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Jeunes - Page 45

  • KTO : Traditionis Custodes, dialogue sans langue de buis

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    Le motu proprio Traditionis custodes du pape François et les responsa du Vatican publiées en décembre restreignent de manière importante l’usage du missel de 1962, d’avant le Concile Vatican II. Les réactions du monde tradi sont extrêmement vives : colère, incompréhension, douleur, incertitudes. Comment comprendre cette décision du pape ? Quel impact pour les catholiques attachés à ce qu’on appelait depuis 2007 la forme extraordinaire du rite romain ? Qu’implique la fidélité au successeur de Pierre ? Quel chemin possible ? Nous en parlerons sans langue de buis avec l’abbé Guillaume de Tanouärn, de l’Institut du Bon pasteur, Christophe Geffroy, directeur de La Nef, Mgr Dominique Lebrun, co-responsable de l’instance de dialogue établie par la Conférence des évêques de France et le Frère dominicain Henry Donneaud. Vous aussi, vous pouvez nourrir ce débat par vos questions. Par mail à sanslanguedebuis@ktotv.com Traditionis custodes sans langue de buis, c’est ce vendredi en direct à 20h40 sur KTO et ktotv.com :

     

  • La question des enfants "trans" à la lumière des études et des faits

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Enfants « trans » : des études, des faits

    13 Jan, 2022

    James Esses, un thérapeute britannique, témoigne du désarroi des parents confrontés à l’approche « transaffirmative ». On leur déclare que la meilleure chose à faire pour leur enfant qui se déclare « trans » est de « s’affirmer » immédiatement. Mais le thérapeute estime au contraire qu’il existe des « avantages considérables » à « laisser le développement naturel se faire en parallèle avec une thérapie exploratoire ». Et rappelle les « risques importants associés à la transition ».

    Etudes à l’appui, James Esses liste plusieurs faits « essentiels » :

    • Le suivi psychologique s’est révélé « très efficace» lorsqu’il s’agit de traiter la dysphorie de genre [1] ;
    • Plus de 80 % des enfants qui expriment une identité de genre « discordante» finiront par s’identifier à leur sexe corporel si on laisse le développement naturel se poursuivre [2] ;
    • Si un enfant commence à « “vivre” comme l’autre sexe» pendant un certain temps, cela peut vraiment provoquer des changements dans son cerveau. Ce qui rend beaucoup moins probable qu’il devienne à l’aise avec son sexe biologique [3] ;
    • Administrer des bloqueurs de puberté est « une erreur» car si un enfant ne développe pas de caractéristiques à l’âge de 12 ans en raison d’une intervention médicale, les développer à 18 ans ne sera pas une simple inversion. Le développement naturel a déjà été perturbé. Et la grande majorité des enfants qui commencent à prendre des bloqueurs de puberté continuera à prendre des hormones de l’autre sexe [4] ;
    • L’hormonothérapie croisée provoque de « nombreux changements dommageables et irréversibles». La stérilité et un risque accru de crise cardiaque en font partie [5] ;
    • Une grande variété de facteurs peut contribuer aux sentiments de dysphorie de genre, tels que des traumatismes antérieurs, le harcèlement, des problèmes d’attachement ou une « homophobie intériorisée». Les personnes atteintes de dysphorie de genre présentent des taux très élevés de comorbidité, d’autisme ou d’autres troubles de santé mentale [6] ;
    • Le nombre de personnes cherchant à « détransitionner» a significativement augmenté. Nombre d’entre elles déclarent que « rétrospectivement, elles auraient souhaité que leurs médecins et leurs thérapeutes les remettent en question, en douceur, plus tôt dans le processus, afin de les aider à comprendre leurs problèmes psychologiques plus profonds, plutôt que de les encourager résolument à effectuer une transition »[7].

     

    [1] Churcher Clarke, A., & Spiliadis, A. (2019). “Taking the lid off the box”: The value of extended clinical assessment for adolescents presenting with gender identity difficulties. Clinical Child Psychology and Psychiatry, 24, 338-352

    [2] Cohen-Kettenis PT, Delemarre-van de Waal HA, Gooren LJ (2008). The treatment of adolescent transsexuals: changing insights. J Sexual Med; 5: 1892–1897/Ristori J. and Steensma T.D., “Gender Dysphoria in Childhood”, International review of psychiatry, 28, no. 1 (2016): 13-20J.

    [3] Cretella, M. A. (2016), ‘Gender Dysphoria in Children and Suppression of Debate’, Journal of American Physicians and Surgeons 21: 53.)

