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Jeunes - Page 45

  • "Famille chrétienne" dénonce l’idéologie LGBTQ2SAI+ qui a envahi les établissements scolaires français

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    De Famille Chrétienne via le site "Pour une école libre au Québec" :

    Enquête sur l’invasion LGBTQ2SAI+ à l’école

    23 juin 2021

    Famille chrétienne dénonce l’idéologie LGBTQ2SAI+, qui a envahi les établissements scolaires français.

    Finie la lutte contre les inégalités et les stéréotypes sexuels. Désormais, l’école entend détruire les identités sexuelles, sacrifiant avec elle une génération d’élèves où être fille ou garçon ne veut plus rien dire. Enquête sur un phénomène silencieux qui cause d’énormes souffrances.

    « En politique comme en art militaire, retraite ne signifie pas toujours défaite. En 2013, le ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon retirait les ABCD de l’égalité des écoles. Huit ans plus tard, la théorie du genre, dont Najat Vallaud-Belkacem disait qu’« elle n’existe pas », s’est installée dans tous les aspects de la vie scolaire. En catimini, sans que personne ne s’en émeuve. Esther Pivet, alors présidente du collectif Vigi Gender, le souligne : « Le gouvernement a reculé pour mettre en place quelque chose de plus vaste, le plan d’action pour l’égalité entre les filles et les garçons. »

    Des cours de récréation « genrées »

    Depuis, l’Éducation nationale s’est mise aux couleurs de l’arc-en-ciel. En 2015, elle a lancé une première campagne de sensibilisation dans les collèges et lycées aux discriminations contre les LGBT. En 2019, la campagne « Tous égaux, tous alliés » s’accompagne de tracts qui invitent les élèves à se faire les alliés des LGBT et à veiller aux propos ou attitudes « LGBTphobes ». Les associations qui interviennent pour parler de sexualité sont de plus en plus militantes : parmi elles, SOS homophobie, le Planning familial, ou encore Au-delà du genre, « qui accompagne les personnes trans ». Le souci légitime que les jeunes ne soient pas maltraités à cause de leur « orientation sexuelle » a fait place à une véritable propagande qui détruit l’existence même des identités sexuelles.

    À Lille, par exemple, au lycée Angellier, la fondation Le Refuge est intervenue le 25 mars dans le cadre d’une journée de formation LGBT. Auparavant, une exposition se tenait dans le hall, où on pouvait lire que l’hétéronormativité « structure la société en hiérarchisant la société ». Il s’agit donc bien du vocabulaire de la sociologue militante Gabrielle Richard, qui intervient à l’école, et qui, dans un livre de 2019, Hétéro, l’école ?, présente un plaidoyer pour une éducation anti-oppressive de la sexualité, critique une culture scolaire qui contribue à « reconduire les normes de genre et de sexualité à son insu ». Il ne s’agit pas d’une lubie isolée : à Rennes, deux écoles ont repensé le design de leur cour de récréation pour les rendre moins « genrées ». Dans les écoles qui se construisent désormais, fini le terrain de foot, place à la verdure et aux espaces de jeux mixtes.

    « Ils agissent comme la Gestapo »

    Les élèves sont nombreux à se plaindre que la propagande LGBT ait envahi leurs cours, comme Thomas, en terminale dans un lycée public d’une petite ville de l’ouest de la France. “En anglais, depuis la quatrième, en boucle et en boucle, on ne parle qu’inclusion, diversité, sexisme, féminicide, raconte-t-il. En géopolitique ? « La place des femmes » ; en spécialité Humanités et philosophie ? “L’émancipation féminine”, et le professeur a “réussi à associer l’item les métamorphoses du moi au transgenre”.” Le lycée comprend d’ailleurs plusieurs élèves qui s’identifient comme trans : trois filles en seconde, dont une non-binaire, et un garçon au moins « dont on ne se sait pas trop comment il s’identifie ». Au CDI [centre de documentation et d’information, la bibliothèque], « on a, en entrant, des drapeaux LGBT et, sur chaque porte du couloir, des feuilles imprimées sur l’évolution des droits LGBT et trans ».

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  • Un nouvel acte « intrinsèquement désordonné » : le rejet de son propre sexe

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    D'Arnaud Dumouch sur youtube :

    Un nouvel acte « intrinsèquement désordonné » : le rejet de son propre sexe (12 mn) 

    Un nouvel acte « intrinsèquement désordonné » : le rejet de son propre sexe (12 mn) https://youtu.be/KsVXgtGG-yc Depuis 10 ans, on voit apparaître dans la jeunesse occidentale une épidémie de « transgenre ».

    Une cause : la théorie du genre (qui est la nouvelle tentative de nier la nature humaine) influence les jeunes en construction et conduit les plus fragiles à se poser des questions qui ne leur seraient jamais venues à l’esprit. De plus, un climat d’intimidation et de « moralement correct », habituel de l’idéologie, augmente le phénomène dans les écoles publiques comme catholiques.

    Son influence chez nos adolescents : Ses effets de plus en plus fréquents : multiplication des cas d’hésitation, portée par l’idéologisation des médias, des politiques et des écoles.

    Comment résister en famille ? Le retour des pères et des repères. Il faut aimer et favoriser chez ses enfants ce que l’idéologie du genre appelle les « stéréotypes de genre » : La grâce féminine, l’attention aux personnes, le sens de l’honneur masculin, les vertus comme la franchise, le dévouement, la pureté. Tout ceci se fait sans dureté, avec la souplesse de la complémentarité qui laisse place aux exceptions.

