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liturgie - Page 79

  • Suivre ici en vidéo, dès le jour même, la messe dominicale traditionnelle célébrée ce 15 novembre en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    st sacrement façade 20201113_143051.jpgEn vertu de l’article 10 de l’arrêté ministériel du 1er novembre 2020 portant des mesures sanitaires de lutte contre la pandémie du covid19, des célébrations liturgiques enregistrées sont permises, dans le but d’une diffusion par tous les canaux disponibles, en présence des personnes en charge dudit enregistrement (en tout maximum 10 personnes) avec le maintien d’une distance d’1,5 mètre entre chaque personne, et pour autant que le lieu reste fermé au public pendant l’enregistrement du culte.

    A ce titre, des messes selon le missel de 1962 (avec orgue et plain-chant) sont célébrées et enregistrées et diffusées quotidiennement à Liège, en l’église du Saint-Sacrement. On peut suivre toutes ces messes en vidéo le jour de leur célébration en cliquant sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

     

    P1011232.JPGPar ailleurs, l’église du Saint-Sacrement a choisi d’ouvrir ses portes pour la prière individuelle devant le Saint-Sacrement exposé, avec disponibilité d’un prêtre: tous les mardis de 17h à 19h, tous les jeudis de 10h à 12h et de 14h à 17h, tous les vendredis de 12h à 14h, tous les samedis de 15h à 18h et tous les dimanches de 15h à 18h. Venite, adoremus.

    JPSC

  • Monseigneur, redonnez-nous la messe !

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    Nous relayons bien volontiers cette initiative :

    Monseigneur, redonnez-nous la messe!

    Face aux mesures interdisant à nouveau toute pratique du culte public à cause de la crise sanitaire actuelle, une initiative a été lancée invitant tous les catholiques du pays à se tourner vers leurs évêques pour leur demander d'agir en faveur d'une plus grande souplesse dans les restrictions faites à la liberté de culte.
    Les églises ne sont pas autorisées à accueillir leurs fidèles pour les cérémonies de culte alors que dans le même temps les commerces d'alimentation et même animaliers fonctionnent. Une inversion de valeurs flagrante qui nous heurte.

    Le fait d'avoir été privés de célébrations liturgiques et des sacrements pour la fête de Pâques et tout le printemps dernier avait déjà causé une grande douleur chez nombre de croyants, situation qui se profile à nouveau la fête de Noël approchant.
    Les moyens d'action juridiques étant réduits pour le moment, il nous reste à solliciter nos évêques qui sont seuls à pouvoir débloquer cette situation. Écrivons leur pour leur demander d'intercéder en faveur de nos âmes et surtout les encourager par nos mots et nos prières dans la tâche qui leur a été confiée de guider, enseigner et sanctifier le peuple de Dieu, tâche qui prend un sens tout particulier dans la situation que nous vivons.

    Rejoignez l'initiative, soutenez ce projet par la prière et par l'action, écrivons à nos évêques! Un modèle de lettre a été rédigé et vous est proposé, à celui-ci vous pouvez ajouter les intentions propres qui vous animent et les arguments motivant votre démarche. Une liste de contact de tous les évêchés du pays est également fournie.

    Ceci est une démarche animée toute de foi et du respect filial le plus profond envers nos évêques, loin de tout esprit mutin ou purement contestataire. Nul ne peut nier que nous vivons une situation grave et que chacun doive y mettre du sien. En ces temps de crise, les corps sont évidemment à protéger mais pas au détriment de nos âmes. Les catholiques belges sont parfaitement capables de rendre leur culte à Dieu tout en respectant les mesures sanitaires nécessaires au bien de tous et cela doit se savoir. Il n'est pas envisageable de se résigner silencieusement davantage.

    Des fils s'adressent simplement et avec confiance à leurs pères dans la foi leur demandant le secours spirituel dont leurs âmes ont tant besoin.
     
    Monseigneur, redonnez-nous la messe!
     
