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Hostilité au christianisme et à l'Eglise - Page 98

  • Le Président de la Russie fustige l’Occident sécularisé

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    Tous ceux qui ont connu les années de plomb de l’U.R.S.S. peuvent se frotter les yeux une fois encore en lisant ceci sur le site de  Campagne Québec-Vie

    "Vladimir Poutine a exorté les dirigeants politiques du monde entier à faire cesser les persécutions violentes qui ont éclaté contre les chrétiens dans de nombreux pays du Moyen-Orient.

    S'exprimant récemment à Moscou, lors d'une réunion avec les chefs des églises orthodoxes, le président russe a noté « avec inquiétude » que « dans de nombreuses régions du monde, notamment au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les tensions interconfessionnelles s'intensifient et les droits des minorités religieuses sont violés, y compris ceux des Chrétiens et des Orthodoxes ».

    "Ce problème pressant devrait faire l'objet d'une attention étroite de l'ensemble de la communauté internationale", a déclaré M. Poutine. "Il est particulièrement important aujourd'hui de faire des efforts pour prévenir les conflits interculturels et interreligieux, car ils sont associés aux bouleversements les plus graves." Poutine a fait l'éloge de la coopération croissante entre les Églises orthodoxes et l'État russe, en disant: « Nous agissons en tant que partenaires et collègues authentiques pour résoudre les tâches domestiques et internationales les plus pressantes, et pour mettre en œuvre des initiatives conjointes pour le bénéfice de notre pays et de ses habitants».

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  • L'affaire Galilée : une supercherie du "stupide XIXe siècle" ?

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    51ZgQ9a7r-L._.jpg“L’Affaire Galilée. Une supercherie du sot XIXe siècle !”

    Bernard Plouvier

    Médecin, membre de l’Académie des sciences de New-York, auteur d’une dizaine d’essais historiques.

    Un entretien réalisé par Philippe Randa paru ICI :

    • Vous avez publié un livre sur l’affaire Galilée. S’agit-il vraiment de l’archétype du conflit entre “science” et “obscurantisme religieux” ?

    Le géocentrisme était partout enseigné lorsque Johannes Kepler a prouvé l’héliocentrisme évoqué par Aristarque de Samos au IIIe siècle avant J.-C. Contrairement à ce que prétendent certains historiens, Copernic ne démontrait rien dans son livre, truffé d’erreurs et d’arguments grotesques, auquel Kepler – génie modeste, lui –, rendit alors un hommage excessif.

    En 1609, Kepler a décrit les orbites elliptiques des planètes autour du Soleil, expliquant les aberrations apparentes de leur course par les variations de la vitesse de leur trajectoire en fonction de leur éloignement ou de leur rapprochement du Soleil. Il anticipait ainsi le principe de gravitation universelle, énoncé par Isaac Newton en 1687. Jusque-là, héliocentrisme et rotation de la Terre sur elle-même furent combattus, aussi bien par nombre d’universitaires et de théologiens protestants, que par les moins évolués des catholiques. Dans les écoles juives et les universités musulmanes, on a continué d’enseigner le géocentrisme jusqu’au XVIIIe siècle. Paradoxalement, ce sont les jésuites des observatoires astronomiques de Rome et de Bavière qui, les premiers, ont admis les thèses de Kepler et les ont enseignées, alors que Galilée professait encore le géocentrisme à Padoue, puis à Pise.

    • Alors, pourquoi le procès de Galilée en 1633 ?

