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Hostilité au christianisme et à l'Eglise - Page 97

  • L'abandon des fêtes chrétiennes ou l'établissement de la société vide de sens

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    Lu sur le site web de « La Libre » ce point de vue (externe, of course, à la rédaction de ce journal). Sébastien Morgan, auteur de "Devenir soi-même, chronique d'un chrétien du XXIe siècle" s’exprime ici, dans la rubrique « opinions » (1) :

    « Le débat de la semaine, lancé par l'anthropologue Dounia Bouzar, est évidemment l'abandon de deux jours fériés chrétiens en France pour les remplacer par l'Aïd et Yom Kippour. Par cette proposition, l'on peut une fois de plus constater dans quel gouffre d'oubli et de négation sombre la France, entraînant sans doute une partie de l'Europe à sa suite. On voudrait gommer le passé, le reléguer dans un musée, l'effacer des mémoires.

    Bien sûr que chacun a le droit de fêter ce qu'il veut chez lui : Yom Kippour pour les Juifs, l'Aïd pour les Musulmans, la Tara Verte pour les bouddhistes, Beltaine pour les Wiccans, Thanksgiving pour les expatriés américains ou l'anniversaire du petit... Faut-il pour cela acter officiellement les désidératas particuliers de tout un chacun ?

    Bien sûr que non. N'en déplaise au lobbying laïcard athée, la France et l'Europe sont des entités baptisées et chrétiennes. En tant que telles, elles peuvent et doivent être ouvertes à la diversité d'opinion et sans doute de religion dans une certaine limite, mais doit-on pour autant complètement se déraciner dans une sorte de folie moderniste incohérente et libérale ?

    Il faut s'entendre sur les mots. Je défends l'idée d'une société traditionnelle opposée à la dite société moderniste. Qu'est-ce à dire ?

    Par société traditionnelle, j'entends non pas une société moralement conservatrice, figée, réactionnaire, autoritariste et cloisonnée mais une société qui donne du sens. Or pour donner du sens, il faut s'inscrire dans le passé et s'enraciner dans le temps. « Même une plaisanterie a bien plus d'éclat quand elle a mille ans derrière elle» (2) disait C.S.Lewis. Et il avait raison, car au-delà de la boutade, les fêtes chrétiennes s'inscrivent dans une logique cyclique, rythmant la vie spirituelle et communautaire. Au-delà des croyances individuelles, elles inscrivent la société toute entière dans une logique propre qui est celle du christianisme, à savoir :

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  • Supprimer toutes les fêtes chrétiennes ?

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    Telle est la position du richissime homme d'affaire et sponsor du Parti Socialiste français, Pierre Bergé :

    Sur RTL.fr : Pierre Bergé favorable à la suppression de toutes les fêtes chrétiennes

    Pierre Bergé s'est dit, jeudi (26 septembre), favorable à la suppression des fêtes chrétiennes en France, au nom de la séparation de l'Église et de l'État.

    Nouveau polémiste de l'émission On refait le monde, sur RTL, Pierre Bergé a d'emblée lancé la polémique en réagissant à la proposition de l'anthropologue spécialiste des faits religieux, Dounia Bouzar. Nommée dimanche à l'observatoire de la laïcité, elle s'est dite favorable à la suppression de deux jours fériés chrétiens pour être remplacés par l'Aïd et Kippour. 

    Nous ne sommes pas que des chrétiens en France. Pourquoi ne pas en tenir compte ?

    Pierre Bergé est allé encore plus loin. "Je suis pour la suppression intégrale de toutes les fêtes chrétiennes", a-t-il dit jeudi. "Nous vivons sous le régime de la séparation de l'Église et de l'État. Nous ne sommes pas que des chrétiens en France. Il y a une grande partie de musulmans. Il y a beaucoup d'autres religions. Pourquoi ne pas en tenir compte ? Je préférerais qu'on soit laïcs jusqu'au bout et qu'à l'exception de Noël, qui est devenu une fête chrétienne et qui était une fête païenne, on supprime toutes les autres", a ajouté l'homme d'affaires. 

