Samedi 4 décembre 2014, en milieu de journée, "un homme a cassé des chandeliers, une statue, ouvert le baptistère et endommagé l'autel" de l'église Sainte-Odile, située dans le 17e arrondissement, dans le nord-ouest de la capitale, a déclaré à l'AFP le diocèse de Paris. Cet homme avait d'abord assisté à une messe et s'était fait remarquer en "s'esclaffant en pleine célébration", a précisé l'adjoint au maire de l'arrondissement chargé de la sécurité, Geoffroy Boulard, qui s'est rendu sur place.
Des paroissiens l'ont surpris pendant la profanation et l'ont pris en chasse mais l'homme, qui n'a rien dit de ses motivations, a réussi à s'enfuir, selon ces sources. Le curé a porté plainte dimanche matin et une enquête a été ouverte. "La police a interpellé un suspect et doit le confronter aux témoins", a d'abord affirmé M. Boulard. Mais, selon une source judiciaire, il n'y a en fait eu que des vérifications sur une personne qui a finalement été mise hors de cause. L'auteur des faits n'a pas été interpellé selon l'AFP.
Cet acte de vandalisme a suscité de nombreuses réactions.
Dès les faits connus, samedi 4 janvier, Brigitte Kuster, maire UMP du 17e arrondissement, manifestait son indignation sur son site internet : "L’église Sainte Odile a subi, aujourd’hui en début d’après-midi, d’importantes dégradations commises par un individu isolé. L’Autel et plusieurs statues ont été sérieusement endommagés. Il s’agit d’une atteinte extrêmement grave perpétrée contre un lieu sacré que je tiens à dénoncer avec la plus grande fermeté. Je veux apporter mon soutien au père Malcor et à la communauté de Sainte Odile. Avec mon adjoint à la Sécurité Geoffroy Boulard, nous suivons au plus près l’enquête menée par la police."
Anne Hidalgo a publié quant à elle un communiqué ce dimanche 5 janvier. "Je condamne avec la plus grande fermeté les actes de profanation qui ont été commis samedi au sein de l’Eglise Sainte-Odile, dans le 17e arrondissement. Notre République repose sur le respect de la liberté de foi et de l’exercice du culte. Porter atteinte à cette liberté fondamentale est inacceptable. Je souhaite que la personne responsable de ces dégradations réponde au plus vite de ses actes. Je tiens à faire part de mon soutien au père Christian Malcor, ainsi qu'à toutes celles et tous ceux affectés par cet acte intolérable contraire aux valeurs de Paris" écrit la candidate PS à la Mairie de Paris.
Hostilité au christianisme et à l'Eglise - Page 95
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Grave profanation d'une église à Paris
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Femen : l'inexcusable complaisance du gouvernement français
De Stéphane Kovacs sur le figaro.fr :
Interrogations sur le financement des Femen
Une semaine après qu'une Femen a mimé un avortement en l'église de la Madeleine à Paris, une élue marseillaise s'inquiète publiquement de la nature des revenus des membres de l'association.
Une semaine après avoir «avorté de l'embryon de Jésus» devant l'autel de l'église de la Madeleine, le dos barré de l'inscription «Noël est annulé», Éloïse n'a aucunement été inquiétée. En Allemagne, la Femen qui a perturbé la messe de minuit à la cathédrale de Cologne a été interpellée et risque trois ans de prison. Mais à Paris, la profanation d'Éloïse, qui, le 20 décembre, voilée de bleu ciel, un morceau de foie de veau en main, «s'est dépoitraillée en se tournant vers la nef», selon le curé de la Madeleine, Bruno Horaist, n'a suscité aucune réaction. Et la plainte aussitôt déposée par le père Horaist n'a «pas eu de suites». Cofondatrice de la branche française des Femen, Inna Shevchenko en rigole encore: «Rien ne s'est passé, Éloïse n'a pas été appelée par la police. Cela montre combien l'Église est devenue faible en France…» En ce «pays progressiste», se félicite la nouvelle Marianne des timbres-poste, «on n'a jamais été condamnées, car il n'y a pas lieu de condamner notre action, voilà tout».