    Comment déstabiliser cette nouvelle idéologie ? On combat une idée par la vérité. C’est assez facile : le risque est uniquement la mort sociale ! L’usage de l’humour est une excellente arme : fréquenter par humour les toilettes de l’autre sexe ; s’inscrire par provocation aux compétitions de l’autre sexe. Inventer des sketchs manifestant l’absurdité de cette nouvelle mode.

  • Pionnière des traitements "transgenres", la Suède se met à douter

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    De Philippe Oswald sur la Sélection du Jour :

    LA SUÈDE, PIONNIÈRE DES TRAITEMENTS « TRANSGENRES » DE MINEURS, EST SAISIE PAR LE DOUTE

    La vogue des « transgenres » va-t-elle cesser d’être promue par des gouvernements progressistes comme celui de la France ? Le « modèle suédois » qui est leur référence « sociétale » depuis des décennies, présente l’avantage de l’ancienneté…et du retour sur expérience. Or, s’agissant des traitements pratiqués sur des mineurs pour qu’ils changent de sexe, l’hôpital suédois le plus en pointe vient de revoir son protocole. Et ses explications ont valeur de mise en garde.

    Ce qu’on appelle aujourd’hui « dysphorie de genre » (le trouble psychique face à une inadéquation entre son sexe et ce que la personne perçoit de son identité) a toujours existé mais comme un phénomène exceptionnel et pathologique. Effet de mode poussé par des lobbies homosexuels, elle apparaît aujourd’hui dans les réseaux sociaux, les médias et la communication gouvernementale, comme une réalité certes minoritaire mais dont la reconnaissance, voire la promotion, s’impose à toute société « ouverte » et « plurielle » mais traquant les « transphobes » comme les « homophobes ». Plus question de traiter ce trouble comme une pathologie : au contraire, au nom de la satisfaction des désirs individuels et du droit à la « différence », la médecine, pharmacie et chirurgie, sont réquisitionnées pour aider des personnes, notamment des adolescents, à changer de sexe. Des médecins peu scrupuleux se frottent les mains et accueillent ces patients en les félicitant pour leur choix « courageux ». Résultat : une explosion des diagnostics de « dysphorie de genre » suivis de traitements hormonaux (+1500 % en Suède entre 2008 et 2018, majoritairement des filles voulant devenir des garçons -qu’en pensent les féministes ?). Les opérations chirurgicales connaissent la même escalade depuis dix ans en Suède (d’une douzaine à plus de deux mille par an).

    La Suède a été le premier pays au monde à inscrire, dès 1972, le changement de sexe à l’état-civil. Cette officialisation s’est accompagnée de propositions de soins, non pour mieux accepter son sexe de naissance, mais pour en changer. Dès 16 ans, un Suédois peut recevoir dans un établissement public un traitement « transgenre » (bloqueurs de puberté, injections de testostérone ou d’œstrogènes, opération de la poitrine, orthophonie pour rendre la voix plus aigüe ou plus grave, etc.). A partir de 18 ans, il ou elle peut subir des opérations des parties génitales, comme en France.

    En mars dernier, l’hôpital Karolinska de Stockholm, le plus en pointe dans les traitements « transgenres », a annoncé qu’il ne dispenserait plus de traitements hormonaux aux mineurs. De la part d’un établissement aussi prestigieux (il dépend de l’institut qui décerne le Nobel de médecine), l’annonce a fait l’effet d’une bombe. D’autant que les explications données par l’hôpital avaient de quoi en inquiéter plus d’un : invoquant le principe de précaution, son équipe médicale estime, études à l’appui, que l’efficacité de ces traitements hormonaux n’est pas prouvée alors qu’ils sont susceptibles de favoriser une kyrielle de pathologies : maladies cardiovasculaires, thromboses, cancers etc. Quant à la centaine de jeunes en traitement au moment de cette annonce, ils ont dû signer un document les avertissant de ces risques… Quant à la sécurité sociale suédoise, elle a mis en chantier un nouveau protocole de soins.

    Si le cas de la Suède est emblématique, il n’est pas isolé en Europe. La Finlande privilégie depuis un an la thérapie psychologique. Le Royaume Uni soumet l’autorisation de tels traitements à une décision de justice pour les 16-18 ans depuis qu’une jeune femme a gagné, à la fin de l’an dernier, le procès qu’elle avait intenté contre une clinique trop empressée d’accéder à son désir d’adolescente de devenir un homme.

    La leçon sera-t-elle méditée ? En tournant le dos au droit naturel, les sociétés libertaires lancées dans la course aux désirs individuels et à la chimère de « l’homme augmenté » préparent des désastres humains. Après avoir fait la fortune des cliniques, les victimes - « détransitionneurs », personnes qui regrettent leur changement de sexe, mais aussi enfants privés de père ou/et de mère par la PMA/GPA- rempliront les prétoires. Seule la menace judiciaire semble pouvoir mettre un frein à la folie, à l’hubris, qui s’est emparée de nos sociétés. 

    Face à la vague des transgenres, la Suède commence à douter

    Le Figaro 14-06-2021
    Face à la vague des transgenres, la Suède commence à douter
    Lire l'article sur : Le Figaro
  • L’étrange prédication du pape François aux séminaristes d'Ancône

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    Lu sur "Actualités" (Site de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X) :

    L’étrange enseignement du pape François à des séminaristes

    14 JUIN 2021

    Le pape François a reçu en audience le jeudi 10 juin 2021 la communauté du séminaire pontifical des Marches, séminaire « Pie XI », sis à Ancône. Il a encouragé les responsables à imiter saint Joseph pour former ceux qui leur sont confiés, et les séminaristes à pratiquer la docilité.