    Allons jusqu’au bout de la séparation de l'Église et de l'État

    "La France n'a pas beaucoup de courage. Allons jusqu’au bout de la séparation (de l'Église et de l'État). Les religions existent, les églises existent. Je trouve normal qu'elles existent, ainsi que les mosquées. Mais c'est incroyable que l'on soit dans un régime où il y a des fêtes chrétiennes tous les 15 jours", a conclu Pierre Bergé. 

  • L'athéisme belge tient ses premiers états généraux

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    C’est Christian Laporte qui le claironne dans « La Libre » :

    « Créée l’an dernier, l’Association belge des athées veut se faire entendre dans le débat public et faire respecter sa vision du monde. Cela l’amène à organiser du 4 au 6 octobre prochains les états généraux de l’athéisme au théâtre Varia à Ixelles. Ses organisateurs ont expliqué le sens de leur démarche en primeur à “La Libre”.

    Patrice Dartevelle, le secrétaire de l’ABA va directement à l’essentiel : “il ne faut pas se tromper. C’est vrai que nous ne sommes pas favorables aux gens religieux mais pas pour autant non plus des suiveurs de Catherine Fourest pour qui le danger vient de l’intégrisme majoritaire qui serait selon elle catholique… Il faut se recentrer sur la laïcité philosophique”. C’est en analysant la dernière grande enquête décennale sur les valeurs en Europe qu’avec d’autres Dartevelle a estimé que c’était le bon moment pour amener les athées à s’affirmer : “la moitie des Belges se dit catholique pour 10 % d’athées mais… un tiers des personnes interrogées disent ne plus être religieux. Il en ressort que l’athéisme doit devenir plus visible et aller à contre-courant des idées de Frédéric Lenoir qui affirme que toutes les idées se valent sauf les fondamentalistes chrétiens et… les athées dogmatiques”. Le Pr Serge Deruette (UMons) enchaîne : “Dans le contexte actuel, Dieu est de plus en plus une auberge espagnole avec une spiritualité passe-partout. C’est le moment d’intervenir dans le débat”.

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  • La religion de l'homme fait Dieu

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     Florilège d'interviews de Vincent Peillon,

    actuel ministre français de l'Education 

    Cela a le mérite d’être dit clairement. La religion, inventée, du laïcisme pourrait conduire tout droit au totalitarisme. L’Eglise reste la meilleure amie de la conscience, rempart face à la toute puissance de l’Etat (commentaire de l’abbé Rimaz sur son blog « Le Suisse Romain », ici : France: il faut supprimer la religion catholique) JPSC 

  • Yad Vashem nuance son jugement sur l'attitude de l'Eglise à l'égard des juifs durant la persécution nazie

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    Pie XII, l’Eglise et les juifs : Yad Vashem révise son jugement

    sur info.catho.be

    A l’occasion d’une exposition marquant les 50 ans de l’institution du titre de « Juste parmi les nations », le Musée de l’Holocause de Jérusalem reconnaît que nombre de juifs ont trouvé refuse sous les ailes de l’Eglise, durant la Seconde Guerre mondiale.

    Yad Vashem, le mémorial de l’Holocauste, à Jérusalem, a de nouveau modifié sa position sur l’attitude du pape Pie XII et du Saint-Siège face à la répression des juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Dans le cadre d’une exposition consacrée aux 50 ans de la création du titre de « Juste parmi les nations », qui honore les personnes ayant risqué leur vie pour sauver des juifs, il admet en effet que le Vatican était « parfois au courant du fait que les couvents accueillaient des réfugiés juifs« .