Indignée par «le silence incroyable du ministre des cultes» Manuel Valls, la députée UMP de Marseille Valérie Boyer lui a adressé, sur son blog, une question écrite. «Il est curieux de constater le peu de renseignements juridiques figurant sur le site Internet du mouvement, laissant à penser à une devanture téléguidée par des volontés politiques sous-jacentes et non déclarées», affirme-t-elle, demandant «à Monsieur le ministre de l'Intérieur de bien vouloir indiquer aux Français les modes de financement de l'association Femen, la nature des revenus de leurs membres, notamment les éventuelles prestations sociales qui leur sont octroyées, et s'il considère que les troubles à l'ordre public engendrés par ce mouvement sont acceptables au nom d'une liberté d'expression qui ne respecterait plus les croyances intimes de chacun». «Ce que je veux savoir, résume-t-elle, c'est qui les finance, et à quel titre? Dans un pays perturbé par les questions religieuses, on ne peut laisser prospérer un tel mouvement sans rien savoir de ses origines!»
Dans l'entourage du maire de Paris - qui a condamné la «provocation» des Femen à la Madeleine -, on assure que, contrairement à certaines rumeurs, «la Ville ne subventionne ni ne soutient d'aucune manière le mouvement Femen». Avant de quitter le collectif, la Tunisienne Amina avait déjà posé la question de son financement: «Je l'ai demandé à plusieurs reprises à Inna, mais je n'ai pas eu de réponses claires, a-t-elle confié à l'édition maghrébine du Huffington Post. Je ne veux pas être dans un mouvement où il y a de l'argent douteux.» Pour Inna, cependant, qui vient d'obtenir le statut de réfugiée politique, «à cause de la répression en Ukraine», tout est clair: «On ne reçoit pas d'allocations, assure-t-elle. On est toutes bénévoles, uniquement mues par l'idéologie.» La jeune femme, qui dit vivre, pour l'instant, «de l'avoir reçu pour (son) prochain livre», est «en train de réunir tous les papiers pour toucher le RSA». La Place Beauvau n'a pas souhaité faire de commentaires.
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Les appointements de Mgr Léonard
Les appointements de Mgr Léonard faisaient hier la une de La Meuse (SudPresse) et, relayées par des agences de presse, ces informations furent reprises par les autres médias trop heureux, une fois encore, de prendre l'Eglise en point de mire. Info.catho.be avait consacré une note à cette question le 27 août dernier:
Les salaires de l'Eglise de Belgique
La question de plafonner les salairesanime actuellement les débats dans notre société. C’est l’occasion de mener plus loin la réflexion et de voir comment l’Eglise de Belgique conçoit la gestion des salaires.
Patrick Dubois, délégué épiscopal pour le Temporel dans le diocèse de Malines-Bruxelles, explique que l’Eglise a le souci de pratiquer une forme d’équité et de retenue par rapport aux questions d’argent. « C’est un équilibre permanent entre, d’une part, rémunérer des compétences nécessaires pour assurer la gestion des projets pastoraux, des évêchés ou des différentes activités et, d’autre part, ne pas tomber dans les excès que l’on rencontre dans le secteur privé ».
Le centre interdiocésain a établi pour l’ensemble des évêchés de Belgique des barèmes en fonction des responsabilités que chacun assume. Ces barèmes sont suivis par chaque diocèse afin de pratiquer une certaine forme d’équité entre les différents acteurs dans l’Eglise.
Des salaires calqués sur l’administration publique
Les prêtres sont rémunérés par l’Etat selon des barèmes comparables à ceux d’un chef de service dans l’administration. Un prêtre touchera un salaire net qui se situe entre 1.000 et 1.200 euros. Il peut également bénéficier d’avantages comme par exemple la mise à disposition d’une cure (ndlr: habitation d’un curé) par la fabrique d’église ou par la commune. Les prêtres qui célèbrent des messes peuvent recevoir également un complément de rémunération sous formes d’intentions de messe que l’on appelle le casuel. Cette rémunération supplémentaire est surtout représentative pour les prêtres retraités qui peuvent ainsi recevoir un petit complément à leur pension.
Les évêques sont eux aussi rémunérés par le ministère de la justice. Ils bénéficient d’un barème plus élevé que celui appliqué aux prêtres, correspondant à des responsabilités de chef de département dans l’administration soit environ 3000 euros bruts par mois.