    Dans ce discours du pape, il y a des encouragements judicieux. Telle cette exhortation aux formateurs du séminaire d’imiter la figure de saint Joseph : qu’ils pratiquent eux-mêmes l’obéissance, le dévouement, la générosité et la chasteté, entendue comme le détachement de tout.

    Ou encore, aux séminaristes, l’encouragement à une vraie docilité, vertu bien oubliée dans notre monde, et qui doit être à la base de la formation sacerdotale.

    Mais il se trouve malheureusement des éléments qui sont de véritables déviations.

    Une erreur doctrinale

    Le pape donne aux séminaristes l’exemple de Jésus appliqué à obéir à saint Joseph et à la sainte Vierge dans son enfance. Il développe : « Dès son plus jeune âge, il a dû (…) se poser les grandes questions de la vie » explique-t-il. Vraiment ?

    Le pape ajoute : « Peut-être n’avons-nous pas assez réfléchi sur le jeune Jésus, engagé dans le discernement de sa propre vocation, dans l’écoute et la confidence à Marie et Joseph, dans le dialogue avec le Père pour comprendre sa mission. »

    Dans une pareille expression, le Fils de Dieu semble déconnecté de son humanité. Car, qui cherche un discernement sur sa vocation ? L’humanité du Christ ? mais elle n’a pas de personne, pas de « je ». Serait-ce le Fils de Dieu lui-même ?

    Un peu de théologie

    Dans le Christ, il y a deux natures et une seule personne : la personne incréée du Verbe, du Fils de Dieu. Cette personne divine, qui est identique à la nature divine, assume une nature humaine en Jésus-Christ, le Verbe incarné.

    Il faut affirmer que la personne divine du Verbe, le seul « moi » ou « je » que possède Jésus-Christ, sait parfaitement qu’il est Dieu. Le Verbe de Dieu incarné a de plus conscience de son incarnation.

    Le Verbe de Dieu a ainsi conscience de soi jusque dans sa nature humaine. Il est le seul sujet conscient de cette nature consciemment assumée, et cela dès le premier instant de son incarnation. Tel est l’objet de notre foi, et c’est un mystère proprement dit que nul ne peut comprendre.

    La nature humaine n’est pas une personne. Dans le Christ, il y a des sentiments humains, une intelligence et des pensées humaines, une volonté et des vouloirs humains, mais qui sont assumés par la personne divine.

    Ainsi, affirmer que le Christ devait faire un discernement humain ou comprendre sa vocation, revient à penser soit que le Christ était une personne humaine, ce qui est une hérésie.

    Soit à penser qu’il ne pouvait pas savoir, en tant que Dieu, ce qui se passait dans la nature humaine qui lui était unie par l’union hypostatique, ce qui revient à une autre hérésie : penser que Dieu peut ignorer quoi que ce soit, qu’il n’est pas la Sagesse infinie qui sait tout.

    Ainsi, il faut affirmer que le Christ savait parfaitement qu’il était Dieu, puisque sa personne divine le savait parfaitement. Sa nature humaine en avait d’ailleurs une perception nette : en effet, dès le premier instant de sa conception, l’intelligence de la nature humaine du Christ possède la vision béatifique.

    Autrement dit, elle voit Dieu immédiatement, comme les saints du Ciel, et dans un degré qu’aucun saint n’atteindra jamais. Ainsi, même à travers son intelligence humaine, la personne du Verbe incarné possède la pleine possession de Dieu.

    Comment dès lors le Christ pourrait-il avoir besoin de « discerner sa vocation » et de « dialoguer avec le Père », alors qu’il n’a, en tant que Dieu, qu’une seule intelligence, une seule volonté, une seule nature avec son Père ?

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  • Hongrie : une loi contre la pédophilie inclut des limitations strictes sur l'homosexualité et le transgenrisme

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    Source : a.t.v.hu (http://www.atv.hu/belfold/20210615-pedofiltorveny-szavazas-2021-06-15)

    15 juin 2021

    L'opposition s'est retirée, mais le projet de loi anti-pédophile draconien est passé - avec les amendements concernant l'homosexualité

    Les délinquants pédophiles risquent jusqu'à 20 ans de prison et il sera interdit aux moins de 18 ans de montrer des contenus homosexuels et transgenres ou d'en faire la publicité. Les partis au pouvoir ont voté le projet de loi anti-pédophilie tant annoncé, avec le Jobbik ("Alliance des jeunes de droite - Mouvement pour une meilleure Hongrie"). L'opposition s'est retirée.

    Mardi, le projet de loi anti-pédophile a été adopté par le Parlement par 157 voix contre 1, sans abstention. Avant cela, la majorité gouvernementale avait rejeté tous les amendements de l'opposition.

    Les pédophiles pourront être recherchés nominativement dans le registre pénal, ils pourront à l'avenir être condamnés à 20 ans de prison, il n'y aura pas de sursis de plus de 8 ans, et pas de libération - le Parlement a voté en faveur du paquet de lois anti-pédophiles, signé par Máté Kocsis, qui est une réglementation extrêmement stricte (...).

    Ils se sont concentrés sur le renforcement de la protection pénale des enfants à la lumière des événements scandaleux et parce que, bien que le nombre de crimes soit en baisse, ceux commis contre les enfants ont augmenté. L'homme politique du Fidesz a également parlé de la "saleté de l'internet" et de ses "profondeurs les plus sombres" lors du débat général, indiquant qu'"il y a un pédophile pour chaque jour ouvrable en Hongrie". Les pédophiles doivent savoir qu'ils ne peuvent se cacher ni sur l'internet ni sur le dark web, "il n'y a pas de cachette", a déclaré Máté Kocsis.