    [4] Carmichael, P., Butler, G., Masic, U., Cole, T. J., De Stavola, B. L., Davidson, S., Skageberg, E. M., Khadr, S., & Viner, R. M. (2021). Short-term outcomes of pubertal suppression in a selected cohort of 12 to 15 year old young people with persistent gender dysphoria in the UK. PLOS ONE 16 (2)

    [5] Seal, L. (2016). ‘A review of the physical and metabolic effects of cross-sex hormonal therapy in the treatment of gender dysphoria’, Annals of Clinical Biochemistry, Vol 53(1): 10-20

    [6] Churcher Clarke, A., & Spiliadis, A. (2019). “Taking the lid off the box”: The value of extended clinical assessment for adolescents presenting with gender identity difficulties. Clinical Child Psychology and Psychiatry, 24, 338-352/Bechard, M., VanderLaan, D. P., Wood, H., Wasserman, L. & Zucker, K. (2017). Psychosocial and Psychological Vulnerability in Adolescents with Gender Dysphoria: A “Proof of Principle” Study. Journal of Sex & Marital Therapy 43 (7)

    [7] Littman, L. (2021). Individuals Treated for Gender Dysphoria with Medical and/or Surgical Transition Who Subsequently Detransitioned: A Survey of 100 Detransitioners. Arch Sex Behav.

    Source : TRANSparency, James Esses (07/01/2022)

  • "Telle est votre tâche tout au long de votre vie : préserver l’identité chrétienne de vos enfants"

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    De zenit.org (Hélène Ginabat) :

    Baptême du Christ, baptême des enfants : ils viennent « l’âme nue »

    Homélie en la fête du Baptême du Seigneur (Texte entier)

    Les nouveau-nés présentés par leurs parents au baptême sont là, « l’âme nue » pour « recevoir la justification de Dieu, la force de Jésus, la force d’aller de l’avant dans la vie. Ils viennent pour recevoir l’identité chrétienne », a dit le pape François dans sa brève homélie sur le baptême du Christ.

    Le pape François a célébré la messe en la fête du Baptême du Seigneur, ce dimanche 9 janvier 2022, dans la Chapelle Sixtine et a baptisé 16 nouveau-nés, enfants de salariés du Saint-Siège, reprenant une tradition qui avait dû être interrompue en janvier 2021, en raison de la pandémie. Pour ne pas lasser les enfants, le pape n’a prononcé que quelques paroles en guise d’homélie.

    Le pape François a comparé ces petits enfants au peuple d’Israël qui, selon « un très bel hymne liturgique » en la fête du Baptême du Christ, « allait au Jourdain “les pieds nus et l’âme nue“, c’est-à-dire une âme qui voulait être baignée par Dieu, qui n’avait pas de richesse, qui avait besoin de Dieu ». Eux aussi sont venus les pieds « nus » et l’âme « nue », a-t-il expliqué, pour « recevoir l’identité chrétienne ».

    Homélie du pape François

    Aujourd’hui, nous commémorons le Baptême du Seigneur. Il y a un très bel hymne liturgique dans la fête d’aujourd’hui qui dit que le peuple d’Israël allait au Jourdain « les pieds nus et l’âme nue », c’est-à-dire une âme qui voulait être baignée par Dieu, qui n’avait pas de richesse, qui avait besoin de Dieu. Ces enfants d’aujourd’hui viennent aussi ici avec « des pieds et des âmes nus » pour recevoir la justification de Dieu, la force de Jésus, la force d’aller de l’avant dans la vie. Ils viennent pour recevoir l’identité chrétienne. C’est cela, simplement. Vos enfants recevront aujourd’hui l’identité chrétienne. Et vous, parents et parrains, devez préserver cette identité. Telle est votre tâche tout au long de votre vie : préserver l’identité chrétienne de vos enfants. C’est un engagement quotidien : les aider à grandir avec la lumière qu’ils recevront aujourd’hui. C’est tout ce que je voulais vous dire, c’est le message d’aujourd’hui : préservez l’identité chrétienne que vous avez apportée aujourd’hui pour que vos enfants puissent la recevoir.

    Cette cérémonie est un peu longue, et les enfants se sentent étranges ici, dans un environnement qu’ils ne connaissent pas. S’il vous plaît, ce sont eux les protagonistes : faites-en sorte qu’ils n’aient pas trop chaud, qu’ils se sentent à leur aise… Et s’ils ont faim, vous pouvez les allaiter ici tranquillement, devant le Seigneur, ce n’est pas un problème. Et s’ils crient, qu’ils crient, parce qu’ils ont un esprit communautaire, disons un « esprit de bande », un esprit d’ensemble, et il suffit que l’un d’entre eux commence — parce qu’ils sont tous musicaux — et aussitôt arrive l’orchestre ! Laissez-les pleurer tranquillement, qu’ils se sentent libres. Mais ne les laissez pas avoir trop chaud, et s’ils ont faim, qu’ils ne demeurent pas sans manger.

    Et donc, avec cette paix, allons de l’avant dans la cérémonie. Et n’oubliez pas: ils recevront l’identité chrétienne et votre tâche sera de préserver cette identité chrétienne. Merci.

