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Jeunes - Page 47

  • "Sans natalité, pas d'avenir" : le plaidoyer nataliste du pape

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    De Vatican News (Salvatore Cernuzio) (en italien) :

    François : sans natalité, il n'y a pas d'avenir. Si la famille redémarre, tout redémarre

    Le Pape ouvre, avec le Premier ministre italien Mario Draghi, les travaux des États généraux de la naissance promus par le Forum des associations familiales.

    D'une part, il y a le "désarroi dû à l'incertitude du travail", d'autre part, les "craintes dues aux coûts de moins en moins supportables pour élever des enfants" et la "tristesse" pour les femmes "qui sont découragées d'avoir des enfants au travail ou doivent cacher leur ventre". Autant de "sables mouvants qui peuvent faire sombrer une société" et qui contribuent à rendre cet hiver démographique devenu constant en Italie encore plus "froid et plus sombre". Le pape François s'est exprimé à l'ouverture des travaux des États généraux de la natalité, promus par le Forum des associations familiales dans l'auditorium de la Conciliazione et consacrés au destin démographique de l'Italie et du monde.

    Le Premier ministre italien Mario Draghi est présent

    Le souverain pontife est arrivé ponctuellement à 9 heures dans le foyer de la grande structure située à quelques pas de la place Saint-Pierre, suivi du Premier ministre Mario Draghi. Sur la scène, huit enfants l'ont accompagné tout au long de la rencontre ; au premier rang, le maire de Rome, Virginia Raggi, le président de la région du Latium, Nicola Zingaretti, et l'ambassadeur d'Italie auprès du Saint-Siège, Pietro Sebastiani. Le président du Forum, Gigi De Paolo, a ouvert les travaux et Draghi est immédiatement intervenu pour donner le coup d'envoi de la série d'interventions des invités répartis sur trois tables thématiques : représentants de banques, d'entreprises, de compagnies d'assurance, de médias, de sports, tous réunis pour une discussion et un conte choral sur le thème de la natalité dans un pays qui, en 2020, a connu une réduction de 30% des naissances.

    La moitié des jeunes pensent avoir plus de deux enfants

    C'est précisément la tendance qu'il faut "inverser" pour "remettre l'Italie en marche à partir de la vie, à partir de l'être humain", a déclaré François au début de son discours, dans lequel il a tourné ses pensées en particulier vers les jeunes dont les rêves ont été brisés dans la glace de ce rude hiver, découragés au point que "seulement la moitié d'entre eux croient qu'ils pourront avoir deux enfants dans leur vie".

    "L'Italie se retrouve ainsi depuis des années avec le nombre de naissances le plus bas d'Europe", note le pontife, "dans ce qui devient le vieux continent non plus à cause de son histoire glorieuse, mais à cause de son âge avancé."

    "Chaque année, c'est comme si une ville de plus de deux cent mille habitants disparaissait, en 2020 elle a touché le nombre le plus bas de naissances depuis l'unité nationale : pas seulement à cause du Covid, mais à cause d'une tendance continue et progressive à la baisse, d'un hiver de plus en plus rigoureux."

    Les parents déchirés entre la maison et le travail, les grands-parents des canots de sauvetage

    Le pape cite le président de la République italienne, Sergio Mattarella, qui a répété que "les familles ne sont pas le tissu conjonctif de l'Italie, les familles sont l'Italie". Il tourne ensuite son regard vers la réalité des nombreuses familles qui, en ces mois de pandémie, "ont dû faire des heures supplémentaires, partageant leur foyer entre le travail et l'école, leurs parents faisant office d'enseignants, de techniciens informatiques, de travailleurs, de psychologues." Sans oublier les "sacrifices" demandés aux grands-parents, "véritables canots de sauvetage pour les familles" ainsi que "la mémoire qui nous ouvre à l'avenir".

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  • Carlo Acutis : sa mère témoigne de sa vie de foi

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    D'Élisabeth Simonneaux sur le site de Famille Chrétienne :

    « Carlo Acutis, mon fils, faisait chaque chose pour Dieu »

    Le bienheureux Carlo Acutis aurait eu 30 ans ce 3 mai. À l’occasion de cet anniversaire, sa mère Antonia Acutis a accepté de nous parler de son fils et de son message pour les nouvelles générations.

    3/05/2021

    Carlo aurait fêté ses 30 ans cette année. Vous souvenez-vous comment votre fils a développé sa vie de foi ?