    À l'avenir, les délinquants pédophiles ne seront plus autorisés à travailler près des enfants sur les plages, dans les parcs d'attractions, les zoos ou les clubs sportifs. En outre, ils ne seront pas autorisés à occuper des fonctions gouvernementales ou politiques en vertu de la loi.

    Le Jobbik a quand même voté en faveur de ce projet.

    Le dernier jour de la session avant la pause estivale, tous les partis d'opposition, à l'exception du Jobbik, se sont retirés de la session parlementaire - DK, Párbeszéd, MSZP et LMP ont boycotté le vote de blocage, tandis que les députés indépendants Ákos Hadházy, Bernadett Szél et Szabolcs Szabó ont refusé de participer au vote sur le projet de loi anti-pédophile.

    Le débrayage visait à protester contre les amendements au projet de loi anti-pédophile, qui ont été déposés et votés par le gouvernement en commission législative jeudi dernier, et qui interdiraient la promotion et la présentation de l'homosexualité ou du changement de sexe aux moins de 18 ans, y compris la publicité contenant de tels contenus. L'opposition et les militants des droits de l'homme parlent de stigmatisation, de se faire des ennemis, de confondre les homosexuels et les personnes qui changent de sexe avec les pédophiles et le "porno" (ce sont les mots de Gergely Arató, du DK) (...).

    Le Jobbik, cependant, a non seulement voté aujourd'hui, mais a également voté avec les partis gouvernementaux pour le projet de loi - malgré les amendements sur les homosexuels et les transgenres. Et ce malgré le fait qu'András Fekete-Győr ait demandé au Jobbik, avant le vote, de ne pas être un partenaire dans l'adoption de la loi. "Je vous demande de revenir à la raison, de mettre la main sur le cœur et de ne pas voter pour la loi qui va ruiner la vie d'innombrables de vos concitoyens", a écrit le président de Momentum dans son message aux membres de la droite.

    Balázs Ander, qui était l'orateur principal du Jobbik lors du débat général, a déclaré avant la présentation des amendements du parti gouvernemental que le Jobbik soutiendrait chaque proposition anti-pédophile et chaque renforcement de la loi "du premier au dernier mot". En fait, il a même proposé la castration chimique et le traitement médicamenteux des pédophiles. Avant le vote, le Jobbik a clairement indiqué que si l'opposition est au gouvernement en 22, il supprimera de la loi les articles concernant les homosexuels et les transsexuels.

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  • Les ordinations sacerdotales en France (2020-2021) : un sombre tableau et de sombres perspectives

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    Source : laveritedeschiffres.net

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  • Tombes d'enfants à Kamloops : connaître les faits plutôt que s'en tenir à des insinuations

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Découverte de tombes d’enfants à Kamloops demande une enquête rigoureuse et non des conclusions trop hâtives et partiales

    12 juin 2021

    Pensionnat de Kamloops

    Texte de Michael Haynes — Traduit par CQV

    Kamloops, Colombie-Britannique, 9 juin 2021 — La triste découverte de 215 tombes anonymes d’enfants au pensionnat indien de Kamloops a suscité beaucoup de chagrin et d’indignation, ainsi que des attaques virulentes contre l’Église catholique.

    Malgré cette réaction rapide, de nombreuses questions subsistent sur cette affaire. L’auteur canadien Michael O’Brien, lui-même ancien élève de l’un de ces pensionnats, a mis en garde contre le danger d’accuser l’Église de meurtre avant d’avoir obtenu des informations réelles sur les tombes récemment découvertes, y compris sur le contexte de la période des pensionnats.

    Rosanne Casimir, chef de la Première nation Tk'emlups te Secwépemc, a révélé le 28 mai que les corps de 215 écoliers, dont certains n’avaient que trois ans, avaient été découverts sous terre grâce à un radar à pénétration de sol. Casimir a mentionné que c’était un « fait connu dans notre communauté », ce qui a mené à la recherche et à la découverte des corps.

    Casimir a également noté que « ces enfants disparus sont des décès non documentés », ajoutant que de nombreuses questions restaient sans réponse, et laissant entendre qu’il était possible de trouver d’autres corps en attendant une enquête plus approfondie. Elle l’a décrit comme une « perte inconcevable, dont on parlait, mais qui n’avait jamais été documentée au pensionnat indien de Kamloops ».

    Mme Casimir a noté que l’enquête était en cours depuis le début des années 2000, précisant que les récits d’anciens élèves avaient alimenté le désir de rechercher les tombes.

    À la suite de cette découverte, des attaques virulentes ont été lancées contre l’Église catholique, qui dirigeait le pensionnat alors que l’État le finançait, et le sentiment anticatholique dans les médias grand public est à son comble.

    Le système des pensionnats

    Le pensionnat de Kamloops, situé dans le sud de la Colombie-Britannique, a été géré par l’Église catholique de 1890 à 1969, date à laquelle le gouvernement fédéral a pris en charge la gestion de l’établissement et l’a transformé en externat jusqu’à sa fermeture en 1978. À son apogée, Kamloops comptait plus de 500 enfants inscrits dans les années 1950 et était autrefois la plus grande école du réseau de pensionnats.

    L’école a été confiée à la direction des Oblats de Marie Immaculée en 1893, sur ordre du gouvernement. Cependant, en 1910, le directeur a signalé que le gouvernement ne fournissait pas suffisamment de fonds pour nourrir correctement les enfants. Un rapport similaire a été fait dans les années 1920.

    En 1924, le bâtiment a été partiellement détruit par un incendie.

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  • À Liège, ce samedi 12 juin 2021 à 18h en l’église du Saint-Sacrement, Mgr. Delville a commémoré solennellement la Fête-Dieu et béni les portes monumentales restaurées de l’église.