    Copyright © Traduction Dicastère pour la communication, Librairie éditrice vaticane

  • Une énième attaque contre le Pape émérite

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    De Nico Spuntoni sur le Daily Compass :

    La campagne de dénigrement contre Ratzinger reprend de plus belle

    11-01-2022

    Ratzinger a été accusé par l'hebdomadaire Die Zeit de couvrir un prêtre pédophile. Les faits remontent à 1980, lorsque le pape émérite était archevêque de Munich et Freising. Mais l'affaire est déjà bien connue et s'est retrouvée sous les feux des projecteurs en mars 2010. Que se cache-t-il derrière cette énième attaque contre le Pape émérite ?

    La campagne de dénigrement contre Ratzinger a recommencé. Celui qui restera dans les mémoires pour avoir d'abord dénoncé "la saleté de l'Eglise" lors du Via Crucis de 2005, puis pour l'avoir combattue une fois devenu pape, est accusé par l'hebdomadaire Die Zeit d'avoir couvert un prêtre pédophile.

    Les faits remonteraient à 1980, alors que le pape émérite était archevêque de Munich et Freising. Selon le magazine allemand, la charge explosive se trouve dans un document de 2016 rédigé par le tribunal ecclésiastique archidiocésain, qui affirme que les évêques d'Essen et de Munich ont manqué à leur devoir de protection des mineurs.

    Le protagoniste de l'affaire est le "Père H.", un prêtre du diocèse d'Essen, qui est accusé d'avoir forcé un garçon de 11 ans à pratiquer une fellation en 1979 et qui a été transféré dans le diocèse principal de Bavière en 1980 pour une thérapie avec le consentement de l'archevêque de l'époque, Mgr Ratzinger. Le "Père H.", comme il est désigné dans les articles sensationnalistes qui paraissent actuellement, n'est autre que Peter Hullermann, et l'implication présumée de l'actuel pape émérite dans son cas avait déjà été mise en lumière en mars 2010.

    À l'époque, en effet, Der Spiegel avait publié cette révélation les jours mêmes où était rendue publique la Lettre pastorale aux catholiques d'Irlande, document-symbole du pontificat de Benoît XVI sur le sujet de la pédophilie. Le timing n'était probablement pas accidentel et a eu pour effet de porter un coup à la crédibilité avec laquelle le Pontife régnant de l'époque entendait nettoyer l'Église.

    Aujourd'hui, presque douze ans plus tard, cette histoire est rappelée par un autre hebdomadaire allemand avec pour seule nouveauté un document de 2016 du tribunal ecclésiastique de l'archevêché qui s'est retrouvé entre les mains de la presse juste avant la publication annoncée - entre le 17 et le 22 janvier - du rapport sur les abus et les dissimulations à Munich dans la période 1945-2019. Le rapport a été préparé par WSW, le même cabinet d'avocats qui a produit le premier rapport commandé par l'archevêché de Cologne, qui a ensuite été bloqué par le cardinal Rainer Maria Woelki parce qu'il aurait présenté d'importantes lacunes juridiques et violé les droits des personnes concernées.

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  • Liège. Eglise du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132) : exposition des santons de Noël

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  • Communauté Saint-Martin : une piste française pour redresser l’Eglise qui s’effondre en Europe ?

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    Lu sur le site du journal « La Croix » cet article de Michael Corre (extrait) :

    « En quarante-cinq ans, cette communauté de prêtres classiques, née à Gênes (Italie), est devenue l’un des principaux pourvoyeurs du clergé français. Elle vient d’arriver au Mont-Saint-Michel et devrait prendre une place de plus en plus importante dans l’Église de France.

    Souvent, la communauté Saint-Martin crispe. Par exemple quand on annonce son arrivée imminente au Mont-Saint-Michel en remplacement d’un prêtre de la Mission de France. Faut-il imaginer une escouade d’abbés en soutane à l’assaut de l’abbatiale ? Certes, le débarquement est le mode de déplacement préféré de cette communauté, dont les statuts précisent que « la formation au séminaire a pour but de constituer un corps mobile (de prêtres) préparé au ministère diocésain ». La formulation est un peu martiale, à l’image de saint Martin, ancien légionnaire romain, et traduit bien la vocation originelle de cette communauté : former des curés prêts à débouler dans les paroisses où il n’y en a plus. SOS églises vides.

    Ce service et toute l’ingénierie des « Saint-Martin » – prêtres envoyés en petits groupes, règles de vie communautaire, formation continue, suivi, etc. – sont très prisés des évêques qui les jugent souvent « fiables », et même plus adaptables à la pastorale du diocèse que d’autres prêtres venus de communautés nouvelles. Une grosse vingtaine d’évêques a fait une demande, actuellement en attente. La liste reste à la discrétion du modérateur général de Saint-Martin, Don Paul Préaux, qui n’a pas souhaité la transmettre à La Croix. « Pour choisir, il faut prendre le temps de connaître les contenus de la mission, les collaborateurs et vérifier si le soutien de l’évêque se fera dans le temps long», note-t-il. L’attente dure en moyenne cinq ans. Déjà 168 prêtres de Saint-Martin sont installés dans trente diocèses.