    Carlo a fait sa première communion à 7 ans. À partir de ce jour, il est allé à la messe quotidiennement, et priait devant le Saint-Sacrement, avant ou après la célébration. Lorsque l’on partait en voyage, la première chose qu’il demandait était l’église la plus proche de notre hôtel pour avoir la messe quotidienne. Puis il s’est mis à dire le chapelet, lire la Bible, des ouvrages sur les saints et sur les apparitions, et à prier la liturgie des Heures. Il faisait cela de lui-même, tout en menant une vie d’écolier intense.

    La rencontre avec Jésus dans l’eucharistie était le moment le plus important de sa journée. Carlo aimait dire que « l’eucharistie [était son] autoroute pour le Ciel ». Il estimait que nous avons beaucoup plus de chance que les personnes au temps de Jésus il y a deux mille ans, parce qu’eux devaient marcher des heures pour Le voir. Nous, il nous suffit d’aller à l’église la plus proche et nous avons Jérusalem avec nous. Il avait la certitude de la présence de Dieu dans le tabernacle. Il ne comprenait pas pourquoi des gens font la queue pour voir un match de foot ou un concert de rock, alors que personne ne se presse devant le tabernacle où Dieu est présent avec sa chair, son sang, sa divinité.

    Carlo a suivi l’invitation du pape Jean-Paul II à ouvrir sa porte au Christ, quand celui-ci disait : « N’ayez pas peur ! » Son existence ordinaire est devenue extraordinaire parce qu’il mettait le Christ au centre de sa vie. Chaque chose qu’il faisait, il la faisait par Dieu, pour Dieu et en Dieu. Il me disait toujours : « Non io ma Dio », ce qui signifie : « Pas moi mais Dieu ».

    Carlo était un garçon généreux. Comment cela se traduisait-il au quotidien ?

    C’était un garçon ouvert, généreux, qui ne disait jamais de mal de personne. Il était toujours positif et disait : « La tristesse, c’est le regard vers soi, et la joie, le regard vers Dieu. » Nous vivions dans le centre de Milan, il s’était organisé pour apporter des boissons chaudes et de la nourriture à ceux qui étaient proches de notre maison. Pour Carlo, chaque personne était importante, sans distinction de race, de culture ou de religion. À ses funérailles, l’église était pleine et beaucoup de gens ont dû rester dehors. Je me demandais qui ils étaient, je ne les avais jamais vus. Tous étaient des amis de Carlo : des domestiques, des portiers, il connaissait tout le monde. Il avait une attention particulière pour les personnes étrangères qui avaient laissé leur pays pour venir travailler ici.

    On le surnomme le « geek de Jésus ». Comment a-t-il développé son talent en informatique ?

    Carlo était un génie en informatique et un autodidacte. Dieu lui avait donné un don. Il me demandait d’emprunter des livres à la bibliothèque de l’université polytechnique de Milan. Il lisait les instructions et comprenait tout. Il était capable d’utiliser tous les programmes difficiles à saisir et normalement utilisés par des personnes ayant fait des études spécifiques très particulières. Il a créé le site Internet des Jésuites pour le volontariat, ainsi que d’autres pour des paroisses. C’est pour cela que le pape François l’a cité en exemple dans la manière d’utiliser Internet pour parler de Dieu, lors du synode des jeunes en 2019.

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  • Dysphorie de genre chez les enfants : quelles réponses apporter ?

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    De gènéthique.org :

    Dysphorie de genre chez les enfants : quelles réponses ?

    30 avril 2021

    Les médias relaient des histoires de garçons convaincus d’être des filles et de filles convaincues d’être des garçons, et souffrant du sentiment d’être nés dans un corps qui ne leur correspond pas. Il s’agit parfois d’adolescents mais aussi d’enfants très jeunes, de 5 ou 6 ans.

    Jean-Pierre Lebrun est psychiatre et psychanalyste, membre de l’Observatoire des discours idéologiques sur l’enfant et l’adolescent, agrégé de l’enseignement supérieur de l’université catholique de Louvain, ancien président de l’Association lacanienne internationale et de l’Association freudienne de Belgique, directeur des collections « Humus » et « Singulier-Pluriel » chez Erès, auteur de plusieurs ouvrages sur la subjectivité et le lien social dont Le monde sans limite (Erès, 1997, dernière rééd. poche 2016), et Un immonde sans limite (Erès, 2020).

    Il répond aux questions de Gènéthique.

    Gènéthique : Les médias ont relayé récemment l’histoire de très jeunes enfants, de 5 ou 6 ans, qui refusent leur sexe morphologique : un petit garçon qui déclare être une fille, une petite fille se disant garçon. A cet âge précoce, voyez-vous dans cette demande de l’enfant quelque pathologie ou seulement une étape de l’enfance confrontée aux limites de la vie ?