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    Nonobstant les contraintes en tous genres (spatiales en particulier) imposées par les normes sanitaires anticovid 19, limitant le nombre de fidèles dans la nef à 100 personnes (dont 20 choristes et instrumentistes), la messe s’est déroulée dans une atmosphère très participative, en particulier parmi les jeunes.

    Le reportage audiovisuel ci-dessous (cliquer sur le lien  https://youtu.be/Lc8ctnDmLnk) illustre la qualité de la musique liturgique (Sextuor grégorien de Drongen réuni et dirigé par Peter Canniere, Ensemble instrumental Darius, Choeur polyphonique Praeludium dir. Patrick Wilwerth, organiste) rehaussant une belle liturgie. Il se termine dans le narthex de l’église, avec le rite peu usité de la bénédiction des portes restaurées du sanctuaire, ouvertes à deux battants sur le Boulevard d’Avroy, en pleine circulation du samedi soir.

    On lira ci-dessous le texte de l’homélie prononcée par l’évêque de Liège au cours de cette messe commémorative de la Fête du Corps et du Sang du Christ célébrée dans la forme extraordinaire du rite romain :

    « Chers Frères et Sœurs,

    Cette messe du S.-Sacrement est placée sous le signe des retrouvailles. C’est la première fête que nous pouvons célébrer depuis huit mois en étant nombreux dans cette église. Nous avons découvert durant la période de confinement combien la participation directe à la liturgie nous manquait et combien nous désirions communier au corps du Christ. Le sens même du sacrement, comme signe sacré et efficace de la grâce de Dieu, nous apparaissait d’autant plus que nous en étions privés.

    Or Jésus a voulu, lors de la dernière Cène, donner un signe d’espérance à ses disciples et il leur a demandé de le reproduire en disant : « Faites cela en mémoire de moi ». Jésus a affirmé que le pain rompu était son corps et que la coupe de vin était « la nouvelle alliance en son sang » (1 Co 11,23-29). Cela signifie qu’il voyait son corps, bientôt rompu par sa mort sur la croix, comme une offrande brûlée en holocauste sur l’autel, comme l’agneau immolé qu’on offrait à Dieu dans le temple de Jérusalem : c’est un don fait à Dieu, qui est aussi un don de soi ; il monte vers Dieu, comme une fragile fumée d’encens monte vers le ciel. Quant à son sang versé, Jésus l’a vu comme le sang du sacrifice, le sang qui appartient à Dieu et qui retourne à Dieu. Cela manifeste que la force de vie de Dieu est présente dans ce sang et l’emportera sur la mort. C’est pourquoi il ajoute : « Chaque fois que vous mangerez ce pain et boirez cette coupe, vous annoncerez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il revienne. Jésus annonçait ainsi reviendrait ressuscité.

    Quant à nous, quand nous célébrons l’eucharistie, nous vivons aussi cette offrande et recevons le don de vie. Quand nous apportons à l’autel nos offrandes, le pain, le vin, parfois d’autres fruits de la terre, et même la collecte, nous offrons au Seigneur ce qui nous est cher, nous lui offrons toute notre vie, nous lui ouvrons notre cœur. Ce mouvement est souligné par la fumée de l’encens qui est répandue sur les offrandes et qui montre que nos dons sont agréés par Dieu. Puis, au moment de la consécration, le pain et le vin posés sur l’autel deviennent le corps et le sang du Christ, ils manifestent que la vie de Dieu est rendue présente en eux. Ce don s’accomplit dans la communion au corps et au sang du Christ, par laquelle Dieu fait alliance avec nous et nous fait entrer dans sa vie divine. Comme le disait Jésus dans l’évangile (Jn 6,56-59) : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. Celui qui mange ce pain vivra éternellement ». Dans la communion au Christ nous trouvons la vraie vie, et dans la communion à celui qui souffre, nous trouvons la vraie joie.

    Pour valoriser ce don que Dieu nous fait, nous célébrons avec solennité l’eucharistie dans cette église du Saint-Sacrement, dans la forme extraordinaire du rite romain, parce qu’elle a nous permet de garder la richesse de la liturgie ancienne, dans la beauté de ses gestes, de ses mots et de ses chants, qui évoquent le mystère d’amour de Dieu qui se donne à nous. Nous inaugurons aussi la fin des travaux réalisés en cette église du S.-Sacrement. La voûte et le toit ont été restaurés : cela ne se voit pas, mais cela vous garantit qu’ils ne vous tomberont pas sur la tête ! Mais ce qu’on voit, c’est la façade, magnifiquement restaurée, avec ses deux portes majestueuses, qui sont les plus grandes de Wallonie à être faites dans une seule pièce de bois. Leur restauration a été l’objet d’un travail minutieux réalisé par un ébéniste, de sorte qu’aujourd’hui on peut les pousser sans effort et sans les faire grincer. Nous les bénirons à la fin de cette célébration.

    Si sainte Julienne de Cornillon a reçu l’inspiration de faire célébrer la fête du Saint-Sacrement, c’est qu’elle avait compris combien le sacrement actualise en nous la vie du Christ. En effet la vie du Christ ne se résume pas à son aspect historique ; elle se prolonge en chacun de nous par un signe qui nourrit chacune de nos vies. Comme le Christ s’est livré à nous et s’est donné à nous, il nous invite à nous donner aux autres. Nous rejoignons l’intuition de sainte Julienne de Cornillon qui était d’abord au service des malades comme directrice d’un hôpital, la léproserie de Cornillon, avant d’être aussi la promotrice de la fête du Saint-Sacrement, fête destinée à favoriser l’union du chrétien au Christ par la communion eucharistique. Et nous portons fortement dans notre prière tous ceux qui se sont donnés pour leurs frères et sœurs durant cette crise du coronavirus. Je pense au personnel soignant, aux personnels des maisons de retraite, à tous ceux qui ont accompagné une personne en difficulté et à tous ceux qui ont souffert durant cette pandémie. Cette période difficile nous a aussi stimulés à trouver des gestes nouveaux pour nous soutenir les uns les autres. Elle a fait apparaître l’importance de l’affection et de la solidarité.