L’archevêque, Mgr Léonard, touche 75.000 euros par an; une rémunération équivalente à un directeur dans l’administration publique, soit entre 5000 et 6000 euros bruts par mois. Patrick Dubois précise toutefois que Mgr Léonard ne thésaurise rien de sa rémunération: « Mgr Léonard fait chaque mois des dons et ne garde pratiquement rien du solde de sa rémunération nette. L’archevêque pratique vraiment la pauvreté que suggère notre Saint Père François« .
Du côté des laïcs, les assistants paroissiaux sont rémunérés selon des barèmes établis par le ministère de la justice. Ces barèmes sont publics et accessibles via le moniteur belge. Les laïcs engagés par les « asbl » de l’Eglise sont rémunérés en fonction des barèmes du centre interdiocésain.
MVL
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Ces chrétiens qui meurent par milliers
Lu sur 20minutes.fr :
Des milliers de chrétiens meurent chaque année à cause de leur foi
PERSECUTIONS - Catholiques, protestants, orthodoxes ou anglicans, ils sont des milliers à être tués à cause de leur religion...
Qu'ils soient catholiques, protestants, anglicans ou orthodoxes, des milliers de chrétiens meurent chaque année à cause de leur foi et sont de plus en plus souvent ciblés ensemble dans les pays du Sud, notent des experts avant les célébrations de Noël. Comment se fait-il qu'en Occident sécularisé, règne «le silence de Noël sur les chrétiens persécutés», s'est interrogé lundi en une du Corriere della Sera le fondateur de la Communauté Sant'Egidio, Andrea Riccardi, très impliqué en Afrique.
Des menaces de la Syrie au Pakistan
Dans La Stampa, le pape François avait dénoncé début décembre l'«oecuménisme du sang»: «on tue les chrétiens dans certains pays sans leur demander s'ils sont anglicans, luthériens, orthodoxes ou catholiques. Leur sang est mêlé». Cela devrait rapprocher ces églises concurrentes, selon le pape. De la Syrie au Nigeria ou au Pakistan, les chrétiens sont menacés collectivement. Alors que les chrétiens sont quelque 2,3 milliards, les estimations de ceux tués chaque année en raison de leur foi varient énormément: de 9.000 (un par heure) à 100.000 (onze par heure).
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La haine
Ce matin, une nouvelle agression antichrétienne s'est produite à Paris, dans l'église de la Madeleine, relayant celle qui a eu lieu la veille à Rome, sur la place Saint-Pierre. Les slogans : "Noël est annulé", "Jésus est avorté". Ces actes n'auraient sans doute aucun retentissement s'ils ne bénéficiaient pas d'une amplification complaisante de la part des agences de presse promptes à les relayer. Hier, à Rome, la militante féministe a été neutralisée et emmenée avant que personne n'ait compris de quoi il s'agissait et ce n'est que grâce à la caisse d'amplification médiatique que l'évènement a été "créé". Aujourd'hui, à Paris, cette provocation-profanation serait sans doute passée également inaperçue si les médias n'étaient pas là pour en assurer la publicité. Toute la stratégie des femen est d'ailleurs basée là-dessus. En plus de la complaisance des relais médiatiques, il faut signaler l'indulgence des pouvoirs publics bien plus efficaces pour arrêter quelques "veilleurs" que pour assurer le respect des lieux de culte.
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L’Afrique centrale n’en finit pas d’être mal partie…
La semaine dernière, la RTBF nous a montré le troisième des bataillons de soldats congolais formés à Kindu (Maniéma) par un encadrement de paras belges : des recrues censées pacifier l’Est du Congo où règne une anarchie récurrente depuis 1960. Interviewé par un journaliste sous les couleurs belges et congolaises hissées conjointement -comme au bon vieux temps jadis- au mat du terrain de parade, un instructeur belge laissait poindre, avec un petit sourire poli, ses doutes sur l’efficacité de ce genre de mesures sans véritables dimensions structurelles.