    20 à 40 % du clergé dans trente ans

    Leur séminaire d’Évron (Mayenne) forme en ce moment une centaine de jeunes. C’est le plus gros de France, et de loin. Conscients de leur poids à venir, les responsables de la communauté se défendent d’avoir un agenda. « J’ai conscience que je forme des cadres. Certains seront peut-être nommés évêques, je m’en réjouirais, mais ce n’est pas un but en soi », jure Don Paul Préaux. « Ce qui m’importe, c’est surtout de former des pasteurs humbles et audacieux ».Selon les chiffres qui circulent jusqu’au sein de la Conférence des évêques de France, la communauté pourrait représenter entre 20 et 40 % du clergé dans trente ans (...) ».

    Ref. Communauté Saint-Martin, l’avenir de l’Église de France ?

     

  • 2021 - 2022 au Grand Séminaire francophone de Belgique (Namur)

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    De la lettre adressée le 30/11/2021 par le Recteur du Grand Séminaire de Namur aux amis de celui-ci :

    Le Grand Séminaire francophone de Belgique (Namur) en 2021-2022

    " (...) Depuis plusieurs années, les séminaristes des quatre diocèses francophones de Belgique sont  regroupés à Namur pour leur formation. La formation au ministère presbytéral se déploie sur quatre étapes : propédeutique, philosophie, théologie, stage pastoral.

    Actuellement, on compte : 24 séminaristes diocésains : 6 pour Namur ; 6 pour Malines-Bruxelles (F), dont 2 étudient à Paris; 4 pour Tournai; 8 pour Liège, dont 1 est formé en Allemagne. 13 séminaristes diocésains appartenant au chemin néo-catéchuménal (Séminaire Redemptoris Mater) : 6 pour Namur et 7 pour Malines-Bruxelles. Une quinzaine de religieux, confiés par leurs supérieurs au Séminaire pour leur formation : des moines et des moniales (Maredsous, Maredret, Scourmont-Chimay, …), des membres de diverses communautés. Nous accueillons ainsi une salésienne de Don Bosco et 5 postulants franciscains de Bruxelles.

    (...)

    La joie des ordinations

    Enfin, au terme de cette année bousculée par la pandémie, rendons grâces pour toutes les ordinations (diaconales et presbytérales) que nous avons pu vivre en différents lieux. Tous les séminaristes ci-dessous ont suivi leur formation au Séminaire à Namur :
    • Joseph-François NGUYEN VAN HUNG et Joseph-Marie TRAN MINH THANH ont été ordonnés diacres à Namur le 24 janvier 2021 et prêtres pour leur diocèse de Thanh Hóa (Vietnam) le 29 octobre dernier.
    • Isaac TORRES a été ordonné diacre à Namur le 24 janvier 2021 et prêtre pour le même diocèse le 27 juin.    
    • Frère Jean-Baptiste, o.s.b., a été ordonné diacre en vue du presbytérat le 1er mai 2021 en son abbaye de Maredsous.
    • Antonio LUQUE a été ordonné prêtre le 20 juin 2021 à Bruxelles, pour l’archidiocèse de Malines-Bruxelles.
    • Ignace AMETONOU a été ordonné prêtre le 26 juin 2021 à Liège, pour le même diocèse.
    • Allan AZOFEIFA a été ordonné diacre en vue du presbytérat le 19 septembre 2021 à Arras, pour ce même diocèse.
    • Marc GIRAUD a été ordonné diacre en vue du presbytérat le 10 octobre 2021 à Jette, pour l’archidiocèse de Malines-Bruxelles.
    • Guillaume GIROUL a été ordonné diacre en vue du presbytérat le 13 novembre 2021 à Aywaille, pour le diocèse de Liège.
    • Boris HOUENGNISSOU sera ordonné diacre en vue du presbytérat le 23 janvier 2022 à Martelange, pour le diocèse de Namur.

    Mentionnons enfin la présence de 9 propédeutes de la communauté de l’Emmanuel accueillis à la Maison St Joseph (Salzinnes),  qui suivent un cours au Séminaire.    

    Au total, le Séminaire accueille donc cette année une soixantaine de séminaristes et religieux en formation. À ceux-ci s’ajoutent également quelques dizaines d’étudiants de l’Institut Diocésain de Formation (IDF), qui suivent des cours en vue de devenir professeur de religion ou assistant paroissial."

  • Les Saint-Cyriens vainqueurs de l'émission "La France a un incroyable talent"

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    Une bouffée d'air revigorant illustrant l'attachement de jeunes hommes à leur patrie et qui le manifestent avec panache et brio. Quelque chose qui semble bien exotique pour des pauvres Belges qui ont si souvent perdu le sens de la grandeur et de la fierté.