    Plus d'informations via annesibadji@gmail.com
     
    Modèle de lettre et adresses des destinataires dans le pdf ci-joint
  • Messes suspendues : le christianisme n’est pas une religion de la conviction privée

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    D'Arnaud Bouthéon sur le site du Figaro (Figaro Vox) :

    Suspension des messes: «Le christianisme n’est pas une religion de la conviction privée»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - L’essayiste chrétien Arnaud Bouthéon espère que la liberté d’assister au culte sera rendue au plus vite aux fidèles, arguant de l’importance du lien communautaire et des sacrements dans la vie chrétienne.

    Arnaud Bouthéon est l’auteur de Comme un athlète de Dieu, manifeste sportif et chrétien, aux éditions Salvator, et cofondateur du Congrès Mission.


    L’état d’urgence sécuritaire et sanitaire éprouve nos concitoyens, mais aussi nos dirigeants. Alors que le Conseil d’État vient de confirmer l’interdiction de la célébration publique du culte dans les édifices religieux, le premier ministre a récemment offert, par la grâce d’un tweet, quelques mots pour présenter sa définition de la religion. Il évoque ainsi «l’expression d’une conviction intime qu’une République laïque respecte comme l’exercice d’une liberté fondamentale».

    Cette conviction intime tolérée par la République laïque, n’est-il pas ce christianisme loué par René Rémond, qui «a imprimé sa marque sur le continent qui s’est couvert d’un grand manteau blanc d’églises» et dont l’anthropologie fonde l’universalité de la déclaration des droits de l’homme?

    Les chrétiens ne sont pas là pour convaincre ou se convaincre intimement mais pour être, pour annoncer et pour faire.

    Dans la préface d’un récent et très utile ouvrage consacré au millier d’ «incroyables chrétiens» qui ont façonné l’histoire de France, Patrick Poivre d’Arvor paraphrasait le poète René Char, affirmant qu’un religieux est comme un poète: il doit laisser «des traces de son passages, non des preuves». Puis, il évoquait le souvenir de ses rencontres avec Jean-Paul II, Mère Teresa, Sœur Emmanuelle, le Père Pedro. Ces témoins du geste et de la grâce n’ont rien prouvé ; mais ils ont agi, parce qu’ils puisaient.

    Oui, ils sont inspirants parce qu’ils puisaient la force de leur passage à l’acte mais aussi le pardon, la consolation et la charité dans cette pratique des sacrements, en ces écrins que sont les églises. Ils ont consolé, ils ont touché, parce qu’ils étaient eux-mêmes touchés et consolés.

    Les chrétiens ne sont pas là pour convaincre ou se convaincre intimement mais pour être, pour annoncer et pour faire.

    Le christianisme n’est pas une gnose intimiste ; il est une affaire de lien, de relation, de corps et même de chair. De tout temps, il est la religion de l’incarnation, du lien et du risque ; il n’a jamais été la religion de la conviction privée, ni une philosophie du «care» hygiéniste. À la communication de crise par écrans interposés, les chrétiens préfèreront toujours la communion du geste humain offert et exposé.

    Pour cimenter l’unité d’un pays tétanisé par le confinement et la barbarie islamiste, dans ces moments de crise, en particulier face au surgissement de la mort, le besoin de consolation humaine et spirituelle semble immense. Ce besoin convoque des ressources que la République laïque ne peut offrir. Peut-elle humblement le reconnaître? Peut-elle admettre qu’en ces temps difficiles, des corps intermédiaires comme les paroisses peuvent offrir en leurs murs, ce supplément d’âme et d’espérance, qu’une société aseptisée lui refuse?

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  • Des messes quotidiennes enregistrées sur vidéo en l’église du Saint-Sacrement à Liège

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    En live à l'église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d'Avroy, 132), la messe traditionnelle confinée de ce dimanche 8 novembre 2020

    Suite aux dispositions de l’arrêté ministériel du 1er novembre 2020 portant des mesures sanitaires de lutte contre la pandémie du covid19 la liturgie publique est interdite sur tout le territoire belge depuis le lundi 2 novembre 2020 jusqu’au moins le dimanche 13 décembre 2020.