    Parce que Galilée, parjure et fraudeur, a compromis la papauté au pire moment de la guerre de Trente Ans. Contrairement aux règles de l’Inquisition, Galilée fut fort bien traité. De sa propre initiative, il renia son œuvre à trois reprises, avant l’abjuration solennelle, sur ordre, du 22 juin 1633 (où les règles de procédure furent adoucies à la demande du pape Urbain VIII). Ni enchaîné, ni emprisonné, ni affamé et encore moins molesté, Galilée fut ensuite fêté par l’archevêque de Sienne, conserva ses pensions octroyées par le duc de Toscane et Urbain VIII, et résida dans sa villa d’Arcetri (en Toscane), où il mourut en 1642, d’insuffisance cardiaque, après avoir fait accomplir sa pénitence par ses deux bâtardes, nonnes toutes deux : réciter les sept psaumes de la pénitence, une fois par semaine trois ans durant ! Ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Galilée » n’est donc qu’une machine de guerre que divers polémistes, au XVIIIe siècle, ont montée, sans grand succès alors, contre l’Église catholique. Et ce n’est qu’au XIXe siècle que cette polémique anticatholique remporta un énorme succès, jamais démenti depuis.

    • Pourquoi un athée revendiqué comme vous peut-il consacrer une biographie admirative à Jésus de Nazareth, prendre la défense de l’Église catholique dans cette affaire et celle du pape Pie XII durant la Seconde Guerre mondiale ?

    Le sens de l’équité ne dépend pas de l’adhésion à un dogme, politique ou religieux. Seule importe la quête de la probable vérité.

    L’affaire Galilée : une supercherie du sot XIXe siècle ? 208 pages.

  • La Fondation Jérôme Lejeune attaquée par les extrémistes d'Act Up

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    Communiqué de presse de la Fondation :

    L'attaque par Act Up de sa consultation médicale n'intimide pas la Fondation Jérôme Lejeune mais choque le monde du handicap

    Après l'agression violente d'Act up dont elle a été victime (le dimanche 4 août), la Fondation Jérôme Lejeune a immédiatement porté plainte contre l'association militante extrémiste.

    Ce matin, en arrivant, les médecins et les patients devaient passer devant des affiches injurieuses et marcher parmi des préservatifs et poches remplis de peinture rouge sang lancés contre les murs portes et fenêtres. Le Pr. Marie-Odile Réthoré, directrice de la consultation médicale, présente sur les lieux à 7h30, a considéré que ce spectacle était de nature à choquer les enfants et les familles en consultation aujourd'hui.

    Pour Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation : « Je dénonce cet acte d'intimidation d'autant plus scandaleux qu'il porte sur un espace médical accueillant des personnes atteintes de déficience intellectuelle et leur famille. Il est toujours plus facile de s'attaquer aux plus faibles et de les prendre comme bouc émissaire.»

    La Fondation souligne également sa totale solidarité avec sa salariée Ludovine de la Rochère par ailleurs présidente de La Manif pour tous. Elle note la confusion du message véhiculé par l'agression d'Act Up qui n'apporte aucun élément en mesure de faire comprendre cette violence gratuite.

    La Fondation attend des responsables de l'ordre public une réaction officielle contre ce terrorisme d'Act Up :

    • dont la violence porte en germe des éléments de stigmatisation et d'handiphobie qui se développent depuis 20 ans en France, particulièrement à l'encontre des personnes trisomiques,
    • qui porte atteinte à l'image d'une fondation reconnue d'utilité publique qui assure une mission capitale en matière de recherche et de soins au profit des plus déshérités.

    Elle remercie les nombreux sympathisants qui lui témoignent depuis hier leur soutien et les assure de son intention de continuer l'ensemble de ses engagements, notamment ceux consistant à participer au débat sur les enjeux bioéthiques.

  • Que nous veux-tu ?

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    L'Evangile du jour : Mt 13, 54-58

    Jésus alla dans son pays, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu'ils étaient frappés d'étonnement et disaient : « D'où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N'est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s'appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses soeurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d'où lui vient tout cela ? » Et ils étaient profondément choqués à cause de lui.

    Jésus leur dit : « Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa propre maison. » Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi.