    La rhétorique du musée garde néanmoins des accents critiques sur le rôle de l’Église catholique. Sur la question du rapport entre préjugés anti-juifs et antisémitisme nazi, l’exposition soutient ainsi que, « même si l’antisémitisme raciste des nazis a été un phénomène différent de l’antijudaïsme chrétien traditionnel, toujours est-il qu’il se fondait sur des préjugés existants. »

    Enfin, concernant l’attitude spécifique de l’Eglise, le musée rappelle que, « confrontés au meurtre des juifs, de nombreux membres du clergé sont restés silencieux, et quelques-uns ont même collaboré« . « L’absence de directives claires et univoques de la part du Vatican, laissait la décision du sauvetage des juifs aux autorités catholiques locales », peut-on encore lire dans le cadre de l’exposition.

    Le musée admet cependant que, « dans certains cas, des évêques et d’autres dirigeants de l’Église ont demandé à leur clergé et à leurs fidèles d’aider les juifs… Certains de ces Justes parmi les nations ont même manifesté un profond respect pour la religion de leurs protégés, ne sauvant pas seulement leurs vies, mais les aidant également à pratiquer leur foi« .

    P. A. (avec Apic)

  • Femen, la réalité mise à nu

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    A l'occasion de la sortie d'un film qui leur est consacré, Massimo Introvigne dévoile sur la Nuova Bussola Quotidiana, la réalité qui se cache derrière les Femen (merci à EW pour sa traduction) :

    Femen, la réalité mise à nu

    par Massimo Introvigne (4-9-2013)

    Les avez-vous à l’esprit, ces Femen, activistes Ukrainienne qui s’exhibent seins nus sur les places au nom du féminisme, du mariage homosexuel et de la laïcité ? Celles qui ont détruit à la tronçonneuse la croix élevée en mémoire des victimes du stalinisme en Ukraine, celles qui se sont déshabillées à Notre-Dame pour les droits des gays, ou encore celles qui ont manifesté contre Benoît XVI sur la Place Saint-Pierre ? L’une d’entre elles – nous vous en avons parlé sur la Nuova Bussola Quotidiana – a même prêté son visage à Marianne, symbole de la révolution française, pour la nouvelle mouture du timbre unique que la France a adopté pour toute sa correspondance, timbre que le président Hollande a tenu à présenter personnellement. Les Femen sont désormais une multinationale, avec des écoles pour former les activistes en France, en Allemagne, au Brésil, et une icône universelle du féminisme et des droits nouveaux.

    Ou plutôt : c’est ce qu’elles étaient jusqu’à la date d’hier, jour où le film « L’Ukraine n’est pas un bordel » de la metteur en scène Kitty Green a été présenté au Festival de Venise.  Kitty Green a vécu pendant un an avec les Femen à Kiev, elle a manifesté avec elles et a finalement été arrêtée avec elles à Rome.  Partie pour tourner son film au nom de sa sympathie pour les Femen, Kitty Green a découvert toute une série de cadavres dans le placard de ces activistes antireligieuses, cadavres qui l’ont conduite à revoir, au moins partiellement, sa position.

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  • 2 septembre : les martyrs des massacres de la Révolution française (Paris, 1792)

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    7-Massacres.jpg(EAQ) Après la chute de la Monarchie le 10 août 1792, la fièvre monte à Paris. De nombreux suspects sont arrêtés : laïcs, prêtres séculiers, religieux, souvent réputés réfractaires, même si ce n'est pas le cas de tous. Environ 350 ecclésiastiques sont ainsi incarcérés, dont plus de la moitié sont étrangers à la capitale. Entre le 2 et le 5 septembre, des bandes armées d'hommes et de femmes envahissent les prisons parisiennes pour se livrer à l'exécution collective des détenus au couvent des Carmes, à l'abbaye de Saint-Germain, au séminaire Saint-Firmin, aux prisons de la Force, rue Saint-Antoine.