    D'Emilie Colin sur le site de France3 :

    La France a un incroyable talent : le sacre du chœur de Saint-Cyr-Coëtquidan

    Le chœur de Saint-Cyr-Coëtquidan est le grand vainqueur de la saison 16 de l'émission La France a un incroyable talent. Les jeunes militaires ont décidé de reverser la somme de 100 000 euros remportée, à des associations.

    La finale de l'émission La France a un incroyable talent diffusée sur M6 a vu la victoire du chœur de Saint-Cyr-Coëtquidan. 40 jeunes volontaires, issus de la promotion des deuxième année de l'école militaire du Morbihan a conquis le public.

    Ils ont interprété plusieurs morceaux. D'abord "Conquest of paradise" de Vangelis, puis "En traîneau" un classique du répertoire de leur école et enfin une version revisitée de l'hymne national, "La Marseillaise". "Ils ont voulu varier et aussi montrer quelque chose de plus technique" explique le capitaine Ferrere qui les a accompagnés. 

    Le groupe porté par le chef de chœur, l'élève officier Paul avait décroché sa place pour la finale directement, grâce à un golden buzzer de l'animatrice Karine Le Marchand. Pendant leur audition, les élèves de Saint-Cyr avaient interprété "Les larmes d'ivoire", un chant sur le sacrifice militaire.

    Depuis leur sélection, tous continuaient à suivre leur entraînement militaire. Les répétitions avaient lieu sur leur temps libre. 

    100 000 euros, au profit d'associations

    100 000 leur ont été remis, une somme qu'ils comptent reverser à des associations de blessés et aux familles des morts de l'Armée de terre. 

  • Quand la fête de Noël insupporte

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    De Christian Flavigny sur le site du Figaro Vox :

    «Haro sur la tradition de Noël !»

    À Noël les catholiques célèbrent la naissance d'un enfant qui a un père et une mère.

    Christian Flavigny

    Non, aucune autre ; sinon la religion «progressiste» que la fête de Noël insupporte. En effet, à Noël les catholiques célèbrent la naissance d'un enfant qui a un père et une mère. La Sainte Famille que sanctifie la doctrine catholique figure l'enfantement à la croisée de deux principes complémentaires : le principe maternel illustré par Marie que la tradition catholique invoque dans ses prières et porte aux nues au sens propre et le principe paternel en ses facettes à la fois terrestre et spirituelle : Joseph que l'on dirait père adoptif puisqu'il n'est pas le géniteur, et Dieu dans l'infinie puissance du Père spirituel. Tout cela figure selon la vulgate progressiste la «famille hétérosexuelle», exhibition qu'elle juge quasi-obscène (au sens premier du terme) d'un enfantement dans l'union du maternel et du paternel : figuration de tout ce que ce dogme exècre depuis que le «Progrès» technique a délogé l'union homme-femme d'être la condition obligée de la venue de l'enfant.

    D'autres traditions religieuses ne placent pas la représentation de la Famille au cœur même de leur foi, ce qui leur vaut d'être moins ciblées. Mis à part les orthodoxes, proches de la figuration catholique, le protestantisme ne divinise pas Marie, le judaïsme et l'islam centrent leur dogme sur l'allégeance à la Loi divine. Pourtant, la fête de Noël ne fait pas embarras à leurs fidèles, qu'ils la vivent dans l'indifférence ou dans une approche sécularisée qui fait de Noël la fête de la Famille par excellence ; cela vaut tout autant pour les familles non croyantes.

    La vision “progressiste” tente d'imposer sa vision “diversitaire” en s'en prenant aux catholiques.

    Christian Flavigny

    C'est que la figuration catholique illustre, en terre chrétienne et aussi de par le monde, un universel anthropologique. La famille, c'est la venue au monde de l'enfant depuis l'union de ses père et mère. La vision «progressiste» tente d'imposer sa vision «diversitaire» en s'en prenant aux catholiques ; c'est d'autant plus aberrant que ceux-ci ne réclament en rien quelque retour «traditionaliste» de la vie familiale. Ce qu'ils refusent, mais ils ne sont pas les seuls, c'est le trucage fait à l'enfant sur ce qui a porté sa venue au monde lorsqu'elle n'émane pas de l'union d'un père et d'une mère, trucage pourtant encore confirmé récemment par la mention rendue possible de «deux pères» ou «deux mères» sur son état civil, à proprement parler inconcevable pour qu'il y puisse fonder sa raison d'être.

    Le dogme progressiste a des raisons de voir dans la doctrine catholique ce qui directement le contredit ; celle-ci n'a-t-elle pas établi la paternité en principe symbolique intangible édifiant un socle au développement de l'enfant, égrenée depuis le parrain, éponyme de l'enfant qui fonde avec lui un lien de parenté spirituelle (la marraine pour la fille), puis a fortiori le prêtre appelé «père», enfin le saint-Patron (sainte-Patronne pour la fille), éponyme céleste donné en exemple à l'enfant, dernier médiateur avant le lien avec Dieu, Père éternel ? Il n'est pas opposition plus clairement exprimée à la disqualification de la fonction paternelle décrétée par des lois récentes.