    Alors recevons avec foi le corps du Christ qui nous est donné en communion et, dans ce monde qui passe, soyons des témoins de la vie qui ne passe pas !

    Amen ! Alleluia ! »

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    JPSC

  • Les jeunes et le satanisme; une réflexion du p. Francesco Bamonte, exorciste

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    D' sur zenit.org :

    Les jeunes et le satanisme, une réflexion du p. Francesco Bamonte, exorciste

    Un «véritable endoctrinement ésotérique et satanique» et sr Maria Laura

    Le p. Bamonte revient, en italien, dans l’hebdomadaire du diocèse de Rome « Roma Sette » du 7 juin 2021, sur le martyre et la béatification de soeur Laura Mainetti, religieuse italienne de la Congrégation des Filles de la Croix, qui travaillait comme éducatrice et enseignante à Chiavenna: elle a été assassinée par trois adolescentes, le 6 juin 2000, dans le cadre d’un rite satanique, à l’âge de 60 ans.

    L’exorciste déplore que l’on « sous-estime trop » le « véritable endoctrinement ésotérique et satanique » qui est actuellement « en cours » parmi les jeunes: « Nous assistons, de plus en plus inconscients, à une véritable escalade de messages ésotériques et sataniques insistants ».

    Il exprime trois recommandations pour contrer ce mouvement destructeur.

    Le p. Bamonte est l’auteur, notamment, du livre: « La Vierge Marie et le diable dans les exorcismes » (Ed. bénédictinesjanvier 2012).

    Voici la réflexion du p. Bamonte sur les jeunes et le satanisme, dans notre traduction rapide, de travail.

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    L’exemple de sœur Mainetti contre l’endoctrinement satanique

    C’est Satan qui menace la liberté, le bonheur, le salut de tout homme et le progrès de l’humanité. L’adhésion à Dieu nous rend libres, car le bonheur authentique est en Dieu.

    Sœur Maria Laura Mainetti, victime sacrificielle d’un rite satanique accompli par trois adolescentes, a été béatifiée dimanche 6 juin 2021. Le 6 juin 2000, après l’avoir attirée dans un endroit isolé par une tromperie, les adolescentes l’ont attaquée à coups de pierres, puis elles l’ont traînée, blessée, dans un endroit plus isolé, où chacune d’elles lui a infligé six coups de couteau. Pour rappeler le nombre 666 de la bête satanique du livre de l’Apocalypse, elles avaient en effet établi que le rituel d’offrande de la religieuse au diable devait être caractérisé par le nombre des coups. Sœur Maria Laura mourut en invoquant le pardon de Dieu pour elles. Après avoir purgé leur peine, les trois jeunes-filles se sont mariées, elles eurent des enfants et elles travaillent. Le pardon de la religieuse mourante a aussi été le point pour faire repartir leur vie.

    La béatification de sœur Maria Laura Mainetti doit nous faire réfléchir sérieusement sur le dénouement dramatique auquel peuvent conduire non seulement le vide des valeurs et l’ennui qui caractérisent la vie de tant de jeunes, mais aussi ce bombardement médiatique infâme auquel ils sont soumis. Un rythme incessant qui vise à susciter en eux la fascination de la transgression : des « défis »  (challenge) extrêmes, à la recherche continue de propositions hors du commun et au-delà de toutes limites, qui incluent également le culte du démon, avec des rituels aberrants de toutes sortes qui promettent non seulement des émotions intenses mais l’appropriation de sa force maléfique, de ses pouvoirs (comme s’ils étaient des pouvoirs divins et ils ne le sont pas), de ses prestations ésotériques.

    Un nombre croissant de jeunes, et pas seulement, subjugués par ce martèlement médiatique se retrouvent à emprunter des chemins qui s’avèrent être de véritables pièges qui les conduisent à un égarement et les conduisent au blasphème, aux jurons, au vandalisme, à la violence, au meurtre, au suicide. En cela, l’occultisme ésotérique et le satanisme tendent à devenir de véritables voies préférentielles et la communication médiatique, associée au marketing, constitue l’un des canaux privilégiés pour la diffusion de tels parcours. En fait, nous assistons, de plus en plus inconscients, à une véritable escalade de messages ésotériques et sataniques insistants. Romans, musique, jeux vidéo, mode, films, séries télévisées, publicités mettent en branle un turn-over au niveau planétaire où le démoniaque est présenté de manière positive : fascinant, captivant, permissif. Un aspect qui attire fortement les jeunes générations, sans se soucier des résultats éducatifs dévastateurs.

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  • Tombes de Kamloops : les questions d'évangélisation et de mission soutenues par l'État

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    Du Père Raymond J. de Souza sur le National Catholic Register :

    La découverte de Kamloops alimente les questions d'évangélisation et de mission soutenues par l'État

    La question est aussi vieille que le colonialisme.

    11 juin 2021

    Le pape François a exprimé sa douleur et sa solidarité avec les peuples autochtones du Canada après la récente découverte de 215 tombes non marquées dans un ancien pensionnat à Kamloops, en Colombie-Britannique. Cette découverte a bouleversé la vie publique canadienne comme peu de sujets l'ont fait ces dernières années.