    Le couvent des Carmes, avec son très vaste enclos, est le premier et le plus symbolique théâtre des tueries. Au témoignage de l'abbé Saurin, jésuite rescapé, le contraste est saisissant entre la sérénité qui règne au-dedans, parmi les ecclésiastiques prisonniers, groupés autour de trois évêques, et, au dehors, le hurlement de la foule, les canonnades, les roulements de tambour, et finalement, le 2, vers quatre heures du soir, le tocsin de Saint-Sulpice qui donne le signal aux émeutiers. La tuerie qui a commencé dans le jardin s'achève, après un simulacre de jugement, au pied du petit escalier faisant communiquer la chapelle, où les prisonniers ont d'abord reflué et se sont mutuellement donné l'absolution. « Je n'ai entendu se plaindre aucun de ceux que j'ai vu massacrés » écrira l'abbé de la Pannonie, blessé et rescapé de la tragédie des Carmes.

    Parmi les trois mille victimes de septembre 1792, cent quatre-vingt onze personnes mortes pour leur foi ont été béatifiées par Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) le 17 octobre 1926. Quatre-vingt-six prêtres étaient membres du clergé parisien. Les quatre laïcs et de nombreux religieux béatifiés appartenaient aussi à l'Église de Paris.

    On peut vénérer ces béatifiés dans la crypte ossuaire érigée au XIXème siècle sous la chapelle de l'Église Saint-Joseph-des-Carmes (74, rue de Vaugirard, 6ème arr.).

    « L'escalier du martyre » marqué d'une plaque Hic ceciderunt (« Ici ils tombèrent ») est aujourd'hui inclus dans le jardin du séminaire universitaire de l'Institut catholique.

    À Paris également, vingt-et-un bienheureux martyrs furent massacrés le 2 septembre, à l’abbaye Saint-Germain-des-Près.

  • L'incompatibilité entre l'Eglise et la franc-maçonnerie

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    La Libre (dont l'obstination à ce sujet pose question) remet à nouveau le couvert (aujourd'hui) et ouvre ses colonnes à diverses personnalités du monde académique, ecclésiastique et maçonnique pour "éclairer" ses lecteurs sur les rapports entre Eglise et franc-maçonnerie. C'est sans grand intérêt mais on observe que la position de la Libre sur cette question dont elle a fait un de ses chevaux de bataille se démarque très clairement de celle de l'Eglise, comme on a déjà pu le constater à la lecture d'un article de Christian Laporte paru en novembre 2011. C'est une question cruciale car l'emprise de la franc-maçonnerie dans notre pays est très importante et on sait qu'ils sont très nombreux dans les rangs de notre classe politique à être affiliés à la Loge. Le fait que la Belgique soit devenue un des pays les plus "avancés" dans les lois qui autorisent l'avortement, l'euthanasie, le mariage homosexuel, etc., est sans aucun doute lié à cette prégnance de la maçonnerie dans la société belge. On peut également le déceler dans ce climat d'hostilité sourde (et largement entretenu par les médias) qui existe chez nous à l'égard de l'Eglise avec la surexploitation des affaires de pédophilie ecclésiastique et qui s'est même manifestée par des remontrances adressées officiellement par nos responsables politiques tant au pape qu'à l'archevêque de Malines-Bruxelles.

    Nous empruntons à Radio Vatican ce rappel paru en avril dernier :

    L'Eglise et la franc-maçonnerie, deux rivales irréconciliables ?

    La rivalité entre l’Eglise et la franc-maçonnerie refait la une de l’actualité. A la demande du Vatican, l’évêque d’Annecy Yves Boivineau a démis de ses fonctions le curé de la paroisse de Megève, en Haute-Savoie. L’Eglise reproche au prêtre, le père Pascal Vesin, son appartenance à la franc-maçonnerie. Il aurait été initié en 2001 dans une loge du Grand-Orient de France. Or, pour Rome, une telle double appartenance, quelle que soit l’obédience maçonnique choisie, est impossible. (...) 