    L'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (archive 2007) :

    « Jésus alla dans “son” pays » : le possessif témoigne de l’enracinement humain de Notre-Seigneur. Certes, par sa résurrection il est « l’Homme Nouveau » (Ep 4, 24), en qui « il n’y a plus ni Juif ni païen, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme » (Ga 3, 28) ; mais pour nous élever au-dessus de nos particularismes et faire notre unité sans gommer nos diversités, le Verbe a voulu assumer les conditions de notre humanité : il est né au sein d’une race, d’un peuple, d’une famille bien concrète - « sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères (c’est-à-dire ses cousins) : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? » Il a « planté sa tente parmi nous » (Jn 1, 14) en un lieu précis, sur la terre de Galilée, dans le village de Nazareth, et à une date précise, qui servira de référence pour nos calendriers ultérieurs. On ne peut dire plus clairement que la Révélation divine, qui s’accomplit dans l’Incarnation rédemptrice, s’inscrit au cœur même de notre histoire.

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  • Chili : la cathédrale de Santiago attaquée par des militants pro-avortement

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    Attaque de la cathédrale de Santiago au Chili par des extrêmistes pro-avortement (source)

    C’est « l’irrationalité violente » et une « grave offense envers Dieu et à la communauté » qui résulte de l’attaque de la Cathédrale, à dit l’Archevêque de Santiago

    www.radinrue.com par : Agence FIDES.

    L’Archevêque de Santiago, S.Exc. Mgr Ricardo Ezzati, a condamné l’attaque qu’a subi la Cathédrale de la ville de la part des manifestants en faveur de l’avortement et a fait état de « sa consternation face à ceux qui ont l’obligation de garantir la sécurité des personnes ».

    La note envoyée à Fides par l’Archidiocèse de Santiago fait état de ce que Mgr Ezzati a écrit dans la lettre adressée à la communauté nationale à propos des faits intervenus dans la Cathédrale métropolitaine, le jour même de la fête patronale de la ville, Saint Jacques (25 juillet). « L’entrée violente d’un groupe d’anarchistes qui a pris d’assaut l’église avec des slogans contre la vie et pour l’avortement, l’intolérance des fanatiques et leur irrationalité violente ont constitué une grave offense envers Dieu et la communauté des croyants dans le Christ. Elle a laissé des empreintes douloureuses au travers des agressions et des mauvais traitements (infligés) à différentes personnes et de la destruction et des dommages faits au patrimoine artistique et religieux de la principale église du pays ».

    « La Cathédrale métropolitaine est un lieu public, ouvert, déclaré monument national, où se rendent chaque jour des centaines de personnes, bien que ces derniers temps, elles aient été menacées par des bombes et d’autres attaques. Nous espérons pouvoir bénéficier à l’avenir d’une protection à laquelle nous avons droit ».

    L’Archevêque de Santiago a également annoncé que les avocats de l’Archidiocèse ont déposé plainte devant le tribunal contre les auteurs de l’attentat.

    Par ailleurs, l’agence de presse Fides annonce que le Président chilien, Sebastián Piniera, a condamné l’attaque menée contre la Cathédrale de Santiago, qui a eu lieu jeudi 25 juillet au cours de la célébration de la fête patronale de la ville, en la fête de l’Apôtre Saint Jacques. « Je désire exprimer notre condamnation absolue et le refus de tels actes, dans la mesure où cela signifie ne pas respecter les droits des autres » a déclaré le Président.

    Jeudi soir, environ 5.000 personnes ont manifesté dans le centre de Santiago afin de demander « l’avortement libre ».

    Un groupe de manifestants est entré dans la Cathédrale métropolitaine, a interrompu la Messe provoquant le chaos, détruisant une partie de l’église, barbouillant de peinture des autels latéraux et tentant d’incendier les bancs de l’église.

    « J’ai parlé avec l’Archevêque de Santiago afin de lui exprimer notre complète solidarité et de ratifier l’engagement de ce gouvernement en faveur de la liberté religieuse, de la liberté de culte et de la sauvegarde de la vie de l’enfant à naître » a ajouté le Président chilien.