    Les progressistes aiment peut-être les enfants, on le leur souhaite, mais à la condition que les enfants ne vivent pas en enfance.

    Christian Flavigny

    Mais le fond de la hargne contre le catholicisme tient au fait que Noël est la fête de l'Enfant ; les progressistes aiment peut-être les enfants, on le leur souhaite, mais à la condition que les enfants ne vivent pas en enfance. Ils veulent bannir le merveilleux des yeux des enfants : le Père Noël serait selon eux une légende qu'il serait mensonger de raconter aux enfants, comme si les enfants ne pouvaient pas découvrir par eux-mêmes, dans un moment maturatif, que «le Père Noël, ce sont les parents» ; ils n'aiment pas le sapin de Noël qui entretient une féerie dont les enfants comprennent bien qu'elle leur est destinée, en ce jour qui les fête ; et chassez enfin ces crèches de Noël, que l'intégrisme laïc ne saurait supporter. Le progressisme ne connaît que l'enfant «petit adulte doté de droits», qui aurait autorité sur lui-même pour décider de changer de sexe et de prénom, bref de s'auto-engendrer, donc privé de grandir depuis l'appui de ses parents, à la raison qu'ils pourraient s'être trompés dans la désignation de son sexe, alors que celle-ci n'est qu'un constat corporel.

    Noël parle à toutes les familles, que les anime une foi religieuse ou non.

    Christian Flavigny

    Noël parle à toutes les familles, que les anime une foi religieuse ou non. La joie familiale de Noël, c'est le bonheur de la présence de l'enfant ; il suffit de voir la tristesse solitaire des personnes qui n'ont pas ou n'ont plus de famille avec qui vivre la soirée de Noël.

    Fêter Noël, c'est aimer les enfants.

  • Eglise et pédophilie : affirmer le caractère systémique est «une faute majeure des évêques»

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    De sur le site du Figaro :

    Pédophilie dans l'Église : accepter le caractère systémique est «une faute majeure des évêques», pour Pierre Manent

    Le rapport très médiatique de la CIASE ou commission Sauvé sur les crimes de pédophilies dans l'Église a avancé des chiffres terribles sur les crimes pédophiles commis au sein de l'Église depuis les années 1950. Après cet examen de conscience et comme un mea culpa, les évêques avaient exprimé, en la parole de Monseigneur de Moulins-Beaufort, leur «honte» et leur «effroi».
     

    Quelques semaines plus tard, une étude critique des chiffres du rapport Sauvé a été envoyée au pape François par huit intellectuels de l'Académie catholique de France. Cette étude souligne « la méthodologie défaillante et contradictoire », le « manque de rigueur scientifique », « l'hostilité vis-à-vis de l'Église », les « biais » et les « a priori idéologiques » contenus dans le rapport de la CIASE, autant de qualificatifs qui ont rapidement fait réagir Jean-Marc Sauvé dénonçant un «tissu d'attaques venimeuses».

    Un des auteurs de cette étude critique, le philosophe Pierre Manent, a dénoncé à nouveau, sur l'antenne de RCF Anjou , les conclusions «extrêmement graves» de la commission Sauvé. Le philosophe critique en particulier «la notion de caractère systémique» qui suggère que «la structure même» de l'Église «est coupable». «Quelles en sont les conséquences ? Tout d'abord, que les membres individuels, c'est-à-dire les véritables coupables, sont exonérés de leur faute puisque c'est l'organisation qui est coupable. D'autre part, si le système est coupable, cela veut dire que la réforme du système ne peut pas venir de l'organisation elle-même», a analysé le philosophe ajoutant que la réforme que promet la commission «c'est la déconstruction du prêtre catholique. On touche au sacrement... à la confession... [...] quelle est la légitimité de cette commission qui ne se présente pas (à juste titre) comme catholique mais qui propose pourtant une réforme entière de l'Église catholique ?».

    «Extrapolation statistique fragile»

    L'intellectuel déplore en effet que la commission Sauvé ait «dressé des extrapolations hasardeuses et a ensuite pris prétexte de ce travail pour proposer des réformes. Ce qui dépasse largement son mandat».

    Pierre Manent est également revenu lors de cette interview sur la façon dont le rapport Sauvé a été annoncé à l'opinion publique. «48 heures avant la remise du rapport, les médias ne parlaient déjà que de cela et annonçaient que l'Église allait être submergée par un tsunami de révélations sur le fléau de la pédophilie. Le rapport a été remis, non pas véritablement au président de la CEF, mais à l'opinion publique. […] Sans que la CEF n'ait eu le temps de prendre connaissance du contenu de ce rapport qu'elle avait elle-même demandé. Elle a donc été, pendant quelques jours, assommée par un chiffre faramineux, que tout le monde a pris pour l'addition réelle des faits avérés».