    Toutefois, en vertu de l’article 10 de l’arrêté ministériel précité, des célébrations enregistrées sont permises, dans le but d’une diffusion par tous les canaux disponibles, en présence des personnes en charge dudit enregistrement (en tout maximum 10 personnes) avec le maintien d’une distance d’1,5 mètre entre chaque personne, et pour autant que le lieu reste fermé au public pendant l’enregistrement du culte.

    A ce titre, des messes selon le missel de 1962 (avec orgue et plain-chant) sont célébrées et enregistrées quotidiennement à Liège, en l’église du Saint-Sacrement. On peut suivre toutes ces messes en vidéo au jour de leur célébration en cliquant sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    Par ailleurs, l’église du Saint-Sacrement a choisi d’ouvrir ses portes pour la prière individuelle avec disponibilité d’un prêtre: tous les mardis de 17h à 19h, tous les jeudis de 10h à 12h et de 14h à 17h, tous les vendredis de 12h à 14h, tous les samedis de 15h à 18h et tous les dimanches de 15h à 18h.

    JPSC

  • Messe du dimanche 8 novembre à Saint-Germain-l'Auxerrois, sur KTO, à 18H15

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    Sur KTO :

    Messe du 8 novembre 2020 à Saint-Germain-l’Auxerrois

    08/11/2020

    Dans un contexte de lutte contre l’épidémie de coronavirus, KTO propose en direct la messe à 18h15, du lundi au samedi, grâce à l'archevêque de Paris, Mgr Aupetit, au recteur archiprêtre et aux chapelains de Notre-Dame de Paris. Cette messe est célébrée à huis clos en l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, dans la continuité des Vêpres de 17h45 qui sont maintenues. Mgr Aupetit préside la célébration le dimanche, le mardi et le vendredi, en assurant l'homélie.

    voir l'horaire des messes radio, TV : https://blog.egliseinfo.be/careme-2020-en-direct-media/

  • France : le Conseil d'État rejette le référé liberté déposé par l'Église catholique

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    Du  Figaro :

    Interdiction des cultes publics : le Conseil d'État rejette le référé liberté déposé par l'Église catholique

    Seules les célébrations d'obsèques restent autorisées, dans la limite de 30 personnes.

     
    7 novembre
    Le Conseil d'État a rejeté samedi le recours liberté déposé par la conférence des évêques de France, des religieux agissant en leur nom, ainsi que plusieurs associations catholiques et pratiquants agissant en leur nom. Ils demandaient la levée de l'interdiction de célébrer des messes pendant le reconfinement.

    Les juges du Palais royal ont estimé qu'à ce jour, cette interdiction était proportionnée au vu des risques sanitaires et de la nécessité constitutionnelle de protection de la santé et par rapport à la liberté fondamentale de culte.

    Juge de l'urgence et de la situation immédiate le Conseil d'État introduit cependant une clause de revoyure fixée au 16 novembre prochain, date à laquelle le gouvernement doit faire un premier point du reconfinement.

    Il maintient donc l'autorisation des seules cérémonies limitées à 30 personnes et demande en revanche au gouvernement, comme il s'y est engagé à l'audience de clarifier l'attestation afin que les fidèles puissent se rendre plus facilement à l'Église Enfin dans un de ses considérants, il estime que les mesures prises par les lieux de culte ne sont pas toujours satisfaisantes.