    Le Maire de Santiago, Carolina Toha, a indiqué aux journalistes qu’elle « n’est pas croyante » mais qu’elle considère que « les personnes qui se trouvaient dans la cathédrale à ce moment-là ont été agressées de manière gratuite, ce qui est inacceptable ». Mme Toha faisait partie de ceux qui assistaient à la Messe célébrée par l’Archevêque métropolitain de Santiago, S.Exc. Mgr Ricardo Ezzati, à l’occasion de la fête de Saint Jacques, patron de la ville.

    radinrue.com

  • Les "couillons de Compostelle" ou les propos injustifiables d'une conseillère MR

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    Lu ICI :

    "Les couillons de Compostelle", l'éthique sans tact d'une conseillère MR

    BELGIQUE "Ce tweet n'était pas fait pour heurter quiconque".

    Le drame ferroviaire de Compostelle est aussi et avant tout un drame humain: 78 personnes ont perdu la vie dans ce terrible accident survenu il y a quelques jours non loin du lieu saint de Compostelle. 

    L'information a fait le tour du monde. Aujourd'hui en Espagne, l'heure est au recueillement et au deuil, alors que tous les yeux sont rivés sur le conducteur du train accidenté, qui roulait beaucoup trop vite. 

    Pour beaucoup, difficile d'ironiser sur ce terrible drame. Mais pas pour tout le monde. 

    En effet, nos confrères de LaLibre.be ont été contactés par un membre du Mouvement Réformateur actif au niveau local, qui relate que plusieurs élus MR ont été choqués par les propos tenus par une proche de Charles Michel. Dans un tweet, Gaëlle Smet déclare que "Les couillons qui ont marché pendant des semaines pour joindre Compostelle sont privés de célébrations à cause de ceux qui arrivaient en train."  

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    Certains élus MR auraient donc du mal à comprendre que l'on puisse ironiser sur un tel événement et traiter de la sorte les pèlerins de Compostelle. Surtout quand on connaît le poste de l’intéressée: conseillère en matière éthique de Charles Michel, le président du Mouvement Réformateur. 

    Même si, comme elle s'en défend "les propos sur Twitter n'engagent que moi".

    "Ce tweet n'était pas fait pour heurter quiconque"

    Contactée par LaLibre.be, Gaëlle Smet  "s'étonne du procédé" de ses collègues qui "auraient du me contacter directement au lieu de passer par voie de presse." 

    Concernant le dérapant tweet - retiré depuis la parution de cet article - "il n'était pas question de choquer quiconque, c'était juste un peu d'humour noir par rapport à la situation des pèlerins qui avaient été marcher et étaient privés de cérémonie. Ce tweet n'était pas fait pour heurter quiconque et si tel est le cas, je ne peux que m'en excuser."

    Quant au fait de sa fonction qui rend "inacceptable" de tels propos d'après les élus, Gaëlle Smet se défend en assurant qu'il "s'agit d'un compte privé qui ne lie pas le MR ni les fonctions que je peux y avoir."

    Charles Michel est "furieux" et a pris contact avec la conseillère

    C'est en lisant l'article sur Lalibre.be que Charles Michel a découvert le tweet. "Charles Michel est furieux. Il ignorait l'existence de ce tweet totalement déplacé et de mauvais goût." assure Fred Cauderlier, porte-parole du MR. "Le Mouvement Réformateur se distancie des propos tenus par Gaëlle Smet et déplore bien évidemment la terrible tragédie de Compostelle." 

    Par ailleurs, le président du MR a pris contact avec la conseillère pour un "entretien sévère", ajoute Fred Cauderlier.

    Le commentaire de notre ami Jean-Pierre Snyers :

    Quelle haine !

