec votre patron, il est légitime de pouvoir proposer un rituel.

    Aujourd’hui, dans les grandes villes comme Paris, c’est très «tendance», d’inviter une cartomancienne, un médium ou une voyante lors de diners mondains. On retrouve un peu ce qui se faisait au XIXe siècle, lorsque le spiritisme était à la mode. (…)

    Quel est le danger que vous percevez dans cet engouement?

    La magie n’est pas anodine, la distinction entre blanche ou noire n’existe pas. D’ailleurs, dans la Bible, on met toujours en garde contre la magie. Il n’y a qu’à lire les Actes des apôtres pour voir que l’évangélisation s’est heurtée aux magiciens -l’exemple le plus connu est Simon le magicien- qui s’opposaient à elle.

    Je vois beaucoup de gens marqués par l’ésotérisme qui veulent s’en sortir, parce qu’il y a toujours un moment où cela se retourne contre les personnes. Très clairement, avec la magie, on touche au monde démoniaque. Vous pouvez demander à tous les exorcistes ou ceux qui pratiquent un service de délivrance : la première porte de tout problème spirituel d’ordre démoniaque, c’est le fait de s’adonner à la magie, l’ésotérisme ou l’occultisme.

    Cette soif de spiritualité des jeunes est quand même à exploiter. Ne pensez-vous pas qu’il existe là un terrain de mission spécifique qui s’ouvre pour l’Église?

    Je pense qu’il ne faut pas en avoir peur. Au contraire, derrière ces recherches d’ésotérisme, se cache une soif du sens de la vie, une soif spirituelle.

    La difficulté est que, généralement, la religion est considérée par la plupart de nos jeunes contemporains comme très contraignante, comme un ensemble de dogmes auxquels croire, sans réfléchir, pensent-ils. Or il faut les conduire vers le Dieu vivant en leur montrant qu’il y a des réponses, qu’ils pensent connaitre, mais qu’ils ne connaissent pas en réalité; il faut orienter cette recherche qu’ils portent vers un sens plus positif que celui qu’ils sont en train de prendre, et cela, sans savoir qu’ils sont sur un chemin de ténèbres.

    Actuellement, j’ai environ une vingtaine de demandes par semaine émanant de personnes voulant me rencontrer car elles ont fait une mauvaise expérience d’ésotérisme ou d’occultisme.

  • Traditionis Custodes : l’appel de jeunes « tradis » au pape François

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    Dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux par l'association Notre-Dame de Chrétienté, une soixantaine de jeunes du monde entier interpellent le pape François et les évêques, pour témoigner de leur attachement à la messe tridentine. Le site web « aleteia » en assure à son tour le relai :

    « Nous aimons la messe latine traditionnelle parce qu’elle est la même messe partout dans le monde, elle est universelle, catholique, au sens premier du terme ». Quelques jours après la publication du motu proprio Traditionis Custodes, qui a suscité une vague de réactions en France et dans le monde entier, une soixantaine de jeunes s’adressent directement au pape François et aux évêques, dans une vidéo de près de deux minutes, publiée sur le compte YouTube de Young Catholics for Holy Mass et relayée, entre autres, par l’association Notre-Dame de Chrétienté.

    Sur un ton très respectueux et qui semble dépourvu de toute volonté de polémique, ils expliquent pourquoi ils regrettent certains passages de la lettre du pape François accompagnant le motu proprio. « Nous n’encourageons pas “les désaccords qui blessent l’Eglise” », affirme une jeune fille. « Nous ne “bloquons pas son chemin” ni ne l’ “exposons au péril de la division” », insiste un autre. Réaffirmant leur loyauté, ces jeunes affirment au Pape et aux évêques être « votre jeunesse » et « vos brebis ». « Nous prions pour vous tous les jours », concluent-ils »:

    Ref. Traditionis Custodes : l’appel de jeunes « tradis » au pape François

     JPSC