En même temps, nous apprenions qu’au Centrafrique voisin, les soldats français ont reçu l'ordre de quadriller les points sensibles de la ville de Bangui. L’opération «Sangaris» – du nom d’un papillon rouge éphémère – a donc commencé. Et puis ? Le territoire anarchique de l’ancien Oubangui-Chari est grand comme la France. Encore une emplâtre sur une jambe de bois ? JPSC
Lu sur le site web de « La Vie » :
La Centrafrique, un pays riche laissé à l'abandon
La Centrafrique est un peu plus grande que la France, au milieu du continent africain. Cette ancienne colonie française est en crise chronique depuis son indépendance en 1960, la majeure partie du pays étant en proie depuis des années à des bandes armées. Ce pays couvert de forêt aurait pu être la Suisse de l’Afrique. Entre or, uranium, pétroles et autres ressources, la Centrafrique est un pays potentiellement très riche et dont les gisements représentent un enjeu dans le conflit en cours, surtout les diamants. Dès la colonisation, les autorités locales françaises ont exploité ce territoire comme une entreprise commerciale. « Elles l’ont divisé et ont octroyé des concessions exclusives à des compagnies françaises avec lesquelles elles travaillaient main dans la main pour faire du profit, explique l’International Crisis Group dans un rapport intitulé De dangereuses petites pierres : les diamants en République centrafricaine, publié en 2010. Cette confusion entre autorité étatique et intérêts privés a ancré l’idée que détenir le pouvoir donnait le droit de profiter des ressources naturelles et du labeur de la population. »
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L'Eglise catholique dans le viseur de la nouvelle coalition luxembourgeoise
Nous l'avions pressenti mais la ligne adoptée par la coalition au pouvoir au Luxembourg confirme nos appréhensions :
La coalition tire sur l'Église catholique (source)
Te Deum au caractère purement religieux, réduction du financement des cultes, suppression des cours de religion au profit d'un enseignement aux valeurs: l'Église a pris des coups hier. Les annonces de la coalition ont beaucoup concerné l'Église catholique, hier. Elle se dit abasourdie par ces mauvaises nouvelles en cascade, alors que le DP continue de parler de dialogue.
Le standard de l'archevêché a été inondé d'appels de journalistes, si bien qu'à 16 h, un communiqué est tombé. Rendez-vous une heure plus tard dans la cour de l'administration diocésaine, où le vicaire général, Erny Gillen, se fend d'une déclaration qui se veut pour le moins agacé : «Nous sommes mis devant le fait accompli. Des informations filtrent, mais pas sur les grands dossiers comme les impôts ou Cargolux, mais sur ce qui concerne directement l'Église, d'où notre étonnement. Nous apprenons tout dans les médias, c'est comme si un mari communiquait avec sa femme à travers les journaux!» Dès ce week-end, le président du groupe de travail sur l'éducation nationale, André Bauler (DP), avait annoncé la suppression des cours de religion, au profit d'un cours d'instruction aux valeurs. L'affaire est d'autant plus délicate que l'enseignement religieux concerne directement 300 personnes : 250 dans l'enseignement fondamental, qui n'ont pas les cours de religion comme activité principale et qui sont issues de formations diverses, et une cinquantaine de professeurs de lycée dont c'est le travail à temps complet. Ils ont effectué des études de théologie et même s'ils ont une autorisation d'enseignement par l'évêché, ils dépendent du ministère de l'Éducation nationale comme tous les autres enseignants. En ce qui concerne l'école fondamentale, les personnes dispensant les cours de religion dépendent directement de l'archevêché.
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Cent mille chrétiens sont éliminés chaque année à travers le monde
Nous traduisons un article de M. Introvigne publié dans la Nuova Bussola Quotidiana relatif aux statistiques concernant le nombre de chrétiens éliminés chaque année :
Cent mille chrétiens éliminés chaque année
Massimo Introvigne
Le Professeur Todd Johnson est le successeur de son collègue David Barrett (1927-2011), "Monsieur Statistiques" pour les chercheurs de sciences religieuses à travers le monde entier, à la tête du Center for the Study of Global Christianity de South Hamilton (Massachusetts), un centre qui est à l'origine des statistiques sur le nombre des fidèles des diverses religions utilisés par un grand nombre d'universités - et aussi d'Eglises et de communautés religieuses - à l'échelle internationale. Johnson sera en Italie en décembre pour un certain nombre d'engagements, et débutera un séminaire par un rapport sur la méthodologie de la statistique religieuse organisé par l'Université Roma Tre, en collaboration avec le CESNUR et avec l'Académie des Sciences humaines et sociales, le 16 Décembre.