    Le texte critique des 8 membres de l'Académie catholique revient en effet sur le chiffre principal de 330.000 victimes, une «extrapolation statistique fragile et non adaptée au type d'actes que l'on veut inventorier».

    Ecouter, sur RCF, l'entretien accordé par Pierre Manent :

    L'entretien en son intégralité :

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  • Pour Fabrice Hadjadj, Harry Potter est une histoire profondémment christique

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    Du site "Présence" (Canada) :

    «Harry Potter est une histoire profondément christique»

    Entrevue avec le philosophe Fabrice Hadjadj

    Il y a vingt ans sortait Harry Potter à l’école des sorciers, le premier film adapté de la saga de J.K. Rowling. Le magicien à lunettes divisait alors les chrétiens: les uns y voyaient un corrupteur de la jeunesse, les autres saluaient un héros christique. Deux décennies plus tard, le philosophe Fabrice Hadjadj appartient clairement à la seconde catégorie.

    Par Christine Mo Costabella 

    C’est peut-être parce qu’il partage avec lui les binocles et la coupe échevelée que Fabrice Hadjadj est intarissable sur Harry Potter. Père de neuf enfants, il n’a pas pu échapper au phénomène. Et directeur de l’Institut Philanthropos, école d’anthropologie chrétienne à Fribourg, il porte un regard de philosophe sur ce véritable mythe moderne. Attention, divulgâcheur!

    Est-ce bien sérieux, pour un philosophe, de s’intéresser à Harry Potter?

    Fabrice Hadjadj: Il n’y a pas des choses philosophiques et d’autres qui ne le sont pas. De la fermeture éclair au bouton d’ascenseur, on peut tout interroger. Harry Potter peut être un objet de philosophie des plus sérieux. Aristote dit que le philosophe est un «philomythos», un ami des mythes. Ceux-ci posent des questions fondamentales : les mortels et les dieux, l’amour et le pouvoir, la liberté et le destin… Or, Harry Potter correspond à ce qu’on pourrait appeler un mythe contemporain, comme Don Quichotte est un mythe moderne.

    Comment avez-vous commencé à vous y plonger?

    En voyant l’engouement de mes filles pour ces gros livres de plusieurs centaines de pages. J’y ai vu un lieu pour «penser avec» mes enfants. De manière analogue, j’ai regardé la série des Avengers – Marvel – avec mes garçons. On peut en faire une lecture qui donne à s’interroger sur la condition humaine. L’éducation ne consiste pas de réduire les contacts de nos enfants avec le monde. Elle invite à se confronter à la culture commune des jeunes et à l’interpréter, à y discerner ce qui est bon. Dieu est toujours à l’œuvre, partout, dans toute la création. Il faut apprendre à le voir. A l’inverse, des œuvres bien estampillées «catho» peuvent s’avérer très mauvaises.

    Qu’est-ce qui vous a séduit dans la saga de J.K. Rowling?

    Rowling est un très bon écrivain. Elle assume trois grands genres de la littérature anglaise: l’humour, le roman gothique (les monstres, les vampires…) et le roman policier. Outre le burlesque, l’épouvante et le suspens, elle a le sens de la composition, sait nous mettre sur de fausses pistes pour nous découvrir l’évidence cachée.

    Et vous y avez décelé des valeurs chrétiennes?

    Je ne sais pas très bien ce qu’on entend par «valeurs chrétiennes». Dans la lettre aux Colossiens, saint Paul affirme: «Tout subsiste en lui.»

    Une œuvre est chrétienne dès qu’elle nous met en contact avec la réalité.

    Justement, le monde de la magie, ce n’est pas la réalité…

    Oui, ça a pu faire se cabrer un certain nombre de chrétiens, qui y voit le recours à l’irrationnel ou aux démons… Mais Harry Potter est un conte, pas un roman naturaliste. Et puis, d’emblée, l’amour y est présenté comme une force plus puissante que la magie. Si Harry est un survivant, s’il a échappé, bébé, à un sortilège de mort, c’est que l’amour de sa mère l’a protégé, on ne sait trop comment.

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  • Dix diocèses du nord du Vietnam auront 137 nouveaux prêtres et 43 nouveaux diacres

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    De nouveaux prêtres vietnamiens inspirés par le zèle missionnaire de saint François-Xavier

    7/12/2021

    Le 3 décembre à Hanoï, en la fête de saint François-Xavier, patron des missions, Mgr Joseph Vu Van Thien, archevêque de Hanoï, a ordonné 15 nouveaux prêtres. De son côté, dans le diocèse de Lang Son Cao Bang, Mgr Joseph Chau Ngoc Tri a ordonné neuf nouveaux prêtres. Le 8 décembre, Mgr Pierre Nguyen Van De ordonnera également prêtres et 24 diacres. Le 10 décembre, huit autres prêtres seront ordonnés à Hai Phong. Ainsi, bien que 2021 ait été une nouvelle fois affectée par le Covid-19, dix diocèses du nord ont cette année 137 nouveaux prêtres et 43 nouveaux diacres.