    Jean-Pierre Lebrun : Depuis que le monde est monde, les enfants s’interrogent sur leur identité sexuée à partir de leur identité sexuelle, celle-ci leur étant prescrite par leur anatomie. L’être humain est un être de parole et l’in-fans, le non encore parlant, doit intégrer que son sexe anatomique ne lui donne pas toutes les clés – loin s’en faut – de sa « sexuation », c’est-à-dire de la façon dont il va se situer comme être sexué dans ce monde de parole.

    Il est souvent arrivé à des parents de se dire à propos de leur enfant qui posait de telles questions que celles-ci allaient se régler spontanément… avec le temps. Et la plupart du temps, ils n’avaient pas tort ! Comme vous le dites très bien vous-même, il s’agit de laisser à l’enfant la possibilité de « se confronter aux limites de la vie ». L’enfant a le temps de l’enfance pour cette confrontation.

    Donc rien de pathologique à cela ; mais dans cette démarche, dans ce trajet, ce qui peut déjà faire entendre que du pathologique pourrait être possible, c’est que l’enfant s’accroche, coûte que coûte, à son idée, à l’idée qu’il se fait de la réalité – en l’occurrence anatomique – qui est la sienne … au point même de dénier cette dernière.

    G : Cette conviction d’appartenir au sexe opposé concerne également des préadolescents, qui redoutent l’arrivée de la puberté, ou d’adolescents pubères qui demandent des hormones pour ressembler au sexe désiré. L’analyse de la situation est-elle différente à ces âges ?

    JPL : Oui, parce que l’adolescence est comme la seconde session aux examens de « la confrontation aux limites de la vie ». Une chance de rattraper ce qui n’a pas été réussi suffisamment, qui ne s’est pas vraiment inscrit lors de l’enfance. Or devant un échec, il y a toujours moyen d’estimer que ce n’est pas le travail que l’on aurait dû faire qui n’a pas été accompli mais que ce sont les exigences demandées qui n’étaient pas légitimes, ni justifiées.

    Et dans l’appréhension de ce jugement par l’adolescent, il y a une multiplicité de facteurs qui peuvent intervenir : cela va de l’influence des autres à sa capacité de « faire l’effort » demandé, de l’incidence des discours qui circulent autour de lui à son refus de consentir à se confronter à l’expérience des limites, de son besoin de transgresser pour se constituer comme sujet à sa capacité de récuser quoi que ce soit de ce qui lui est demandé….

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  • Un jeune vietnamien témoigne de sa conversion du bouddhisme au catholicisme

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Hô-Chi-Minh-Ville : un jeune bouddhiste vietnamien se convertit grâce aux vidéos catholiques

    30/04/2021

    Près de six mois après son baptême et après avoir reçu les sacrements de l’initiation chrétienne, un jeune vietnamien d’origine bouddhiste témoigne de sa conversion. Truc Lam, né et élevé dans une famille bouddhiste dans la région de Can Tho, au sud d’Hô-Chi-Minh-Ville, confie s’être converti en 2017 à l’âge de 14 ans via des messes télévisées et des vidéos catholique sur Youtube. Le 24 octobre 2020, il a été baptisé dans l’église de Vi Hung, dans le diocèse de Can Tho. Aujourd’hui, le jeune vietnamien explique qu’il va à la messe tous les jours et qu’il aimerait devenir prêtre.

    Le 24 octobre 2020, Truc Lam, un jeune vietnamien d’origine bouddhiste, a reçu le baptême et le sacrement de la Confirmation dans le diocèse de Can Tho.

    Truc Lam, né et élevé dans une famille bouddhiste, a souvent accompagné sa famille au temple pour vénérer Bouddha et participer aux prières bouddhistes. Il raconte qu’un jour, son âme a vécu un changement brutal : « Je me souviens que j’étais en train de regarder une messe célébrée par Mgr Paul Bui Van Doc. J’étais curieux et j’avais cliqué sur un lien pour voir. Après cela, ma chaîne Youtube m’a recommandé beaucoup d’autres vidéos de messes célébrées par l’évêque [décédé à Rome en 2018]. » C’était en 2017. Il avait alors 14 ans et il était en 4ème au collège Chu Van de Rach Gia, dans la province de Kien Giang. Après quelque temps, il est tombé sur la vidéo d’une messe célébrée par Mgr Louis Nguyen Anh Tuan, évêque auxiliaire d’Hô-Chi-Minh-Ville. « J’ai beaucoup aimé ses homélies sur le mariage, la famille et l’immigration, cela m’a aidé à comprendre le sens de l’amour de Dieu. J’admirais aussi la ferveur des catholiques que je voyais durant la messe », explique Truc Lam. Admiratif des deux évêques vietnamiens, il s’est mis à chercher davantage d’informations à propos d’eux sur Internet. Malgré son jeune âge, il s’est posé de nombreuses questions. « Pourquoi l’archevêque a-t-il choisi ‘Dieu est la source de ma joie’ comme devise ? Il était toujours souriant. C’est peut-être à cause de Dieu qu’il était toujours aimant et heureux. Et les homélies de Mgr Tuan sont faciles à comprendre, elles me sont très utiles », confie-t-il.