    Pour l’Eglise catholique, il y a incompatibilité entre appartenance à l'Église et à la franc-maçonnerie. Dans ses déclarations officielles, l’Eglise catholique juge que la franc-maçonnerie est non seulement responsable d’exercer une activité subversive à son égard mais aussi de propager des idées philosophiques et des conceptions morales opposées à sa doctrine. Elle prône notamment le relativisme doctrinal et refuse toute idée de salut. Par ailleurs, le secret maçonnique est quelque chose que l’Eglise ne peut accepter.

    Incompatibilité entre appartenance à une loge et exercice du sacerdoce

    Dans un texte publié en 1983 (et qui reste en vigueur ndB), signé par le cardinal Joseph Ratzinger, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi affirme sans ambigüités qu’on ne peut être catholique et franc-maçon, que pour un chrétien catholique, il n'est pas possible de vivre sa relation avec Dieu selon une double modalité, ni d'exprimer son rapport au Créateur à travers des formes symboliques de deux sortes. Aussi l'inscription aux associations maçonniques « demeure-t-elle interdite par l'Église » et les fidèles qui s'y inscrivent « sont en état de péché grave ».

    Malgré la diversité qui peut subsister entre obédiences maçonniques, en particulier quant à leur attitude déclarée à l'égard de l'Église, le Siège apostolique trouve chez elles des principes communs qui demandent une même évaluation de la part de toutes les autorités ecclésiastiques. En clair, le jugement négatif de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure inchangé parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Eglise.

    Y a-t-il donc antinomie entre maçonnerie et christianisme ? Pour l’essayiste Maurice Caillet, cela ne fait aucun doute. Il a été initié à la franc-maçonnerie dans l'obédience maçonnique du Grand Orient de France où il est resté durant quinze ans avant de se convertir au catholicisme. (écouter son interview sur Radio Vatican : http://www.news.va/fr/news/leglise-et-la-franc-maconnerie-deux-rivales-irreco#)

  • Un monastère catholique attaqué en Israël

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    Lu sur RadinRue :

    Attaque d’un monastère catholique en Israël

    En Israël un monastère catholique a fait l’objet d’une attaque à la bombe incendiaire, puis il a été vandalisé par des inconnus.

    Les dégradations contre le monastère de Beit Jamal, près de la ville de Beit Shemesh ne sont pas importantes selon des informations ecclésiastiques obtenues par Radin rue. Selon la police israélienne aucune personne n’a souffert dans cet acte criminel.

    Les policiers ont noté des termes en hébreux tagués sur les murs du monastère, ont pouvait y lire entre-autre « vengeance » ainsi que des menaces de morts. « Toutes les pistes sont envisagées, y compris celle des nationalistes », a annoncé le service qui s’occupe de l’enquête.

    radinrue.com

    voir aussi : 

    http://www.oeuvre-orient.fr/2013/08/21/israel-le-monastere-catholique-de-beit-jamal-vise-par-un-cocktail-molotov-et-des-graffitis/
  • Le Christ proscrit de l'Union Européenne

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    Lu ICI :

    Le Christ, persona non grata dans l’Union européenne !

    par Joris Karl, journaliste.

    Les temps sont durs pour le Christ. En cette fin d’été où l’on brûle des églises et où l’on massacre des chrétiens en Égypte, où au même moment se poursuit en France la destruction scandaleuse des églises de campagne, l’image même de Jésus est peu à peu reléguée dans les interdits.

    La mésaventure que vient de subir le micro-État d’Andorre est, à ce titre, significative. Il faut savoir que, bien que non-membre de l’Union, Andorre utilisait de facto la monnaie unique depuis la fin de la peseta et du franc. Après un accord signé en 2011, l’euro est devenu la monnaie officielle du pays, qui décida alors de lui donner une identité locale, comme ailleurs. C’est là que ça allait se corser pour nos voisins.