    Les jours précédents, les appels à des excuses papales officielles se sont multipliés, y compris de la part du Premier ministre Justin Trudeau. Ceux qui les ont réclamées ont estimé que les commentaires du Saint-Père à l'Angélus du 6 juin étaient inadéquats.

    La question a une portée plus large que le Canada. Comment l'Église pense-t-elle aujourd'hui à l'évangélisation et à la mission soutenues par le pouvoir de l'État - l'histoire des missions presque partout, que ce soit au Canada, au Mexique, en Inde ou au Brésil ? Si le projet colonial européen était moralement mauvais, comment penser alors au fait que la grande majorité des catholiques du monde ont reçu la foi grâce à lui ? 

    Cette question n'est pas nouvelle. Le meilleur film catholique jamais réalisé, The Mission (1986), examine l'enchevêtrement de la mission, de l'évangélisation, de l'esclavage, de la politique coloniale et des relations entre l'Église et l'État dans l'Amérique du Sud du XVIIIe siècle. En 1992, à l'occasion du cinquième centenaire du départ de Christophe Colomb pour l'Amérique, la question a fait l'objet d'un discours public largement favorable à Christophe Colomb. En 2020, alors que les statues de Saint Junipero Serra étaient renversées en Californie, le débat public avait nettement évolué.

    Les pensionnats

    À la fin du XIXe siècle, le gouvernement fédéral du Canada a lancé une politique d'éducation des enfants autochtones, appelés alors "Indiens" et aujourd'hui "indigènes". Cette éducation était destinée à fournir les rudiments d'une éducation européenne et à faciliter la participation des peuples indigènes à l'économie au sens large. 

    Mais le projet avait un objectif culturel plus fondamental, qui était de favoriser l'assimilation en supprimant les langues, les vêtements, les coiffures et la culture indiennes. Selon une expression tristement célèbre, l'objectif était de "tuer l'Indien dans l'enfant". 

    Le gouvernement a construit des pensionnats pour accueillir les enfants indigènes et a rendu leur présence obligatoire. Certaines familles envoyaient leurs enfants de leur plein gré ; pour beaucoup d'autres, les enfants étaient pris par l'État et forcés de vivre dans les "pensionnats" pendant l'année scolaire.

    Bien qu'il s'agisse d'une politique gouvernementale et que les écoles aient été construites par le gouvernement, leur fonctionnement a été largement confié à diverses églises chrétiennes, qui disposaient de l'énergie missionnaire nécessaire pour envoyer des enseignants dans les régions éloignées. Les diocèses et les ordres religieux catholiques géraient environ 60 % des pensionnats.

    Cette politique bénéficiait d'un large soutien de la part de tous les éléments du gouvernement et de la société canadienne. Les pensionnats ont perduré jusque dans les années 1960. Le dernier a fermé dans les années 1990. En 1969 encore, la politique officielle du premier ministre de l'époque, Pierre Trudeau, et du futur premier ministre, Jean Chrétien, était de favoriser l'assimilation des peuples autochtones.

    Abus et excuses

    À la fin des années 1980, d'anciens élèves des pensionnats ont commencé à raconter leurs histoires d'abus physiques et sexuels généralisés. Sur les 150 000 enfants autochtones qui ont fréquenté ces écoles, quelque 6 000 sont morts pendant leur séjour en raison de maladies contagieuses, de soins médicaux insuffisants et de négligence.

    En plus des abus, le principe même des pensionnats a été contesté comme étant injuste. En 2015, un rapport historique de la Commission de vérité et de réconciliation (Truth and Reconciliation Commission TRC) a non seulement décrit en détail les abus, mais a également condamné toute l'entreprise en la qualifiant de "génocide culturel". 

    Le processus de la TRC a fondamentalement changé la vision consensuelle de l'histoire canadienne au sein du gouvernement, des universités et des médias, à tel point que même les statues de Sir John A. Macdonald, le premier Premier ministre, ont été retirées dans les villes du pays. "Sir John A. Macdonald, comme on l'appelle communément, est tenu en moins bonne estime dans les cercles d'élite que ne le seraient des pères fondateurs esclavagistes américains comparables, comme Thomas Jefferson.

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  • Gaspard, soldat de l’amour : séance ce jeudi 10 juin à 20H15

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    Séance jeudi 10 juin à 20h15

    Gaspard, soldat de l’amour

     
    Projection suivie d’une intervention de Marie Axelle et Benoit Clermont, les parents de Gaspard, ainsi que Steven Gunnell, réalisateur du film.
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    Un film de Sabrina et Steven Gunnell

    Le synopsis du film

    Gaspard, soldat de l’amour, est un long métrage qui retrace la vie de Gaspard Clermont, décédé le 1er février 2017 à l’âge de 3 ans et demi, à travers les témoignages de ceux qui l’ont accompagné pendant sa courte mais féconde existence.

    Atteint d’une maladie neurodégénérative incurable diagnostiquée à l’âge d’un an (maladie de Sandhoff), Gaspard a bouleversé un nombre incroyable d’hommes et de femmes, Ses parents, son frère et ses sœurs, le corps médical, sa famille et leurs amis ou encore les membres du clergé soulignent tous son charisme inouï et sa faculté à toucher les âmes par un simple regard.

    Soins médicaux, rôle de la fratrie, souffrance, espérance du ciel, amour conjugal, acceptation et accompagnement vers une mort certaine : autant d’aspects de cette épreuve dévoilée avec bienveillance au fil des minutes.