    Ces messes télévisées ont permis à Truc Lam de mieux connaître Dieu et la foi catholique. Mais quand il a parlé de vouloir devenir catholique, il explique qu’il y avait « une déception évidente de la part de ma grand-mère et de mes parents ». Il ajoute que ses parents sont ouverts d’esprit et qu’ils ont respecté sa volonté. « Il y a longtemps, alors que je n’avais pas encore entendu parler de l’Église, je me souviens d’une conversation avec mon père. Il disait : ‘Je vois beaucoup de bonnes choses dans l’Église catholique. Ils sont fervents et vont souvent à la messe. Mais de manière générale, chaque religion est bonne et chaque religieux apprend aux gens à vivre honnêtement et à être vertueux.’ » Bien que ses parents aient considéré qu’il était suffisamment mûr pour une telle décision, sa grand-mère était déçue : « Quand tu étais malade, j’ai apporté un poisson en offrande et j’ai prié le Dieu du Ciel et Bouddha pour ta guérison ; et aujourd’hui, tu oses te comporter de cette manière. » « C’est Dieu qui le veut, qu’est-ce que je devrais faire ? », a-t-il répondu. D’autres membres de sa famille étaient également critiques. Mais comprenant que ses proches ne connaissaient pas grand-chose au catholicisme, il a prié pour ses parents et sa famille. « J’ai souvent l’occasion de parler de Dieu à toute ma famille. Mes proches ont fini par s’apaiser. »

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  • "J'élève mon enfant avec le Christ" : un guide de l'éducation chrétienne

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    De Transmettre :

    J'élève mon enfant avec le Christ

    J'élève mon enfant avec le Christ

    Guide de l'éducation chrétienne

    Comment faire grandir ses enfants dans une vision catholique? Voici le premier guide qui propose non seulement des éléments d'analyse sur les fondamentaux de l'éducation chrétienne et les étapes de la croissance psychologique et spirituelle, mais aussi des conseils pratiques sur la formation religieuse, la prière en famille et la liturgie de l 'Église, ainsi que des questions / réponses complètes sur les sacrements.

    Facile à consulter et à lire, ce livre de référence est riche de nombreux encadrés, conseils de lecture, précisions de vocabulaire qui en font un outil accessible à tous.

    Un cadeau idéal de naissance ou de baptême !

    Vu dans la presse:

    "Un outil pratique, vraiment bien fait, à recommander" (La Nef).

    "Un guide complet qui traite de la question de l’éducation dans toutes ses dimensions (psy et spi)" (Famille chrétienne)

    "Croisant réflexions théologiques et psychologiques, assorties de conseils de lecture et de nombreux encadrés, c’est un précieux outil pédagogique" (France catholique)

    "Nous espérons que J’élève mon enfant avec le Christ deviendra une référence incontournable des familles" (Liberté politique)

    Pour feuilleter des extraits et commander

    Sommaire

    • Les fondamentaux de l’éducation chrétienne
    • Les étapes de la croissance psychologique et spirituelle
    • Transmettre la foi
    • La prière et la liturgie
    • Les sacrements en questions
    • Les grandes questions
    • Index

    www.transmettre.fr

    270 pages, 29 €,

  • La communauté Saint-Martin au Mont-Saint-Michel ... et quand chez nous ?

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    La Communauté Saint-Martin invitée au Mont-Saint-Michel... Et chez nous, qu'attendent nos évêques pour inviter cette jeune et dynamique communauté dans les diocèses de Belgique où le besoin d'une relève forte et déterminée se fait sentir ?

    Du site du journal La Croix (Youna Rivallain) :

    Un prêtre de la communauté Saint-Martin nommé recteur du sanctuaire du Mont-Saint-Michel

    Les faits 

    Le diocèse de Coutances, dont dépend le Mont-Saint-Michel, a annoncé la nomination de Don Maurice Franc, prêtre de la communauté Saint-Martin comme recteur du sanctuaire à compter du 1er septembre. Il devra étudier pendant un an les modalités d’implantation de la communauté sur le Mont et dans ses alentours.