  • Reconfinement : interdiction des messes. Après les français, les évêques anglais s'y opposent aussi

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    Alors que le Royaume-Uni a entamé le jeudi 5 novembre un reconfinement pour au moins quatre semaines, le chef de l'Église catholique d'Angleterre et du Pays de Galles, Mgr Vincent Nichols, a déclaré que l'interdiction des célébrations religieuses pendant le confinement "n'est pas fondée" sur des preuves scientifiques. De Marzena Devoud sur le site web « Aleteia » :

    « Après la France, le Royaume Uni ? Dans le cadre du reconfinement entamé au Royaume Uni le 5 novembre pour au moins quatre semaines, les offices religieux publics sont, comme en France, suspendus. Une mesure à laquelle s’oppose le président de la Conférence des évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles, Mgr Vincent Nichols, qui s’est joint aux chefs religieux britanniques pour écrire au Premier ministre Boris Johnson afin de lui rappeler que cette interdiction n’est « pas fondée » sur des preuves scientifiques. Pour le cardinal Nichols, cette décision « démontre clairement un malentendu sur l’importance de la foi religieuse ». Il a également ajouté que selon lui, les églises sont « parmi les endroits les plus sûrs ».

    D’après Boris Johnson cette mesure est nécessaire pour lutter contre la hausse du nombre de personnes positives au Covid-19. Contrairement à la première vague du virus au printemps dernier, le gouvernement a cependant autorisé l’ouverture des églises et autres lieux de culte mais uniquement pour la prière privée. En revanche, à l’exception des funérailles qui sont autorisées, toutes les célébrations sont suspendues pour toute la durée du confinement.

    Le gouvernement britannique a pour le moment répondu à la lettre par le refus. Toutefois, le cardinal Nichols, a déclaré au micro de la BBC qu’il pensait qu’un changement de décision allait probablement survenir : « Je pense que cela va changer. Au cours des deux derniers jours (depuis la mise en œuvre du confinement, ndlr), la décision du gouvernement démontre clairement sa méconnaissance de l’importance de la foi religieuse. Je pense que les choses vont changer. Dès que possible, j’espère voir à nouveau les lieux de culte ouverts aux offices ».

    Lire aussi :
    Reconfinement : les catholiques ne peuvent se satisfaire de la messe connectée

    « Le secrétaire d’État à la Santé a indiqué continuer à travailler en étroite collaboration avec les représentant religieux et le groupe de travail sur les lieux de culte, « comme nous l’avons fait tout au long de la pandémie ». « Nous savons que les lieux de culte apportent un grand réconfort, en particulier pendant cette période difficile, et c’est pourquoi ils restent ouverts pour la prière privée et les funérailles », a-t-il précisé.

    Interdiction des messes en France

    En France suite à l’annonce du gouvernement du reconfinement national avec suspension des messes publiques au moins jusqu’au 1er décembre, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France (CEF) a déposé, après consultation de tous les évêques de France réunis en Assemblée plénière ce lundi 2 novembre, un référé devant le Conseil d’État afin de dénoncer une atteinte à la liberté de culte et permettre la reprise des offices religieux publics. »

    Lire aussi :
    Interdiction des messes : cinq questions sur les recours devant le Conseil d’Etat

    Ref. Reconfinement : interdiction des messes. Après les français, les évêques anglais s'y opposent aussi

    Words, words, words, comme on dit Outre-Manche: les mots sont des mots. Et les actes des actes : il sera donc surtout intéressant de lire les attendus de la décision du juge français des référés, quelle qu’elle soit.

    JPSC

  • France : des évêques réclament la levée de l'interdiction des messes

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    Heureux Français qui ont des pasteurs capables de rugir et non de miauler...

    Lu sur le site de l'hebdomadaire Le Point :

    Confinement : des évêques réclament la levée de l'interdiction des messes

    Dans une tribune publiée dans « Le Figaro », cinq évêques et plusieurs intellectuels catholiques plaident pour la « liberté de culte » pendant le confinement.

  • Epidémie du Covid19 en Belgique : le lockdown pour les cultes

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    Un aperçu concret lu sur le site web de l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132) à Liège :

    DSC_0764.JPG« Suite aux dispositions de l’arrêté ministériel du 1er novembre 2020 portant des mesures sanitaires de lutte contre la pandémie du covid19 et des arrêtés de police complémentaires :

    1 La liturgie publique est interdite sur tout le territoire belge à partir du lundi 2 novembre 2020 jusqu’au moins le dimanche 13 décembre 2020.

