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Hostilité au christianisme et à l'Eglise - Page 131

  • La manipulation par le langage

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    Suite à de récentes dénonciations, les religieuses, personnes consacrées à Dieu, sont devenues des "nonnes" dans le langage journalistique, y compris dans la très chère Libre. Ce terme, désuet, est à la fois péjoratif et, à la limite, offensant. C'est une manière de dévaloriser, aux yeux des lecteurs, le statut de ces personnes qu l'on qualifiera encore de "bonnes soeurs". Et tout ça, bien sûr, est innocent.

  • Scandale de l’agenda européen : en quatre jours, 20.000 signatures

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    La mobilisation contre l’agenda de la commission européenne qui mentionne de nombreuses fêtes religieuses sauf les fêtes chrétiennes ne faiblit pas (Cf. Le Fil, 14 janvier). Au contraire, elle s’étend comme une tache d’huile et prend une ampleur européenne, explique le Parti chrétien-démocrate dans un communiqué.

    Lancée le mercredi 12 janvier en milieu de journée à l’initiative du PCD, la pétition contre l’agenda Europa a déjà recueilli plus de 20 000 signataires (chiffre à 12h lundi 17 janvier). Parmi les signataires, de plus en plus de citoyens de l’Europe entière : espagnols, belges, polonais, anglais, roumains, italiens, etc.

    Pour Christine Boutin, présidente du PCD, cette importante mobilisation est un signe fort : « Les Européens ne sont pas dupes, ils ne sont pas prêts à faire des concessions sur leurs valeurs et leur identité. L’omission des fêtes chrétiennes dans cet agenda est tout à fait emblématique d’une Europe qui se construit contre les peuples eux-mêmes ! »

    « 20 000 signatures en quelques jours c’est exceptionnel, ajoute la présidente du Parti chrétien-démocrate, mais c’est encore insuffisant pour que la Commission cesse une fois pour toute de nier ainsi notre identité » :

    « Aucun engagement concret n’a été fait en ce sens : pour toute réaction entendue à ce jour, la Commission a fait savoir qu’elle enverrait une lettre d’excuses et un correctif aux 21000 collèges qui ont reçu cet agenda. Cette demi-mesure n’est pas à la hauteur des enjeux et ne trompe personne. En outre, aucun engagement ferme écrit de ne pas renouveler cette “omission” dans la prochaine édition n’a été pris. Nous continuons donc notre action et l’intensifierons jusqu’à ce qu’il nous soit officiellement signifié que ces agendas seront détruits et que l’agenda qui sera distribué en vue de la rentrée scolaire 2011-2012 mentionne explicitement les fêtes chrétiennes. »

    La pétition contre l’agenda Europa recueille une dizaine de signatures chaque minute.

    (Liberté politique.com)

  • Cathophobie : le petit jeu malsain continue...

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    L'hebdomadaire flamand "Humo" a interviewé Mgr Léonard; le prélat était tenu de ne répondre que de façon très brève aux questions posées. Cela donne par exemple ceci pour les premières questions qui ont tout aussitôt été répercutées par l'agence Belga :

    Enkele quotes

    • HUMO Kunt u op volgende vragen kort antwoorden met: pro of contra?

      Léonard
      «Prima.»

      HUMO Getrouwde priesters?

      Léonard «Priesters die trouwen, dat heeft nooit bestaan en dat zal nooit bestaan. Getrouwde mannen die later tot priester worden gewijd, zoals in de oosterse kerken gebruikelijk is: dat zou kunnen, al vind ik het zelf niet opportuun. Het is geen goede oplossing voor het priestertekort.»

      HUMO Vrouwen die priester worden?

      Léonard «Een priester is niet alleen een ambtenaar van het sacrale, hij vertegenwoordigt ook Christus als bruidegom van de mensheid en de kerk. Een vrouw kan moeilijk de rol van bruidegom aannemen.»

      HUMO Scheiden en hertrouwen voor de kerk?

      Léonard «Jezus spreekt daarover duidelijke taal. Het is onmogelijk voor een tweede keer sacramenteel voor Christus en de kerk te trouwen als je echtgenoot of echtgenote nog leeft. En er is het probleem van de communie.»

    On le voit, des prises de position tout à fait conformes aux positions de l'Eglise, mais sans la possibilité de les approfondir ni de les expliquer.

    Que cherche le journaliste d'Humo à travers ce genre d'exercice sinon à entretenir un climat de malveillance à l'égard du prélat contraint à asséner de brèves propositions sans pouvoir s'en expliquer?