     

    La communauté Saint-Martin au Mont-Saint-Michel ? C’est une piste envisagée par Mgr Laurent Le Boulc’h, évêque de Coutances et d’Avranches dont dépend le sanctuaire. En effet, à compter du 1er septembre 2021, Don Maurice Franc, prêtre de la communauté Saint-Martin et curé depuis neuf ans de la paroisse Notre-Dame du Rocher à Biarritz, sera nommé recteur du sanctuaire du Mont-Saint-Michel.

    Pendant un an, il devra « étudier les modalités d’implantation de la communauté Saint-Martin sur le sanctuaire et ses environs pour septembre 2022, » précise le site du diocèse.

    « Comme beaucoup d’autres diocèses en France, nous sommes confrontés au manque de prêtres diocésains. De son côté, la communauté Saint-Martin permet de fournir des prêtres pour les diocèses, » rappelle Bénédicte Palluat de Besset, responsable de la communication du diocèse.

    Une « mission exploratoire »

    L’évêque de Coutances a donc fait appel à cette communauté en forte croissance qui, en 2020, représentait un dixième des ordinations en France. « Il s’agit d’une mission exploratoire, explique Don Paul Préaux, modérateur général de la communauté Saint-Martin. Parce que ce projet autour du Mont-Saint-Michel est important, nous avons décidé d’un commun accord avec le diocèse, dans une démarche synodale, de venir un an pour réfléchir au périmètre et responsabilités pastorales liées à cette mission. » La communauté est déjà présente dans plusieurs sanctuaires, notamment à Montligeon (Orne), Lourdes (Hautes-Pyrénées) et L’Épine (Marne).

    Si le Mont-Saint-Michel peut être une vitrine pour la communauté, « cela ne se fera pas à n’importe quel prix, » annonce Don Maurice Franc, pour qui cette année s’annonce comme « un vrai défi et un projet fabuleux. » Un défi pour la communauté, mais également pour lui, qui a encore peu d’expérience des sanctuaires, si ce n’est quelques années à la grotte de Sainte Marie-Madeleine à la Sainte Baume (Var).

    Le travail du futur recteur doit permettre au diocèse et à la communauté de se prononcer sur une éventuelle implantation de la communauté au cœur et autour du sanctuaire. « D’ici février, nous allons devoir présenter un vrai projet cohérent à partir des éléments donnés par le diocèse, réfléchir à la pertinence de la communauté dans ce projet ainsi qu’à ma présence au Mont, si je suis d’accord pour y rester, » explique Don Maurice Franc.

    Le prêtre se prépare déjà à passer quelques semaines au Mont-Saint-Michel pendant l’été, période de forte affluence sur le promontoire rocheux, pour y observer les possibilités et les contraintes.

    Différentes sensibilités ecclésiales

    Depuis la mort du recteur le père André Fournier en février 2020, le sanctuaire du Mont-Saint-Michel était sous l’égide du père Henri Gesmier. Ce prêtre de la mission de France était présent au Mont depuis longtemps. Egalement prêtre exorciste et ancien éducateur à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne), il serait appelé à quitter les lieux. « Il a une vraie présence au cœur du sanctuaire, c’est un véritable pasteur, dans l’écoute, qui sait parler du Christ quand il le faut », explique Don Maurice Franc, assurant qu’il n’est aisé de lui succéder.

    Si la communauté Saint-Martin rejoint le Mont, elle cohabitera avec les Fraternités monastiques de Jérusalem, en charge de l’abbaye, et avec la Fondation du Mont-Saint-Michel au prieuré d’Ardevon. Un large éventail de sensibilités ecclésiales.

    « Le Mont-Saint-Michel brasse et attire une population hétérogène en quête de sens, note Bénédicte Palluat de Besset. Nous pensons que ces différents charismes pourront être complémentaires et apporter leurs points de vue en bonne intelligence. »

    Un pari pour le futur recteur : « Le nombre d’intervenants autour de ce projet pourrait être un obstacle, mais je pense que si nous avons été rassemblés au Mont, c’est pour faire quelque chose de bien. »

  • Crèches et garderies : ce n'est pas la panacée

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Les crèches et garderies pourraient avoir un impact négatif sur le développement intellectuel

    Une publication récente par trois chercheurs de l'Université de Bologne, dont Andrea Ichino, suggère que les crèches et garderies ne sont pas la panacée.

    Cette étude confirme qu'un temps plus important passé à la crèche entre l'âge de 0 à 2 ans pour les enfants issus de familles relativement aisées réduit de manière significative les capacités cognitives et comportementales durant l'enfance et l'adolescence.