    Les témoignages recueillis après son décès par Sabrina et Steven J. Gunnell illustrent tous la prodigieuse fécondité de cette vie si inutile aux yeux du monde : Gaspard n’a jamais dit un seul mot, n’a jamais marché, il ne pouvait rien faire par lui-même. Et pourtant son lumineux exemple éclaire désormais le regard sur la vie d’une multitude de personne…

    Lui, si faible, est devenu pour eux un chemin d’essentiel. Et tous souhaitent le remercier, en attendant de le retrouver au Ciel pour l’Eternité.

    Le programme de votre soirée :

    20h15 : projection du film

    21h45 : Echange avec Steven Gunnell (réalisateur), Marie-Axelle et Benoit Clermont

  • L'islamisme : un sujet tabou en Belgique ?

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    Des propos recueillis par Thomas Mahler sur le site de L'Express.fr :

    Florence Bergeaud-Blackler : "L'islamisme est un sujet tabou en Belgique"

    Selon la chercheuse au CNRS, le débat sur l'islamisme est impossible dans la capitale européenne, alors même que fondamentalisme et communautarisme sont en essor.

    L'islamisme serait-il devenu un sujet tabou en Belgique, et en particulier dans la capitale européenne ? Dans Cachez cet islamisme. Voile et laïcité à l'épreuve de la cancel culture, ouvrage collectif dirigé par Florence Bergeaud-Blackler et Pascal Hubert, différents militants laïcs gravitant autour de l'Observatoire des fondamentalismes déplorent que le débat soit devenu impossible dans un pays pourtant adepte de la neutralité en matière religieuse. 

    Préfacé par Elisabeth Badinter, le livre vient d'être publié en Belgique. En dépit de l'absence de recensions dans la presse francophone, il figure dans les meilleures ventes de la grande librairie Filigranes. En France, il sera disponible le 17 juin. En avant-première pour l'Express, Florence Bergeaud-Blackler, chargée de recherche CNRS et anthropologue notamment spécialiste du marché du halal, explique pourquoi certains quartiers de Bruxelles seraient devenus "une sorte de sanctuaire de l'islamisme en Europe", mais aussi pourquoi, selon elle, les élites politiques, universitaires et journalistiques ne veulent aborder cette question que sous l'angle de l'islamophobie. Entretien.  

    L'Express : Pourquoi avez-vous fondé l'Observatoire des fondamentalismes à Bruxelles il y a un an ?  

    Florence Bergeaud-Blackler: C'est une initiative de Fadila Maaroufi, une éducatrice belgo-marocaine qui m'a demandé de diriger le conseil scientifique. Une quarantaine de citoyens, belges en majorité, ont soutenu le projet. Notre idée était de créer un organisme capable de produire des connaissances sur le fondamentalisme, d'assister des personnes victimes de leurs intolérance (notamment jeunes femmes, homosexuels, apostats), et de jouer un rôle de lanceurs d'alerte sur les réseaux sociaux.

    L'islamisme, comme l'islam, s'est installé depuis quarante ans en Belgique dans le sillon d'une immigration nord-marocaine et turque. Les Frères Musulmans agissent pacifiquement en pénétrant le tissu social, les ONG et associations d'aides aux défavorisés, les lieux d'éducation, de soins, les entreprises. A Bruxelles, il s'est largement appuyé sur les structures tribales de l'immigration rifaine, sur des réseaux criminels de passeurs de drogues et autres trafics qui achètent le silence de la communauté (comme ceux qui ont alimenté le jihadisme à Molenbeek par exemple), comme l'a bien décrit l'historien Pierre Vermeren. Cette culture du silence, cette omerta expliquent que les services sociaux ignorent des problèmes qui se traitent "en famille" dans la communauté musulmane. A cela s'ajoute, qu'à quelques exceptions près -comme celle du professeur de l'Université catholique de Louvain Felice Dassetto aujourd'hui retraité- les Belges n'ont pas une compréhension approfondie des dynamiques fondamentalistes dans le champ islamique. Il n'y a pas de tradition islamologique dans les universités comme en France, et l'islamisme reste un sujet tabou. 

    "La presse a cessé de faire son travail d'investigation"

    Vous dites dans votre livre que l'islamisme est bien ancré à Bruxelles... 

    Il existe une bulle fondamentaliste, une sorte de "Bruxellistan", plus soft que le "Londonistan", qui fait de certains quartiers du centre, avec ses belles maisons en pierres rouges, une sorte de sanctuaire de l'islamisme en Europe.  

    Bruxelles a été dès les années 1980 repérée par les Frères Musulmans comme le ventre mou du "ventre mou" qu'est l'Europe, pour reprendre l'expression de Gilles Kepel, où ils pourraient s' installer sans grande résistance au coeur de l'Europe de l'Ouest et à proximité des institutions européennes. La Grande mosquée de Bruxelles, bâtiment profane créé comme attraction exotique en 1879, a été cédée l'Arabie Saoudite en 1978 qui en a fait, via la Ligue Islamique Mondiale, un centre de rayonnement du très rigoriste wahabo-salafisme, qui a nourri les Frères Musulmans. Aujourd'hui le "frérisme" belge est une matrice alimentée idéologiquement et logistiquement en Europe par le Qatar et la Turquie d'Erdogan, avec des moyens de communication moderne, qui s'appuie sur des idéologies bulldozers intersectionnelles néo-féministes, et décoloniales pour avancer ses pions. Depuis les attentats de 2015 et 2016 et les réactions policières, la frange la plus politique des Frères européens s'est alliée aux Frères turcs du mouvement d'Erdogan pour mettre les franges salafistes et jihadistes en veilleuse, le temps que les choses se calment.

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