    « Les couillons qui ont marché pendant des semaines pour rejoindre Compostelle sont privés de célébrations à cause de ceux qui arrivaient en train. »  Permettez-moi, madame Gaëlle Smet, conseillère éthique de Charles Michel, de trouver vos propos odieux, scandaleux et orduriers. Vous n'oseriez pas tenir un langage aussi haineux à l'égard d'une autre communauté que celle des chrétiens. Evidemment, ceux-ci sont sans doute pour vous des citoyens de seconde zone. Sachez, madame, que ces « couillons », comme vous dites, vivent un drame épouvantable suite à cet accident horrible. Si les larmes de  de ces êtres humains vous incitent à la plaisanterie, de grâce, allez vous faire soigner. Sûr qu'un psychiatre aura du boulot !

    Jean-Pierre Snyers - Blindef 2 - 4141 Louveigné - jpsnyers.blogspot.com

  • La liberté religieuse, un droit de l'homme en péril

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    De DIDOC :

    La liberté religieuse, un droit de l'homme en péril

    La persécution et la discrimination religieuses sont des réalités plus actuelles que jamais. Et pas seulement en-dehors du vieux continent…

    « Une étude récente est arrivée à une conclusion saisissante : plus de cent mille chrétiens sont tués à cause de leur foi chaque année. D’autres sont soumis à des déplacements forcés, à la destruction de leurs lieux de culte, au viol et à l’enlèvement de leurs dirigeants », comme c’est arrivé récemment dans le cas des évêques orthodoxes Yohanna Ibrahim et Boulos Yaziji, à Alep en Syrie, a affirmé l’archevêque Silvano Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies, durant la 23ème session du Conseil des Droits de l’Homme initiée le 28 mai dernier.

    Fernand de Haro, dans son nouveau livre intitulé Cristianos y leones (Chrétiens et lions, Planeta, Barcelone 2013), affirme la même chose : chaque année, cent mille chrétiens sont assassinés dans le monde. Haro rappelle qu’en 2001, David B. Barret et Todd M. Johnson ont publié le rapport World Christian Trends, dans lequel ils expliquent qu’entre 2000 et 2005, la moyenne annuelle de chrétiens tués à cause de leur religion fut de 160 000. En 2010, le nombre est descendu à 100.000. On doit cette diminution à la signature de la paix au sud Soudan en 2005. Actuellement, 75 % des personnes qui souffrent de discrimination religieuse sont chrétiennes. D’après des renseignements du Pew Research Center (Washington) datant de janvier 2013, cent millions de chrétiens sont persécutés de par le monde. D’après Haro, le christianisme constitue un frein au pouvoir universel des dictatures qui pénalisent l’exercice du droit à la liberté religieuse.

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  • Totalitarisme islamiste à la sauce malaise

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    Lu sur Eglises d'Asie :

    La polémique autour du nonce apostolique ne retombe pas et plusieurs groupes islamiques demandent son départ du pays

    Le 19 juillet, après la prière du vendredi, plusieurs dizaines de manifestants appartenant à des organisations islamiques se sont massés devant le portail de la nonciature apostolique à Kuala Lumpur pour demander l’expulsion du nonce, Mgr Joseph Marino. En poste depuis moins de six mois, l’ambassadeur du Saint-Siège en Malaisie se trouve depuis une semaine au centre d’une polémique pour avoir, dans un entretien à la presse, défendu la position des chrétiens malaisiens dans leur revendication à utiliser le mot ‘Allah’ pour dire Dieu dans la Bible traduite en malais.

    « Joseph Marino est un ennemi de l’Etat. Son action accroît les tensions dans les relations entre les races dans le pays », a scandé Ibrahim Ali, président de Perkasa, une organisation ethno-nationaliste fondée en 2009 et autoproclamée défenseure de la communauté malaise. Ibrahim Ali s’était notamment fait connaître en janvier dernier pour avoir menacé d’organiser un autodafé de bibles. « Marino doit quitter la Malaisie », a pour sa part renchéri Hasan Ali, chef de JATI (Jalur Tiga), autre groupe islamique proche de l’UMNO au pouvoir, notamment de l’ancien Premier ministre Mohamad Mahathir.