    Concernant l'intelligence, un jour supplémentaire  passé à la garderie par mois est associé à une réduction du quotient intellectuel (QI) de 0,5 %.

    Ce phénomène aurait une explication claire : la crèche réduit les interactions en face à face avec les adultes, qui sont essentielles pour le développement cérébral. Les effets sont encore plus prononcés chez les filles — qui sont capables plus tôt de bénéficier de ces interactions — et dans les familles aisées, où la qualité des interactions parents-enfants est meilleure quand elle peut prendre place. 

  • Le latin liturgique populaire… en Afrique

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    Le latin liturgique et le chant grégorien, méprisés par les idéologues ecclésiastiques occidentaux, auraient-ils trouvé une seconde vie dans la surprenante inculturation populaire que les africains eux-mêmes leur réservent ?  Voici ce qu’on peut entendre de nos jours dans la cité de Bukavu au Kivu:

     

    stella duce i284571214496356227._szw3000h2000_.jpgFaut-il alors s’étonner que le Collège des Jésuites (« Alfajiri » plus de 2500 élèves) de cette ville congolaise ait aussi une section latine et que la devise de ce vaste établissement s’intitule « Stella Duce » en l’honneur de la Vierge Marie (Notre-Dame de la Victoire) : l’étoile qui pilote ce grand navire ancré sur la presqu’île de Nya-Lukemba ?

    JPSC

  • Les missionnaires de la miséricorde divine : une communauté en pleine expansion

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    Le deuxième dimanche de Pâques était consacré à la miséricorde divine : une occasion de mettre en lumière une jeune communauté catholique en pleine expansion : les « Missionnaires de la Miséricorde divine », à l’école de sainte Faustine. Lu sur le site web du mensuel « La Nef » :

    SMMD-Communauté-été-2020-620x330.jpg

    « L’abbé Jean-Raphaël Dubrule est supérieur des Missionnaires de la Miséricorde divine depuis juillet 2020, succédant au fondateur, l’abbé Loiseau. Il nous parle de sa communauté en plein développement et de ses projets.

    La Nef – Comment succède-t-on à un fondateur charismatique comme l’abbé Loiseau ? Quels sont vos principaux objectifs comme supérieur ?

    Abbé Jean-Raphaël Dubrule – Succéder à l’abbé Loiseau a été bien sûr une surprise pour moi, puisque ce sont des raisons de santé qui l’ont amené à remettre sa charge de supérieur avant le premier chapitre de la communauté qui se réunira quand nous serons douze membres incorporés définitivement. L’abbé Loiseau avait été mon directeur spirituel avant que je ne rentre au séminaire, puis mon supérieur et curé depuis la fondation de la communauté en 2005. J’ai donc beaucoup reçu de lui et aussi appris à le connaître. C’est pourquoi je lui succède avec reconnaissance et dans un souci de continuité. Après le temps de la fondation, vient maintenant le temps de la stabilisation durant lequel j’ai pour objectif de développer l’assise de la communauté, tout en veillant bien sûr à sa croissance, avec le souci particulier des vocations.

    Pourriez-vous nous rappeler ce que sont les Missionnaires, leur charisme et leur vocation, et aussi où en est votre communauté (statut, implantations et accueil…) ?

    C’est la spiritualité de la miséricorde reçue, vécue et répandue qui nous caractérise et nous unit. Nos statuts demandent en effet de mettre en valeur, à travers une vie communautaire, le témoignage de la miséricorde, comme le Christ l’a révélé à sainte Faustine, de puiser cette miséricorde dans l’Eucharistie, célébrée particulièrement dans la forme extraordinaire du rite romain, dans un esprit d’enrichissement mutuel avec la forme ordinaire et de répandre cette miséricorde en vue de la nouvelle évangélisation, particulièrement envers les musulmans. C’est notamment pour cette forme de mission que le bienheureux Charles de Foucauld est notre second saint patron.
    Après s’être vu confier des apostolats dans le sud de la France, à Toulon, Marseille et Draguignan, la communauté exerce maintenant un ministère à Lyon, Strasbourg et Colmar. Pour les quelques années qui viennent, il nous faudra conforter ces derniers lieux. Le reste appartient à la Providence. Notre croissance, modeste mais régulière, nous permet cependant d’envisager l’ouverture d’autres lieux d’ici 3 ou 4 ans.
     

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  • Comment la "révolution woke" s'est emparée des Etats-Unis

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    De Claire Meynial (envoyée spéciale aux États-Unis) sur le site du Point via ce blog :

    Comment le « wokisme » s’est emparé de l’Amérique

    Ils veulent imposer une vision de la société fondée sur la race et le genre. Né aux États-Unis, le mouvement woke (éveillé) gagne le monde.