    Toutefois :

    2 Les funérailles dans une église sont autorisées sans pouvoir excéder une durée de 30 minutes (arrêté de police provincial) et la présence de quinze personnes, les enfants de moins de 12 ans non compris.

    3 La célébration des mariages dans une église est permise à condition que l’assistance ne dépasse pas cinq personnes

    4 Les églises peuvent demeurer ouvertes sous la condition que soient respectées les dispositions suivantes prévues à l’article 6 de l’arrêté ministériel précité :

    informer les visiteurs et le personnel des mesures préventives, faire respecter la distance d’1,5 m entre chaque personne, recommander le port du masque, éviter les rassemblements, prévoir les produits nécessaires à l'hygiène des mains, désinfecter l'établissement et le matériel, assurer une bonne aération.

    A ce titre, l’église du Saint-Sacrement a choisi d’ouvrir ses portes pour la prière individuelle avec disponibilité d’un prêtre : tous les mardis de 17h à 19h, tous les jeudis de 10h à 12h et de 14h à 17h, tous les vendredis de 12h à 14h, tous les samedis de 15h à 18h et le dimanche de 15h à 18h.

    5 Enfin, le culte peut être célébré dans l’église porte closes avec maximum 10 personnes dans le but de diffuser la célébration par les médias.

    A ce titre, des messes (avec orgue et plain-chant) célébrées dans l’église portes closes seront diffusées vers le public via les réseaux audiovisuels disponibles. Une information sera organisée sous peu. »

    Plus de renseignements ici :

    Site web http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/

    Email sursumcorda@skynet.be

    Tel. 04 344 10 89

  • Newsletter du directeur du service de presse du diocèse de Liège : Un nouveau grand carême…

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    Schmeder 10374843423_97719e28a5_z.jpg« Sans mauvais jeu de mot, on peut dire que cette newsletter du mois de novembre tombe « à pic », au lendemain des nouvelles mesures gouvernementales pour combattre la pandémie du coronavirus. Dès ce lundi, les cultes, dont l’Eglise catholique, retombent dans le régime du confinement du printemps, avec la suppression de (presque) toutes les célébrations en présentiel (voir communiqué de notre vicaire général).

    Vu l’accroissement démesuré des infections ces dernières semaines, ces mesures étaient prévisibles et probables. Et pourtant, je dois vous avouer que mon cœur de prêtre et de chrétien est plutôt divisé. D’un côté, il me semble normal que les catholiques, dont le souci des autres fait partie des valeurs principales, acceptent aussi leur sacrifice pour endiguer la propagation du virus. N’oublions pas que la majorité de nos pratiquants font partie des groupes à risque.

    D’un autre côté, en pensant au protocole des Eglises mis en place avant les vacances et renforcé encore entre-temps (p.ex. garder le masque pendant toute la célébration), je me permets de poser la question si effectivement, beaucoup de personnes ont été contaminées par l’assistance à un office religieux. Le soutien spirituel dont beaucoup de nos paroissiens ont bénéficié pendant les eucharisties ne valait-il pas la peine de courir ce petit risque pour aider à « garder le moral des troupes » ?

    Ce qui m’a attristé aussi en suivant la conférence de presse et les commentaires dans les différents médias depuis hier soir, c’est que, une fois de plus, les décisions au sujet des cultes n’ont presque pas été signalées. C’est comme si la santé d’une société dépendait uniquement du fonctionnement de ses infrastructures médicales, de l’enseignement et de l’économie… On peut se féliciter du fait que, cette fois-ci, on a veillé à ne plus isoler totalement les personnes les plus fragilisées, âgées et malades. C’est un progrès humaniste par rapport au printemps ; néanmoins, les besoins spirituels des personnes ne semblent pas faire le poids dans la balance de lutte contre le virus.