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  • Egypte : l’armée arbitre les luttes d’influence au sein d’une société divisée

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    Alors que la justice égyptienne a commencé à interroger dimanche 14 juillet 2013 le président déchu Mohamed Morsi et d’autres membres des Frères musulmans, accusé d’espionnage, d’incitation au meurtre de manifestants et de mauvaise gestion économique, Georges Fahmi, chercheur au Forum arabe pour l'alternative (basé au Caire) expose les prises de position des autorités religieuses égyptiennes, copte et musulmane. Lu sur le site de l’œuvre d’Orient cette interview qu'il a accordée au journal " La Croix":

     « Quel a été le rôle des autorités coptes et d’Al-Azhar dans le renversement du président Mohammed Morsi ?

    G.F. : Avant les manifestations de 30 juin, les autorités religieuses, copte et musulmane, ont insisté sur le droit de protester de manière pacifique. Ceci a été perçu par les Frères musulmans comme un encouragement aux manifestations contre le président Mohammed Morsi. Aussi, le cheikh de l’université Al-Azhar, Ahmad Al-Tayeb, et le pape copte Tawadros II ont participé aux négociations qui ont eu lieu le 3 juillet avec l’armée, les jeunes du mouvement Tamarod (« Rébellion »), Mohammad El Baradei comme représentant de Front de Salut National, Sakina Fouad, comme représentante des femmes, le chef du Conseil supérieur de la justice, et un représentant du parti salafiste Nour, afin de trouver une solution à la crise politique. Ils étaient aussi présents durant la déclaration officielle le soir du nouveau plan de transition démocratique. Le discours du général Al-Sissi, chef de l’armée, a été suivi par un discours d’Al-Tayeb et de Tawadros. 

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  • Haro sur les "baptêmes subis"

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    Lu sur le Salon Beige :

    Baptêmes "subis" : La justice va t-elle s'immiscer dans les affaires de l'Eglise?

    Ils appellent cela des baptêmes "subis", ceux qui veulent voir disparaître toute trace du sacrement de baptême qu'ils ont reçu quelques temps après leur naissance. Une plainte a été déposée en ce sens, demandant que les registres paroissiaux soient modifiés et les noms effacés  :

    "Pour moi, aujourd’hui, le baptême est comme une double punition. Être dans le registre comme baptisé, alors que je n’ai rien demandé et que je ne désire plus être lié à l’Église, et être encore dans le registre avec la mention “A renié” dans la marge. Fiché comme baptisé, et fiché comme renégat. Je ne veux plus apparaître du tout. C’est mon droit".

    Monseigneur Dagens répond : 

    “On n’efface pas les archives (...) On ne peut pas supprimer de l’histoire quelque chose qui a existé…".

    Certes, mais ça c'était avant. Le risque maximal à craindre, c'est une interdiction pour les parents d'imposer le baptême "subi" à des enfants qui ne le choississent pas. Voilà qui obligerait de vivre des années sans la grâce du Sacrement. Car c'est avant tout de cela qu'il est question. Et là César n'a pas à mettre sa main.

  • Pour en finir avec le Moyen Âge

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    De Michel Hébert sur le site Contre-info.com (l’information alternative), 12 juillet 2013 :

    « Encore un mythe à détruire, concernant l’horrible « Moyen-Age » chrétien.

    « Présentation : Christophe Colomb n’a jamais eu à démontrer que la Terre était ronde. Car tout le monde le savait déjà. Et depuis longtemps ! C’est ce que confirme l’ouvrage d’un historien américain, Jeffrey B. Russel, qui met à mal bon nombre d’idées reçues sur les géographes du Moyen Age et de l’Antiquité. Il commence par constater que les auteurs médiévaux affirment la rotondité de la Terre, comme le faisait Platon. Il examine ensuite l’apparition du mythe moderne selon lequel le Moyen-Age croyait la Terre plate. En fait ce sont des évolutionnistes libéraux américains qui ont créé de toutes pièces ce mythe aujourd’hui repris dans la presse et dans les manuels scolaires.