Barrett et Johnson sont également à l'origine de ce qu'ils appellent la «martyrologie» , c'est-à-dire la compilation de statistiques sur le nombre de chrétiens tués « dans des situations de témoignage» ce qui signifie tués parce que chrétiens. Ces chrétiens qui ont été tués, selon Barrett et Johnson, sont au nombre de soixante-dix millions de la mort de Jésus-Christ à l'an 2000, dont 45.000.000 se concentrent durant le XXe siècle. Dans la première décennie du XXIe, de 2000 à 2010, selon Barrett il y en a encore eu un million, soit 100.000 par an. Cette estimation d'une moyenne calculée sur dix ans était de 105.000 en 2011 - l'année où, en commentant ces chiffres lors d'une réunion de l'Union européenne, il la traduisait dans la formule, arithmétiquement logique par rapport au chiffre de 105.000, "d'un chrétien tué toutes les cinq minutes" - alors que l'estimation de Johnson pour 2013, publié dans le numéro 37/1 de sa publication "Bulletin international de recherche missionnaire" était de 100.000.
Périodiquement, ces chiffres sont attaqués; et récemment une information parue sur le site de la BBC donnait l'impression que Johnson lui-même les avait en quelque sorte redimensionnés ou retirés. Afin de clarifier la façon dont les choses se présentent, j'ai interviewé le professeur Johnson lui-même.
Professeur, est-il vrai que vous avez démenti la fameuse statistique des 100.000 chrétiens tués chaque année?
Mais pas du tout. Il se peut que le journaliste de la BBC ne m'ait pas bien compris, mais j'ai simplement expliqué que la statistique se réfère à une moyenne des dix dernières années, non à une année donnée. Par conséquent, la statistique que nous avons publiée en 2013 correspond à la somme des morts des années 2003 à 2012 divisée par dix. Et la somme divisée par dix donne précisément 100.000. Si nous nous livrons au même exercice l'an prochain, nous ferons le total des morts de 2004 à 2013 et nous le diviserons par dix. Ce chiffre est significatif d'une tendance bien plus que s'il se concentrait sur une seule année où les données peuvent être modifiées par des variables éphémères, et où l'on risque d'annoncer des retournements décisifs causés par des événements positifs ou négatifs qui ne se répéteront pas les années suivantes.
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Presbytères : l'anticléricalisme en action ?
Comment interpréter l'information reproduite ci-dessous (provenant de info.catho.be) sinon comme une manoeuvre sournoise dictée par un anticléricalisme assez évident ?
Les presbytères de plusieurs paroisses wallonnes sont menacés d’abandon. En cause, un courrier de l’administration fiscale qui pourrait amener certains prêtres et doyens à quitter leur logement.
A Eghezée, certains prêtres et doyens ont reçu de l’administration fiscale un courrier difficile à digérer. D’après celui-ci, les trois dernières déclarations fiscales des ecclésiastiques concernés présentaient des erreurs au niveau des avantages en nature.
Quand un employeur offre à son employé une voiture et lui rembourse ses déplacements, il faut l’indiquer dans la case réservée aux avantages en nature de la déclaration fiscale. Il en va de même pour le logement d’un prêtre attribué par l’autorité publique. C’est d’ailleurs la loi qui oblige les prêtres à habiter dans des logements fournis par les pouvoirs publics. D’après l’administration fiscale, presbytère ou autre logement de fonction ne serait pas tous déclarés à leur juste valeur.
Un redressement fiscal douloureux
En accord avec les autorités, les prêtres wallons étaient tenus d’indiquer un avantage en nature de 1300 Euros. » Aujourd’hui, le recommandé envoyé par le fisc concerne un redressement fiscal qui multiplie par dix les avantages en nature, donc environ 13000 Euros, » explique Jules Sabaux, le doyen d’Eghezée. Cette somme varie en fonction du revenu cadastral du logement occupé par le prêtre.
Mais le presbytère n’a pas que le logement pour unique fonction, « il est avant tout le siège de la fabrique d’Eglise, lieu de toute l’activité paroissiale. Il s’y passe un grand nombre d’activités et le prêtre n’a pas à supporter un tel redressement à lui tout seul », estime le doyen.
Si pour le mois de janvier, une solution de partage du redressement n’a pas été trouvée, Jules Sabaux, ainsi que d’autres prêtres wallons, pourraient être amenés à mettre la clé sous le paillasson et déserter les presbytères.
S.T.