    Le 3 décembre à Hanoï, dans l’église de Hoang Nguyen, des parents offrent leurs chasubles aux nouveaux prêtres.

    Le 3 décembre, jour de la fête de saint François-Xavier, patron de toutes les missions catholiques, Mgr Joseph Vu Van Thien, archevêque de Hanoï, a ordonné 15 nouveaux prêtres dans l’église de Hoang Nguyen, dans la capitale Vietnamienne. Les ordinants, issus de deux diocèses du nord du pays, ont été appelés à répandre la Parole de Dieu et à transmettre les valeurs catholiques auprès des habitants de la région.

    Les nouveaux prêtres ont majoritairement la trentaine, sauf l’un d’entre eux qui a 57 ans. Ils sont diplômés des universités locales dans plusieurs disciplines dont l’électronique, l’anglais, le français, l’histoire, les technologies de l’information, les relations internationales, la linguistique, la psychologie, la sociologie et les études vietnamiennes – des études qu’ils ont suivies avant leur parcours de huit ans en philosophie et de théologie au grand séminaire Saint-Joseph.

    Mgr Thien a invité les jeunes prêtres à suivre l’exemple d’évangélisation de saint François-Xavier, qui a donné sa vie pour annoncer la foi catholique à de nombreuses personnes à travers l’Asie, et qui est décédé d’une forte fièvre avant d’atteindre la Chine. L’archevêque a rappelé que l’Église locale a déclaré 2022 comme « Année de l’évangélisation » dans le cadre d’un plan pastoral de trois ans. Les deux années précédentes ont été consacrées à la communion et à la sainteté. L’évêque a ajouté que les prêtres du monde entier sont invités à s’engager auprès des pauvres et des minorités, et à garder vivante la Parole de Jésus, venu pour sauver toute l’humanité.

    « C’est toute la beauté de la mission des prêtres. Nous prions pour que nos prêtres deviennent de bons pasteurs, afin de guérir les blessures spirituelles et physiques des fidèles », a-t-il poursuivi, en soulignant que la mission des prêtres découle de la miséricorde divine. Il a également averti les ordinants d’éviter de se mettre en avant et de se vanter de leur érudition, pour se concentrer sur le témoignage du Christ par leur vie et leurs services.

    Il a ajouté que les prêtres ont reçu librement la grâce de Dieu et qu’ils doivent la transmettre gratuitement à leurs frères et sœurs, en regardant Jésus comme le but de leur vie. Il a également appelé les nouveaux prêtres à travailler avec les laïcs afin que les activités pastorales soient fructueuses. Le 4 décembre, les nouveaux prêtres ont célébré leurs premières messes dans leurs paroisses, et ils commenceront leur service comme vicaires dès le 12 décembre. L’archidiocèse de Hanoï compte 203 prêtres pour 171 paroisses et 320 000 catholiques.

    137 nouveaux prêtres et 43 nouveaux diacres pour dix diocèses du nord

    Mgr Joseph Chau Ngoc Tri, évêque de Lang Son Cao Bang, a ordonné neuf prêtres dans la cathédrale de Cua Nam, le 3 décembre à Lang Son, dans le nord du Vietnam. Mgr Tri a demandé aux nouveaux prêtres, de plusieurs diocèses et congrégations, de travailler avec toutes les communautés locales, y compris les groupes ethniques aux coutumes différentes. Il les a appelé à suivre l’exemple de saint François-Xavier en semant la foi dans les provinces montagneuses de Lang Son et de Cao Bang. L’évêque leur a demandé de coopérer avec lui en mettant leur esprit, leur cœur et leurs mains au service de tous. Il les a également invités à s’efforcer de construire la fraternité entre les prêtres et avec les autres religieux et séminaristes. « Nous venons de différentes villes et de différentes familles, mais nous avons choisi ce diocèse comme notre famille spirituelle, et nous sommes frères et sœurs dans le Christ, comme une grande famille d’Église. En montrant cet exemple éclairant, nous pouvons avoir suffisamment de force pour amener beaucoup de personnes à Dieu. »

    Par ailleurs, Mgr Pierre Nguyen Van De prévoit également d’ordonner 15 prêtres et 24 diacres en vue du sacerdoce le 8 décembre prochain. Deux jours plus tard, Mgr Joseph Vu Van Thien, administrateur apostolique de Haïphong, ordonnera huit autres prêtres. Ainsi, malgré le fait que cette année ait été une nouvelle fois affectée par la pandémie de Covid-19, les dix diocèses du nord du pays auront 137 nouveaux prêtres et 43 nouveaux diacres.

    (Avec Ucanews)