    15/04/2021

    Cela a commencé en 2014. Meghan Daum, essayiste, a remarqué les interpellations sur Twitter. Sur les campus, on parlait beaucoup d’agressions sexuelles. « Tout nommer ainsi pouvait nuire aux vraies victimes.En tant que femme, je voulais que nous nous percevions comme fortes, pas infantilisées. » L’éditorialiste du Los Angeles Times se rend bientôt à l’évidence : « Le second degré que j’écrivais en 2008, que tout le monde comprenait, ne passait plus. Ces conversations se sont étendues à la race, puis à d’autres sujets. » Meghan Daum réserve désormais ses idées iconoclastes à son podcast « Unspeakable » (indicible). Le podcast est devenu, pour tous les penseurs qui résistent au wokisme, terre d’asile. Ils sont de plus en plus nombreux à prendre le droit de continuer à penser.

    Être « woke » (participe passé du verbe « éveiller » que certains Afro-Américains utilisent à la place de « awake »), c’est, comme le chante, en 2008, l’artiste hip-hop Erykah Badu, être conscient des inégalités. « What if there was no niggas, Only master teacher ? (I stay woke) » : « Et si on arrêtait de traiter les gens de nègres, qu’on ne parlait d’eux qu’avec respect ? (Je fais gaffe) » L’expression « politiquement correct » était employée par les conservateurs, à la fin du XXe siècle, pour dénigrer les méthodes et le langage de gauche à l’université. Le terme « woke » est, lui, revendiqué par la gauche. En 2014, Michael Brown est tué par la police à Ferguson et Black Lives Matter prend de l’ampleur. #StayWoke est affiché sur les pancartes. Le terme est ensuite utilisé par les détracteurs des excès des « progressistes », notamment parce qu’il « annule » ceux qui s’y opposent (à la « call-out culture », celle de l’invective, succède la « cancel culture » : des interventions sont annulées, des profs et des journalistes, licenciés).

    Culture de la sécurité. Dans The Coddling of The American Mind (« Le dorlotement de l’esprit américain »), Jonathan Haidt et Greg Lukianoff exposent les facteurs qui l’ont favorisé. Les enseignants actuels sont des baby-boomers influencés par les manifestations des années 1960. Le ratio entre ceux qui se disent conservateurs et « libéraux » (de gauche) est d’un pour dix-sept (en 2016). Les étudiants, nés dans une Amérique traumatisée par des enlèvements d’enfants, ont été élevés par des « parents paranoïaques » qui les ont surprotégés. Les suicides d’adolescents des années 2010 ont accentué la culture de la « sécurité ». Dressés pour entrer dans une bonne université, ils ont multiplié les cours de chinois ou de piano au détriment du jeu sans supervision adulte, où ils apprennent à interagir et négocier. Résultat, ils pensent, à 18 ans, qu’un intervenant dont les idées les dérangent est « violent » et qu’il faut punir un étudiant qui ne pense pas comme eux, plutôt que de débattre avec lui. Ils en réfèrent à un adulte, le directeur, qui souvent fait de la « sécurité » intellectuelle une priorité. Les réseaux sociaux et les concepts de justice sociale mal maîtrisés accentuent la dérive. Greg Lukianoff est à la tête depuis 2001 de la Fondation pour les droits individuels dans l’éducation (FIRE). Depuis 2013, les étudiants estiment devoir être protégés par (et non de) la direction.

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  • Crise sanitaire : la mollesse des évêques épinglée par des catholiques

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    Lu sur la Libre (p. 8) de ce 29 mars (extraits) :

    L’Église défend-elle suffisamment la liberté religieuse ?

    "Trop prudents, trop peu combatifs, trop peu créatifs pour conjuguer respect des règles sanitaires et liberté de culte…” Les réponses sont sévères.

    Dans une enquête lancée par un collectif de jeunes parents, 80 % de 2671 catholiques sondés (dont la majorité sont des pratiquants réguliers) jugent que leurs évêques n’ont pas été assez fermes face aux restrictions sanitaires touchant les cultes. (...)

    Alors que les règles sanitaires relatives aux cultes sont plus souples dans les pays limitrophes, beaucoup de catholiques regardent vers la France. Là, les célébrations ont repris presque à la normale à la suite d’un recours intenté par les évêques devant le Conseil d’État. (...) En comparaison, les évêques belges ont-ils manqué de fermeté en privilégiant un dialogue prudent avec les autorités politiques ? Et cela, au risque de relativiser la liberté de culte et l’importance des messes (qui ne sont plus données dans certaines paroisses) ? (...)