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Discrimination anti-chrétienne ?
Dans un article publié par le mensuel « La Nef » de ce mois de novembre (n° 253), Grégor Puppinck, directeur de l'European Centre for law and Justice, observe que la discrimination antichrétienne qui sévit en Europe n’est autre que la violence par laquelle une nouvelle vision de l’homme prétend remplacer l’anthropologie traditionnelle héritée de la civilisation judéo-chrétienne. Extraits :
« C’est un fait que les chrétiens ont de plus en plus de difficultés à vivre dans la société occidentale. Tout d’abord, il y a un climat d’hostilité surnaturelle croissante envers le christianisme : il semble que le mal s’enracine dans la société. L’ésotérisme et la violence sont devenus omniprésents dans les médias ; l’avortement, la drogue et la pornographie sont galvaudés ; chaque jour des églises et des cimetières sont profanés ; le blasphème serait devenu une forme d’art dont le grand public devrait se délecter ; des activistes comme les Femens s’attaquent aux symboles de la religion, et les médias manquent rarement une occasion de dévaloriser l’Église. C’est cette hostilité latente envers le christianisme qui explique l’indifférence, voire la complaisance, de notre société face aux profanations de son patrimoine religieux et aux massacres des chrétiens dans le reste du monde.
Outre ce climat d’hostilité, qui vise à extirper le sentiment chrétien du cœur des personnes, les chrétiens se heurtent de plus en plus à des normes sociales auxquelles ils ne peuvent consentir en conscience. Ces normes portent sur la morale. On observe un phénomène croissant en Europe de limitation des droits des chrétiens, en particulier dans les pays libéraux avancés (…)..
Prenons l’exemple du Royaume-Uni : depuis l’adoption en 2010 d’une loi sur l’égalité et la non-discrimination, les sanctions et condamnations se multiplient. Ainsi par exemple un couple s’est vu refuser l’agrément pour être famille d’accueil en raison de son jugement sur l’homosexualité, un médecin a dû quitter ses fonctions au sein d’un service social après s’être abstenu de prendre part à la décision de confier des enfants à des couples de même sexe, les agences catholiques d’adoption ont été contraintes de cesser leurs activités en raison de leur refus de confier des enfants à l’adoption à des couples de même sexe, une employée de mairie affectée à l’état civil et un conseiller conjugal ont été licenciés au nom de la non-discrimination, après avoir exprimé leur incapacité, en conscience, à célébrer l’union civile et à conseiller sexuellement un couple d’homosexuels. En janvier 2013, la Cour européenne n’a pas jugé abusifs ces deux licenciements dans un arrêt exemplaire de la tendance liberticide du libéralisme, par laquelle une société fondée sur un consensus d’amoralité devient intolérante envers ceux qui continuent à exercer en conscience un jugement moral sur la conduite humaine (…). -
Quand Eric de Beukelaer tacle les anarchistes pâtissiers
Crépuscule de l’anarchisme pâtissier – Marianne Belgique p.9
D'Eric de Beukelaer dans Marianne Belgique, p. 9 (via son blog)
Ci-dessous ma chronique parue dans l’hebdo Marianne-B de cette semaine. Merci à la rédaction de me donner cet espace d’expression:
Entarter Mgr Léonard semble devenu un passe-temps pour grand(e)s adolescent(e)s en mal de meurtre symbolique du père. Les blagues les plus courtes étant les meilleures, la répétition des attentats pâtissiers ou aquatiques à l’encontre de l’archevêque, vide ce genre d’action de tout résidu de comique. Il est vrai que l’opération est aisée, car l’homme d‘Eglise n’a pas de gardes du corps. Et les courageux militants savent qu’il ne portera pas plainte. Tout au plus, priera-t-il pour eux. Reste l’indulgence au nom de l’adage « il faut que jeunesse se passe ». Mais imaginons un court instant que des étudiants ultra-cathos en fassent autant en milieu libre-penseur – et je ne vous dis pas le scandale. Notre capacité d’indignation est, en effet, à géométrie variable.