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  • Belgique : les messes suspendues du 2 novembre au 13 décembre

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    Messes catholiques publiques en Belgique suspendues jusqu’au 13 décembre 2020

    ➡️ Les lieux de prière restent ouverts mais aucun service religieux. Rassemblements de maximum quatre personnes dans le bâtiment, moyennant port du masque et respect des distances.
    ➡️ Funérailles avec maximum 15 personnes présentes, interdiction d’organiser un repas ou une réception après la cérémonie.
    ➡️ Les mariages n’ont lieu qu’en présence des époux, des témoins et des officiers de l’état civil.
    Via info églises
    L’image contient peut-être : texte qui dit ’Suspension des messes présentielles du lundi 2 novembre au dim 13 décembre partout en Belgique. Horaires messes média et internet sur: Egliseinfo.be Hrine h RIE Taa LEIeD inasaphnn’
    Messes #Toussaint 1 novembre permises puis ⚠️ #suspension jusqu’au 13 décembre.
    ⏰ Horaires des messes média et internet sur www.egliseinfo.be
  • Covid19 : interdiction des célébrations religieuses en France à compter du 2 novembre 2020

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    Lu sur le site web de « Famille chrétienne » sous la signature d’Antoine Pasquier:

    paroisse-vide-de-fideles_article_large.jpg« Dans son discours détaillant les mesures prises pour le confinement, jeudi soir, le Premier ministre Jean Castex a annoncé l'interdiction de toute célébration religieuse, à l'exception des enterrements et des mariages avec un nombre limité de personnes.

    Le Premier ministre Jean Castex a confirmé jeudi 29 octobre au soir, lors d'une conférence de presse, l'interdiction de toute célébration religieuse publique à compter du lundi 2 novembre. "Les cérémonies religieuses seront interdites", a-t-il déclaré dans son allocution précisant les modalités pratiques du confinement. Les lieux de culte resteront cependant ouverts. Une tolérance sera toutefois appliquée "pour les cérémonies de ce week-end de la Toussaint et pour les déplacements dans les cimetières et les commerces de fleurs". Les cérémonies d'obsèques seront, quant à elles, autorisées "dans la limite de trente personnes", ainsi que les mariages "dans la limite de six personnes". La suspension des offices religieux avait déjà été annoncée aux représentants des cultes, mercredi soir, par le ministre de l'Intérieur au cours d'une visio-conférence.

    Une liberté "non négociable"

    Plusieurs voix se sont déjà élevées pour dénoncer cette restriction de la liberté de culte. "La liberté de culte n’est pas négociable, a indiqué Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, sur Twitter. Si commerces et écoles restent ouverts, les catholiques doivent avoir le droit d’assister à la messe".

    Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban, juge cette décision scandaleuse. "Nous avions prévu de célébrer des messes pour les défunts toute la semaine prochaine, à la demande des familles, notamment celles durement éprouvées lors du premier confinement. Si nous ne le faisons pas, nous manquerions à notre devoir !". Certains envisagent déjà des recours en justice, comme ce fut le cas au mois de mai dernier.

    Cette décision est d'autant plus mal acceptée par les catholiques après l'attentat perpétré jeudi matin contre la basilique Notre-Dame de l'Assomption à Nice, où trois personnes ont été tuées. "Malgré le covid, malgré la menace d’attentats, je suis partisan d’un maintien de l’exercice du culte, confie à Famille Chrétienne l’abbé Vincent Bottin, curé de la paroisse de la Sainte Famille à Nice. Nous devons pouvoir continuer à nous rendre dans les églises et à assister à la messe".

    Ref. France Confinement : le Premier ministre confirme l'interdiction des célébrations religieuses

    Ces interdits sanitaires, radicaux et successifs, auront-ils finalement aussi raison d’une pratique religieuse déjà largement érodée parmi les chrétiens occidentaux, et à qui le tour: aujourd'hui ou demain ?

    JPSC