    Caroline Sägesser, politologue au Crisp et spécialiste des cultes : “Jamais je n’aurais imaginé que les évêques consentent si volontiers aux restrictions sanitaires. L’histoire de notre pays et ses régulières tensions entre les pouvoirs spirituel et politique m’amenaient à penser le contraire.” Des tensions qui relèvent donc définitivement d’une histoire ancienne. (...) N’oublions pas non plus que nous avons un clergé plus progressiste qu’ailleurs, plus modéré et attentif à ce qui remonte de la société civile. Le risque est que les évêques soient parfois dépassés par une partie de leur base plus jeune, plus motivée et plus traditionaliste.” "Quant aux autorités politiques, il ne faut pas voir en elles d’hostilité vis-à-vis des cultes, plutôt de l’indifférence et de la méconnaissance", suggère la politologue... (...)

    “Les croyants sont traités avec un mépris souverain par les autorités politiques”, regrette, plus amer, le théologien Benoît Bourgine (UCLouvain). “La prudence des évêques est incompréhensible. Non seulement une partie des catholiques ne se sent plus représentée, non seulement les messes, source et sommet de la vie de foi, ne sont pas défendues, mais j’aimerais aussi rappeler que la liberté est une valeur chrétienne par excellence. Il est inconcevable que l’institution ne la défende pas avec une vigueur prophétique en solidarité avec la jeunesse et les catégories professionnelles injustement sacrifiées, au titre de sa contribution au bien commun.” (...)

  • Vivre la Semaine Sainte et Pâques avec les enfants

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    Description

    Vivre la Semaine sainte et Pâques avec les enfants est un Dossier numérique Transmettre. Il comprend une explication des différents jours de la Semaine sainte ainsi que des conseils pour la vivre avec les enfants et des réponses aux questions qu’ils se posent.

    Vivre la Semaine sainte et Pâques avec les enfants comporte aussi un coloriage représentant le Triduum et un Chemin de croix illustré sous forme de petit carnet à monter et colorier.

    Vivre la Semaine sainte avec nos enfants est fondamental car c’est aimer Jésus. C’est prendre conscience de sa joie teintée d’amertume lors de sa triomphale entrée à Jérusalem le jour des Rameaux. Et ressentir avec lui, au soir du Jeudi saint, son indicible angoisse au jardin des Oliviers. C’est L’accompagner dans ses terribles souffrances physiques avant l’ultime sacrifice rédempteur. Afin de nous rapprocher de son cœur brûlant d’amour, nous suivrons Jésus dans les étapes de la Semaine sainte.

    Sommaire

    COMPRENDRE LES TROIS JOURS SAINTS

    • Célébrer le Triduum
    • Jeudi saint
    • Vendredi saint
    • Samedi saint
    • Veillée pascale

    VIVRE LA SEMAINE SAINTE

    • La Semaine sainte avec les tout-petits
    • La Semaine sainte avec les enfants

    QUESTIONS D’ENFANTS

    • La procession des Rameaux
    • Le bon larron
    • La Croix, arbre de vie
    • Discrétion de Dieu
    • A propos des cloches
    • La joie de Pâques

    COLORIAGE

    • le Triduum.

    CARNET DE PRIERES

    • Mon chemin de croix

    Extrait de l’introduction à Vivre la Semaine sainte et Pâques avec les enfants

    C’est par la croix que nous allons vers la lumière : ad lucem per crucem. Le peuple chrétien est invité à suivre pas à pas le Seigneur dans les derniers jours de sa vie terrestre et à partager ses sentiments les plus intimes. Par le chemin escarpé et parfois difficile du carême, voici que parvenons à la Semaine sainte, que les Orientaux nomment “Grande semaine” parce qu’elle s’achève avec le “Grand dimanche” de Pâques dont la lumière irradie notre vie.

    L’année liturgique culmine avec la Semaine sainte et le dimanche de Pâques qui lui donne toute sa signification.
    Dans le tableau de préséance des jours liturgiques, le Triduum pascal vient en première place. Par cette expression de Triduum pascal, on entend ce laps de temps qui court depuis la célébration de la Cène du Seigneur le Jeudi Saint jusqu’aux Vêpres du dimanche de Pâques. Communément, ce sont ces cérémonies du Jeudi Saint, du Vendredi Saint, de la nuit et du jour de Pâques que l’on désigne lorsque l’on dit qu’on assiste aux offices de la Semaine sainte.

    Si le Carême constitue la longue période de préparation à la plus grande fête de l’année liturgique, certainement aussi une digne célébration de la Résurrection du Seigneur inclut-elle une fidèle assistance aux cérémonies dont nous parlons.