Il y a quelques jours à Bruxelles, Noël Godin y est également allé de sa tarte. S’il avait été le premier à viser Mgr Léonard, j’aurais compris – provocation oblige. Non pas que cela me fasse rire, mais – à tout prendre – je préfère qu’à la suite de Bernard-Henri Lévy ou de Bill Gates, le prélat soit arrosé de chantilly plutôt que d’acide. Que l’entarteur se soit par contre senti obligé d’emboîter le pas à la cohorte des boutonneux qui focalisent sur l’archevêque, voilà qui transforme le frondeur en conformiste. Notre pays est-il donc à ce point vide de politiciens douteux ou de requins de la finance pour servir de cible à sa militance jubilatoire? Morne crépuscule de l’anarchisme pâtissier.
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Le Vatican sera-t-il chassé de l'ONU ?
Nous relayons très volontiers ce message, et cet appel, d'Austin Ruse :
Vont-ils chasser le Vatican de l'ONU
Chers amis du Friday Fax,
Ce titre vous a peut-être choqué. Pourtant, c'est exactement ce à quoi des militants radicaux, anti catholiques et pro IVG essaient d’aboutir.
Prenez un petit instant pour regarder cette vidéo: http://vimeo.com/74665308
Cette vidéo toxique est le prélude à une campagne mondiale menée par l’organisation «Catholics » for Choice (catholiques pour le droit de choisir), le Centre des droits reproductifs, et le Planning familial. Leur but : priver le Vatican de son siège à l’Onu.
Pourquoi veulent-ils chasser le Vatican de l’Onu? C’est parce que le Vatican est le meilleur représentant des droits de l’enfant-à-naître et de la famille naturelle à l’Onu. Sans le Vatican, il est fort possible que le droit international à l’avortement aurait déjà été reconnu, et que la famille aurait été bannie.
Parfois, le Vatican est seul à résister. Vous devriez les voir, ces prêtres courageux qui, seuls, tiennent le coup contre les déchaînements des puissants.
C-FAM a été fondée il y a 16 ans, lorsque le Nonce apostolique a informé le Pape que sa présence permanente auprès de l’Onu aurait dorénavant besoin de l’aide de laïcs à travers les associations pro vie.
Un petit nombre de volontaires ont répondu à cet appel, et a donné vie à C-FAM. Leur mission consiste précisément à défendre de la vie de l’enfant-à-naître, la famille et l’Eglise contre les radicaux qui s’opposent à eux à l’Onu.
De qui parlons-nous ?
Catholics for Choice, est une organisation dont la seule vocation consiste à affaiblir les messages de l’Eglise, et à pousser en faveur de l’avortement. Ils travaillent en collaboration avec le Centre pour les droits reproductifs, une organisation de juristes dont la culture néfaste prend d’assaut le monde entier.
Nous nous devons de les combattre inlassablement. Et c’est pour cette raison que nous nous tournons vers vous. Nous avons besoin de votre aide.
La mission de C-FAM et du Friday Fax n’est rendue possible que grâce aux dons de personnes privées. Nous ne dépendons pas de fondations puissantes ou à des dons des grosses fortunes. C’est pourquoi nous vous recontactons régulièrement pour vous mobiliser votre soutien.
Cette semaine, nous débutons notre collecte de fonds la plus importante de l’année. Nous avons besoin de rassembler une somme d’argent importante, qui nous permettra de combler notre déficit budgétaire avant la fin de l’année. Nos ressources frugales ne nous permettent pas de financer tout le travail à accomplir auprès de l’Onu et dans le monde entier.
Nous avons besoin de vous pour mener ce combat difficile, pour défendre l’Eglise contre les organisations soi-disant catholiques qui veulent se débarrasser du Vatican à l’Onu.
Si vous le voulez bien, rendez-vous sur le site www.c-fam.org/donate pour faire un don. Il y a plusieurs manières de le faire. Par courrier, par carte de crédit sur un serveur sécurisé, et par PayPal.
Pouvez-vous faire un don de 100 $ ? Cela serait fantastique ! 50 $ aideraient beaucoup aussi.
Nous vous prions humblement de nous aider, en allant sur www.c-fam.org/donate et en faisant un don qui nous aidera à défendre l’Eglise à l’Onu. Nous en avons besoin dès maintenant.
Continuez à prier pour la Vatican, et priez pour nous, chez C-Fam. Nous avons aussi besoin de vos prières.
Cordialement,
Austin Ruse
Président
PS Nous devons collecter la somme de 100 000 $ avant la fin de l’année. Faites un don sur www.c-fam.org/donate