    L'agence Belga, quant à elle, s'empresse d'aller chercher ces précieuses informations dans cette presse (et quelle presse!), et monte en épingle, dans un communiqué laconique, ce qui l'intéresse.

    Ensuite, le reste de la presse ne fait que reprendre le communiqué de Belga, comme le fait LaLibre.be. Et après, il n'y a plus qu'à attendre les commentaires hargneux des "forummeurs". Et le tour est joué...

    Et si Mgr Léonard refusait de répondre aux journalistes, il serait cloué au pilori d'une autre façon.

    Ainsi va la cathophobie dans notre pauvre royaume...

  • L’Union européenne ignore les fêtes chrétiennes

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    Agenda-Europa.jpgComme l’indique, sous la signature de Delphine Chayet, le quotidien « Le Figaro » du 13 janvier 2011, un agenda conçu à l’initiative de la Commission européenne pour promouvoir l'Europe et ses institutions auprès des élèves de l’enseignement secondaire sème la discorde : après la Pologne et l'Italie, la France s'est officiellement émue mercredi de l'omission de toute référence chrétienne dans ce manuel pédagogique, alors que des fêtes juives, hindoues, sikhes et musulmanes y sont évoquées.

    «Cet oubli est l'illustration d'une Europe qui n'assume pas ses racines chrétiennes et, ce faisant, se renie, a déploré mercredi le ministre français chargé des Affaires européennes, Laurent Wauquiez. On ne doit pas avoir honte de l'Europe des clochers, qui est constitutive de notre identité. Rien n'obligeait à évoquer les fêtes religieuses. Si on choisit de le faire, alors faisons-le jusqu'au bout.»

    L'agenda, édité depuis sept ans par la Commission européenne, a été distribué à 3,2 millions d'exemplaires à travers l'Europe (dont 320 000 environ en France). «Ce support pédagogique est envoyé aux établissements scolaires et aux professeurs qui en font la demande», précise-t-on à la Commission.

    En bas de page, des notes accompagnent les lycéens tout au long de l'année scolaire 2010-2011 en soulignant certaines dates clés : Journée internationale de la femme le 8 mars, Saint-Valentin le 14 février, Halloween le 31 octobre, Fête de l'Europe le 9 mai… L'année est aussi ponctuée de devinettes et de citations. Le ramadan apparaît en septembre et la fête des lumières, célébrée par les sikhs et les hindous, le 5 novembre. Au 24 décembre figure une mention étonnante : «Le premier sapin de Noël public a été “érigé” sur la place centrale de Tallinn (capitale de l'Estonie) en 1441.» Dans la version française du manuel, Pâques, Pentecôte et Ascension ne sont pas citées.

    Soucieuse de l'ampleur que prenait l'affaire de l'agenda en Pologne et en Italie, la Commission européenne a reconnu «une bourde», en décembre, et présenté ses excuses. «Les auteurs sont partis du principe que tous les enfants européens connaissaient Noël», plaident le Commissaire John Dalli et son porte-parole Frédéric Vincent, lequel a précisé qu'une lettre «reconnaissant l'erreur» serait bientôt envoyée aux établissements concernés. Une page rectificative, listant les jours fériés nationaux, pourra être glissée dans les manuels. Une enquête a par ailleurs été lancée pour identifier la faille dans la prise de décision. Conçu par une fondation Génération Europe basée à Bruxelles, l'agenda a été validé par la Commission.

    «Oublier Noël, c'est prendre le risque de se mettre à dos des centaines de millions de Chrétiens, et d'aggraver l'euroscepticisme ambiant», analyse Johanna Touzel, porte-parole de la Commission des épiscopats de la communauté européenne, regrettant que cet épisode s'inscrive dans une tendance plus générale. «Les cartes de vœux aussi éludent de nos jours toute référence à Noël», déplore-t-elle.

    Au-delà, ce sont les choix pédagogiques de la Commission qui sont remis en question. «Dans cet agenda, on parle finalement peu de l'Europe, a ainsi déploré mercredi Laurent Wauquiez. On parle de Gandhi, de l'introduction de la tomate au Pérou ou de l'Antarctique. N'a-t-on pas une culture, une histoire, des souvenirs communs suffisamment forts à mettre en valeur ? Il va falloir y réfléchir.»

    Les Belges qui regretteraient l’absence de réaction de leur gouvernement ou de leur épiscopat, pourront toujours se consoler en signant la pétition lancée sur le blog   http://www.europadiary.fr