    En cette année anniversaire de la découverte du Nouveau Monde, c’est un véritable déluge de publications qui s’abat sur nous ; à cette occasion, nombre d’idées reçues sont remises en question. L’une d’elles, selon laquelle les contemporains de Christophe Colomb croyaient que la Terre était plate, a trouvé son historien, Jeffrey B. Russel, dans un petit ouvrage décapant qui vient d’être publié aux Etats-Unis.

    Considérons le cas de Christophe Colomb : les historiens ont depuis longtemps dénoncé la fable selon laquelle il aurait dû affronter les foudres des docteurs de Salamanque pour avoir osé prétendre que la Terre était ronde – sans quoi le passage des Indes par l’ouest était inconcevable. Certes, le découvreur a eu ses détracteurs et ses opposants, mais leurs arguments tenaient aux probabilités d’échec de l’entreprise.

    Et ils avaient raison, puisque la distance qui sépare les îles Canaries du Japon est de deux cents degrés de longitude, là où Colomb, pour avancer son projet, voulait n’en voir que soixante. Mais nulle part dans ces discussions il ne fut question d’une sphéricité que le navigateur aurait dû démontrer.

    Déjà au XVème siècle, l’affaire était entendue. La Géographie du Grec Ptolémée (90-168) est traduite en latin en 1410. Or cet ouvrage ne laisse subsister aucun doute sur la rotondité de la Terre : il est tout entier fondé sur le quadrillage de la sphère en degrés de latitude et méridiens de longitude.

    Et le cardinal Pierre d’Ailly en a bien retenu toutes les leçons dans son Image du monde écrite en latin dès 1410. Mais avant ? Là où les médiévistes ont souvent été plus évasifs, Jeffrey Russell nous invite à voir partout et toujours la même représentation, les mêmes comparaisons.

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  • Lumen Fidei : Les lumières de l’encyclique ne sont pas celles des philosophes de la modernité.

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    Plusieurs maîtres intellectuels de nos contemporains sont épinglés dans l'encyclique. Comme le note Michel Janva sur le « salon beige » :

    « Jean-Jacques Rousseau :

    "14. Dans la foi d’Israël apparaît aussi la figure de Moïse, le médiateur. Le peuple ne peut pas voir le visage de Dieu ; c’est Moïse qui parle avec YHWH sur la montagne et qui rapporte à tous la volonté du Seigneur. Avec cette présence du médiateur, Israël a appris à marcher en étant uni. L’acte de foi de chacun s’insère dans celui d’une communauté, dans le « nous » commun du peuple qui, dans la foi, est comme un seul homme, « mon fils premier-né » comme Dieu appellera Israël tout entier (cf. Ex 4, 22). La médiation ne devient pas ici un obstacle, mais une ouverture : dans la rencontre avec les autres, le regard s’ouvre à une vérité plus grande que nous-mêmes. J.J. Rousseau se plaignait de ne pas pouvoir voir Dieu personnellement : « Que d’hommes entre Dieu et moi ! »[Emile]; « Est-ce aussi simple et naturel que Dieu ait été chercher Moïse pour parler à Jean-Jacques Rousseau ? » À partir d’une conception individualiste et limitée de la connaissance, on ne peut comprendre le sens de la médiation, — cette capacité à participer à la vision de l’autre, ce savoir partagé qui est le savoir propre de l’amour. La foi est un don gratuit de Dieu qui demande l’humilité et le courage d’avoir confiance et de faire confiance, afin de voir le chemin lumineux de la rencontre entre Dieu et les hommes, l’histoire du salut."

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