    Alors que les dessins des euros d’Andorre pour 2014 avaient été sélectionnés après une compétition nationale, l’UE vient de demander à la Principauté de revoir sa copie ! Motif invoqué ? Les malotrus avaient choisi une double illustration : le campanile de l’église Santa Coloma et le visage du Christ pantocrator tiré de la fresque qui orne l’église Sant Marti de la Cortinada. Sacrilège, si l’on ose dire, pour les technocrates bruxellois, d’ordinaire beaucoup moins sourcilleux quand il s’agit d’autres croyances…

    Est-ce néanmoins une surprise, quand on se souvient que les « racines chrétiennes de l’Europe », pourtant une évidence historique, n’ont pas eu droit de cité il y a quelques années ? Alors imaginez que pour ces élites (non élues), diffuser le visage de Jésus à des milliers d’exemplaires revenait quasiment à une provocation ! C’est vrai que le Christ n’était pas forcément l’allié des banquiers et autres collabos de l’ordre du Saint-Pognon.

    Habilement, se protégeant derrière l’argument bien pratique (uniquement dans ce cas) de la « laïcité », l’Union européenne a donc suggéré au ministère des Finances andorran « de reconsidérer le projet pour ne pas rompre le principe de neutralité en matière de croyance religieuse » ! Lol, dirait l’autre.

    Andorre, curieuse survivance médiévale codirigée, rappelons-le, par la France et l’Espagne, donc par Rajoy et Hollande, a (évidemment) immédiatement obéi : le visage du Christ a été effacé.

    La Slovaquie avait récemment essuyé les mêmes tracas lorsqu’elle avait voulu faire figurer l’image des saints Cyrille et Méthode avec leur croix sur les pièces de deux euros. Les Slovaques, à force d’insister, finirent par obtenir gain de cause, enfin presque : il aura quand même fallu supprimer les auréoles de la tête des personnages…

    Faire table rase de notre identité, de notre culture, effacer autoritairement le moindre symbole de notre long passé. L’UE sert, semble-t-il, d’obscurs intérêts. Tout sauf européens.

  • Intolérance et discrimination à l'égard des chrétiens en Europe

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    De l'Observatoire sur l'intolérance et la discrimination des chrétiens en Europe :

    1000 Cases of Intolerance and Discrimination Against Christians in Europe
    Switzerland: Plans to Remove God From National Anthem
    Ireland: Government Says No Opt Out Of Performing Abortions for Faith-Based Hospitals
    France: Consultation Center for Handicapped People Vandalized by Left Wing Radicals
    United Kingdom: British Gay Couple to Legally Challenge Church for Not Offering Gay Marriage
    Austria: Art Work Depicting Crucified Chicken Hurts Feelings of Believers
    Germany: Lutheran Church Burnt Down in Hannover
    Spain: Church Set on Fire Leads to Arrests of Four Young Adults
    Italy: Facebook Page Claims “Mary Should´ve Aborted”
  • Le beau cadeau d'Arte pour l'Assomption

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    Avec un sens de l'à-propos qui n'appartient qu'à cette chaîne, Arte nous offre "Lourdes" à la veille de l'Assomption (et le resservira le lendemain).

    Dans "Lourdes", nous dit-on ICI, "la réalisatrice autrichienne (Jessica Haussner) ne calque pas le brutal anticlericalisme scientiste d'Émile Zola, et ne fait pas la description de la "bête crédulité populaire et de l'hystérie", commencée avec la bergère Bernadette (comme le voulait prouver Zola), même si en conclusion elle arrive aux mêmes conclusions. Dans le sanctuaire des dévotions on ne manifeste pas la divinité, mais le désir simplement humain de vaincre la souffrance et la maladie. En autres phrases, le christianisme est mort et enterré : ce qui reste est seulement crédulité, peut-être naturelle crédulité, et affaires."

    Voir également : 

    http://benoit-et-moi.fr/2013-II/articles/15-aout-le-cadeau-darte-aux-catholiques.html